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Institut pour une triarticulation sociale
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Agriculture et industrie

 Nouvel ordre du droit du sol
comme exigence sociale du présent

 
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D’APRÈS DES CONFÉRENCES EN 1920 - 71

La conférence de Dornach du 7 février 1920 (ga196 -11) expliquait plus en détail ces pensées sur les tendances d’évolution du contraste entre l'Occident et l'Orient. La question de savoir si - et dans quelle mesure - l'industrialisation, par exemple en Sibérie, modifiera cette répartition du poids, ne deviendra claire que lorsque cette industrialisation devra passer d'armements de guerre indépendants du marché à la production de biens de consommation, où l'État économique autoritaire, qui a fait sortir de terre l'industrie de guerre sibérienne, se verra inexorablement confronté à la tâche économique réelle du prix.

RABINDRANATH TAGORE a l'esprit de l'Asie en lui, et vous pouvez en apprendre beaucoup sur ce à quoi aspire cet esprit de l'Asie dans sa collection de conférences « Nationalisme ». Mais à ces âmes manquent chaque relation intérieure avec ce qui a été fait en Europe et en Amérique par rapport à la vie extérieure. Seuls les derniers siècles nous ont apporté ce que l'on peut appeler une culture purement mécaniste. Vous trouvez encore aujourd'hui dans les livres de géographie que l'ensemble de la Terre compte environ 1500 millions d'habitants. Mais ce n'est pas exact, quand en 1928 : on prend en compte le travail effectué sur la terre, - quand disons qu'un jour, un habitant de Mars descendrait sur terre et jugerait la population de la terre d'une manière telle qu'il demanderait : combien un homme travaille-t-il sur la terre, si l'on tient compte de la force de travail qu'il peut utiliser ? Et combien est travaillé ?

Si nous prenons les chiffres qui existaient avant la guerre, alors - si nous devions noter combien est fourni par des humains sur terre - ce ne seraient pas 1500 millions mais 2000 millions d’humains ou même 2200 millions d’humains de population de la terre qui en sortiraient.

Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, les machines sur terre fournissent tellement de travail que cela équivaut à environ 700 millions de prestations humaines. Si les machines ne travaillaient pas, et si devait quand-même être fourni par de la force humain de travail, ce que fournissent les machines, ainsi 700 millions d’humains de plus devraient être sur la terre.

 J’ai calculé cela à partir de la quantité de charbon utilisée sur terre et sur la base d'un temps de travail journalier de seulement 8 heures, et pour une consommation de charbon approximative au début du 20ème siècle. Ainsi qu’on peut dire : selon ce qui sera fourni sur la terre, il y a en réalité 2200 millions d’humains sur terre ; mais ce qui se fourni là par de pur instruments mécaniques  de travail, cela est fourni entièrement en Europe et en Amérique, - en Asie à peine beaucoup de cela.

 Depuis la mort de Rudolf Steiner, le quantum fourni par des « instruments purement mécaniques de travail » - du moins en Amérique - a encore énormément augmenté. Le journal la "Neue Züricher Zeitung" du 19.6.1949 en rend compte :

 « Lorsque Roosevelt, comme l'un de ses premiers actes officiels en 1933, ordonna la construction des barrages américains, qui avait été reportée à plusieurs reprises, et imposa l'énorme expansion de la production d'énergie hydroélectrique, qui augmenta la production d'électricité de 97,35 milliards de kWh en 1929, [71] l'année du boom, pour atteindre 130,3 milliards une décennie plus tard et finalement 256,6 milliards de kWh. kWh en 1947, alors peu de gens reconnaissaient l'importance de ces mesures, et presque personne ne calculait l'importance de ces mesures sur la base de la puissance produite qu'en 1939, en plus des 130 millions d'Américains de chair et de sang, il y avait maintenant environ cinquante fois plus « d'esclaves de fer » disponibles jour et nuit, la « population » des Etats-Unis pouvant travailler étant de 6500 millions grâce aux nouvelles forces mécaniques, car chaque cheval-vapeur équivaut au moins à 20 heures-travail ».

 Lors de la soirée d'étude du "Bund für Dreigliederung" du 3 mars 1920 (ga337a), Rudolf Steiner a donné une brève conférence en introduction. Il y disait entre autres choses :

… Mais maintenant l’argent a des particularités toutes certaines. L’argent est un représentant pour différentes choses, mais l’argent comme tel est le même. Je peux recevoir une somme d’argent de ce que vende un morceau de musique – une production spirituelle. Ou je peux recevoir une somme de ce que je vende des bottes. La somme d’argent peut toujours être pareille, mais ce que je vends, cela peut être très différent. L’argent prend par là vis-à-vis du vrai processus de vie un certain caractère abstrait. Et il devait apparaître, sous l’influence de l’économie banquière mondiale, l’extinction des interactions concrètes/effets concrets d’échange de la production dans l’échange humain, l’extinction des interactions concrètes et a cette place là l’échange des purs représentants, l’argent.
Mais cela à des conséquences bien déterminées. Cela à la conséquence, que les trois partie constitutives essentielles de notre processus économique – fond et sol, moyen de production et moyen de consommation -, qui selon leur nature se tiennent dans le processus économique de manières entièrement différentes, ne sont pas placés purement en pensée, mais réellement sous le même pouvoir, sont traités de la même manière.
Car pour celui qui ne s'occupe que de l'acquisition ou de la gestion d'une certaine somme d'argent, il peut être indifférent que cette somme d'argent représente du foncier, des moyens de production tels que des machines ou autres, qui servent à d'autres productions, mais qui sont fabriqués par l'humain, ou représente des articles de consommation, des articles immédiat de besoin. Il s’agit seulement de ce qu’on reçoit une certaine somme d’argent pour quelque chose respectivement que, quand on l’a, elle se rémunère (NDT : par les intérêts. En allemand, il y a un verbe pour cela qui renforce encore l’idée que l’argent porte des intérêts par lui-même), peu importe par quoi.

Le point de vue doit toujours de plus et plus monter de compenser les intérêts, que l’on a à des productions ou des branches de production particulières, et de remplacer cet intérêt par l’intérêt abstrait à ce capital éteignant toutes les différenciations, cela signifie capital en argent.
Mais par cela ressortent des choses très certaines.

Prenez une fois fond et sol. Le foncier n’est donc pas seulement une chose quelconque, mais il est placé à un certain endroit et se tient dans un rapport aux humains de cet endroit. Et les humains de cet endroit ont tout de suite aussi des intérêts à ce foncier, que l’on peut décrire comme des intérêts moraux, comme des intérêts de sorte psychique/de l’âme.
Cela peut être absolument par exemple un point important pour la culture universelle/générale et les intérêts de l’humanité que soit planté sur ce foncier un certain produit. (Je veux qualifier les rapports un peu radicalement, ils ne sont donc pas aussi radicaux dans la vie ordinaire, mais l’essentiel, ce dont il s’agit, pourra être exposé avec cela). Qui se tient en rapport avec des gens qui ont grandi ensemble avec fond et sol, celui-là aura une vue de comment  produire de ceci ou cela à partir de fond et sol, dépend de l’ensemble des conditions de vie.


Il a gagné ses expériences dans l’être ensemble avec fond et sol. On peu seulement gagner de telles choses seulement par expérience Si c’est, par exemple, bon, de déboiser une région ou pas, pour cela des questions peuvent être significatives, qui absolument sont à juger seulement quand on ne fait qu’un avec les conditions locales d’une contrée.

 
On peut maintenant absolument envisager, que c’est guérissant pour les conditions d’humanité universelles, quand un quelque foncier est valorisé d’une manière toute particulière, mais sous cette valorisation dégage seulement un certain rendement.
Ces points de vue disparaissent aussitôt, quand à la place des humains en rapport avec le foncier s’introduit le principe du capitalisme d’argent. Là il s’agit de ce qu’alors fond et sol puisse simplement passer d’une main à l’autre comme une marchandise. Mais celui-là qui simplement reçoit fond et sol parce qu’il donne de l’argent pour cela, celui-là à seulement l’intérêt à ce que l’argent se rémunère (NDT : ou rapporte des intérêts) de la manière correspondante. Un principe abstrait est déversé par-dessus tout cela, qui auparavant était un  intérêt d’humanité. Et le concerné qui a purement l’intérêt d’argent, se demande si alors – sous les conditions, que l’autre humain, celui qui a grandi ensemble  avec le foncier, reconnaît comme nécessaire – la chose rapporte suffisamment pour lui ; sinon, on devrait utiliser le sol à autre chose.
Avec cela on détruit des rapports humains nécessaires purement sous le point de vue du capitalisme d’argent.



Dans l'économie de peuple, ils ont détourné les humains de ce qui peut seulement grandir lorsque l'humain est lié avec les branches de production, lié avec les produits de consommation qui circulent dans n'importe quelle région/domaine parmi les humains.



Cela était toutefois disponible dans les siècles précédents. Cela a déjà disparu sous l'influence de l'humain économique, mais surtout sous l'influence du banquier au XIXe siècle . Alors que jusqu'en 1810 environ, l'économie de peuple était dépendante des commerçants et des industriels, au XIXe siècle, les commerçants et les industriels, quand aussi ils ne se l'avouaient pas, sont devenus essentiellement dépendants de l’économie de  nationale et internationale, du banquier.

 Mais ce type d'économie de l’argent peut seulement entraîner complètement dans l'égoïsme économique. Cette sorte d'économie de l’argent ne doit pas être confondue avec le pur capitalisme, ce qui arrive souvent aujourd'hui. Le simple capitalisme (vous le trouverez expliqué plus en détail dans mes « Points centraux »), il devrait permettre que celui qui est capable d'avoir de grandes masses de capital dans les mains, que ce soit en moyens de production, que ce soit dans le représentant des moyens de production, en argent, mais qui pour cela croît/grandit ensemble tout de suite avec la production et reste lié avec elle seulement aussi longtemps qu'il peut utiliser ses facultés au service de la production. Ce capitalisme est absolument nécessaire pour l'économie moderne de peuple, et il est absurde de rager contre lui. L'abolir reviendrait à saper l'ensemble de l'économie moderne de peuple. [73]

 

Mais ce dont il s’agit tout de suite, c'est que nous nous penchions sur la réalité, que nous envisagions, par exemple, ce qui se passe dans l'administration d'un grand complexe de fonds et sols, qui peut absolument  être conditionné par l'union de forêt et de fond/terre, et qui, dans les mains d'un humain habilité, signifie quelque chose de bien différent que lorsque nous séparons la forêt et isolons fonds et sols, puis parcellise, sépare en petites possession et du genre. Cela peut être bon pour certaines régions, pour d'autres, cela devrait ruiner l'économie de peuple.

Partout cela dépend des conditions concrètes. Et nous devons enfin retrouver le chemin des rapports concrets. Mais cela ne s'exprime pas seulement dans l'économie nationale, dans l'économie nationale particulière, mais s'exprime de plus en plus dans le système économique international...

 C'est ce dont il s’agit avec l'idée d'une tri-articulation : Parler une fois à l'humanité à partir de la pleine réalité, parce que les humains sont si peu habitués dans le présent à approcher la réalité. C'est pourquoi aussi on comprend si difficilement la chose. Les humains n'ont pas l'habitude d'approcher la réalité. Que comprennent alors les gens d’une vie de l’économie en tant que telle ? Le maître d'œuvre s'y connaît en construction. Le maître menuisier s'y connaît en menuiserie. Le cordonnier en cordonnerie, le coiffeur en coupe de barbe et des choses économiques correspondantes qui y sont liées. Mais tout ce que ces « praticiens de la vie »" savent dire sur la vie économique n'est quand même pas pendant avec l'autre. C'est par cela que c’est si abstrait. Ce devait une fois être dit à partir du contexte réel de toute la vie sociale de l'humanité. Parce que les humains ont été inaccoutumés à utiliser les expériences de la vie comme fil conducteur, ils voient tout de suite ce qui est né de la réalité comme une utopie.

 

 

Mais c’est de cela dont il s'agit, que cette idée de la tri-articulation sociale soit reconnue comme la contre image de toute utopie. Qu'elle soit reconnue comme ce qui est né de la vie économique et qui peut donc aussi s’installer/se placer dans la vie économique. Et il s’agit seulement de ce que les humains envisagent ces choses. Alors on trouvera : quel que soit le terrain sur lequel on se trouve, - on comprendra correctement l'idée de la tri-articulation de l'organisme social, tout de suite quand on comprendra quelque chose du lien de sa production avec l'ensemble du processus économique du monde. Cette idée de la tri-articulation de l'organisme social n'hésite pas à être examinée avec précision par ceux qui comprennent quelque chose de la vie de l’économie à travers leur rapport entier à la vie. Mais aujourd'hui, peu d’humains comprennent quoi que ce soit à la vie de l’économie ou à la vie sociale absolument; mais ils se laissent aller et s'en sortent au mieux quand ils n'ont eux-mêmes pas besoin de participer dans un ordre quelconque - quand c'est le gouvernement qui en prend soin !

 C'est pourquoi les humains en viennent à des idées si embrouillées qu'ils considèrent ce qui est réel dans la vie comme utopique. Toutefois, la situation actuelle est quelque peu obscurcie par ce que, grâce à leur victoire, les puissances occidentales ont la possibilité de ne pas atteindre les sommets du temps. Ce qui sera promu aujourd'hui par l'idée de tri-articulation, cela sera exigé par le temps. C'est à ce stade que l’évolution de l’humanité est arrivé aujourd'hui. La victoire des puissances occidentales ne signifie rien d’autre [74] que la lutte pour un sursis, pour pouvoir rester sous les anciennes conditions sociales. Les puissances occidentales peuvent s'offrir ce luxe, elles se sont battues pour lui. Les puissances centrales ne peuvent se permettre ce luxe ; elles dépendent de la satisfaction des exigences de l'époque. Si elles les satisfont, cela aura un effet sur le monde entier. Si elles ne les satisfont pas, alors elles périront...

 Les questions suivantes sont posées :

Comment se tiennent fonds et sols par rapport aux moyens de production ? Comment se comportent les uns aus autres fonds et sols, moyens de production, marchandises ?

En ce qui concerne la distinction entre fonds et sols et les moyens de production, l'essentiel est déjà que fonds et sols sont quelque chose de limité, rien d'élastique, que cela ne peut être multiplié d'une certaine manière, tandis que les moyens de production qui sont créés par le travail humain lui-même peuvent être multipliés, et la production peut être augmentée par la multiplication des moyens de production.

 Maintenant il s’agit naturellement de ce que lorsqu'on fait de telles distinctions, on part souvent de points de vue différents. En faisant la distinction entre fonds et sols, et moyens de production, on se réfère en fait à ce qui est là d’abord, et non là par les mains humaines, comme fonds et sols. Pour l'observateur d’économie de peuple, une vache que l'humain ne fabrique pas lui-même par son travail appartient simplement à fonds et sols aussi longtemps qu'elle n'est pas abattue ; quand elle sera abattue, elle est évidemment une marchandise. Mais alors elle entre d'une manière toute spécifique sur le marché des marchandises.

 
Et on a à faire avec deux faits : premièrement avec le fait qu'elle est retirée à la force productive de fonds et sols et, deuxièmement, qu'elle apparaît, de l'autre côté, comme une marchandise. Elle est dans un certain sens, un produit frontière/limite.

 De tels produits frontaliers il y a partout. Mais il s'agit de garder/maintenir fixes certaines catégories en ce qu’on puisse prendre les dénominations des représentants caractéristiques de ce qu’on a en vue.

N'est ce pas, dans le processus économique, on a d'abord à faire avec la première chose qui est nécessaire à la production, mais qui ne peut elle-même être produite. A cela appartient fond et sol et quelques autres. C'est pourquoi on le résume sous la rubrique « fond et sol ». Deuxièmement, appartient au processus économique tout ce qui sert à produire autre chose, comme fond et sol aussi, mais qui lui-même, comme la machine, devra être produit. Le processus du travailler et avec cela le pendant d’économie de peuple qui doit être utilisé pour la production/fabrication du « moyen de production », il devient caduc pour fond et sol. C'est l'essentiel en ce qui concerne l'économie de peuple.

 Cela exerce aussi une influence essentielle sur toute la considération de l'économie de peuple. C’est pourquoi, des moyens de production sont à considérer sous le point de vue de l’investissement de travail jusqu'à ce que, comme moyen de production, ils soient finis/prêts pour la production. A l’instant où des moyens de production sont là, ils se placent en fait dans le processus économique exactement ainsi que fond et sol. Là dedans repose la difficulté que celui qui pose la question trouve toujours : aussi longtemps que l'on travaille sur le moyen de production et que l'on doit prendre en compte l'économie de peuple pour travailler sur le moyen de production, aussi longtemps il y a une différence dans la mise en place d’économie de peuple du moyen de production, et fond et sol.

A l’instant où les moyens de production sont prêts, l'évaluation des moyens de production est soumise à la même catégorie que fond et sol. Aussi longtemps que j’ai à fabriquer la locomotive, je dois la juger autrement, je dois juger le processus économique dans lequel la fabrication de la locomotive a lieu différemment. A l’instant où elle est terminée et se tient sur les rails et se déplace pour la production ultérieure des humains, elle s’y tient justement ainsi que fond et sol. Dans la différenciation, la difficulté c'est qu’en fait le produit fini est en fait assujetti à la même catégorie que fond et sol. Ce qui doit être utilisé pour créer des moyens de production, est pour l’essentiel ce qui s'ajoute chez ces moyens de production et ce qui manque chez fond et sol.

Cela pend naturellement ensemble avec l’autre : si fond et sol était élastique, si on pouvait le multiplier, alors il devrait croître lui-même ou bien des humains devraient pouvoir le produire. Je ne veux plus continuer à discuter la question ! Que justement le foncier soit là dans certaine mesure et peut seulement être utilisé/usé plus fortement ou faiblement – ce par quoi il devient de nouveau semblable aux moyens de production, par cela il se différencie des « moyens de production élastiques ». Par cela il doit aussi d’une certaine autre façon être pensé comme placé dans tout le processus d’économie de peuple. C'est pour l’essentiel la différence.

 

 Et on doit naturellement maintenant, aussi quelque peu saisir de l’œil le troisième membre, la simple marchandise. Elle est caractérisée par ce qu'elle sera consommée. Par cela elle est quelque chose d'essentiellement différent dans le processus d’économie de peuple que le moyen de production, qui n’est pas consommé lui-même immédiatement, mais seulement usé, et est de nouveau quelque chose d’autre que fond et sol, qui aussi ne sert pas à la consommation, mais qui doit tout au plus être améliorée, et du genre.

 Ainsi, les trois choses sont à caser essentiellement différentes dans le processus d’économie de peuple :

1. fond et sol, qui en fait commence avec ce qu'est en premier le moyen de production, quand beaucoup de travail humain est utilisé dessus ;

2. le moyen de production auxquels le travail humain est appliqué ; les deux ne sont pas là pour la consommation immédiate ;

3. la marchandise ; elle est là pour la consommation immédiate.

 

Mais la chose repose donc ainsi que tout est à nouveau seulement une question de temps. Car à l’instant où vous spéculez après ce que les moyens de production, par exemple d'un type métallique, ont un certain temps dans lequel ils sont utilisés/usés, à cet instant ces moyens de production vous apparaissent comme marchandise. Seulement comme marchandise qui a besoin d’un temps plus long pour être consommée.

Quand on fait absolument des distinctions dans la vie, ainsi ces distinctions ont la caractéristique qu'elles sont hautement inconfortables. Elles ne sont jamais tels qu'on puisse strictement départager. On doit rester mobile avec ses questions. Car les moyens de production ont en effet d’une certaine manière aussi un caractère de marchandise. Ce caractère de marchandise, de la même manière que les moyens de production, fond et sol ne l’a pas. C'est pourquoi on doit à nouveau faire une distinction plus stricte, et c'est justement un non-sens dans le cas de fond et sol de l'équiper du caractère de marchandise sous le point de vue du pur capitalisme d’argent. [76]

Donc, vous voyez, quand on applique une  quelque chose dans la réalité, on n’a pas la permission de rester à des concepts abstraits. C'est notamment ce que les gens font rarement à propos des « Points clés de la question sociale ». Ils aimeraient des concepts joliment empaquetés. Alors ce qu'ils lisent est « beau ». Alors on sait quand-même, quand on a lu une demi-page, ce qu’on a lu !

Mais en réalité, un moyen de production est seulement à saisir quand on sait qu'il ne sera tout d’abord pas consommé; mais quand on prend une période plus longue de temps, c'est la même chose qu’une marchandise. Et on doit réfléchir qu’aussi bien la qualité d'être consommé que celle de ne pas être consommé doivent être prises en compte.

On doit avoir des concepts mobiles. Cela les gens ne le veulent pas aujourd'hui. Ils veulent avoir des choses empaquetées. Ils ne veulent absolument pas penser dehors dans la réalité. Sinon, de telles choses ne pourraient pas se produire que, par exemple, les gens disent : " l'anthroposophie me plaît très bien, mais je ne veux rien savoir de la tri-articulation". Celui qui parle ainsi ressemble à peu près à celui qui dit :

« Oui, je m'intéresse au spirituel ; mais ce spirituel ne doit pas déborder sur le politique, ce spirituel doit être indépendant du politique ! »

Oui, cet être-indépendant, c'est ce que la tri-articulation veut atteindre ! Et parce que le spirituel n'est nulle part indépendant, c'est une illusion que de croire que l'on ne peut s'intéresser qu'au « pur spirituel ». Pour que votre idéal abstrait puisse devenir concret, afin que vous ayez quelque chose pour quoi vous pouvez vous intéresser, sans que ce soit influencé par de la politique, la tri-articulation doit d'abord se battre pour un tel domaine – afin qu’un domaine soit là sur lequel on n'a pas besoin de s'intéresser à la politique. La tri-articulation lutte tout de suite pour ce que dans quoi les âmes somnolentes veulent se sentir à l'aise – mais l’ont seulement devant elle par illusion.

Ces âmes somnolentes, on aimerait volontiers les réveiller. Elles se sentent si incroyablement bien quand elles sont intérieurement mystiques, quand elles saisissent le monde entier intérieurement, quand elles découvrent le Dieu dans leur propre âme et deviennent ainsi un humain si parfait ! Mais cette intériorité n'a de valeur que lorsqu'elle sort dehors dans la vie. J’aimerais savoir si elle a une valeur quand maintenant, à une époque où tout est urgent, où le monde est en feu, l'humain ne trouve pas le chemin de dire son mot dans les affaires publiques. C'est un bel intérêt pour l'anthroposophie, qui veut seulement s'intéresser à « l'anthroposophie » et ne trouve pas une fois la possibilité de dire son mot sur ce que l'anthroposophie devrait inspirer ! Ces anthroposophes qui veulent s'intéresser « seulement à l'anthroposophie » et non à ce que l'anthroposophie peut devenir vis-à-vis de la vie, ils ressemblent à un humain qui est charitable de la bouche, mais qui ferme rapidement les poches s'il devait être charitable par rapport à ce qui serait maintenant une vraie charité. C'est tout à fait la même chose, mais seulement sur un autre champ. C'est pourquoi cet anthroposophique qui est à trouver chez les gens qui veulent seulement s'intéressent à l'anthroposophie à leur façon est le bavardage anthroposophique. La réalité de l'anthroposophie est celle qui passe dans la vie.

La confrontation de cosmogonie - liberté - fraternité, avec laquelle Rudolf Steiner a caractérisé, le 10 octobre 1919, les installations de base américano-européennes-asiatiques, forme le thème de la conférence publique à Stuttgart le 10 mars 1920, « Les peuples de la Terre à la lumière de la science de l’esprit » (ga 335-3). L'humain de l’Orient y apparaît comme « l'interprète, l'interprète (der Dolmetsch) de la terre », dans ses bases de volonté – [77] - fraternellement avec tous les compatriotes – grandis sur la terre mère commune. L'Européen cherche la liberté en devenant « interprète de lui-même » par « connaissance de soi ». Dans l'intellectualisme scientifique et technique, l'humain occidental lutte pour s'adapter aux lois du cosmos conquises par la pensée. Dans le présent contexte, la représentation de l'enracinement de l'homme d'Orient et de ce qui constitue l'ingéniosité de sa culture dans « la génialité du sol » (voir ci-dessus, 22 mars 1919) doit trouver une place en premier lieu.

 ... Le type humain oriental montre une chose commune. Il montre, surtout chez le peuple indien, comment l'homme de l'Orient a grandi avec la nature terrestre sur laquelle il grandit. Autant qu’il nous semble que cet homme oriental a absorbé dans son âme, dans son âme tranquille, dans une dévotion intense, le spirituel, autant que nous impressionne la mystique orientale, - nous étudions l'humain oriental en ce qui concerne ses particularités populaires/traditionnelle, ainsi nous trouvons que, ce qui se manifeste si admirablement comme la spiritualité la plus élevée dans son être intérieur, dépend précisément chez lui de l'expérience de la volonté qui coule en l’humain, elle-même à nouveau liée au métabolisme de l'humain. Aussi paradoxal que cela puisse paraître tout d’abord : tout de suite la haute spiritualité des peuples orientaux, aussi notamment des Indiens, elle est ce qui - si je peux me permettre une expression grossière - fait bouillir le métabolisme, ce métabolisme qui se tient en rapport par son être propre aux processus qui sont la nature terrestre dans l'environnement de cet être humain. Là dehors, dans la nature indienne - et celle-ci particulièrement dans les temps anciens - sont les arbres, les fruits, là est ce qu'une nature merveilleuse et admirable donne à l'humain comme par elle-même : il combine/fusionne cela avec son métabolisme de telle manière que ce qui se passe en lui comme métabolisme est, pour ainsi dire, toujours la suite de ce qui dehors cuit dans les fruits sur les arbres, ce qui vit là sous terre dans les racines, etc. Cet humain de l'Orient a complètement grandi ensemble, par son métabolisme, avec la croissance et la prospérité terrestre....

 De cet être-lié-à-la-Terre commun s’éveille une « fraternité » instinctive-évidente :

Ainsi, lorsque nous nous y adonnons, ce qui émerge de l'âme tranquille, de la pensée des peuples orientaux vraiment spirituellement productifs, nous apparaît comme un produit spirituel de la terre elle-même. Quand nous nous immergeons dans les Védas, qui parlent intensément à notre âme et sont illuminés par la lumière de l'esprit, dans la philosophie instinctive et aiguë du Vedanta, dans la philosophie du Yoga, dans des œuvres comme celles de Laotsé, de Confucius, quand nous avons un sens quelconque pour nous adonner à la poésie orientale, la sagesse orientale, alors nulle part nous avons le sentiment que cette sagesse découle individuellement, de manière humaine spéciale, d'une personnalité. Tout comme l'Oriental a grandi ensemble par son métabolisme avec la nature environnante, comme la nature environnante continue à tisser et créer de l’être en lui, oui, cuit et bout, ainsi c’est aussi, quand nous laissons nous affecter sa poésie, sa sagesse poétique, sa poésie pleine de sagesse, comme si la terre s’exprimerait elle-même, comme si les secrets de la croissance terrestre parlaient à l'humanité entière de la terre, par la bouche de l'Oriental. On a le sentiment : tout comme cet être humain interprète pourrait être lui-même les secrets intérieurs de la Terre, ainsi le membre d'aucun autre peuple - aucun peuple de l'Ouest et aucun peuple du centre européen - ne peut l'être. Oui, on aimerait dire : c'est, quand on veut caractériser les meilleurs membres des types de peuples orientaux, presque comme s'ils marchaient sur la Terre et que leur expérience intérieure exprimait ce qui vit réellement sous la surface de la terre, ce qui pousse de cette terre sous la surface et éclot des fleurs et fruits de la terre ainsi que dans ce qui est spirituel et d’âme chez l’entité humaine orientale...

 

Dans les productions orientales de l'humanité, même dans les créations spirituelles les plus élevées, nous voyons quelque chose comme des fleurs du développement de la terre elle-même. La bouche humaine est, pour ainsi dire seulement là que pour laisser la terre s’exprimer. Ce n'est pas le cas de l'humain  centre européen, même chez les Grecs... : s'il suit sa propre nature, s'il ne devient pas infidèle à lui-même, alors il exprimera, s'il veut exprimer le plus haut, tout ce qu'il est lui-même comme humain…

Soit mentionné ici que l'un des principaux motifs de toute l'histoire de l’esprit et de la culture grecque - sa « guerre de Troie » séculaire contre l'Orient - est le dépassement de la débauche tellurique associée à la nature orientale. La vitalité « marécageuse » décrite par Bachofen (ci-dessus, au 22 mars 1919) est maîtrisée, par exemple, dans les cultures de Déméter des mystères étrusques. Pour l'histoire de la philosophie, voir ci-dessus : Rudolf Steiner, « Les énigmes de la philosophie » (ga 018). Les questions abordées dans la conférence précédente ( ga 335-3) on été traitées plus loin dans la conférence du 12 mars 1920 (ga 335-4) sur « L'histoire de l'humanité à la lumière de la science de l'esprit ».

 ... L'être humain (oriental) se sentait en pleine harmonie avec la nature. L'homme de ces temps anciens n'était pas encore capable de mépriser, sous-estimer ou aussi surestimer sa matérialité. Car pour lui, tout ce qui était spirituel était encore révélé dans le matériel. Il mangeait et buvait ; mais dans ce qu'il recevait comme nourriture et comme boisson, les choses spirituelles se révélaient à lui. Il ne connaissait pas seulement la matière. En prenant le fruit de l'arbre, il pouvait se dire : dans la jouissance du fruit : Par la fleur, dans toute la croissance, dans la force de l'arbre, la Déité oeuvre ; elle me donne le fruit ; elle est en relation immédiate avec moi, en ce que j’entre en relation spirituelle-corporelle au monde.

C'était ainsi que l'humain de la première époque terrestre éprouvait comment il était économiquement, comment il était juridiquement, comment il était spirituellement lié avec la nature, avec l'autre humain, avec le spirituel. Où il éprouvait cela ainsi qu'il éprouvait le Dieu présent sur terre. Où il a tout vécu spirituellement ce qui se révélait aussi corporellement à lui ce qui s’offrait à lui terrestrement-sensoriellement - car il ne connaissait pas encore un vécu spirituel séparé dans la matérialité. Où il s'est orienté dans ses institutions selon ce qui se révélait à lui comme divin.....

On apprend à sentir comment il regardait /contemplait l'environnement de telle sorte que la nature avec toutes ses fleurs, avec toutes ses autres expressions, oui avec les étoiles, le soleil et la lune, avec les nuages etc. dans toutes ses nuances d'impression avait un effet différent sur lui que sur nous…

Nous ne portons rien en bas des mondes étoilés que des formules mathématiques-mécaniques sur les orbites planétaires et solaires, et aujourd'hui tout au plus ce que l'analyse spectrale nous dit à ce sujet. Et ici sur cette terre, nous sommes devenus solitaires. Nous nous savons debout sur cette terre, mais nous ne ressentons rien de plus d'une parenté avec l’étendue des étoiles. Nous pouvons, quand nous vivons honnêtement [79] à l’intérieur de la vision du monde mécaniste moderne, nous sentir pas plus vivant qu'un membre du monde. Nous sommes seuls avec notre terre dans l'espace du monde. Et sur qui n'est pas notre Terre, nous calculons seulement.

 Rudolf Steiner a parlé devant la Statistische-Volkswirtschaftlichen Gesellschaft Zürich (la société de statistiques d’économie de peuple de Zurich) le 19 mars 1920 sur « La tri-articulation et la situation mondiale actuelle » (ga 334-6). De cette conférence :

Il est intéressant de voir à des exemples isolés l'impossibilité pour les nouvelles structures étatiques unitaires de sortir de leur unité pour devenir une structure sociale réellement viable. Je choisis la Russie comme exemple... où, comme dans une expérience qui se déroule dans la vie des peuples, il devient évident quels sont les besoins et les impossibilités qui règnent dans la vie des peuples modernes. Permettez-moi de mettre en avant quelques éléments de cet être russe de peuple:

Dans les années soixante, nous avons été confrontés à l'étrange institution des S e m s t w o s - au milieu de l'absolutisme russe, que vous connaissez bien - sous la forme d'assemblées de région (NDT : voire de « pays » au quasi sens de « paysage »/« terroir »), où les représentants de la vie de pays, les humains qui sont impliqués dans la vie de l’économie ou dans d'autres domaines de la vie de pays particuliers se réunissent dans certaines assemblées pour, j’aimerais dire, discuter justement ces affaires sous la forme de conseils ou du genre. La Russie est remplie de semstvos de ce genre depuis les années soixante. Ils fournissent en fait un travail fructueux. Ils travaillent ensemble avec quelque chose d'autre, qui est une chose traditionnelle en Russie : les  organisations-MIR des communautés villageoises particulières, une sorte d'organisations forcées pour la vie économique du village. Avec cela nous avons premièrement de vieilles coutumes démocratiques se tenant dans l'organisation russe des paysans; et nous avons quelque chose de plus nouveau dans l’apparition des Semstvos, qui tend absolument vers le démocratique.

Mais il se montre quelque chose de très étrange - et cela devient encore plus frappant quand nous regardons un autre phénomène, comme cela s'est produit en Russie avant que la catastrophe mondiale le détruise ou le place sous un autre jour - : en Russie, s’est donné que des humains des professions particulières les plus diverses se sont associées les unes entre les autres, et que des associations sont nées de métier à métier. Les fonctionnaires caissiers de banque, des distributeurs de caisse de banque ont formé des associations. Ces associations se sont à leur tour regroupées pour former des associations plus englobantes. Quiconque s'est rendu en Russie a en fait tenu ses rencontres non avec des humains particuliers, mais il a butté partout où il a eu quelque chose à faire sur de telles associations.

Tout cela s’est glissé dans la vie d'État de l'absolutisme.


Maintenant, quand on étudie ces semstvos, quand on étudie les associations, même l'organisation Mir elle-même, on remarque une chose : certes, ces associations s'étendent aussi à maints autres domaines de la vie, aux institutions scolaires et du genre. Mais là, ils ne fournissent rien de spécial. Quiconque s'implique dans une étude impartiale de ces associations - car finalement, les Semstvos ne se sont pas non plus transformés en corporations, mais en fait en associations : les paysans se sont liés avec ceux qui se tenaient dans le levé de la vie industrielle, et ainsi de suite - il remarque : quand tout cela a reçu un tel caractère, qui ressemblait à une institution publique, - en réalité on avait affaire avec des associations. Et elles ont fourni du bon. Mais ce qu'elles fournissaient, elles l'ont fournit en fait seulement sur le sol de la vie de l’économie.


Et nous pouvons dire : Dans cette Russie, se montrait la chose étrange [80] qu’apparait un système organique fondé sur un système d'association. Et il s'avère plus loin que l'Etat russe est incapable de commencer quoi que ce soit avec ce qui est en devenir.

Ainsi que nous pouvons dire : en ce que la nécessité d'un développement capitaliste précoce, comme il entre/apparaît en Russie, conduit à des organisations économiques, celles-ci doivent se mettre en place à côté des institutions politiques à partir d'une nécessité intérieure.

Une autre particularité se présente en Russie au XIXe siècle et au début du XXe siècle : oui certes, l'absolutisme fonda ses écoles. Mais ces écoles ne sont rien d'autre que le reflet des besoins de la vie étatique absolutiste. Maintenant une vie de l’esprit se développe en Russie, une vie plus intensive de l’esprit, que l'Europe de l'Ouest accepte. Mais comment cette vie de l’esprit doit-elle se développer ? Absolument en opposition, oui dans la révolte révolutionnaire contre tout ce qu'est le système russe d'Etat !

On voit : Cet état organisé étroitement uniforme, il s’éclate en trois membres. En fait, il veut purement se séparer. Mais il ne le peut pas. Il nous montre tout de suite ce qui se passe, à quel point il est impossible de concilier ces trois domaines les plus excellents de la vie humaine avec l'État unitaire.

 

Je peux seulement vous l'esquisser. Quand vous étudiez en détail comment ces trois membres se developpe dans la vie de l'Etat russe dans la guerre mondiale, - comment, après la guerre mondiale, se développe d'abord le vraiment non substantiel règne de MILYOUKOV, - mais comment alors de développe vers dehors, ce que  sous KERENSKI on peut appeler la transformation de l'absolutisme en un système d’État démocratique (mais encore absolument dans la foi en la toute puissance de l’État unitaire), - là on peut voir – tout de suite à quoi KERENSKI doit échouer après une courte période au pouvoir ! - comment cet État russe, qui veut devenir démocratique, est mis dans l'impossibilité d'aborder réellement la question économique la plus importante, la question agraire : parce que dans la question agraire les associations de la vie russe sont si présentes, qu'à elles, se brise ce qui de démocratie sera tenté à partir de l'ancien absolutisme...

Quiconque regarde de manière impartiale ce devenir de la Russie, cette intégration de la Russie dans une impossible structure sociale-démocrate - parce que justement l'État unifié est éclaté à l’impossibilité de combiner/rassembler les trois domaines de vie - il verra que cet exemple de l'Europe de l'Est est un exemple très significatif, - et que les politiciens anglais voyants loin qui considèrent la Russie comme le champ même sur lequel, comme dans une expérience mondiale, montre le cours de l’évolution de l'humanité, - que ces hommes politiques voyants loin ont probablement raison :

 On pourrait embrasser l'Europe entière de tels points de vue, - on verrait partout comment l’État unitaire se dissous peu à peu ! Même si, dans certains endroits, il semble encore solidement ancré, il se dissoudra ! Parce qu'il ne peut pas faire face à la bonne interaction dans trois domaines humains de vie.

 Extrait de la conférence « Le chemin vers la pensée saine et la situation de vie de l’humain du présent » du 8 juin 1920 à Stuttgart (ga 335-5) :

... Le philosophe Solowieff a été saisi d'une amère inquiétude lorsqu'il s'est dit en lui-même : "Sur ma Russie aussi, se répand à travers un règne pourri intérieurement [81] tout ce que la vision moderne du monde tire du soubassement de science de la nature. Là, cette Russie sera recouverte de toutes les gloires (je ne dis pas cela comme une ironie) de la technique moderne, du trafic moderne, et, comme volé au monde disparaît, ce que le sol devrait quand-même délivrer pour une saine pensée russe. Avec chaque chemin de fer qui y est introduit, avec chaque installation industrielle, disparaît ce qui devrait donner naissance à la santé de la pensée russe: fonds et sols. Et Solowieff nous apprend qu'il comprend que la pensée humaine saine est liée à fonds et sol d'une manière différente de ce qui s'arrache de ce fond et sol, qui dans une certaine mesure en une hauteur abstraite, quand aussi en une réalité physique sur une base de science de la nature, apparaît comme la culture moderne...

 

 

Tiré d'une discussion lors de la soirée d'étude de la "Fédération pour une tri-articulation" du 9 juin 1920 à Stuttgart(ga 337a – 4) :

 Il ne s'agit pas du tout aujourd'hui de nous engager d'une manière ou d'une autre dans une discussion avec tous les anciens gardiens de boutiques, qu'il s'agisse de ceux des confessions ou de ceux des partis. Aujourd'hui, il s'agit de se tenir fermement sur le sol de ce que nous avons à dire afin de l'amener dans le plus grand nombre de têtes possible. Autrement, nous ne ferons aucun progrès. Car il est tout simplement trop tard pour bien des choses. Et il se peut aussi qu'il soit bientôt trop tard pour certaines choses qui peuvent encore se produire, notamment la diffusion de nos idées, quand toujours de nouveau et  à nouveau nous nous occupons seulement de quelques choses annexes et que nous n'allons pas à l'essentiel : diffuser nos idées.

J'ai dit : ce que nous avons fondé comme « le jour qui vient », ce peut donc être fondamentalement seulement un substitut insatisfaisant. Pourquoi alors ? Parce que justement nous ne nous faisons aucune illusion que nous puissions être pratiques sans nous appuyer sur des actions pratiques. Nous essayons d'être économiquement actifs. Mais alors les gens viennent et vous demandent : oui, comment doit-on mettre en place un magasin d'épices pour qu'il s'intègre aussi bien que possible dans l'organisme social tri-articulé ? Certes, nous voulons fonder des entreprises économiques dans « le jour qui vient ». Mais là il s’agit qu'on les saisisse vraiment pratiquement. Et comment, par exemple, devrait-on pratiquement saisir les choses aujourd'hui, quand on doit se dire : si je gère dans une certaine sorte d'entreprise, ainsi je dois, afin que je puisse gérer rationnellement, avoir un autre groupe d'entreprises. Par exemple, pour un groupe déterminé d'entreprises industrielles, je dois avoir un groupe déterminé d'entreprises agricoles (NDT : en fait littéralement : d’économie de pays, de la campagne,de la terre). Oui, pouvez-vous alors cela ? Tout cela est donc impossible aujourd'hui. L'État vous rend impossible de mettre en place une telle institution pratique. C'est dire à quel point le pouvoir de l'État est grand aujourd'hui !

Il ne s'agit pas d'impraticabilité, mais de ce que le pouvoir rend cette chose impossible.

Par conséquent, ces humain qui se tiennent actuellement dans n'importe quel domaine de la vie économique ne devraient en fait pas s’entretenir de questions subordonnées aujourd'hui, mais ils devraient s’entretenir de comment les diverses associations économiques professionnelles, les groupements économiques absolument se dégagent de ce qu'est l'État politique, comment ils peuvent se dégager. Aussi longtemps que les techniciens [82] aussi longtemps que ceux-ci et ces gens toujours à nouveau ne pensent rien d’autre qu'à trouver des institutions qui s'adaptent au mieux à la vie actuelle de l'État, aussi longtemps nous n’arriverons pas un pas plus loin. Seulement lorsque sera discuté : Comment arrivons-nous à nous détacher ? – comment fonder une vie de l’économie vraiment libre, dans laquelle ne sera pas organisé d'en haut, mais sera associé, où états de professions sont objectivement affiliées/articulés à des états de professions ? et ainsi de suite. Ce n'est donc quand-même pas une fois le tout premier ABC à l'intérieur des discussions pratiques de la tri-articulation, mais toujours encore sera continué à bricoler et à parler compte tenu des circonstances actuelles. Mais toutes ces discussions ne mènent à rien aujourd'hui.

Défendons-nous des gens qui ne cessent de répéter : comment ça se passe alors et comment ça se passe avec ceci et cela ? Il s'agit de ce que nous pourrons  en premier commencer à parler raisonnablement lorsque nous serons un bout plus loin dans la tri-articulation de l'organisme social, de sorte qu'un nombre suffisamment grand d’humain faisant l’économie sachent : nous ne pourrons absolument pas parler raisonnablement aussi longtemps que nous compterons encore toujours sur ce que la vie de l’économie nous sera faite par les institutions de l’État. Ce n'est que dans la mesure même où nous nous détachons que nous pouvons commencer à parler raisonnablement. Avant cela, c'est un non sens. Justement ainsi on ne peut pas bien parler sur des réformes aussi longtemps que nous ne nous rendons pas compte que nous ne pouvons pas commencer à en parler du tout avant de nous tenir dans une organisation spirituelle libre. On doit au moins être conscient : tant qu'on est dans une organisation spirituelle qui dépend de l'État, on doit parler non sens ; aussi longtemps on ne peut réformer...[83]

suite

Landwirtschaft und Industrie

Neuordnung des Bodenrechtes
als soziale Forderung der Gegenwart

 


AUS VORTRÄGEN IM JAHRE 1920

Eine weitere Ausführung dieser Gedanken über die Entwicklungstendenzen in dem Gegensatz zwischen Westen und Osten brachte der Dornacker Vortrag vom 7. Februar 1920. Ob — und wie weit — die Industrialisierung z. B. Sibiriens diese Gewichtsverteilung ändern werde, das wird sich erst zeigen, wenn sich diese Industrialisierung von der marktunabhängigen Kriegsrüstung auf die Bedarfsgüter-Produktion umzustellen haben wird, wo der autoritäre Wirtschaftsstaat, der die sibirische Kriegsindustrie aus dem Boden gestampft hat, sich unerbittlich vor die eigentlich wirtschaftliche Aufgabe der Preisgestaltung gestellt sehen wird.

RABINDRANATH TAGORE hat in sich den Geist Asiens, und Sie können aus seiner Vortragssammlung „Nationalismus" vieles über diesen strebenden Geist Asiens entnehmen. Diesen Seelen fehlt aber jede innere Beziehung zu dem, was in Europa und in Amerika in Bezug auf das äußere Leben getrieben worden ist. Erst die letzten Jahrhunderte haben uns das gebracht, was man nennen kann die rein mechanistische Kultur. Sie finden heute noch in Geographiebüchern, daß die gesamte Erde bevölkert ist von 1500 Millionen Menschen zirka. Das stimmt aber nicht, wenn 1928: man die Arbeit, die auf der Erde verrichtet wird, in Betracht zieht, — wenn sagen wir — einmal ein Marsbewohner herunterkommen würde auf die Erde und würde die Erdenbevölkerung so beurteilen, daß er fragt: wieviel arbeitet auf der Erde ein Mensch, wenn man Rücksicht nimmt auf die Arbeitskraft, die er anwenden kann? Und wieviel wird gearbeitet?

 Nehmen wir die Zahlen, die vor dem Krieg bestanden haben, dann würden — wenn man so notieren würde, wieviel von Menschen auf der Erde geleistet wird — nicht herauskommen 1500 Millionen, sondern 2000 Millionen Menschen oder sogar 2200 Millionen Menschen Erdenbevölkerung.

Warum? Weil tatsächlich heute auf der Erde von Maschinen soviel Arbeitsleistung geliefert wird, daß das etwa 700 Millionen Menschenleistung gleichkommt. Würden die Maschinen nicht arbeiten, und würde das doch geleistet werden sollen durch menschliche Arbeitskraft, was die Maschinen leisten, so müßten 700 Millionen Menschen mehr auf der Erde sein.

Ich habe das ausgerechnet aus der Menge der auf der Erde verwendeten Kohlen und dabei zugrunde gelegt eine tägliche Arbeitszeit von nur 8 Stunden, und für ungefähr den Kohlenverbrauch im Beginn des 20. Jahrhunderts. So daß man sagen kann: nach dem, was auf der Erde geleistet wird, sind eigentlich 2200 Millionen Menschen auf der Erde; aber was da von rein mechanischen Arbeitsinstrumenten geleistet wird, das wird ganz in Europa und Amerika geleistet, — in Asien kaum viel davon.

Seit dem Tode Rudolf Steiners hat sich das Quantum der von „rein mechanischen Arbeitsinstrumenten" geleisteten Arbeit — wenigstens in Amerika — noch gewaltig gesteigert. Die „Neue Züricher Zeitung" vom 19. 6. 1949 berichtet darüber:

 „Als Roosevelt als eine seiner ersten Amtshandlungen im Jahre 1933 die immer wieder aufgeschobenen amerikanischen Dammbauten befahl und die gewaltige Ausweitung der Produktion von Wasserkraftenergie durchsetzte, welche die Stromerzeugung von 97,35 Mrd. kWh im Boomjahr 1929 [71] auf 130,3 Mrd. ein Jahrzehnt später und schließlich auf 256,6 Mrd. kWh im Jahre 1947 steigen ließ, da erkannten nur wenige die w e l t -p o l i t i s c h e Bedeutung dieser Maßnahmen, und kaum jemand rechnete an Hand der PS-Leistungen aus, daß 1939 neben den rund 130 Millionen Amerikanern aus Fleisch und Blut nun auch Tag und Nacht rund fünfzigmal mehr „eiserne Sklaven" der Rüstung zur Verfügung standen, wodurch die arbeitsfähige „Bevölkerung" der Vereinigten Staaten durch die neuen Maschinenkräfte im Grunde 6500 Millionen betrug, weil ja jede Pferdekraft-Stunde mindestens 20 Handarbeiter-Stunden gleichkommt."

 
Am Studienabend des „Bund für Dreigliederung" vom 3. März 1920 hielt Rudolf Steiner einen kurzen Vortrag zur Einleitung. Darin sagte er u. a.:

... Nun hat aber das Geld  ganz gewisse Eigenschaften. Das Geld ist ein Repräsentant für verschiedenes; aber das Geld ist gleich. Ich kann eine Summe Geldes erwerben dadurch, daß ich ein Tonstück verkaufe; eine geistige Produktion. Ich kann eine Summe Geldes erwerben dadurch, daß ich Stiefel verkaufe oder irgend etwas verkaufe. Die Summe Geldes kann immer gleich sein; dasjenige aber, was ich verkaufe, das kann sehr verschieden sein. Das Geld nimmt dadurch gegenüber dem wirklichen Lebensprozeß einen gewissen abstrakten Charakter an. Und es mußte entstehen unter dem Einfluß der Weltbankierwirtschaft die Auslöschung der  konkreten Wechselwirkungen der Produktion im menschlichen sozialen Verkehr und an deren Stelle der Verkehr des Repräsentanten, des Geldes.

Das aber hat ganz bestimmte Folgen. Das hat die Folge, daß die drei wesentlichsten Bestandteile unseres wirtschaftlichen Prozesses, Grund und Boden, Produktionsmittel und Konsumationsmittel, die ihrer Natur nach im volkswirtschaftlichen Prozeß in ganz verschiedener Weise drinnenstehen, nicht etwa bloß gedanklich, sondern real, unter dieselbe Macht gestellt werden, in derselben Weise behandelt werden. Denn demjenigen, dem es nur darauf ankommt, eine gewisse Summe Geldes zu erwerben oder zu verwalten, kann es gleichgültig sein, ob diese Summe Geldes repräsentiert Grund und Boden,  Produktionsmittel wie Maschinen oder dergleichen, die zu anderer Produktion dienen, aber von Menschen hergestellt sind, oder repräsentieren K o n s u m a t i o n s a r t i k e l, unmittelbare Gebrauchsartikel. Es kommt nur darauf an, daß man eine bestimmte Summe Geldes für etwas erhält, respektive daß, wenn man sie hat, sie sich verzinst, gleichgültig durch was.

 

Es muß der Gesichtspunkt immer mehr und mehr heraufkommen, auszugleichen die Interessen, die man an den einzelnen Produkten und Produktionszweigen hat, und zu ersetzen dieses Interesse durch das abstrakte Interesse des alle diese Differenzierungen auslöschenden Kapitals, das heißt Geldkapital. Dadurch kommen aber ganz gewisse Dinge heraus.

Nehmen wir einmal Grund und B o den. Der Grund und Boden ist ja nicht nur irgend etwas Beliebiges, sondern er ist an einem bestimmten Ort gelegen und steht in einem Verhältnis zu den Menschen dieses Ortes. Und die Menschen dieses Ortes haben gerade zu diesem Grund und Boden auch Interessen, die man als moralische Interessen bezeichnen kann, als Interessen seelischer Art. Es kann durchaus zum Beispiel ein wichtiger Punkt für die allgemeinen Kultur- und Menschheitsinteressen der sein, daß auf diesem Grund und Boden ein gewisses Produkt gepflanzt wird. (Ich will etwas radikal die Verhältnisse bezeichnen; sie sind ja im gewöhnlichen Leben nicht so radikal; aber das wesentliche, worauf es ankommt, kann damit [72] dargestellt werden.) Wer mit Leuten, die mit Grund und Boden zusammengewachsen sind, in Verbindung steht, der wird eine Einsicht darin haben, wie zusammenhängt die Hervorbringung von dem oder jenem am Grund und Boden mit den ganzen Lebensverhältnissen. Seine Erfahrungen hat er gewonnen im Zusammensein mit Grund und Boden. Man kann solche Dinge nur durch Erfahrungen gewinnen. Ob es zum Beispiel gut ist, eine Gegend abzuholzen oder nicht, dafür können Fragen bedeutsam sein, die durchaus nur zu beurteilen sind, wenn man zusammengewachsen ist mit den lokalen Verhältnissen einer Gegend.

Man kann nun durchaus einsehen, daß es für die allgemeinen Menschheitsverhältnisse heilsam ist, daß irgend ein Grund und Boden in einer ganz bestimmten Weise verwertet wird, daß er aber unter dieser Verwertung nur ein bestimmtes Erträgnis abwirft. Diese Gesichtspunkte verschwinden sofort, wenn an die Stelle des mit Grund und Boden zusammenhängenden Menschen das Prinzip des G e l d - kapitalismus tritt. Da handelt es sich darum, daß dann Grund und B o d e n einfach als eine Ware von einer Hand in die andere übergehen kann. Derjenige, der aber Grund und Boden einfach erwirbt dadurch, daß er das Geld hingibt, der hat nur das Interesse daran, daß sich das Geld  in der entsprechenden Weise verzinst. Ein abstraktes Prinzip wird über alles das hinüber ergossen, was früher konkretes Menschheitsinteresse war.

Und fragen muß sich der Betreffende, der bloß das Geldinteresse hat, ob denn unter den Verhältnissen, die der andere, der mit dem Grund und Boden zusammengewachsen ist, als Mensch notwendig erkennt, die Sache für ihn genügend abwirft; wenn nicht, so müsse man den Baden zu etwas anderem verwenden. Dann zerstört man notwendige Menschenverhältnisse bloß unter dem Gesichtspunkte des Geldkapitalismus. Und so sind über alle menschlichen Verhältnisse die Gesichtspunkte des Geldkapitalismus gezogen. Sie haben in der Volkswirtschaft die Menschen abgelenkt von dem, was nur herauswachsen kann, wenn der Mensch verbunden ist mit dem Produktionszweige, verbunden ist mit den Konsumations-Produkten, die in irgend einem Gebiet unter den Menschen zirkulieren.

Das war allerdings in früheren Jahrhunderten vorhanden. Das ist schon verschwunden unter dem Einfluß 'des ökonomischen Menschen, am meisten aber unter dem Einfluß des Bankiers im 19. Jahrhundert. Während ungefähr bis zum Jahre 1810 die Volkswirtschaft abhängig war von den Händlern und Industriellen, wurden im 19. Jahrhundert die Händler und Industriellen, wenn sie sich das auch nicht gestanden, im wesentlichen abhängig von der nationalen und internationalen Geldwirtschaft, von dem Bankier.

Vollständig in den wirtschaftlichen Egoismus hineingetrieben kann man aber nur werden durch diese Art von Geldwirtschaft. Diese Art von Geldwirtschaft, man sollte sie nicht verwechseln mit dem bloßen Kapitalismus, was heute vielfach geschieht. Der bloße Kapitalismus (Sie finden das näher ausgeführt in meinen „Kernpunkten"), der soll ermöglichen, daß derjenige, der dazu befähigt ist, große Kapitalmassen, sei es an Produktionsmitteln, sei es an dem Repräsentanten von Produktionsmitteln, an Geld, in den Händen haben kann, aber gerade deshalb mit der Produktion zusammenwächst und auch nur solange mit ihr verbunden bleibt, als er seine Fähigkeiten im Dienste der Produktion verwenden kann. Dieser Kapitalismus ist durchaus für die moderne Volkswirtschaft notwendig, und gegen ihn zu wettern ist Unsinn. Ihn abschaffen würde bedeuten: die gesamte moderne Volkswirtschaft untergraben. [73]

Darauf kommt es aber gerade an, daß man in die Wirklichkeit hineinsieht, daß man zum Beispiel einsieht, was vorgeht bei der Verwaltung eines großen Komplexes von Grund und Boden, der durchaus durch das Zusammengehören von Wald und Grund bedingt sein kann, und der in der Hand eines befähigten Menschen etwas ganz anderes bedeuten wird, als wenn einer den Wald abtrennt und Grund und Boden absondert, dann den Grund und Boden parzelliert, in Kleinbesitz auflöst und dergleichen. Das kann für gewisse Gegenden gut sein, für andere müßte es die Volkswirtschaft ruinieren.

Überall kommt es auf die konkreten Verhältnisse an. Und wir müssen endlich den Weg zurückfinden zu den konkreten Verhältnissen. Aber das äußert sich nicht nur in der nationalen Wirtschaft, in der einzelnen Volkswirtschaft, sondern das äußert sich immer mehr und mehr im internationalen wirtschaftlichen Wesen ...

 Darauf kam es bei der Idee der Dreigliederung an: Einmal aus der vollen  Wirklichkeit heraus zu der Menschheit zu sprechen, weil die Menschen so ungewohnt sind in der Gegenwart, an die Wirklichkeit heranzugehen. Deshalb versteht man auch die Sache so schwer. Die Menschen sind ungewohnt, an die Wirklichkeit heranzugehen. Was verstehen denn die Leute von einem Wirtschaftsleben als solchem? Der Baumeister versteht etwas vom Bauen. Der Tischlermeister versteht etwas vom Tischlern. Der Schuhmacher vom Schuhmacken, der Friseur vom Bartschneiden und von dem entsprechenden Wirtschaftlichen, was damit zusammenhängt. Aber das alles, was diese „Lebenspraktiker" irgendwie zu sagen wissen über das wirtschaftliche Leben, hängt ja doch mit dem anderen nicht zusammen. Dadurch ist es so abstrakt. Es mußte einmal aus dem wirklichen Zusammenhang des gesamten sozialen Lebens heraus zu der Menschheit gesprochen werden. Weil die Menschen ungewohnt geworden sind, die Lebenserfahrungen zur Richtschnur zu benützen, sehen sie gerade das, was aus der Wirklichkeit geboren ist, als Utopie an.

Darum aber handelt es sich, daß diese Idee von der sozialen Dreigliederung erkannt wird als das Gegenbild aller Utopie. Daß sie erkannt werde als dasjenige, was aus dem wirtschaftlichen Leben herausgeboren ist und daher auch in das wirtschaftliche Leben sich hineinstellen kann. Und nur darum handelt es sich, daß die Menschen diese Dinge einsehen werden. Dann wird man finden: mag einer auf welchem Boden auch immer stehen, — er wird, gerade wenn er etwas versteht von dem Zusammenhang seiner Produktion mit idem ganzen Wirtschaftsprozeß der Welt, die Idee von der Dreigliederung des sozialen Organismus richtig verstehen. Diese Idee von der Dreigliederung des sozialen Organismus schreckt nicht zurück vor einer genauen Prüfung durch diejenigen, die etwas durch ihr ganzes Verhältnis zum Leben vom Wirtschaftsleben verstehen. Aber es verstehen heute nicht viele Menschen vom Wirtschaftsleben oder sozialen Leben überhaupt etwas; sondern sie lassen sich treiben und haben es am besten, wenn sie selber nicht teilzunehmen brauchen an irgend welcher Ordnung, — wenn das die Regierung besorgt!

Daher kommen die Menschen zu solchen vertrakten Ideen, daß sie das, was lebenswirklich ist, als utopisch ansehen. Allerdings die Situation ist heute etwas dadurch verdunkelt, daß durch ihren Sieg die Westmächte die Möglichkeit haben, nicht zur Höhe der Zeit heraufzukommen. Das was heute mit der Idee der Dreigliederung gefordert wird, das wird von der Zeit gefordert. An diesem Punkt ist heute die Menschheitsentwicklung angelangt. Der Sieg der Westmächte bedeutet nichts anderes [74] als die Erkämpfung einer Galgenfrist, unter den alten sozialen Verhältnissen noch bleiben zu können. Diesen Luxus können sich die Westmächte gönnen, sie haben ihn erkämpft. Diesen Luxus können sich die Mittelmächte nicht gönnen; sie sind darauf angewiesen, die Forderungen der Zeit zu befriedigen. Befriedigen sie sie, dann wird das auf die ganze Welt wirken. Befriedigen sie sie nicht, dann gehen sie unter ...

  Es werden folgende Fragen gestellt:

Wie steht Grund und Boden zu den Produktionsmitteln? Wie verhält sich zueinander Grund und Boden, Produktionsmittel, Ware?

Mit Bezug auf die Unterscheidung von Grund und Boden und Produktionsmitteln ist schon das wesentliche, daß Grund und B o den allerdings etwas Begrenztes ist, nichts Elastisches ist, daß er nicht in bestimmter Weise vermehrt werden kann, während die Produktionsmittel, die durch menschliche Arbeit selbst entstehen, eben vermehrt werden können, und die Produktion durch die Vermehrung der Produktionsmittel erhöht werden kann.

Nun handelt es sich natürlich darum, daß man, wenn man solche Unterscheidungen angibt, doch oftmals von verschiedenen Gesichtspunkten ausgeht. Indem man unterscheidet Grund und Boden und Produktionsmittel, bezeichnet man eigentlich dasjenige, was zunächst da ist und nicht durch Menschenhände da ist, als Grund und Boden. Für den volkswirtschaftlich Betrachtenden gehört eine Kuh, die der Mensch durch seine Arbeit nicht selbst fabriziert, eben einfach zu G r u n d und  Boden, solange sie nicht geschlachtet wird; wenn sie geschlachtet wird, ist sie selbstverständlich eine Ware. Dann tritt sie aber in einer ganz bestimmten Weise auf auf dem Warenmarkte.

Und man hat es mit zwei Tatsachen zu tun: Erstens mit der Tatsache, daß sie entzogen wird .der Produktionskraft des Grund und Bodens, und zweitens, daß sie auf der anderen Seite als Ware auftritt. Sie ist in einem gewissen Sinne ein Grenzprodukt.

Solche Grenzprodukte gibt es überall. Aber es handelt sich darum, daß man gewisse  Kategorien festhält, indem man ja die Benennungen hernehmen kann von dem charakteristischen Repräsentanten desjenigen, was man im Auge hat.

 Nicht wahr, im wirtschaftlichen Prozeß hat man es zu tun mit dem erstens, was notwendig ist zur Produktion, was aber nicht selbst  p r o d u z i er t we rd e n k an n. Dazu gehört Grund und Boden und einiges andere. Daher faßt man es zusammen unter „Grund und Boden ". Zweitens gehört in den wirtschaftlichen Prozeß hinein alles, was dazu dient, anderes zu produzieren, wie der Grund und Boden auch, was aber selbst, wie die Maschine, p r o d u z i er t werden m u ß. Der Prozeß des Arbeitens und damit des volkswirtschaftlichen Zusammenhanges, der verwendet werden muß zur Herstellung der „Produktionsmittel", der fällt bei Grund und Boden weg. Das ist das volkswirtschaftlich Wesentliche.

 Das übt auch auf die ganze Betrachtung der Volkswirtschaft einen wesentlichen Einfluß aus. Daher sind Produktionsmittel nur solange unter dem 'Gesichtspunkte des Arbeitsaufwandes zu betrachten, bis sie als Produktionsmittel für die Produktion fertig sind. In dem Augenblick, indem Produktionsmittel da sind, stellen sie sich eigentlich in den Wirtschaftsprozeß genau so hinein w i e Grund und B o d e n. Darin liegt die Schwierigkeit, die der Fragesteller immer findet: Solange man am Produktionsmittel arbeitet und die Volkswirtschaft in Anspruch nehmen muß, um an dem Produktionsmittel zu arbeiten, solange ist ein [75] Unterschied in der volkswirtschaftlichen Hineinstellung der Produktionsmittel und des Grund und Bodens. In dem Augenblick, wo die Produktionsmittel fertig sind, unterliegt die Beurteilung der Produktionsmittel derselben Kategorie, wie der Grund und Boden. Solange ich an der Lokomotive zu fabrizieren habe, muß ich sie anders beurteilen, muß den volkswirtschaftlichen Prozeß, in dem das Fabrizieren der Lokomotive vor sich geht, anders beurteilen. In dem Augenblick, wo sie fertig ist und auf den Schienen steht und bewegt wird für die weitere Produktion der Menschen, steht sie eben so drinnen, wie Grund und Boden. Das ist die Schwierigkeit in der Unterscheidung,daß tatsächlich das Fertigprodukt derselben Kategorie untersteht wie Grund und Boden. Was an Arbeit aufgewendet werden muß, um Produktionsmittel zu schaffen, ist im wesentlichen dasjenige, was bei diesen Produktionsmitteln dazu kommt, und was bei Grund und Boden fehlt.

Das hängt natürlich mit dem anderen zusammen: würde der Grund und Boden elastisch sein, würde man ihn vermehren können, dann würde er entweder selbst wachsen müssen oder aber Menschen müßten ihn hervorbringen können. Ich will die Frage nicht weiter erörtern! Daß eben der Grund und Boden in bestimmtem Ausmaß da ist und nur stärker oder schwächer ausgenützt werden kann, — wodurch er wieder ähnlich wird den Produktionsmitteln, dadurch unterscheidet er sich von den „elastischen Produktionsmitteln". Dadurch muß er auch in einer gewissen anderen Art hineingestellt gedacht werden in den ganzen volkswirtschaftlichen Prozeß. Das ist im wesentlichen der Unterschied.

Und man muß natürlich nun das dritte Glied auch etwas ins Auge fassen, die eigentliche Ware. Sie ist dadurch charakterisiert, daß sie verbraucht wird. Dadurch ist sie etwas wesentlich anderes im volkswirtschaftlichen Prozeß als das Produktionsmittel, das nicht selbst unmittelbar verbraucht wird, sondern nur abgenutzt wird, und ist wieder etwas anderes als Grund und Boden, der auch nicht dem Verbrauch dient, sondern höchstens aufgebessert werden muß und dergleichen.

So sind die drei Dinge wesentlich verschieden im volkswirtschaftlichen Prozeß unterzubringen:

1. Grund -und Boden, der eigentlich mit dem beginnt, was das Produktionsmittel erst ist, wenn sehr viel menschliche Arbeit darauf verwendet wird;

2. das Produktionsmittel, auf das menschliche Arbeit verwendet ist; beide sind nicht zum unmittelbaren Verbrauch da;

3. die Ware; sie ist zum unmittelbaren Verbrauch da.

Aber die Sache liegt ja so, ,daß das  Ganze wiederum nur eine Zeitfrage ist. Denn in dem Augenblick, wo Sie darüber nachspekulieren, daß ja Produktionsmittel, zum Beispiel metallischer Art, eine gewisse Zeit haben, in der sie aufgebraucht sind, in diesem Augenblick erscheinen Ihnen diese Produktionsmittel als Ware. Nur als Ware, die eine längere Zeit braucht, um aufgebraucht zu werden.

 

Wenn man überhaupt Unterscheidungen macht im Leben, so haben diese Unterscheidungen die Eigenschaft, daß sie höchst unbequem sind. Sie sind niemals  so, daß man strikte einteilen kann. Man muß mit seinen Fragen beweglich bleiben. Denn die Produktionsmittel haben in der Tat in einer gewissen Weise auch Warencharakter. Diesen Warencharakter, in derselben Weise wie die Produktionsmittel, hat Grund und Boden nicht. Deshalb muß man da wiederum einen strengeren Unterschied machen, und es ist eben bei Grund und Boden  ein Unfug, ihn überhaupt unter dem rein geldkapitalistischen Gesichtspunkte mit dem Warencharakter auszustatten. [76]

Also Sie sehen, wenn man irgend etwas anwendet in der Wirklichkeit, so darf man nicht bei abstrakten Begriffen stehenbleiben. Das ist nämlich das, was die Leute eben den „Kernpunkten der sozialen Frage" gegenüber selten machen. Sie möchten hübsch eingeschachtelte Begriffe haben. Dann ist das „schön", was sie lesen. Dann weiß man doch, wenn man eine halbe Seite gelesen hat, was man gelesen hat!

Aber in der Wirklichkeit ist ein Produktionsmittel nur zu erfassen, wenn man weiß: Es wird zunächst nicht verbraucht; aber wenn man einen längeren Zeitraum in Anspruch nimmt, ist es gleich einer Ware. Und man muß bedenken, daß sowohl der Eigenschaft des Verbrauchtwerdens entsprochen werden muß, wie der des Nichtverbrauchtwerdens.

Man muß bewegliche Begriffe haben. Das wollen die Leute heute nicht. Sie wollen eingeschachtelte Dinge haben. Sie wollen überhaupt nicht hinausdenken in die Wirklichkeit. Sonst könnten solche Dinge nicht entstehen, daß zum Beispiel die Leute sagen: „Anthroposophie gefällt mir ganz gut; aber von der Dreigliederung will ich nichts wissen." Der so spricht, gleicht ungefähr dem, der sagt:

 
„Ja, für das Geistige interessiere ich mich; aber dieses Geistige darf nicht in das Politische übergreifen, dieses Geistige muß unabhängig sein von dem Politischen!"

Ja, dies Unabhängig-Sein, das will ja gerade die Dreigliederung erreichen! Und weil das Geistige nirgends unabhängig ist, so ist das eine Illusion, wenn Sie glauben, sich nur interessieren zu können für „bloß Geistiges". Damit Ihr abstraktes Ideal konkret werden kann, damit Sie etwas haben, wofür Sie sich interessieren können, ohne daß es von Politik beeinflußt ist, muß die Dreigliederung erst erkämpfen ein solches Gebiet, — damit ein Gebiet da ist auf dem man sich nicht für Politik zu interessieren braucht. Die Dreigliederung kämpft gerade für dasjenige, in dem sich wohlfühlen wollen, — es aber nur aus Illusion vor sich haben —, die schläfrigen Seelen.

Diese schläfrigen Seelen, man möchte sie so gerne aufwecken. Sie fühlen sich so ungeheuer wohl, wenn sie innerlich Mystiker sind, wenn sie die ganze Welt erfassen innerlich, wenn sie den Gott in ihrer eigenen Seele entdecken und dadurch so vollkommene Menschen werden! Aber diese Innerlichkeit hat nur einen Wert, wenn sie heraustritt ins Leben. Ich möchte wissen, ob sie einen Wert hat, wenn jetzt in der Zeit, wo alles drängt, wo die Welt in Flammen steht, der Mensch nicht den Weg findet, mitzusprechen in den öffentlichen Angelegenheiten. Das ist ein schönes Interesse für Anthroposophie, das sich nur „für Anthroposophie" interessieren will und nicht einmal die Möglichkeit findet, mitzureden bei dem, wozu Anthroposophie anregen soll! Diejenigen Anthroposophen, die sich „nur für Anthroposophie" interessieren wollen und nicht für das, was aus Anthroposophie werden kann dem Leben gegenüber, die gleichen einem Menschen, der wohltätig ist mit dem Munde, aber schnell die Taschen zumacht, wenn er wohltätig sein soll in Bezug auf das, was nun wirkliche Wohltaten wären. Es ist ganz das gleiche, nur auf einem anderen Felde. Deshalb ist dasjenige Anthroposophische, das bei den Leuten zu finden ist, die sich nur in ihrer Art „für Anthroposophie" interessierenwollen, das anthroposophische Geschwätz. Die Wirklichkeit der Anthroposophie ist dasjenige, das in das Leben übergeht.

 Die Gegenüberstellung von Kosmogonie — Freiheit — Brüderlichkeit, mit welcher Rudolf Steiner am 10. Oktober 1919 die amerikanisch-europäisch-asiatischen Grund-Anlagen charakterisierte, bildet das Thema des öffentlichen Stuttgarter Vortrags vom 10. März 1920 „Die Völker der Erde im Licht der Geisteswissenschaft". Der Ost-Mensch erscheint darin als „der Interpret, der Dolmetsch der Erde", in seinen Willensgrundlagen [77] — brüderlich mit allen Volksgenossen — der gemeinsamen Mutter Erde verwachsen. Der Europäer sucht die Freiheit, indem er durch das „Erkenne dich selbst" zum „Interpreten von sich selbst" wird. Der West-Mensch ringt im wissenschaftlichen und technischen Intellektualismus darum, sich den durch das Denken eroberten Gesetzmäßigkeiten des Kosmos einzufügen. Im vorliegenden Zusammenhang muß vorzüglich Platz finden die Darstellung des Eingebettetseins des Ost-Menschen und dessen, was die Genialität seiner Kultur ausmacht, in die „Genialität des Bodens" (siehe oben, 22. März 1919).

... Ein Gemeinsames zeigt der orientalische Menschentypus. Er zeigt, namentlich an dem indischen Volke, wie der Mensch des Orients zusammengewachsen ist mit der irdischen Natur, auf der er erwächst. So sehr es uns erscheint, daß dieser orientalische Mensch in seine Seele, in sein Gemüt aufgenommen hat, in intensiver Hingabe, das Geistige, so sehr uns imponiert orientalische Mystik, — studieren wir den orientalischen Menschen hinsichtlich seiner volkstümlichen Eigenschaften, so finden wir, daß dasjenige, was so bewundernswert als höchste Geistigkeit in seinem Innern sich offenbart, gerade bei ihm abhängig ist von dem Erleben des im Menschen strömenden Willens, der wiederum an den Stoffwechsel des Menschen gebunden ist. So paradox dies zunächst erscheinen könnte: gerade die hohe Geistigkeit der orientalischen Völker, auch namentlich der Inder, sie ist dasjenige, was — wenn ich mich eines groben Ausdrucks bedienen darf — aufkocht aus dem Stoffwechsel, jenem Stoffwechsel, der im Zusammenhang steht durch seine eigene Wesenheit mit den Prozessen, die irdische Natur in der Umgebung dieses Menschen sind. Da draußen in der indischen Natur — und derjenigen ganz besonders der älteren Zeiten — sind die Bäume, die Früchte, da ist dasjenige, was eine herrliche, bewunderungswürdige Natur dem Menschen wie von selbst gibt: das vereinigt er mit seinem Stoffwechsel so, daß dasjenige, was in ihm als Stoffwechsel vorgeht, gewissermaßen noch die Fortsetzung dessen ist, was da draußen auf den Bäumen kocht in den Früchten, was da unter der Erde lebt in den Wurzeln usw. Ganz und gar zusammengewachsen ist dieser Mensch des Orients durch seinen Stoffwechsel mit dem irdischen Wachsen und Gedeihen...

Aus dieser gemeinsamen Erdverbundenheit erwächst instinktiv-selbstverständliche „Brüderlichkeit":

So erscheint uns, wenn wir uns ihm hingeben, dasjenige, was aus dem Gemüt, aus dem Denken der wirklich geistig produzierenden orientalischen Völker hervorgeht, wie ein geistiges Produkt der Erde selbst. Wenn wir uns versenken in die intensiv zu unserer Seele sprechenden, vom Lichte des Geistes durchleuchteten Veden, in die instinktiv-scharfsinnige Vedanta-Philosophie, die Yoga-Philosophie, in Werke wie die des Laotse, des Confucius, wenn wir überhaupt einen Sinn dafür haben, uns hinzugeben an orientalische Poesie, orientalische Weisheit, — dann haben wir nirgends dieser Weisheit gegenüber das Gefühl, sie ströme individuell, in einer besonderen menschlichen Artung, aus einer Persönlichkeit heraus. So wie der Orientale zusammengewachsen ist durch seinen Stoffwechsel mit der umgebenden Natur, wie die umgebende Natur in ihm weiter webt und west, ja kocht und siedet, so ist es auch, wenn wir seine Poesie, seine poetische Weisheit, seine weisheitsvolle Poesie auf uns wirken lassen, als wenn die Erde sich selber ausspräche, als wenn die Geheimnisse des Erdenwachstums durch den Mund des Orientalen zu der ganzen Menschheit der Erde sprächen. Man hat das Gefühl: so wie dieser Mensch Dolmetsch der inneren [78] geistigen Geheimnisse der Erde selber sein kann, so kann der Angehörige keines anderen Volkes — keines Volkes des Westens und keines Volkes der europäischen Mitte — es sein. Ja, man möchte sagen: es ist fast, wenn man die besten Angehörigen orientalischer Völkertypen charakterisieren will, so, als wenn sie auf der Erde wandelten und in ihrem inneren Erleben das zum Ausdruck brächten, was eigentlich unter der Oberfläche der Erde lebt, was von unterhalb der Oberfläche aus dieser Erde herauswächst und sich in den Blüten und Früchten der Erde ebenso entpuppt wie in dem, was geistig-seelisch in der orientalischen Menschenwesenheit ist ...

Bei den orientalischen Menschheitsproduktionen ist es so, daß wir selbst in den höchsten geistigen Schöpfungen etwas sehen wie Blüten der Erdenentwicklung selber. Der menschliche Mund ist gleichsam nur da, um die Erde sich aussprechen zu lassen. Das ist beim mitteleuropäischen Menschen, schon bei den Griechen, nicht der Fall ...: wenn er seiner eigenen Natur folgt, wenn er sich selber nicht untreu wird, dann wird er, wenn er ein Höchstes aussprechen will, alles aussprechen, was er selber als Mensch ist…

Nur angedeutet sei hier: ein Hauptmotiv der ganzen griechischen Geistes- und Kulturgeschichte — ihr jahrhundertelanger „trojanischer Krieg" gegen den Orient — ist die Überwindung der mit der orientalischen Wesensart verbundenen tellurischen Zügellosigkeit. Die von Bachofen (oben, zum 22. März 1919) geschilderte »Sumpf"-Vitalität wird beispielsweise in den Demeterkulturen der eleusinischen Mysterien gemeistert. Für die Philosophiegeschichte vgl. darüber: Rudolf Steiner, »Die Rätsel der Philosophie". Die im vorstehenden Vortrag behandelten Fragen wurden weiter behandelt im Vortrag vom 12. März 1920 über „Die Geschichte der Menschheit im Lichte der Geisteswissenschaft".

... Der (orientalische) Mensch fühlte sich in vollem Einklang mit der Natur. Der Mensch jener alten Zeiten war noch nicht in die Möglichkeit versetzt, sein Materielles zu verachten, gering zu schätzen oder auch zu überschätzen. Denn für ihn offenbarte sich alles Geistige noch im Materiellen. Er aß und trank; aber in dem, was er als Speise und Trank aufnahm, offenbarte sich ihm Geistiges. Er kannte nicht nur das Materielle. Er konnte, indem er die Frucht vom Baume nahm, im Genuß der Frucht sich sagen: Durch die Blüte, im ganzen Wachstum, in der Kraft des Baumes wirkt die Gottheit; sie schenkt mir die Frucht; sie ist unmittelbar mit mir in Beziehung, indem ich geistig-leiblich ein Verhältnis zur Welt eingehe.

So war das, wodurch der Mensch der ersten Erdenepoche empfand, wie er wirtschaftlich, wie er rechtlich, wie er geistig mit der Natur, mit dem anderen Menschen, mit dem Geistigen verbunden war. Wo er das so empfand, daß er den Gott gegenwärtig auf der Erde empfand. Wo er alles, was sich ihm auch leiblich offenbarte — denn ein getrenntes geistiges Erleben in der Materialität kannte er noch nicht —, was sich ihm irdisch-sinnlich darbot, auch geistig erlebte. Wo er sich richtete in seinen Einrichtungen nach dem, was sich ihm als Göttliches offenbarte...

 Man lernt fühlen, wie er die Umgebung so anschaute, daß die Natur mit all ihren Blüten, mit all ihren sonstigen Äußerungen, ja mit Sternen, Sonne und Mond, mit den Wolken usw. in allen Eindrucksnuancen anders auf ihn wirkte, als sie auf uns wirkt...

 

W i r tragen nichts aus den Sternenwelten herunter als mathematisch-mechanistische Formeln über Planeten- und Sonnenumlauf, und heute höchstens noch das, was uns die Spektralanalyse dazu sagt. Und hier auf dieser Erde sind wir einsam geworden. Wir wissen uns auf dieser Erde stehend, aber wir fühlen nichts mehr von einer Verwandtschaft mit den Sternenweiten. Wir können uns, wenn wir ehrlich [79] innenhalb der neuzeitlichen mechanistischen Weltanschauung leben, nicht mehr lebendig als ein Glied der Welt fühlen. Wir stehen einsam mit unserer Erde im Weltraum. Und über das, was nicht unsere Erde ist, rechnen wir nur.


Vor der Statistisch-Volkswirtschaftlichen Gesellschaft Zürich sprach Rudolf Steiner am 19. März 1920 über „Dreigliederung und gegenwärtige Weltlage". Aus diesem Vortrag:

 

Es ist interessant, an einzelnen Beispielen zu sehen die Unmöglichkeit der neueren Einheitsstaatsgebilde, aus ihrer Einheit heraus zu einer wirklich lebensfähigen sozialen Struktur zu kommen. Ich wähle als Beispiel Rußland ... wo, wie an einem im Völkerleben sich abspielenden Experiment, sich zeigt, was für Bedürfnisse und was für Unmöglichkeiten im modernen Völkerleben walten. Nur einiges aus diesem russischen Volkswesen lassen Sie mich hervorheben:

Da tritt uns — mitten hineingestellt in den Ihnen ja sattsam bekannten russischen Absolutismus — in den Sechziger Jahren die merkwürdige Einrichtung der S e m s t w o s entgegen:Landschaftsversammlungen, wo sich die Vertreter des landschaftlichen Lebens, die Menschen, die im Wirtschaftsleben oder in sonstigen Lebensgebieten in einzelnen Landschaften drinnen stehen, in gewissen Versammlungen zusammenfinden, um, ich möchte sagen, in der Art eines Rates oder dergleichen über diese Angelegenheiten eben zu beraten. Rußland ist von den Sechziger Jahren an mit solchen Semstwos erfüllt. Sie leisten eigentlich eine fruchtbare Arbeit. Sie arbeiten zusammen mit etwas anderem, das ein Althergebrachtes ist in Rußland: den M i r - Organisationen der einzelnen Dorfgemeinden, einer Art Zwangsorganisationen zum wirtschaftlichen Leben des Dorfes. Damit haben wir erstens alt-demokratische Gebräuche drinnenstehend in der russischen Bauern-Organisation; und wir haben im Auftreten der Semstwos etwas Neueres, das durchaus nach dem Demokratischen hin tendiert.



Aber es zeigt sich etwas höchst Merkwürdiges — und dieses Merkwürdige wird noch auffälliger, wenn wir eine andere Erscheinung betrachten, wie sie sich ergeben hat in Rußland, bevor die Weltkatastrophe das vernichtet oder in ein anderes Licht gestellt hat —: In Rußland hat sich ergeben, daß sich assoziiert haben die Menschen der verschiedensten einzelnen Berufe untereinander, und wiederum, daß Assoziationen entstanden sind von Beruf zu Beruf. Bankkassenbeamte, Bankkassenausträger haben Assoziationen gebildet. Diese Assoziationen haben sich wiederum zu umfassenderen Assoziationen zusammengetan. Wer nach Rußland gekommen ist, der hat eigentlich seine Begegnungen gehalten nicht mit einzelnen Menschen, sondern er stieß überall, wo er mit irgend etwas zu tun hatte, auf solche Assoziationen.

Das alles schob sich hinein indas Staatsleben des Absolutismus.

Nun, wenn man diese •Semstwos, wenn man die Assoziationen, wenn man selbst die Mir-Organisation studiert, so bemerkt man eines: Gewiß, diese Assoziationen erstrecken sich auch auf manche andere Gebiete des Lebens, Schuleinrichtungen und dergleichen. Aber da leisten sie nichts Besonderes. Wer sich auf ein unbefangenes Studium dieser Assoziationen einläßt — denn schließlich gestalteten sich die Semstwos auch nicht zu Korporationen, sondern eigentlich zu Assoziationen: die Landwirte verbanden sich mit denen, die im Aufgang des industriellen Lebens standen, und so weiter — der bemerkt: wenn das auch alles einen solchen Charakter bekam, der wie eine öffentliche Einrichtung aussah, — in Wirklichkeit hatte man es mit Assoziationen zu tun. Und sie leisteten Gutes. Aber was sie leisteten, leisteten sie eigentlich nur auf dem Boden des W i r t s c h a f t s lebens.

Und wir können sagen: In diesem Rußland zeigte sich das Merkwürdige, daß [80] ein auf Assoziationswesen begründetes organisches System entsteht. Und es erweist sich weiter, daß der russische Staat unfähig ist, irgend etwas mit dem anzufangen, was da im Werden ist.

So daß wir sagen können: Indem die Notwendigkeit der frühkapitalistischen Entwicklung, wie sie ja in Rußland auftritt, zu wirtschaftlichen Organisationen führt, müssen sich diese aus einer inneren Notwendigkeit heraus n e b en die politischen Institutionen hinstellen.

Etwas anderes Eigentümliches tritt auf im 19. und im Beginn des 20. Jahrhunderts in Rußland: Ja gewiß, der Absolutismus gründete seine Schulen. Aber diese Schulen sind ja nichts anderes als ein Spiegelbild der Bedürfnisse des absolutistischen staatlichen Lebens. Nun, ein Geistesleben entwickelt sich in Rußland, ein i n t e n s i v e r es Ge i s t es t e b en, als der Westen Europas annimmt. Aber wie muß sich dieses Geistesleben entwickeln? Durchaus in Opposition, ja in revolutionärem Aufruhr gegen alles, was russisches Staatswesen ist!

Mansieht:dieser stramm einheitlich organisierte Staat, er splittert sich auseinander in drei Glieder. Eigentlich will er sich bloß auseinandersplittern. Er kann es aber nicht. Er zeigt uns gerade an dem, was geschieht, wie unmöglich es ist, mit dem Einheitsstaat diese drei vorzüglichsten Lebensgebiete der Menschen zusammenzupressen.

Ich kann Ihnen das nur skizzieren. Wenn Sie im einzelnen studieren, wie sich diese drei Glieder im russischen Staatsleben dann hineinentwickeln in den Weltkrieg, — wie sich aus dem Weltkrieg heraus dann zuerst entwickelt die wirklich wesenlose Herrschaft MILJUKOWS, — wie sich dann aber herausentwickelt, was man unter KERENSKI nennen kann die Umwandlung des Absolutismus in ein demokratisches Staatswesen (aber noch durchaus im Glauben an die Allmacht des Einheitsstaates), — da kann man sehen — gerade an dem, woran nach kurzer Regierungszeit KERENSKI scheitern muß! — wie dieser demokratisch-werden-wollende russische Staat in die Unmöglichkeit versetzt ist, die wichtigste wirtschaftliche Frage, die A g r a r f r a g e eigentlich nur anzufassen: weil in der Agrarfrage die Assoziationen des russischen Lebens so darinnen stehen, daß an ihnen zerbricht, was an Demokratie versucht wird aus dem alten Absolutismus heraus ...

Wer unbefangen dieses Werden Rußlands, dieses Hineinsteuern Rußlands in eine unmögliche sozial-demokratische Struktur überblickt — weil eben zersplittert ist der Einheitsstaat an der Unmöglichkeit, die drei Lebensgebiete zusammenzufassen      der wird sehen, daß dieses Beispiel von Osteuropa ein sehr bedeutungsvolles ist, —        und daß die weitblickenden englischen Politiker, die Rußland gerade als dasjenige Feld betrachten, auf dem sich wie in einem Welt-Experiment der Hergang der Entwicklung der Menschheit zeigt, — daß diese weitblickenden Politiker wohl recht haben:

Man könnte ganz E u r o p a überschauen von solchen Gesichtspunkten, — man würde überall sehen, wie der E i n h e i t s s t a a t allmählich s i c h auflöst  ! Wenn er auch in manchen Gegenden noch fest gefügt erscheint: er w i rd sich auflösen! Weil er nicht bewältigen kann das richtige Zusammenwirken in drei menschlichen Lebensgebieten.

Aus dem Vortrag »Der Weg zu gesundem Denken und die Lebenslage des Gegenwartsmenschen" vom 8. Juni 1920 in Stuttgart:

... Den Philosophen Solowieff überkam bitterste Sorge, wenn er sich sagte: Auch über mein Rußland breitet sich aus durch eine innerlich morsche Herrschaft [81] alles das, was die moderne Weltanschauung aus der naturwissenschaftlichen Unterlage heraus gewinnt. Da wird dieses Rußland überzogen mit all den Herrlichkeiten (ich sage das nicht als Ironie) der modernen Technik, des modernen Verkehrs, und es verschwindet, wie hinweggestohlen aus der Welt, dasjenige, was doch den Boden abgeben müßte für ein gesundes russisches Denken. Es verschwindet mit jeder Eisenbahn, die hingeleitet wird, mit jeder Industrie-Anlage dasjenige, aus dem russische Gesundheit des Denkens erwachsen müßte: der Grund und Boden. Und man hört es Solowieff an, daß er ein Verständnis dafür hat, daß mit dem Grund und Boden in anderer Weise verknüpft ist das gesunde menschliche Denken als mit demjenigen, was sich losreißt von diesem Grund und Boden, was gewissermaßen in einer abstrakten Höhe, wenn auch in einer physischen Realität auf naturwissenschaftlicher Grundlage als moderne Kultur auftritt ...

Aus einer Aussprache beim Studienabend des „Bund für Dreigliederung" am 9. Juni 1920 in Stuttgart:

Es handelt sich heute gar nicht darum, daß wir uns irgendwie einlassen auf eine Diskussion mit all den alten Ladenhütern, seien es die der Bekenntnisse, seien es die der Parteien. Heute handelt es sich darum, daß wir ganz fest auf dem Boden desjenigen stehen, was wir zu sagen haben, um es in möglichst viele Köpfe hineinzubringen. Anders kommen wir nicht vorwärts. Denn es ist für vieles eben einfach zu spät geworden. Und es wird auch unter Umständen recht bald zu spät sein für manches, was noch geschehen kann namentlich für die Verbreitung unserer Ideen, wenn wir immer wieder und wiederum nur auf irgendwelche Nebensachen bedacht sind und nicht auf die Hauptsache gehen: auszubreiten unsere Ideen.

Ich sagte: das, was wir begründeten als „Der kommende Tag", es kann ja im Grunde genommen nur ein unbefriedigendes Surrogat sein. Warum denn? Weil wir eben uns keine Illusionen vormachen, daß wir praktisch sein können, ohne auf praktische Taten uns zu stützen. Wir versuchen, wirtschaftlich tätig zu sein. Aber da kommen dann die Leute und fragen einen: ja, wie muß man denn einen Gewürzkrämerladen einrichten, damit er möglichst gut in den sozialen dreigliedrigen Organismus sich hineinstellt? Gewiß, wir wollen in dem „Kommenden Tag" wirtschaftliche Unternehmungen gründen. Aber da handelt es sich darum, daß man sie wirklich praktisch anfaßt. Und wie sollte man praktisch zum Beispiel heute die Sache anfassen, wenn man sich sagen muß: wirtschafte ich in einer bestimmten Sorte von Unternehmungen, so muß ich, damit ich da rationell wirtschaften kann, eine andere Gruppe von Unternehmungen haben. Zum Beispiel: zu einer bestimmten Gruppe von industriellen Unternehmungen muß ich eine bestimmte Gruppe von landwirtschaftlichen Unternehmungen haben. Ja, können Sie denn das? Das ist ja alles heute unmöglich. Der Staat macht es Ihnen ja unmöglich, eine solche praktische Einrichtung zu treffen. So groß ist heute ja die Gewalt des Staates!

Nicht darum handelt es sich, daß Unpraxis vorliegt, sondern daß Gewalt die Sache unmöglich macht.

Daher sollten diejenigen Menschen, die nun tatsächlich stehen auf irgend einem Gebiete des wirtschaftlichen Lebens, doch wahrhaftig nicht heute über untergeordnete Fragen sich unterhalten, sondern sie sollten sich unterhalten darüber, wie die verschiedenen wirtschaftlichen Berufsverbände, die wirtschaftlichen Assoziationen überhaupt loskommen vondem,was politischer Staat ist; wie sie sich herausschälen können. Solange die Techniker, [82]solange diese und jene Leute immer wiederum nichts anderes denken, als Einrichtungen zu treffen, die am besten hineinpassen in das gegenwärtige Staatsleben, solange kommen wir keinen Schritt weiter. Erst dann, wenn darüber diskutiert wird: Wie kommen wir los? — wie gründen wir ein wirklich freies Wir t s c ha f t s l e b e n, worinnen nicht organisiert wird von oben herunter, sondern assoziiert wird, wo sich Berufsstände an Berufsstände sachlich angliedern? und so weiter. Es ist ja noch nicht einmal das allererste ABC in den praktischen Diskussionen von der Dreigliederung drinnen, sondern immer wieder unter der Rücksichtnahme auf die gegenwärtigen Verhältnisse wird weiter gequacksalbert und herumgeredet. Aber all dieses Herumreden führt zu nichts heute.

Erwehren wir uns der Leute, die immer wieder und wiederum sagen: wie ist es dann und wie ist es dann mit dem und jenem? Es handelt sich darum, daß wir erst anfangen werden, vernünftig reden zu können, wenn wir ein Stück weiter sind in der Dreigliederung des sozialen Organismus, so daß eine genügend große Anzahl von wirtschaftenden Menschen wissen: wir können überhaupt solange nichts Vernünftiges reden, solange wir noch immer darauf kalkulieren, daß uns durch Staatseinrichtungen das Wirtschaftsleben gemacht wird. Nur in demselben Maße, in dem wir loskommen, können wir anfangen, vernünftig zu reden. Vorher ist es Unsinn. Ebenso kann man nicht gut über Reformen sprechen, solange man sich nicht klar ist, daß man überhaupt nicht anfangen kann, darüber sich zu unterhalten, ehe man drinnensteht in einer freien geistigen Organisation. Man muß sich wenigstens bewußt sein: solange man in einer geistigen Organisation drinnen ist, die vom Staate abhängt, solange muß man Unsinn reden; solange kann man nicht reformieren ...

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