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Collection:  340 - Cours d'économie nationale.

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Sujet:  HUITIÈME CONFÉRENCE, Dornach, 31 juillet 1922
ACHTER VORTRAG, Dornach, 31. Juli 1922

 

Les références : Rudolf Steiner Œuvres complètes GA340 110-124(2002) 31/07/1922


Original




Traducteur: FG  v. 01 28/06/2022
Editeur: SITE

Nous aurons encore aujourd'hui à nous occuper de corriger quelques concepts qui sont disponibles, et qui dérangent simplement celui qui veut mettre en route une considération d’économie de peuple approprié et réaliste et se placer alors dans le cours de la vie d’économie de peuple avec une telle considération. Il y a donc en fait une science de l’économie de peuple qui ne peut aussi pas féconder la vie pratique, qui n'a pas de valeur réelle. Et des concepts qui sont gagnés à partir d'une telle science d’économie de peuple seulement contemplative/spectatrice, ils doivent toujours conduire à une certaine insuffisance.

01

Wir werden uns heute noch damit zu beschäftigen haben, einige Begriffe zu korrigieren, die vorhanden sind, und die einfach stören denjenigen, der eine sachgemäße, eine wirklichkeitsgemäße volkswirtschaftliche Betrachtung anstellen und sich dann mit einer solchen Betrachtung auch hineinstellen will in den Gang des volkswirtschaftlichen Lebens. Es hat ja eigentlich eine Volkswirtschaftswissenschaft, die nicht auch das praktische Leben befruchten kann, nicht einen eigentlichen Wert. Und Begriffe, die aus einer solchen nur betrachtenden Volkswirtschaftswissenschaft heraus gewonnen sind, die müssen eigentlich immer zu einer gewissen Unzukömmlichkeit führen.

Puisque nous avons peut-être déjà envisagé que la question la plus importante à l’intérieur de la considération d’économie de peuple est la question du prix, ainsi il s'agit de regarder maintenant le prix dans le sens où je l’ai montré : qu'il nous indique effectivement, selon qu'il est à la hausse ou à la baisse ou stable ou, selon/d’après un certain sentiment, trop élevé ou trop bas pour certains produits, qu'il nous indique si les choses sont en ordre ou pas dans l'organisme d’économie de peuple. Car c'est cela qui doit revenir aux associations : selon le baromètre des états de prix, savoir à partir de là ce qui est à faire dans le reste de la vie d’économie de peuple.

02

Da wir ja vielleicht bereits eingesehen haben, daß innerhalb der volkswirtschaftlichen Betrachtung das wichtigste die Preisfrage ist, so handelt es sich darum, nun den Preis in dem Sinn, wie ich es gezeigt habe, anzusehen: daß er uns eigentlich angibt, je nachdem er steigend oder fallend oder stabil ist oder nach einer gewissen Empfindung für gewisse Produkte zu hoch oder zu niedrig ist, daß er uns angibt, ob die Dinge im volkswirtschaftlichen Organismus in Ordnung sind oder nicht. Denn das ist, was den Assoziationen zufallen muß : nach dem Barometer der Preisstände das herauszufinden, was im übrigen volkswirtschaftlichen Leben zu tun ist.

Maintenant vous savez donc que sur de nombreux cercles règne un avis qui est qu’en ce qui concerne en fait la question du prix, il ne se laisse pratiquement rien faire d'autre que ce qui se donne de soi-même sous l'effet de ce qu'on appelle l'offre et la demande. Sous la contrainte, non pas des faits économiques, mais sous la contrainte des aspirations sociales qui sont toujours apparues de plus en plus ces derniers temps, cette vision a toutefois été ébranlée, que non seulement Adam Smith, mais beaucoup échafaudent : qu’en fait le prix se règle de soi-même dans la vie d’économie de peuple sous l'influence de l'offre et la demande. Il sera simplement prétendu là que si une trop forte offre est là, alors cette offre doit conduire à ce qu'on la réduit, qu'on ne la maintienne pas au même niveau. Et avec cela se présentera de soi-même une régulation des prix. Justement ainsi, quand la demande est trop grande ou trop petite, alors devra intervenir une régulation des producteurs afin de ne pas produire trop ou trop peu. Et avec cela on pense par là que le prix se rapproche automatiquement d'un certain état stable sous l'influence de l'offre et de la demande sur le marché.

03

Nun wissen Sie ja, daß eine viele Kreise beherrschende Ansicht die ist, daß sich eigentlich bezüglich der Preisfrage praktisch nichts anderes machen läßt als dasjenige, was sich von selbst ergibt unter der Wirkung des sogenannten Angebots und der Nachfrage. Unter dem Zwang, nicht der volkswirtschaftlichen Tatsachen, sondern mehr unter dem Zwang der in der neueren Zeit immer mehr und mehr auftretenden sozialen Aspirationen ist allerdings erschüttert worden diese Ansicht, die nicht nur Adam Smith, sondern sehr viele aufstellten: daß eigentlich der Preis von selbst sich reguliert im volkswirtschaftlichen Leben unter dem Einfluß von Angebot und Nachfrage. Es wird ja da einfach behauptet, daß, wenn ein zu starkes Angebot da ist, dann wird dieses Angebot dazu führen müssen, daß man es verringert, daß man es nicht auf derselben Höhe erhält. Und damit wird von selbst eine Regulierung der Preise eintreten. Ebenso wenn die Nachfrage eine zu große oder zu kleine ist, dann wird müssen eine Regulierung eintreten der Produzierenden, um nicht zuwenig oder zuviel zu produzieren. Und damit meint man, daß sich gewissermaßen automatisch unter dem Einfluß von Angebot und Nachfrage auf dem Markt der Preis einem gewissen stabilen Zustand nähert.

Il s'agit maintenant si avec une telle façon de voir on se meut purement dans le théorique, dans le système de concepts, ou si on monte dans la réalité avec une telle façon de voir. Avec cette façon de voir on ne le fait sans doute pas, car aussitôt que vous allez au corps de ces concepts d'offre et de demande, alors vous verrez bientôt que c’est absolument impossible de seulement aussi les mettre en place au sens de l’économie de peuple. Vous pouvez les mettre en place au sens de l’observateur contemplatif de l'économie de peuple. Vous pouvez envoyer des gens sur le marché et les laisser observer comment œuvrent l'offre et de la demande ; mais il se demande si avec ce qu’on observe là interfère si profondément dans le cours du processus d’économie de peuple que l’on a une quelque chose en main avec de tels concepts. Et en réalité, vous n'avez rien dans la main avec de tels concepts, parce que vous omettez partout ce qui se cache derrière les processus que vous voulez atteindre avec ces concepts. Vous voyez sur le marché que se jouent l'offre et ce que l'on appelle la demande ; mais cela n'inclut maintenant pas ce qui repose derrière ce qui me vient en vis-à-vis comme offre et ce qui à nouveau reposera devant ce qui surgira comme demande. Là reposent en premier les véritables processus d’économie de peuple, qui s’entrechoquent (ndt Comme des pintes) seulement sur le marché – aimerais-je dire. Et la vous vous tenez au mieux à ce que donc ces concepts sont extrêmement fragiles/friables.

04

Nun handelt es sich darum, ob man mit einer solchen Anschauung sich bloß bewegt im Theoretischen, im Begriffssystem, oder ob man mit einer solchen Anschauung hineinsteigt in die Wirklichkeit. Mit dieser Anschauung tut man es zweifellos nicht; denn sobald Sie diesen Begriffen Angebot und Nachfrage zu Leibe gehen, dann werden Sie gleich sehen, daß es überhaupt unmöglich ist, sie im volkswirtschaftlichen Sinne auch nur aufzustellen. Im Sinne der kontemplativen Betrachter der Volkswirtschaft können Sie sie aufstellen. Sie können die Leute auf den Markt schicken und beobachten lassen, wie wirken Angebot und Nachfrage; aber es frägt sich, ob man mit dem, was man da beobachtet, so tief hineingreift in den Gang der volkswirtschaftlichen Prozesse, daß man irgend etwas in der Hand hat mit solchen Begriffen. Und Sie haben eben in der Wirklichkeit nichts in der Hand mit solchen Begriffen, weil Sie überall das weglassen, was hinter den Vorgängen steht, die Sie mit diesen Begriffen treffen wollen. Sie sehen auf dem Markt, daß sich abspielt das Angebot und das, was man Nachfrage nennt; aber das umfaßt nun nicht dasjenige, was hinter dem liegt, was da als Angebot mir entgegentritt, und was wiederum vor dem liegen wird, was als Nachfrage auftritt. Da liegen erst die wirklichen volkswirtschaftlichen Prozesse, die sich nur zusammenschoppen auf dem Markt —, möchte ich sagen. Und das sehen Sie am besten daran, daß ja diese Begriffe höchst brüchig sind.

Si nous voulons former des concepts ordonnés, ainsi ces concepts peuvent et doivent être mobiles vis-à-vis de la vie. Nous devons pouvoir avoir un tel concept, pouvoir le porter dans une certaine mesure d'un domaine de la réalité à un autre domaine de la réalité, et il doit se transformer ; mais le concept n’a pas la permission d’être ainsi qu'il s’explose soi-même dans l'air. Tableau 7*. Et le concept de l'offre comme justement ainsi celui de la demande s’explose dans l'air. Car supposons qu’une quelque chose est une offre : c'est une offre quand quelqu'un apporte des marchandises sur le marché et les offre pour un certain prix. C'est une offre. Chacun peut prétendre ça. Mais je prétends : Non, c'est une demande. - Quand quelqu'un apporte des marchandises sur le marché et veut les vendre, ainsi c'est chez lui une demande après de l'argent. Il n’est notamment, aussitôt qu’on n’entre pas plus loin sur le pendant d’économie de peuple, aucune différence si j’ai une offre en marchandise et une demande en monnaie, ou si  je viens avec la demande au sens grossier. Quand je veux développer de la demande, ainsi j'ai besoin d'une offre en argent.

05

Wollen wir uns ordentliche Begriffe bilden, so können und so müssen diese Begriffe beweglich sein gegenüber dem Leben. Wir müssen einen solchen Begriff haben können, ihn gewissermaßen von Wirklichkeitsgebiet zu Wirklichkeitsgebiet tragen können, und er muß sich verändern; aber der Begriff darf nicht so sein, daß er sich selbst in die Tafel 7* Luft sprengt. Und der Begriff von Angebot ebenso wie der von Nachfrage sprengt sich in die Luft. Denn nehmen wir an, irgend etwas ist ein Angebot : Es ist ein Angebot, wenn einer auf den Markt Waren bringt und sie für einen gewissen Preis ausbietet. Das ist ein Angebot. Das kann jeder behaupten. Ich behaupte aber : Nein, das ist eine Nachfrage. — Wenn einer Waren auf den Markt bringt und sie verkaufen will, so ist das bei ihm eine Nachfrage nach Geld. Es ist nämlich, sobald man nicht weiter eingeht auf den volkswirtschaftlichen Zusammenhang, gar kein Unterschied, ob ich Angebot habe in Waren und Nachfrage in Geld, oder ob ich im groben Sinn mit der Nachfrage komme. Wenn ich Nachfrage entwickeln will, so brauche ich Angebot in Geld.

Donc, une offre en marchandises est une demande en argent, et une offre en argent est une demande en marchandises. Ce sont des réalités d’économie de peuple. Car le processus d’économie de peuple, pour autant qu’il s'agit d'échange ou de commerce, ne peut pas du tout se dérouler autrement que, aussi bien chez des acheteurs que des vendeurs, l'offre et de la demande est là ; car ce que l'acheteur a pour son offre d’argent, cela devra aussi d'abord être développé en premier derrière son dos ou derrière le dos de la demande dans le processus d’économie de peuple, exactement ainsi que la marchandise devra être développée qui surgit comme offre.

06

Also Angebot in Waren ist Nachfrage in Geld, und Angebot in Geld ist Nachfrage in Waren. Das sind volkswirtschaftliche Realitäten. Denn es kann sich der volkswirtschaftliche Prozeß, insofern er Tausch oder Handel ist, gar nicht vollziehen anders, als daß, sowohl bei Käufer wie bei Verkäufer, Angebot und Nachfrage da ist; denn dasjenige, was der Käufer hat als sein Geldangebot, das muß auch erst hinter seinem Rücken oder hinter dem Rücken der Nachfrage im volkswirtschaftlichen Prozeß entwickelt werden, genauso wie die Ware entwickelt werden muß, die als Angebot auftritt.

Nous n'avons donc aucun véritable concept devant nous lorsque nous croyons que le prix se développe à partir du rapport d’échange de ce que nous appelons habituellement l'offre et la demande :

P=f (od)

07

Also wir haben keine realen Begriffe vor uns, wenn wir glauben, der Preis entwickelt sich aus dem Wechselverhältnis von dem, was wir gewöhnlich Angebot und Nachfrage nennen :

P=f (an)

Il ne se développe notamment pas du tout de la manière dont on le définit là quand on démarre la considération ainsi ; car le prix se développe absolument aussi sous l'influence de savoir si le demandeur peut devenir un offrant en argent, ou si, conformément au processus d’économie de peuple, il ne peut le devenir à aucun moment, par exemple par rapport à un produit. Il ne s'agit notamment pas purement de ce que dans le processus d’économie de peuple, un certain nombre de marchandises sont là comme offre, mais qu’aussi un certain nombre de gens sont là qui peuvent développer l’offre d'argent tout de suite pour ces marchandises. [112 * Voir aussi p. 219.] C'est quelque chose qui vous montrera aussitôt qu'on ne peut pas du tout parler d’un jeu d’échange entre l'offre et la demande.

08

Er entwickelt sich nämlich gar nicht in der Weise, wie man es da definiert, wenn man die Betrachtung so anstellt; denn es entwickelt sich durchaus auch der Preis unter dem Einfluß dessen, ob der Nachfragende ein Anbietender in Geld werden kann, oder ob er es gemäß des volkswirtschaftlichen Prozesses zum Beispiel in irgendeiner Zeit in bezug auf ein Produkt nicht werden kann. Es handelt sich nämlich nicht bloß darum im volkswirtschaftlichen Prozeß, daß eine gewisse Anzahl von Waren als Angebot da sind, sondern daß auch eine Anzahl von Leuten da sind, die das Angebot Geld gerade für diese Waren entwickeln können. [112 * Siehe auch S. 219.] Das ist etwas, was Ihnen sogleich zeigen wird, daß man von einem Wechselspiel von Angebot und Nachfrage gar nicht sprechen kann.

Et pourtant, quand on ne voit maintenant pas sur les concepts qui peuvent donc être mal formés, mais quand on voit sur les faits, sur le fait du marché ou même le fait de l'échange dépourvu de marché de marchandises et d'argent, ainsi c’est quand même à nouveau sans question qu’entre l'offre et la demande - mais sur les deux côtés - le prix se développe. C'est quand même à nouveau le cas ; c’est à nouveau le cas d’après le pur fait.

09

 Und dennoch, wenn man jetzt nicht auf die Begriffe sieht, die ja falsch gebildet werden können, sondern wenn man auf die Tatsachen sieht, auf die Tatsache des Marktes oder selbst auf die Tatsache des marktlosen Waren- und Geldaustausches, so ist es doch wiederum ohne Frage, daß sich zwischen dem Angebot und der Nachfrage — aber auf beiden Seiten — der Preis entwickelt. Das ist doch wiederum der Fall; der reinen Tatsache nach ist es doch wiederum der Fall.

Seulement l'offre et la demande et le prix sont trois facteurs qui sont tous primaires. Ce n'est pas ainsi que nous inscrivons prix = fonction de l'offre et de la demande, de sorte que nous traitons, lorsque je parle mathématiquement : o et b comme des grandeurs variables et le p, prix, comme une grandeur se donne des deux quantités variables, mais de la même manière nous devons considérer o et d, offre et demande, et p, prix, comme des variables indépendantes les unes des autres et nous devons nous rapprocher d’une quelque grandeur x - vous voyez, nous nous nous approchons d’une formule – nous devons nous en approcher d’une grandeur x. Nous ne devons pas croire que nous avons à faire avec des variables indépendantes seulement dans o et d et avec le prix avec une fonction des deux, mais avec trois variables indépendantes les unes des autres qui entrent les unes avec les autres dans un jeu d’échange/d’interaction et qui donnent justement quelque chose de nouveau. Le prix est là entre l'offre et la demande ; mais il est là d'une manière entièrement/toute particulière.

x=f (odp)

10

Nur sind Angebot und Nachfrage und Preis drei Faktoren, die alle primär sind. Es ist nicht so, daß wir aufschreiben Preis = Funktion von Angebot und Nachfrage, so daß wir behandeln, wenn ich mathematisch spreche : a und n als veränderliche Größen und das p, den Preis, als eine Größe, die sich aus den beiden Veränderlichen ergibt, sondern in gleicher Weise müssen wir a und n, Angebot und Nachfrage, und p, Preis, als voneinander unabhängige Veränderliche betrachten und müssen uns irgendeiner Größe x — Sie sehen, wir nähern uns einer Formel —, wir müssen uns einer Größe x nähern. Wir müssen nicht glauben, daß wir es mit unabhängigen Veränderlichen nur in a und n zu tun haben und mit dem Preis als einer Funktion von beiden, sondern mit drei voneinander Unabhängigen, die miteinander in ein Wechselspiel treten und die eben ein Neues geben. Der Preis ist da zwischen Angebot und Nachfrage; aber er ist auf eine ganz eigentümliche Weise da.

x=f(anp)

Nous devons notamment commencer toute la manière de considérer d'un autre coin. Quand nous voyons n’importe où sur le marché que l'offre et la demande sont dans ce pendant tout de suite pour ce domaine dans lequel les a vu Adam Smith, par exemple, alors c'est à peu près le cas – aussi pas tout à fait - pour la circulation des marchandises du point de vue du distributeur/commerçant. Mais ce n'est pas du tout le cas du point de vue du consommateur et non du point de vue du producteur. Pour le point de vue du consommateur vaut quelque chose de complètement différent. Le point de vue du consommateur est provoqué Tableau 7 par ce qu'il a. Et entre ce qu'il a et ce qu'il donne, se développe un rapport similaire à ce qui se développe pour le commerçant entre l'offre et la demande : le consommateur a une interaction/un jeu d’échange entre le prix et la demande. Il demande moins, quand le prix est trop élevé pour ses conditions de poche, et il demande plus quand pour lui le prix est assez bas pour ses conditions de poche. En tant que consommateur, il a absolument à l’œil seulement le prix et la demande.

11

Wir müssen nämlich die ganze Betrachtungsweise von einer anderen Ecke aus beginnen. Wenn wir irgendwo sehen auf dem Markt, daß Angebot und Nachfrage gerade für dieses Gebiet in dem Zusammenhang stehen, in dem sie zum Beispiel Adam Smith gesehen hat, dann ist das ungefähr der Fall — auch nicht ganz — für die Warenzirkulation vom Händlerstandpunkt aus. Es ist aber ganz und gar nicht der Fall für den Standpunkt des Konsumenten und nicht für den Standpunkt des Produzenten. Für den Standpunkt des Konsumenten gilt nämlich etwas ganz anderes. Der Standpunkt des Konsumenten wird bewirkt Tafel 7 durch das, was er hat. Und zwischen dem, was er hat, und dem, was er gibt, entwickelt sich ein ähnliches Verhältnis, wie es sich für den Händler entwickelt zwischen Angebot und Nachfrage : Der Konsument hat eine Wechselwirkung zwischen Preis und Nachfrage. Er fragt weniger nach, wenn ihm für seine Taschenverhältnisse der Preis zu hoch ist, und er fragt mehr nach, wenn ihm für seine Taschenverhältnisse der Preis niedrig genug ist. Er hat überhaupt als Konsument nur im Auge Preis und Nachfrage.

Ainsi que nous disons : chez le consommateur nous avons plus à voir sur l'interaction entre le prix et la demande. Chez le commerçant, nous avons plus à voir sur l'interaction entre l'offre et la demande. Et chez le producteur, il s’agit maintenant que chez lui nous ayons à voir sur l'interaction entre l'offre et le prix. Cela s’organise notamment tout d'abord, en rapport à l’offre après des prix qui sont possibles dans l'ensemble du processus d’économie de peuple. Ainsi que nous pouvons citer/nommer la première équation l’équation des commerçants :

Tableau 7

p= f (od)

Adam Smith l'a affirmé/fait valoir pour l'ensemble de l'économie de peuple ; pour l'ensemble de l'économie de peuple, elle est fausse. Nous pouvons notamment aussi former l'équation : l'offre, o, nous pouvons regarder comme fonction du prix et de la demande ; et la demande, nous pouvons regarder comme fonction de l'offre et du prix. Alors, nous avons dans cette équation d = fonction de l'offre et du prix, l'équation du producteur :

d = f (o p)

Et dans la troisième équation - l'offre est fonction du prix et de la demande - nous avons l'équation du consommateur :

o=f (pd)

Mais nous avons toujours encore fait ces équations qualitativement différentes parce qu’ici le o chez le consommateur est une offre en argent, chez le producteur c’est une offre en marchandise, et chez le commerçant nous avons affaire à quelque chose qui repose en fait dedans entre argent et marchandise.

12

So daß wir sagen: Beim Konsumenten haben wir mehr zu sehen auf das Wechselspiel zwischen Preis und Nachfrage. Beim Händler haben wir mehr zu sehen auf das Wechselspiel zwischen Angebot und Nachfrage. Und beim Produzenten handelt es sich darum, daß wir jetzt bei ihm zu sehen haben auf das Wechselspiel zwischen Angebot und Preis. Er richtet sich nämlich zunächst ein in bezug auf das Angebot nach den Preisen, die möglich sind im ganzen volkswirtschaftlichen Prozeß. So daß wir die erste Gleichung nennen können die Händlergleichung:

Tafel 7

p= f(an)       

Adam Smith hat sie geltend gemacht für die gesamte Volkswirtschaft; für die gesamte Volkswirtschaft ist sie falsch. Wir können nämlich auch die Gleichung bilden : das Angebot, a, können wir ansehen als Funktion von Preis und Nachfrage; und die Nachfrage können wir ansehen als Funktion von Angebot und Preis. Dann haben wir in dieser Gleichung n = Funktion von Angebot und Preis, die Produzentengleichung:

n = f (a p)

Und in der dritten Gleichung — das Angebot ist eine Funktion von Preis und Nachfrage — haben wir die Konsumentengleichung:

a —f(pn)

Noch immer aber haben wir diese Gleichungen dadurch qualitativ verschieden gemacht, daß hier das a beim Konsumenten ein Angebot in Geld ist, beim Produzenten ist es ein Angebot in Waren, und beim Händler haben wir es zu tun mit etwas, was eigentlich zwischen Geld und Ware drinnen liegt.

Mais en tout cas, vous voyez combien le cours de l’économie de peuple devra être regardé beaucoup plus compliqué qu'on ne le fait habituellement. Parce quand, j’aimerais dire, on veut intercepter les concepts si vite, il n'y a fondamentalement pas de théorie ordonnée d'économie de peuple du tout aujourd'hui. Mais maintenant, il s’agit de ce que, pour entrer dans la réalité, dans la réalité, nous avons à nous demander : oui, qu'est-ce qui vit alors en fait dans ce cours de l’économie de peuple, qu'est-ce que tout ce qui vit là-dedans en fait ?

13

Aber jedenfalls sehen Sie, wieviel komplizierter der volkswirtschaftliche Gang betrachtet werden muß, als man es gewöhnlich tut. Deshalb, weil man, ich möchte sagen, die Begriffe so schnell abfangen will, gibt es im Grunde genommen heute gar keine ordentliche Volkswirtschaftslehre. Nun handelt es sich aber darum, daß wir, um in die Realität, in die Wirklichkeit hineinzukommen, uns zu fragen haben : Ja, was lebt denn eigentlich alles in diesem volkswirtschaftlichen Gang, was lebt denn da drinnen eigentlich alles?

Nous pouvons dire : ce que j'acquiers pour mes besoins va/passe donc d'abord dans celui de ce domaine qui est le mien - je veux parler en premier plus tard de possession et de propriété, je veux m'exprimer maintenant le plus indéterminé possible, parce que cela couvre néanmoins la chose - Cela va/passe dans mon domaine sous les conditions/rapports dans lesquelles nous vivons aujourd'hui. - Maintenant, je donne de l'argent, ou quelque chose que j'ai produit pour de l'argent - c'est ainsi que les choses se passent en règle générale - mais avons-nous réellement épuisé toute la réalité du cours de l’économie de peuple ? Je pourrais donc aussi acquérir de l'argent et des marchandises autrement qu'en donnant une marchandise pour de l'argent ou en donnant de l'argent pour une marchandise. Supposons que je la vole. Je vole : là j'aurais aussi acquis quelque chose. Et si je pouvais voler à grande échelle, comme l’ont fait parfois depuis des décennies les anciens capitaines voleurs, ainsi on devrait pour quelque chose de tel fonder une science d’économie de peuple complètement différente de celle qui doit être fondée pour notre doctrine morale en général. Maintenant, il pourrait vous sembler un exemple très grotesque que je dise : oui, je vole. - Mais qu'est-ce que le voler signifie en réalité ? Voler, c'est enlever quelque chose à quelqu'un sans qu'il puisse se défendre et sans que la personne qui le vole trouve utile de le prendre contre rétribution, contre rémunération/remboursement. - Maintenant, par exemple, comparez cette notion de vol, qui est devenue non noble, avec ce que l'on décrit d’un mot étranger en allemand, avec le mot "requirieren". Sous certains rapports, on réquisitionne, on prend quelque chose aux gens et on ne leur donne aucune rémunération pour cela. Sinon, il arrive aussi, dans le processus d’économie de peuple, que quelque chose soit enlevé aux gens et qu'ils ne reçoivent aucune rétribution pour cela. Ce sont des choses qu’on a donc seulement à indiquer, sinon les gens croiront qu’on voudrait faire de l’agitation. . Mais je veux seulement faire de la science ici, pas agiter. Supposons maintenant que j'établisse un ordre social quelque part, un secteur plus petit de l'ordre social, abolirait là l'argent en organisant simplement que les coupures seront faites avec les forces des armes nécessaires ; et les gens qui ont quelque chose seront abattus et alors les choses leur seraient enlevées. Maintenant, n'est-ce pas, qu'y a-t-il là contre que cela se passe ? Ce qu’il y a là contre, c'est que peut-être les autres y résisteraient, ou bien que je ne le trouverais pas utile. Si mon territoire n'était pas vaste, je ne le trouverais pas utile.

14

Wir können sagen: Es geht ja dasjenige, was ich für meine Bedürfnisse erwerbe, zunächst über in diesen meinen Bereich — ich will erst später von Besitz und Eigentum reden, will mich jetzt möglichst unbestimmt ausdrücken, weil es trotzdem die Sache deckt —, es geht über in meinen Bereich unter den Verhältnissen, in denen wir heute leben. — Nun, ich gebe Geld, oder etwas, was ich für Geld produziert habe — so geschehen ja die Dinge in der Regel —, aber, haben wir damit eigentlich für den volkswirtschaftlichen Gang die volle Wirklichkeit erschöpft? Ich könnte ja auch auf andere Weise, als daß ich für Geld eine Ware hingebe oder für eine Ware Geld hingebe, Geld und Ware erwerben. Nehmen wir an, ich stehle es. Ich stehle : da würde ich auch etwas erworben haben. Und wenn ich das Stehlen im Großen betreiben könnte, wie es ja manchmal durch Jahrzehnte die alten Räuberhauptmänner betrieben haben, so würde man für so etwas eine ganz andere Volkswirtschaftswissenschaft begründen müssen als diejenige, die für unsere Sittenlehre im allgemeinen begründet werden muß. Nun könnte es Ihnen als ein sehr groteskes Beispiel vorkommen, daß ich sage : Ja, ich stehle. — Aber was heißt denn eigentlich Stehlen? Stehlen heißt: Jemandem etwas wegnehmen, ohne daß er imstande ist, sich dagegen zu wehren, und ohne daß derjenige, der stiehlt, es nützlich findet, das Ding zu nehmen gegen Entgelt, gegen Vergütung. — Nun vergleichen Sie jetzt zum Beispiel diesen unnobel gewordenen Begriff des Stehlens mit demjenigen, den man im Deutschen mit einem Fremdwort bezeichnet, mit dem Worte requirieren. Unter gewissen Verhältnissen requiriert man, man nimmt den Leuten etwas weg und gibt ihnen kein Entgelt dafür. Und es kommt sonst auch im volkswirtschaftlichen Prozeß vor, daß den Leuten etwas weggenommen wird, und sie bekommen kein Entgelt dafür. Das sind Dinge, auf die man ja nur hinzudeuten braucht, sonst glauben die Leute, man wolle agitieren. Ich will aber hier nur Wissenschaft treiben, nicht agitieren. Nun nehmen Sie einmal an, ich würde irgendwo eine soziale Ordnung, ein kleineres Gebiet sozialer Ordnung einrichten, da das Geld abschaffen, indem ich einfach organisieren würde, daß Ausfälle gemacht werden mit den nötigen Waffengewalten; und die Leute, die etwas haben, werden niedergeschlagen und dann werden ihnen die Sachen abgenommen. Nun, nicht wahr, was ist dagegen, daß das geschieht? Dagegen ist, daß vielleicht die anderen sich wehren würden, dann müssen sie die Mittel haben, sich dagegen zu wehren, oder aber, daß ich es nicht nützlich finden würde. Wenn mein Gebiet nicht groß wäre, würde ich es nicht nützlich finden.

Quelque chose d'autre doit jouer un rôle dans le processus d’économie de peuple. Je ne peux pas sans plus enlever quelque chose à quelqu'un d'autre. Pourquoi pas ? Parce qu'il faut qu'il soit reconnu d'une certaine manière par mes semblables que je peux garder cela. Et il ne sera reconnu en aucune manière que je puisse conserver ce que j'ai acquis en tuant mes semblables dans les environs. Qu’est-ce qui joue là-dedans ? C’est le droit qui joue alors là-dedans. Et vous ne pouvez pas du tout regarder le processus d’économie de peuple sans que vous ayez partout le droit jouant dedans. Cela ne se laisse pas du tout penser selon l’économie de peuple, aussi non plus réaliser selon l’économie de peuple, ce qui doit se passer sans que le droit joue un rôle dans l'économie de peuple. Et quand, au lieu du commerce de troc, vous prenez le commerce promu par l'argent, vous voyez ainsi immédiatement que le droit joue dans l'économie de peuple. Car de quelle autre manière devrais alors absolument se laisser sinon rendre possible que je ne donne pas un haut-de-forme pour une paire de chaussures, mais, disons ma foi vingt marks, que c'est donc - ainsi que j'ai mes chaussures, mais il a vingt marks - quand ces vingt marks, aussi quand ils sont en or, ne seraient reconnus par personne comme une valeur pour laquelle on reçoit à nouveau quelque chose ? S'ils n'étaient pas versés sous la bonne forme dans le processus d’économie de peuple, on pourrait donc avoir tant d’accumuler de cela, on n'aurait donc jamais quelque chose de cela. Donc, à l’instant où l'argent apparait dans l’échange d’économie de peuple, nous voyons très clairement l'apparition des facteurs de droit. C’est extrêmement important que nous saisissions cela de l’œil ; car ici vous voyez qu’en fait l'ensemble de l'organisme social se laisse seulement considérer quand nous transférons progressivement ce qui se passe purement économiquement dans ce qui se passe sous l'influence du droit.

15

 Da muß etwas anderes in den volkswirtschaftlichen Prozeß herein- spielen. Ich kann nicht ohne weiteres jemand anderem etwas abnehmen. Warum denn nicht? Weil es in einer gewissen Weise von meinen Mitmenschen anerkannt werden muß, daß ich das behalten darf. Und es wird auf keine Weise anerkannt, daß ich das behalten darf, was ich dadurch erworben habe, daß ich meine Mitmenschen in der Umgegend erschlagen habe. Was spielt denn da hinein? Da spielt nämlich hinein das Recht. Und Sie können den volkswirtschaftlichen Prozeß gar nicht betrachten, ohne daß Sie überall das Recht hineinspielend haben. Das läßt sich gar nicht volkswirtschaftlich durchdenken, auch nicht volkswirtschaftlich realisieren, was geschehen soll, ohne daß in die Volkswirtschaft das Recht hineinspielt. Und wenn Sie statt des Tauschhandels den durch Geld geförderten Handel nehmen, so sehen Sie ja unmittelbar, daß in die Volkswirtschaft das Recht hineinspielt. Denn auf welche Weise sollte es sich denn überhaupt sonst ermöglichen lassen, daß ich nun nicht für ein Paar Schuhe einen Zylinderhut hingebe, sondern, sagen wir meinetwillen zwanzig Mark, was es halt ist — so daß ich habe meine Schuhe, er hat aber zwanzig Mark —, wenn diese zwanzig Mark, auch wenn sie in Gold sind, von niemand anerkannt werden würden als ein Wert, für den man wiederum etwas bekommt? Wenn die nicht in der rechten Form hineingegossen würden in den volkswirtschaftlichen Prozeß, so könnte man ja noch so viel angesammelt haben davon, man würde ja niemals etwas davon haben. Also in dem Augenblick, wo das Geld auftritt im volkswirtschaftlichen Verkehr, sehen wir ganz anschaulich das Auftreten der Rechtsfaktoren. Das ist außerordentlich wichtig, daß wir dieses ins Auge fassen; denn hier sehen Sie, daß sich tatsächlich zunächst der gesamte soziale Organismus nur betrachten läßt, wenn wir allmählich überführen das bloß wirtschaftlich Geschehende in dasjenige, was unter dem Einfluß des Rechtes geschieht.

Mais supposons maintenant que j'ai donc acquis une paire de chaussures du cordonnier et que je lui ai donné vingt marks. Ce cordonnier, il pourrait, juste après qu’il m'ait vendu ses chaussures, se rappeler que les cordonniers ont parfois été autres chose au monde que les cordonniers - Hans Sachs, Jakob Böhme ; et lui pourraient maintenant après qu'il ait reçu les vingt marks, penser à ce qu'il fasse quelque chose de complètement différent avec cela, que de fabriquer une paire de nouvelles bottes. Il pourrait en faire quelque chose, où il mettrait son ingenium/ingéniosité, de sorte que ces vingt marks auraient soudain pour lui une valeur complètement différente de celle d'une paire de chaussures. À l’instant où nous avons transformé la marchandise en argent, donc en fait en droit, se laisse soit garder le droit - j'achète quelque chose avec les vingt marks qui est équivalent à la paire de chaussures - soit, grâce à mon ingéniosité, je fais quelque chose avec l'argent qui produit quelque chose de complètement nouveau dans le processus d’économie de peuple. Là rentrent les facultés humaines, ces facultés humaines, qui justement grandissent librement parmi les êtres humains, qui s'intègrent/s’articulent d’une manière justement telle dans ce que j'ai acquis avec l'argent comme un droit, comme l'argent s'incarne comme - maintenant en ce sens - la réalisation du droit dehors dans la marchandise. Mais avec cela, nous avons incorporé dans ce que nous avons provisoirement considéré jusqu'à présent dans le processus organique ainsi que nous avions dit : la nature, la nature travaillée/élaborée, alors le travail, articulé par l'esprit - avec cela nous avons placé le droit et les facultés de l'humain dans ce processus entier.

16

Nun aber nehmen wir an, ich habe von dem Schuhmacher also erworben ein Paar Schuhe, habe ihm zwanzig Mark gegeben. Dieser Schuhmacher, der könnte ja jetzt gerade, just nachdem er mir seine Schuhe verkauft hat, sich darauf besinnen, daß Schuster schon manchmal in der Welt noch etwas anderes gewesen sind als Schuster — Hans Sachs, Jakob Böhme; und er könnte jetzt, nachdem er die zwanzig Mark bekommen hat, daran denken, daß er etwas ganz anderes tut damit, als ein Paar neue Stiefel machen. Er könnte irgend etwas machen damit, wo hinein er sein Ingenium legt, so daß diese zwanzig Mark für ihn plötzlich einen ganz anderen Wert hätten als den Wert von ein Paar Schuhen. In dem Augenblick, wo wir nämlich die Ware in Geld verwandelt haben, also eigentlich in Recht, läßt sich entweder das Recht halten — ich kaufe mir mit den zwanzig Mark etwas, was gleichwertig ist mit den Paar Schuhen —, oder aber ich mache durch mein Ingenium mit dem Gelde etwas, was ganz Neues hineinproduziert in den volkswirtschaftlichen Prozeß. Da kommen die menschlichen Fähigkeiten hinein, diese menschlichen Fähigkeiten, die eben unter den Menschen frei wachsen, die sich in einer ebensolchen Weise eingliedern in dasjenige, was ich mit dem Geld als Recht erworben habe, wie sich das Geld als die — nun in diesem Sinn — Verwirklichung des Rechtes draußen in der Ware verkörpert. Aber damit haben wir in dasjenige, was wir bisher vorläufig im organischen Prozeß so betrachtet haben, daß wir sagten : Natur, bearbeitete Natur, dann Arbeit, durch den Geist gegliedert — damit haben wir in diesen ganzen Prozeß hineingestellt das Recht und die Fähigkeiten des Menschen.

Nous avons donc, à l’intérieur du processus d’économie de peuple lui-même, trouvé une articulation qui est une triarticulation. Il s'agira seulement de penser alors de la façon correcte sur cette triarticulation.

17

Wir haben also innerhalb des volkswirtschaftlichen Prozesses selber eine Gliederung gefunden, die eine Dreigliederung ist. Nur wird es sich darum handeln, über diese Dreigliederung dann in der richtigen Art zu denken.

Mais maintenant, quand nous regardons l'économie de peuple, nous voyons donc que tout de suite parce que les faits sont ce que j’ai justement caractérisé maintenant que certaines impossibilités réelles apparaissent à l’intérieur de l'économie de peuple. Car on peut aussi venir à un droit par la conquête et du genre, en ce qu’on ait le pouvoir de prendre le droit. On vient à un droit pas toujours par un pur échange, mais aussi qu’on a la possibilité, le pouvoir, de se prendre le droit. Mais nous avons alors quelque chose dans le droit, quelque chose qui donc, aussi loin qu’il est là, ne se laisse pas du tout être comparé avec la marchandise. Il n'est aucun point de contact avec la marchandise, entre marchandise et droit. Mais dans notre processus d’économie de peuple, des marchandises, ou la valeur en argent pour les marchandises, seront constamment échangées avec des droits. Tout de suite lorsque nous, disons, payons le sol, oui, lorsque nous ne payons avec, seulement avec notre loyer, la valeur du sol telle qu'il l’a aujourd'hui, ainsi nous payons un droit par une marchandise, respectivement par l'argent que nous avons reçu pour une marchandise, donc en tout cas nous payons la valeur de droit avec valeur de marchandises. Et quand nous embauchons un enseignant à qui nous donnons un certain salaire, ainsi nous payons des facultés spirituelles sous circonstances avec une valeur de marchandises, avec la valeur d'une marchandise, ou avec la valeur d’argent correspondante. Ainsi que dans le processus d’économie de peuple apparaissent constamment des échanges entre des droits et des marchandises, entre des facultés et des marchandises, et aussi à nouveau entre des facultés et des droits.

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Nun aber, wenn wir die Volkswirtschaft betrachten, so sehen wir ja, daß gerade dadurch, daß das Tatsachen sind, was ich eben jetzt charakterisiert habe, daß gerade dadurch innerhalb der Volkswirtschaft gewisse reale Unmöglichkeiten auftreten. Denn, zu einem Recht kann man eben auch kommen durch Eroberung und dergleichen, indem man die Macht hat, das Recht zu nehmen. Zu einem Recht kommt man nicht immer durch bloßen Tausch, sondern auch dadurch, daß man die Möglichkeit, die Macht hat, sich das Recht zu nehmen. Dann aber haben wir in dem Rechte etwas, was sich ja, insoferne es da ist, gar nicht vergleichen läßt mit der Ware. Es ist kein Berührungspunkt mit der Ware, zwischen Ware und Recht. Aber in unserem volkswirtschaftlichen Prozeß werden fortwährend ausgetauscht Waren, oder der Geldwert für die Waren, mit Rechten. Gerade wenn wir, sagen wir, den Boden bezahlen, ja, wenn wir nur mit unserer Miete den Bodenwert mitbezahlen, wie er ihn heute hat, so bezahlen wir ein Recht durch eine Ware, beziehungsweise durch das Geld, das wir für eine Ware bekommen haben, also jedenfalls Rechtswert bezahlen wir mit Warenwert. Und wenn wir einen Schullehrer anstellen, dem wir einen gewissen Lohn geben, so bezahlen wir geistige Fähigkeiten unter Umständen mit einem Warenwert, mit dem Wert einer Ware, oder dem entsprechenden Geldwerte. So daß im volkswirtschaftlichen Prozeß fortwährend auftreten Austausche zwischen Rechten und Waren, zwischen Fähigkeiten und Waren und auch wiederum zwischen Fähigkeiten und Rechten.

Des choses qui ne sont pas du tout comparables les unes avec les autres sont échangées dans le processus d’économie de peuple. Pensez-vous seulement quand même, quand quelqu'un se laisse payer une invention, prend un brevet/une patente : il se laisse d'abord payer une valeur purement spirituelle dans une valeur de marchandise. Ce n'est pas du tout n’importe comment quelque chose qui pourrait figurer là comme un moment de comparaison. Nous touchons là un élément où en premier de la vie de droit entre dans le processus d’économie de peuple. Et la chose devient particulièrement compliquée lorsque nous introduisons le concept de travail.

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Dinge, die gar nicht miteinander vergleichbar sind, werden im volkswirtschaftlichen Prozeß ausgetauscht. Denken Sie sich doch nur, wenn sich jemand eine Erfindung bezahlen läßt, ein Patent nimmt : er läßt sich zunächst einen rein geistigen Wert in Warenwert ausbezahlen. Es ist gar nicht irgendwie etwas, was da als Vergleichsmoment figurieren könnte. Da berühren wir eben ein Element, wo erst recht Leben hineinkommt in den volkswirtschaftlichen Prozeß. Und besonders kompliziert wird die Sache, wenn wir den Begriff der Arbeit hineinbringen.

Maintenant, j'ai déjà parlé de ce qu'en fait, le travailleur salarié ne reçoit pas en réalité ce que l'on comprend ordinairement sous le concept de salaire, mais qu'il vend le résultat de son travail au franc et centime à l'entrepreneur et reçoit aussi payé, et que l'entrepreneur en premier par la conjoncture donne maintenant la valeur correcte, une valeur supérieure, à ce qu'il a acheté au travailleur. Le gain ne sera pas regardé là selon l’économie de peuple, comme une valeur ajoutée/plus-value cherchée/sortie du travail. On ne peut pas venir sur à un tel jugement sur un chemin d’économie de peuple, on peut tout au plus, venir à cela par un jugement moral. Le gain sera cherché par ce que le travailleur est dans une situation sociale moins favorable et que, qu’à cause de cela, les résultats de son travail qu'il vend ont moins de valeur à l'endroit où il les vend que quand l'entrepreneur, qui est dans une autre position, les revend. Il connaît simplement mieux les rapports, peut mieux vendre. La même chose vaut pour le rapport entre le travailleur et l’entrepreneur que pour celui qui va sur le marché et achète là une quelle marchandise pour un quelque prix. Il doit l’acheter là. Pourquoi ? Pour la simple raison que ses rapports ne permettent pas, disons, de se l’acheter n’importe où autrement. Un autre peut l’acheter beaucoup plus bon marché ailleurs. Il n'y a aucune différence. Ce qu'il y a entre l'entrepreneur et le travailleur salarié, c'est simplement une sorte de marché, considéré selon l’économie de peuple.

20

Nun habe ich schon davon gesprochen, daß eigentlich der Lohnarbeiter in Wirklichkeit ja nicht das bekommt, was man unter dem Begriff des Lohnes gewöhnlich versteht, sondern daß er eigentlich das Ergebnis seiner Arbeit auf Heller und Pfennig verkauft an den Unternehmer und auch bezahlt bekommt, und der Unternehmer erst durch die Konjunktur demjenigen, was er dem Arbeiter abgekauft hat, nun den richtigen Wert, einen höheren Wert verleiht. Der Gewinn wird da nicht, volkswirtschaftlich betrachtet, als Mehrwert aus der Arbeit geholt. Man kann nicht auf volkswirtschaftlichem Weg zu einem solchen Urteil kommen, kann höchstens durch ein moralisches Urteil dazu kommen. Der Gewinn wird dadurch geholt, daß der Arbeiter in einer ungünstigeren sozialen Situation ist, und daß daher die Ergebnisse seiner Arbeit, die er verkauft, an der Stelle, wo er sie verkauft, weniger Wert haben, als wenn der Unternehmer, der in einer anderen Position ist, sie weiterverkauft. Der kennt einfach die Verhältnisse besser, kann besser verkaufen. Es gilt dasselbe für das Verhältnis zwischen Arbeiter und Unternehmer wie für denjenigen, der auf den Markt geht und da für irgendeinen Preis irgendeine Ware kauft. Er muß sie dort kaufen. Warum? Aus dem einfachen Grunde, weil seine Verhältnisse nicht gestatten, sagen wir, sie sich irgendwo anders zu kaufen. Ein anderer kann sie irgendwo anders viel billiger kaufen. Es ist gar kein Unterschied. Es ist einfach das, was zwischen dem Unternehmer und dem Lohnarbeiter ist, eine Art Markt, volkswirtschaftlich angesehen.

Mais maintenant, il y a en fait une certaine différence, que je sois pleinement conscient que c'est le cas ou que je croie que je paie le travailleur pour le travail. Vous pourriez peut-être envisager cela comme une pure différence théorique ; mais laissez seulement une telle façon de voir ou deux  façons telles de voir, laissez celles-ci, l’une ou l’autre devenir réelles, alors vous verrez comment les rapports réels d’économie de peuple se transforment sous l'une et l'autre façon de voir, car ce qui se passe parmi des humains est aussi le résultat des façons de voir. Les façons de voir transforment ce qui se passe, selon qu’elles deviennent autres elles-mêmes. Aujourd'hui, tout le prolétariat construit son agitation sur ce que le travail doit être payé en conséquence ; mais nulle part le travail n'est payé ; mais toujours seront seulement payés les résultats du travail. Et cela, si on le comprenait dans le sens correct, viendrait à l’expression aussi dans la réalité des prix. On ne peut pas dire : c’est égal si l'on appelle quelque chose le prix des marchandises ou un salaire ; car à l’instant où l'on parle du salaire, on croit que l'on paie vraiment du travail. Et alors on vient sur tous ces concepts secondaires supplémentaires qui associent/amènent ensemble le travail en tant que tel à d'autres processus d’économie de peuple qui sont générateur de valeur, et les troubles sociaux surviennent d’une fausse manière. Les troubles sociaux surviennent aussi loin correctement quand ils surviennent à partir de sentiments, de sensations. Les sentiments et les sensations ont toujours raison/droit d'une certaine manière ; mais on ne peut pas corriger ce qu'on devrait corriger quand on n'a pas les concepts corrects. Et c'est la chose fatale dans la vie sociale que les divergences apparaissent souvent de manière tout à fait correcte, mais les corrections se déroulent sous des concepts erronés. Et dans le moindre détail, les humains développent de tels concepts erronés, qui seront ensuite portés dehors dans toute la façon de voir d’économie de peuple et causent alors justement du dévastateur.

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Nun aber ist tatsächlich ein gewisser Unterschied, ob ich mir vollbewußt bin, daß das der Fall ist, oder ob ich glaube, daß ich dem Arbeiter die Arbeit bezahle. Sie könnten das vielleicht für einen bloßen theoretischen Unterschied ansehen; aber lassen Sie einmal solch eine Anschauung oder zwei solche Anschauungen, lassen Sie diese, die eine und die andere, real werden, dann werden Sie sehen, wie sich die realen volkswirtschaftlichen Verhältnisse unter der einen und der anderen Anschauung verändern; denn dasjenige, was vorgeht unter Menschen, ist eben auch das Ergebnis der Anschauungen. Es verändern die Anschauungen dasjenige, was vorgeht, je nachdem sie selbst anders werden. Heute baut das ganze Proletariat seine Agitation darauf auf, daß die Arbeit entsprechend bezahlt werden muß; aber nirgends wird Arbeit bezahlt, sondern immer werden nur die Ergebnisse der Arbeit bezahlt. Und das würde, wenn man es verstehen würde im rechten Sinn, auch in der Wirklichkeit der Preise zum Ausdruck kommen. Man kann nicht sagen : Es ist gleichgültig, ob man etwas Warenpreis oder Lohn nennt; denn in dem Augenblick, wo man vom Lohn spricht, glaubt man, daß man Arbeit in Wirklichkeit bezahlt. Und dann kommt man auf all diejenigen weiteren sekundären Begriffe, welche die Arbeit als solche zusammenbringen mit anderen volkswirtschaftlichen Prozessen, die werterzeugend sind, und es entstehen die sozialen Wirren in einer falschen Weise. Es entstehen die sozialen Wirren insofern richtig, als sie aus Empfindungen, aus Gefühlen heraus entstehen. Gefühle und Empfindungen haben immer in einer gewissen Weise recht; aber man kann nicht korrigieren, was man korrigieren soll, wenn man nicht die richtigen Begriffe hat. Und das ist im sozialen Leben das Fatale, daß auf eine ganz richtige Weise oftmals die Diskrepanzen entstehen, die Korrekturen sich aber unter falschen Begriffen vollziehen. Und im allereinzelnsten entwickeln die Menschen solche falschen Begriffe, die dann auch hinausgetragen werden in die ganze volkswirtschaftliche Anschauung und dann eben Verheerendes anrichten.

Supposez une fois un exemple très simple : un monsieur – j’aimerais raconter cet exemple de la vie - m'a dit un jour : Oui, j'adore écrire des cartes postales pour mes amis, pas mal de cartes postales. - J'ai dit : je n'aime pas du tout écrire des cartes postales, et d’ailleurs - c'était à une époque où je n'avais pas autant de choses à faire que maintenant - pour des raisons d’économie de peuple, disais-je. - Pourquoi ? demanda-t-il. J'ai dit : je dois penser involontairement à chaque carte postale que j'écris, peut-être qu'un facteur court jusqu'au quatrième étage. Bref, je provoque un transfert dans le processus d’économie de peuple. Il ne s’agit pas du travail du facteur, mais chez le facteur la prestation est difficile à distinguer du travail. Et la prestation devra être évaluée. J'augmente donc d'une manière non économique les prestations que les facteurs ont à accomplir, quand j'aime écrire beaucoup de cartes postales à mes amis. - Il a dit : Ce n'est pas pensé selon l’économie de peuple, parce que quand on stipule : un facteur a seulement besoin de fournir tant et tant, alors pour les nombreuses cartes postales que beaucoup de gens écrivent, beaucoup de nouveaux facteurs seront engagés, et tant et tant de facteurs reçoivent leur salaire, leur rémunération. Je suis donc en fait, dit-il, un bienfaiteur des gens qui sont embauchés. - Je ne pouvais que répondre : Oui, mais produisez-vous maintenant aussi tout ce que ces gens qui y sont embauchés là mangent ? Vous ne multipliez pas les moyens de consommation, vous faites seulement un transfert. En ce que plus de facteurs seront embauchés, on ne multiplie donc pas les moyens de consommation.

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 Nehmen Sie einmal ein sehr einfaches Beispiel an : Ein Herr — ich möchte dieses Beispiel aus dem Leben erzählen — sagte mir einmal: Ja, ich liebe es sehr, Ansichtskarten für meine Freunde zu schreiben, recht viele Ansichtspostkarten. — Ich sagte : Ich liebe gar nicht, Ansichtspostkarten zu schreiben, und zwar — es war das noch in einer Zeit, wo ich noch nicht so viel zu tun hatte wie jetzt —, und zwar, sagte ich, aus volkswirtschaftlichen Gründen. — Warum? — fragte er. Ich sagte : Ich muß mir unwillkürlich denken bei jeder Ansichtspostkarte, die ich schreibe, es läuft vielleicht ein Briefträger hinauf bis zum vierten Stock. Kurz, ich verursache eine Umlagerung des volkswirtschaftlichen Prozesses. Nicht auf die Arbeit des Briefträgers kommt es an, aber beim Briefträger ist schwer zu unterscheiden die Leistung von der Arbeit. Und die Leistung muß taxiert werden. Ich vermehre also in unökonomischer Weise die Leistungen, die die Briefträger zu vollführen haben, wenn ich es liebe, viele Ansichtspostkarten an meine Freunde zu schreiben. — Er sagte: Das ist nicht volkswirtschaftlich gedacht; denn wenn man stipuliert : ein Briefträger braucht nur so und so viel zu leisten, dann werden ja für die vielen Ansichtspostkarten, die die vielen Leute schreiben, eben viele neue Briefträger angestellt, und es bekommen so und so viele Briefträger ihr Gehalt, ihre Entlohnung. Ich bin also eigentlich, sagte er, ein Wohltäter der Leute, die angestellt werden. — Ich konnte nur erwidern: Ja, bringen Sie aber nun auch das alles hervor, was diese Leute essen, die da angestellt werden? Sie vermehren ja nicht die Konsumtionsmittel; Sie machen nur eine Umlagerung. Dadurch, daß mehr Briefträger angestellt werden, vermehrt man ja nicht die Konsumtionsmittel.

C'est ce qui provoque souvent les erreurs les plus flagrantes dans le cas particulier. Car quand une quelque assemblée de tels messieurs est quelque part un conseil municipal - cela peut donc aussi exister, de tels messieurs pourraient même devenir ministres, alors cela pourrait devenir un conseil des ministres - alors on dirait simplement : Il y a tellement et tellement de chômeurs là-bas, donc on énumère de nouveaux bâtiments et quelque chose comme ça, alors les gens sont casés. Oui, le problème a été résolu pour les cinq prochains pas, mais on n’a rien produit de nouveau. Tous les travailleurs ensemble n'ont pas plus à manger qu'avant. Si je laisse le plateau de balance sombrer d'un côté, il doit grimper de l'autre. Il doit donc, en ce j’ai incité une quelque chose par une pure mesure particulière, mais non par un processus d’économie de peuple cohérent, intervenir une calamité d’économie de peuple de l'autre côté. Et on pourrait, si l'on comprenait à observer, se calculer soi-même : quand je conduis de cette manière de la réforme sociale, que je mettrais/placerait simplement les gens sans pain dans le pain en faisant faire de nouveaux bâtiments, je renchérirais tel ou tel article pour un autre nombre de gens. Ainsi que tout de suite sur domaine d’économie de peuple, il est justement clair comment on n’a pas la permission de penser court, mais tout penser dans le contexte. Et ainsi on doit justement se dire : il s’agit que les choses soient pensées dans leur contexte/pendant.

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Das ist es, was im einzelnen Fall oftmals die allerkrassesten Irrtümer hervorruft. Denn wenn irgendeine Versammlung solcher Herren irgendwo ein Stadtrat ist -- das kann es ja auch geben, es könnten solche Herren sogar Minister werden, dann könnte es ein Ministerrat werden —, dann würde man einfach sagen: Es sind so und so viele Arbeitslose da, also man führt neue Bauten auf und so etwas, dann sind die Leute untergebracht. Ja, für die nächsten fünf Schritte hat man das Problem los, aber man hat doch nichts Neues produziert. Alle Arbeiter zusammen haben nicht mehr zu essen, als sie früher zu essen hatten. Wenn ich auf der einen Seite die Waagschale sinken lasse, muß sie auf der anderen Seite steigen. Es muß also, indem ich nicht durch einen zusammenhängenden volkswirtschaftlichen Prozeß, sondern durch eine bloße einzelne Maßregel irgend etwas veranlaßt habe, auf der anderen Seite eine volkswirtschaftliche Kalamität eingetreten sein. Und man würde, wenn man zu beobachten verstünde, sich ausrechnen können : wenn ich in dieser Weise soziale Reform treibe, daß ich einfach die brotlosen Leute dadurch, daß ich Neubauten aufführen lasse, in Brot setze, verteure ich diese oder jene Artikel für eine andere Anzahl von Leuten. So daß es gerade auf wirtschaftlichem Gebiete eben ersichtlich ist, wie man nicht kurz denken darf, sondern alles im Zusammenhang denken muß. Und so muß man sich eben sagen: Es kommt schon darauf an, daß die Dinge eben im Zusammenhang gedacht werden.

C'est quelque chose qui n'est absolument pas si facile dans le processus d’économie de peuple, de penser les choses dans leur contexte, simplement de la raison que le processus d’économie de peuple est autre chose qu'un système scientifique. Le système scientifique peut être donné dans sa totalité dans l'être humain individuel - peut-être de façon sommaire, mais il peut être donné dans l'être humain individuel - le processus d’économie de peuple ne peut jamais se dérouler dans sa totalité dans l'être humain individuel, mais peut seulement se refléter là, où collaborent les jugements des êtres humains, qui se tiennent dans les domaines les plus différents.

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Das ist etwas, was absolut nicht so leicht ist im volkswirtschaftlichen Prozeß, die Dinge im Zusammenhang zu denken, einfach aus dem Grunde, weil der volkswirtschaftliche Prozeß etwas anderes ist als ein wissenschaftliches System. Das wissenschaftliche System kann in seiner Totalität im einzelnen Menschen gegeben sein — vielleicht ist es nur skizzenhaft gegeben, aber es kann im einzelnen Menschen gegeben sein —, der volkswirtschaftliche Prozeß kann niemals in seiner Totalität im einzelnen Menschen sich vollziehen, sondern lediglich da kann er sich spiegeln, wo zusammenwirken die Urteile aus den Menschen, die in den verschiedensten Gebieten drinnenstehen.

Sur ce que je vous ai maintenant exposé, il n'y a absolument aucun autre moyen de parvenir à un véritable jugement que de façon associative - pas à un jugement théorique, mais un jugement réel. En d'autres termes : Si vous avez ces trois équations (voir page 114), ainsi celui qui connaît seulement les usages du commerçant aura toujours la première équation dans sa tête, agira sous l'influence de cette équation et sera donc capable de savoir ce qui est sous l'influence de cette dernière. Tout aussi bien, le consommateur qui poursuit la consommation avec raison saura tout ce qui est sous l'influence de la deuxième équation. Et le producteur saura tout ce qui est sous l'influence de la troisième équation. Mais vous direz : les humains ne sont quand même pas si stupides qu'ils ne pourraient pas penser au-delà de leur horizon ; quelqu'un qui n'est qu'un consommateur ou un commerçant peut aussi penser au-delà de son horizon - nous ne sommes pas des humains de clocher d’église, aussi peu que nous sommes des politiciens de clocher d’église. - C'est même ce qu'on devrait aussi loin qu’il s’agit de conception du monde. Mais il n'y a aucun chemin de savoir quoi que ce soit de pertinent sur, disons, ce qui se passe dans le commerce, que de se tenir à l'intérieur du commerce et de commercer. Il n'y a pas d'autre chemin. Il n'y a pas de théorie là-dessus. Les théories peuvent être intéressantes - mais il ne s’agit pas que vous sachiez comment sera commercé en général, mais que vous sachiez comment vont et viennent les produits à Bâle et dans ses environs. Et quand vous le savez, vous ne savez pas encore comment les produits vont et viennent à Lugano. Donc, il ne s'agit pas de savoir quelque chose sur la chose en général, mais de savoir quelque chose sur un domaine déterminé. Et justement ainsi vous ne savez encore longtemps pas quand vous pourrez vous former un jugement donnant la mesure sous quel prix plus ou moins élevé on peut fabriquer les faulx ou d'autres machines agricoles, sous quels prix on peut maintenant pour moi fabriquer des vis ou du genre.

25

 Über dasjenige, was ich Ihnen jetzt angeführt habe, gibt es überhaupt keine andere Möglichkeit, zu einem realen Urteil zu kommen, als auf assoziative Art — nicht zu einem theoretischen Urteil, sondern zu einem realen Urteil. Mit anderen Worten: Wenn Sie diese drei Gleichungen haben (siehe Seite 114), so wird derjenige, der ganz und gar nur die Usancen des Händlers kennt, immer die erste Gleichung im Kopfe haben, wird unter dem Einfluß dieser Gleichung handeln und wird also wissen können, was unter dem Einfluß dieser Gleichung steht. Ebensogut wird der Konsument, der mit Verstand den Konsum verfolgt, alles wissen, was unter dem Einfluß der zweiten Gleichung steht. Und der Produzent wird alles wissen, was unter dem Einfluß der dritten Gleichung steht. Aber Sie werden sagen: Die Menschen sind doch nicht so dumm, daß sie nicht auch über ihren Horizont hinausdenken könnten; es kann doch einer, der bloß Konsument oder bloß Händler ist, auch über seinen Horizont hinausdenken -- wir sind doch keine Kirchturmsmenschen, so wenig wir Kirchturmspolitiker sind. — Das soll man sogar, soweit es auf die Weltanschauung ankommt. Aber es gibt keinen Weg, über, sagen wir dasjenige, was im Handel vorgeht, etwas Maßgebliches zu wissen, als im Handel drinnenzustehen und zu handeln. Es gibt keinen anderen Weg. Darüber gibt es keine Theorien. Die Theorien können interessant sein — aber es handelt sich nicht darum, daß Sie wissen, wie gehandelt wird im allgemeinen, sondern darum, daß Sie wissen, wie in Basel und seiner Umgebung die Produkte hin- und hergehen. Und wenn Sie das wissen, so wissen Sie damit noch nicht, wie in Lugano die Produkte hin- und hergehen. Also, es handelt sich nicht darum, im allgemeinen über die Sache etwas zu wissen, sondern auf einem bestimmten Gebiet etwas zu wissen. Und ebenso wissen Sie noch lange nicht, wenn Sie sich ein maßgebendes Urteil darüber bilden können, unter welchem höheren oder niedrigeren Preis man Sensen oder andere landwirtschaftliche Maschinen fabrizieren kann, unter welchen Preisen man nun meinethalben Schrauben fabrizieren kann oder dergleichen.

Le jugement qui doit être formé dans la vie économique devra être formé à partir du concret immédiat. Et cela ne peut se passer d’aucune autre manière que seront formées des associations pour certaines zones dont la taille - nous l'avons vu - résulte du processus d’économie de peuple, dans lesquelles justement dans la même mesure à partir des plus différentes branches siègent toutes les trois représentations de ce qui se passe dans la vie économique : la production, la consommation et la circulation.

26

Das Urteil, das im wirtschaftlichen Leben gebildet werden muß, muß aus der unmittelbaren Konkretheit gebildet werden. Und das kann auf keine andere Weise geschehen, als daß für bestimmte Gebiete, deren Größe sich — wie wir gesehen haben — aus dem volkswirtschaftlichen Prozeß heraus ergibt, die Assoziationen gebildet werden, in denen eben gleichmäßig aus den verschiedensten Zweigen heraus alle drei Vertretungen sitzen desjenigen, was im wirtschaftlichen Leben vorkommt : der Produktion, der Konsumtion und der Zirkulation.

Il est déjà en fait, aimerais-je dire, extrêmement triste qu'à notre époque, ne se trouve aucune compréhension pour quelque chose d'aussi simple et d'aussi approprié. Car à l’instant où se trouve vraiment de la compréhension, la chose peut donc être créée non en premier après-demain, mais déjà d'ici demain. Car il ne s'agit pas de faire des transformations radicales, mais de chercher l'union associative dans le détail. Pour ce faire, il suffit de réunir la volonté et d'y amener la compréhension. C'est cela qui vous touche si douloureusement, où dans le fait la pensée économique coïncide d'une certaine manière avec le moral et, j’aimerais dire, avec le religieux ; car il m'est tout à fait incompréhensible, par exemple, comment une telle vision d’économie de peuple a pu passer, disons, devant ceux qui veillent officiellement aux besoins religieux du monde. Car il ne fait quand même aucun doute que, ces derniers temps, il est devenu évident que nos conditions/rapports d’économie de peuple n’ont plus été maîtrisées, que les faits ont pris le pas sur ce que les humains pouvaient maîtriser, de sorte que nous sommes avant tout confrontés à cette question : comment cela pourra-t-il être maîtrisé ? - Mais cela doit être maîtrisé par des humains et devra être maîtrisé par des humains dans des associations.

27

Es ist schon eigentlich, möchte ich sagen, außerordentlich traurig, daß sich in unserer Zeit für etwas im Grunde genommen so Einfaches und so Sachgemäßes kein Verständnis findet. Denn in dem Augenblick, wo sich wirklich Verständnis findet, kann ja die Sache, nicht etwa erst bis übermorgen, sondern schon bis morgen geschaffen sein. Denn es handelt sich ja nicht darum, radikale Umgestaltungen zu machen, sondern im einzelnen den assoziativen Zusammenschluß zu suchen. Dazu braucht man nur den Willen aufzubringen und das Verständnis dahin zu bringen. Das ist es, was in der Tat einen so schmerzlich berührt, wo in der Tat das volkswirtschaftliche Denken mit dem moralischen und, ich möchte sagen, mit dem religiösen in einer gewissen Weise zusammenfällt; denn es ist mir zum Beispiel ganz unbegreiflich, wie hat vorübergehen können eine solche volkswirtschaftliche Betrachtung, sagen wir an denjenigen, die offiziell sorgen für die religiösen Bedürfnisse der Welt. Denn es ist doch zweifellos, daß es sich im Laufe der neueren Zeit eben herausgestellt hat, daß unsere volkswirtschaftlichen Verhältnisse nicht mehr bewältigt worden sind, daß die Tatsachen hinausgeschritten sind über dasjenige, was Menschen bewältigen konnten, so daß wir vor allen Dingen vor der Frage stehen: Wie kann das bewältigt werden? — Es muß aber durch Menschen bewältigt werden und durch Menschen in Assoziationen bewältigt werden.

Je n’aimerais pas faire une blague à la fin d’une considération relativement bien sérieuse, mais j’aimerais dire que notre économie s'est développée de telle manière qu'elle n'a pas participé dans ses façons de voir à ce qui s'est passé/déroulé de l'économie d’échange/de troc à l'économie de l’argent et à l'économie des facultés. Elle traite encore toujours dans ses concepts dans l'économie du troc et considère toujours que l'argent serait comme une sorte de substitut pour le troc. Les gens ne l'admettent pas ; mais dans les vraies théories, c'est fiché dedans. Et ainsi cela vient que dans les systèmes économiques plus anciens, quand aussi ceux-ci ne peuvent plus nous être sympathiques aujourd'hui, on a échangé, puis l'argent est arrivé, et là – j’aimerais, comme je l'ai dit, ne pas faire de blague, le génie de la langue œuvre là -, le tréma est purement apparu de l’échanger, là tout est devenu flou : nous nous trompons aujourd’hui dans tous les processus possibles d’économie de peuple. De l'échanger est venu un tromper. Il ne s'agit pas d'un frauder intentionnel, mais d'un devenir peu clair de l'ensemble du processus. Et nous devons en premier à nouveau redécouvrir comment les processus d’économie de peuple se jouent/déroulent en interne/à l’intérieur.

28

Ich möchte nicht einen Witz machen am Ende einer verhältnismäßig recht ernsthaften Betrachtung, sondern möchte sagen : Es hat sich unsere Volkswirtschaftswissenschaft so entwickelt, daß sie nicht mitgemacht hat in ihren Anschauungen dasjenige, was sich vollzogen hat von der Tauschwirtschaft zu der Geldwirtschaft und zu der Fähigkeitenwirtschaft. Sie bandelt in ihren Begriffen immer noch herum in der Tauschwirtschaft und betrachtet immer das Geld noch so, als ob es nur eine Art von Stellvertreter wäre für den Tausch. Die Leute geben das nicht zu; aber in den wirklichen Theorien steckt das drinnen. Und so kommt es, daß in älteren Wirtschaftssystemen, wenn uns diese heute auch nicht mehr sympathisch sein können, man getauscht hat, dann ist das Geld gekommen, und da — ich möchte, wie gesagt, keinen Witz machen, der Sprachgenius wirkt da —, da ist aus dem Tauschen bloß der Umlaut entstanden, da ist alles undeutlich geworden : wir täuschen uns heute in allen möglichen volkswirtschaftlichen Prozessen. Aus dem Tauschen ist ein Täuschen geworden. Nicht ein absichtliches Betrügen, sondern ein Undeutlichwerden der ganzen Prozesse. Und wir müssen erst wiederum dahinterkommen, wie sich die volkswirtschaftlichen Prozesse im Innern abspielen.


Français seulement
01
Nous aurons encore aujourd'hui à nous occuper de corriger quelques concepts qui sont disponibles, et qui dérangent simplement celui qui veut mettre en route une considération d’économie de peuple approprié et réaliste et se placer alors dans le cours de la vie d’économie de peuple avec une telle considération. Il y a donc en fait une science de l’économie de peuple qui ne peut aussi pas féconder la vie pratique, qui n'a pas de valeur réelle. Et des concepts qui sont gagnés à partir d'une telle science d’économie de peuple seulement contemplative/spectatrice, ils doivent toujours conduire à une certaine insuffisance.
02
Puisque nous avons peut-être déjà envisagé que la question la plus importante à l’intérieur de la considération d’économie de peuple est la question du prix, ainsi il s'agit de regarder maintenant le prix dans le sens où je l’ai montré : qu'il nous indique effectivement, selon qu'il est à la hausse ou à la baisse ou stable ou, selon/d’après un certain sentiment, trop élevé ou trop bas pour certains produits, qu'il nous indique si les choses sont en ordre ou pas dans l'organisme d’économie de peuple. Car c'est cela qui doit revenir aux associations : selon le baromètre des états de prix, savoir à partir de là ce qui est à faire dans le reste de la vie d’économie de peuple.
03
Maintenant vous savez donc que sur de nombreux cercles règne un avis qui est qu’en ce qui concerne en fait la question du prix, il ne se laisse pratiquement rien faire d'autre que ce qui se donne de soi-même sous l'effet de ce qu'on appelle l'offre et la demande. Sous la contrainte, non pas des faits économiques, mais sous la contrainte des aspirations sociales qui sont toujours apparues de plus en plus ces derniers temps, cette vision a toutefois été ébranlée, que non seulement Adam Smith, mais beaucoup échafaudent : qu’en fait le prix se règle de soi-même dans la vie d’économie de peuple sous l'influence de l'offre et la demande. Il sera simplement prétendu là que si une trop forte offre est là, alors cette offre doit conduire à ce qu'on la réduit, qu'on ne la maintienne pas au même niveau. Et avec cela se présentera de soi-même une régulation des prix. Justement ainsi, quand la demande est trop grande ou trop petite, alors devra intervenir une régulation des producteurs afin de ne pas produire trop ou trop peu. Et avec cela on pense par là que le prix se rapproche automatiquement d'un certain état stable sous l'influence de l'offre et de la demande sur le marché.
04
Il s'agit maintenant si avec une telle façon de voir on se meut purement dans le théorique, dans le système de concepts, ou si on monte dans la réalité avec une telle façon de voir. Avec cette façon de voir on ne le fait sans doute pas, car aussitôt que vous allez au corps de ces concepts d'offre et de demande, alors vous verrez bientôt que c’est absolument impossible de seulement aussi les mettre en place au sens de l’économie de peuple. Vous pouvez les mettre en place au sens de l’observateur contemplatif de l'économie de peuple. Vous pouvez envoyer des gens sur le marché et les laisser observer comment œuvrent l'offre et de la demande ; mais il se demande si avec ce qu’on observe là interfère si profondément dans le cours du processus d’économie de peuple que l’on a une quelque chose en main avec de tels concepts. Et en réalité, vous n'avez rien dans la main avec de tels concepts, parce que vous omettez partout ce qui se cache derrière les processus que vous voulez atteindre avec ces concepts. Vous voyez sur le marché que se jouent l'offre et ce que l'on appelle la demande ; mais cela n'inclut maintenant pas ce qui repose derrière ce qui me vient en vis-à-vis comme offre et ce qui à nouveau reposera devant ce qui surgira comme demande. Là reposent en premier les véritables processus d’économie de peuple, qui s’entrechoquent (ndt Comme des pintes) seulement sur le marché – aimerais-je dire. Et la vous vous tenez au mieux à ce que donc ces concepts sont extrêmement fragiles/friables.
05
Si nous voulons former des concepts ordonnés, ainsi ces concepts peuvent et doivent être mobiles vis-à-vis de la vie. Nous devons pouvoir avoir un tel concept, pouvoir le porter dans une certaine mesure d'un domaine de la réalité à un autre domaine de la réalité, et il doit se transformer ; mais le concept n’a pas la permission d’être ainsi qu'il s’explose soi-même dans l'air. Tableau 7*. Et le concept de l'offre comme justement ainsi celui de la demande s’explose dans l'air. Car supposons qu’une quelque chose est une offre : c'est une offre quand quelqu'un apporte des marchandises sur le marché et les offre pour un certain prix. C'est une offre. Chacun peut prétendre ça. Mais je prétends : Non, c'est une demande. - Quand quelqu'un apporte des marchandises sur le marché et veut les vendre, ainsi c'est chez lui une demande après de l'argent. Il n’est notamment, aussitôt qu’on n’entre pas plus loin sur le pendant d’économie de peuple, aucune différence si j’ai une offre en marchandise et une demande en monnaie, ou si  je viens avec la demande au sens grossier. Quand je veux développer de la demande, ainsi j'ai besoin d'une offre en argent.
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Donc, une offre en marchandises est une demande en argent, et une offre en argent est une demande en marchandises. Ce sont des réalités d’économie de peuple. Car le processus d’économie de peuple, pour autant qu’il s'agit d'échange ou de commerce, ne peut pas du tout se dérouler autrement que, aussi bien chez des acheteurs que des vendeurs, l'offre et de la demande est là ; car ce que l'acheteur a pour son offre d’argent, cela devra aussi d'abord être développé en premier derrière son dos ou derrière le dos de la demande dans le processus d’économie de peuple, exactement ainsi que la marchandise devra être développée qui surgit comme offre.
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Nous n'avons donc aucun véritable concept devant nous lorsque nous croyons que le prix se développe à partir du rapport d’échange de ce que nous appelons habituellement l'offre et la demande : P=f (od)
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Il ne se développe notamment pas du tout de la manière dont on le définit là quand on démarre la considération ainsi ; car le prix se développe absolument aussi sous l'influence de savoir si le demandeur peut devenir un offrant en argent, ou si, conformément au processus d’économie de peuple, il ne peut le devenir à aucun moment, par exemple par rapport à un produit. Il ne s'agit notamment pas purement de ce que dans le processus d’économie de peuple, un certain nombre de marchandises sont là comme offre, mais qu’aussi un certain nombre de gens sont là qui peuvent développer l’offre d'argent tout de suite pour ces marchandises. [112 * Voir aussi p. 219.] C'est quelque chose qui vous montrera aussitôt qu'on ne peut pas du tout parler d’un jeu d’échange entre l'offre et la demande.
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Et pourtant, quand on ne voit maintenant pas sur les concepts qui peuvent donc être mal formés, mais quand on voit sur les faits, sur le fait du marché ou même le fait de l'échange dépourvu de marché de marchandises et d'argent, ainsi c’est quand même à nouveau sans question qu’entre l'offre et la demande - mais sur les deux côtés - le prix se développe. C'est quand même à nouveau le cas ; c’est à nouveau le cas d’après le pur fait.
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Seulement l'offre et la demande et le prix sont trois facteurs qui sont tous primaires. Ce n'est pas ainsi que nous inscrivons prix = fonction de l'offre et de la demande, de sorte que nous traitons, lorsque je parle mathématiquement : o et b comme des grandeurs variables et le p, prix, comme une grandeur se donne des deux quantités variables, mais de la même manière nous devons considérer o et d, offre et demande, et p, prix, comme des variables indépendantes les unes des autres et nous devons nous rapprocher d’une quelque grandeur x - vous voyez, nous nous nous approchons d’une formule – nous devons nous en approcher d’une grandeur x. Nous ne devons pas croire que nous avons à faire avec des variables indépendantes seulement dans o et d et avec le prix avec une fonction des deux, mais avec trois variables indépendantes les unes des autres qui entrent les unes avec les autres dans un jeu d’échange/d’interaction et qui donnent justement quelque chose de nouveau. Le prix est là entre l'offre et la demande ; mais il est là d'une manière entièrement/toute particulière. x=f (odp)
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Nous devons notamment commencer toute la manière de considérer d'un autre coin. Quand nous voyons n’importe où sur le marché que l'offre et la demande sont dans ce pendant tout de suite pour ce domaine dans lequel les a vu Adam Smith, par exemple, alors c'est à peu près le cas – aussi pas tout à fait - pour la circulation des marchandises du point de vue du distributeur/commerçant. Mais ce n'est pas du tout le cas du point de vue du consommateur et non du point de vue du producteur. Pour le point de vue du consommateur vaut quelque chose de complètement différent. Le point de vue du consommateur est provoqué Tableau 7 par ce qu'il a. Et entre ce qu'il a et ce qu'il donne, se développe un rapport similaire à ce qui se développe pour le commerçant entre l'offre et la demande : le consommateur a une interaction/un jeu d’échange entre le prix et la demande. Il demande moins, quand le prix est trop élevé pour ses conditions de poche, et il demande plus quand pour lui le prix est assez bas pour ses conditions de poche. En tant que consommateur, il a absolument à l’œil seulement le prix et la demande.
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Ainsi que nous disons : chez le consommateur nous avons plus à voir sur l'interaction entre le prix et la demande. Chez le commerçant, nous avons plus à voir sur l'interaction entre l'offre et la demande. Et chez le producteur, il s’agit maintenant que chez lui nous ayons à voir sur l'interaction entre l'offre et le prix. Cela s’organise notamment tout d'abord, en rapport à l’offre après des prix qui sont possibles dans l'ensemble du processus d’économie de peuple. Ainsi que nous pouvons citer/nommer la première équation l’équation des commerçants : p= f (od) Tableau 7 Adam Smith l'a affirmé/fait valoir pour l'ensemble de l'économie de peuple ; pour l'ensemble de l'économie de peuple, elle est fausse. Nous pouvons notamment aussi former l'équation : l'offre, o, nous pouvons regarder comme fonction du prix et de la demande ; et la demande, nous pouvons regarder comme fonction de l'offre et du prix. Alors, nous avons dans cette équation d = fonction de l'offre et du prix, l'équation du producteur : d = f (o p) Et dans la troisième équation - l'offre est fonction du prix et de la demande - nous avons l'équation du consommateur : o=f (pd). Mais nous avons toujours encore fait ces équations qualitativement différentes parce qu’ici le o chez le consommateur est une offre en argent, chez le producteur c’est une offre en marchandise, et chez le commerçant nous avons affaire à quelque chose qui repose en fait dedans entre argent et marchandise.
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Mais en tout cas, vous voyez combien le cours de l’économie de peuple devra être regardé beaucoup plus compliqué qu'on ne le fait habituellement. Parce quand, j’aimerais dire, on veut intercepter les concepts si vite, il n'y a fondamentalement pas de théorie ordonnée d'économie de peuple du tout aujourd'hui. Mais maintenant, il s’agit de ce que, pour entrer dans la réalité, dans la réalité, nous avons à nous demander : oui, qu'est-ce qui vit alors en fait dans ce cours de l’économie de peuple, qu'est-ce que tout ce qui vit là-dedans en fait ?
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Nous pouvons dire : ce que j'acquiers pour mes besoins va/passe donc d'abord dans celui de ce domaine qui est le mien - je veux parler en premier plus tard de possession et de propriété, je veux m'exprimer maintenant le plus indéterminé possible, parce que cela couvre néanmoins la chose - Cela va/passe dans mon domaine sous les conditions/rapports dans lesquelles nous vivons aujourd'hui. - Maintenant, je donne de l'argent, ou quelque chose que j'ai produit pour de l'argent - c'est ainsi que les choses se passent en règle générale - mais avons-nous réellement épuisé toute la réalité du cours de l’économie de peuple ? Je pourrais donc aussi acquérir de l'argent et des marchandises autrement qu'en donnant une marchandise pour de l'argent ou en donnant de l'argent pour une marchandise. Supposons que je la vole. Je vole : là j'aurais aussi acquis quelque chose. Et si je pouvais voler à grande échelle, comme l’ont fait parfois depuis des décennies les anciens capitaines voleurs, ainsi on devrait pour quelque chose de tel fonder une science d’économie de peuple complètement différente de celle qui doit être fondée pour notre doctrine morale en général. Maintenant, il pourrait vous sembler un exemple très grotesque que je dise : oui, je vole. - Mais qu'est-ce que le voler signifie en réalité ? Voler, c'est enlever quelque chose à quelqu'un sans qu'il puisse se défendre et sans que la personne qui le vole trouve utile de le prendre contre rétribution, contre rémunération/remboursement. - Maintenant, par exemple, comparez cette notion de vol, qui est devenue non noble, avec ce que l'on décrit d’un mot étranger en allemand, avec le mot "requirieren". Sous certains rapports, on réquisitionne, on prend quelque chose aux gens et on ne leur donne aucune rémunération pour cela. Sinon, il arrive aussi, dans le processus d’économie de peuple, que quelque chose soit enlevé aux gens et qu'ils ne reçoivent aucune rétribution pour cela. Ce sont des choses qu’on a donc seulement à indiquer, sinon les gens croiront qu’on voudrait faire de l’agitation. . Mais je veux seulement faire de la science ici, pas agiter. Supposons maintenant que j'établisse un ordre social quelque part, un secteur plus petit de l'ordre social, abolirait là l'argent en organisant simplement que les coupures seront faites avec les forces des armes nécessaires ; et les gens qui ont quelque chose seront abattus et alors les choses leur seraient enlevées. Maintenant, n'est-ce pas, qu'y a-t-il là contre que cela se passe ? Ce qu’il y a là contre, c'est que peut-être les autres y résisteraient, ou bien que je ne le trouverais pas utile. Si mon territoire n'était pas vaste, je ne le trouverais pas utile.
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Quelque chose d'autre doit jouer un rôle dans le processus d’économie de peuple. Je ne peux pas sans plus enlever quelque chose à quelqu'un d'autre. Pourquoi pas ? Parce qu'il faut qu'il soit reconnu d'une certaine manière par mes semblables que je peux garder cela. Et il ne sera reconnu en aucune manière que je puisse conserver ce que j'ai acquis en tuant mes semblables dans les environs. Qu’est-ce qui joue là-dedans ? C’est le droit qui joue alors là-dedans. Et vous ne pouvez pas du tout regarder le processus d’économie de peuple sans que vous ayez partout le droit jouant dedans. Cela ne se laisse pas du tout penser selon l’économie de peuple, aussi non plus réaliser selon l’économie de peuple, ce qui doit se passer sans que le droit joue un rôle dans l'économie de peuple. Et quand, au lieu du commerce de troc, vous prenez le commerce promu par l'argent, vous voyez ainsi immédiatement que le droit joue dans l'économie de peuple. Car de quelle autre manière devrais alors absolument se laisser sinon rendre possible que je ne donne pas un haut-de-forme pour une paire de chaussures, mais, disons ma foi vingt marks, que c'est donc - ainsi que j'ai mes chaussures, mais il a vingt marks - quand ces vingt marks, aussi quand ils sont en or, ne seraient reconnus par personne comme une valeur pour laquelle on reçoit à nouveau quelque chose ? S'ils n'étaient pas versés sous la bonne forme dans le processus d’économie de peuple, on pourrait donc avoir tant d’accumuler de cela, on n'aurait donc jamais quelque chose de cela. Donc, à l’instant où l'argent apparait dans l’échange d’économie de peuple, nous voyons très clairement l'apparition des facteurs de droit. C’est extrêmement important que nous saisissions cela de l’œil ; car ici vous voyez qu’en fait l'ensemble de l'organisme social se laisse seulement considérer quand nous transférons progressivement ce qui se passe purement économiquement dans ce qui se passe sous l'influence du droit.
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Mais supposons maintenant que j'ai donc acquis une paire de chaussures du cordonnier et que je lui ai donné vingt marks. Ce cordonnier, il pourrait, juste après qu’il m'ait vendu ses chaussures, se rappeler que les cordonniers ont parfois été autres chose au monde que les cordonniers - Hans Sachs, Jakob Böhme ; et lui pourraient maintenant après qu'il ait reçu les vingt marks, penser à ce qu'il fasse quelque chose de complètement différent avec cela, que de fabriquer une paire de nouvelles bottes. Il pourrait en faire quelque chose, où il mettrait son ingenium/ingéniosité, de sorte que ces vingt marks auraient soudain pour lui une valeur complètement différente de celle d'une paire de chaussures. À l’instant où nous avons transformé la marchandise en argent, donc en fait en droit, se laisse soit garder le droit - j'achète quelque chose avec les vingt marks qui est équivalent à la paire de chaussures - soit, grâce à mon ingéniosité, je fais quelque chose avec l'argent qui produit quelque chose de complètement nouveau dans le processus d’économie de peuple. Là rentrent les facultés humaines, ces facultés humaines, qui justement grandissent librement parmi les êtres humains, qui s'intègrent/s’articulent d’une manière justement telle dans ce que j'ai acquis avec l'argent comme un droit, comme l'argent s'incarne comme - maintenant en ce sens - la réalisation du droit dehors dans la marchandise. Mais avec cela, nous avons incorporé dans ce que nous avons provisoirement considéré jusqu'à présent dans le processus organique ainsi que nous avions dit : la nature, la nature travaillée/élaborée, alors le travail, articulé par l'esprit - avec cela nous avons placé le droit et les facultés de l'humain dans ce processus entier.
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Nous avons donc, à l’intérieur du processus d’économie de peuple lui-même, trouvé une articulation qui est une triarticulation. Il s'agira seulement de penser alors de la façon correcte sur cette triarticulation.
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Mais maintenant, quand nous regardons l'économie de peuple, nous voyons donc que tout de suite parce que les faits sont ce que j’ai justement caractérisé maintenant que certaines impossibilités réelles apparaissent à l’intérieur de l'économie de peuple. Car on peut aussi venir à un droit par la conquête et du genre, en ce qu’on ait le pouvoir de prendre le droit. On vient à un droit pas toujours par un pur échange, mais aussi qu’on a la possibilité, le pouvoir, de se prendre le droit. Mais nous avons alors quelque chose dans le droit, quelque chose qui donc, aussi loin qu’il est là, ne se laisse pas du tout être comparé avec la marchandise. Il n'est aucun point de contact avec la marchandise, entre marchandise et droit. Mais dans notre processus d’économie de peuple, des marchandises, ou la valeur en argent pour les marchandises, seront constamment échangées avec des droits. Tout de suite lorsque nous, disons, payons le sol, oui, lorsque nous ne payons avec, seulement avec notre loyer, la valeur du sol telle qu'il l’a aujourd'hui, ainsi nous payons un droit par une marchandise, respectivement par l'argent que nous avons reçu pour une marchandise, donc en tout cas nous payons la valeur de droit avec valeur de marchandises. Et quand nous embauchons un enseignant à qui nous donnons un certain salaire, ainsi nous payons des facultés spirituelles sous circonstances avec une valeur de marchandises, avec la valeur d'une marchandise, ou avec la valeur d’argent correspondante. Ainsi que dans le processus d’économie de peuple apparaissent constamment des échanges entre des droits et des marchandises, entre des facultés et des marchandises, et aussi à nouveau entre des facultés et des droits.
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Des choses qui ne sont pas du tout comparables les unes avec les autres sont échangées dans le processus d’économie de peuple. Pensez-vous seulement quand même, quand quelqu'un se laisse payer une invention, prend un brevet/une patente : il se laisse d'abord payer une valeur purement spirituelle dans une valeur de marchandise. Ce n'est pas du tout n’importe comment quelque chose qui pourrait figurer là comme un moment de comparaison. Nous touchons là un élément où en premier de la vie de droit entre dans le processus d’économie de peuple. Et la chose devient particulièrement compliquée lorsque nous introduisons le concept de travail.
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Maintenant, j'ai déjà parlé de ce qu'en fait, le travailleur salarié ne reçoit pas en réalité ce que l'on comprend ordinairement sous le concept de salaire, mais qu'il vend le résultat de son travail au franc et centime à l'entrepreneur et reçoit aussi payé, et que l'entrepreneur en premier par la conjoncture donne maintenant la valeur correcte, une valeur supérieure, à ce qu'il a acheté au travailleur. Le gain ne sera pas regardé là selon l’économie de peuple, comme une valeur ajoutée/plus-value cherchée/sortie du travail. On ne peut pas venir sur à un tel jugement sur un chemin d’économie de peuple, on peut tout au plus, venir à cela par un jugement moral. Le gain sera cherché par ce que le travailleur est dans une situation sociale moins favorable et que, qu’à cause de cela, les résultats de son travail qu'il vend ont moins de valeur à l'endroit où il les vend que quand l'entrepreneur, qui est dans une autre position, les revend. Il connaît simplement mieux les rapports, peut mieux vendre. La même chose vaut pour le rapport entre le travailleur et l’entrepreneur que pour celui qui va sur le marché et achète là une quelle marchandise pour un quelque prix. Il doit l’acheter là. Pourquoi ? Pour la simple raison que ses rapports ne permettent pas, disons, de se l’acheter n’importe où autrement. Un autre peut l’acheter beaucoup plus bon marché ailleurs. Il n'y a aucune différence. Ce qu'il y a entre l'entrepreneur et le travailleur salarié, c'est simplement une sorte de marché, considéré selon l’économie de peuple.
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Mais maintenant, il y a en fait une certaine différence, que je sois pleinement conscient que c'est le cas ou que je croie que je paie le travailleur pour le travail. Vous pourriez peut-être envisager cela comme une pure différence théorique ; mais laissez seulement une telle façon de voir ou deux   façons telles de voir, laissez celles-ci, l’une ou l’autre devenir réelles, alors vous verrez comment les rapports réels d’économie de peuple se transforment sous l'une et l'autre façon de voir, car ce qui se passe parmi des humains est aussi le résultat des façons de voir. Les façons de voir transforment ce qui se passe, selon qu’elles deviennent autres elles-mêmes. Aujourd'hui, tout le prolétariat construit son agitation sur ce que le travail doit être payé en conséquence ; mais nulle part le travail n'est payé ; mais toujours seront seulement payés les résultats du travail. Et cela, si on le comprenait dans le sens correct, viendrait à l’expression aussi dans la réalité des prix. On ne peut pas dire : c’est égal si l'on appelle quelque chose le prix des marchandises ou un salaire ; car à l’instant où l'on parle du salaire, on croit que l'on paie vraiment du travail. Et alors on vient sur tous ces concepts secondaires supplémentaires qui associent/amènent ensemble le travail en tant que tel à d'autres processus d’économie de peuple qui sont générateur de valeur, et les troubles sociaux surviennent d’une fausse manière. Les troubles sociaux surviennent aussi loin correctement quand ils surviennent à partir de sentiments, de sensations. Les sentiments et les sensations ont toujours raison/droit d'une certaine manière ; mais on ne peut pas corriger ce qu'on devrait corriger quand on n'a pas les concepts corrects. Et c'est la chose fatale dans la vie sociale que les divergences apparaissent souvent de manière tout à fait correcte, mais les corrections se déroulent sous des concepts erronés. Et dans le moindre détail, les humains développent de tels concepts erronés, qui seront ensuite portés dehors dans toute la façon de voir d’économie de peuple et causent alors justement du dévastateur.
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Supposez une fois un exemple très simple : un monsieur – j’aimerais raconter cet exemple de la vie - m'a dit un jour : Oui, j'adore écrire des cartes postales pour mes amis, pas mal de cartes postales. - J'ai dit : je n'aime pas du tout écrire des cartes postales, et d’ailleurs - c'était à une époque où je n'avais pas autant de choses à faire que maintenant - pour des raisons d’économie de peuple, disais-je. - Pourquoi ? demanda-t-il. J'ai dit : je dois penser involontairement à chaque carte postale que j'écris, peut-être qu'un facteur court jusqu'au quatrième étage. Bref, je provoque un transfert dans le processus d’économie de peuple. Il ne s’agit pas du travail du facteur, mais chez le facteur la prestation est difficile à distinguer du travail. Et la prestation devra être évaluée. J'augmente donc d'une manière non économique les prestations que les facteurs ont à accomplir, quand j'aime écrire beaucoup de cartes postales à mes amis. - Il a dit : Ce n'est pas pensé selon l’économie de peuple, parce que quand on stipule : un facteur a seulement besoin de fournir tant et tant, alors pour les nombreuses cartes postales que beaucoup de gens écrivent, beaucoup de nouveaux facteurs seront engagés, et tant et tant de facteurs reçoivent leur salaire, leur rémunération. Je suis donc en fait, dit-il, un bienfaiteur des gens qui sont embauchés. - Je ne pouvais que répondre : Oui, mais produisez-vous maintenant aussi tout ce que ces gens qui y sont embauchés là mangent ? Vous ne multipliez pas les moyens de consommation, vous faites seulement un transfert. En ce que plus de facteurs seront embauchés, on ne multiplie donc pas les moyens de consommation.
23
C'est ce qui provoque souvent les erreurs les plus flagrantes dans le cas particulier. Car quand une quelque assemblée de tels messieurs est quelque part un conseil municipal - cela peut donc aussi exister, de tels messieurs pourraient même devenir ministres, alors cela pourrait devenir un conseil des ministres - alors on dirait simplement : Il y a tellement et tellement de chômeurs là-bas, donc on énumère de nouveaux bâtiments et quelque chose comme ça, alors les gens sont casés. Oui, le problème a été résolu pour les cinq prochains pas, mais on n’a rien produit de nouveau. Tous les travailleurs ensemble n'ont pas plus à manger qu'avant. Si je laisse le plateau de balance sombrer d'un côté, il doit grimper de l'autre. Il doit donc, en ce j’ai incité une quelque chose par une pure mesure particulière, mais non par un processus d’économie de peuple cohérent, intervenir une calamité d’économie de peuple de l'autre côté. Et on pourrait, si l'on comprenait à observer, se calculer soi-même : quand je conduis de cette manière de la réforme sociale, que je mettrais/placerait simplement les gens sans pain dans le pain en faisant faire de nouveaux bâtiments, je renchérirais tel ou tel article pour un autre nombre de gens. Ainsi que tout de suite sur domaine d’économie de peuple, il est justement clair comment on n’a pas la permission de penser court, mais tout penser dans le contexte. Et ainsi on doit justement se dire : il s’agit que les choses soient pensées dans leur contexte/pendant.
24
C'est quelque chose qui n'est absolument pas si facile dans le processus d’économie de peuple, de penser les choses dans leur contexte, simplement de la raison que le processus d’économie de peuple est autre chose qu'un système scientifique. Le système scientifique peut être donné dans sa totalité dans l'être humain individuel - peut-être de façon sommaire, mais il peut être donné dans l'être humain individuel - le processus d’économie de peuple ne peut jamais se dérouler dans sa totalité dans l'être humain individuel, mais peut seulement se refléter là, où collaborent les jugements des êtres humains, qui se tiennent dans les domaines les plus différents.
25
Sur ce que je vous ai maintenant exposé, il n'y a absolument aucun autre moyen de parvenir à un véritable jugement que de façon associative - pas à un jugement théorique, mais un jugement réel. En d'autres termes : Si vous avez ces trois équations (voir page 114), ainsi celui qui connaît seulement les usages du commerçant aura toujours la première équation dans sa tête, agira sous l'influence de cette équation et sera donc capable de savoir ce qui est sous l'influence de cette dernière. Tout aussi bien, le consommateur qui poursuit la consommation avec raison saura tout ce qui est sous l'influence de la deuxième équation. Et le producteur saura tout ce qui est sous l'influence de la troisième équation. Mais vous direz : les humains ne sont quand même pas si stupides qu'ils ne pourraient pas penser au-delà de leur horizon ; quelqu'un qui n'est qu'un consommateur ou un commerçant peut aussi penser au-delà de son horizon - nous ne sommes pas des humains de clocher d’église, aussi peu que nous sommes des politiciens de clocher d’église. - C'est même ce qu'on devrait aussi loin qu’il s’agit de conception du monde. Mais il n'y a aucun chemin de savoir quoi que ce soit de pertinent sur, disons, ce qui se passe dans le commerce, que de se tenir à l'intérieur du commerce et de commercer. Il n'y a pas d'autre chemin. Il n'y a pas de théorie là-dessus. Les théories peuvent être intéressantes - mais il ne s’agit pas que vous sachiez comment sera commercé en général, mais que vous sachiez comment vont et viennent les produits à Bâle et dans ses environs. Et quand vous le savez, vous ne savez pas encore comment les produits vont et viennent à Lugano. Donc, il ne s'agit pas de savoir quelque chose sur la chose en général, mais de savoir quelque chose sur un domaine déterminé. Et justement ainsi vous ne savez encore longtemps pas quand vous pourrez vous former un jugement donnant la mesure sous quel prix plus ou moins élevé on peut fabriquer les faulx ou d'autres machines agricoles, sous quels prix on peut maintenant pour moi fabriquer des vis ou du genre.
26
Le jugement qui doit être formé dans la vie économique devra être formé à partir du concret immédiat. Et cela ne peut se passer d’aucune autre manière que seront formées des associations pour certaines zones dont la taille - nous l'avons vu - résulte du processus d’économie de peuple, dans lesquelles justement dans la même mesure à partir des plus différentes branches siègent toutes les trois représentations de ce qui se passe dans la vie économique : la production, la consommation et la circulation.
27
Il est déjà en fait, aimerais-je dire, extrêmement triste qu'à notre époque, ne se trouve aucune compréhension pour quelque chose d'aussi simple et d'aussi approprié. Car à l’instant où se trouve vraiment de la compréhension, la chose peut donc être créée non en premier après-demain, mais déjà d'ici demain. Car il ne s'agit pas de faire des transformations radicales, mais de chercher l'union associative dans le détail. Pour ce faire, il suffit de réunir la volonté et d'y amener la compréhension. C'est cela qui vous touche si douloureusement, où dans le fait la pensée économique coïncide d'une certaine manière avec le moral et, j’aimerais dire, avec le religieux ; car il m'est tout à fait incompréhensible, par exemple, comment une telle vision d’économie de peuple a pu passer, disons, devant ceux qui veillent officiellement aux besoins religieux du monde. Car il ne fait quand même aucun doute que, ces derniers temps, il est devenu évident que nos conditions/rapports d’économie de peuple n’ont plus été maîtrisées, que les faits ont pris le pas sur ce que les humains pouvaient maîtriser, de sorte que nous sommes avant tout confrontés à cette question : comment cela pourra-t-il être maîtrisé ? - Mais cela doit être maîtrisé par des humains et devra être maîtrisé par des humains dans des associations.
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Je n’aimerais pas faire une blague à la fin d’une considération relativement bien sérieuse, mais j’aimerais dire que notre économie s'est développée de telle manière qu'elle n'a pas participé dans ses façons de voir à ce qui s'est passé/déroulé de l'économie d’échange/de troc à l'économie de l’argent et à l'économie des facultés. Elle traite encore toujours dans ses concepts dans l'économie du troc et considère toujours que l'argent serait comme une sorte de substitut pour le troc. Les gens ne l'admettent pas ; mais dans les vraies théories, c'est fiché dedans. Et ainsi cela vient que dans les systèmes économiques plus anciens, quand aussi ceux-ci ne peuvent plus nous être sympathiques aujourd'hui, on a échangé, puis l'argent est arrivé, et là – j’aimerais, comme je l'ai dit, ne pas faire de blague, le génie de la langue œuvre là -, le tréma est purement apparu de l’échanger, là tout est devenu flou : nous nous trompons aujourd’hui dans tous les processus possibles d’économie de peuple. De l'échanger est venu un tromper. Il ne s'agit pas d'un frauder intentionnel, mais d'un devenir peu clair de l'ensemble du processus. Et nous devons en premier à nouveau redécouvrir comment les processus d’économie de peuple se jouent/déroulent en interne/à l’intérieur.