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Institut pour une triarticulation sociale
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Avertissement du traducteur

Le présent ouvrage a été édité en langue allemande en 2006.

Son auteur, aujourd'hui âgé de plus de quatre-vingt-dix ans, reprend son travail de jeunesse et de doctorat en l'élargissant face à une critique de l'humanisme.
Pour l'instant je ne traduis que l'apport sur Wilhelm von Humboldt en matière d'éducation, de système de formation et d'État parce qu'il est aussi une préfiguration de ce que Rudolf Steiner porta plus loin à travers sa proposition de tri-articulation de l'organisme social dont est né le mouvement, encore bien vivant, connu plutôt comme mouvement pédagogique, sous le nom d'écoles Waldorf. Ce dernier balance aujourd'hui, surtout en Allemagne, entre les différentes formes de normalisation et d'utilitarisme et son impulsion initiale qui comprenait la possibilité d'une véritable formation humaine libre globale et pour tous, comme seulement possible dans une évolution d'ensemble des pratiques sociales, dont notamment aussi celles de l'économie. Chacun comprendra par exemple, que ce qui est né du souhait d'un industriel auquel ses ouvriers avaient demandé une école pour leurs enfants, peut poser question quand cela devient par exemple aujourd'hui  des écoles de l'entre soi dans une société où convergent aussi les différentes cultures des "ouvriers" que nos pays ont cru pouvoir débarrasser de la proximité pour d'autres régions de la planète.
Alors, connaître mieux ses racines pourrait peut-être l'aider à faire des choix plus éclairés tant face à de mesquines attaques comme "sectaire" comme par exemple dans un univers francophone de soi-disant libres penseurs rationalistes qu'aux temps difficiles qui s'annoncent pour tous.

Quant à Wilhelm von Humboldt, surtout connu autrefois dans la sphère francophone pour sa conception de l'État, qui lui vaut d'être qualifié aujourd'hui de père du libéralisme allemand, il semble le rester aujourd'hui plus pour ses apports à la linguistique.
Mais selon Spitta, ce contemporain et ami de Goethe et Schiller, a plus d'une facette et ne saurait certainement pas, dans ses conceptions politiques, être réduit au libéralisme politique dont on connaît aujourd'hui les sinistres glissements à celui d'économique.
La présente traduction restera sans doute difficile à lire pour un lecteur peu motivé. Ce voyage au temps de notre Révolution, qui plus est dans une langue étrangère et des institutions de l'époque, dans un autre pays, n'a pas été chose facile malgré les efforts de l'auteur à rendre compte aujourd'hui d'une pensée subtile qui reste encore à comprendre correctement.

François Germani, 24 mars 2017