Atelier francophone pour une tri-articulation sociale




Collection: F002 Émile Zola 033_104_1894-1905
033, 104, 1894-1905
Zola oppose expérimentalement

En poésie/lyrique, la recherche de la forme correcte, de l’expression douce et agréable prévaut dans « l’école des Parnassiens ». François Coppée, R.F.A. Sully-Prudhomme et Charles Leconte de Liste cultivent/soignent particulièrement cette direction. Anatole France appartient aussi à ce groupe avec sa poésie qui tend vers une représentation classique. Un poète véritablement romantique, en revanche, est Charles Baudelaire, qui préfère se trouver dans des états d'ivresse de l'âme et qui préfère dépeindre les forces étranges et démoniaques de l'intérieur humain. Il veut exposer toutes les pulsions sombres. Il se délecte littéralement de sentiments de peur et de désir. On retrouve un sens plus sain chez Gustav Flauhert et surtout chez les frères Edmond et Jules de Goncourt, qui s'efforcent de brider l'imagination artistique avec l'esprit objectif de la science. Sous leur influence naît un naturalisme qui ne veut pas façonner la réalité selon l’arbitraire subjectif, mais veut plutôt utiliser les lois objectives de la connaissance pour la représentation poétique des choses. On ne veut pas de lois esthétiques, mais seulement de lois qui se fondent sur la simple observation de la réalité. Ce mouvement a trouvé sa parfaite expression chez Emile Zola. Il ne veut plus façonner les choses et les processus de manière artistique. Tout comme l'expérimentateur scientifique en laboratoire met en relation des substances et des forces et attend ensuite de voir ce qui se passe à travers leur interaction mutuelle, Zola oppose expérimentalement les choses et les humains et tente de poursuivre le développement comme il devrait se produire si les mêmes choses et les mêmes humains devaient se confronter de la même manière dans la réalité objective. Il développe de cette manière le roman expérimental. Ce faisant, il s’appuie sur les acquis de la science moderne. A côté de ce naturalisme Zolaisien, un autre, proche de celui de Balzac, perdure, dont le principal représentant est Alphonse Daudet.

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In der Lyrik herrscht das Streben nach Korrektheit der Form, nach glattem, gefälligem Ausdruck in der «Schule der Parnassiens». Frangois Coppee, R.F.A. Sully-Prudhomme und Charles Leconte de Liste pflegen besonders diese Richtung. Auch Anatole France gehört ihr mit seiner nach klassischer Darstellungsweise strebenden Lyrik an. Ein echt romantischer Dichter ist dagegen Charles Baudelaire, der sich am liebsten in Rauschzuständen der Seele befindet und mit Vorliebe die unheimlichen, dämonischen Gewalten des menschlichen Innern darstellt. Alle dunklen Triebe will er bloßlegen. In Angstgefühlen und Wollusterregungen schwelgt er förmlich. Ein gesünderer Sinn findet sich bei Gustav Flauhert und namentlich bei den Brüdern Edmond und Jules de Goncourt, die darnach streben, die künstlerische Phantasie durch den objektiven Geist der Wissenschaft zu zügeln. Unter ihrem Einflüsse entsteht ein Naturalismus, der die Wirklichkeit nicht nach der subjektiven Willkür gestalten will, sondern sich die objektiven Gesetze der Erkenntnis für die dichterische Schilderung der Dinge zunutze machen will. Man will keine ästhetischen Gesetze, sondern nur solche, die auf bloßer Beobachtung des Tatsächlichen beruhen. Ihren vollendeten Ausdruck fand diese Richtung in Emile Zola. Er will die Dinge und Vorgänge gar nicht mehr künstlerisch gestalten. Wie der wissenschaftliche Experimentator im Laboratorium die Stoffe und Kräfte in Zusammenhang bringt und dann abwartet, was sich durch ihr gegenseitiges Einwirken entwickelt, so stellt Zola versuchsweise Dinge und Menschen einander gegenüber und sucht die Entwicklung so weiter-zuführen, wie sie sich ergeben müßte, wenn die gleichen Dinge und Menschen in der objektiven Wirklichkeit in derselben Weise sich gegenüberständen. Er bildet auf diese "Weise den Experimentairoman aus. Dabei lehnt er sich an die Errungenschaften der modernen Wissenschaft an. Neben diesem Zolaschen Naturalismus geht ein anderer von der Art des Balzacschen weiter, der in Alphonse Daudet einen Hauptvertreter hat.