1912 - L'année de Rudolf Steiner

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1911 < .......1912....... > 1913

Replacer dans son contexte

Il y a des années, dont la signature spirituelle n’émerge pas seulement du hasard du cours du temps. L’organisme-temps de l’histoire a aussi ses lois internes, rythmes, membres, comme tout vivant. Comme dans la vie humaine naissance et mort, mais aussi les rythmes septénaires ou d’autres années décisives émergent, où pas seulement le corps, mais âme et esprit vivent l’heure de naissance de nouvelles impulsions ou travaux, ainsi a aussi l’organisme guérissant, qui comme temps, comme histoire du monde est articuler plein de sagesse, moments, années, où un germe reçoit le coup d’envoi à la croissance, du devenir est mûr et tombe, des phases de développement commencent ou terminent conformément à leurs lois internes, de nouveaux devenirs mettant bas ou des tâches passées apportant leur aboutissement. Seul l’aveugle, étranger au monde, abstrait intellect peut se représenter a peut près la vie du Christ plus longue ou plus courte que 33 ans élargie ou restreinte arbitrairement, il peut évoqué la vie d’un grand humain, comme un Novalis ou Goethe, articulée en la longueur ou la brièveté échangeable ou autrement, soumise au hasard, à la réalité, il  pense à côté. Rudolf Steiner a toujours éveiller à nouveau la conscience pour les lois internes de tels parcours de vie, il a montré, comment le rythme de 33 ans, qui caractérise la vie du Christ, mystérieusement et quand même manifeste à la connaissance, qui est incorporé au rythme du devenir du monde, que dans l’histoire du monde l’espace de temps de 33 ans répèté peut apporter a une impulsion spirituelle maturité, plénitude et rédemption. Ainsi a-t-il aussi démontré à de multiples phénomènes de l’histoire du monde, comment l’année 1879 est à regarder dans l’enseignement ésotérique comme un point temporel, dans lequel s’est déroulé un retournement spirituel décisif, et signifie par là en même temps le commencement d’une nouvelle époque du monde. Nous exposerons cela  dans la suite plus amplement. Mais jusqu'à l’année 1912 étaient maintenant écoulé 33 ans, un germe était mur, un fruit terminé, qui pouvait dispenser de nouvelles semences et de nouveaux fruits, donner un accomplissement.
Ce n’est certainement de nouveau pas un hasard, que Rudolf Steiner publia* pour la première fois un calendrier en l’année 1912, il commença avec la fête de Pâques 1912, le moment, où dans le cours de l’année se déroula le mystère du Golgotha et il porte la signature : « 1879 après la naissance du Je ».

(*Cette publication de l’année 1912 contient aussi pour la première fois le « Calendrier de l’âme -, une suite de 52 paroles pour la méditation dans le cours de l’année.)

 Comme il l’exprime dans l’avant-propos, « ces données calendaires sont comptées à partir de l’an 33 de l’ère chrétienne » et  sont maintenant écoulées 1879 années depuis cette époque, où celui, qui a dit de lui « Je suis le Je-suis », s’est lié à l’esprit de la Terre pour l’éternité sur le Golgotha. L’humain optimiste du quotidien passé à côté de ces phénomènes de l’histoire du monde, le « Je suis » lui est une évidence mystérieuse, la conscience du Je de l’humain peut lui apparaître comme un attribut indifférent de l’être-là, oui même dans la conception du monde darwinienne comme un produit du hasard gênant une hypothèse. Mais à la connaissance de science de l’esprit se montre, qu’aussi par ici l’histoire du monde présente des évènements décisifs, des impulsions planifiées, cadeaux des dieux, et qu’avec vie, parole et acte du Christ pour l’humanité des possibilités et capacités furent liées, qui transformèrent au plus profond la conscience du Je, oui qu’une nouvelle force en nous nous amena à la naissance spirituelle. C’est pourquoi ce n’est aussi certainement pas un hasard, mais un phénomène des lois spirituelles, qu’un mouvement, comme l’anthroposophique, qui plaça l’être et l’ouvrage spirituel de la conscience du Je au centre de sa recherche s’incarna dans le corps-esprit d’une communauté sociale en l’année 1912. Car 1912 fut l’année de naissance de la société anthroposophique. Qui regarde son histoire sans préjugé, reconnaitra à ce que dans les faits  rien ne se déroula  d’arbitrairement provoqué ou au hasard, oui comme menacer par de lourds empêchements et douleurs d’enfantement, ici un être vivant s’incarna avec les lois d’un évènement naturel dans les rapports terrestres, qui d’ailleurs existaient déjà avant , et dût agissant accomplir ce pas, si les devoirs terrestres des  lois spirituelle et terrestre devaient être remplie pas à pas plus avant. Nous aurons à décrire cette trajectoire dans ce qui suit.

Rudolf Steiner a offert deux œuvres à l’humanité en l’an 1912 qui relèvent de deux aspects de la situation spirituelle et tâches des futurs humains dans la conscience, l’écrit « Un chemin vers la connaissance de soi de l’humain » et le drame-mystère « Le gardien du seuil ». Il nomme lui-même l’écrit « Un chemin vers la connaissance de soi» un complément à « Comment obtient-on la connaissance des mondes supérieurs », « Théosophie » et « Science de l’occulte ». Mais alors que pendant ces précédentes œuvres furent donné la réalité et substance du monde spirituel, tout comme le chemin valable universellement pour chacun pour leur investigation, était maintenant décrit dans cet écrit de l’année 1912 en huit méditations le chemin d’un humain individuel, qui se rapproche méditativement-pensant du seuil, qui se situe à la frontière ce domaine et conduit par-dessus celle-ci. Il souligne expressément que le titre n’est pas « le chemin », mais « un chemin vers la connaissance de soi ». À côté de l’être et l’atteindre universellement valable du spirituel, surgit ici la lutte de l’individu, qui peut aller plusieurs chemins, qui significativement quand même finalement conduisent aux mêmes résultats : « Dans ma ‘Théosophie’ et dans mon ‘Esquisse d’une science de l’occulte’ a été visé de décrire les choses comme elles se présentent à l’observation, qui va sur le spirituel. La présentation est dans ces écrits une descriptive, dont la continuation était prescrite par les règles des choses se manifestant. – Dans ce chemin vers la connaissance de soi de l’humain la description est autre. Il a été dit en elle, ce qu’une âme peut vivre, lorsqu’elle se met d’une certaine manière sur le chemin de l’esprit. L’écrit peut pour cela être considéré comme la reproduction de vécus de l’âme. Il doit seulement être veillé, que les vécus, qui de cette manière, comme ils sont décrits ici, peuvent l’être, par une âme individuelle, d’après sa manière propre, doivent prendre une forme individuelle. Il a été visé, de s’adapter à ce fait, afin qu’‘on puisse aussi se représenter, que ce qui a été décrit soit ainsi, comme il est présenté, exactement vécu par une âme précise (le titre est à cause de cela : ‘un chemin vers la connaissance de soi’) . Justement pour cela cet écrit peut servir à ce qu’aussi d’autres âmes se vivent dans ce qui a été décrit et parviennent aux buts correspondants.

Ainsi cet écrit est-il aussi un complément et une extension de ce que qui se trouve dans mon livre ‘Comment obtient-on des connaissances sur les mondes supérieurs’.-

Ce sont des exercices méditatifs, que l’humain individuel peut effectuer, pour conduire son âme subjective au seuil de l’objectivité spirituelle.  Cependant, à ce seuil, lorsqu’il est atteint, se tient un être réel spirituel, une force, qui retient l’humain, lorsqu’il n’a pas encore suffisamment accompli les étapes de la mise en lumière et l’amendement de son âme, qui le libère et délivre pour le spirituel de la cécité de sa nature physique seulement quand  il est intérieurement ainsi renforcé qu’il a grandi dans une tout autre sphère d’être souvent d’impressions très fortes, riches en danger.
Et ces expériences intérieures, que l’humain individuel traverse lors de l’approche et du franchissement du seuil vers le spirituel, Rudolf Steiner les laisse maintenant apparaître devant le spectateur dans son drame-mystère « Le gardien du seuil », qu’il apporta la première fois en représentation en 1912 devant un grand nombre d’humains. Dans tous ces faits, phénomènes d’époque et faits conscients est lisible la signature et signification particulière de l’année 1912.

L’année commença avec la fête de l’an le 1er janvier dédié à la magnifique épopée scandinave « Olaf Asteson ». Celui-là est un document des plus majestueux pour la clairvoyance des peuples nord-européens, qui se fraye au travers par amendement et peine à la contemplation du monde spirituel et rappelle aux révélations spirituelles perdues et à retrouver à nouveau.

Car la tradition ésotérique à bien toujours conservé ce savoir et maintenu éveillée dans une forme adaptée au niveau de conscience actuel. Attaché à cette conférence de Rudolf Steiner marie von Sivers donna une récitation de cette vieille épopée nordique. Ce fut une sorte de préparation des deux voyages de conférence venant cette année dans les pays scandinaves.
Le même jour fût terminé le cycle sur « Le monde des sens et le monde et de l’esprit. Le 4 janvier, il reprit les conférences à la maison des architectes de Berlin, dont le point de fuite en ce début d’année fût symbolisé par un exposé sur « Christ au 20e siècle ». À Munich Rudolf Steiner parla le 9 janvier sur « Monde-Je et humain », ou il illustra la lutte du Christ avec les puissances lucifériennes, les forces retardatrices du détachement du monde ou de l’égoïté.  Lucifer, qui avec la liberté de choix à aussi apporté ses dangers avec, lutte en chaque humain avec la force du je supérieur, qui sont nées en lui par Christ.

Ce motif fondamental des combats contemporains dans l’âme est aussi comtemplable dans le drame-mystère. Du 12 au 16 janvier, Rudolf Steiner séjourna à nouveau en Suisse, où il voyagea en tout trois fois cette année. Cette fois il parla à Saint-Gall, Winterthur et Zurich sur «  Mort et immortalité » et du « Chemin de la connaissance ».
Du 6 au 13 février fut visitée l’Autriche. À Vienne il parla dans la conférence publique sur « L’essence de l’éternité et la nature de l’âme humaine », dans la conférence aux membres sur « La vie humaine dans la lumière de la pensée du Karma ». Aussi à Klagenfurt et Graz le travail commencé dans les années précédentes fût promu et le 12 février à Graz fondé la « branche Robert Hameling », à l’occasion de laquelle Rudolf Steiner tint une conférence publique sur le poète autrichien qui lui était devenu si cher (voir p. 172).

Les conférences suivantes en février et mars dans des villes allemandes conduisirent à un approfondissement de la réincarnation et du karma jusqu’en de nombreuses particularités investiguées. Au contraire des représentants orientaux de cet enseignement, qui se contentent en général d’une affirmation très générale de celle-ci, Rudolf Steiner est entré d’emblée dans une description concrète des métamorphoses particulières, lesquelles l’humain suit par les réincarnations.  Il écarta aussi radicalement chaque sorte de la contemplation qui saisit cet enseignement seulement par la construction personnelle d’âme  ou vouloir de consolation, à partir des vieilles traditions, et se concentra sur l’exacte investigation des phénomènes particuliers, desquels se présente alors une image de la conformité aux lois de la métamorphose de l’esprit, l’âme et corps de l’humain appelées par la réincarnation.
Sur la base de ces recherches, il peut alors à la fin de cette année compléter la précédente description des transformations de l’humain dans la vie terrestre par un cycle de conférences sur « La vie entre la mort et une nouvelle naissance en rapport avec les faits cosmiques ».
On trouvera de telles présentations descriptives méthodiques et toutes les phases détaillées de cet advenir soit dans les écrits gardés du passé, ou bien dans des quelconques écrits du présent.

Ce travail de recherche ne pouvait être fourni que par quelqu’un ayant étudié dans ses fondements l’enseignement de la métamorphose goethéenne, s’est approprié  méthodes et  connaissances scientifiques actuelles  et en même temps a développé systématiquement les capacités d’une observation suprasensible, clairvoyante. Les conférences tenues en ces mois à la maison des architectes de Berlin traitaient de nouveau de thèmes scientifiques : « L’origine du monde animal à la lumière de la science de l’esprit », L’origine de l’humain », « La mort chez humain, animal et plante », comme de questions de l’histoire des sciences : « Copernic et son temps », « Darwin et la recherche suprasensible » etc.
Le 19 mars commença le cycle de conférences « l’humain terrestre et cosmique ». Dans l’introduction pleine de sens, que Marie Steiner ajouta aux ultérieures impressions de cette œuvre, nous trouvons la remarque suivante sur le contenu et en même temps la situation de l’époque dans laquelle Rudolf Steiner tient ces conférences : Cette perspective plongeant dans l’histoire originelle cosmique et le gris temps reculé de l’histoire humaine, se manifesta fortement dans  chacun des exposés aux membres de la société anthroposophique,  qui avec certaines interruptions, mais  en des rythmes revenant constamment furent tenus à des endroits, dans lesquels Rudolf Steiner avait sa résidence, même interrompue par beaucoup de voyages. Qu’au moins un petit groupe d’humain soit éveillé par eux pour les tâches du présent, pour l’extraordinaire signification du moment, dans lequel nous avons vécu avant qu’éclate la guerre mondiale et vivons encore aujourd’hui…

Il nous apparaît dans ce sens chaque série de conférences tenue par Rudolf Steiner pour les nouveaux venus à la science de l’esprit d’une extraordinaire signification pas seulement par leur contenu, mais aussi chronologiquement, car ainsi seulement vous vivez le vivant organique de cette construction. Les remarques éparpillées la entre sur les évènements du jour d’alors, qui reposent déjà loin à un temps plus éloigné, sont d’une telle force morale et de valeur éducative, qu’ils ont par là une signification qui demeure. » Avec une personnalité comme Rudolf Steiner il en va, à côté de ce qui a été dit, justement aussi de ce qu’a quel moment ce contenu a été donné à chaque fois.
La catastrophe d’une guerre mondiale se tenait, quand bien peut la présentait, à deux ans devant, par laquelle l’humanité allait éclater en groupes se combattant avec frénésie, et il fallait au moins qu’un nombre d’humains soient rappelés encore une fois avec insistance à l’origine cosmoterrestre commune et la tâche de l’ensemble de l’humanité.

En même temps devait être conduit le combat contre la conception matérialiste aveugle de l’être humain à l’Ouest et la tendance étrangère à la réalité de l’Est.
Quand nous nous transposons aujourd’hui encore parfois rétrospectivement sur l’aveuglement, dans lequel les humains se rapprochaient alors de la catastrophe, ainsi nous devons nous souvenir de ce qu’en ces temps un humain fût là, qui à chercher en toute intensité à orienté le regard de l’environnement de l’étroit concept du jour dans la largesse des origines et buts spirituels. – Les conférences de cette époque contiennent en même temps aussi nombre de manifestations du temps négatives caractéristiques, par lesquelles il voulut avertir et secouer les humains à l’éveil, si bien qu’a de nombreux lecteurs contemporains beaucoup ne devient seulement compréhensible que par l’attention aux conditions d’alors. Mais aujourd’hui aussi nous nous tenons dans une situation d’époque, où les mêmes forces adverses sont toujours encore à l’œuvre, et l’humanité évitera la répétition future de telles catastrophes seulement quand elle se sera décidée à regarder le destin humain d’aspects plus élevés, qui lui furent donnés il y a quelques années comme contenu de connaissance. Qui prend le fait des renaissances au sérieux, qui ne regarde pas l’humain comme appartenant unilatéralement à l’un ou l’autre groupe, mais comme un être, qui par les réincarnations à part à l’organisme spirituel terrestre et cosmique global, celui-là pourra aussi accéder par d’autres points de vus globaux aux questions du jour, conflits et besoins. Et il leur apportera une solution, qui des horizons conceptuels étroits d’aujourd’hui, comme les faits l’ont donc montré clairement, ne peut être trouvée.

Dans ce cycle de conférences, Rudolf Steiner parla donc aussi de l’urgente nécessité de renforcer l’idée de la réincarnation dans la culture occidentale et fit même des remarques concrètes sur la réincarnation de personnalités précises dans l’histoire.

Ces conférences culminent dans la description de la signification que reçoit la formation de l’individualité dans la phase actuelle de l’évolution historique. Cet aspect important fut bien mis tout particulièrement au premier plan par les conférences et publications de l’année 1912 (voir p.186-188). Et ce fut aussi dans la dernière de ces conférences que Rudolf Steiner donna cette indication sur la personnalité de Christian Rosecroix, qui apparut au 14e siècle comme le guide vers l’individualité humaine autonome et fonda un courant spirituel, qui devait libérer l’humain du domaine de ce qui est pensée et vie d’âme de groupe et le fonder sur soi-même.

Nous avons déjà décrit cela page 62/63.
L’humain terrestre et cosmique va donc le chemin à la formation de l’individualité par les réincarnations et divers liens et transformations de l’environnement,  qui seule comme telle peut consciemment et sage peut servir à la communauté des semblables.

Du 3 au 19 avril Rudolf Steiner œuvra en Scandinavie, à qui il rendit visite plusieurs fois ces années. Il donna tout d’abord dans la ville principale de Finlande, à Helsingfors , un cycle de conférences sur « Les êtres spirituels dans les corps célestes et les règnes de la nature ». Cette série de conférences et un grandiose accomplissement de la proposition de Goethe, de reconnaître la « Déesse-nature » dans sa substance spirituelle. Et Rudolf Steiner  pût remplir  ce postulat, car est possible par la science spirituelle fondée par lui, de montrer concrètement l’esprit non pas seulement comme une abstraction comme dans la philosophie, ou bien considérée comme une sphère inaccessible se tenant à côté de la nature comme dans les sciences du 19e siècle, mais comme l’œuvre réelle d’êtres spirituels jusque dans les éléments et forces de l’organisme de cosmos, Terre et humain.
Les « esprits de la sagesse », les « esprits du mouvement », les « esprits de la forme », les être hiérarchiques et élémentaires, lesquels créent et guident rythmes et silhouettes des organismes cosmiques et terrestres , sont dépeints ici dans leurs sublimes et quand même compréhensibles pour  les humains, fonctions, leur intervention dans les règnes  naturels et élémentaires décrits et l’humain placé et ordonné dans ce monde d’êtres, forces  et substances de manière à ce qu’il puisse trouver son digne champ de travail dans ce schéma du monde.

Là furent dissoutes non seulement les frontières des territoires terrestres, mais les frontières apparentes des connaissances de la nature jusqu'à présent et la vue élargie dans ces domaines de la planification spirituelle omniprésente. L’humain devient conscient de son soi comme un être-je au milieu d’un système cosmique, dans lequel en permanence actifs dans l’évolution des êtres hiérarchiques le dépassant de loin, mais aussi des êtres élémentaires et naturels restés aussi derrière lui, dans toutes les degrés de la conscience, des forces se mouvant, des dons façonnant formes.
Quand il a reconnu, que le degré de conscience « humaine » est une phase de transition, que d’autres êtres sublimes ont franchie avant lui et surmonté, que d’autres êtres après lui atteindront, alors il devient conscient de sa vocation dans le cours du devenir des hiérarchies et leurs sphères cosmiques et terrestres dans l’esprit des trois respects proposés par Goethe devant ce qui est au dessus de lui, à son niveau, et sous lui, dans une connaissance recueillie, amour et compassion. Alors s’en remettra à son attente de direction spirituelle et mûrir de l’objet des évènements à  la participation à la construction symphonique du monde.
Et chaque pensée, chaque mot, chaque acte de la vie terrestre acquièrent par là nouvelle substance, force et direction. Il voit destin des temps, peuples et humains d’un autre point de vue, ses appréciations, jugements, plans doivent se justifier devant un autre aréopage des autorités spirituelles que jusqu’à là, et il rencontrera dans sa pratique de vie des décisions pour lesquelles il ne sera plus responsable seulement devant l’étroit horizon d’un groupe humain l’environnant ou d’un cercle d’action local par hasard, mais d’une sphère plus haute de direction spirituelle.

Après ce cycle de conférence sur les hiérarchies spirituelles, que Rudolf Steiner a donnée en Finlande, il parla du 16 au 19 avril 1912 à Stockholm sur « Évolution extérieure de l’humanité et progrès intérieur de l’humanité ». Il voyagea alors par l’Europe vers le Sud et parla là-dessus brièvement en Autriche, et pour encore ensuite encore une fois retourner vers le Nord. Dans cette année, Rudolf Steiner à œuvré dans huit pays d’Europe. C’est comme s’il avait voulu encore une fois rassemblé en esprit encore une fois les pays et peuples de ce continent, avant qu’ils tombent dans la haine et la ruine.
Du 28 au 30 avril, il parla à Prague sur « Les profondeurs cachées de la vie de l’âme » et « L’essence de l’éternité et la nature de l’âme humaine ». Toujours fût rapproché la polarité de l’environnement macrocosmique et du microcosme en nous rendue visible leur lien.
Début mai il reprit les conférences dans plusieurs villes allemandes, à Berlin le cycle « L’humain terrestre et l’humain cosmique ». À Cologne, le 6. mai fut inauguré la nouvelle maison de la Branche, fête que Rudolf Steiner plaça sous le signe de la culture spirituelle de Raphaël. La Branche de Cologne, déjà fondée en 1904, était le groupe le plus vieux et actif et avait apporté beaucoup d’essentiel au mouvement.

Le 17 juin suivit aussi l’inauguration du nouveau local de Branche hambourgeois. Aux plus vieilles branches allemandes appartenaient Berlin, Münich, Cologne, Stuttgart, Weimar, Hannover, Leipzig, Dresde, Nürnberg, Düsseldorf, Hamburg, Karlsruhe, Freiburg en Brisgau. Mais en 1912, il y avait déjà 53 branches en de nombreuses villes dans toutes les parties du pays. À Cologne Rudolf Steiner parlât aussi de nouveau dans une conférence publique sur « Christ et le 20e siècle » et retourna encore une fois là-bas à la fin de l’année pour un plus grand cycle de conférences.
Fin mai il voyagea à nouveau en Scandinavie, pour compléter les conférences commencées en début d’année au Danemark, Suède et Norvège. Il parla les 23 et 24 mai à Copenhague sur « Le sens de la vie3 et du 28 au 30 mai à Norrkoping près de Stockholm sur des aspects de science de l’esprit de la « morale ».
Ces questions aussi il les traitait selon toute sa méthodique, pas de la manière d’une éthique théorisée. Mais il décrivit tout d'abord les évolutions historiques, comme les écoles ésotériques des temps anciens prenaient corps  alors dans des personnalités, comme a peut prêt Platon et Aristote ou François d’Assise et autres figures spirituelles dans les temps prè- et post chrétiens. Et il expliqua alors la pratique de vie apparaissant de la science de l’esprit qui est aussi à gagner dans ces problèmes moraux pressants, en fonction des structures spirituelles, anomiques et corporelles des humains d’aujourd’hui.

Le rassemblement de ces lignes directrices survint d’un aspect supplémentaire dans le cycle de conférences du 2 au 12 juin à Christiania, qui portait le titre : « L’humain à la lumière de l’occultisme, la théosophie et la philosophie ». L’unilatéralité des éclairages ou camouflages jusqu’à présent de ces questions dans les méthodes de pensée du siècle écoulé fut ici résolue en une connaissance de la totalité de l’humain, comme il ressort des aspects cosmospirituels et chrétiens donnés dans l’anthroposophie.
L’affectation des organes et membres individuels de l’humain et leur dynamique interne au forces cosmiques et l’immersion consciente de l’entéléchie psychospirituelle dans ce microcosme de la structure humaine fut décrit systématiquement et montre à l’humain à tenir consciemment le juste milieu entre les exigences corporelles et spirituelles et devenir son propre maitre.

Les mois de juillet à septembre 1912 furent a bien des points de vue une des plus décisives époques du mouvement. À Munich devait cette fois arriver à la représentation originelle, en dehors des drames-mystère précédents, le nouveau drame-mystère « Le gardien du seuil ». En tout, quatre représentations furent préparées et les rares semaines furent orientées sur ce but par toutes les parties prenantes en une haute intensité croissante. Il est toujours à nouveau étonnant, comment ici de si petits groupes d’humain en rapport maitrisaient à se détacher pour un court temps de leurs obligations et cercles de vie professionnels et humains habituels, pour pendant ce temps de fête de dévouer de toute la force de l’âme, de la volonté et accomplir une telle autre activité.
Une contribution extraordinaire en concentration, force de volonté, capacité d’identification et auto-expression fût appelée ici, pour laisser voir l’œuvre à d’autres dans sa grandeur objective.
Cette condensation des forces de formation spirituelle en jaillissant agit essentiellement dans l’expérience de
suspense et de renforcement que prit avec lui dans la vie chacun des spectateurs de ces journées de fête. Comme la vraie méditation est seulement agissante quand elle doit être arrachée pour de rares instants du jour à l’autre nature du cercle de tâche de la vie quotidienne, mais emplit alors en même temps un  réservoir interne de forces, duquel a chaque instant et tout endroit peut être créé, ainsi devient aussi l’évènement d’une telle présentation des mystères introduits par la volonté que l’humain a exercée pour cela, sur un plan plus élevé, en gros exercice intensifié de méditation et concentration, qui féconde et renforce la source intérieure des coagissants et coéprouvants pour toutes les chemins de vie et actes à venir.
Et le savoir du « Gardien du seuil », qui justement est éveillé dans ce drame-mystère, donne au chemin à embrasser, ses dangers et obstacles, mais aussi ses victoires et buts, des contours si clairement contemplés, que celui éveillé et armé ainsi va de l’avant autrement dans vie et combat.

Cette quadruple intensification de cette expérience en août 1912 commença le 18 avec le prélude de la reprise du drame de Schuré « Le mystère d’Eleusis ». Les 20, 22 et 24  résonna, éclaira et revigora alors la symphonie des drames-mystères de Rudolf Steiner guidant les visiteurs affluant là de nombreux pays au travers « La porte de l’initiation » et « L’épreuve de l’âme » au « Gardien du seuil ».

Quelle force le respect profond du rassemblement et de la concentration dans lequel les environ 800 auditeurs des dernières représentations s’était élargi, se montra aussi en ce que la grande masse d’humains quitta le bâtiment du théâtre  du tact naturel de l’émotion dans un mutisme silencieux. Dans un compte rendu de ce temps il est question de : « Il n’est volontiers jamais arrivé auparavant à un lieu de représentation mondial d’être laissé par la grande foule des spectateurs en un si silence sans bruit si complet, comme le théâtre de la Gärtnerplatz (place des jardiniers) le 24 août. » Ces humains éprouvèrent la grandeur du fait qu’ici s’était, quand bien même dans le cadre inadéquat, étranger à la chose de ce théâtre, un acte mystérial s’était déroulé, qui rendait l’humain conscient du « gardien du seuil », pour lui ouvrir à nouveau la porte du monde spirituel.

Ces impressions spirituelles et artistiques allèrent en avant d’un évènement, qui devait être d’une signification décisive pour le développement de l’art à partir des sources de la recherche spirituelle : la naissance de l’eurythmie en septembre 1912. À nouveau il est caractéristique, que Rudolf Steiner ne porta pas cela comme une exigence aux humains, mais attendit le moment du destin juste conformément aux lois du devenir spirituel, où par la demande concrète d’humains particuliers, l’invitation vient à lui, aussi dans ce domaine à partir de la recherche spirituelle d’offrir un cadeau, qui plus tard pour beaucoup de milliers d’humains devint métier de leur vie comme porteur de leur exigence et épanouissement artistique.

Les premiers débuts, qui conduisirent à ce développement, furent les plus simples pensables, c'est-à-dire des exigences de la vie quotidienne. Madame Marie Steiner, qui a soigné, diriger et encadré alors l’art de l’eurythmie des ses premiers germes jusqu’aux pleines fleurs, décrit cette première impulsion en septembre 1912 avec les mots suivants :*
« L’an 1912 il avait donné dix heures à une jeune fille de 17 ans, qui après la mort de son père avait été placée devant la nécessité, d’aider activement à l’alimentation de ses frères plus jeunes : elle voulait bien se consacrer à un art du mouvement qui ne serait pas extrait des impulsions matérialistes du temps.

Ce fait de vie fut le coup d’envoi pour ce don, duquel est devenu l’eurythmie. Je fus invité à prendre part à ces heures, elles continrent les premiers éléments de la formation de sons  (NDT : ou peut être plus précisément des consonnes ?) et quelques exercices, qui essentiellement furent classés dans la partie pédagogique de la formation eurythmique ; les bases pour se tenir debout, marcher, courir, quelque attitudes et position particulières, beaucoup d’exercices de canne, la tenue du la cadence et du rythme. De ces bases, quelques jeunes dames, qui devinrent les élèves de la première eurythmiste développèrent alors la partie pédagogique de l’eurythmie, elles allèrent alors de par la mise au point phonétique de poèmes. Ce fut la première phase de la formation eurythmique. Chaque fois à nouveau, lorsque quelque chose lui était montré, Rudolf Steiner donna conseils et corrections, répondit aux questions.  Une deuxième phase du développement eurythmique commença, lorsque le jeune art prit pied à Dornach au Goetheanum .»

*  « Eurythmie comme langage visible ».
Sur l’essence et le développement de l’art eurythmique, nous aurons encore beaucoup à communiquer à l’occasion de sa première représentation en 1913 et au cours des années suivantes. Retournons maintenant aux évènements de l’année 1912.
L’impression artistique de la représentation des quatre drame-mystères à Munich en août 1912 ne pouvait absolument être renforcé ultérieurement maintenant que par un cycle de conférence de Rudolf Steiner : « De l’initiation, de l’éternité et de l’instant, de la lumière de l’esprit et la noblesse de la vie ». En sept conférences fut décrite l’image originelle de l’humain, dans ses transformations à travers l’évolution de l’ordre naturel et moral du monde, par les grandes figures spirituelles de l’histoire de l’humanité, et comment chacun ne peut le vivre qu’ici sur Terre par l’initiation, qu’il doit réalisé en lui-même. Pendant les drames-mystères le chemin du « Connais-toi toi-même » comme un combat au milieu de puissances spirituelles entravantes ou aidantes rendues visible par le moyen de l’art, fut de nouveau appelé à la force de la pensée et de la recherche, à la volonté de connaissance et de recherche de vérité dans notre temps, à l’acte intérieur et extérieur, qui fait aussi l’atteint par soi même, service de tâches et buts sociaux.
Les effets de ces journées furent la préparation correcte pour l’évènement significatif qui maintenant se déroula dans les premiers jours de septembre 1912 : la naissance de la « Société anthroposophique ».
Car en ces jours du 1er au 7 septembre eurent lieu des tractations fondamentales entre les nombreux membres rassemblés de beaucoup de pays et branches, qui  révélèrent clairement la volonté de travailler à l’avenir entièrement indépendamment de la société théosophique déjà depuis longtemps détachée de l’œuvre de Rudolf Steiner et ses disciples.
Nous allons aller plus avant sur les décisions supplémentaires de décembre 1912 et sur le détail des résolutions prises maintenant dans le cadre de la 1re assemblée générale de la société anthroposophique qui eu lieu cinq mois plus tard en février 1913. L’essentiel s’était déjà décidé en ces jours de septembre 1912, « dont le résultat fut que nous avions à saluer la société anthroposophique comme pénétrant nouvelle dans la vie », comme le compte-rendu l’annonce ; et le renforce avec les mots : « Un sentiment réjouissant nous traversait tous, lorsqu’après de nombreuses tractations tomba le mot décisif sur la manière et le caractère de cette société ‘anthroposophique’ et le choix du nom fut consommer par Rudolf Steiner. » (NDT : vollzogen war , peut-être « repris par R.S. » qui ainsi aurait apporté son approbation)
Ce qui se déroula là, fut le fruit de l’action créative d’une grande personnalité  depuis le tournant du siècle, une action, qui, comme nous le montrons, du début porta la signature de  anthroposophie », qui maintenant s’incarnait dans une communauté sociale, en même temps un germe d’un grand avenir, qu’il appelait fortement de ses voeux par toutes sortes de pas de transformations et évolutions.
Immédiatement après ces tractations et décisions Rudolf Steiner voyagea à nouveau en Suisse, où il donna le quatrième cycle sur les évangiles du 5 au 24 septembre sur «L’évangile de Marc » et termina avec lui la symphonie des cycles sur les évangiles. Les 25 et 26 il tint là encore deux conférences publiques sur « Tâches de la science de l’esprit dans le futur ».
Ce fût pendant ce 4e cycle sur les évangiles à Bâle en septembre 112, que Rudolf Steiner visitât la colline de Dornach située à proximité, avec laquelle  destin et décision spirituelle dans l’année suivante dans la durée. Nous le décrirons dans les évènements de l’année 1913.
Le voyage suivant le conduisit maintenant en Italie, où il entama à Milan les 26 et 27 octobre un thème, qui se tint particulièrement à l’avant-plan dans les prochains mois : « Sur la vie de l’âme après la mort. Celui-là fut complété de manière significative par un exposé du 3 novembre à Vienne sur « Les plus récents résultats de la recherche spirituelle sur vie entre la mort et une nouvelle naissance » ; et maintenant rassemblé  en un exhaustif dans le cycle de conférences commencé le 5 novembre à Berlin, qui portait le titre : « La vie entre la mort et la nouvelle naissance en rapport avec les réalités cosmiques ».

On doit une fois se rendre conscient, ce que la réalité de ce cycle de conférence signifiait en fait dans l’histoire de l’humanité. Car il n’avait encore jamais été parlé dans l’histoire de l’humanité sur ces questions dans les détails  des évènements réels entre mort et réincarnation de manière poussée. La question de l’existence d’un tel être-là (NDT : Dasein) avait été depuis des millénaires acceptée ou niée, crue ou doutée, et même où elle était volontiers et entièrement acceptée, on ne l’avait quand même seulement contenté de cette acceptation ou constatation générale. Maintenant était parvenu pour la première fois aux processus particuliers, phases et transformations, aux métamorphoses selon des lois et pleines de sens de l’être humain et sa structure dans le cours de chaque forme d’être-là entre mort et renaissance.
Et ces métamorphoses supra sensorielles, consciences et conditions de vie* furent investiguées et décrites de la même méthode scientifique et méticulosité, que  l’humain s’efforçait jusqu’à présent seulement à reconnaître les processus naturels à partir des phénomènes sensibles et terrestres.
Rudolf Steiner avait déjà donc dans la décennie précédente rendu attentif plusieurs fois à ces faits comme tels et à des aspects particuliers de cet être-là spirituel entre mort et réincarnation.
Mais comme dans tous les autres domaines de connaissance, il laissa aussi ici en une recherche et patience infatigable murir l’heure, où le fruit de ce travail se présenterait en une plus haute unité.
Les premières expériences d’une vision spirituelle et lien conscient avec la personnalité d’un humain décédé s’étaient déjà présentées à Rudolf Steiner dans son enfance. Et dans son autobiographie « Le cours de ma vie » (p. 37) il informe à nouveau sur l’année 1879, donc en particulier une époque de vie se reportant désormais à 33 années, comme jadis déjà au milieu de ses études philosophiques et de sciences de la nature, donc constamment aussi se tint devant lui aussi la vue spirituelle de la vie post mortem de l’humain : « Je me tenais jadis tenu de chercher la vérité par la philosophie. Pour chercher la vérité, je croyais devoir me servir de la philosophie. J'avais à étudier les mathématiques et les sciences naturelles. J'étais persuadé de ne pas pouvoir trouver de juste rapport avec ces sciences sans avoir préalablement élaboré un fondement philosophique solide. Cependant, la contemplation du monde spirituel était pour moi une réalité. L'individualité spi­rituelle de chaque être humain se révélait à moi avec évidence. Le corps physique et ses activités dans le règne sensible n'en étaient que la manifestation. Cette individualité spirituelle s'unissait au germe physique venu des parents. Je suivais l’humain décédé plus avant dans son chemin dans le monde spirituel. »

Rudolf Steiner : « La vie entre la mort et une nouvelle naissance en rapport avec les faits cosmiques » à un autre endroit voir aussi : Dr Guenther Wachsmuth : « La réincarnation de l’humain comme phénomène de métamorphose » (probablement non traduit).

Ce qui ainsi de nombreuses décennies par vision spirituelle, recherche et expérience toujours renouvelée fut reconnu et confirmé dans sa réalité, ce pour quoi il avait depuis travaillé systématiquement les bases  de connaissance, cela ne pouvait et devait maintenant après telle clarification et maturité mit devant les humains en 1912 en des formations rassemblées comme bien de connaissance et aide dans la maitrise des problèmes de vie.
Ainsi, il dit aussi dans la première conférence de ce cycle, que maintenant en l’année 1912 le moment était arrivé pour lui, où il pouvait parler sur ces réalités spirituelles d’une nouvelle manière, « car m’est apparu au cours de l’été et automne la tâche d'investiguer spirituellement de nouvelle manière et « dénuder » un point de vue, qu’auparavant ne pouvait être abordé. » Et il caractérisait ainsi la situation générale valable de l’évolution historique, de laquelle des ??? étaient maintenant possibles et devenaient des tâches :
« Beaucoup de cela peut être maintenant seulement pris en compte, de ce que la signification morale profonde dans ce domaine concernant des vérités supra sensible nous présente. À côté de toutes les conditions qui au demeurant maintenant n’ont été qu’esquissées,   il a donc de toute manière à l’intérieur de notre mouvement toujours été fait les autres conditions, une condition qui, - on voudrait dire – dans notre époque arrogante et vaine blesse beaucoup de cœurs. Mais que l’on ne puisse se  laisser détourner du sérieux et de la véracité par une telle réalité, dont nous somme redevable à note mouvement,  ainsi doit être faite cette condition. Cette condition réside en ceci, en travail intime et sérieux, vraiment apprenant et s’adonnant à cela, de s’ouvrir à ce qui est cherché des mondes spirituels. Nous avons le droit de dire, que depuis une série d’années le rapport des humains vivant sur le plan physique au monde spirituel est devenu autre, qu’il n’était par exemple presque de par tout le 19e siècle. Jusqu’au dernier tiers du 19e siècle fut peu d’accès aux mondes spirituels ; il s’écoulait – d’après les nécessités de l’évolution de l’humanité – peu  dans les âmes humaines comme contenu provenant des mondes spirituels. Mais maintenant nous vivons dans une époque, dans laquelle les âmes n’a besoin que d’être réceptive, pour que les révélations des mondes spirituelles puissent affluer.
Et toujours plus réceptives et plus réceptives deviendront des âmes individuelles, pour ceux, pour peut qu’il soient conscient de leur tâche d’époque, l’afflux de connaissances spirituelles est une réalité. De ceci est une exigence supplémentaire pour la société : ne pas se fermer contre ce qui d’une quelconque manière doit affluer dans le présent des mondes spirituel dans les âmes. »
L’heure des mondes le facilite et l’exige maintenant, d’être ouvert pour ce que maintenant veut pénétrer dans la conscience des humains, et il a toujours été devoir des guides spirituel, de réveiller les humains en de telles heures du monde, afin qu’au moins quelques-uns d’entre eux prennent l’événement spirituel.
« L’humain éprouve entre la mort et une nouvelle naissance d’une manière bien précise les réalités du monde spirituel. Mais il l’éprouve aussi sur Terre par l’initiation ; il l’éprouve aussi – quand il a préparé l’âme -  justement déjà pendant son être-là dans le corps physique, en ce qu’il devient participant à la vie spirituelle.
De ceci on peut dire : Ce qui se passe entre la mort et une nouvelle naissance et ce qui justement est aussi un vécu du monde spirituel, cela est à contempler par l’initiation. »

Cela fut une des vérités d’évolution fondamentale de notre temps, pour laquelle Rudolf Steiner a rendu les humains attentifs de manière la plus pressante, que dans les époques passées il avait suffit de croire à ces choses et de s’accommoder avec la consolation que l’on expérimenterait ces vérités seulement après la mort. Mais maintenant est entré en vigueur un stade de l’évolution, où l’humain doit se familiariser avec ces connaissances déjà dans la vie terrestre, parce que spirituel et évènements terrestres doivent se saisir mutuellement toujours plus intensivement et  que de la disharmonie, oui, de la maladie doit apparaître si l’humain ne développe pas en lui déjà sur Terre une synthèse des deux mondes.

A la fin de ce cycle de conférences, après qu’il eut décrit les faits de l’être-là (NDT : Dasein) spirituel, il revint à nouveau sur les lois particulières de la recherche spirituelle, qui conduit à ce résultat, répéta et mentionna, comment dans l’évolution du mouvement anthroposophique au début ; par exemple dans son livre « Theosophie » furent décrit tout d’abord plus les aspects de l’âme de ce phénomène, pendant que seulement dans le cours du temps, en même temps, pouvaient être ajouté à la connaissance l’aspect cosmographique, l’être placé dedans de l’âme humaine dans les grands faits de l’évolution du monde :
« Ce sont des contemplations, qui peuvent nous montrer, comment à l’intérieur de la présentation dans le livre ‘Theosophie’ – seulement avec quelques autres mots et à partir d’autres points de vue – est déjà contenu ce qui a été décrit cet hiver simultanément à partir du point de vue cosmique – cosmographiquement. Vous n’avez qu’à vous représenter, que c’est décrit une fois devant l’âme, une autre fois à partir des grandes conditions cosmiques et vous pouvez faire concorder parfaitement les deux descriptions, les amener à un parallélisme évident.
Ce que je voudrais en tirer comme conclusion, c’est que vous pouvez voir, combien est étendue la science de l’esprit, et que sa méthode doit être telle que l’on recueille de différents côtés, ce que peut apporter l’explication sur le monde spirituel. Si seulement après des années quelque chose est apporté à ce qui a été dit des années avant, ainsi les choses n’ont pas à cause de cela à se contredire ; car elles ne sont pas issues de système philosophique ou réflexion humaine, mais d’investigation spirituelle. »

Ainsi par lui fût toujours décrits chemin et méthode conduisant aux résultats à côté des contenus de ce qui est investigué, et avec cela nous est donné pas seulement de recevoir une nouvelle image du monde, mais aussi d’assister à son devenir et croissance. Car il ne suffit pas à l’humain conscient de sa responsabilité de voir la quantité de connaissance d’être enrichie de suppléments, il ne lui est absolument pas égal comment et pourquoi Aristote ou Kant, Copernic ou Darwin, Kepler ou Goethe dans ce ou quelque siècle ont transformé le savoir humain ; il veut aussi saisir sens et plan de ce devenir, l’esprit de l’heure du moment du monde. Seul ce qui est né au bon moment est viable. Ainsi le monde spirituel offre t’il depuis le début du 20e siècle le savoir de sa sphère d’être-là suprasensible, elle lui élargit le regard par-dessus naissance et mort et lui dévoile les lois d’airain de l’évolution du devenir futur.
Il peut adopter ou rejeter cela, mais le choix en la guérison et le renforcement intérieur, ou la léthargie et le pessimisme, est maintenant mis dans sa liberté ; le seuil est franchissable et la responsabilité, exprimant son contexte de maturité, lui est remise.
Le temps des mondes lui demande nouvelle charge et lui transmet en même temps dignité et l’évolution de ce siècle montrera si la question qui lui est adressée trouvera sa réponse.
En dehors de ces conférences sur la vie entre mort et nouvelle naissance Rudolf Steiner parla dans le semestre d’hiver 1912 en la maison des architectes de Berlin sur le thème « Comment réfute-t’on la recherche spirituelle ? » et « Comment fonde t’on la recherche spirituelle ? », ce en quoi il décrit et résolut les objections et obstacles scientifiques et épistémologiques de la pensée jusqu’à ce jour qu’il lui était donc si exactement familières. Dans des conférences supplémentaires, il parla sur « Les tâches de la recherche spirituelle dans le présent et le futur », « Science de la nature et science de l’esprit » et « Christ au 20e siècle ».
Du 15 au 19 décembre il séjourna à nouveau en Suisse, où il parla aussi à Berne de manière si éclairante sur le thème principal de cette année « La vie entre mort et nouvelle naissance », comme sur « Vérités et erreurs de l’investigation spirituelle ».
Pour Zurich il choisit particulièrement le thème « L’amour et sa signification pour le monde », pendant qu’à Neuchâtel les 18 et 19 décembre, comme les années passées il poursuivit ses exposés sur Christian Rosecroix et l’histoire spirituelle.

L’année 1912 fût close par un cycle de conférences à Cologne. Avant le début de ces conférences fût demandé aux membres s’ils se considéraient comme faisant partie de la communauté anthroposophique décidée en septembre, question à laquelle fut répondu positivement – à l’exception de trois – par tous les membres. Les conférences eurent lieu avec cela expressément comme manifestation de cette institution œuvrant désormais dans son propre cadre (voir p. 196). Sur les négociations du 8 au 11 décembre et sur les mesures supplémentaires à ce sujet sera rapporté aussi en rapport avec le rassemblement de février de l’année qui vient.

Le cycle de conférence clôturant cette année 1912 « La Bhagava-Gita et les lettres de Paul » fût dédié à la grande antithèse et synthèse est-ouest. Encore une fois se constitua devant les auditeurs la polarité et complémentarité de l’Orient et de l’Occident, de la vision du monde pré-chrétienne et post-chrétienne.
Cette année avait donc conduit à des décisions par rapport à des partialités et en même temps à des connaissances de sphères spirituelles, qui conduisent plus loin les niveaux de sagesse liées au temps et espace du millénaire. Elle a apporté des impulsions qui devraient fournir au 20e siècle sa propre substance spirituelle, conscient de la tradition, mais aussi – conformément à l’approbation du moment du monde – aplanir les chemins de la marche en avant.

 

Replacer dans son contexte

1911 < .......1912....... > 1913