R. STEINER LES MÉMORANDUMS DE 1917

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LES MÉMORANDUMS DE JUILLET 1917

DIE MEMORANDEN VOM JULI 1917



Deuxième mémorandum
(première version du 22 juillet 1917)

Zweites Memorandum
(erste Fassung vom 22. Juli 1917)

 


 

Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA024 381-385 (1982) 22/07/1917

Original





Traducteur: FG Editeur: SITE

Le début correspond avec la précédente deuxième version imprimée, seulement les parties paragraphe 2 à la page 353 et paragraphe 2 page 356 interviennent d’abord dans la deuxième version. La fin de la première version est :

L’Europe du centre peut quand elle veut, oeuvrer dans le sens de ces trois fondements, et son action deviendra un programme des faits. Elle agira ainsi quand elle opposera un programme factuel à la libération de l’humanité du programme d’éblouissement wilsonien-Entente. Un tel programme n’est pas radical dans le sens où on s’effraye dans certains cercles devant chaque radicalisme. Il est bien plus seulement une expression pour les faits, lesquels veulent se réaliser par leur propre force en Europe du centre. Ils devraient être réalisés en pleine conscience, pas tenus cachés, et dans le brouillard des buts Entente-Wilson quand même aspiré vers leur réalisation par leur nature propre et par là être corrompus.


La réalisation ne se passera jamais quand cela que l’Europe du centre doit vouloir reste recouvert par le non-naturel mélange du politique, économique et des universels intérêts humains.

Car les rapports politiques exigent quand ils doivent prospéré, le conservatisme dans le sens du maintien et de l’aménagement de la structure d’État devenue par l’histoire. Contre ce conservatisme regimbent les intérêts économiques et universels de l’humanité seulement aussi longtemps qu’ils ont à souffrir de lui. S’arrête cette souffrance, alors ils se réconcilient avec lui, parce qu’ils apprennent à reconnaître sa nécessité.

Les rapports économiques exigent pour leur prospérité l’opportunisme, qui met sur pied son ordonnance d’après son essence propre. Cela doit conduire à des conflits quand les mesures économiques se tiennent en rapport avec des exigences politiques ou universelles-humaines et que ce rapport est un tel qui contrarie le développement économique.

Les rapports universels humains et des peuples exigent dans le sens du présent et de l’avenir la liberté individuelle de l’humain. L’humain doit pouvoir se reconnaître à un peuple, à une communauté religieuse, à un autre contexte/rapport, qui dépend de ses aspirations universellement humaines, sans qu’il ne soit retenu dans cette reconnaissance par ses contextes politiques ou économiques par la culture d’État.


Là-dessus il s’agit de reconnaître que toutes formes de structure d’État comme devenu historiquement sont capables de réaliser la libération de l’humanité quand elles sont rendues attentives à cela par leur propre intérêt de ne pas purement servir l’égoïsme de race. La représentation parlementaire d’un peuple aimerait être souhaitable à partir des bases de l’évolution du temps, elle ne change pas aux rapports, qui ont conduit dans le présent chaos quand dans ce parlement les intérêts politiques, les économiques et les universels humains se gênent perpétuellement. Et l’Europe du centre aspire d’après son essence, vers là, d’exclure de telles gênes. Aucune Entente, aucun but wilsonien ne peuvent s’affirmer vis-à-vis de la force, qui repose dans la réalisation des instincts de liberté centre européens par l’Europe du centre.
Car ces instincts de liberté sont le germe des libertés des peuples européens, pas les idées wilsoniennes.


Reconnaître et accueillir le législatif, l’administration et la structure sociale, la séparation du politique, économique, universel humain comme but de l’aspiration centre européenne, cela paralyse les forces des puissances occidentales, cela les contraint à côté des forces centrales européennes, dans cette association avec l’Europe de l’Est à se reconnaître à une paix, qui laisse ces forces occidentales se limiter là-dessus à se chercher la structure sociale qui leur est appropriée dans le domaine de leurs instincts nationaux, et de laisser les Européens de l’est et du centre vivre leurs particularités nationales dans le sens d’une véritable libération de l’humanité aussi à l’intérieur de l’espace étant devenu historiquement le leur.

Le parlementarisme qui est nécessaire pour l’Europe centrale, se présentera quand on ne le regardera plus comme le premier, mais comme la suite, comme elle doit en sortir, quand on reconnaît comme premier la séparation dans le politique-militaire, que son apport aux autres états s’ordonne justement ainsi comme les exigences de la culture nationale intérieure d’après son essence – dans l’économique, ce qui sera ordonné d’après sa nature propre opportunément, cela signifie sera représenté et administrer donnant des lois dans se sens -, et dans l’universel-humain, qui est construit sur les corporations, auxquelles l’humain se reconnaît dans le sens de sa propre libre sensation.

L’abstraite union des peuples avec ses tribunaux arbitraux utopiques ne pourrait conduire à rien d’autre comme à la majoration perpétuelle de l’Europe centrale par les autres États. L’ordonnance des rapports en Europe du centre dans le sens de la séparation des forces conduit au perpétuel équilibrage des intérêts d’humanités ancrés dans les peuples. Avec l’union des nations wilsoniennes on crée des institutions lesquelles doivent souffrir sous le malheur, sous lequel constamment sera souffert quand d’humains souhaits abstraits seront imposés aux faits, avec ceux-là, après lesquels presse l’entière essence des peuples centre et est européens, on ne crée pas de telles institutions, mais on libère avec cela ce qui libéré doit conduire dans le sens du développement paisible, non libéré à des conflits guerriers.
Une situation future de l’humanité on ne peut la créer par des institutions, comme Wilson et l’Entente veulent, mais elle apparaîtra, quand on donne la liberté aux faits par lesquels elle peut apparaître.

Apparaîtrait à la place la formule de paix wilsonnienne-Entente, ce qui est sans masque l’essence de cette formule, ainsi en sortirait ce qui suit :

« Nous anglo-Américains voulons que le monde devienne ce que nous lui souhaitons ; dans ce vœu l’Europe du centre a à s’insérer » - Cette formule de paix non masquée montre que l’Europe du centre devait être entrainée dans la guerre. L’entente vaincrait elle, ainsi l’évolution de l’Europe centrale serait éteinte.
L’Europe centrale ajoute t’elle à l’invulnérabilité de ses armes comme offre de paix vis-à-vis du monde la plus absolue intention de réalisé ce que seule l’Europe du centre peut réaliser en Europe, la libération nationale par la libération des humains, alors cette Europe centrale peut opposer aux racontars de « droits et liberté des peuples » la vraie parole factuelle : « Nous luttons pour notre droit et notre liberté. Et la réalisation de ces biens de l’humanité, que nous ne pouvons et voulons nous laisser prendre, ne nuit par sa propre essence à aucun doit réel et aucune liberté des autres ; car, ce que nous voulons devenir, portera la garantie pour cela en soi même.


Puissiez-vous peuples de l’ouest vous accorder avec nous sur cette base et reconnaissez-vous peuples de l’ouest, que nous ne voulons rien d’autre que vous-même, si vous vous comprenez d’abord correctement vous-même -, alors la paix est possible demain. »

Der Anfang stimmt mit der vorstehend abgedruckten zweiten Fassung überein, nur treten die Abschnitte Absatz 2 auf Seite 353 und Absatz 2 auf Seite 356 erst in der zweiten Fassung auf. Der Schluß der ersten Fassung lautet:

Mitteleuropa kann, wenn es will, im Sinne dieser drei Grundlagen handeln, und sein Handeln wird ein Tatsachenprogramm sein. Es wird so handeln, wenn es ein sachliches Programm der Menschheitsbefreiung dem Entente-Wilsonschen Blendprogramme entgegenstellt. Ein solches Programm ist nicht radikal in dem Sinne, in dem man in gewissen Kreisen vor jedem Radikalismus erschrickt. Es ist vielmehr nur ein Ausdruck für die Tatsachen, welche sich durch ihre eigene Kraft in Mitteleuropa verwirklichen wollen. Sie sollten mit vollem Bewußtsein verwirklicht werden, nicht verborgen gehalten werden, um im Nebel der Entente-Wilson-Ziele doch ihrer Verwirklichung durch ihre eigene Natur entgegenzustreben und dadurch korrumpiert zu werden.

Die Verwirklichung wird nie geschehen, wenn das, was Mitteleuropa wollen muß, verdeckt bleibt, durch die unnatürliche Vermischung von politischen, wirtschaftlichen und allgemeinen Menschheitsinteressen.

Denn die politischen Verhältnisse fordern, wenn sie gedeihen sollen, den Konservatismus im Sinne der Erhaltung und des Aufbaues der historisch gewordenen Staatsgebilde. Gegen diesen Konservatismus sträuben sich die wirtschaftlichen und die allgemeinen Menschheitsinteressen nur so lange, als sie von ihm zu leiden haben. Hört dieses Leiden auf, dann versöhnen sie sich mit ihm, weil sie seine Notwendigkeit einsehen lernen.

Die wirtschaftlichen Verhältnisse fordern zu ihrem Gedeihen den Opportunismus, der ihre Ordnung nur nach ihrem eigenen Wesen zustande bringt. Es muß zu Konflikten führen, wenn die wirtschaftlichen Maßnahmen im Zusammenhang stehen mit politischen oder allgemein-menschlichen Anforderungen und dieser Zusammenhang ein solcher ist, der die wirtschaftliche Entwickelung durchkreuzt.
Die allgemein-menschlichen und die Verhältnisse der Völker fordern im Sinne der Gegenwart und der Zukunft die individuelle Freiheit des Menschen. Der Mensch muß sich zu einem Volke, zu einer Religionsgemeinschaft, zu einem anderen Zusammenhange, der mit seinen allgemein-menschlichen Aspirationen zusammenhängt, bekennen können, ohne daß er in diesem Bekenntnis von seinem politischen oder wirtschaftlichen Zusammenhange durch die Staatsstruktur abgehalten wird.

Darauf kommt es an, einzusehen, daß alle Formen der Staatsstruktur als historisch Gewordenes fähig sind, die Menschheitsbefreiung durchzuführen, wenn sie durch ihr eigenes Interesse darauf angewiesen sind, nicht bloß dem Rassenegoismus zu dienen. Eine parlamentarische Vertretung eines Volkes mag aus Gründen der Zeitentwickelung wünschenswert sein, sie ändert an den Verhältnissen, die in das gegenwärtige Chaos geführt haben, nichts, wenn in diesem Parlamente die politischen, die wirtschaftlichen und die allgemein-menschlichen Verhältnisse sich fortwährend stören. Und Mineleuropa strebt seinem Wesen nach dahin, solche Störung auszuschließen. Keine Entente, keine Wilsonschen Ziele können aufkommen gegenüber der Kraft, die in der Verwirklichung der europäischen Freiheitsinstinkte durch Mitteleuropa liegt. Denn diese Freiheitsinstinkte sind der Keim der europäischen Völkerfreiheiten, nicht die Wilsonschen Ideen.

Die Gesetzgebung, Verwaltung und soziale Struktur, die Trennung des Politischen, Wirtschaftlichen, Allgemein-Menschlichen als Ziel des mitteleuropäischen Strebens anerkennen und annehmen, das paralysiert die Westmächtekräfte, das zwingt sie, neben den europäischen Mittelmächten, in deren Verein mit Osteuropa zu einem Frieden sich zu bekennen, der diese Westmächte sich darauf beschränken läßt, im Gebiete ihrer Volksinstinkte sich die soziale Struktur zu suchen, die ihnen angemessen ist, und die Mittel- und Osteuropäer, ihre Völkergemeinsamkeiten sich im Sinne wirklicher Menschheitsbefreiung auch innerhalb des ihnen historisch gewordenen Raumes ausleben zu lassen.


Der Parlamentarismus, der für Mitteleuropa nötig ist, wird sich ergeben, wenn man nicht mehr ihn als das erste ansieht, sondern als die Folge, wie sie herauskommen muß, wenn man als erstes anerkennt die Trennung in das Politisch-Militärische, das sich sein Verhältnis zu anderen Staaten nach seinem Wesen ebenso ordnet, wie die Anforderungen der inneren Volksstruktur - in das Wirtschaftliche, das nach seiner eigenen Natur opportunistisch geordnet wird, das heißt in diesem Sinne gesetzgeberisch vertreten und verwaltet wird -, und in das Allgemein-Menschliche, das auf die Korporationen aufgebaut ist, zu denen sich der Mensch im Sinne seiner eigenen freien Empfindung bekennt.

Der abstrakte Völkerbund mit seinen utopistischen Schiedsgerichten könnte zu nichts anderem führen, als zu der fortdauernden Majorisierung Mitteleuropas durch die anderen Staaten. Die Ordnung der Verhältnisse in Mitteleuropa im Sinne der Kräftetrennung führt zu dem fortdauernden Ausgleich der in den Völkern verankerten Menschheitsinteressen. Mit dem Wilsonschen Völkerbunde schafft man Einrichtungen, welche unter dem Unheile leiden müssen, unter dem stets gelitten wird, wenn menschliche Wunschabstraktionen den Tatsachen aufgedrängt werden; mit demjenigen, wonach die ganze Wesenheit der mittel- und osteuropäischen Völker drängt, schafft man nicht solche Institutionen, sondern man befreit damit dasjenige, was befreit im Sinne der friedlichen Entwickelung, unbefreit zu kriegerischen Konflikten führen muß. Einen künftigen Zustand der Menschheit kann man nicht durch Einrichtungen schaffen, wie Wilson und die Entente wollen, sondern er wird entstehen, wenn man den Tatsachen ihre Freiheit gibt, durch die er entstehen kann.

Träte an die Stelle der Entente-Wilsonschen-Friedensformel, was ohne Maske das Wesen dieser Formel ist, so käme das folgende heraus:

«Wir Anglo-Amerikaner wollen, daß die Welt werde, wie wir sie wünschen; in diesen Wunsch hat sich Mitteleuropa zu fügen.» - Diese unmaskierte Friedensformel zeigt, daß Mitteleuropa in den Krieg getrieben werden mußte. Siegte die Entente, so wäre Mitteleuropas Entwickelung ausgelöscht.
Fügt Mitteleuropa zur Unbesiegbarkeit seiner Waffen als Friedensangebot gegenüber der Welt die unbedingteste Absicht, zu verwirklichen, was nur Mitteleuropa in Europa verwirklichen kann, die Völkerbefreiung durch die Menschenbefreiung, dann kann dieses Mitteleuropa dem Gerede von «dem Rechte und der Freiheit der Völker» das tatsächliche wahre Wort entgegensetzen: «Wir kämpfen für unser Recht und unsere Freiheit. Und die Verwirklichung dieser Menschheitsgüter, die wir uns nicht nehmen lassen können und wollen, beeinträchtigt durch ihr eigenes Wesen kein wirkliches Recht und keine Freiheit des anderen; denn, was wir wollen werden, wird die Bürgschaft dafür in sich selbst tragen.

Könnt ihr Westvölker euch auf dieser Grundlage mit uns verständigen und seht ihr Ostvölker ein, daß wir nichts anderes wollen als ihr selbst, wenn ihr euch erst recht selbst versteht -, dann ist morgen der Friede möglich.»