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                      |  NOUS AVONS VÉCU RUDOLF STEINERSouvenirs de ses élèves
 1956
 Éditeur : M. J. Krück v. PoturzynMaison d'édition Freies Geistesleben GmbH.
                              Stuttgart
 |  WIR ERLEBTEN
                              RUDOLF STEINERErinnerungen seiner Schüler
 1956
 Herausgeber: M.
                              J. Krück v. PoturzynVerlag Freies Geistesleben GmbH. Stuttgart
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                      |  Ernst Lehrs |  ERNST LEHRS |  
                      |  La nouvelle génération |  Die neue
                                Generation |  
                      |  Trad. F. G. v. 01/202403 |  
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                      |  Les enfants ont souvent des idéaux
                              professionnels étranges qui extorquent un sourire
                              aux adultes, mais ui, quand on regarde en arrière
                              plus tard dans la vie sur eux, s'avèrent des
                              déguisements enfantins de plus profond revêtements
                              du destin. L'idéal professionnel de mon enfance
                              était «l'empereur». Je voulais être empereur,
                              parce que j'étais convaincu que l'on «sait tout»
                              comme empereur. Car que l'on puisse exercer la
                              fonction de régnant, sans rien savoir, je n'aurais
                              jamais pu me le representer. Aussi si je savais
                              déjà qu'il est réservées à des humains déterminés
                              de devenir empereur, notamment que le fils aîné de
                              chaque déjà régnant, je regardais l'empereur en
                              tant que porteur de la profession absolument
                              idéale. Parce que j'étais toujours convaincu qu'
                              empereur doit simplement tout savoir. |  Kinder haben oft
                              seltsame Berufsideale, die den Erwachsenen ein
                              Lächeln abnötigen mögen, die sich aber, wenn man
                              im späteren Leben selbst auf sie zurückblickt, als
                              kindliche Einkleidungen tieferer Schicksalsbezüge
                              erweisen. Das Berufsideal meiner Kindheit war „der
                              Kaiser". Ich wollte Kaiser werden, weil ich davon
                              überzeugt war, daß man als Kaiser „alles weiß".
                              Denn daß man das Amt des Herrschers ausüben kann,
                              ohne alles zu wissen, hätte ich mir nie vorstellen
                              können. Auch als ich bereits wußte, daß es
                              bestimmten Menschen vorbehalten ist, Kaiser zu
                              werden, nämlich dem ältesten Sohne des jeweils
                              Herrschenden, blickte ich auf den Kaiser als den
                              Träger des schlechthin idealen Berufes. Denn noch
                              immer war ich überzeugt, daß ein Kaiser einfach
                              alles wissen muß. |  
                      |  Ce que j'expérimentais à Rudolf Steiner
                              lors de ma première rencontre avec lui comme un
                              jeune étudiant, me rappela mon depuis longtemps
                              oublié rêve idéal de mes souvenirs d'enfance. Ici,
                              j'avais l'apparemment recherché instinctivement à
                              mesure de destin devant moi, qui médiait
                              l'expérience réconfortante, que l'esprit humain
                              est capable de monter jusqu'à un niveau auquel il
                              est capable de «tout savoir», quoique d'une
                              manière différente de celle que l'on se représente
                              communément. A nouveau, plus tard, lorsque j'avais
                              fait connaissance avec les principes de
                              l’entraînement de l'esprit et de l'aspect
                              historique, je compris pourquoi l'enfant a
                              identifié la représentation du "tout
                              sachant/omniscient" avec l' "empereur". Là dedans
                              s'exprime quand même le souvenir originel de temps
                              où il avait eu des initiés, qui ont labourés du
                              conseil dans des états élevés de conscience avec
                              les dieux omniscients et tant que tels été
                              autorisés à guider leur peuple. "À un roi rien ne
                              devrait tenir plus à cœur, comme si polyvalent, si
                              enseigné, orienté et libre de préjugés, bref être
                              si pleinement humain et rester ainsi". Ainsi
                              Novalis exprime dans son essai «La foi et l'amour
                              ou le roi et la reine" le même souvenir originel
                              et le même espoir. |  Was ich an Rudolf
                              Steiner bei meiner ersten Begegnung mit ihm als
                              junger Student erfahren habe, rief mir jenen lang
                              vergessenen Idealtraum meiner Kindheit in
                              Erinnerung. Hier hatte ich den offenbar
                              instinktiv-schicksalsmäßig Gesuchten vor mir, der
                              die trostvolle Erfahrung vermittelte, daß der
                              menschliche Geist eine Stufe zu erklimmen vermag,
                              auf der es ihm möglich ist, „alles zu wissen",
                              wenn auch in anderer Art, als man sich das
                              gemeinhin vorstellt. Wiederum später, als ich mit
                              dem Wesen der Geistesschulung auch vom
                              geschichtlichen Aspekt vertraut geworden war,
                              begriff ich, warum sich dem Kinde die Vorstellung
                              des „Alles-Wissenden" mit dem des „Kaisers"
                              identifiziert hatte. Spricht sich doch darin die
                              Urerinnerung aus an Zeiten, in denen es
                              Eingeweihte gegeben hatte, die in erhöhten
                              Bewußtseinszuständen mit den allwissenden Göttern
                              Rat pflogen und als solche befugt waren, Führer
                              ihres Volkes zu sein. „Einem König sollte nichts
                              mehr am Herzen liegen, als so vielseitig, so
                              unterrichtet, orientiert und vorurteilsfrei, kurz
                              so vollständig Mensch zu sein und zu bleiben, als
                              möglich." So drückt Novalis in seinem Aufsatz
                              „Glaube und Liebe oder Der König und die Königin"
                              die gleiche Urerinnerung und die gleiche Hoffnung
                              aus. |  
                      |  Il sera nécessaire d'indiquer en quelques
                              mots, ce qui a incité les étudiants de physique et
                              de mathématiques, en Mars 1921 à participer au
                              cours d'université anthroposophique à Stuttgart,
                              où me fut donnée en partage ma première rencontre
                              avec Rudolf Steiner et son œuvre. Car seulement
                              par cela peut donc être compris l'effet de
                              balayage de ce qui est arrivé pendant ce cours. |  Es wird nötig
                              sein, mit einigen Worten anzudeuten, was mich, den
                              Studenten der Physik und Mathematik, im März des
                              Jahres 1921 zur
                              Teilnahme an dem anthroposophischen Hochschulkurs
                              in Stuttgart bewogen hat, wo mir die erste
                              Begegnung mit Rudolf Steiner und seinem Werk
                              zuteil wurde. Denn nur dadurch kann die
                              durchgreifende Wirkung dessen, was sich während
                              dieses Kurses ereignete, verständlich werden. |  
                      |  La conviction de vivre dans le "meilleur
                              des mondes" qui m'avait transmise une éducation
                              bourgeoise avant la Première Guerre mondiale,
                              avait été ébranlée par l'expérience de la guerre
                              au front. Quand je repris les études interrompues
                              par la guerre, une conviction supplémentaire fut
                              ébranlée: que la manière de science de la nature
                              de connaître comment l'humanité s'y est formée
                              dans les siècles passés, nous plaçait en état d'
                              ordonner et prendre en mains les affaires humaines
                              à partir de la pensé exacte une fois pour toutes.
                              Car non seulement les peuples en dépit de leur
                              compétence/pouvoir scientifique. tombent dans la
                              catastrophe de la guerre mondiale, cette guerre
                              avait aussi - tout de suite par l'utilisation
                              justement de ces résultats scientifiques - dépassé
                              toutes les guerres précédentes dans la cruauté. |  Die Überzeugung,
                              in der „besten aller Welten" zu leben, die mir
                              eine bürgerliche Erziehung vor dem ersten
                              Weltkrieg vermittelt hatte, war durch das Erlebnis
                              des Krieges an der Front erschüttert worden. Als
                              ich dann das durch den Krieg unterbrochene Studium
                              wieder aufnahm, wurde eine weitere Überzeugung
                              erschüttert: daß die naturwissenschaftliche
                              Erkenntnisweise, wie die Menschheit sie in den
                              vergangenen Jahrhunderten herangebildet hat, uns
                              instandsetze, die menschlichen Angelegenheiten aus
                              exaktem Denken heraus ein für allemal zu ordnen
                              und zu handhaben. Denn nicht nur waren die Völker
                              trotz ihrem wissenschaftlichen Können in die
                              Katastrophe des Weltkrieges geraten, es hatte
                              dieser Krieg auch — gerade durch die Anwendung
                              eben jener Ergebnisse der Wissenschaft — alle
                              bisherigen Kriege an Grausamkeit übertroffen. |  
                      |  En un symptôme parlant du problème
                              résulta la théorie de la relativité d'Albert
                              Einstein, - alors sous des professeurs et des
                              étudiants très controversée, même combattue. Le
                              relativisme professé retirait à l'être de l'humain
                              comme humain toute réalité d'être-là.
                              Néanmoins, je devais regarder la manière de penser
                              d'Einstein comme la suite logique de la pensée
                              scientifique jusqu'à présent, alors que toutes les
                              tentatives de les réfuter, semblait être privé
                              d'une telle cohérence. Par conséquent, toutes
                              réfutations n'auraient pas servi. Pour toutes ces
                              conditions se donnait à moi en coup d’œil à
                              l'avancement de l'humanité une certaine demande
                              spirituelle qui se revêtait de l'image suivante. |  Zu einem
                              sprechenden Symptom der Problematik, die sich
                              daraus ergab, wurde mir die Relativitätstheorie
                              Albert Einsteins, — damals unter Professoren und
                              Studenten viel umstritten, ja umkämpft. Entzog
                              doch der darin verfochtene Relativismus dem Sein
                              des Menschen als Menschen alle
                              Daseinswirklichkeit. Dessen ungeachtet mußte ich
                              die Denkungsweise Einsteins als die folgerichtige
                              Fortsetzung des bisherigen wissenschaftlichen
                              Denkens ansehen, wogegen alle Versuche, sie zu
                              widerlegen, einer solchen Folgerichtigkeit zu
                              entbehren schienen. Daher war mir denn auch mit
                              Widerlegungen nicht gedient. Aus all diesen
                              Voraussetzungen ergab sich mir im Hinblick auf die
                              Weiterentwicklung der Menschheit eine bestimmte
                              geistige Forderung, die sich in das folgende Bild
                              kleidete. |  
                      |  Je voyais devant moi un fleuve, à une des
                              rives duquel, nous - l'humanité jusqu'à présent -
                              nous trouvions. Sur l'autre rive était un nouveau
                              territoire qu'il valait d'atteindre. Donc, il
                              s'agissait de la formation de pont sur la rivière.
                              De la connaissance de l'ordre naturel du monde, de
                              ce côté de la rivière, le pont a été bien
                              commencé, mais pas construit comme un maximum
                              jusqu'au milieu de la rivière. Afin de construire
                              l'autre moitié, il fallait la connaissance des
                              lois et autres forces valant de ce côté là,
                              cependant, qu'on pourrait seulement gagner de ce
                              côté là. Mais comment arriver là où le pont
                              manquait encore ? Il serait volontiers tout
                              d'abord besoin de décider des pionniers de
                              traverser la rivière à la nage. Où les gens
                              pouvaient être trouvés qui étaient prêts à se
                              préparer pour un tel acte? Où étaient ceux qui
                              avaient le courage de telle action? |  Ich sah vor mir
                              einen Fluß, an dessen einem Ufer wir — die
                              bisherige Menschheit — uns befanden. Auf dem
                              anderen Ufer lag Neuland, das es zu erreichen
                              galt. Es ging also um die Überbrückung des
                              Flusses. Aus der Kenntnis der naturgesetzlichen
                              Ordnung der Welt diesseits des Flusses konnte die
                              Brücke wohl begonnen, aber nicht weiter als
                              höchstens bis zur Mitte des Flusses gebaut werden.
                              Um die andere Hälfte zu erbauen, bedurfte es der
                              Kenntnis der am jenseitigen Ufer geltenden Kräfte
                              und Gesetze, die man jedoch nur dort drüben
                              gewinnen konnte. Wie aber sollte man dahin
                              gelangen, wo doch die Brücke noch fehlte? Es
                              würden sich wohl zuallererst einige Pioniere
                              entschließen müssen, den Fluß schwimmend zu
                              durchqueren. Wo konnten die Menschen gefunden
                              werden, die bereit waren, sich zu einer solchen
                              Tat zu rüsten? Wo waren diejenigen, die den Mut zu
                              solcher Tat aufbrachten? |  
                      |  Ce que je reçu à lire sur le programme du
                              cours universitaire anthroposophique de Stuttgart,
                              attaché au tableau d'affichage de l'université, où
                              j'étudiais, me semblait d'un tel courage exigeant
                              spirituellement parlant, et donc je me mets à y
                              participer. - Je me souviens de ces sentiments et
                              impulsions, comme Rudolf Steiner plus tard nous
                              interpela, nous les jeunes en pendant de beaucoup
                              dit auparavant : "l'anthroposophie veut être la
                              haute école du courage." |  Was ich auf dem
                              Programmzettel des Stuttgarter Anthroposophischen
                              Hochschulkurses, angeheftet an das schwarze Brett
                              der Universität, an der ich studierte, zu lesen
                              bekam, schien mir von solchem Mut-fordernden
                              Tatwillen im geistigen Sinne zu sprechen, und so
                              machte ich mich zur Teilnahme auf. — An jene
                              Empfindungen und Impulse sollte ich zurückdenken,
                              als Rudolf Steiner später uns jungen Menschen in
                              Zusammenfassung von manchem vorher Gesagten
                              zurief: „Anthroposophie will sein die hohe Schule
                              des Mutes." |  
                      |  Ce cours a - à l'exception des
                              conférences Rudolf Steiner * et ceux de ses
                              collaborateurs - réunions de séminaire chaque jour
                              publiées sous le titre: «Les mathématiques,
                              expérience scientifique, observation et résultats
                              de connaissance du point de vue de
                              l'anthroposophie", Stuttgart 1948 apporta les
                              diverses disciplines scientifiques. Le contenu
                              dans le détail ne peut être reproduit ; sauf que
                              la mémoire du nouveau venu alors refusé, sauf pour
                              quelques détails, il n'y a malheureusement aucune
                              transcriptions de ces réunions mémorables. Mais ce
                              qui règne de manière indélébile dans ma mémoire,
                              est le comportement personnel de Rudolf Steiner.
                              Il était amicalement présent à tous les
                              séminaristes sans tout d'abord prendre part à la
                              discussion résultante. La plupart du temps,
                              cependant, vint un moment où il demandait lui-même
                              la parole. Ce qu'il exposait en réponse à une
                              question posée ou une remarque, laissait aux
                              participants étonnés l'expérience d'un penseur qui
                              était non seulement entièrement versé dans tous
                              les domaines, mais aussi pouvait ajouter à la
                              connaissance habituelle essentielle de sa
                              connaissance du côté spirituel de l'humain et le
                              monde. Peu importe s'il s'agissait d'une des
                              disciplines de science de la nature, de
                              mathématiques supérieures, d'histoire de l'art, de
                              philosophie ou de ce qu'il s'agit : il a toujours
                              donné sa contribution avec un calme, porté par la
                              voix de la sécurité intérieure et dans le ton
                              d'une administration conviviale, qui a donné
                              l'impression qu'il fallait aucun effort pour
                              savoir et pouvoir tout cela. Ici un esprit se
                              donnait à connaître qui était venu d'une autre
                              façon au savoir englobant que par la combinaison
                              des connaissances scientifiques particulières qui
                              usent la force de vie propre ; il a vécu - comme
                              je l'ai appris de la sensation au cours de la
                              journée - toutes les connaissances à un point plus
                              élevé et plongé à partir de là, dans chaque
                              domaine, pour ensuite en parler comme s'il avait
                              été concerné tout au long de sa vie par ce seul
                              domaine du savoir. On appréciera ce que cela
                              signifiait pour les étudiants, qui avaient soif
                              après l'humain et le savoir de l'humain. C'était
                              une expérience particulière, d'observer comment
                              extraordinairement différent Rudolf Steiner se
                              comportait dans des situations apparemment
                              similaires, visiblement selon sur les conditions
                              humaines des demandeurs. Que cela soit montré à
                              trois événements.   |  Dieser Kurs
                              brachte — außer Rudolf Steiners Vorträgen* und
                              denen seiner Mitarbeiter — täglich seminarartige
                              Besprechungen über Veröffentlicht unter dem Titel:
                              „Mathematik, wissenschaftliches Experiment,
                              Beobachtung und Erkenntnisergebnisse vom
                              Gesichtspunkt der Anthroposophie", Stuttgart 1948
                              die verschiedenen wissenschaftlichen Fachgebiete.
                              Der Inhalt im einzelnen kann nicht mehr
                              wiedergegeben werden; abgesehen davon, daß die
                              Erinnerung des damaligen Neulings bis auf wenige
                              Einzelheiten versagt, gibt es auch leider keine
                              Nachschriften jener denkwürdigen Besprechungen.
                              Was aber unauslöschlich im Gedächtnis haftet, ist
                              Rudolf Steiners persönliches Verhalten. Er war bei
                              allen Seminarien freundlich zuhörend zugegen, ohne
                              sich zunächst an der entstehenden Diskussion zu
                              beteiligen. Meist aber trat dann der Augenblick
                              ein, wo er sich selbst zum Wort meldete. Was er in
                              Beantwortung einer gestellten Frage oder eines
                              Einwurfes ausführte, ließ die Teilnehmer staunend
                              einen Denker erleben, der in jedem Fachgebiet
                              nicht nur völlig beschlagen war, sondern darüber
                              hinaus zu dem üblichen Wissen Wesentliches aus
                              seiner Kenntnis der geistigen Seite des Menschen
                              und der Welt hinzufügen konnte. Ganz gleich, ob es
                              sich um eine der naturwissenschaftlichen
                              Disziplinen, um höhere Mathematik,
                              Kunstgeschichte, Philosophie oder was immer
                              handelte: stets gab er seinen Beitrag mit ruhiger,
                              von innerer Sicherheit getragener Stimme und im
                              Tone einer freundlichen Darreichung, die den
                              Eindruck erweckte, daß es keinerlei Mühe bedürfe,
                              dies alles zu wissen und zu können. Hier gab sich
                              ein Geist zu erkennen, der auf andere Art zu
                              umfassendem Wissen gekommen war als durch
                              Zusammenholen wissenschaftlicher
                              Kenntniseinzelheiten, die die eigene Lebenskraft
                              zermürben; er lebte — so lernte ich es im Laufe
                              der Tage empfinden — allem Wissen gegenüber auf
                              höherer Warte und tauchte von dort aus in das
                              jeweilige Gebiet ein, um dann davon zu reden, als
                              habe er sich Zeit seines Lebens nur mit diesem
                              einen Wissensgebiet befaßt. Man wird ermessen, was
                              das dem Studenten bedeutete, der nach dem Menschen
                              und dem Wissen vom Menschen dürstete. Dabei war es
                              ein besonderes Erlebnis zu beobachten, wie
                              außerordentlich verschieden Rudolf Steiner sich in
                              anscheinend ähnlichen Situationen verhielt,
                              sichtlich je nach den mitspielenden menschlichen
                              Voraussetzungen der Fragenden. Dies sei an drei
                              Vorkommnissen aufgezeigt. |  
                      |  Parmi les participants se trouvaient
                              quelques-uns qui ont ainsi été ressenti dans les
                              débats qu'ils louaient ce qui était exposé du côté
                              anthroposophique, mais donnaient en même temps de
                              bons conseils, de ne quand même pas manquer de
                              prendre ce ou que d'autres sortes d'esprit
                              prennent en connaissance et amènent en synthèse
                              avec l'anthroposophie ; d'autres se sont sentis
                              appelés, le plus possible chaque discussion, tout
                              de suite quand elle avait vécu de tous les côtés
                              des explications satisfaisantes, à
                              interférer/gêner parce qu'ils ont apporté une
                              objection qui semblait objective, quand même pas
                              porté par des connaissances propres. |  Unter den
                              Teilnehmern befanden sich einige, die sich in den
                              Aussprachen dadurch bemerkbar machten, daß sie das
                              von anthroposophischer Seite Vorgebrachte lobten,
                              aber zugleich den guten Rat gaben, doch nicht zu
                              versäumen, diese oder jene andersartige Geistesart
                              zur Kenntnis zu nehmen und mit der Anthroposophie
                              zur Synthese zu bringen; andere fühlten sich
                              berufen, möglichst jede Diskussion, gerade wenn
                              sie allseitig befriedigende Aufklärung erfahren
                              hatte, dadurch zu stören, daß sie einen Einwand
                              brachten, der sachlich schien, doch nicht von
                              eigener Kenntnis getragen war. |  
                      |  Vers la fin fut un débat sur l'importance
                              des mathématiques pour la connaissance
                              spirituelle-scientifique élargie de la nature, en
                              rattachement avec une certaine indication de
                              Rudolf Steiner, a été parlé de géométrie
                              synthétique. Un participant de la première sorte a
                              remarqué quoiqu'il ne fût pas un mathématicien et
                              n'avait aucune connaissance des mathématiques
                              supérieures, mais voulait recommander que le
                              scientifique anthroposophique de la nature ne
                              sous-estime pas l'importance du calcul de
                              géométrie synthétique accentué par le Dr Steiner. |  Gegen Ende einer
                              Aussprache über die Bedeutung der Mathematik für
                              die geisteswissenschaftlich erweiterte
                              Naturerkenntnis war, in Anknüpfung an einen
                              Hinweis Rudolf Steiners, über synthetische
                              Geometrie gesprochen worden. Ein Teilnehmer der
                              ersteren Art bemerkte, er sei zwar nicht
                              Mathematiker und habe auch keine Kenntnis der
                              höheren Mathematik, wolle jedoch raten, daß die
                              anthroposophischen Naturwissenschafter über der
                              von Dr. Steiner betonten synthetischen Geometrie
                              nicht die Wichtigkeit der Infinitesimalrechnung
                              unterschätzten. |  
                      |  A peine cela a été dit, ainsi Rudolf
                              Steiner était déjà là avec des yeux pleins
                              d'éclair et tonna dans la salle: «Je ne comprends
                              pas comment quelqu'un qui a à dire de lui-même
                              qu'il ne sait rien des mathématiques, peut nous
                              partager ici un conseil, dans ces choses ! " Le
                              ,conseillé` ne se laissa pas entendre de nouveau
                              pour le reste du cours. |  Kaum war dies
                              gesagt, so stand Rudolf Steiner schon mit
                              blitzenden Augen da und donnerte in den Raum: „Ich
                              verstehe nicht, wie jemand, der von sich sagen
                              muß, daß er von Mathematik nichts versteht, wagen
                              kann, uns hier in diesen Dingen einen Rat zu
                              erteilen!" Der ,Rater` ließ sich für den Rest des
                              Kurses nicht wieder hören. |  
                      |  Un participant d'une autre sorte, qui
                              était devenu une charge pour toutes les personnes
                              de bonne volonté avec ses objections toujours
                              inutiles ou superflues, souleva à la fin d'un
                              séminaire historique dans lequel avait été parlé
                              d'une articulation spirituelle de l'humanité en
                              une asiatique-orientale, une
                              anglo-américaine-occidentale et entre les deux, un
                              groupe européen de médiation : «mais quoi avec la
                              Tchécoslovaquie ?" Déjà le meneur de la discussion
                              - certainement avec le consentement de toutes les
                              personnes de bonne volonté - tenta de laisser
                              tomber l'interjection et clore le séminaire,
                              lorsque Rudolf Steiner à la hâte se leva et, dans
                              le pointage de l'auditoire, a déclaré: «le
                              Monsieur là-derrière a posé une question très
                              intéressante à laquelle j'aimerais volontiers
                              répondre. Toutefois, j'aurais besoin d'environ
                              trois quarts d'heure de temps pour cela." Il a
                              demandé si on pouvait lui aménager celui-ci le
                              jour suivant ce qui fut évidemment approuvé. - Le
                              lendemain, à l'heure dite, Rudolf Steiner donna,
                              devant un auditorium densément occupé une vue
                              d'ensemble étonnante entrant dans le détail de
                              l'histoire du peuple tchèque avec le point de vue
                              de montrer son rôle spirituel particulier comme
                              bâtisseur de ponts entre l'Europe centrale et de
                              la spiritualité slave d'Europe orientale. Cela il
                              s'adressa à l'intervenant répétant de cette façon
                              et similaire: "n'est-ce pas, là il y a quand même,
                              dans tant et tant de siècles - (il a suivi le
                              nombre d'années exact) - eu tel et tel événement,
                              avec telles ou telles conséquences essentielles"
                              Ou: " comme le fait votre célèbre écrivain - (il a
                              suivi le nom) - a exercé avec son beaucoup publié
                              écrit une puissante influence de telle et telle
                              sorte sur le développement ultérieur de la nation
                              tchèque ". Les auditeurs adjacents t vu que la
                              personne ainsi traitée e émerveillée et toujours
                              plus étonnée. Moi même lorsque je délaissais
                              l'auditorium, passait par hasard devant elle et
                              entendis comment il a dit, à moitié à elle-même, à
                              moitié à passant près d'elle : «Non, que quelqu'un
                              puisse savoir du peuple tchèques, je ne l'aurais
                              jamais pensé ! " Son "mais "a été réduit au
                              silence pour le reste du cours. |  Ein Teilnehmer
                              der anderen Art, der allen Gutwilligen bereits zur
                              Last geworden war mit seinen stets unsachlichen
                              oder überflüssigen Einwänden, erhob am Ende eines
                              Geschichts-Seminars, in dem über die geistige
                              Gliederung der Menschheit in eine
                              asiatisch-östliche, eine
                              anglo-amerikanisch-westliche und zwischen beiden
                              vermittelnde europäische Gruppe gesprochen worden
                              war, seine Stimme: „Was aber mit
                              Tschechoslowakei?" Schon versuchten die
                              Diskussionsleiter — sicher unter Zustimmung aller
                              Gutwilligen — den Einwurf fallen zu lassen und das
                              Seminar zu schließen, als Rudolf Steiner sich
                              eilig erhob und, in die Zuhörerschaft weisend,
                              sagte: „Der Herr da hinten hat eine sehr
                              interessante Frage gestellt, die ich gerne
                              beantworten würde. Allerdings würde ich dazu etwa
                              dreiviertel Stunden Zeit brauchen." Er fragte, ob
                              man ihm diese am nächsten Tag einräumen könne, was
                              selbstverständlich bejaht wurde. — Am folgenden
                              Tag, zur festgesetzten Zeit, gab Rudolf Steiner
                              vor dicht besetztem Zuhörerraum eine bis in die
                              erstaunlichsten Einzelheiten gehende Überschau der
                              Geschichte des tschechischen Volkes mit dem
                              Blickpunkt, dessen besondere geistige Aufgabe als
                              Brückenbildner zwischen der mitteleuropäischen und
                              der osteuropäisch-slawischen Geistigkeit
                              aufzuzeigen. Dabei sprach er den Fragesteller
                              wiederholt in dieser und ähnlicher Art an: „Nicht
                              wahr, da hat es doch im soundsovielten Jahrhundert
                              — (es folgte die genaue Jahreszahl) — das und das
                              Ereignis gegeben, mit den und den wesentlichen
                              Folgen." Oder: „Da hat Ihr bekannter
                              Schriftsteller — (es folgte der Name) — mit seiner
                              im Jahre soundsoviel veröffentlichten Schrift
                              einen so starken Einfluß dieser und dieser Art auf
                              die Weiterentwicklung des tschechischen Volkes
                              ausgeübt." Benachbarte Zuhörer sahen den also
                              Angesprochenen staunend und immer staunender
                              dasitzen. Ich selber kam, als ich den Vortragsraum
                              verließ, zufällig an ihm vorbei und hörte, wie er
                              halb vor sich hin, halb zu einem neben ihm
                              Gehenden sagte: „Nein, daß jemand so viel kann
                              wissen von tschechisches Volk, ich nie hätte
                              gedacht!" Sein „Aber" war für die restliche Zeit
                              des Kursus verstummt. |  
                      |  Un troisième incident, qui m'a aussi
                              donné la lumière rédemptrice au problème oppressif
                              de la relativité, a été le suivant. Certains
                              représentants de la science dominante avaient
                              suivi le cours d'études supérieures comme une
                              occasion de demander à Rudolf Steiner un débat sur
                              un certain nombre de thèses fondamentales telles
                              que la nature électromagnétique ondulatoire de la
                              lumière, la structure atomique de la matière, la
                              relativité du mouvement, et l'invitation a été
                              acceptée. Dans la discussion sur la validité de la
                              théorie de la relativité a été tentée par l'un des
                              discutants, de démontrer cette validité d'une
                              manière plus ludique en frottant une allumette sur
                              une boite d'allumettes tenue immobile de l'autre
                              main et amenée à brûler; puis allumé un deuxième
                              petit morceau de bois en ce qu'inversement il soit
                              tenue tranquille et la boite déplacée le long de
                              lui. Ce sur quoi Rudolf Steiner assez calme et
                              comme il semblait, souriant un peu malicieux
                              répondit: «Je voudrais bien savoir comment vous
                              livreriez votre preuve, si je cloue la boîte là
                              sur le mur?" - C'était clair: Pour mener à bien la
                              deuxième sorte d'allumage , celui qui devrait
                              tenir l'allumette immobile, devrait se rendre
                              au-delà de la Terre à un espace en quelque sorte
                              fixé, puis déplacer à partir de là toute la terre
                              avec les bâtiments qui s'y trouvent ainsi attaché
                              et bouger cette boîte le long de son allumette
                              long. - De cette manière, Rudolf Steiner dévoila
                              le fait désigné que la théorie de la relativité
                              travaille avec des «représentations
                              inapplicables». |  Ein drittes
                              Geschehnis, das mir zugleich erlösendes Licht auf
                              das mich bedrängende Problem der
                              Relativitätstheorie warf, war das folgende. Einige
                              Vertreter der herrschenden Naturwissenschaft
                              hatten den Hochschulkurs zum Anlaß genommen,
                              Rudolf Steiner zu einer Aussprache über eine
                              Anzahl grundlegender Thesen wie der
                              elektromagnetischen Wellennatur des Lichtes, der
                              atomistischen Struktur der Materie, der
                              Relativität der Bewegung aufzufordern, und die
                              Aufforderung war angenommen worden. In der
                              Diskussion über die Gültigkeit der
                              Relativitätstheorie wurde von einem der
                              Diskutanten versucht, diese Gültigkeit in etwas
                              spielerischer Weise zu demonstrieren, indem er ein
                              Zündholz an einer mit der andern Hand unbeweglich
                              gehaltenen Zündholzschachtel rieb und zum Brennen
                              brachte; dann ein zweites Hölzchen entzündete,
                              indem er umgekehrt dieses stillhielt und die
                              Schachtel an ihm entlang bewegte. Worauf Rudolf
                              Steiner ganz ruhig und wie es schien, leicht
                              verschmitzt lächelnd erwiderte: „Ich wüßte gerne,
                              wie Sie Ihren Nachweis liefern würden, wenn ich
                              die Schachtel dort an die Wand nagelte?" — Es war
                              klar: Um die zweite Art des Entzündens
                              auszuführen, hätte einer, der das Streichholz
                              unbeweglich halten sollte, sich außerhalb der Erde
                              auf einen räumlich irgendwie fixierten Standort
                              begeben müssen, um dann von dort aus die ganze
                              Erde mit dem darauf befindlichen Gebäude und der
                              an diesem befestigten Schachtel an seinem
                              Streichholz entlang zu bewegen. — Auf solche Weise
                              enthüllte Rudolf Steiner die von ihm wiederholt so
                              bezeichnete Tatsache, daß die Relativitätstheorie
                              mit „unvollziehbaren Vorstellungen" arbeitet. |  
                      |  Parmi les représentants des thèses de
                              science de la nature, il y avait aussi un
                              physicien théoricien bien connu - aujourd'hui l'un
                              des leaders dans ce domaine, jadis au début de son
                              ascension, - chez qui j'avais moi-même peu avant
                              entendu un collègue sur la théorie de l'électron.
                              Plus tard dans la discussion, celui-ci se signala
                              et a fait la constatation en faveur de la théorie,
                              que pour notre observation il n'aurait aucun point
                              de vue à partir duquel un mouvement cosmique,
                              approximativement celle d'une planète pourrait
                              être autrement observé parce que, comme à l'autre
                              objet cosmique d'observation relatif et que nous
                              n'avons donc pas le droit d'utiliser un tel
                              mouvement dans notre évaluation scientifique,
                              autrement qu'un relatif. Rudolf Steiner a répondu
                              comme suit: Il a demandé de se représenter deux
                              personnes assises alentour dans un parc sur un
                              banc qui donc toutes deux sont dans le même état
                              extérieur du mouvement, mais se différencient en
                              cela que l'une respire normalement et montre une
                              couleur de peau normale, l'autres par contre, est
                              très rouge, son front couvert de sueur et la
                              respiration accélérée. Comme il sera même évident
                              pour la différence observée dans l'état
                              physiologique des deux personnes, que l'une -
                              quand aussi en ce cas précédent temporellement
                              l'observation, dans un autre état absolu de
                              mouvement que l'autre. De même, on pourrait en
                              venir en science à observer certains symptômes
                              dans les corps planétaires individuels, auxquels
                              l'état absolu du mouvement se laisserait en lire
                              de même. |  Unter den
                              Vertretern der naturwissenschaftlichen Thesen
                              befand sich auch ein bekannter theoretischer
                              Physiker — heute einer der Führenden auf diesem
                              Gebiet, damals am Beginne seines Aufstiegs, — bei
                              dem ich selber nicht lange zuvor ein Kolleg über
                              Elektronentheorie gehört hatte. Im weiteren
                              Verlauf der Diskussion meldete sich dieser und
                              machte zugunsten der Theorie die Feststellung, daß
                              es für unsere Beobachtung keinen Standpunkt gäbe,
                              von dem aus eine kosmische Bewegung, etwa
                              diejenige eines Planeten, anders beobachtet werden
                              könne denn als eine zu einem anderen kosmischen
                              Beobachtungsobjekt relative, und daß wir daher
                              auch kein Recht hätten, eine solche Bewegung in
                              unsere wissenschaftliche Beurteilung anders
                              einzusetzen denn als eine relative. Rudolf Steiner
                              erwiderte folgendermaßen: Er ersuchte, sich zwei
                              etwa in einer Parkanlage auf einer Bank sitzende
                              Personen vorzustellen, die sich also beide im
                              gleichen äußeren Bewegungszustande befinden, sich
                              aber dadurch voneinander unterscheiden, daß die
                              eine normal atmet und eine normale Hautfarbe
                              zeigt, die andere dagegen stark gerötet ist, die
                              Stirn von Schweiß bedeckt hat und stark
                              beschleunigt atmet. Da werde doch an dem
                              beobachtbaren Unterschied des physiologischen
                              Zustandes der beiden Personen evident, daß sich
                              die eine — wenn auch in diesem Falle der
                              Beobachtung zeitlich vorangehend -- in einem
                              anderen absoluten Bewegungszustand befunden hat
                              als die andere. Ähnlich würde man in der
                              Wissenschaft dahin kommen, gewisse Erscheinungen
                              an den einzelnen planetarischen Körpern zu
                              beobachten, an denen sich der absolute
                              Bewegungszustand derselben ablesen ließe. |  
                      |  Pour moi-même c'était comme si en cet
                              instant un rideau s'ouvrait et une vue était
                              autorisée dans l'empire bien-aimé de nouvelles
                              possibilités de connaissances. Enchanté, cela a
                              mûrit en moi: Voici la vraie science! Parce qu'ici
                              une hypothèse n'est pas mise en face d'une autre,
                              mais à l'expérience limitée est répondu par
                              l'expérience ou l'expérience possible étendue
                              réelle! - Au même instant que ce physicien a fait
                              un bond de sa chaise et cria d'une grande
                              excitation et avec insistance des gestes: «Oui,
                              oui, cela devrait une fois être possible, alors la
                              théorie de la relativité chute" Pendant un moment,
                              il y eut un silence dans la salle, puis le débat
                              continua. Sans m'en rendre jadis clairement
                              compte, j'avais quand même l'impression immédiate
                              que dans le destin de l'entéléchie de ce
                              physicien, quelque chose se déroulait qui avait
                              beaucoup plus d'importance que la reconnaissance
                              ou le rejet de la déclaration des
                              spirituelle-scientifique. Rudolf Steiner l'avait,
                              dans la connaissance intuitive de sa personnalité,
                              aidé en ce qu'il - et absolument tout au long du
                              débat - n'a pas adopté la moindre tentative pour
                              rendre nécessaire à ses adversaires de reconnaître
                              la justesse de sa vision et l'inexactitude de la
                              leur ; il exposait seulement une fois de plus avec
                              une sécurité pacifique face à tous les auditeurs,
                              ce qu'avait à dire une approche réaliste de la
                              chose particulière. |  Mir selber war
                              es, als ob sich in diesem Augenblick ein Vorhang
                              öffnete und ein Blick verstattet würde in das
                              ersehnte Reich neuer Erkenntnismöglichkeiten.
                              Beglückt rief es in mir: Hier ist wahre
                              Wissenschaft! Denn hier wird nicht eine Hypothese
                              der andern gegenübergestellt, sondern begrenzte
                              Erfahrung wird mit real erweiterter Erfahrung oder
                              Erfahrungsmöglichkeit beantwortet! — Im gleichen
                              Augenblick sprang jener Physiker von seinem Stuhl
                              auf und rief in großer Erregung und nachdrücklich
                              gestikulierend: „Ja, ja, sollte das einmal möglich
                              werden, dann stürzt die Relativitätstheorie!" Für
                              einen Augenblick war es still im Saal, dann ging
                              die Aussprache weiter. Ohne mir damals deutlich
                              Rechenschaft zu geben, hatte ich doch den
                              unmittelbaren Eindruck, daß sich im Schicksal der
                              Entelechie dieses Physikers Wesentliches
                              vollziehe, etwas, das weit größere Bedeutung hatte
                              als seine Annerkennung oder Ablehnung der
                              geisteswissenschaftlichen Aussage. Rudolf Steiner
                              hatte, in intuitiver Erkenntnis seiner
                              Persönlichkeit, ihm hierzu verholfen, indem er —
                              wie überhaupt in der ganzen Aussprache — nicht den
                              leisesten Versuch unternahm, seinen Opponenten die
                              Anerkennung der Richtigkeit seiner und der
                              Unrichtigkeit ihrer Anschauung abzunötigen; er
                              stellte nur immer wieder mit ruhiger Sicherheit
                              vor alle Zuhörer hin, was eine realistische
                              Betrachtungsweise zu der jeweiligen Sache zu sagen
                              hatte. |  
                      |  Les derniers mots de Rudolf Steiner, puis
                              des conférences a été reproduit dans le texte,
                              mais sur un ton directeur est a entendre qu'il a
                              de nouveau laisser résonner un an et demi plus
                              tard, retentisse dans une situation significative
                              changée : |  Das Schlußwort
                              von Rudolf Steiners damaligen Vorträgen sei im
                              Wortlaut wiedergegeben, ist doch darin ein Leitton
                              zu hören, den er anderthalb Jahre später in
                              bedeutsam veränderter Situation wieder aufklingen
                              ließ: |  
                      |  "Il est généralement pas mon habitude de
                              compter avec des phrases, même si les phrases sont
                              donc sacrées, mais j’aimerais partout revenir à ce
                              qui est la simple expression de la vérité. Il se
                              présente comme une phrase magnifique souvent dans
                              notre littérature et l'histoire spirituelle comme
                              le dernier mot du Goethe mourant: lumière, plus de
                              lumière! Maintenant, Goethe reposait dans sa
                              petite chambrette dans un coin sombre, quand il
                              était en train de mourir, et la fenêtre en face
                              avait des volets fermés. J'ai à croire de ma
                              connaissance de Goethe toutes les raisons de
                              croire que le mot a signifié la simple vérité,
                              ouvrez les volets! Mais en ce que je procède donc
                              en hérétique avec une phrase pompeuse vis-à-vis de
                              mon bien-aimé et vénéré Goethe, j’aimerais quand
                              même aussi appeler au mot plus simple à la fin de
                              notre travail de cours en disant: vous, mes
                              collègues vénérables étudiants, je vous appelle à,
                              en que nous nous sentons avec vous dans la salle,
                              qui ouvre la fenêtre vers la connaissance
                              spirituelle ... Je vous en appelle à partir de
                              l'esprit qui nous a guidé a cela, vous en appeler,
                              j'appelle : ouvrez les volets ! " |  „Es ist im
                              allgemeinen nicht meine Gewohnheit, mit Phrasen zu
                              rechnen, auch dann, wenn die Phrasen altgeheiligt
                              sind, sondern ich möchte überall auf dasjenige
                              zurückgehen, was der schlichte Ausdruck der
                              Wahrheit ist. Es steht als eine prunkvolle Phrase
                              vielfach in unseren Literatur- und
                              Geistesgeschichten als letztes Wort des sterbenden
                              Goethe: Licht, mehr Licht! Nun, Goethe lag in
                              seinem kleinen Kämmerchen in einer finsteren Ecke,
                              als er am Sterben war, und das gegenüberliegende
                              Fenster hatte zugemachte Fensterläden. Ich habe
                              aus meiner Goethe-Kenntnis heraus alle Ursache zu
                              glauben, daß das Wort in schlichter Wahrheit
                              geheißen hat: Machet die Fensterläden auf! Aber
                              indem ich damit ketzerisch verfahre mit einer
                              prunkvollen Phrase meinem geliebten und verehrten
                              Goethe gegenüber, möchte ich doch auch das
                              schlichtere Wort am Schlusse unserer Kursarbeit
                              Ihnen zurufen, indem ich sage: Ihnen, meine
                              verehrten Kommilitonen, Ihnen rufe ich zu, indem
                              wir uns mit Ihnen fühlen in dem Raum, der die
                              Fenster öffnet nach geistiger Erkenntnis ... Ihnen
                              rufe ich zu aus dem Geiste heraus, der uns
                              angeleitet hat dazu, Sie hierher zu rufen, Ihnen
                              rufe ich zu: Machet die Fensterläden auf!" |  
                      |  Dix-huit mois plus tard, en Octobre 1922,
                              des jeunes se réunirent en nombre autour de Rudolf
                              Steiner - maintenant non plus pour entendre
                              purement sur les possibilités d'un renouveau des
                              sciences, mais pour obtenir des réponses sur des
                              questions essentielles de leur développement à
                              l'humain et pour obtenir des instructions pour les
                              tâches à venir dans la vie sociale face au chaos
                              s'introduisant déjà dans l'humanité. Encore une
                              fois Rudolf Steiner plaça la phrase qu'on avait
                              attribuée à Goethe, vis-à-vis de sa propre
                              expression, mais maintenant dans une autre
                              tonalité caractéristique de son discours à cette
                              jeunesse : "Peut-être la vraie parole de Goethe
                              est à mieux utiliser que la phrase : plus de
                              lumière. C'est déjà une fois, par ce qui a pût
                              être retrouvé à la fin du XIXe siècle que le
                              sentiment a pu être suscité : ils ont fermé les
                              volets, ceux qui nous ont précédés. Et là est
                              venue la jeune génération et se sentait à
                              l'étroit, a eu le sentiment que les volets doivent
                              être ouverts, que l'ancienne génération a fermé de
                              façon si étanche. Oui, mes chers amis, j'aimerais
                              vous promettre, quand aussi je suis vieux, de
                              parler dans le plus éloigné de la façon dont nous
                              pouvons maintenant essayer d'obtenir les volets
                              ouverts. " |  Anderthalb Jahre
                              später, im Oktober 1922, scharten junge Menschen
                              sich um Rudolf Steiner — nun nicht mehr, um bloß
                              über die Möglichkeit einer geistigen Erneuerung
                              der Wissenschaften zu hören, sondern um Antwort zu
                              erhalten auf wesentliche Fragen ihrer eigenen
                              Entwicklung zum Menschen und um in dem bereits
                              hereinbrechenden Menschheitschaos Weisungen für
                              bevorstehende Aufgaben im sozialen Leben zu
                              empfangen. Wieder stellte da Rudolf Steiner der
                              Phrase, die man Goethe angedichtet hatte, seinen
                              wahren Ausspruch gegenüber, aber nun in einer für
                              sein Sprechen zu dieser Jugend charakteristischen,
                              anderen Tonart: „Vielleicht ist der wahre
                              Ausspruch Goethes besser zu gebrauchen als die
                              Phrase: Mehr Licht. Es ist schon einmal durch
                              dasjenige, was vorgefunden werden konnte am Ende
                              des neunzehnten Jahrhunderts die Empfindung erregt
                              worden: Die haben ja die Fensterläden zugemacht,
                              die uns vorangegangen sind. Und da kam die junge
                              Generation und fühlte sich beengt, hatte das
                              Gefühl, es müssen die Fensterläden aufgemacht
                              werden, die die alte Generation so fest zugemacht
                              hat. Ja, meine lieben Freunde, ich möchte Ihnen
                              versprechen, wenn ich auch alt bin, im ferneren
                              davon zu reden, wie wir nun versuchen können, die
                              Fensterläden aufzukriegen." |  
                      |  Ce furent les mots avec lesquels Rudolf
                              Steiner conclût le discours d'ouverture de cette
                              série de treize conférences que nous décrivons
                              «cours pédagogique à la jeunesse» ou simplement
                              «Cours à la jeunesse», et qui a été en outre
                              appelé de cette façon. (Réimpression 1953: "forces
                              spirituelles à l’œuvre dans la coexistence des
                              générations jeunes et vielles", avec un texte
                              rédige par l'éditeur par ses efforts, Rudolf
                              Steiner façonna chaleureusement lâche la manière
                              de parler à la mesure d'un livre, les conférences
                              ont toutefois beaucoup perdu de leur atmosphère
                              originelle.) Le cours était à bien des égards un
                              événement inhabituel dans la vie du mouvement
                              anthroposophique, il était venu en l'état par un
                              groupe en partie de tous jeunes gens qui s'étale
                              tourné immédiatement vers Rudolf Steiner, en
                              contournant les fonctionnaires d'alors de la
                              société anthroposophique comme aussi les
                              personnalités actives en ce temps à Stuttgart. En
                              outre, les jeunes participants se trouvaient avant
                              le début du cours dans une situation difficile.
                              Lors des entretiens préliminaires, il fut dit des
                              négociateurs de la jeunesse à Rudolf Steiner
                              qu'ils trouvaient trouver, toutes les réunions
                              précédentes et des cours du mouvement
                              anthroposophique beaucoup trop des «programme»; là
                              dessous le développement créatif des forces
                              individuelles en souffrait. Tout cela était encore
                              trop «XIXe siècle». Rudolf Steiner entendait cela
                              avec intérêt nettement positif et a promis le
                              cursus dans ce sens. Après cela, les concernés se
                              sont mis en chemin pour intéresser d'autres
                              jeunes. Mais quelle fut leur horreur quand peu
                              avant le début du cours , ils entendirent que le
                              Dr Steiner se serait demandé quelle était
                              l'intention avec ce cours : il ne le savait pas.
                              Les représentants de la jeunesse lui avait
                              présentes maints souhaits , mais pas clairement
                              indiqué ce qu'ils voulaient maintenant eux-même.
                              Un de nous est allé à lui, pour entendre de sa
                              bouche ce qui était en réalité. La réponse a été :
                              nous lui aurions fait savoir notre aversion aux
                              «programmes», il a donc voulu tenir le cours
                              demandé sans aucun programme. Comme il a appris
                              que nous avions pris rendez-vous pour le
                              rencontrer un ou deux jours avant le début des
                              conférences pour préparer le travail avec lui;
                              nous devons donc utiliser ce temps pour que
                              devienne clair pour nous le thème de la première
                              conférence. Ce que nous devrions lui l'annoncer à
                              sa venue. Après la première conférence, nous
                              devrions de ce qui a été communiqué à nous, voir
                              le sujet pour la deuxième conférence, et ainsi de
                              suite. "De cette façon, nous voulons construire le
                              cours sans programme préconçu ensemble." - Jadis
                              nous avons eu un avant-goût de son acharnement
                              envers nous méthode choisie, renvoyés à notre
                              propre initiative, au moins une premier pas
                              d'attendre de nous bien que lui-même nous offrait
                              sa main pour une assistance supplémentaire. |  Das waren die
                              Worte, mit denen Rudolf Steiner den
                              Eröffnungsvortrag jener Reihe von dreizehn
                              Vorträgen beschloß, die wir als „Pädagogischen
                              Jugendkurs" oder schlechthin „Jugendkurs"
                              bezeichneten, und die weiterhin so bezeichnet
                              worden sind. (Neudruck 1953: „Geistige
                              Wirkenskräfte im Zusammenleben von alter und
                              junger Generation", mit einem vom Herausgeber
                              redigierten Text, durch dessen Bemühen, Rudolf
                              Steiners herzlich-lockere Sprechweise buchmäßig zu
                              gestalten, die Vorträge allerdings manches von
                              ihrer ursprünglichen Stimmung eingebüßt haben.)
                              Der Kurs war in mehrfacher Hinsicht ein
                              ungewöhnliches Ereignis im Leben der
                              anthroposophischen Bewegung, war er doch zustande
                              gekommen durch eine Gruppe zum Teil ganz junger
                              Leute, die sich unmittelbar an Rudolf Steiner
                              gewandt hatten, unter Umgehung sowohl der
                              damaligen Funktionäre der Anthroposophischen
                              Gesellschaft wie auch der zu jener Zeit in
                              Stuttgart tätig wirkenden Persönlichkeiten. Zudem
                              sah sich die junge Teilnehmerschaft vor Beginn des
                              Kursus in einer schwierigen Lage. Bei der
                              Vorbesprechung war von den Sprechern der Jugend zu
                              Rudolf Steiner gesagt worden, sie fänden, alle
                              bisherigen Tagungen und Kurse der
                              anthroposophischen Bewegung enthielten allzuviel
                              „Programm"; darunter leide die schöpferische
                              Entfaltung der individuellen Kräfte. Es sei das
                              alles noch zu sehr „neunzehntes Jahrhundert".
                              Rudolf Steiner hörte sich dies mit sichtlich
                              positivem Interesse an und versprach, den Kursus
                              in diesem Sinne zu halten. Danach begaben sich die
                              Betreffenden auf die Reise, um andere junge
                              Menschen dafür zu interessieren. Wie groß aber war
                              ihr Schrecken, als sie nicht lange vor Beginn des
                              Kursus hörten, Dr. Steiner habe sich auf Befragen,
                              was denn mit diesem Kursus beabsichtigt sei, dahin
                              geäußert: das wisse er auch nicht. Die Vertreter
                              der Jugend hätten ihm mancherlei Wünsche
                              vorgetragen, aber sich nicht klar geäußert, was
                              sie nun eigentlich selber wollten. Einer von uns
                              reiste zu ihm, um aus seinem Munde zu hören, was
                              in Wirklichkeit vorlag. Die Antwort lautete: Wir
                              hätten ihm doch unsere Abneigung gegen „Programme"
                              kundgetan, also wolle er den erbetenen Kurs ganz
                              ohne Programm halten. Wie er erfahren habe, hätten
                              wir uns verabredet, ein bis zwei Tage vor Beginn
                              der Vorträge zusammenzukommen, um uns auf die
                              Arbeit mit ihm vorzubereiten; so sollten wir diese
                              Zeit dazu benutzen, uns über das Thema des ersten
                              Vortrages klar zu werden. Dieses sollten wir ihm
                              bei seiner Ankunft bekanntgeben. Nach dem ersten
                              Vortrag sollten wir aus dem, was uns mitgeteilt
                              worden, das Thema für den zweiten Vortrag finden,
                              und so fort. „Auf diese Weise wollen wir den Kurs
                              ganz ohne vorgefaßtes Programm miteinander
                              aufbauen." — Damals bekamen wir einen Vorgeschmack
                              von seiner unerbittlich uns gegenüber
                              eingeschlagenen Methode, uns auf unsere eigene
                              Initiative zurückzuweisen; zum mindesten einen
                              ersten Schritt von uns abzuwarten, ehe er selber
                              seine Hand zu konkreter weiterer Führungshilfe
                              bot. |  
                      |  Jamais auparavant, ni depuis, les humains
                              ont sûrement été si reconnaissants pour le
                              non-venir de Rudolf Steiner, comme jadis les
                              jeunes réunis, qui par deux jours et demi ont
                              toujours de nouveau reçu la nouvelle téléphonique
                              de Dornach, malheureusement le Dr Steiner ne
                              pouvait toujours pas répondre. Cela nous
                              donnait-il plus de temps pour trouver thème dans
                              la lourde lutte pour formuler un thème qui
                              correspondait aà notre situation spirituelle. Mais
                              avions à peine trouvé qu'est aussi venue déjà
                              l'annonce, le Dr Steiner venait de quitter
                              Dornach. |  Niemals vorher
                              noch nachher sind Menschen wohl so dankbar gewesen
                              für Rudolf Steiners Nicht-Kommen wie die damals
                              versammelten jungen Leute, denen durch zweieinhalb
                              Tage immer wieder aus Dornach die telephonische
                              Nachricht zukam, Herr Dr. Steiner könne leider
                              immer noch nicht abkommen. Gab es uns doch weitere
                              Zeit, in schwerem Ringen die Formulierung eines
                              Themas zu finden, das unserer geistigen Situation
                              entsprach. Kaum hatten wir es aber gefunden, kam
                              auch bereits die Mitteilung, Dr. Steiner sei
                              soeben aus Dornach abgefahren. |  
                      |  Ponctuel au temps spécifié, il a arriva.
                              Quand même, lorsque le sujet lui fut cité, à notre
                              grande surprise, il ne sembla pas l'intéresser
                              particulièrement. Il a dit amicalement qu'il
                              ferait d'abord une conférence de salutation. Ce
                              qui y fût parlé contenait comme dans une
                              thématique close, tout ce pour quoi nous avions
                              lutté dans les jours avant. D'un autre sujet, rien
                              ne nous a été demandé durant les douze jours. De
                              toute évidence, dans les jours de notre lutte
                              était quelque chose s'était produit spirituel
                              parmi nous, qui était suffisant pour lui comme
                              condition de sa parole. |  Pünktlich zur
                              angegebenen Zeit traf er ein. Doch als ihm das
                              Thema genannt wurde, schien es ihn zu unserer
                              Überraschung gar nicht besonders zu interessieren.
                              Er sagte nur freundlich, er würde zunächst einen
                              Begrüßungsvortrag halten. Was darin gesprochen
                              wurde, enthielt wie in geschlossener Thematik
                              alles, worum wir in den Tagen vorher gerungen
                              hatten. Nach einem weiteren Thema wurden wir alle
                              zwölf Tage hindurch nicht gefragt. Offensichtlich
                              war in den Tagen unseres Ringens unter uns etwas
                              geistig vorgegangen, das ihm als Vorbedingung
                              seines Sprechens genügte. |  
                      |  Par l'approche de notre pouvoir propre de
                              procéder, de nous tourner directement vers le Dr
                              Steiner, le sentiment nous avait conduit à nous
                              tenir dans une sorte particulière à l'intérieur
                              mouvement anthroposophique; celà nous contraignait
                              à des questions qui sont restées sans réponse
                              fertile des membres plus âgés. Nous avons cru
                              aussi de ne pas trouvé dans le spirituel existant
                              et les conférences tenues jusqu'à présent, l'aide
                              dont nous avions besoin. Nous étions à la
                              recherche pour plus de clarté sur ce que nous
                              voulions nous voulions savoir comment nous
                              pourrions tout de suite comme jeunes, nous
                              entraîner/exercer, pour devenir une fois
                              co-créative dans la nouvelle culture, après
                              laquelle l'humanité progressiste réclamait. Nous
                              voulions avant tout savoir comment on pouvait
                              parvenir"du parler sur l'esprit au parler à partir
                              de l'esprit" comment l'esprit pourrait fluer dans
                              les diverses activités professionnelles, où nous
                              allions grandir. Ainsi qu'alors, nous remuait la
                              question de comment une communauté humaine au sens
                              de l'esprit de notre temps peut être formé et
                              cultivé. Nous avons vu comme un but en face de
                              nous, de créer les bases pour une «pédagogie de
                              culture» à la mesure du temps, en particulier e
                              pédagogie de la jeunesse. |  Zu dem
                              eigenmächtigen Vorgehen, uns direkt an Dr. Steiner
                              zu wenden, hatte uns das Empfinden geführt, in
                              besonderer Art innerhalb der anthroposophischen
                              Bewegung zu stehen; das nötigte uns Fragen auf,
                              die von den älteren Mitgliedern nicht fruchtbar
                              beantwortet werden konnten. Auch glaubten wir, in
                              dem vorhandenen Geistesgut und den bisher
                              gehaltenen Vorträgen nicht jene Hilfe zu finden,
                              die wir brauchten. Wir suchten nach Klarheit über
                              das, was wir wollten; wir wollten wissen, wie wir
                              gerade als junge Menschen uns schulen konnten, um
                              einmal schöpferische Mitgestalter an der neuen
                              Kultur zu werden, nach der die fortschreitende
                              Menschheit verlangte. Wir wollten vor allem
                              wissen, wie man „vom Reden über den Geist zum
                              Reden aus dem Geiste heraus" gelangen könne, wie
                              Geist einfließen könne in die verschiedenen
                              beruflichen Betätigungen, in die wir dabei waren
                              hineinzuwachsen. Sodann bewegte uns die Frage, wie
                              eine menschliche Gemeinschaft im Sinne des Geistes
                              unserer Zeit gebildet und gepflegt werden könne.
                              Wir sahen als Ziel vor uns, Grundlagen zu schaffen
                              für eine zeitgemäße „Kulturpädagogik", im
                              besonderen eine Jugendpädagogik. |  
                      |  Sur celles de ses conférences Rudolf
                              Steiner a déclaré plus tard qu'il avait été en
                              mesure de parler si figurativement grâce à la
                              nature de son auditoire comme rarement avant.
                              Vraiment. conférence sur conférence il amena une
                              série d'images se déployant. Dès le début, il a
                              parlé de la Gefühlsnot/la misère du sentiment,
                              dans laquelle la jeunesse se sentait transposée au
                              début de ce siècle, parce qu' lui était opposé de
                              nombreux "points de vue" de sorte d'une conception
                              du monde par l'ancienne génération. Ces positions,
                              seraient toutes arrivés sur une croûte de glace.
                              "L'âge de glace spirituel était venu. Seulement la
                              glace était mince, et parce que les points de vue
                              des humains avait perdu la sensation pour leur
                              propre poids, ainsi ils ne se brisent pas à
                              travers la croûte de glace. En dehors de cela, ils
                              étaient froids dans leur cœur, ils ne
                              réchauffaient pas la croûte. Les plus jeunes se
                              tenaient à côté les vieux, les plus jeunes avec
                              les cœurs chauds qui ne parlait pas encore, mais
                              il était chaud. Cela a cassé travers la croûte de
                              glace et le jeune ne sentait pas : ceci est mon
                              point de vue, mais le jeune sentait: .. Je perds
                              le sol sous les pieds. Ma propre chaleur de cœur
                              se brise sur cette glace ". Cette glace,
                              disait-il, s'était contracté de !a phrases, de la
                              convention et de la routine: phrase qui a
                              emménagée dans la vie de l'esprit, lorsque dans le
                              dernier tiers du XIXe siècle les pensées se sont
                              arrêté d'être pulsées par l'âme; convention, qui a
                              dominé la vie sociale, plutôt que se forme la
                              véritable communauté humaine ; routine qui a pris
                              la place de l'engagement volontaire personnel dans
                              l'action pratique des humains. |  
 
 Über diese seine
                              Vorträge hat Rudolf Steiner späterhin geäußert, er
                              habe dank der Natur seiner Zuhörer so bildhaft
                              sprechen können wie kaum je zuvor. Wirklich.
                              brachte Vortrag auf Vortrag eine sich
                              herausentfaltende Reihe von Bildern. Gleich
                              anfangs sprach er von der Gefühlsnot, in die sich
                              die Jugend am Beginne unseres Jahrhunderts
                              versetzt fühle dadurch, daß ihr von der älteren
                              Generation lauter „Standpunkte" weltanschaulicher
                              Art entgegengehalten würden. Diese Standpunkte
                              aber seien alle auf einer Eiskruste angekommen.
                              „Die geistige Eiszeit war gekommen. Nur daß das
                              Eis dünn war, und da die Standpunkte der Menschen
                              die Empfindung für ihr eigenes Gewicht verloren
                              hatten, so durchbrachen sie nicht die Eiskruste.
                              Sie waren außerdem in ihren Herzen kalt, sie
                              erwärmten die Eiskruste nicht. Die Jüngeren
                              standen neben den Alten, die Jüngeren mit dem
                              warmen Herzen, das noch nicht sprach, aber warm
                              war. Das durchbrach die Eiskruste. Und der Jüngere
                              fühlte nicht: Das ist mein Standpunkt, sondern der
                              Jüngere fühlte: Ich verliere den Boden unter den
                              Füßen. Meine eigene Herzenswärme bricht dieses Eis
                              auf." Dieses Eis, sagte er, habe sich
                              zusammengezogen aus Phrase, Konvention und
                              Routine: Phrase, die eingezogen ist in das
                              Geistesleben, als im letzten Drittel des
                              neunzehnten Jahrhunderts die Gedanken aufhörten,
                              von Seele durchpulst zu sein; Konvention, die das
                              soziale Leben beherrschte, anstatt daß wirkliche
                              menschliche Gemeinschaft sich bildete; Routine,
                              die im praktischen Tun der Menschen an die Stelle
                              des persönlichen Willenseinsatzes getreten ist. |  
                      |  Lorsque Rudolf Steiner a utilisé de
                              telles images, ce ne fut pas purement le vêtement
                              artistique pour un fait à exprimer dépourvu
                              d'image. Ce qui opprimait les jeunes humains,
                              étain donc pour essentiel des expériences de
                              sensation qui ne sont pas venus à une
                              compréhension complète. La vie de sensation de
                              l'humain, se joue une étendue de conscience, qui
                              ressemble à celle de la conscience de rêve. Comme
                              nous rêvons en images, nous ressentons aussi en
                              images, seulement elles ne nous arrivent pas sans
                              plus à la contemplation. Cela leur permet de
                              tourmenter. Rudolf Steiner a mis en évidence ces
                              images de la jeunesse dans la conscience. De même,
                              quand il a parlé de la «science» comme d'une
                              entité. Une fois qu'on a fait sa connaissance,
                              elle vous a toujours de nouveau été présentée,
                              ainsi on a la perspicacité - (dans ce grade, seul
                              Rudolf Steiner l'avait probablement, qui déjà en
                              tant que jeune humain pouvait vivre consciemment
                              ce que nous rêvons seulement) - "que s'est de côté
                              furtivement, timidement, parce qu'elle ne s'est
                              plus ressentie tolérée, une autre entité. Elle
                              vous a alors dit quand même quànd on a été
                              aiguillonné, de parler derrière en secret avec
                              elle.: j'ai un nom qui ne se laisse plus permettre
                              d'être nommé devant la science objective. Je
                              m'appelle philosophie, m'appelle Sophia : sagesse.
                              J’ai le prénom honteux de l'amour (philo) et ai
                              quelque chose qui est déjà cloué par son nom.
                              qu'il a quelque chose à faire avec l'intériorité
                              humaine, avec l'amour. Je ne peux pas me laisser
                              voir, je dois marcher autour timide/honteuse! " |  Wenn Rudolf
                              Steiner solche Bilder gebrauchte, war es nicht
                              bloß künstlerische Einkleidung einer an sich
                              bildlos aussprechbaren Tatsache. Was die jungen
                              Menschen bedrängte, waren ja im wesentlichen
                              Gefühlserfahrungen, die nicht zum vollen Verstehen
                              kamen. Das Gefühlsleben des Menschen aber spielt
                              sich auf einer Bewußtseinsebene ab, die der des
                              Traumbewußtseins gleicht. Wie wir in Bildern
                              träumen, so fühlen wir auch in Bildern, nur daß
                              uns diese nicht ohne weiteres zur Anschaubarkeit
                              kommen. Dadurch können sie quälen. Rudolf Steiner
                              hob diese Bilder der Jugend ins Bewußtsein. So
                              auch, wenn er von der „Wissenschaft" sprach als
                              einer Wesenheit. Hat man einmal ihre Bekanntschaft
                              gemacht, ist sie einem immer wieder vorgestellt
                              worden, so hat man die Einsicht — (in diesem Grade
                              hatte sie wohl nur Rudolf Steiner, der schon als
                              junger Mensch bewußt erleben konnte, was wir nur
                              träumten) — „daß sich seitwärts hinweggeschlichen
                              hat, verschämt, weil sie sich nicht mehr geduldet
                              gefühlt hat, eine andere Wesenheit. Die sagte
                              einem dann doch, wenn man aufgestachelt wurde,
                              hinten im Verborgenen mit ihr zu reden: Ich habe
                              einen Namen, der sich vor der objektiven
                              Wissenschaft nicht mehr nennen darf. Ich heiße
                              Philosophie, heiße Sophia: Weisheit. Ich habe halt
                              den schändlichen Vornamen von der Liebe (philo)
                              und habe etwas, was schon durch seinen Namen
                              angenagelt ist, daß es etwas zu tun hat mit
                              menschlicher Innerlichkeit, mit der Liebe. Ich
                              kann mich nicht mehr sehen lassen, ich muß
                              verschämt herumgehen!" |  
                      |  Avec de tels mots, Rudolf Steiner ne
                              voulait pas voulu rendre la jeunesse arrogante
                              envers la science et ses conquêtes ou à décourager
                              sérieusement ceux qui étudiaient, à poursuivre
                              leurs études. Il avait pourtant dit auparavant,
                              contre une certaine tendance dans le premier
                              mouvement de jeunesse, de mépriser et de fuir la
                              pensée à cause de sa « pâleur » : on a besoin les
                              pensées pour vivre en tant qu'humain, et ces
                              pensées qui nous les quelques derniers siècles ont
                              apporté, nous ne pouvons plus les déposer.
                              Seulement, elles ne doivent pas rester seulement
                              dans la tête, mais être aussi fortement pensées
                              qu'elles fluent vers le bas "à travers le cœur et
                              par l'humain tout entier jusque dans les pieds.
                              Car c'est vraiment mieux si au lieu de purs
                              globules rouges et blancs aussi pensées pulsaient
                              par notre sang ". Il serait correct si l'humain a
                              aussi un cœur et non purement des pensées. "Mais
                              le plus précieux est quand les pensées ont un
                              cœur." Ce n'est pas la science, mais le
                              fonctionnement scientifique qu'il avait à l'esprit
                              quand il a caractérisé le ressentir de la jeunesse
                              de cette manière. |  Mit solchen
                              Worten wollte Rudolf Steiner nicht etwa die Jugend
                              gegenüber der Wissenschaft und ihren
                              Errungenschaften überheblich machen oder jene, die
                              studierten, davon abhalten, ihr Studium ernsthaft
                              fortzuführen. Hatte er doch zuvor gegen eine
                              gewisse Tendenz in der ersten Jugendbewegung, den
                              Gedanken seiner „Blässe" wegen
                              zu mißachten und zu fliehen, gesagt: Gedanken
                              brauche man, um als Mensch zu leben, und
                              diejenigen Gedanken, die uns die letzten
                              Jahrhunderte gebracht haben, könnten wir nicht
                              mehr ablegen. Nur sollten sie nicht bloß im Kopfe
                              sitzen bleiben, sondern so stark gedacht werden,
                              daß sie „durch das Herz und durch den ganzen
                              Menschen bis in die Füße hinunterströmen. Denn es
                              ist wahrhaft besser, wenn statt bloßer roter und
                              weißer Blutkörperchen auch Gedanken unser Blut
                              durchpulsen." Es sei richtig, wenn der Mensch auch
                              ein Herz hat und nicht bloß Gedanken. „Aber das
                              Wertvollste ist, wenn die Gedanken ein Herz
                              haben." Nicht die Wissenschaft, sondern den
                              wissenschaftlichen Betrieb hatte er im Sinn, wenn
                              er das Jugend-empfinden in dieser Weise
                              kennzeichnete. |  
                      |  Au cours du cours à la jeunesse, il a
                              parlé de l'importance de la voie, qu'il indique
                              dans sa «Philosophie de la liberté" pour le
                              renforcement du penser. Qui s'efforce, d'exercer
                              vraiment ce qu'il appelle ici la «pensée pure», il
                              expérimente, que cet exercice est un exercice de
                              volonté qui va jusque dans le centre de l'humain.
                              Il conduit à faire l'observation à soi-même que la
                              pensée ordinaire est en effet une pure activité de
                              la tête. On sent alors que l'on commence à ne plus
                              penser "si haut en haut", que l'on commence à
                              penser avec la poitrine "Vous remarquez qu'en ce
                              que la pensée devient toujours de plus en plus une
                              pure activité volitive, elle se conquiert tout
                              d'abord à la poitrine humaine puis à tout le corps
                              humain. C'est comme si vous tiriez cette pensée de
                              la dernière fibre de cellule à votre gros orteil".
                              On y accède à sentir qu'en soi «un nouvel humain
                              intérieur est né qui, à partir de l'esprit peut
                              apporter du déploiement de volonté." |  Im Verlaufe des
                              Jugendkursus sprach er von der Bedeutung des
                              Weges, den er in seiner „Philosophie der Freiheit"
                              zur Erkraftung des Denkens angibt. Wer sich
                              anstrengt, das wirklich zu üben, was er dort
                              „reines Denken" nennt, der erlebt, daß diese Übung
                              eine Willensübung ist, die bis in das Zentrum des
                              Menschen geht. Es führt dazu, die Beobachtung an
                              sich selber zu machen, daß das gewöhnliche Denken
                              in der Tat eine bloße Kopftätigkeit ist. Man spürt
                              dann, daß man beginnt, nicht mehr „so hoch oben"
                              zu denken; daß man beginnt, mit der Brust zu
                              denken. „Sie merken, daß, indem das Denken immer
                              mehr und mehr reine Willensbetätigung wird, es
                              sich zuerst der Menschenbrust und dann dem ganzen
                              Menschenkörper entringt. Es ist, als ob Sie aus
                              der letzten Zellfaser Ihrer großen Zehe dieses
                              Denken hervorziehen würden." Man gelangt dazu zu
                              fühlen, daß in einem „ein neuer innerer Mensch
                              geboren ist, der aus dem Geiste heraus
                              Willensentfaltung bringen kann." |  
                      |  Pour parler de sa «Philosophie de la
                              liberté", Rudolf Steiner avait, pendant le cours à
                              la jeunesse répétée la demande parce qu'il est
                              s'agissait pour lui de souligner la signification
                              des intuitions morales qui doivent être sorties de
                              chaque individualité pour toute la vie morale du
                              présent et de l'avenir, et parce que dans ce livre
                              est indiqué le chemin vers de telles capacités
                              intuitives. Pour la quatrième conférence, il est
                              apparu avec un petit carnet de note à la main. Qui
                              était plus familier avec sa manière de travailler,
                              savait qu'il détenait un grand nombre de carnets
                              de notes de toutes les années de travail, dans
                              lequel il cultivait de noter les cours des pensées
                              ou faire des croquis, non pas, comme il disait
                              pour ce qui était inséré la de niveau lire plus
                              tard, mais parce que quelque chose de saisi en
                              esprit se laisse mieux souvenir, lorsque c'est
                              rattaché à un mouvement des membres. Comme il nous
                              a touché les jeunes, lorsque. nous avons remarqué
                              que Rudolf Steiner avait spécialement pris la
                              peine pour nous d'aller à travers ses carnets et
                              en extraire un de 1893 pour nous. Il nous en a lu
                              une recension sur "Principes d'éthique» de
                              Spencer, qui a été publié dans une revue
                              littéraire de ces jours et a déclaré avant que la
                              prestation de maître de Spencer "devait être les
                              dernières tentatives, de fonder des distinctions
                              éthiques sur l'intuition, des sentiments innés,
                              des axiomes évidents, etc., au moins de les faire
                              taire dans la science ". |  Von seiner
                              „Philosophie der Freiheit" zu sprechen, hatte
                              Rudolf Steiner während des Jugendkurses wiederholt
                              Veranlassung, weil es ihm darum ging, die
                              Bedeutung moralischer Intuitionen aufzuzeigen, die
                              aus der einzelnen Individualität für alles
                              moralische Leben der Gegenwart und Zukunft
                              herausgeholt werden müssen, und weil in diesem
                              Buche der Weg zu solch intuitivem Vermögen
                              gewiesen wird. Zum vierten Vortrag erschien er mit
                              einem kleinen Notizbuch in der Hand. Wer näher mit
                              seiner Arbeitsweise vertraut war, wußte, daß er
                              eine große Zahl von Notizbüchern aus allen
                              Arbeitsjahren besaß, in die er Gedankengänge
                              niederzuschreiben oder Skizzen zu machen pflegte;
                              nicht, wie er sagte, um das dort Eingetragene
                              später wieder nachzulesen, sondern weil etwas im
                              Geiste Erfaßtes sich besser erinnern läßt, wenn es
                              mit einer Gliedmaßenbewegung verbunden wird. Wie
                              berührte es daher uns junge Leute, als wir
                              bemerkten, daß Rudolf Steiner sich eigens für uns
                              die Mühe gemacht hatte, seine Notizbücher
                              durchzugehen und eines aus dem Jahre 1893 für uns
                              herauszuholen. Daraus las er uns eine Rezension
                              über Spencer's „Prinzipien der Ethik" vor, die in
                              einer literarischen Zeitschrift jener Tage
                              erschienen war und worin es hieß, Spencers
                              Meisterleistung „müsse die letzten Versuche,
                              ethische Unterscheidungen auf Intuition,
                              angeborene Gefühle, selbst augenscheinliche Axiome
                              usw. zu gründen, wenigstens in der Wissenschaft
                              mundtot machen". |  
                      |  Là-dessus, il a commencé à décrire
                              comment il a dû le remettre dans ce temps éthique
                              lacer l'atmosphère de sa «Philosophie de la
                              liberté", qui montre justement que «tous le futur
                              de l'éthique humaine dépend de la force de
                              l'intuition morale à devenir plus forte chaque
                              jour." En décrivant de différents côtés de son
                              opposition radicale à l'opinion dominante de
                              l'époque, il a parlé de lui toujours en mouvement
                              la lutte intérieure dans laquelle il s'était
                              trouvé alors. Mais ce qui semble maintenant clair
                              et liquide dans la postface, il faut se le
                              représenter prononcé dans une haute excitation.
                              Là, se tenait-il en face de nous, une fois encore,
                              le trentenaire, dans la solitude complète
                              vis-à-vis de l'ensemble de l'humanité
                              contemporaine à partir d'une perspicacité
                              spirituelle dans les besoins par des obligations
                              au service du temps auto-imposées, hardiment à
                              élever sa voix contre la tempête du gonflement du
                              matérialisme. Ce qu'il avait vécu, extérieurement
                              laissé, assis dans un café viennois, de dramatique
                              intérieure, cela se tenait maintenant en réalité
                              incarnée en face de nous! C'est à la balustrade de
                              la scène, où il se tenait avec les yeux brillants,
                              la droite qui tenait le carnet de notes portable,
                              martelant la balustrade qu'il a explosé, et d'une
                              voix qui remplissait la salle, il a appelé jusqu'à
                              nous: «Il était donc nécessaire pour moi, mes
                              chers amis, de tenter d'écrire un livre qui tout
                              de suite de manière énergique,
                              défendait/représentait le point de vue qui de
                              manière justement aussi énergique était, par la
                              science cette fois là, comme décrit, à réduire au
                              silence. "-" La recherche après le héros » dont
                              était si souvent parlée dans le mouvement de la
                              jeunesse dans la si souvent mentionnée, - trouva
                              ici son accomplissement ; ici la jeunesse le cœur
                              affligé par le sort du Temps trouva le héros de
                              l'esprit. |  Daraufhin begann
                              er zu schildern, wie er in diese ethische Zeit
                              stimmung seine „Philosophie der Freiheit"
                              hineinstellen mußte, die gerade zeigt, daß „alle
                              Zukunft der menschlichen Ethik davon abhängt, daß
                              die Kraft der moralischen Intuition mit jedem Tage
                              stärker werde." Indem er von verschiedenen Seiten
                              her seine radikale Opposition gegen die
                              herrschende Anschauung der Zeit beschrieb, sprach
                              aus ihm immer bewegter der innere Kampf, in dem er
                              sich damals befunden hatte. Was sich heute in der
                              Nachschrift klar und flüssig liest, muß man sich
                              in höchster Erregung gesprochen vorstellen. Da
                              stand er nun vor uns, noch einmal der
                              Zweiunddreißigjährige, der in völliger Einsamkeit
                              gegenüber der ganzen zeitgenössischen Menschheit
                              aus geistiger Einsicht in die Notwendigkeiten, aus
                              selbstauferlegter Pflicht des Dienstes an der
                              Zeit, kühn seine Stimme gegen den anschwellenden
                              Sturm des Materialismus erhob. Was er, äußerlich
                              gelassen in einem Wiener Kaffeehaus sitzend, an
                              innerer Dramatik durchlebt hatte, das stand jetzt
                              in leibhaftiger Wirklichkeit vor uns! An der
                              Balustrade der Bühne stand er mit leuchtenden
                              Augen, die Rechte, die das Notizbuch hielt,
                              hämmerte auf die Balustrade, daß es dröhnte, und
                              mit einer Stimme, die den ganzen Saal erfüllte,
                              rief er zu uns herunter: „Es war also notwendig
                              für mich, meine lieben Freunde, den Versuch zu
                              machen, ein Buch zu schreiben, welches gerade in
                              energischer Weise den Standpunkt vertritt, der in
                              ebenso energischer Weise dazumal von der
                              Wissenschaft als der bezeichnet wurde, welcher
                              mundtot zu machen sei." — „Die Suche nach dem
                              Heros", von der in der Jugendbewegung so oft die
                              Rede war, — hier fand sie ihre Erfüllung; hier
                              fand das von der Not der Zeit bedrängte Herz der
                              Jugend den Heros des Geistes. |  
                      |  Nous sommes retournés à la maison de
                              cette conférence sans grand-chose à dire à
                              l'autre; profondément, nous avons été touchés du
                              vécu. Maint s'est peut-être solennellement promis
                              dans le silence, de faire après Rudolf Steiner
                              dans le déploiement du courage de l'âme
                              spirituelle, et que ce soit toujours si
                              modestement. Plus tard, nous devions apprendre à
                              comprendre plus en détail, en quoi consiste ce
                              courage. Il est le courage de se dire que «la vie
                              du monde doit être rétablie dans ses fondements"
                              Toutefois : "le courage - on l'apprend très vite
                              ou pas du tout" |  Wir gingen von
                              diesem Vortrag heim, ohne einander viel zu sagen;
                              zutiefst waren wir berührt von dem Erlebten.
                              Mancher mag sich im stillen gelobt haben, es
                              Rudolf Steiner nachzutun in der Entfaltung
                              geistig-seelischen Mutes, und sei es in noch so
                              bescheidenem Maße. Später sollten wir noch genauer
                              verstehen lernen, worin dieser Mut bestehen soll.
                              Es ist der Mut, sich zu sagen, daß „das Leben der
                              Welt in seinen Fundamenten neu gegründet werden
                              muß". Allerdings: „Mut — den lernt man sehr
                              schnell oder gar nicht." |  
                      |  Notre question :. "Comment parvenons-nous
                              du parler sur l'esprit au parler partir de
                              l'esprit ?" Rudolf Steiner y répondit dans le
                              cours aux jeunes et même plus tard en ce qu'il l'a
                              tout simplement montré pratiquement. En cela, le
                              mot 'simplement` est pensé dans le sens où souvent
                              c'était les choses apparemment simples qu'il a
                              montrées et a vécu dans ce contexte, par ce qu'il
                              a décrit, dans le cours tenu en 1924 par lequel il
                              a fondé la pédagogie curative anthroposophique,
                              comme la «dévotion aux petits». Presque chaque
                              jour, il nous a rencontrés aussi en dehors de ses
                              conférences, alla sur les besoins les plus variés
                              des participants. Il y avait de jeunes sculpteurs
                              qui lui ont montré des échantillons de leur
                              travail, pour solliciter des conseils pour la
                              poursuite des travaux; des poète qui ont obtenu de
                              lui des coups de pouce très particuliers en ce qui
                              concerne le rythme et la rime; journellement, il
                              est venu dans les heures de récitation que nous a
                              donné madame Steiner, a conseillé des exercices de
                              parole, expliqué les sons et nous récitaient deux
                              fois lui-même avant. Parce qu'on s'intéressait
                              pour la peinture, il a aussi donné quelques heures
                              de peinture. Finalement, il était présent à de
                              nombreux débats que les participants au cours ont
                              organisé entre eux. |  Unsere Frage:
                              „Wie lernen wir vom Reden über den Geist zum Reden
                              aus dem Geiste heraus zu gelangen?" beantwortete
                              Rudolf Steiner im Jugendkurs und auch späterhin
                              dadurch, daß er es einfach praktisch vormachte.
                              Dabei ist das Wort ,einfach` in dem Sinne gemeint,
                              daß es oft die scheinbar einfachsten Dinge waren,
                              die er in diesem Zusammenhang zeigte und vorlebte,
                              durch das, was er in dem 1924 gehaltenen Kursus,
                              durch den er die anthroposophische Heilpädagogik
                              begründet hat, als die „Andacht zum Kleinen"
                              bezeichnete. Fast täglich traf er sich mit uns
                              auch außerhalb seiner Vorträge, ging auf die
                              mannigfachsten Wünsche der Teilnehmer ein. Da
                              waren junge Bildhauer, die ihm Proben ihrer
                              Arbeiten zeigten, um Ratschläge für die
                              Weiterarbeit zu erbitten; Dichter, die von ihm
                              höchst individuelle Hinweise in Bezug auf Rhythmus
                              und Reim erhielten; täglich kam er in die
                              Rezitationsstunden, die uns Frau Steiner erteilte,
                              gab Sprechübungen an, erklärte die Laute und
                              rezitierte uns zweimal selber vor. Weil man sich
                              für das Malen interessierte, gab er auch einige
                              Malstunden. Schließlich war er bei vielen
                              Aussprachen anwesend, die die Kursteilnehmer
                              untereinander veranstalteten. |  
                      |  Occasionnellement à un tel, un jeune
                              paysan parla de l'être du Christ, ainsi qu'il la
                              comprenait. Quand il s'est aussi abondamment
                              exprimé sans aide, alors nous l'avons entendu,
                              quand même très sérieusement, donc avec un certain
                              respect, ce qui était toutefois principalement le
                              sujet lui-même. Mais quand il a parlé dans la
                              suite de ce que lui avait appris son expérience
                              agricole au sujet du fumier, nous sommes arrivés
                              furtivement le nez dans le sens que ce serait
                              sûrement préférable de ne pas réclamer la présence
                              du Dr Steiner avec de telles choses "ordinaires".
                              Le jour suivant, les porteurs de l'initiative sont
                              apparu à une rencontre avec Rudolf Steiner Il a
                              demandé le nom du paysan et dit à notre grande
                              surprise. ". Ce que le jeune homme a dit sur le
                              Christ était si abondamment insignifiant" Ensuite,
                              il est venu avec un accent sympathique: "Mais ce
                              qu'il a dit à propos du fumier était excellent."
                              Lors de la prochaine réunion, il voudrait
                              volontiers lui-même dire encore quelque chose
                              là-dessus. (Le cours, par lequel la manière de
                              gérer biodynamique fut fondée n'avait pas encore
                              été tenu jadis). Qu'il soit tenter de rendre, non
                              seulement ce qui a alors été expliqué, mais aussi
                              comment il parla. |  Gelegentlich
                              einer solchen sprach ein junger Landwirt über das
                              Wesen des Christus, so wie er es verstand. Wenn er
                              sich auch reichlich unbeholfen ausdrückte, so
                              hörten wir ihm doch sehr ernsthaft, ja mit einem
                              gewissen Respekt zu, was allerdings hauptsächlich
                              dem Thema selbst galt. Doch als er im weiteren
                              Verlaufe über das sprach, was ihn seine
                              landwirtschaftliche Erfahrung über den Mist
                              gelehrt habe, rümpften wir verstohlen die Nasen in
                              dem Gefühl, daß man Dr. Steiners Anwesenheit mit
                              solch „gewöhnlichen" Dingen doch wohl besser nicht
                              beanspruche. Am folgenden Tage erschienen die
                              Initiativträger des Kursus zu einer Besprechung
                              bei Rudolf Steiner. Er fragte nach dem Namen des
                              Landwirtes und sagte zu unserem Erstaunen: „Was
                              der junge Mann da über Christus gesagt hat, war ja
                              reichlich unbedeutend." Dann kam es mit
                              freundlichem Nachdruck: „Aber was er über den Mist
                              gesagt hat, das war ausgezeichnet." Bei der
                              nächsten Zusammenkunft wolle er gern selber noch
                              etwas dazu sagen. (Der Kursus, durch den die
                              biologisch-dynamische Wirtschaftsweise begründet
                              wurde, war damals noch nicht gehalten worden). Es
                              sei versucht wiederzugeben, nicht nur was er dann
                              ausführte, sondern auch wie er sprach: |  
                      |  "C'était intéressant ce que vous avez dit
                              comme paysan hier. Je n'ai pas le temps pour un
                              long temps de rester ici, et je vais donc dire au
                              moins brièvement cela. Dans l'agriculture aussi,
                              on cherche le spirituel. Là aussi, on pense que de
                              nouvelles méthodes doivent être trouvées jusque
                              dedans le traitement du matériel. Si vous allez à
                              la science matérialiste actuelle, ainsi vous ne
                              trouverez pas beaucoup d'amour pour l'agriculture.
                              La science actuelle pense que, si on a besoin de
                              tant et tant d'azote dans le champ, on doit l'y
                              apporter dans cette quantité. Là on ne sait pas
                              qu'on a seulement besoin de planter esparcette
                              autour du champ systématiquement pour y obtenir
                              par rayonnement la quantité requise de l'azote.
                              Pour cela suffit déjà assez que l'on plante
                              l'esparcette en une seule rangée autour du champ". |  „Es war
                              interessant, was Sie gestern als Landwirt gesagt
                              haben. Ich habe nicht Zeit, noch lange hier zu
                              bleiben, und will daher wenigstens kurz dieses
                              dazu sagen. Auch in der Landwirtschaft sucht man
                              das Geistige. Auch dort glaubt man, daß neue
                              Methoden gefunden werden müssen, bis in die
                              Behandlung des Materiellen hinein. Wenn Sie zu der
                              heutigen materialistischen Wissenschaft gehen, so
                              finden Sie nicht viel Liebe für die
                              Landwirtschaft. Die heutige Wissenschaft meint,
                              daß, wenn man so und so viel Stickstoff im Acker
                              braucht, man ihn in dieser Menge in den Acker
                              hineinbringen muß. Da weiß man nicht, daß man nur
                              um den Acker herum systematisch die Esparsette
                              anzupflanzen braucht, um durch Strahlung die
                              nötige Menge Stickstoff in den Acker
                              hineinzubekommen. Dazu genügt schon, daß man die
                              Esparsette in einer einzigen Reihe um den Acker
                              herum pflanzt." |  
                      |  Un courageux parmi nous qui ne savait pas
                              ce qu'est l'esparcette a demandé, et le Dr Steiner
                              a répondu aussitôt et d'ailleurs ainsi que l'on a
                              vécu qu'il n'a pas parlé "sur" cette plante, ni
                              absolument comme quelque chose d'absent, mais
                              ainsi que, par l'intime de l'intonation, la
                              contemplation de son attitude, le mouvement de ses
                              mains, la présence spirituelle immédiate de ce
                              dont il parlait, était expérience profondément
                              impressionnante . L'esparcette 'apparaissait'
                              parmi ses paroles et les gestes. Peut-être que
                              vous pouvez essayer cette empathie si les mots
                              suivants sont lus, qui ont été enregistrées dans
                              le compte rendu. |  Ein Mutiger unter
                              uns, der nicht wußte, was eine Esparsette ist,
                              fragte danach, und Dr. Steiner antwortete sogleich
                              und zwar so, daß man erlebte, er sprach nicht
                              ‚über' diese Pflanze, noch überhaupt von ihr als
                              etwas Abwesendem, sondern so, daß durch das Intime
                              des Tonfalles, die Besinnlichkeit seiner Haltung,
                              die Bewegung seiner Hände die unmittelbare
                              geistige Gegenwart dessen, wovon er sprach, tief
                              eindrucksvoll erlebbar wurde. Die Esparsette
                              ,entstand` gleichsam unter seinen Worten und
                              Gesten. Vielleicht kann man dieses nachzuempfinden
                              versuchen, wenn die folgenden Worte gelesen
                              werden, die in der Nachschrift festgehalten
                              wurden. |  
                      |  "Esparcettes — ce sont des plantes — qui
                              ont des inflorescences-papilionacées — qui sont de
                              couleur pourpre/lilas — elles ont des feuilles
                              plumeuses -" Et alors : "Cette plante a la force
                              étrange soi de pénétrer le sol en de longues
                              distances avec ce que les humains veulent y faire
                              venir d'une manière la plus artificielle possible
                              -. Croyez-vous que cela soit absurde ? Non! Ce
                              sont toutefois des choses où l'on voit à travers
                              quand on parvient à réellement pénétrer avec la
                              connaissance de l'esprit dans le matériel.» |  „Esparsetten — das
                              sind Pflanzen —, die haben Blütenstände —
                              Schmetterlingsblüten —, die sind lilafarbig — sie
                              haben gefiederte Blätter —". Und dann: „Diese
                              Pflanze hat die merkwürdige Kraft in sich, den
                              Boden auf weite Strecken mit dem zu durchdringen,
                              was die Menschen auf eine möglichst künstliche
                              Weise in ihn hineinbringen wollen. — Glauben Sie,
                              das ist Unsinn? Nein! Das sind allerdings Dinge,
                              die man durchschaut, wenn man mit der
                              Geisterkenntnis konkret bis ins Materielle
                              vorzudringen vermag." |  
                      |  
 |  ~ |  
                      |  Le cadre d'un article tel que ce rapport
                              est limité dans l'espace. Une grande partie des
                              expériences de la grande "demande de la jeunesse"
                              qui ont suivi dans les années 1923-24, des
                              expériences personnelles en tant que professeur
                              Waldorf, doit être ignoré. Seuls certains aspects
                              qui valent plus en plus aujourd'hui comme alors,
                              oui, qui valent pour la jeunesse grandie
                              entre-temps et les générations suivantes du siècle
                              soient encore ajoutés. |  Der Rahmen eines
                              Aufsatzes wie des vorliegenden ist räumlich
                              beschränkt. Vieles von den Erlebnissen um die
                              großen „Jugend-ansprachen", die in den Jahren
                              1923/24 folgten, von den persönlichen Erfahrungen
                              als Waldorflehrer, muß übergangen werden. Nur
                              einige Aspekte, die heute wie damals gelten, ja,
                              die für die inzwischen herangewachsene Jugend und
                              die noch folgenden Generationen des Jahrhunderts
                              in steigendem Maße gelten, seien noch angefügt. |  
                      |  Le comportement de la génération plus
                              âgée à la plus jeune est généralement déterminée
                              soit par la critique et le rejet en résultant, ou
                              par le souhait de la gagner pour soi-même et de
                              propres objectifs. Rudolf Steiner est venu, du
                              jour où certains des jeunes lui ont porté pour la
                              première fois leurs questions conjointement, si
                              volontiers vers eux, parce que pour lui les
                              arrières-plans spirituels étaient ouverts,
                              desquels la nouvelle génération a aborde son
                              voyage terrestre et toutes les générations le
                              prendrait. Il a vu que quelque chose vivait dans
                              les profondeurs de l'âme des jeunes, qui était
                              nouveau dans l'histoire e l'humanité. Il savait ue
                              ce qui "fait rumeur" parmi les jeunes, contient de
                              grandes opportunités, mais que si un soi correct
                              lui est appliqué, cache de grands dangers. Son
                              premier pas dans cette prise en charge était
                              d'aider à ce que les jeunes, deviennent conscients
                              de leur prédisposition. Il a souligné toujours de
                              nouveau que, pour la première fois survenue à
                              grande mesure, l'opposition s'organisant elle-même
                              contre l'âge, était autre chose que ce qui
                              autrefois jouait entre générations. Comment dans
                              un de ses grands discours à la jeunesse, l'été
                              1924 à Arnhem en Hollande, il nous disait qu'il
                              avait déjà été clair dans les premiers jours du
                              mouvement de la jeunesse que «par une grande
                              partie de la jeunesse actuelle dans le plus
                              profond subconscient un train d'une étrange
                              compréhension approfondie vit pour ce qu'une sorte
                              de grand tremblement de terre comme revirement/
                              dans l'ensemble du développement de l'humanité
                              doit avoir lieu ". |  Das Verhalten der
                              älteren Generation zur jüngeren ist zumeist
                              entweder durch Kritik und daraus resultierende
                              Ablehnung bestimmt, oder durch den Wunsch, sie für
                              sich und die eigenen Ziele zu gewinnen. Rudolf
                              Steiner kam von dem Tage an, da einige der Jungen
                              zum ersten Male ihre Fragen gemeinsam an ihn
                              herantrugen, ihnen so bereitwillig entgegen, weil
                              für ihn die geistigen Hintergründe offen lagen,
                              aus denen heraus die neue Generation ihren
                              Erdenweg angetreten hatte und alle folgenden
                              Generationen ihn antreten würden. Er sah, daß
                              etwas in den Seelentiefen der jungen Menschen
                              lebte, das neu war in der Menschheitsgeschichte.
                              Er wußte, daß, was in der Jugend ,rumort`, große
                              Möglichkeiten enthält, aber daß es auch, wenn ihm
                              keine rechte Pflege zuteil wird, ebenso große
                              Gefahren in sich birgt. Sein erster Schritt in
                              dieser Pflege war zu helfen, daß die Jugend sich
                              dieser ihrer Veranlagung bewußt wurde. Er betonte
                              immer wieder, daß die mit der Jahrhundertwende
                              erstmals in größerem Ausmaß aufgetretene, sich
                              selbst organisierende Opposition der Jugend gegen
                              das Alter etwas anderes gewesen sei, als das, was
                              von jeher zwischen den Generationen spielte. Wie
                              er uns in einer seiner großen Ansprachen an die
                              Jugend, im Sommer 1924 in Arnhem in Holland,
                              sagte, sei es ihm bereits in den Anfangszeiten der
                              Jugendbewegung ganz deutlich gewesen, daß „durch
                              einen Großteil der gegenwärtigen Jugend im
                              tiefsten Unterbewußtsein ein Zug von einem
                              merkwürdig gründlichen Verständnis lebt dafür, daß
                              ein großer, erdbebenartiger Umschwung in der
                              ganzen Entwicklung der Menschheit sich vollziehen
                              muß." |  
                      |  Nous cultivons avec les différents
                              siècles e relier des représentations déterminées,
                              délimitées, comme les deux phases de la peinture
                              de la Renaissance appelées par excellence
                              "Quattrocento" et "Cinquecento". Nous parlons du
                              "20e siècle"et rattachons avec une représentation
                              déterminée qui se différencie de celle du 19ème
                              siècle. Pour le coup d’œil de l'esprit de Rudolf
                              Steiner, le tournant du 19e au 20e siècle se
                              dévoilait dans un sens encore largement plus
                              profond que quelque chose de très spécial dans
                              l'histoire de l'humanité. Avec ce tournant est
                              attaché un changement ponctuel de rapports
                              spirituels, non seulement de la Terre, mais du
                              cosmos tout entier, donc du monde dans lequel
                              l'âme humaine séjourne avant sa naissance. Ce
                              changement était la condition préalable que tout
                              de suite de ce moment du temps de notre siècle, il
                              pourrait nous apprendre comment il a fait. De
                              manière compréhensible ça sonnait arrogant pour
                              les oreilles des personnes plus âgées, lorsque les
                              venus au monde d'alors se décrivaient comme
                              «totalement d'autres humains."; en réalité,
                              c'était un balbutiement, un acte de procédure pour
                              apprendre à comprendre ce qu'ils ne pouvaient pas
                              comprendre : soi-même - l'humain qu'ils
                              éprouvaient comme totalement 'autre`. Rudolf
                              Steiner a vu ce qui allait arriver à une percée.
                              Les âmes apportent quand même depuis ce tournant
                              dans leurs profondeurs de volonté une pression
                              après du spirituel sur la Terre avec une
                              insistance qui, si elle ne trouve pas ses
                              objectifs, doit être évacué d'une manière morbide
                              : comme dommages organiques, comme les troubles
                              d'âme, délinquance juvénile, monstruosité
                              politique etc. Parce qu'il prévoyait tout cela,
                              c'est pourquoi il a pris l'occasion, lorsqu’elle
                              s'offrit de se laisser questionner par la jeunesse
                              sur sa propre énigme, de parler avec elle, de
                              s'adresser à elle en grand style pour lui apporter
                              sa responsabilité historique dans la conscience.
                              Mais comme chez lui tout était toujours en
                              équilibre, il laissa ceux qui sont venus à lui
                              pour apprendre l'atténuation nécessaire ou au
                              moins une correction de leurs impulsions. Des
                              exemples ont amené les présentations précédentes. |  Wir pflegen mit
                              den verschiedenen Jahrhunderten bestimmte,
                              abgegrenzte Vorstellungen zu verbinden, wie etwa
                              die zwei Phasen der Renaissance-Malerei
                              schlechthin „Quattrocento" und „Cinquecento"
                              heißen. Wir reden vom „20. Jahrhundert" und
                              verbinden damit eine bestimmte Vorstellung, die
                              sich von der des 19. Jahrhunderts unterscheidet.
                              Für Rudolf Steiners Geistesblick enthüllte sich
                              die Wende des 19. auf das 20. Jahrhundert in noch
                              weit tieferem Sinne als etwas ganz Besonderes in
                              der Geschichte der Menschheit. Mit dieser Wende
                              ist eine einmalige Veränderung der geistigen
                              Verhältnisse verknüpft, nicht nur der Erde,
                              sondern des ganzen Kosmos, also der Welt, in der
                              die Menschenseele vor ihrer Geburt weilt. Diese
                              Veränderung war die Voraussetzung dafür, daß er
                              gerade von dem Zeitpunkt unserer Jahrhundertwende
                              an lehren konnte, wie er es tat.
                              Begreiflicherweise klang es überheblich für die
                              Ohren der älteren Menschen, wenn die damals zur
                              Welt Gekommenen sich dann als „total andere
                              Menschen" bezeichneten; in Wirklichkeit war es ein
                              Stammeln, ein Bitten, sie verstehen zu lehren, was
                              sie nicht verstehen konnten: sich selbst, — den
                              Menschen, den sie als ,total anders` empfanden.
                              Rudolf Steiner sah es, was da zum Durchbruch
                              kommen wollte. Bringen doch die Seelen seit dieser
                              Wende in ihren Willenstiefen ein Drängen nach
                              Geistigem auf die Erde mit, ein Drängen, das, wenn
                              es nicht seine Zielsetzungen findet, sich in
                              krankhafter Weise entladen muß: als organische
                              Schädigungen, als seelische Störungen, jugendliche
                              Kriminalität, politisches Unholdtum usw. Weil er
                              all dies voraussah, deshalb nahm er die
                              Gelegenheit wahr, wo immer sie sich bot, sich von
                              der Jugend über ihr eigenes Rätsel befragen zu
                              lassen; mit ihr zu reden, sie in großem Stile
                              anzusprechen, um ihr die geschichtliche
                              Verantwortung ins Bewußtsein zu bringen. Aber wie
                              bei ihm immer alles im Gleichgewicht war, so ließ
                              er jene, die zu ihm kamen, auch die nötigen
                              Dämpfungen erfahren oder zumindest eine Korrektur
                              ihrer Impulse. Beispiele dafür haben die
                              vorangehenden Darstellungen gebracht. |  
                      |  Pourtant, on pouvait en entendre une
                              autre préoccupation quand il a parlé à la
                              jeunesse. L'âme humaine n'est donc pas seulement
                              déterminé par ce qu'elle s'apporte de ses vie
                              prénatales comme mémoire inconsciente et Impulsion
                              s'en suivant dans la vie terrestre. En elles vit
                              aussi tout ce qui lui revient par l'hérédité et
                              influences de l'environnement, ainsi avant tout
                              par enseignement et éducation. Souvent, Rudolf
                              Steiner a dû aider à débarrasser la sénile du
                              premier plan dans les âmes, de sorte que le réel
                              'arrière-plan de jeunesse' pouvait venir à sa
                              validité. Quand il a vécu comment de jeunes
                              humains, quelque peu dans l'opinion, qu'ils
                              devaient particulièrement parler "intelligemment"
                              en sa présence, se faire prendre dans les
                              abstractions; lorsqu'il a estimé que trop pressant
                              poids lourd reposait sur leurs âmes - ce que de
                              nos jours, souffre en effet chaque âme d'une
                              certaine façon - ainsi il était vite à portée de
                              main, pour surmonter les obstacles avec amour. A
                              partir de ces arrière-plans, sont d'une part à
                              comprendre son grand appel impulsant, d'autre part
                              ses histoires anecdotiques humoristiques qui ne
                              faisaient défaut dans aucun de ses allocutions aux
                              jeunes et qui pouvaient se produire dans le milieu
                              des présentations du monde les plus essentielles.
                              Elles étaient des déguisements de quelque pensée
                              essentielle ans l'immédiate forme réaliste, non
                              dépouillé conceptuellement. Comment il était
                              heureux alors du coin de ses yeux alternants
                              amicalement d'un scintillant humour chaleureux, -
                              pour peut-être dans l'instant suivant es orienter
                              bien au-delà du présent loin dans majestueux
                              sérieux comme dans des étendues cosmiques par
                              dessus les présents. |  Noch eine andere
                              Sorge konnte man heraushören, wenn er zur Jugend
                              sprach. Die menschliche Seele wird ja nicht nur
                              durch dasjenige bestimmt, was sie sich aus ihrem
                              vorgeburtlichen Leben als unbewußte Erinnerung und
                              darauffolgende Impulsierung ins Erdenleben
                              mitbringt. In ihr wirkt auch alles, was ihr durch
                              Vererbung und Umwelteinflüsse zukommt, so vor
                              allem auch durch Unterricht und Erziehung. Oft
                              mußte Rudolf Steiner helfen, den ,greisenhaften
                              Vordergrund' in den Seelen fortzuräumen, damit der
                              eigentliche ,jugendliche Hintergrund' zu seiner
                              Geltung kommen konnte. Wenn er erlebte, wie junge
                              Menschen, etwa in der Meinung, sie müßten in
                              seiner Gegenwart besonders ‚klug' reden, sich in
                              Abstraktionen verfingen; wenn er empfand, daß
                              allzu drückendes Schwergewicht auf ihren Seelen
                              lastete, — woran heutzutage ja jede Seele in
                              irgendeiner Art leidet —, so war er gleich bei der
                              Hand, die Hindernisse liebevoll zu überkommen. Aus
                              diesen Hintergründen sind einerseits seine großen,
                              impulsierenden Anrufe zu verstehen, andererseits
                              seine humorvollen anekdotischen Erzählungen, die
                              in keiner seiner Jugendansprachen fehlten und
                              inmitten der allerwesentlichsten Weltdarstellungen
                              auftreten konnten. Sie waren Einkleidungen
                              irgendeines wesentlichen Gedankens in unmittelbar
                              lebensnaher, nicht abgezogen-gedanklicher Form.
                              Wie gerne ließ er dann seine Augen aus sich
                              freundlich fältelnden Augenwinkeln in warmherzigem
                              Humor erstrahlen, — um sie vielleicht im nächsten
                              Augenblick weit über die Anwesenden hinweg in
                              hoheitsvollem Ernst wie in kosmische Weiten zu
                              richten. |  
                      |  Dans la dernière présentation du cours à
                              la jeunesse Rudolf Steiner nous a communiqué que
                              toutes les images précédentes du cours
                              couronnaient la lutte de Michael avec le dragon.
                              C'est l'image de la bataille de l'intelligence
                              spiritualisée de l'humain contre puissance du
                              matérialisme mettant les humains a mort,
                              consommant les humains avec toutes ses
                              implications. Aussi dans les premiers temps cette
                              image a été connue et représentée, mais elle avait
                              à cette époque un caractère prophétique, elle
                              devrait indiquer ce à quoi on devait s'attendre
                              dans les périodes futures. Aujourd'hui, elle est
                              devenue aiguë. Dans une théorie telle qui ne vois
                              rien de plus dans l'humain que le point culminant
                              du règne animal, ou la force dans la physique de
                              la conservation de la matière et de la force, se
                              montre la signature spirituelle du dragon est en
                              notre temps. Car par elle "le chemin vers l'humain
                              a été strictement verrouillé". "Mais le dragon
                              doit être vaincu, et donc la connaissance doit
                              prendre place, que l'image de Michael qui vainc le
                              dragon, n'est pas seulement une vieille image,
                              mais une image qui a atteint son plus haut degré
                              de réalité en notre temps! " |  Im letzten
                              Vortrag des Jugendkurses übermittelte Rudolf
                              Steiner uns — und damit der Jugend unseres ganzen
                              Zeitalters — das alle bisherigen Bilder des Kursus
                              überkrönende des Kampfes Michaels mit dem Drachen.
                              Es ist das Bild für den Kampf der durchgeistigten
                              Intelligenz des Menschen gegen die Menschen
                              ertötende, Menschen verschlingende Macht des
                              Materialismus mit all seinen Auswirkungen. Auch in
                              früheren Zeiten wurde dieses Bild gekannt und
                              dargestellt, doch hatte es damals prophetischen
                              Charakter, es sollte hindeuten auf das, was in
                              künftigen Zeiten zu erwarten war. Heute ist es
                              akut geworden. In einer Theorie wie jener, die im
                              Menschen nichts anderes als den Schlußpunkt der
                              Tierreihe sieht, oder der in der Physik geltenden
                              von der Erhaltung der Materie und Kraft, zeigt
                              sich die geistige Signatur des Drachens in unserer
                              Zeit. Denn durch sie ist „der Weg zum Menschen
                              dicht verriegelt worden". „Aber der Drache muß
                              besiegt werden, und deshalb muß die Erkenntnis
                              Platz greifen, daß das Bild von dem Michael, der
                              den Drachen besiegt, nicht nur ein altes Bild ist,
                              sondern ein Bild, das in unserer Zeit den höchsten
                              Grad seiner Realität erreicht hat!" |  
                      |  Rudolf Steiner nous a jadis encore
                              transformé cette image en une autre, qui est
                              complètement nouvelle, oui, on peut dire, initie
                              le début d'une nouvelle mythologie de l'humanité.
                              Dans la vieille langue des images le "chariot" a
                              toujours joué un rôle important. Elias a été vu
                              sur un char de feu dans le ciel. Le dieu du soleil
                              a été vécu comme il conduit le long de la piste de
                              ciel dans un char tiré par des chevaux de feu.
                              Maintenant, Rudolf Steiner en forme ce qu'il a
                              voulu donner à la jeunesse, à nouveau dans l'image
                              de la voiture, mais une voiture en déplacement
                              entrant du spirituel au monde terrestre. Encore
                              une fois il est venu parler sur les forces dans
                              l'humain que celui-ci s'apporte de la vie
                              pré-terrestre dans la vie terrestre qui ors
                              travaillent ensuite sur l'enfant et continuer sur
                              la croissance de l'adolescence-humaine, qui se
                              manifeste à travers lui. "La c'est réellement
                              disponible, que si nous le cultivons, c'est pour
                              Michael, le char, par lequel il est dans la
                              conduite de notre civilisation. Si nous éduquons
                              de la manière correcte, nous préparons à Michael
                              le véhicule afin qu'il puisse venir dans notre
                              civilisation ». - menuiser le véhicule à Michael,
                              signifie, pouvoir devenir contemporain de Michael.
                              "Et ce que vous voulez, mes chers amis, vous
                              l'atteindre au mieux par le fait que vous devenez
                              conscient, que vous voulez devenir compagnons de
                              Michael." |  Rudolf Steiner
                              hat uns damals dieses Bild noch in ein anderes
                              verwandelt, das völlig neu ist, ja, man kann
                              sagen, den Beginn einer neuen Mythologie der
                              Menschheit einleitet. In der alten Bildersprache
                              hat immer wieder der „Wagen" eine bedeutende Rolle
                              gespielt. Elias sah man auf einem feurigen Wagen
                              gen Himmel fahren. Der Sonnengott wurde erlebt,
                              wie er in einem von feurigen Rossen gezogenen
                              Wagen die Himmelsbahn entlangfährt. Nun formte
                              Rudolf Steiner das, was er der Jugend mitgeben
                              wollte, wieder in das Bild des Wagens, aber eines
                              von der geistigen in die irdische Welt
                              hereinfahrenden Wagens. Noch einmal kam er auf die
                              Kräfte im Menschen zu sprechen, die dieser sich
                              aus dem vorirdischen Leben in das Erdenleben
                              mitbringt, die dann am Kinde und weiterhin am
                              jugendlich-werdenden Menschen arbeiten, sich durch
                              ihn offenbaren. „Da ist es real vorhanden, was,
                              wenn wir es pflegen, für Michael der Wagen wird,
                              durch den er hereinfahren wird in unsere
                              Zivilisation. Erziehen wir in der richtigen Weise,
                              bereiten wir Michael das Fahrzeug, damit er
                              hereinkommen kann in unsere Zivilisation." —
                              Michael das Fahrzeug zimmern, heißt, Genosse
                              werden können des Michael. „Und dasjenige, was Sie
                              wollen, meine lieben Freunde, werden Sie am besten
                              dadurch erreichen, daß Sie sich bewußt werden, Sie
                              wollen Genossen des Michael werden." |  
                      |  Pour la nouvelle génération de notre
                              époque, l'ancienne comme la présente et la future,
                              a été donné le signal, duquel vous voulez sourcer
                              les impulsions pour vos tâches spirituelles. |  Damit war der
                              neuen Generation unseres Zeitalters, der damaligen
                              wie der heutigen und künftigen, das Zeichen
                              gegeben, aus dem ihr die Impulse für ihre
                              geistigen Aufgaben entquellen wollen. |  |