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Pierres de construction de la pédagogie Waldorf

LIBERTÉ - ÉGALITÉ- FRATERNITÉ

Une manifestation de l'Union autrichienne des centres de formation sur des bases anthroposophiques.
Du 6 au 8 octobre 1989 à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française - Université de Vienne - Salle des fêtes

Fondement, réalité et but de la pédagogie Waldorf.

Buts d'avenir du façonnement social à partir d'une compréhension historique
par Stephan Leber

Maître de conférence au séminaire pédagogique de la fédération des écoles libres Waldorf à Stuttgart.
Traduction et sous-titrage : FG v01 - 05/04/2018

Très chers participants,

regardons seulement en arrière, historicisant, l'individu se comprenant (lui-même), serait une heure de commémoration, où l'on penserait des expériences déposées, dépassées.

Mais dans l'histoire n'est-ce pas peut être comme c'est dans la biographie humaine ?

Ainsi que la Révolution française formula des idéaux sociétaux, politiques, elle s'est aussi appropriée autre chose, historiquement, spirituellement, révolutionnaire dans l'environnement de cette révolution.

Notamment que là des humains écrivent des journaux intimes et dans ces journaux déposèrent, très minutieusement, leur vie intérieure et alors, découvrirent en (faisant) cela, qu'ils sont eux-mêmes en changement, se transformant et maintenant (il) est, cet étrange changement qui est effectué dans une biographie. Il devient une fois cette apparition/ce phénomène, et l'image est une fois celle-ci, représentant quand même, traversée par une chose, que celui qui a vécu tout cela, qui en permanence se transforme, mais reste quand même le même, et comment est à comprendre l'humain se transformant ? Comment est-il à décrire ?

Et la devient, et c'est suffisamment révolutionnaire, que pour la première fois dans la langue allemande est né le concept « développement/évolution ». Avant il n'était pas.
Là, tout ce qui était créé, était dans une certaine mesure seulement un s'épanouissant/se déployant, mais dans une certaine mesure déterminé, fixé auparavant, prévu dans le plan de la création. Maintenant un savoir apparaît là : « j'ai la tâche de me transformer et, dans la transformation, rester le même ».

Et maintenant la question : y a-t-il quelque chose comme dans la biographie, où différentes traces de pas sont laissées, certains signes d'écriture, certains champs d'activités seront saisis de manière très différenciée en un rester-pareil ? Quelque chose aussi dans l'histoire qui est comparable au JE humain, aux différents stades de l'être, de l'être ainsi, qui lie ensemble dans l'évolution ?

Et quand on vient là-derrière que là peut-être, dans l'histoire, (il) est une trace, similaire au JE humain dans la biographie, que des apparitions/manifestations différentes, opposées, intérieurement, seront quand même pulsées au travers par une chose, je voudrais une fois nommer cela un JE historique, alors on a aussi une vue sur demain.

Cette question, vous me pardonnerez que je cite un compatriote, le plus significatif camarade de ma ville, je suppose, c'est Hegel. Cet Hegel en Souabe, il n'est rien devenu. C'est comme avec Steiner en Autriche, euh… donc il a dû émigrer en Prusse. Là il a eu du succès. Ce Hegel réfléchi et demande : l'histoire n'est-elle pas trace d'un spirituel se tenant derrière l'histoire ?

N'est pas là (quelque chose de) très hétérogène, apparaissant en fait lié ensemble par un (quelque chose) déterminant l'histoire et visant sur une évolution dans l'histoire : un être ? Et cet être, il le nomme esprit du monde. Et formule, dans sa philosophie de l'histoire, que dans l'histoire, en fait, tout cela est établit pour que (la) liberté naisse et que la liberté reçoive une conscience d'elle-même.

Cela est la raison et le but de l'histoire. Et maintenant nous regardons une fois là, sur la Révolution française et remarquons comment là, émergent ces trois slogans : liberté, égalité, fraternité et encore avant la révolution, avec la convocation des Etats généraux en Mai 1789, précéda une phase, et là, dans les endroits particuliers, les citoyens purent déposer leurs doléances en des livres de doléances, des cahiers. Et de Marseille jusqu'à Calais, de la frontière de l'ouest, en Lorraine, excusez, de la Lorraine, la frontière est, jusqu'à l'Atlantique, on trouve d'extraordinaires doléances formulées (de manière) différenciée, mais dans toutes, 1400 livres de doléances trouvés, plus de 1400, est toujours contenu un vocable : l'exigence après liberté, égalité, fraternité. Et aux états généraux, un député exprima ces vocables. Les députés se tombèrent dans les bras en pleurant : cela doit être ! Chacun fut profondément convaincu que cela était en fait le véritable. Lui aurait-on demandé, mais que signifie cela ? Il n'aurait rien pu déclarer. Et aussi la formulation des droits du citoyen, des droits de l'humain : là sont seulement formulés des droits déterminés de liberté. Même le principe de l'égalité n'est pas exprimé pleinement et de la fraternité pas une trace. Mais chacun savait : cela doit être ! Sans cela, ça ne va pas !

Cela signifie (que) de la pensée de liberté entre maintenant, par la révolution française, un courant prodigieux dans la société qui fait que quelques-uns sont libres, mais les autres viennent encore en une plus grande dépendance comme quelque peu par exemple les paysans attachés à la glèbe qui étaient serfs. La paupérisation du prolétariat s'ouvre dans le 19e siècle et parce que cela atteint la plus grande clarté, viennent maintenant des humains qui pensent radicalement : les penseurs socialistes.

Si nous avons tout de suite maintenant des signaux de départ dans le réel socialisme pensant, alors les pensées qui ont formé ce système sont toutes nées autour du milieu du siècle, dans le dernier siècle, donc il y a 130 ans. Tout d'abord en France, en partie en Allemagne, en partie en Angleterre, et alors systématiquement et radicalisé par des Allemands en Angleterre : Marx et ces pensées.Elles promeuvent de nouveau de la conscience de masses de n'ayants-rien. Maintenant ça dure longtemps, plus de soixante ans jusqu'à l'année 1917 où cela devient réalité politique pour la première fois en Russie, en Union soviétique. Ainsi, c'est une chose.

Maintenant le deuxième mouvement.

A peine l'humain individuel a-t-il découvert qu'il peut être aussi libre et que c'est aussi si magnifique, des peuples découvrent aussi qu'ils peuvent aussi être libres ainsi. Cela, c'est dans la deuxième moitié du 19e siècle et qu'est ce qui naît ?
Il naît un nationalisme exagéré, un chauvinisme.

Il naît la pensée : « À l'essence allemande devrait se remettre le monde» : Emanuel Geibel, mais aussi à des essences françaises devrait se remettre le monde, aussi à l'essence russe devrait se remettre le monde, et last but not least, à l'essence anglaise devrait se remettre le monde. Et tout anarchiquement, leur sanctification, ce qu'ils ont atteint, ces peuples l'ont déployé de par la terre.

Et ce que cela sont comme bénédictions, maintenant entièrement attention : construction de chemin de fer : le chemin de fer de Bagdad, la navigation en bateau, tout des valeurs très extérieures. Industrie. Et en 1914, c'est rendu aussi loin que, sur le territoire d’État d'Autriche : Sarajevo, l'assassinat, et l'Europe, toute à l'envie de guerres...

L'un doit donc bien montrer lequel est le correct/vrai ! Qui est le plus libre ! Qui a le droit d'opprimer les autres ! Les peuples s'abattent les uns sur les autres. La première guerre d'extermination, mécanisé, totalitaire. Tout ne servant plus qu'un but. Quatre ans. Des millions de morts ! Terrible ce qui là a été fait en souffrances.

Et là maintenant ce fut une personnalité qui se présenta à Rudolf Steiner, un bavarois. Il demanda, connu de nombreuses années par Rudolf Steiner, l'écoutant toujours à nouveau : « que pouvons-nous donc faire ? Quand la guerre est finie, quelque chose ne se laisse t-il pas faire ? Qu'une véritable nouvelle construction de la société soit possible? Qu'ici une évolution ait lieu pour l'avenir, que quelque chose de tel ne soit plus possible ? »

Et là Rudolf Steiner répond à ce Comte Lerchenfeld : « Là dessus, des pensées se laissent très volontiers former ».

Et il s'assoit avec ce comte Lerchenfeld en juillet 1917, peu après l'entrée en guerre des U.S.A. dans la première guerre mondiale et là, sera télégraphié à un deuxième autrichien : le Comte Polzer Hoditz dont le frère a été, ici, chef de cabinet de l'empereur Karl. Et qu'est ce qui se passe maintenant en quatorze jours à Berlin dans la rue Mot au n°23, aujourd'hui au 19 ?

Là les trois sont assis et Rudolf Steiner développe sa pensée d'après la question. Là maintes choses s'éclairent, et un mémorandum sera écrit. Et ce memorandum, environ 25 pages aujourd'hui imprimées, alors encore une fois retravaillé, va au gouvernement par Lerchenfeld qui a des relations à Berlin et par Polzer-Hoditz à son frère à l'empereur Karl. Et là-dedans sont écrites maintenant des choses révolutionnaires sur la moitié des pages, de l'extrêmement pionnier. L'autre est relatif au temps, mais ces pensées sont pionnières.
Et celles-là, on aurait dû les comprendre.
Et qu'est ce qui se passe ? Ce memorandum se balade de fonctionnaire en fonctionnaire et chacun appose son paraphe dessus. Il repose sûrement encore quelque part ici aux archives… Et ainsi à Berlin aussi.

Et maintenant vient une deuxième personne. Et celle-là est importante pour l'école Waldorf : c'est Emil Molt. Il vient de conditions très modestes. Que veut Molt ? Ce qui comme il le vit, lui manquait : diffuser de la formation. Là ça fait "tilt" chez Molt. (NDT : l'expression est littéralement : le « grochen » - une pièce de monnaie – lui tombe de la poche).
Et il demande à Rudolf Steiner : « Ne pourriez-vous fonder une école ? La pédagogie vous l'avez déjà exposée comme contenu, ne pourriez-vous pas fonder une école ? »
Et là Steiner demande en retour : « Combien d'argent avez-vous ? »
Molt plein de fierté : « 100 000 mark or ». Steiner : « Pour commencer ça suffira ».

Ainsi et maintenant l'école Waldorf est là depuis soixante dix-ans (NDT : cet exposé a bientôt trente ans). Et maintenant la pensée suivante, je voudrais encore rallonger la ligne de la liberté : qu'est-ce que Steiner rajoute maintenant au concept de liberté jusqu'à présent : Galilée, révolution française, liberté d'opinion ?

Liberté dans le système scolaire !

Humboldt, Wilhelm von Humboldt a, après la Révolution française, méditer comme jeune homme : « Qu'est ce qui est en fait une tache justifiée de l’État et quoi une tache injustifiée de l'Etat ? » D'après cela l’État a raison de repousser ce qui est négatif au bien-être du peuple. La tache de l’État est ce qui est négatif au bien-être des citoyens. Donc quand après vous sortez, que là quelqu'un ne vous tape pas quelque chose sur la tête.

Pour cela l’État a à se soucier du négatif au bien-être, mais ce qu'il n'a pas le droit de faire :

le positif au bien-être. Par exemple s'intéresser à ce que je lis. Il y a cinquante ans, il s'est bien volontiers intéressé à ce que vous lisiez. Au cas où vous étiez déjà assez âgés pour lire. On nommait cela censure et Chambre de la littérature. Là l’État se souciait du positif au bien-être, ce qui forme le citoyen. Cela était la différenciation que Humboldt a atteint. Et maintenant Steiner, bien plus radical, bien plus en gestation de l'avenir. Là il y a de lui un petit article qu'il a encore écrit à Vienne, sur la réforme de la formation par Freiherr von Gautsch. Sûrement plus personne ne le connaît. Il fut ici une fois ministre du culte, et il est familier parce que Steiner écrit sur lui.

Euh... Là il dit… euh...

« Le système scolaire autrichien était jusqu'à présent excellent parce que personne ne s'en était soucié et maintenant Freiherr von Gautsch commence avec une réforme de l'enseignement ». Et là est maintenant écrit : « On doit regarder comme une chance particulière quand un tel gouvernement prend si possible le moins de mesures positives vis-à-vis du système scolaire ».

Vous entendez ça ? Humboldt ! Le moins possible de mesures positives vis-à-vis du système scolaire car rien ne peut plus entraver le progrès que quand l'esprit bureaucratique, la vie vivante de l’État conduit à l'ossification. Mais maintenant, sur la liberté que Steiner promeut là, il rend attentif : quand le professeur exige la liberté pour lui, alors cette liberté doit devenir si familière que je n'utilise pas la liberté pour maîtriser l'autre, mais comment nous n'avons pas la tache de délivrer des convictions à notre génération montante. Nous devons l'amener à utiliser sa propre force de jugement, son propre patrimoine de conception. Elle doit apprendre à regarder le monde avec des yeux ouverts. Si nous avons la vérité de ce que nous transmettons à la jeunesse, doutons ou pas, il ne s'agit pas de cela. Nos convictions ne valent que pour nous. Nous les apportons à la jeunesse pour lui dire : nous voyons le monde ainsi, voyez comment il se présente à vous. Nous devrions éveiller des facultés, pas délivrer des convictions. La jeunesse ne doit pas croire à notre vérité, mais à notre personnalité. Les grandissants doivent remarquer que nous sommes des chercheurs, et nous devons les amener sur les chemins des cherchants. Donc vous remarquez : ici est établit un concept de liberté pour le système scolaire qui tout de suite exige une tache des participants. Notamment la tache d'utiliser cette liberté en responsable.
C'est ainsi, mais maintenant vient le prochain pas.
Là, Steiner formule ce qui suit vis-à-vis des professeurs de l'école Waldorf. Il dit : « Parce que vous avez la liberté, vous devez faire votre affaire de la nécessité du temps ».

Bien. Et maintenant nous sommes en 1989 et les années suivantes.

Qu'est donc la nécessité du temps ?

Que l'humain puisse seulement penser selon les sciences de la nature, exactement en ce qu'il isole les phénomènes, met entre parenthèse les paramètres qui les conditionnent et là recherche seulement quel facteur agit et comment. On nomme cela dans la langue des sciences… on ne demande pas après vérité, on ne demande pas après l'essence, mais personne ne prétend plus avoir la vérité aujourd'hui, mais des modèles. Et des modèles seront alors construits, et alors sera expérimenté : cela fonctionne-t-il ou non ? Et le modèle scientifique dans la lignée de Galilée a fonctionné à la perfection, seulement ce qui ne fonctionne pas, c'est la compréhension des rapports.

Quelle tache se présente à une pédagogie du présent ?

Comment pourrons-nous déjà établir dans l'éducation que l'humain pense dans des rapports (non de manière) causale et analytique, mais comme les mots le signifient aujourd'hui : multifonctionnel, interdépendant, etc. C'est formulé hautement abstrait. Cela signifie : puis-je apporter quelque chose à l'enfant dans l'expérience qui, du départ, par exemple au monde de la plante, se lie ainsi qu'il suive toute la végétation de la plante et l'amène dans l'expérience. Car pas une plante, comme elle se tient ici, n'est une réalité, mais un rapport entre lumière, air, espace environnant, humidité, terre.

Et à travers cela se déploie la plante. Puis-je, dans la contemplation de la nature, dans la première introduction, déjà ouvrir l'enfant ainsi qu'il n'est plus du tout saisissant/comprenant en position de regarder le phénomène (de manière) analytique, segmentaire, mais toujours les interactions, toujours en contextes. Et cette méthode n'est pas celle de Galilée, mais c'est celle de Goethe. Il l'a d'abord appris, ce que nous avons aujourd'hui de nécessaire, si le monde devait être sauvé. Un changement de méthode sera à commencer que le 17e siècle a introduit entre la scolastique et le nouveau paradigme de science de la nature.

Nous avons besoin aujourd'hui d'un nouveau paradigme, le goetheanisme est une pré-esquisse, née au temps de la Révolution française. Celui-là vaut d'être mis au point d'après l'appel de nombreux humains d'aujourd'hui de par toute la Terre et la vaut d'édifier une nouvelle république des sciences ou, si vous voulez, construire de nouvelles fraternités/confréries du travail scientifique, qui pensent à ce nouveau, à cette nouvelle méthode scientifique que personne n'a et qui est à développer.

Galilée n'avait aussi pas la méthode, il savait seulement dans quelle direction ça va. Ainsi nous savons aujourd'ui seulement aussi la direction dans laquelle ça va.

Cela doit être soutenu et construit et pour cela il y a besoin de concepts qui sont aussi à penser car chaque institution existante… pensez donc, à l'université, comment un professeur devrait venir à un nouveau concept car jusqu'à ce qu'il soit devenu professeur, il est passé ainsi par les mécanismes d'accession qu'il est tellement adapté au paradigme qu'il ne peut pas devenir autrement. Schelsky a dit : nous devons aujourd'hui, si nous voulons faire quelque chose de neuf, créer de nouvelles organisations. Dans le vieux ne se laisse par former du neuf.

Dans ce sens l'école Waldorf est quelque chose d'entièrement nouveau, qui n'a pas encore été là. Donc quelle tâche se présente pour l'école ? Comment créons-nous ? Dans l'avenir ? Ainsi que l'humain reste en accord avec soi dans les forces de l'expérience, dans les forces du connaître, et dans les forces du faire ? Qu'il reste un être moral ? Cela a des conditions préalables : la tâche de l'école. Et cela, Steiner l'a formulé en 1919. Cela ne devient d'abord présent que dans le futur. Nous avons la tâche de soigner l'humain dans ses sens de manière à ce que les expériences des sens s'approfondissent en lui dans l'expérience, que l’expérience soit traversée par la force de la pensée, que la force de la pensée et de l'expérience rayonne dans la volonté et cela est la tâche de l'école Waldorf que Steiner donna là. Quand l'intellectualité reste livrée à elle-même, formula-t-il, elle ne pensera plus que le mal, c’est-à-dire seulement ce qui me sert, sinon rien.

Mais ce qui est la tâche aujourd'hui, est de commencer avec le troisième des idéaux de la révolution française : avec la fraternité. Que comme fraternité, nous pensions loin de par le monde. Que cela ne puisse plus nous être égal, parce que nous avons la liberté, ce qui se passe à un quelque endroit du monde (NDT jugement collectif dans l'économie ?). Nous devons progressivement l'amener à l'expérience. Quelle tâche se présente ? Maintenant cela commence toutefois au premier pas. Pédagogiquement, il sera parlé plus loin demain dans les conférences, mais socialement cela signifie que nous avons besoin de communautés humaines qui s'investissent elles-mêmes en initiatives et responsabilités de travailler à la formation des enfants, des écoliers. En responsabilité pour l'avenir et tout de suite dans le sens où je l'ai lu chez Steiner. Non que nous voulions endoctriner notre culture dans les écoliers, mais que nous les amenions sur le chemin de ceux qui cherchent, que nous les habilitions/ rendions aptes, à partir des capacités transmises et capacités d'expérience, à commencer cette recherche qui transfère dans une nouvelle culture. Où pas seulement le paradigme de l'exploitation et de l'utiliser ait la seule force, mais un paradigme d'humanité collaboratrice, de fraternité et de justice deviendra contenu de la société.

Et pour cela nous avons exactement besoin de lieux de couvaison d'une nouvelle société comme la Révolution française avait cela, nous avons besoin de poser là des tâches et de buts. Et l'école Waldorf est un tel endroit, pas le seul, mais elle est un réel endroit où la nouvelle société sera préparée.