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Œuvres complètes de Rudolf Steiner - GA334

DE L'ÉTAT UNITAIRE À L’ORGANISME SOCIAL TRI-ARTICULÉ.




INDICATIONS [p.296]
HINWEISE [s.296]

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 334  296-310 1983  00/00/1983



Original





Traducteur: FG v.01 - 09/05/2022 Editeur: SITE

Dans les onze conférences publiques de l'année 1920 réunies dans ce volume, Rudolf Steiner reprend les questions fondamentales d'une nouvelle organisation de la vie sociale qu'il avait déjà abordées en 1919 dans de nombreuses conférences, d'abord en Suisse (voir : "Die soziale Frage - la question sociale", GA Bibl. n° 328, et "Soziale Zukunft - Avenir social", GA Bibl.-Nr. 332a), puis en Allemagne (voir : "Neugestaltung des sozialen Organismus - réorganisation de l'organisme social", GA Bibl.-Nr. 330/331, et "Gedankenfreiheit und soziale Kräfte - liberté des pensées et question sociale", GA Bibl.-Nr. 333).


Innerhalb der in diesem Band vereinigten elf öffentlichen Vorträge aus dem Jahre 1920 greift Rudolf Steiner erneut die Grundfragen einer Neugestaltung des sozialen Lebens auf, die er bereits im Jahre 1919 in zahlreichen Vorträgen zunächst in der Schweiz (siehe: «Die soziale Frage», GA Bibl.-Nr. 328, und «Soziale Zukunft», GA Bibl.-Nr. 332a) und dann auch in Deutschland (siehe: «Neugestaltung des sozialen Organismus», GA Bibl.-Nr. 330/331, und «Gedankenfreiheit und soziale Kräfte», GA Bibl.-Nr. 333) ausführlich behandelt hat.

Avec la publication de son ouvrage "Die Kernpunkte der sozialen Frage -les fondemements de l'organisme social" (GA Bibl.-Nr. 23) en avril 1919 et l'appel "An das deutsche Volk und an die Kulturwelt" (Au peuple allemand et au monde de la culture) publié dans plusieurs grands quotidiens, Rudolf Steiner a posé les bases spirituelles qui ont conduit à la fondation de la "Fédération pour la triarticulation de l'organisme social" et à de nombreuses activités sur le champ social. Ainsi, dans le domaine de la vie de l'économie, Rudolf Steiner a mis l'accent sur de nombreuses conférences et discussions qui ont eu pour conséquence la fondation de conseils d'entreprise dans plusieurs entreprises de Stuttgart. C'est à la libération de la vie de l'esprit de la tutelle de l'État qu'il s'est attaché lorsqu'il a appelé à la création de conseils culturels et à la fondation de la première école Waldorf à Stuttgart à l'automne 1919, qui est devenue le point de départ d'un mouvement scolaire aujourd'hui mondial.


Mit der Veröffentlichung seiner Schrift «Die Kernpunkte der sozialen Frage» (GA Bibl.-Nr. 23) im April 1919 und dem in mehreren großen Tageszeitungen publizierten Aufruf «An das deutsche Volk und an die Kulturwelt» war durch Rudolf Steiner die geistige Grundlage gegeben, die zur Gründung des «Bundes für Dreigliederung des sozialen Organismus» und zu zahlreichen Aktivitäten auf sozialem Felde führte. So setzte Rudolf Steiner auf dem Gebiete des Wirtschaftslebens in zahlreichen Vorträgen und Besprechungen Akzente, die die Begründung von Betriebsräten in mehreren Stuttgarter Betrieben zur Folge hatten. Um die Befreiung des Geisteslebens aus staatlicher Bevormundung ging es ihm bei seiner Aufforderung zur Gründung von Kulturräten und der Begründung der ersten Waldorfschule in Stuttgart im Herbst 1919, die Ausgangspunkt für eine heute weltweite Schulbewegung wurde.

Les conditions extérieures difficiles et le manque de disposition des humains à s'engager dans de nouvelles voies dans le domaine social ne permirent pas, dans un premier temps, la réalisation des idées de Rudolf Steiner. Il n'est donc pas étonnant qu'en 1920 - et cela est particulièrement clair dans les conférences présentées dans ce volume - il ait placé au centre de ses conférences des aspects essentiels de la recherche spirituelle scientifique (anthroposophie). De plus, par l'intervention du bien de pensée anthroposophique dans la vie publique et pratique a attiré de plus en plus de critiques et d'opposants sur ce plan. Ainsi, la manière de parler de Rudolf Steiner lors des conférences de Bâle de mai 1920, qu'il a tenues parallèlement au "Cours aux enseignants de Bâle" (voir : "Le renouvellement de l'art pédagogique et didactique par la science de l'esprit", GA Bibl.-No 301), est fortement codéterminé par la campagne de calomnie contre Rudolf Steiner et l'anthroposophie qui se propage en Suisse. Face à cette situation, il s'est vu contraint, dans ces conférences aussi, de présenter toujours de nouveau des exposés fondamentaux sur la science de l'esprit.


Die schwierigen äußeren Bedingungen und die mangelnde Bereitschaft der Menschen, wirklich neue Wege auf sozialem Gebiete zu beschreiten, ließen eine Realisierung der Ideen Rudolf Steiners zunächst nicht zu. Es mag daher nicht verwundern, daß er im Jahre 1920 — und dies wird in den in diesem Band vorliegenden Vorträgen besonders deutlich — in den Mittelpunkt seiner Vorträge wesentliche Aspekte der geisteswissenschaftlichen Forschung (Anthroposophie) stellte. Hinzu kommt, daß durch das Hereinwirken anthroposophischen Gedankengutes in das öffentlich-praktische Leben auch die Kritiker und Gegner immer stärker auf den Plan gerufen wurden. So ist zum Beispiel die Sprechweise Rudolf Steiners innerhalb der Basler Vorträge vom Mai 1920, die er zeitlich parallel zu dem sogenannten «Basler Lehrerkurs» (siehe: «Die Erneuerung der pädagogisch-didaktischen Kunst durch Geisteswissenschaft», GA Bibl.-Nr. 301) gehalten hat, stark mitbestimmt von der sich in der Schweiz zusehends ausbreitenden Verleumdungskampagne gegen Rudolf Steiner und die Anthroposophie. Angesichts dieser Situation sah er sich auch in diesen Vorträgen immer wieder zu grundlegenden Darstellungen der Geisteswissenschaft veranlaßt.

Le présent volume contient trois séries de conférences indépendantes (Bâle 5-7 janvier, Zurich 17-18 mars, Bâle 4-6 mai 1920), ainsi que trois conférences individuelles qui ont toutes été tenues en différents endroits dans un laps de temps assez court, ce qui fait que maintes répétitions apparaissent. Néanmoins, les éditeurs estiment qu'il est préférable de rendre les onze conférences accessibles au public, car, compte tenu de la diversité du public (membres de l'Association des citoyens suisses, visiteurs de la Foire d'échantillons de Bâle, etc.), le ton général des différentes conférences est toujours déterminé par de nouveaux points de vue.


Der vorliegende Band enthält drei in sich geschlossene Vortragsreihen (Basel 5.-7. Januar, Zürich 17./18. März, Basel 4.-6. Mai 1920), sowie drei Einzelvorträge, die alle innerhalb eines recht kurzen Zeitraumes an verschiedenen Orten gehalten wurden, wodurch aus der Sache heraus manche Wiederholungen auftreten. Dennoch meinen die Herausgeber es vertreten zu können, alle elf Vorträge der Öffentlichkeit zugänglich zu machen, da im Hinblick auf das recht unterschiedliche Publikum (Mitglieder des Schweizer Staatsbürger-Vereins, Besucher der Mustermesse in Basel u. a.) der Gesamtduktus der einzelnen Vorträge immer wieder von neuen Gesichtspunkten bestimmt ist.

Bases textuelles : Les conférences ont été co-sténographiées par la sténographe Helene Finckh et retranscrites en texte clair. Pour l'impression, les sténogrammes originaux ont été revus. À certains endroits, ceux-ci présentent des lacunes qui sont signalées dans le texte de la conférence imprimé ici par un crochet [...]. Ce signe distinctif figure aussi lorsque l'éditeur a omis des mots isolés ou des passages de texte plus courts qui, en raison des difficultés rencontrées lors de la co-sténographie ou de la transcription en texte clair, ne permettent plus de reconstituer correctement le texte ou même le contexte du sens. Le cas échéant, il convient de tenir compte des "remarques". Les conférences ont été annoncées publiquement sous les titres utilisés dans ce volume.


Textgrundlagen: Die Vorträge wurden von der Stenographin Helene Finckh mitstenogra­phiert und in Klartext übertragen. Für den Druck wurden die Originalstenogramme neu überprüft. An einigen Stellen weisen diese Lücken auf, die im hier gedruckten Vortragstext durch eine eckige Klammer [...] gekennzeichnet sind. Dieses Kennzeichen steht auch dann, wenn vom Herausgeber einzelne Worte oder kürzere Textpassagen fortgelassen wurden, die aufgrund von Schwierigkeiten beim Mitstenographieren bzw. bei der Übertragung in Klartext eine sachgemäße Rekonstruktion des Wortlautes oder auch des Sinnzusammen­hanges nicht mehr zulassen. Gegebenenfalls sind die «Hinweise» zu beachten. Die Vorträge waren unter den in diesem Band verwendeten Titeln öffentlich angekündigt worden.

Éditions particulières


Einzelausgaben

Bâle, 5, 6, 7 janvier 1920 dans : Schriftenreihe "Geisteswissenschaft und die Lebensforderungen der Gegenwart (Série d'écrits "Science de l'esprit et les exigences de la vie du présent", cahier I, Dornach 1920


Basel, 5., 6., 7. Januar 1920 in: Schriftenreihe «Geisteswissenschaft und die Lebensforde­rungen der Gegenwart», Heft I, Dornach 1920

Zurich, 19 mars 1920 dans : Schriftenreihe commence ci-dessus, cahier IV, Dornach 1950


Zürich, 19. März 1920 in: Schriftenreihe wie oben, Heft IV, Dornach 1950

Publications dans des revues


Veröffentlichungen in Zeitschriften

Zurich, 17 mars 1920 en français dans : "La Science spirituelle", 1928, n° 203


Zürich, 17. März 1920 in französischer Sprache in: «La Science spirituelle«, 1928, Nr. 203

Zurich, 18 mars 1920 dans : "Das Goetheanum", 13e année 1934, no 31 (sans la parole de conclusion) ; la conclusion a paru (incomplète) dans : "Was in der Anthroposophischen Gesellschaft vorgeht (Qu'est-ce qui se passe dans la société anthroposophique)", 11e année 1934, no 39/40 ; de même, conférence sans conclusion dans : "Die Menschenschule (L'école humaine)", 32e année 1958, cahier 6.


Zürich, 18. März 1920 in: «Das Goetheanum», 13. Jg. 1934, Nr. 31 (ohne Schlußwort); das Schlußwort erschien (unvollständig) in: «Was in der Anthroposophischen Gesellschaft vorgeht», 11. Jg. 1934, Nr. 39/40; desgl. Vortrag ohne Schlußwort in: «Die Menschenschu­le», 32. Jg. 1958, Heft 6

Bâle, 4, 5, 6 mai 1920 dans : "Die Menschenschule", 32e année 1958, dans les cahiers 7/8, 9 et 10/11.


Basel, 4., 5., 6. Mai 1920 in: «Die Menschenschule», 32. Jg. 1958, in den Heften 7/8, 9 und 10/11.

Les œuvres de Rudolf Steiner au sein de l'édition complète (GA) sont indiquées dans les références par leur numéro de bibliographie. Voir aussi l'aperçu à la fin du volume.


Werke Rudolf Steiners innerhalb der Gesamtausgabe (GA) werden in den Hinweisen mit der Bibliographie-Nummer angegeben. Siehe auch die Übersicht am Schluß des Bandes.

NOTES



à la page indiquée


zu Seite

11 Goetheanum : centre du mouvement anthroposophique à Dornach près de Bâle, école supérieure/université de science de l'esprit ; bâtiment à double coupole, artistiquement conçu en bois, construit de 1913 à 1922 sous la direction artistique de Rudolf Steiner. Le bâtiment, dont l'intérieur n'était pas encore tout à fait terminé, mais qui était en service depuis 1920, a été détruit par un incendie dans la nuit de la Saint-Sylvestre 1922/23. Rudolf Steiner a créé le modèle extérieur d'une deuxième construction ; elle a été achevée en 1928/29. cf. Rudolf Steiner, "Wege zu einem neuen Baustil (Chemins vers un nouveau style de construction)", GA Bibl.-Nr. 286.


11 Goetheanum: Zentrum der Anthroposophischen Bewegung in Dornach bei Basel, Hochschule für Geisteswissenschaft; künstlerisch in Holz gestalteter Doppelkup­pelbau, erbaut 1913-1922 unter der künstlerischen Leitung Rudolf Steiners. Der im Innern noch nicht ganz fertiggestellte, aber seit 1920 in Betrieb genommene Bau wurde in der Silvesternacht 1922/23 durch Brand vernichtet. Für einen zweiten Bau schuf Rudolf Steiner das Außenmodell; er wurde 1928/29 fertiggestellt. Vgl. Rudolf Steiner, «Wege zu einem neuen Baustil», GA Bibl.-Nr. 286.

18 à l'époque grecque la plus ancienne, que Friedrich Nietzsche a appelée l'âge tragique des Grecs : Nietzsche a intitulé sa "tentative" de "raconter" l'histoire des philosophes grecs les plus anciens en ces termes : "La philosophie à l'âge tragique des Grecs". Voir aussi : Friedrich Nietzsche, "Wissenschaft und Weisheit im Kampfe (Science et sagesse en lutte", édition complète hg. y. K. Schlechta, Munich 1956, t. III, p. 338.


18 in der ältesten Griechenzeit, die Friedrich Nietzsche genannt hat das tragische Zeitalter der Griechen: Seinen «Versuch», die Geschichte der älteren griechischen Philosophen «zu erzählen», überschrieb Nietzsche mit den Worten «Die Philosophie im tragischen Zeitalter der Griechen». Siehe auch: Friedrich Nietzsche, «Wissenschaft und Weisheit im Kampfe», Gesamtausgabe hg. y. K. Schlechta, München 1956, Bd. III, S. 338.

20 la terre travaille comme si elle était habitée non pas par 1500 millions d'êtres humains, mais par 2200 millions : voir la conférence de Rudolf Steiner du 27 décembre 1919 dans "Gedankenfreiheit und soziale Kräfte (Liberté des pensées et forces sociales)", GA Bibl.-Nr. 333, Dornach 1971, p. 131 et suivantes.


20 die Erde arbeitet so, wie wenn sie nicht bloß von 1500 Millionen Menschen, sondern von 2200 Millionen Menschen bewohnt wäre: Siehe Rudolf Steiners Vortrag vom 27. Dezember 1919 in «Gedankenfreiheit und soziale Kräfte», GA Bibl.-Nr. 333, Dor­nach 1971, S. 131 ff.

21 Homonculus : voir J . W. v. Goethe, «Faust», deuxième partie, Laboratoire.


21 Homunkulus: Siehe J . W. v. Goethe, «Faust», Zweiter Teil, Laboratorium.

25 J'ai décrit en détail : Les chemins d'exercice sont présentés en détail dans les écrits suivants de Rudolf Steiner : Comment acquiert-on des connaissances des mondes supérieurs ?" (1904), GA Bibl.-Nr. 10 ; "Die Geheimwissenschaft im Umriß (Science secrète en esquisse)" (1910), GA Bibl.-Nr. 13 ; "Ein Weg zur Selbsterkenntnis des Menschen (Un chemin vers la connaissance de soi)" (1912), GA Bibl.-Nr. 16 ; "Die Schwelle der geistigen Welt (Le seuil du monde spirituel)" (1913), GA Bibl.-Nr. 17.


25 Im einzelnen habe ich beschrieben: Die Übungswege sind ausführlich in den folgen­den Schriften Rudolf Steiners dargestellt: «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?» (1904), GA Bibl.-Nr. 10; «Die Geheimwissenschaft im Umriß» (1910), GA Bibl.-Nr. 13; «Ein Weg zur Selbster­kenntnis des Menschen» (1912), GA Bibl.-Nr. 16; «Die Schwelle der geistigen Welt» (1913), GA Bibl.-Nr. 17.


28 Là dit un homme qui, maintenant, est "professeur d'université" : il s'agit de Friedrich Traub, auteur de l'ouvrage "Rudolf Steiner als Philosoph und Theosoph", Tübingen 1919. Steiner traite cette brochure en détail dans sa conférence du 16 novembre 1919 dans "Die geistigen Hintergründe der sozialen Frage (Les arrières plans de la question sociale", IVe volume, Dornach 1951.


28 Da sagt ein Mann, der, nun, «Universitätsprofessor» ist: Gemeint ist Friedrich Traub, Verfasser der Schrift «Rudolf Steiner als Philosoph und Theosoph», Tübingen 1919. Steiner behandelt diese Broschüre ausführlich in seinem Vortrag vom 16. November 1919 in «Die geistigen Hintergründe der sozialen Frage», IV. Band, Dornach 1951.

30 Nicolas Copernic, 1473-1543, astronome.


30 Nikolaus Kopernikus, 1473-1543, Astronom.

Galileo Galilei, 1564-1642, physicien et astronome.

Giordano Bruno, 1548-1600, philosophe.

Wilhelm Conrad Röntgen, 1845-1923, physicien.

Antoine César Becquerel, 1788-1878, physicien.


Galileo Galilei, 1564-1642, Physiker und Astronom.

Giordano Bruno, 1548-1600, Philosoph.

Wilhelm Conrad Röntgen, 1845-1923, Physiker.

Antoine César Becquerel, 1788-1878, Physiker.

31 un livre sur le socialisme ... de Robert Wilbrandt : Ce livre intitulé "Socialisme", Iéna 1919, se termine par ces mots : "Et le socialisme, si jamais réalisé, cultivera comme besoin de société ce qui est aujourd'hui prêché, quand même étranger au monde : le christianisme". (p. 338)


31 ein Buch über den Sozialismus ... von Robert Wilbrandt: Dieses Buch mit dem Titel «Sozialismus», Jena 1919, endet mit den Worten: «Und der Sozialismus wird, wenn jemals verwirklicht, als Gesellschaftsbedürfnis pflegen, was heute gepredigt, doch in der Welt fremd ist: das Christentum.» (S. 338)

32 Un homme ... a maintenant aussi écrit ses souvenirs de guerre : Ottokar Graf von Czernin (1872-1932) ; ministre autrichien des Affaires étrangères en 1916, il dut démissionner en 1918 ; il s'engagea pour une fin rapide de la guerre. La citation de Steiner conclut l'ouvrage de Czernin "Im Weltkrieg (Dans la guerre mondiale)", Berlin/Vienne 1919, p. 372/373.


32 Ein Mann ... hat nun auch seine Kriegserinnerungen geschrieben: Ottokar Graf von Czernin (1872-1932); 1916 österreichischer Außenminister, mußte 1918 zurücktre­ten; er setzte sich für eine rasche Beendigung des Krieges ein. Das von Steiner angeführte Zitat beschließt das von Czernin im Jahre 1919 verfaßte Werk «Im Weltkrieg», Berlin/Wien 1919, S. 372/373.

33 J'ai encore lu ces jours-ci une conférence étrange : Le nom de l'orateur et le thème de la conférence n'ont pas encore pu être déterminés.


33 Ich habe noch in diesen Tagen einen merkwürdigen Vortrag gelesen: Der Name des Redners und das Thema des Vortrages konnten bisher noch nicht festgestellt werden.

42 Kindererziehung - Volkserziehung - Volksleben (éducation de l'enfant - éducation du peuple - vie du peuple): voir aussi Rudolf Steiner, "Drei Vorträge über Volkspädagogik (Trois conférences sur la pédagogie de peuple)" (1919), in "Geisteswissenschaftliche Behandlung sozialer und pädagogischer Fragen", GA Bibl.-Nr. 192


42 Kindererziehung — Volkserziehung — Volksleben: Siehe auch Rudolf Steiner, «Drei Vorträge über Volkspädagogik» (1919), in «Geisteswissenschaftliche Behandlung sozialer und pädagogischer Fragen», GA Bibl.-Nr. 192

48 le naturaliste tant décrié, et non le poète Goethe : cf. Rudolf Steiner, "Goethes Naturwissenschaftliche Schriften. Sämtliche Einleitungen zur Herausgabe (Écrits de science de la nature de Goethe.Ensemble des introductions dans) in Kürschners <Deutsche National-Litteratur>", GA Bibl.-Nr. 1.


48 den vielverkannten Naturforscher, nicht den Dichter Goethe: Vgl. Rudolf Steiner, «Goethes Naturwissenschaftliche Schriften. Sämtliche Einleitungen zur Herausgabe in Kürschners <Deutsche National-Litteratur>», GA Bibl.-Nr. 1.

49 la métamorphose : cf. Rudolf Steiner, "Die Metamorphosenlehre", in "Goethes Weltanschauung (Vision du monde de Goethe)" (1897), GA Bibl.-Nr. 6, Dornach 1963, p. 101 et suiv.


49 die Metamorphose: Vgl. Rudolf Steiner, «Die Metamorphosenlehre», in «Goethes Weltanschauung» (1897), GA Bibl.-Nr. 6, Dornach 1963, S. 101 ff.

50 pour collaborer aux archives Goethe et Schiller : voir Rudolf Steiner, "Mein Lebensgang (Le cours de ma vie)" (1923-25), chapitre IX, GA Bibl.-Nr. 28.


50 um mitzuarbeiten am Goethe- und Schiller-Archiv: Siehe Rudolf Steiner, «Mein Lebensgang» (1923-25), IX. Kap., GA Bibl.-Nr. 28.

51 dans mon livre "Von Seelenrätseln (Des énigmes de l'âme)", paru il y a deux ans : voir ici en particulier le chapitre "Die physischen und die geistigen Abhängigkeiten der Menschen-Wesenheit (Les dépendances physiques et spirituelles de l'entité humaine)" (1917), GA Bibl.-Nr. 21.


51 in meinem vor zwei Jahren erschienenen Buch «Von Seelenrätseln»: Siehe hier besonders das Kapitel «Die physischen und die geistigen Abhängigkeiten der Men­schen-Wesenheit» (1917), GA Bibl.-Nr. 21.

52 Méthodes de connaissance ... qui sont caractérisées dans mon livre : voir la remarque à la p. 25.


52 Erkenntnismethoden ... , welche charakterisiert sind in meinem Buche: Siehe Hin­weis zu S. 25.

57 ainsi Schopenhauer a prononcé une excellente parole : littéralement, il dit : "Il en résulte que prêcher la morale est facile, fonder la morale est difficile". Voir Arthur Schopenhauer, Sämtliche Werke in 12 Bände mit Einleitung von (Oeuvres complètes en12 volumes avec introduction de) Dr. Rudolf Steiner, J. G. Cotta'sche Buchhandlung Nachfolger, Stuttgart et Berlin 1894, 6e volume, p. 361.


57 so hat Schopenhauer ein treffliches Wort gesprochen: Wörtlich heißt es: «Da ergibt sich, daß Moral-Predigen leicht, Moral-Begründen schwer ist.» Siehe Arthur Scho­penhauer, Sämtliche Werke in 12 Bänden mit Einleitung von Dr. Rudolf Steiner, J. G. Cotta'sche Buchhandlung Nachfolger, Stuttgart und Berlin 1894, 6. Band, S. 361.

58 que Kant, par exemple, pouvait faire cette déclaration : Kant dit textuellement : "Deux choses remplissent l'âme tranquille d'une admiration et d'un respect toujours nouveaux et croissants . . . : le ciel étoilé au-dessus de moi, et la loi morale en moi". In : "Critique de la raison synthétique pratique", 2e partie, "Méthodologie de la raison synthétique pure pratique", résolution p. 221, ancienne édition de Kehrbach, publiée par le Dr. Raymund Schmidt, Leipzig o. J. Voir aussi Rudolf Steiner, "Lucifer-Gnosis. Grundlegende Aufsätze zur Anthroposophie (Essais posant base pour l'anthroposophie", GA Bibl.-Nr. 34, Dornach 1960, p. 103, et "Die Rätsel der Philosophie (Les énigmes de la philosophie)", GA Bibl.-Nr. 18, Dornach 1968, p. 156.


58 daß zum Beispiel Kant den Ausspruch tun konnte: Wörtlich heißt es bei Kant: «Zwei Dinge erfüllen das Gemüt mit immer neuer und zunehmender Bewunderung und Ehrfurcht, . . .: Der gestirnte Himmel über mir, und das moralische Gesetz in mir.» In: «Kritik der praktischen Vernunft», 2. Teil, «Methodenlehre der reinen praktischen Vernunft», Beschluß S. 221, Ehemalige Kehrbachsche Ausgabe, herausgegeben von Dr. Raymund Schmidt, Leipzig o. J. Siehe auch Rudolf Steiner, «Luzifer-Gnosis. Grundlegende Aufsätze zur Anthroposophie», GA Bibl.-Nr. 34, Dornach 1960, S. 103, und «Die Rätsel der Philosophie», GA Bibl.-Nr. 18, Dornach 1968, S. 156.

Emmanuel Kant, 1724-1804, "Kritik der reinen Vernunft", Riga 1781 ; "Kritik der praktischen Vernunft", Riga 1788.


Immanuel Kant, 1724-1804, «Kritik der reinen Vernunft», Riga 1781; «Kritik der praktischen Vernunft», Riga 1788.

64 comme impératif catégorique : "Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse à tout moment être considérée en même temps comme le principe d'une législation générale", dans : I. Kant, "Critique de la raison synthétique pratique", op. cit., 1re partie, 5 7.


64 als kategorischen Imperativ: «Handle so, daß die Maxime deines Willens jederzeit zugleich als Prinzip einer allgemeinen Gesetzgebung gelten könnte», in: I. Kant, «Kritik der praktischen Vernunft», a.a.O., I. Teil, 5 7.

68 dans ma "Philosophie de la liberté" : "Die Philosophie der Freiheit. Grundzüge einer modernen Weltanschauung" (1894), GA Bibl.-Nr. 4.


68 in meiner «Philosophie der Freiheit»: «Die Philosophie der Freiheit. Grundzüge einer modernen Weltanschauung» (1894), GA Bibl.-Nr. 4.

69 Kant a parlé un jour du devoir impérieux : on peut lire littéralement dans sa "Critique de la raison synthétique pratique", op. cit., p. 212 : "Devoir ! Toi, nom sublime et grand, qui ne saisis en toi rien d'aimé, ce qui entraîne la flatterie, mais qui réclame la soumission".


Friedrich Schiller, 1759-1805, "Sur l'éducation esthétique de l'homme, dans une série de lettres" (1793-95).


69 Kant sprach einstmals von der zwingenden Pflicht: Wörtlich heißt es in seiner «Kritik der praktischen Vernunft», a.a.O., S. 212: «Pflicht! Du erhabener, großer Name, der du nichts Beliebtes, was Einschmeichelung bei sich führt, in dir fassest, sondern Unterwerfung verlangst.».


Friedrich Schiller, 1759-1805, «Über die ästhetische Erziehung des Menschen, in einer Reihe von Briefen» (1793-95).

70 "Gern dien' ich den Freunden (Volontiers, je sers les amis)" : voir Fr. Schiller, poèmes, "Les philosophes. Scrupules de conscience".


70 «Gern dien' ich den Freunden»: Siehe Fr. Schiller, Gedichte, «Die Philosophen. Gewissensskrupel».

ce que Goethe ... dit : voir "Proverbes en prose", 6e div. "Ethique", dans "Les écrits scientifiques de Goethe", édités et commentés par Rudolf Steiner dans "Deutsche National-Litteratur" de Kürschner (1883-97), 5 volumes, réimpression Dornach 1975, GA -e.


was Goethe ... sagt: Siehe «Sprüche in Prosa», 6. Abt. «Ethisches», in «Goethes Naturwissenschaftlichen Schriften», herausgegeben und kommentiert von Rudolf Steiner in Kürschners «Deutsche National-Litteratur» (1883-97), 5 Bände, Nach­druck Dornach 1975, GA —e.

73 dans mon livre : "Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft" (1919), GA Bibl.-Nr. 23.


73 in meinem Buch: «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft» (1919), GA Bibl.-Nr. 23.

75 Erich Wasmann, 1859-1931, jésuite, entomologiste ; il a notamment étudié la vie des fourmis. Il a écrit entre autres "Mensch- und Tierseele (Âme humaine et animale)", Cologne 1904.


75 Erich Wasmann, 1859-1931, Jesuit, Insektenforscher; insbesondere erforschte er das Leben der Ameisen. Er schrieb u. a. «Mensch- und Tierseele», Köln 1904.

77 Un homme ... a tenté une réfutation dans une conférence récente : il s'agit du professeur de Tübingen Friedrich Traub, qui a parlé contre Steiner à Reutlingen. Walter Johannes Stein, enseignant à l'école Waldorf de Stuttgart, rapporta le 14 décembre 1919 à Dornach : "Je me suis inscrit à la discussion. Je présentai Traub comme un homme sans conscience, totalement ignorant de la matière qu'il traite. Il ne parvint à prononcer sa conclusion qu'en balbutiant. Le curé de la ville qui a ouvert la séance a été acculé par des textes bibliques, au point de dire, à propos du passage où le Christ parle de la réincarnation : <Christ se trompe ici!>".


77 Ein Mann ... versuchte in einem Vortrag vor kurzem eine Widerlegung: Gemeint ist der Tübinger Professor Friedrich Traub, der in Reutlingen gegen Steiner sprach. Walter Johannes Stein, Lehrer an der Waldorfschule in Stuttgart, berichtete am 14. Dezember 1919 in Dornach: «Ich meldete mich zur Diskussion. Ich stellte Traub hin als einen gewissenlosen, der Materie, die er behandelt, gänzlich unkundigen Menschen. Sein Schlußwort brachte er nur noch stammelnd hervor. Der Stadtpfarrer, der eröffnete, wurde durch Bibeltexte in die Enge getrieben, so daß er in bezug auf die Stelle, wo Christus von der Reinkarnation spricht, sagte: <Hier irrt Christus!>»

77 un chanoine de la cathédrale : Il s'agit du chanoine catholique Laun, au sujet duquel Rudolf Steiner, dans son introduction à la conférence du 28 novembre 1919, GA Bibl.-N° 194, Dornach 1977, p. 239, a déclaré ce qui suit : "je dois faire précéder la conférence d'une petite introduction, parce que je dois en quelque sorte vous informer, surtout à l'heure actuelle, de différentes choses qui se passent. Je voudrais simplement vous lire une petite note que notre ami le Dr Stein a écrite dans le dernier numéro de la <Dreigliederung des sozialen Organismus> - un petit article intitulé <Neue Wahlverwandschaften (Nouvelle parenté électorale/de choix)> : <Le 11 novembre, à la Sieglehaus de Stuttgart, le chanoine Laun a tenu une conférence tout à fait insignifiante sur le thème <Théosophie et christianisme>, dont nous n'aurions pris aucune note si elle n'avait pas été symptomatique dans une direction qu'il convient de caractériser immédiatement. En effet, le conférencier a suivi dans sa pensée - il faudrait dire plus exactement dans l'ordre de ses phrases - les explications de la brochure du professeur Traub, intitulée : <Steiner comme philosophe et théosophe>. Traub n'a bien sûr pas été mentionné, mais il était symptomatique et intéressant de voir comment un chanoine catholique faisait cause commune avec le professeur protestant - en coulisses. Le parti catholique et le parti protestant (car ce ne sont plus des religions) luttent ensemble contre Steiner. Ce qui se combat au vu et au su de tous - s'entend en coulisses. La nature des moyens de combat du conférencier ressort suffisamment lorsque je mentionne qu'aucune discussion n'a eu lieu après la conférence et que le conférencier a fait remarquer que celui qui voulait s'informer sur Steiner pouvait le faire auprès des adversaires de Steiner qu'il a énumérés, mais pas à travers les écrits de Steiner lui-même, car le Pape l'avait interdit. Dr. J. W. Stein". (N° 21 de la revue "Dreigliederung des sozialen Organismus", Stuttgart.)


77 ein Domkapitular: Es handelt sich um den katholischen Domkapitular Laun, über den Rudolf Steiner in seiner Einleitung zum Vortrag vom 28. November 1919, GA Bibl.-Nr. 194, Dornach 1977, S. 239, folgendes ausführte: «Eine kleine Einleitung muß ich dem Vortrag vorausschicken, weil ich Sie doch gewissermaßen informieren muß, besonders in der jetzigen Zeit, über verschiedene Dinge, die vorgehen. Da möchte ich Ihnen nur eine kleine Notiz vorlesen, die unser Freund Dr. Stein in der letzten Nummer der <Dreigliederung des sozialen Organis­mus> geschrieben hat —, ein kleiner Artikel, der heißt <Neue Wahlverwandschaften>: <Am 11. November hielt im Sieglehaus in Stuttgart Domkapitular Laun einen gänzlich unbedeutenden Vortrag über das Thema <Theosophie und Christentum>, von dem wir keinerlei Notiz nehmen würden, wenn er nicht nach einer sogleich zu charakterisie­renden Richtung symptomatisch gewesen wäre. Der Vortragende folgte nämlich in seinem Gedanken — genauer müßte man sagen: in seiner Sätzeanordnung — den Ausführungen der Broschüre des Professors Traub, die den Titel trägt: <Steiner als Philosoph unhd Theosoph>. Natürlich blieb Traub unerwähnt, aber es war symptoma­tisch-interessant zu sehen, wie ein katholischer Domkapitular gemeinsame Sache machte mit dem evangelischen Professor — hinter den Kulissen. Katholische und evangelische Partei (denn Religionen sind das doch nicht mehr) kämpfen gemeinsam gegen Steiner. Was sich vor aller Augen bekämpft — hinter den Kulissen versteht es einander. Welcher Art die Kampfmittel des Vortragenden waren, geht wohl zur Genüge hervor, wenn ich erwähne, daß nach dem Vortrag keiner Diskussion stattge­geben wurde und daß der Vortragende darauf hinwies, daß, wer sich über Steiner orientieren wolle, dies bei Gegnern Steiners, die er aufzählte, tun könne, nicht aber durch Steiners Schriften selbst, da dies der Papst verboten haben. Dr. J. W. Stein.» (Nr. 21 der Zeitschrift «Dreigliederung des sozialen Organismus», Stuttgart.)

80 John Maynard Keynes, 1883-1946 ; économiste national anglais, professeur à l'université de Cambridge. Pendant la guerre, il est entré au Trésor anglais. En cette qualité, il a travaillé de manière influente sur les questions liées au financement de la guerre et a finalement participé à la Conférence de Paris en tant que représentant des finances britanniques et représentant du chancelier de l'échiquier anglais auprès du Conseil économique suprême. Le 7 juin 1919, il a démissionné de ses fonctions après avoir réalisé que des modifications importantes des conditions de paix ne pourraient pas être obtenues. Voir à ce sujet son ouvrage "Die wirtschaftlichen Folgen des Friedensvertrages (Les conséquences économiques du traité de paix)", traduit en allemand par M. J. Bonn et C. Brinkmann, Munich et Leipzig 1920.


80 John Maynard Keynes, 1883-1946; englischer Nationalökonom, Professor an der Universität Cambridge. Während des Krieges trat er in das englische Schatzamt ein. Er hat in dieser Eigenschaft an den mit der Finanzierung des Krieges verknüpften Fragen an einflußreicher Stelle mitgearbeitet und schließlich als britischer Finanzvertreter und als Vertreter des englischen Schatzkanzlers beim Obersten Wirtschaftsrat an der Pariser Konferenz teilgenommen. Am 7. Juni 1919 legte er seine Ämter nieder, nachdem er erkannt hatte, daß wesentliche Änderungen der Friedensbedingungen nicht zu erreichen sein würden. Siehe hierzu auch seine Schrift «Die wirtschaftlichen Folgen des Friedensvertrages», deutsch von M. J. Bonn und C. Brinkmann, München und Leipzig 1920.

Thomas Woodrow Wilson, 1856-1924, président des États-Unis d'Amérique de 1913 à 1921. En tant que chef de l'Entente, il proclame le 1er janvier 1918 les "Quatorze points", fondés sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, pour la réorganisation du monde après la Première Guerre mondiale.


Thomas Woodrow Wilson, 1856-1924, Präsident der Vereinigten Staaten von Amerika von 1913-1921. Er verkündet am B. Januar 1918 als Haupt der Entente die auf das Selbstbestimmungsrecht der Völker aufgebauten «Vierzehn Punkte» für die Neuge­staltung der Welt nach dem Ersten Weltkrieg.

les débats vides de contenu et abstraits de Woodrow Wilson : On peut lire textuellement dans l'ouvrage rédigé par Keynes en 1920, op. cit., p. 32 : "Au début de la conférence de Paris, on croyait généralement que le président, avec l'aide d'une grande équipe de conseillers, avait élaboré un plan non seulement pour la Société des Nations, mais aussi pour incarner les 14 points dans un traité de paix détaillé. En réalité, le président n'avait rien conçu... Lorsque l'on passa à l'exécution de ses pensées, elles étaient brumeuses et incomplètes. Il n'avait pas de plan, pas de projet, pas de pensée constructive d'aucune sorte pour accomplir les commandements qu'il avait proclamés d'une voix de tonnerre depuis la Maison-Blanche, avec le sang de la vie. Il aurait pu faire un sermon sur chacun de ces commandements ou adresser une majestueuse prière au Tout-Puissant pour qu'il les accomplisse ; il n'a pas pu concevoir leur application concrète à l'état actuel de l'Europe".


die inhaltsleeren und abstrakten Auseinandersetzungen Woodrow Wilsons: Wörtlich heißt es in der von Keynes 1920 verfaßten Schrift a.a.O., S. 32: «Zu Beginn der Pariser Konferenz glaubte man allgemein, der Präsident habe mit Hilfe eines großen Stabes von Beratern einen Plan nicht nur für den Völkerbund, sondern auch zur Verkörpe­rung der 14 Punkte in einem ausführlichen Friedensvertrag entworfen. In Wirklichkeit hatte der Präsident nichts entworfen... Als man zur Ausführung seiner Gedan­ken schritt, waren sie nebelhaft und unvollständig. Er hatte keinen Plan, keinen Entwurf, keinen aufbauenden Gedanken irgendwelcher Art, um die Gebote, die er vom Weißen Hause mit Donnerstimme verkündet hatte, mit dem Blute des Lebens zu erfüllen. Er hätte über jedes einzelne dieser Gebote eine Predigt halten oder ein majestätisches Gebet an den Allmächtigen um ihre Erfüllung richten können; ihre konkrete Anwendung auf den augenblicklichen Zustand Europas konnte er nicht gestalten.»

81 Georges Clemenceau, 1841-1929, Premier ministre français 1917-1920 ; voir J. M. Keynes, op. cit., p. 23 et suivantes.


David Lloyd George, 1863-1945, Premier ministre anglais 1916-1922 ; voir J. M. Keynes, op. cit., p. 30 et suiv.


81 Georges Clemenceau, 1841-1929, französischer Ministerpräsident 1917-1920; siehe J. M. Keynes, a.a.O., S. 23 ff.


David Lloyd George, 1863-1945, englischer Premierminister 1916-1922, siehe J. M. Keynes, a.a.O., S. 30 ff.

83 Il dit qu'on ne peut qu'espérer : Littéralement, on peut y lire, p. 242 : "La banqueroute et la décadence de l'Europe, si nous la laissons se poursuivre, atteindront à terme tout le monde, mais peut-être pas de manière frappante et immédiate. C'est une bonne chose. Nous pouvons encore avoir le temps de revoir notre politique et de regarder le monde avec un œil neuf. Car dans l'avenir immédiat, le destin de l'Europe n'est plus entre les mains d'un seul individu. Les événements de l'année à venir ne seront pas façonnés par les actions planifiées des hommes d'État, mais par les courants cachés qui s'écoulent constamment sous la surface de l'histoire politique et dont personne ne peut prédire les résultats. Nous ne pouvons les influencer que d'une seule manière, en mettant en mouvement les forces de formation et de fantaisie qui modifient l'opinion publique. Dire la vérité, exposer les illusions, dissiper les haines, élargir et éduquer le cœur et l'esprit des humains, tels doivent être les moyens".


83 Er sagt, man könne nur erhoffen: Wörtlich heißt es dort auf S. 242: «Der Bankerott und Verfall Europas wird, wenn wir ihn weiter fortschreiten lassen, auf die Dauer einen jeden erreichen, nur vielleicht nicht in auffallender und unmittelbarer Weise. Das hat sein Gutes. Wir können immer noch Zeit haben, unsere Politik zu überprüfen und die Welt mit neuen Augen anzusehen. Denn in der unmittelbaren Zukunft liegt das Schicksal Europas nicht mehr in der Hand eines einzelnen. Die Ereignisse des kommenden Jahres werden nicht von den planvollen Handlungen der Staatsmänner, sondern von den verborgenen Strömungen gestaltet werden, die ständig unter der Oberfläche der politischen Geschichte dahinfließen und deren Ergebnisse niemand voraussagen kann. Nur in einer Weise können wir sie beeinflussen, dadurch, daß wir die Kräfte der Bildung und der Phantasie in Bewegung setzten, die die öffentliche Meinung ändern. Die Wahrheit aussprechen, Trugbilder bloßlegen, Haß zerstreuen, Herz und Geist der Menschen weiten und bilden, das müssen die Mittel sein.»

Dans des conférences antérieures : cf. les conférences tenues à Zurich "Die soziale Frage (La question sociale)", GA Bibl.-Nr. 328, et "Soziale Zukunft (Avenir social)", GA Bibl.-Nr. 332a.


In früheren Vorträgen: Vgl. die in Zürich gehaltenen Vorträge «Die soziale Frage», GA Bibl.-Nr. 328, und «Soziale Zukunft», GA Bibl.-Nr. 332a.

86 C'est pourquoi Goethe a dit : cf. "Naturwissenschaftliche Schriften", référence à la p. 70, 4e tome, 2e partie, Sprüche in Prosa, 1re partie Das Erkennen, p. 353.


86 Deshalb sagte Goethe: Vgl. «Naturwissenschaftliche Schriften», Hinweis zu S. 70, 4. Bd., 2. Abt., Sprüche in Prosa, 1. Abt. Das Erkennen, S. 353.

88 Construction de Dornach : voir la note à la p. 11.


88 Dornacher Bau: Siehe Hinweise zu S. 11

89 dans mon livre : voir note à la p. 25


89 in meinem Buche: Siehe Hinweis zu S. 25

93 Johannes Scherr, 1817-1886 ; historien de la culture et de la littérature ; en dernier lieu professeur à l'école polytechnique de Zurich.


93 Johannes Scherr, 1817-1886; Kultur- und Literaturhistoriker; zuletzt Professor am Polytechnikum in Zürich.

94 Richard Avenarius, 1843-1896, philosophe ; il a vécu en dernier lieu à Zurich. Avec sa doctrine de l'"empiriocriticisme", il a tenté, à l'instar d'Ernst Mach, de créer une théorie de la réalité indépendante de la métaphysique dogmatique. Lénine a repris le terme "empiriocriticisme", mais a polémiqué contre une interprétation empiriocritique de la doctrine marxiste. Œuvres importantes d'Avenarius : "Philosophie comme pensée du monde selon le principe de la plus petite mesure de force" (1876), "Critique de l'expérience pure", 2 vol., Leipzig, 1888/90, "Le concept humain du monde" (1891).


94 Richard Avenarius, 1843-1896, Philosoph; er lebte zuletzt in Zürich. Mit seiner Lehre des «Empiriokritizismus» versuchte er, ähnlich wie Ernst Mach, eine von dogmati­scher Metaphysik unabhängige Wirklichkeitslehre zu schaffen. Lenin hat den Begriff «Empiriokritizismus» wieder aufgenommen, polemisierte aber gegen eine empiriokri­tische Auslegung der marxistischen Lehre. Bedeutende Werke von Avenarius : «Philo­sophie als Denken der Welt gemäß dem Prinzip des kleinsten Kraftmaßes» (1876), «Kritik der reinen Erfahrung», 2 Bde., Leipzig, 1888/90, «Der menschliche Weltbe­griff» (1891).

Ernst Mach, 1838-1916 ; physicien et philosophe autrichien, l'un des fondateurs de l'"empiriocriticisme" ; en théorie de la connaissance, il a renouvelé les conceptions de Hume et de Berkeley et de Hume. Ses vues épistémologiques ont eu une grande influence sur la physique théorique (nombre de Mach) et ont été développées par le "Cercle de Vienne". Œuvres : "Die Mechanik in ihrer Entwicklung (La mécanique et son développement)" (1883), "Die Analyse der Empfindungen und das Verhältnis des Physischen zum Psychischen(L'analyse du ressenti et le rapport du physique au psychique)" (1886), "Erkenntnis und Irrtum (Connaissance et erreur)" (1905), "Die Leitgedanken meiner naturwissenschaftlichen Erkenntnislehre (Les idées directrices de ma théorie de science de la nature)" (1919).


Ernst Mach, 1838-1916; österreichischer Physiker und Philosoph, einer der Begründer des «Empiriokritizismus»; in der Erkenntnistheorie erneuerte er die Anschauungen Berkeleys und Humes. Seine erkenntnistheoretischen Ansichten waren von großem Einfluß auf die theoretische Physik (Machsche Zahl) und wurden vom «Wiener Kreis» ausgebaut. Werke: «Die Mechanik in ihrer Entwicklung» (1883), «Die Analyse der Empfindungen und das Verhältnis des Physischen zum Psychi­schen» (1886), «Erkenntnis und Irrtum» (1905), «Die Leitgedanken meiner naturwis­senschaftlichen Erkenntnislehre» (1919).

94 un élève [d'Ernst Mach] : Il s'agit de Friedrich Adler (1879-1960), un théoricien de premier plan de l'austromarxisme et partisan de l'empiriocriticisme ; il a tenté de compléter le marxisme par la "philosophie machiste". Le 21 octobre 1916, il a tué le Premier ministre autrichien, le comte Stürgkh, a été condamné à mort, puis libéré en 1918. Plus tard, il fut l'un des dirigeants de "l'Internationale ouvrière socialiste".


94 einen Schüler [von Ernst Mach]: Es handelt sich um Friedrich Adler (1879-1960), einem führenden Theoretiker des Austromarxismus und Anhänger des Empiriokriti­zismus; er versuchte, den Marxismus durch die «machistische Philosophie» zu ergänzen. Am 21. Oktober 1916 erschoß er den österreichischen Ministerpräsidenten Graf Stürgkh, wurde zum Tode verurteilt, 1918 freigelassen. Später war er einer der Führer der «Sozialistischen Arbeiterinternationale».

95 Quelle est la philosophie d'État des bolcheviks ? : Rudolf Steiner s'appuie ici sur un essai de Nicolay A. Berdjajev sur "La vérité politique et la vérité philosophique", publié à Berlin en 1918 dans l'ouvrage "L'âme politique de la Russie" édité par Elias Hurwicz. En Russie, cet essai avait déjà été publié en 1909 dans l'ouvrage collectif "Vjechi" (c'est-à-dire "Poteaux frontières"). À la page 93 de l'édition allemande, on peut lire entre autres ce qui suit : "Ensuite, elle (l'intelligentsia russe, note de l'éditeur) passa même à l'indigeste Avenarius, parce que la philosophie la plus abstraite, <pure> d'Avenarius fut soudain présentée, à son insu et par sa faute, comme une philosophie du bolchevisme,". cf. également Rudolf Steiner, "L'exigence sociale fondamentale de notre temps. En une situation changée du temps ", GA Bibl.-Nr. 186, 9e et 10e conférences, et la 3e conférence dans "Geisteswissenschaftliche Behandlung sozialer und pädagogischer Fragen (Traitement de questions sociales et pédagogiques)", GA Bibl.-Nr. 192, et "Die soziale Frage (La question sociale)", GA Bibl.-Nr. 328, conférence du 25 février 1919.


95 Welches ist die Staatsphilosophie der Bolschewisten?: Rudolf Steiner stützt sich hier auf einen Aufsatz von Nicolay A. Berdjajev über «Die politische und die philosophische Wahrheit», der in der von Elias Hurwicz herausgegebenen Schrift «Rußlands politi­sche Seele» 1918 in Berlin veröffentlicht wurde. In Rußland erschien dieser Aufsatz bereits im Jahre 1909 in der Sammelschrift «Wjechi» (d. h. «Grenzpfähle»). Auf S. 93 der deutschen Ausgabe heißt es u. a.: «Dann ging sie (die russische Intelligenz, Anm. d. Hg.) sogar zu dem schwer verdaulichen Avenarius über, weil die abstrakteste, <reinste> Philosophie von Avenarius ohne dessen Wissen und Schuld plötzlich als eine Philosophie des Bolschewismus, hingestellt wurde.» Vgl. auch Rudolf Steiner, «Die soziale Grundforderung unserer Zeit. In geänderter Zeitlage», GA Bibl.-Nr. 186, 9. und 10. Vortrag, und den 3. Vortrag in «Geisteswissenschaftliche Behandlung sozialer und pädagogischer Fragen», GA Bibl.-Nr. 192, und «Die soziale Frage», GA Bibl.-Nr. 328, Vortrag vom 25. Februar 1919.

101 Lors du débat, un auditeur a d'abord présenté l'état des discussions sur l'introduction d'une langue internationale unique, l'espéranto. Dans une intervention qui suivit, un autre auditeur posa la question de savoir quelles perspectives s'offraient à Rudolf Steiner pour sortir du chaos décrit.


101 In der Aussprache referierte zunächst ein Zuhörer den Stand der Erörterungen um die Einführung einer einheitlichen internationalen Sprache, Esperanto. In einem sich daran anschließenden Votum eines weiteren Zuhörers wurde die Frage gestellt, welche Aussichten es für Rudolf Steiner gebe, um aus dem geschilderten Chaos herauszukommen.

114 École Waldorf : À l'initiative d'Emil Molt, directeur de la fabrique de cigarettes Waldorf-Astoria, la première école Waldorf libre fut fondée à Stuttgart à l'automne 1919 sous la direction de Rudolf Steiner en tant qu'école primaire et secondaire unifiée.


114 Waldorfschule: Auf Anregung Emil Molts, des Direktors der Waldorf-Astoria-Ziga­rettenfabrik, wurde im Herbst 1919 in Stuttgart unter der Leitung Rudolf Steiners die erste Freie Waldorfschule als einheitliche Volks- und Höhere Schule gegründet.

Cette école Waldorf ne veut pas être une école de vision du monde : voir également à ce sujet Rudolf Steiner, "Die Erneuerung der pädagogisch-didaktischen Kunst durch Geisteswissenschaft (Le renouvellement de l'art pédagogique didactique par la scie ce de l'esprit)", 11e conférence, GA Bibl.-Nr. 301.


Diese Waldorfschule will nicht eine Weltanschauungsschule sein: Siehe hierzu auch Rudolf Steiner, «Die Erneuerung der pädagogisch-didaktischen Kunst durch Geistes­wissenschaft», 11. Vortrag, GA Bibl.-Nr. 301.

115 certaines époques ... dans l'humain en devenir : Cf. Rudolf Steiner, "L'éducation de l'enfant du point de vue de la science de l'esprit" (1907) (édition particulière), in "Lucifer-Gnosis. Grundlegende Aufsätze zur Anthroposophie", (1903-08), GA Bibl.-Nr. 34.


115 gewisse Epochen ... in dem werdenden Menschen: Vgl. Rudolf Steiner, «Die Erzie­hung des Kindes vom Gesichtspunkte der Geisteswissenschaft» (1907) (Einzelaus­gabe), in «Luzifer-Gnosis. Grundlegende Aufsätze zur Anthroposophie», (1903-08), GA Bibl.-Nr. 34.

120 Lorsque j'ai donné le cours pédagogique pour les enseignants de l'école Waldorf : L'ensemble du cours de 1919 est disponible au sein de l'édition complète dans les trois volumes suivants : "Allgemeine Menschenkunde als Grundlage der Pädagogik (Anthropologie générale comme base de la pédagogie)", GA Bibl.-Nr. 293 ; " Art de l'éducation. Méthodologique et didactique", GA Bibl.-No. 294 ; "Art de l'éducation. Discussions de séminaires et conférences sur les programmes scolaires", GA Bibl.-No. 295.


120 Als ich für die Lehrer der Waldorfschule den pädagogischen Kursus abgehalten habe: Der gesamte Kursus aus dem Jahre 1919 liegt innerhalb der Gesamtausgabe in den folgenden drei Bänden vor: «Allgemeine Menschenkunde als Grundlage der Pädago­gik», GA Bibl.-Nr. 293; «Erziehungskunst. Methodisch-Didaktisches», GA Bibl.-Nr. 294; «Erziehungskunst. Serminarbesprechungen und Lehrplanvorträge», GA Bibl.-Nr. 295.

125 Lénine et Trotski ... ils ne feront qu'organiser l'égoïsme : Voir à ce sujet l'ouvrage de Lénine "Staat und Revolution (État et révolution)", Belp/Berne 1918, et la conférence de Trotsky du 28 mars 1918 "Arbeit, Disziplin und Ordnung werden die sozialistische Sowjet-Republik retten (Travail, discipline et ordre sauveront la république soviétique socialiste)", p. 17 s., Bâle 1918.


125 Lenin und Trotzki ... sie werden nur den Egoismus organisieren: Siehe hierzu Lenins Schrift «Staat und Revolution», Belp/Bern 1918, und Trotzkis Vortrag vom 28. März 1918 «Arbeit, Disziplin und Ordnung werden die sozialistische Sowjet-Republik retten», S. 17 f., Basel 1918.

128 ce que Goethe avait en tête/ce qui planait devant Goethe : voir J. W. v. Goethe, "Winckelmann", édition Sophia Weimar 1891, tome 46, p. 29 et 22.


128 was Goethe vorschwebte: Vgl. J. W. v. Goethe, «Winckelmann», Sophien-Ausgabe Weimar 1891, Band 46, S. 29 u. 22.

130 Lors du débat, un auditeur et Emil Molt discutent des problèmes de l'enseignement par époques, du rapport entre l'école Waldorf et la pratique de la vie et du rapport entre entrepreneurs et ouvriers.


130 In der Aussprache erörtern ein Zuhörer und Emil Molt Probleme des Epochenunter­richtes, des Verhältnisses von Waldorfschule und Lebenspraxis und des Verhältnisses Unternehmer— Arbeiter.

133 J'ai tout de suite ... écrit un article : L'article mentionné est paru pour la première fois dans la revue "Dreigliederung des sozialen Organismus", n° 37, mars 1920, éditée par le "Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus (Fédération pour la tri articulation de l'organisme social)". Au sein de l'édition complète, l'article se trouve dans le volume "Aufsätze über die Dreigliederung des sozialen Organisumus und zur Zeitlage 1915-1921", GA Bibl.-Nr. 24.


133 Ich habe gerade ... einen Artikel geschrieben: Der genannte Artikel erschien erstmalig in der vom «Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus» herausgege­benen Zeitschrift «Dreigliederung des sozialen Organismus», Nr. 37, März 1920. Innerhalb der Gesamtausgabe befindet sich der Aufsatz in dem Band «Aufsätze über die Dreigliederung des sozialen Organisumus und zur Zeitlage 1915-1921», GA Bibl.-Nr. 24.

134 Prince Peter Krapotkin (aussi : Kropotkin), 1842-1921 ; représentant de "l'anarchisme communiste". Krapotkin aspirait à l'abolition de la propriété privée et de l'État et voulait construire la société sur le principe de "l'aide mutuelle" dans des associations volontaires. Il a notamment écrit le livre "Gegenseitige Hilfe in der Entwickelung (Aide mutuelle dans l'évolution)", Leipzig 1904, et "Ethik", 1922, en allemand 1923.


134 Fürst Peter Krapotkin (auch: Kropotkin), 1842-1921; Vertreter des «Kommunisti­schen Anarchismus». Krapotkin strebte die Abschaffung des Privateigentums und des Staates an und wollte die Gesellschaft auf dem Prinzip «gegenseitiger Hilfe» in freiwilligen Assoziationen aufbauen. Er verfaßte u. a. das Buch «Gegenseitige Hilfe in der Entwickelung», Leipzig 1904, und «Ethik», 1922, deutsch 1923.

144 ce qui, dans la Grèce antique, comprenait l'état de nutrition, l'état de défense et l'état d'enseignement : Cette formulation est d'Erasmus Alberus (1500-1553), semblable à celle de Luther ; elle résume ce que Platon a dit dans la "Politeia" à propos des classes ; voir le "mythe phénicien" selon lequel Dieu aurait mélangé de l'or aux dirigeants (sages) à la naissance, de l'argent à leurs assistants, les gardiens, et du fer et de l'airain aux paysans et aux artisans (Politeia, livre III, 414, numérotation de Stephanus).


144 was im alten Griechenland Nährstand, Wehrstand, Lehrstand umfaßt hat: Diese Formulierung stammt von Erasmus Alberus (1500-1553), ähnlich auch Luther; sie faßt das von Plato in der «Politeia» über die Stände Gesagte zusammen; siehe den «phönikischen Mythos», wonach Gott den Herrschenden (Weisen) bei der Geburt Gold, ihren Beihelfern, den Wächtern, Silber, den Bauern und Handwerkern aber Eisen und Erz beigemischt habe (Politeia, III. Buch, 414, Stephanus-Numerierung).

150 Paul Nicolaïevitch Milioukov, 1859-1943, historien russe et homme politique libéral ; après la chute du tsarisme, il a dirigé le ministère des Affaires étrangères du gouvernement provisoire de mars à mai 1917.


150 Paul Nicolajewitsch Miljukow, 1859-1943, russischer Historiker und liberaler Politi­ker; leitete nach dem Sturz des Zarentums von März bis Mai 1917 das Außenministe­rium der provisorischen Regierung.

Alexander F. Kerenski, 1881-1970 ; prit la tête d'un nouveau gouvernement social-révolutionnaire en 1917. Celui-ci fut cependant renversé en novembre par les bolcheviks dirigés par Lénine et Trotsky, après l'échec de l'offensive d'été contre les puissances centrales, qui entraîna la dissolution totale du front russe.


Alexander F. Kerenski, 1881-1970; trat 1917 an die Spitze einer neuen sozialrevolutio­nären Regierung. Diese wurde jedoch nach der mißglückten Sommeroffensive gegen die Mittelmächte, welche die völlige Auflösung der russischen Front zur Folge hatte, im November durch die von Lenin und Trotzki geführten Bolschewiki gestürzt.

163 faisant allusion à la "République des savants" de Klopstock : dans son écrit "Gelehrtenrepublik" de 1774, Klopstock défendait, sous l'image d'un État druidique, l'idée d'une association de tous les écrivains allemands, dont le "code de lois" devait consister en une poétique développée par Klopstock.


163 anklingend an die Klopstocksche «Gelehrtenrepublik»: In seiner Schrift «Gelehrtenre­publik» vom Jahre 1774 vertrat Klopstock im Bilde eines Druidenstaates die Idee einer Vereinigung aller deutschen Schriftsteller, deren «Gesetzbuch» in einer von Klop­stock entwickelten Poetik bestehen sollte.

169 Wichard von Möllendorff, 1881-1937 ; sous-secrétaire d'État au Reichswirtschaftsamt (administration de l'économie de l'Empire). Il développa le plan d'une économie nationale commune, qui fut cependant rejeté par l'Assemblée nationale. Il a exposé ses idées dans : "Konservativer Sozialismus (Socialisme conservateur", essais collectionnés des années 1913-1922, Hambourg 1932.


169 Wichard von Möllendorff, 1881-1937; Unterstaatssekretär im Reichswirtschaftsamt. Er entwickelte den Plan einer nationalen Gemeinwirtschaft, der jedoch von der Nationalversammlung abgelehnt wurde. Seine Ideen legte er nieder in: «Konservati­ver Sozialismus», gesammelte Aufsätze aus den Jahren 1913-1922, Hamburg 1932.

171 Et ceux qui, comme moi, ont travaillé dans une école ouvrière : Rudolf Steiner a enseigné l'histoire de 1899 à 1904 à l'école ouvrière fondée par le social-démocrate Wilhelm Liebknecht (1826-1900) à Berlin (à partir de 1902 aussi à Spandau), l'art oratoire et les sciences de la nature. Voir aussi : Rudolf Steiner, "Mein Lebensgang (le cours de ma vie)", chap. XXVIII, GA Bibl.-Nr. 28 ; "Briefe II -1892-1902", Dornach 1953, p. 30 ; Johanna Mücke/Alwin Rudolph, "Erinnerungen an Rudolf Steiner und seine Wirksamkeit an der Arbeiterbildungsschule in Berlin 1899-1904 (Souvenirs sur RS et son efficacité à l'école de formation des travailleurs à Berlin)", Bâle 1979 ; "Beiträge zur Rudolf Steiner Gesamtausgabe (contribution aux éditions complètes)", cahier n° 36, Dornach 1971/72, p. 21/22.


171 Und wer, wie ich, gewirkt hat in einerArbeiter-Bildungsschule: Rudolf Steiner lehrte von 1899-1904 an der von dem Sozialdemokraten Wilhelm Liebknecht (1826-1900) begründeten Arbeiterbildungsschule in Berlin (ab 1902 auch in Spandau) Geschichte, Redekunst und Naturwissenschaften. Siehe auch: Rudolf Steiner, «Mein Lebens­gang», Kap. XXVIII, GA Bibl.-Nr. 28; «Briefe II —1892-1902», Dornach 1953, S. 30; Johanna Mücke/Alwin Rudolph, «Erinnerungen an Rudolf Steiner und seine Wirk­samkeit an der Arbeiterbildungsschule in Berlin 1899-1904», Basel 1979; «Beiträge zur Rudolf Steiner Gesamtausgabe», Heft Nr. 36, Dornach 1971/72, S. 21/22.

173 là j'ai tenu devant un cercle restreint à Vienne ... une série de conférences : Cf. Rudolf Steiner, "L'essence intérieure de l'humain et la vie entre la mort et la nouvelle naissance", GA Bibl.-153. Dans la 6e conférence, il parle du cancer social : "On produit donc aujourd'hui pour le marché sans tenir compte de la consommation, non pas dans le sens de ce qui a été exposé dans mon essai <Science de l'esprit et question sociale> [dans : <Lucifer-Gnosis 1903-1908>. p. 191 ; note de l'éditeur], mais on empile dans les entrepôts et par les marchés monétaires tout ce qui est produit, et on attend ensuite de voir combien sera acheté. Cette tendance ne cessera de croître jusqu'à ce qu'elle ... s'autodétruise. se détruira d'elle-même. Du fait que ce type de production intervient dans la vie sociale, il se produit dans le lien social des humains sur la terre exactement la même chose que dans l'organisme lorsqu'un tel carcinome se développe. C'est exactement la même chose, la formation d'un cancer, d'un carcinome, d'un cancer de la culture, d'un carcinome de la culture ! C'est ce genre de formation cancéreuse que voit celui qui a une vue spirituelle de la vie sociale ; il voit comment partout poussent de terribles dispositions à la formation d'ulcères sociaux. C'est le grand souci culturel qui survient pour celui qui voit clair dans l'existence. C'est cela qui est terrible, qui agit de façon si oppressante, et qui, même si l'on pouvait autrement réprimer tout enthousiasme pour la science de l'esprit, si l'on pouvait réprimer ce qui peut ouvrir la bouche pour la science de l'esprit, nous amène à crier au monde, pour ainsi dire, le remède à ce qui est déjà si fortement en marche et qui deviendra de plus en plus fort. Ce qui doit être sur son terrain dans la diffusion des vérités spirituelles dans une sphère qui crée comme la nature, devient une formation cancéreuse lorsqu'il entre dans la culture de la manière décrite".


173 da hielt ich vor einem kleineren Kreis in Wien ... eine Reihe von Vorträgen: Vgl. Rudolf Steiner, «Inneres Wesen des Menschen und Leben zwischen Tod und neuer Geburt», GA Bibl.-Nr. 153. Im 6. Vortrag spricht er über die soziale Krebskrankheit: «Es wird also heute für den Markt ohne Rücksicht auf den Konsum produziert, nicht im Sinne dessen, was in meinem Aufsatz <Geisteswissenschaft und soziale Frage> [in: <Luzifer-Gnosis 1903-1908>. S. 191; Anm. d. Herausg.] ausgeführt worden ist, sondern man stapelt in den Lagerhäusern und durch die Geldmärkte alles zusammen, was produziert wird, und dann wartet man, wieviel gekauft wird. Diese Tendenz wird immer größer werden, bis sie sich ... in sich selber vernichten wird. Es entsteht dadurch, daß diese Art von Produktion im sozialen Leben eintritt, im sozialen Zusammenhang der Menschen auf der Erde genau dasselbe, was im Organismus entsteht, wenn so ein Karzinom entsteht. Ganz genau dasselbe, eine Krebsbildung, eine Karzinombildung, Kulturkrebs, Kulturkarzinom! So eine Krebsbildung schaut derjenige, der das soziale Leben geistig durchblickt; er schaut, wie überall furchtbare Anlagen zu sozialen Geschwürbildungen aufsprossen. Das ist die große Kultursorge, die auftritt für den, der das Dasein durchschaut. Das ist das Furchtbare, was so bedrückend wirkt, und was selbst dann, wenn man sonst allen Enthusiasmus für Geisteswissenschaft unterdrücken könnte, wenn man unterdrücken könnte das, was den Mund öffnen kann für die Geisteswissenschaft, einen dahin bringt, das Heilmittel der Welt gleichsam entgegenzuschreien für das, was so stark schon im Anzug ist und was immer stärker und stärker werden wird. Was auf seinem Felde in dem Verbreiten geistiger Wahrheiten in einer Sphäre sein muß, die wie die Natur schafft, das wird zur Krebsbildung, wenn es in der geschilderten Weise in die Kultur eintritt.»

180 Parti du Centre : Fondé en 1870 sous l'impulsion de Peter Reichensperger en tant que parti catholique, il forma l'opposition à la fondation de l'Empire prussien par la petite Allemagne. Après 1914, il se donna le nom de "Parti du centre allemand". Pendant la Première Guerre mondiale, sous l'influence d'Erzberger, il s'unit aux "progressistes" et aux sociaux-démocrates pour former la majorité du Reichstag pour la résolution de paix (1917).


180 Zentrums-Partei: Im Jahre 1870 auf Anregung von Peter Reichensperger als katholi­sche Partei gegründet, bildete sich die Opposition gegen die kleindeutsch-preußische Reichsgründung. Nach 1914 gab sie sich den Namen «Deutsche Zentrumspartei». Während des Ersten Weltkrieges verband sie sich unter dem Einfluß Erzbergers mit den «Fortschrittlern» und Sozialdemokraten zur Reichstagsmehrheit der Friedensre­solution (1917).

182 c'est le mot "idéologie" : sur le rapport idéologie - vision matérialiste du monde, voir Rudolf Steiner, "Die Kernpunkte der sozialen Frage", GA Bibl.-Nr. 23, p. 44 et suivantes.


182 es ist das Wort "Ideologie": Zum Verhältnis Ideologie — materialistische Weltan­schauung vgl. Rudolf Steiner, «Die Kernpunkte der sozialen Frage», GA Bibl.-Nr. 23, S. 44 ff.

183 le récit de Herman Grimm : cf. "Goethe", Vorlesungen, gehalten an der Königlichen Universtität in Berlin ; paru en deux volumes en 1877, 8. Auflage Stuttgart und Berlin 1903 ; ici : 2e tome, 23e cours, p. 171. Il y est dit textuellement : "Depuis longtemps déjà, dans sa jeunesse, la grande fantaisie de Laplace-Kantsch sur la formation et la disparition du globe terrestre avait pris place. La goutte d'eau centrale, qui deviendra ensuite le monde, se forme à partir de la nébuleuse universelle en rotation - les enfants l'apprennent déjà à l'école - et, en tant que boule en train de se solidifier, traverse toutes les phases dans des laps de temps inconcevables, y compris l'épisode de l'habitation par le genre humain, pour retomber enfin dans le soleil sous forme de scories brûlées : un processus long, mais parfaitement compréhensible pour le public d'aujourd'hui, pour l'état duquel il n'est plus nécessaire d'intervenir. Il ne faudrait plus d'intervention extérieure que l'effort d'une force extérieure quelconque pour maintenir le soleil à la même température de chauffage.

On ne peut imaginer de perspective d'avenir plus stérile que celle qui, dans cette attente, doit nous être imposée aujourd'hui comme scientifiquement nécessaire. Un os de charogne autour duquel un chien affamé aurait fait un détour serait un morceau appétissant et rafraîchissant en comparaison de ce dernier excrément de la création, comme lequel notre terre retournerait finalement au soleil, et c'est la curiosité avec laquelle notre génération accueille et croit de telles choses qui est un signe d'imagination malade, que les savants des époques futures dépenseront un jour beaucoup de perspicacité à expliquer comme un phénomène historique temporel.

Jamais Goethe n'a donné accès à de telles désolations".


183 die Schilderung von Herman Grimm: Vgl. «Goethe», Vorlesungen, gehalten an der Königlichen Universtität in Berlin; erschienen in zwei Bänden 1877, 8. Auflage Stuttgart und Berlin 1903; hier: 2. Band, 23. Vorlesung, S. 171. Wörtlich heißt es dort: «Längst hatte, in seinen Jugendzeiten schon, die große Laplace-Kantsche Phantasie von der Entstehung und dem einstigen Untergange der Erdkugel Platz gegriffen. Aus dem in sich rotierenden Weltnebel — die Kinder bringen es bereits aus der Schule mit—formt sich der zentrale Gastropfen, aus dem hernach die Welt wird, und macht, als erstarrende Kugel, in unfaßbaren Zeiträumen alle Phasen, die Episode der Bewoh­nung durch das Menschengeschlecht mit einbegriffen, durch, um endlich als ausge­brannte Schlacke in die Sonne zurückzustürzen: ein langer, aber dem heutigen Publikum völlig begreiflicher Prozeß, für dessen Zustandkomme es nun weiter keines äußeren Eingreifens mehr bedürfe, als die Bemühung irgendeiner außenstehenden Kraft, die Sonne in gleicher Heiztemperatur zu erhalten.

Es kann keine fruchtlosere Perspektive für die Zukunft gedacht werden als die, welche uns in dieser Erwartung als wissenschaftlich notwendig heute aufgedrängt werden soll. Ein Aasknochen, um den ein hungriger Hund einen Umweg machte, wäre ein erfrischendes appetitliches Stück im Vergleiche zu diesem letzten Schöp­fungsexkrement, als welches unsere Erde schließlich der Sonne wieder anheimfiele, und es ist die Wißbegier, mit der unsere Generation dergleichen aufnimmt und zu glauben vermeint, ein Zeichen kranker Phantasie, die als ein historisches Zeit­phänomen zu erklären die Gelehrten zukünftiger Epochen einmal viel Scharfsinn auf­wenden werden.

Niemals hat Goethe solchen Trostlosigkeiten Einlaß gewährt.»

183 Idée de Kant-Laplace : elle est issue de l'"hypothèse nébulaire" de Kant dans son "Histoire naturelle et théorie du ciel" (1755), selon laquelle la Terre se serait formée à partir d'une nébuleuse primitive, et - indépendamment de Kant (et en divergeant sur de nombreux points) - des théories contenues dans "Exposition du système du monde" (1796) du mathématicien et astronome Laplace.


183 Kant-Laplacesche Idee: Sie ist hervorgegangen aus Kants «Nebularhypothese» in seiner «Naturgeschichte und Theorie des Himmels» (1755), wonach sich die Erde aus einem Urnebel heraus gebildet hat und — unabhängig von Kant (und in vielem abweichend) — aus den Theorien in «Exposition du système du monde» (1796) von dem Mathematiker und Astronom Laplace.

Johannes Scherr : Voir la remarque à la p. 93.


Johannes Scherr: Siehe Hinweis zu S. 93.

184 Vous pouvez lire cela dans mon livre : Rudolf Steiner, "Die Kernpunkte der sozialen Frage", GA Bibl.-Nr. 23, Dornach 1976, p. 8 et suiv. et p. 80 et suiv.


184 Sie können das in meinem Buche nachlesen: Vgl. Rudolf Steiner, «Die Kernpunkte der sozialen Frage», GA Bibl.-Nr. 23, Dornach 1976, S. 8 ff. und S. 80 ff.

185 a donné un cours/cursus pédagogique : Voir la remarque à la p. 120.


185 einen pädagogischen Kursus gehalten: Siehe Hinweis zu S. 120.

186 par exemple en 1907 : il s'agit ici de la crise économique en Amérique. Dans le livre "Volkswirtschaftslehre (théorie d'économie de peuple)" (4e édition, Leipzig 1918) de Carl Jentsch, qui se trouve dans la bibliothèque de Rudolf Steiner et qui comporte de nombreuses annotations de sa part, on peut lire à ce sujet, à la p. 189 : "La crise américaine de 1907, qui a jeté sur le pavé des centaines de milliers d'ouvriers aux États-Unis, a certes entraîné une pénurie d'or en Europe, parce que l'Amérique a attiré à elle beaucoup d'or d'Angleterre et d'Allemagne, mais chez nous au moins, elle n'a pas provoqué de blocage des ventes, ni de chômage".


186 zum Beispiel 1907: Gemeint ist hier die Wirtschaftskrise in Amerika. In dem Buch «Volkswirtschaftslehre» (4. Aufl., Leipzig 1918) von Carl Jentsch, das sich in Rudolf Steiners Bibliothek befindet und zahlreiche Anstreichungen von ihm aufweist, heißt es hierzu auf S. 189: «Die amerikanische Krisis von 1907, die in den Vereinigten Staaten hunderttausende von Arbeitern aufs Pflaster warf, hat zwar, weil Amerika aus England und Deutschland viel Gold an sich zog, in Europa Goldknappheit, aber bei uns wenigstens keine Absatzstockung, keine Arbeitslosigkeit zu Folge gehabt.»

ces phénomènes caractéristiques : Rudolf Steiner décrit maintenant l'achat et la vente de titres par un grand groupe financier en Amérique. Il s'agit vraisemblablement de l'empire financier J. P. Morgan & Co. À ce stade de l'exposé, la transcription sténographique présente des imprécisions considérables, de sorte qu'il n'est pas possible de reproduire exactement le texte. Afin d'éviter tout malentendu, le passage correspondant a été retiré du texte courant de la conférence. Le texte lacunaire se lit comme suit dans la transcription littérale du présent sténogramme : "Ces phénomènes caractéristiques ont été, par exemple, qu'un certain groupe financier américain a acheté des papiers ensemble, puis, après avoir acheté un certain type de papiers, a publié des instructions pour continuer à acheter ces papiers. Maintenant, 1res entreprises avaient ces papiers. n'est-ce pas, c'était une grande offre sur ces papiers. Il était donc tentant de les vendre. On faisait des affaires dans l'image miroir/le reflet, comme on dit. On les vendait et on cherchait à les obtenir après coup. Mais tous étaient détenus par les Américains. Ils ne pouvaient se les procurer que par eux-mêmes. Ainsi, une seule entreprise dominait l'industrie sur un grand territoire. Un jour, ils ont tout bloqué et ont dit : "En raison de la pénurie sur le marché monétaire, elle n'émet plus de papiers. Maintenant, vous pouvez imaginer comment l'escompte s'est développé".


diese charakteristischen Erscheinungen: Rudolf Steiner schildert nun den Kauf und Verkauf von Wertpapieren durch eine große Finanzgruppe in Amerika. Vermutlich handelt es sich um das Finanzimperium J. P. Morgan & Co.. An dieser Stelle des Vortrages weist die stenographische Mitschrift erhebliche Ungenauigkeiten auf, so daß eine exakte Wiedergabe des Wortlautes nicht möglich ist. Um Mißverständnisse zu vermeiden, wurde die entsprechende Passage aus dem laufenden Vortragstext herausgenommen. Der lückenhafte Text lautet in der wörtlichen Übertragung des vorliegenden Stenogrammtextes wie folgt: «Diese charakteristischen Erscheinungen sind zum Beispiel die gewesen, daß eine gewisse Finanzgruppe in Amerika dazumal Papiere zusammengekauft hat, dann, nachdem sie eine gewisse Sorte von Papieren zusammengekauft hatte, Anweisungen herausgaben, um diese Papiere weiter zu kaufen. Nun hatten die Firmen diese Papiere. nicht wahr, es war ein großes Angebot auf diese Papiere da. So verlockte, sie zu verkaufen. Man machte Geschäfte im Spiegelbild, wie man sagt. Man verkaufte diese und suchte sie nachträglich zu bekommen. Aber alle hatten die Amerikaner. Sie waren nur durch sie selbst zu beziehen. So beherrschte eine einzelne Firma das Industriewesen über ein großes Territorium herüber. Eines Tages sperrten sie das Ganze und sagten: Wegen Mangel am Geldmarkt gibt sie keine weiteren Papiere mehr heraus. Nun können Sie sich denken, wie der Diskont gewachsen ist.»

191 dans un journal qui paraît à Bâle : voir "Basler Nachrichten" du 2 avril 1920, 76e année, n° 142. Il s'agit d'une "lettre de Hambourg, qu'un aimable lecteur met à disposition" (anonyme).


191 in einem Blatte, das in Basel erscheint: Vgl. «Basler Nachrichten» vom 2. April 1920, 76. Jg., Nr. 142. Es handelt sich um einen «Brief aus Hamburg, den ein freundlicher Leser zur Verfügung stellt» (anonym).

192 Ces deux messieurs pratiques : l'un d'eux est Gottlieb von Jagow (1863-1935), qui fut secrétaire d'État au ministère des Affaires étrangères de 1913 à 1916 et ministre d'État prussien à partir de 1914. Th. von Bethmann Hollweg parle en détail des "relations amicales de voisinage" dans ses "Betrachtungen zum Weltkriege considérations sur la guerre mondiale)", partie 1, Berlin 1919, p. 62. Voir aussi Gottlieb von Jagow "Ursachen und Ausbruch des Weltkrieges (causes et déclenchement de la guerre mondiale)", Berlin 1919.


192 Diese beiden praktischen Herren: Einer von ihnen ist Gottlieb von Jagow (1863-1935), der von 1913 bis 1916 Staatssekretär im Auswärtigen Amt und von 1914 an preußischer Staatsminister war. Über die «freundnachbarlichen Beziehungen» berichtet ausführlich Th. von Bethmann Hollweg in seinen «Betrachtungen zum Weltkriege», Teil 1, Berlin 1919, S. 62. Siehe auch Gottlieb von Jagow «Ursachen und Ausbruch des Weltkrieges», Berlin 1919.

193 Soziale Zukunft (Avenir social) : revue mensuelle éditée par la "Fédération suisse pour la triarticulation de l'organisme social", sous la direction de Roman Boos ; 1er-4e cahier, Zurich 1919 ; 5e-7e cahier, Dornach 1920, 8e-10e cahier, Stuttgart 1921. La conférence a été suivie du mot de la fin de l'organisateur : Mesdames et Messieurs ! Je vous demande encore de patienter un instant. Nous pouvons remercier Monsieur Steiner du cours de citoyenneté, mais Mesdames et Messieurs, il ne faut pas en rester là pour l'exposé d'aujourd'hui. Le cours de citoyenneté n'est pas terminé, et encore moins après l'exposé d'aujourd'hui. Nous devons maintenant sortir et réfléchir à ce que nous avons entendu dire ici de manière si belle et si profondément fondée, le retravailler, l'emporter chez nous, relire ce qui nous a été recommandé. Et alors, le cours de citoyenneté ne s'arrête jamais ! Et c'est là son but, si vous avez reçu ici des suggestions que vous pouvez transmettre dans la vie quotidienne, dans le monde. J'en viens maintenant aux propos de M. Steiner. Je ne sais pas si vous l'avez tous compris, si vous êtes tous allés jusqu'au fond de sa pensée mûre, je ne sais pas. J'ai le sentiment qu'il a un demi-siècle ou un siècle d'avance sur nous tous. Il peut être pour nous un guide, un conducteur, pas un séducteur, car il veut du bien à l'humanité. Vous avez pu tirer tout cela de ses paroles : Il veut le bien de l'humanité, et nous l'en remercions.

Mesdames et Messieurs, lorsque j'ai quitté ... la semaine dernière, quelqu'un m'a dit - nous avons également parlé du Goetheanum - oui, le gazomètre spirituel ! Ce mot est typique ! Gazomètre, gaz, élan. - Le gazomètre spirituel veut inspirer l'humanité, l'élever au-dessus du marécage du quotidien, des soucis et des préoccupations de tous les jours. Laissons ce nom à ce bâtiment, car il s'agit ici de pousser vers le haut, d'inspirer des formes de pensée plus élevées. Et c'est ce que nous a enseigné aujourd'hui le Dr Steiner. Je lui dis merci de tout cœur.

Et encore une chose. Certains le savent probablement, mais pas tous : le 10e cours de citoyenneté se termine donc extérieurement, mais pas intérieurement, et donc l'activité d'animateur de cours en général. Nous avons eu beaucoup d'heures de joie cet hiver et beaucoup d'heures de bonheur au cours desquelles nous avons pu apprendre, et c'est sans doute le porte-parole qui a le plus appris au cours de ce cours de citoyenneté. Je remercie donc tous ceux qui ont aidé, que ce soit par des moyens financiers, par des conférences, que ce soit les chanteuses, et les autres, tous un grand merci.


193 Soziale Zukunft: Monatsschrift, herausgegeben vom «Schweizer Bund für Dreigliede­rung des sozialen Organismus», unter der Schriftleitung von Roman Boos;1.-4. Heft Zürich 1919; 5.-7. Heft Dornach 1920, 8.-10. Heft Stuttgart 1921. Dem Vortrag schloß sich folgendes Schlußwort des Veranstalters an: Meine Damen und Herrn! Ich bitte Sie noch, sich einen Augenblick zu gedulden. Wir können vom Staatsbürgerkurs aus danken Herrn Dr. Steiner, aber meine Damen und Herren, so darf es nicht sein, daß man es bewenden läßt mit dem heutigen Vortrag. Der Staatsbürgerkurs ist nicht fertig; nach dem heutigen Vortrage erst recht nicht fertig. Wir müssen nun hinausgehen, und das, was wir hier so schön und so tief begründet haben sagen hören, überdenken, überarbeiten, mit heimnehmen, müssen nachlesen, was uns anempfohlen worden ist. Und dann hört der Staatsbürgerkurs überhaupt nie auf! Und das ist sein Zweck, wenn Sie hier Anregungen bekommen haben, die Sie forttragen, hinaustragen ins tägliche Leben, in die Welt. Nun zu Herrn Dr. Steiners Worten. Ich weiß nicht, ob Sie ihn alle verstanden haben, ob alle bis auf den Grund seines reifen Gedankenganges gekommen sind, ich weiß nicht. Ich habe so das Gefühl: Er ist uns allen um ein halbes oder ein ganzes Jahrhundert voraus. Er kann uns Führer, Leiter sein, nicht Verführer, denn er meint es mit der Menschheit gut. Das haben Sie alles aus seinen Worten herausholen können: Er will das Beste der Menschheit, und das danken wir ihm.

Meine Damen und Herren, als ich letzte Woche von ... daher fuhr, sagte mir jemand— wir kamen auch auf das Goetheanum zu sprechen— ja, der Geistesgasometer! Das Wort ist typisch! Gasometer, Gas, Auftrieb. — Der Geistesgasometer will die Menschheit inspirieren, emporheben aus dem Sumpf des Alltags, der täglichen Kümmernisse und Sorgen. Lassen wir diesem Bau diesen Namen, denn hier soll emporgetrieben werden, soll zu höheren Gedankenformen begeistert werden. Und das hat uns Herr Dr. Steiner heute gelehrt. Ich sage ihm herzlichen Dank.

Und noch etwas. Wahrscheinlich wissen es manche, aber nicht alle: Der 10. Staatsbürgerkurs schließt also äußerlich aber nicht innerlich, damit die Kursleiter-Tä­tigkeit überhaupt, ab. Wir hatten viele freudige Stunden in diesem Winter und viele glückliche Stunden, in denen wir lernen konnten, und am meisten hat wohl der Sprecher in diesem Staatsbürgerkursus gelernt. Meinen Dank also all denen, die geholfen haben, sei es durch Finanzmittel, durch Vorträge, sei es den Sängerinnen, und den andern, allen herzlichen Dank.

194 Société par action : le 13 mars 1920, inspirée par la pensée de triarticulation, l'entreprise "Der Kommende Tag (le jour qui vient). Société par action pour la promotion des valeurs économiques et spirituelles". Le président du conseil de surveillance était Rudolf Steiner jusqu'en 1923. L'entreprise, qui, selon le rapport annuel de 1921, avait pour but de "créer un germe d'une nouvelle économie basée sur l'association". Sur une base de développement économique", a dû être liquidée en raison de la crise économique générale (inflation). En Suisse, la "Futurum AG, Ökonomische Gesellschaft zur internationalen Förderung wirtschaftlichen und geistiger Werte (société économique pour la promotion de valeurs économiques et spirituelles)" fut fondée le 16 juin 1920 sur la même base idéelle. Rudolf Steiner en fut le président du conseil d'administration jusqu'en mars 1922. Suite à la crise économique, cette entreprise dut également être liquidée en 1924. Voir aussi : Rudolf Steiner, "Die Konstitution der Allgemeinen Anthroposophischen Gesellschaft und der Freien Hochschule für Geisteswissenschaft (La constitution de la société anthroposophique universelle et de l'Université libre de science de l'esprit)", GA Bibl.-Nr. 260a Dornach 1966, p. 441/2,472-474,515 et suiv., 573 et suiv., 719 et suiv. Voir aussi : Emil Leinhas, "Die Idee des <Kommenden Tages> (l'idée du <jour qui vient>)", Stuttgart 1921, et Hans Kühn, "Dreigliederungszeit. Rudolf Steiner Kampf für die Gesellschaftsordnung der Zukunft (Le temps de la tri articulation. La lutte de RS pour l'ordre de société du futur)", Dornach 1978, p. 101 et suivantes.


194 Aktiengesellschaft: Am 13. März 1920 wurde in Stuttgart, inspiriert vom Dreigliede­rungsgedanken, das Unternehmen «Der Kommende Tag. Aktiengesellschaft zur Förderung wirtschaftlicher und geistiger Werte» gegründet. Vorsitzender des Auf­sichtsrates war bis 1923 Rudolf Steiner. Das Unternehmen, dem laut Geschäftsbericht von 1921 die Absicht zugrunde lag, «einen Keim zu einem neuen, auf assoziativer Grundlage sich entwickelnden Wirtschaftsleben zu bilden», mußte infolge der allge­meinen Wirtschaftskrise (Inflation) liquidiert werden. In der Schweiz wurde auf derselben ideellen Grundlage am 16. Juni 1920 die «Futurum AG, Ökonomische Gesellschaft zur internationalen Förderung wirtschaftlicher und geistiger Werte» gegründet. Bis März 1922 war Rudolf Steiner Präsident des Verwaltungsrates. Infolge der Wirtschaftskrise mußte auch dieses Unternehmen 1924 liquidiert werden. Siehe auch: Rudolf Steiner, «Die Konstitution der Allgemeinen Anthroposophischen Ge­sellschaft und der Freien Hochschule für Geisteswissenschaft», GA Bibl.-Nr. 260a Dornach 1966, S. 441/2,472-474,515 ff., 573 ff., 719 f. Siehe auch: Emil Leinhas, «Die Idee des <Kommenden Tages>», Stuttgart 1921, und Hans Kühn, «Dreigliederungs­zeit. Rudolf Steiners Kampf für die Gesellschaftsordnung der Zukunft», Dornach 1978, S. 101 ff.

196 Mouvement du libre-échange : il représentait l'échange illimité de biens entre les États et s'opposait aux restrictions du commerce extérieur telles que les droits de douane, les restrictions à l'importation et à l'exportation. La théorie du libre-échange a été développée par les classiques anglais de l'économie nationale, en particulier par David Ricardo. En Allemagne, le libre-échange a été revendiqué par le "Freihandelsverein" (1858) et le "Deutscher Handelstag" (1861). Dans le tarif douanier de 1879, l'idée de protection douanière l'emporta définitivement.


196 Freihandelsbewegung: Sie vertrat den unbeschränkten zwischenstaatlichen Güteraus­tausch und richtete sich gegen Außenhandelsbeschränkungen wie Schutzzölle, Ein-und Ausfuhrbeschränkungen. Theoretisch entwickelt wurde die Freihandelslehre von den englischen Klassikern der Nationalökonomie, vor allem von David Ricardo. In Deutschland wurde der Freihandel durch den «Freihandelsverein» (1858) und den «Deutschen Handelstag» (1861) gefordert. Im Zolltarif von 1879 siegte endgültig der Schutzzollgedanke.

199 Enseignant dans une école d'éducation ouvrière : voir note à la p. 171.


199 Lehrer an einer Arbeiter-Bildungsschule: Siehe Hinweis zu S. 171.

204 John Maynard Keynes : voir note à la p. 80.


204 John Maynard Keynes: Siehe Hinweis zu 80.

205 c'est un général allemand qui a inventé ces mots : il s'agit de Karl von Clausewitz (1780-1831) ; général prussien et écrivain militaire. La citation citée par Rudolf Steiner est tirée de l'ouvrage "De la guerre. Premier livre : Sur la nature de la guerre", Berlin 1832, p. 16. On y lit textuellement : "La guerre est une simple continuation de la politique par d'autres moyens".


205 hat ein deutscher General die Worte geprägt: Gemeint ist Karl von Clausewitz (1780-1831); preußischer General und Militärschriftsteller. Das von Rudolf Steiner angeführte Zitat ist aus der Schrift «Vom Kriege. Erstes Buch: Über die Natur des Krieges», Berlin 1832, S. 16. Wörtlich heißt es dort: «Der Krieg ist eine bloße Fortsetzung der Politik mit anderen Mitteln.»

206 Un homme de presse économique anglais : il s'agit probablement du théoricien financier anglais Hartley Withers, dont Rudolf Steiner cite souvent l'ouvrage "The meaning of money", en allemand : "Geld und Kredit in England (Argent et crédit en Angleterre)", Jena 1911. Dans son article de janvier 1920, rédigé pour la revue "Soziale Zukunft" et intitulé "Dreigliederung und soziales Vertrauen - Kapital und Kredit (Tri articulation et confiance sociale - Capital et crédit)", on peut lire : "Il a été dit de différents côtés, par exemple par le théoricien financier anglais Hartley Withers (dans ses explications sur <Money and Credit>), que toutes les questions concernant l'argent sont si enchevêtrées que leur saisie nette dans des pensées déterminées se heurte à des difficultés extraordinaires". L'essai se trouve au sein de l'édition complète dans le volume "Aufsätze über die Dreigliederung des sozialen Organismus und zur Zeitlage 1915-1921",. GA Bibl.-Nr. 24.


206 Ein englischer ökonomischer Zeitungsmann: Vermutlich handelt es sich um den englischen Finanztheoretiker Hartley Withers, aus dessen Schrift «The meaning of money», deutsch: «Geld und Kredit in England», Jena 1911, Rudolf Steiner öfters zitiert. In seinem für die Zeitschrift «Soziale Zukunft» verfaßten Aufsatz vom Januar 1920 unter dem Thema «Dreigliederung und soziales Vertrauen — Kapital und Kredit» heißt es: «Es ist von verschiedenen Seiten, zum Beispiel von dem englischen Finanz­theoretiker Hartley Withers (in seinen Ausführungen über <Money and Credit>), gesagt worden, daß alle Fragen, die das Geld betreffen, so verwickelt seien, daß ihre scharfe Fassung in bestimmte Gedanken außerordentlichen Schwierigkeiten be­gegne.» Der Aufsatz befindet sich innerhalb der Gesamtausgabe in dem Band «Auf­sätze über die Dreigliederung des sozialen Organismus und zur Zeitlage 1915-1921»,. GA Bibl.-Nr. 24.

212 École Waldorf ... Cours pédagogique : voir la remarque concernant la p. 114 et la p. 120.


212 Waldorfschule ... pädagogischer Kursus: Siehe Hinweis zu S. 114 und S. 120.

214 Associations : Voir aussi la conférence du 17 mars dans ce volume. cf. Rudolf Steiner, "Nationalökonomischer Kurs", GA Bibl.-Nr. 340, en particulier les 5e, 6e, 10e et 12e conférences.


214 Assoziationen: Siehe auch den Vortrag vom 17. März in diesem Band. Vgl. Rudolf Steiner, «Nationalökonomischer Kurs», GA Bibl.-Nr. 340, besonders 5., 6., 10. und 12. Vortrag.

221 Platon : voir la remarque à la p. 144.


221 Plato: Siehe Hinweis zu S. 144.

222 Café Griensteidl : le célèbre café viennois (au coin de la Herren- et de la Schaufergasse) a été ouvert en 1847 et fermé en 1897. C'est ici que Rudolf Steiner a écrit - selon une déclaration personnelle - ses "Grundlinien einer Erkenntnistheorie der Goetheschen Weltanschauung (Traits fondamentaux d'une théorie de la connaissance de la vision du monde de Goethe", GA Bibl.-Nr. 2. Voir aussi : Rudolf Steiner, "Aus dem mitteleuropäischen Geistesleben (De la vie de l'esprit centre européenne)", GA Bibl.-Nr. 65, Dornach 1962, p. 330.


222 Cafe Griensteidl: Das berühmte Wiener Café (Ecke Herren- und Schaufergasse) wurde im Jahre 1847 eröffnet und 1897 geschlossen. Hier hat Rudolf Steiner — nach einer persönlichen Äußerung — seine «Grundlinien einer Erkenntnistheorie der Goetheschen Weltanschauung», GA Bibl.-Nr. 2, geschrieben. Siehe auch: Rudolf Steiner, «Aus dem mitteleuropäischen Geistesleben», GA Bibl.-Nr. 65, Dornach 1962, S. 330.

223 Karl Kraus, 1874-1936 ; après la démolition du célèbre Café Griensteidl, il publia dans le numéro de janvier 1897 de la "Wiener Rundschau", sous le titre "Die demolierte Literatur (La littérature démolie)", une satire de la jeune Vienne littéraire de l'époque ; la même année, l'article parut sous forme de brochure.


223 Karl Kraus, 1874-1936; er veröffentlichte nach dem Abriß des berühmten Café Griensteidl im Januarheft 1897 der «Wiener Rundschau» unter dem Titel «Die demolierte Literatur» eine Satire auf das damalige literarische Jung-Wien; noch im gleichen Jahr erschien der Artikel als Broschüre.

Goethe ... dans son poème : Rudolf Steiner cite ici la première ligne du poème "Eins wie's andere (L'un comme l'autre)", dans : 4e volume de l'édition Sophia, Weimar 1891, p. 150.


Goethe ... in seinem Gedichte: Rudolf Steiner zitiert hier die erste Zeile des Gedichtes «Eins wie's andere», in: 4. Band der Sophienausgabe, Weimar 1891, S. 150.

Gustav Theodor Fechner, 1801-1887 ; scientifique de la nature et philosophe. Sous le nom de Dr. Mises, il écrivit plusieurs ouvrages satiriques, entre autres la "Beweis, dass der Mond aus Jodine bestehe (Preuve que la Lune consiste en jodine/iode)", Leipzig 1832.


Gustav Theodor Fechner, 1801-1887; Naturwissenschafter und Philosoph. Unter dem Namen Dr. Mises verfaßte er mehrere satirische Schriften, u.a. den «Beweis, daß der Mond aus Jodine bestehe», Leipzig 1832.

224 dans le Stuttgarter Dreigliederungszeitung/journal stuttgartois de triarticulation : hebdomadaire "Dreigliederung des sozialen Organismus (tri articulation de l'organisme social)", édité par le "Bund (féderation) für Dreigliederung des sozialen Organismus". Elle a d'abord paru en trois volumes de juillet 1919 à juin 1922 sous la direction d'Ernst Uehli. À partir de juillet 1922, elle parut sous le nom "Anthroposophie, Wochenschrift für freies Geistesleben, früher Dreigliederung des sozialen Organismus(Anthroposophie, hebdomadaire pour vie de l'esprit libre, antérieurement tri articulation de l'organisme social)". En avril 1923, la direction de la rédaction a été reprise par Jürgen von Grone, en juillet 1923 par le Dr Kurt Piper. À partir d'août 1923, c'est le comité directeur de la Société anthroposophique d'Allemagne qui en est l'éditeur. En 1924, un nouveau changement de nom eut lieu. La revue s'appelait désormais "Anthroposophie et Das Goetheanum - Wochenschrift für freies Geistesleben (Hebdomadaire pour une libre vie de l'esprit)". En juillet 1924, un nouveau changement de nom intervient : "Anthroposophie. Wochenschrift für freies Geistesleben (hebdomadaire pour la libre vie de l'esprit)". En octobre 1931, la revue est réunie avec la revue "Die Drei" et paraît désormais comme mensuel sous le titre "Anthroposophie. Monatsschrift für Freies Geistesleben" (mensuel pour la vie spirituelle libre). Tous les articles publiés par Rudolf Steiner dans l'hebdomadaire "Dreigliederung des sozialen Organismus" sont contenus dans le volume "Aufsätze über die Dreigliederung des sozialen Organismus und zur Zeitlage 1915-1921", GA Bibl.-Nr. 24.


224 in der Stuttgarter Dreigliederungszeitung: Wochenschrift «Dreigliederung des sozia­len Organismus», herausgegeben vom «Bund für Dreigliederung des sozialen Orga­nismus». Sie erschien zunächst in drei Jahrgängen von Juli 1919 bis Juni 1922 unter der Schriftleitung von Ernst Uehli. Ab Juli 1922 erschien sie unter dem Namen «Anthro­posophie, Wochenschrift für freies Geistesleben, früher Dreigliederung des sozialen Organismus». Im April 1923 übernahm die Schriftleitung Jürgen von Grone, im Juli 1923 Dr. Kurt Piper. Ab August 1923 zeichnete der Vorstand der Anthroposophi­schen Gesellschaft in Deutschland als Herausgeber. Im Jahre 1924 erfolgte erneut eine Namensänderung. Die Zeitschrift hieß nun »Anthroposophie und Das Goetheanum — Wochenschrift für freies Geistesleben». Im Juli 1924 wurde nochmals eine Namensän­derung vorgenommen in «Anthroposophie. Wochenschrift für freies Geistesleben». Im Oktober 1931 wird die Zeitschrift vereinigt mit der Zeitschrift «Die Drei» und erscheint nun als Monatsschrift unter dem Titel «Anthroposophie. Monatsschrift für Freies Geistesleben». Sämtliche in der Wochenschrift «Dreigliederung des sozialen Organismus» von Rudolf Steiner veröffentlichten Aufsätze sind enthalten in dem Band «Aufsätze über die Dreigliederung des sozialen Organismus und zur Zeitlage 1915-1921 », GA Bibl.-Nr. 24.

226 "Aktiengesellschaft zur Förderung wirtschaftlicher und geistiger Werte" (Société par actions pour la promotion des valeurs économiques et spirituelles) : voir la remarque à la p. 194.


226 «Aktiengesellschaft zur Förderung wirtschaftlicher und geistiger Werte»: Siehe Hin­weis zu S. 194.

227 Monométallisme : système monétaire dans lequel, à la différence du bimétallisme, l'unité monétaire n'est liée qu'à un seul métal (or ou argent).


227 Monometallismus: Währungssystem, bei dem im Unterschied zum Bimetallismus die Geldeinheit nur an ein Metall (Gold oder Silber) gebunden ist.

Libre-échange : voir la remarque à la p. 196.


Freihandel: Siehe Hinweis zu S. 196.

229 Jeux de mystères : cf. Rudolf Steiner, "Vier Mysteriendramen" (1910-13), GA Bibl. n° 14, et "Entwürfe, Fragmente und Paralipomena zu den vier Mysteriendramen", GA Bibl. n° 44.


229 Mysterienspiele: Vgl. Rudolf Steiner, «Vier Mysteriendramen» (1910-13), GA Bibl.­ Nr. 14, und «Entwürfe, Fragmente und Paralipomena zu den vier Mysteriendramen», GA Bibl.-Nr. 44.

233 dans les écrits : voir la remarque à la p. 25.


233 in den Schriften: Siehe Hinweis zu S. 25.

242 un cours devant des médecins : Du 21 mars au 9 avril 1920, Rudolf Steiner a donné vingt conférences devant des médecins et des étudiants en médecine. Voir "Science de l'esprit et médecine", GA Bibl. n° 312.


242 ein Kursus vor Ärzten: Vom 21. März bis 9. April 1920 hielt Rudolf Steiner zwanzig Vorträge vor Ärzten und Medizinstudierenden. Siehe «Geisteswissenschaft und Medizin», GA Bibl.-Nr. 312.

245 où j'ai ...une petite société à Vienne : voir la remarque à la p. 173.


245 wo ich einer kleinen Gesellschaft in Wien: Siehe Hinweis zu S. 173.

252 Herman Grimm dans son livre sur Goethe : voir remarque à la p. 183.


252 Herman Grimm in seinem Goethe-Buch: Siehe Hinweis zu S. 183.

253 Friedrich von Hellwald, 1842-1892 ; historien de la culture. Il a écrit entre autres "Kulturgeschichte in ihrer natürlichen Entwicklung bis zur Gegenwart (Histoire de la culture en son évolution naturelle jusqu'à présent)", Augsbourg 1875.


253 Friedrich von Hellwald, 1842-1892; Kulturhistoriker. Er schrieb u. a. «Kulturge­schichte in ihrer natürlichen Entwicklung bis zur Gegenwart», Augsburg 1875.

255 Une dame a écrit à ... Moleschott : voir à ce sujet "Philosophische Zeitfragen (Questions philosophiques d'époque)", par Jürgen Bona Meyer, Bonn 1874, chap. 9, "Das Gewissen und die sittliche Weltordnung (La conscience et l'ordre moral du monde)", p. 323 et suivantes ; on y lit : "Une dame, Mathilde Reichardt, qui a publié en 1856 dans des lettres à Moleschott un livre sur la science et la doctrine morale, s'est incontestablement acquis le privilège peu enviable d'être citée en premier lieu et à la première place parmi ceux qui mettent toutes les notions morales à l'envers. Selon cette dame, la doctrine morale doit seulement se demander si la nature humaine développe harmonieusement les éléments qu'elle contient. Or, selon elle, la nature exprime une volonté différente à travers chaque être humain. Elle n'hésite donc pas à affirmer <que, s'il y a des hommes qui ont un penchant, un instinct dominant pour la fraude et le vol, ces hommes ne peuvent être des hommes tout à fait moraux que comme fraudeurs, que comme voleurs>. - <L'homme né voleur, lui aussi, a apporté avec lui dans la vie, comme tout autre, le droit d'accomplir sa nature et de la développer de tous côtés, et il ne peut être une nature puissante, une nature morale, que de cette façon. Et comme le voleur, comme tout autre vicieux, ainsi en est-il de celui qui est né meurtrier.>"

Le contenu littéral de cette lettre se trouve chez Moritz Carrière dans : "Die sittliche Weltordnung", Leipzig 1877, 1er chap. Die mechanische Naturordnung und die Materialisten, p. 24.


255 Eine Dame schrieb an ... Moleschott: Siehe hierzu «Philosophische Zeitfragen», von Jürgen Bona Meyer, Bonn 1874, Kap. 9, «Das Gewissen und die sittliche Weltord­nung», S. 323 ff.; dort heißt es: «Eine Dame, Mathilde Reichardt, die im Jahre 1856 in Briefen an Moleschott ein Buch über Wissenschaft und Sittenlehre herausgab, hat sich unstreitig das wenig beneidenswerte Vorrecht erworben, unter denen, welche alle sittlichen Begriffe auf den Kopf stellen, in erster Linie und an erster Stelle genannt zu werden. Nach der Meinung dieser Dame hat die Sittenlehre nur darnach zu fragen, ob eine Menschennatur die in sie gelegten Elemente harmonisch entwickelt. Die Natur aber — meint sie — spreche durch jeden Menschen einen anderen Willen aus. Sie stehet daher nicht an zu behaupten, <daß, so es Menschen gibt, denen eine Neigung, ein vorherrschender Trieb zum Betrügen und zum Stehlen innewohnt, diese Menschen nur als Betrüger, nur als Diebe durch und durch sittliche Menschen sein können>. — <Auch der zum Diebe geborene Mensch brachte wie jeder andere das Recht mit sich ins Leben, seine Natur zu vollenden und allseitig zu entwickeln und kann nur auf diese Weise eine kraftvolle, eine sittliche Natur sein. Und wie der Dieb, so jeder andere Lasterhafte, so auch der zum Mörder Geborene.>»

Der wörtliche Inhalt dieses Briefes findet sich bei Moritz Carriere in: «Die sittliche Weltordnung», Leipzig 1877, 1. Kap. Die mechanische Naturordnung und die Materialisten, S. 24.

Jakob Moleschott, 1822-1893 ; physiologiste. Œuvre principale : "Le cycle de la vie", sans date.


Jakob Moleschott, 1822-1893; Physiologe. Hauptwerk: «Der Kreislauf des Lebens», o. J.

276 Rabindranath Tagore, 1861-1945, poète, philosophe et combattant de la liberté indien ; œuvre principale : "Nationalismus", traduit en allemand par H. Meyer-Franck, Leipzig o. J.


276 Rabindranath Tagore, 1861-1945, indischer Dichter, Philosoph und Freiheitskämp­fer; Hauptwerk: «Nationalismus», deutsch von H. Meyer-Franck, Leipzig o. J.

277 J'ai déjà mentionné une fois ici : voir la conférence du 6 janvier 1920, p. 35 dans ce volume, et la remarque sur la p. 51.


277 Ich habe hier schon einmal erwähnt: Siehe den Vortrag vom 6. Januar 1920, S. 35 in diesem Band, und Hinweis zu S. 51.

283 Publius Cornelius Tacitus, vers 55-120, historien romain ; il a écrit entre autres "De origine, situ, moribus ac populis Germanorum".


283 Publius Cornelius Tacitus, um 55-120, römischer Geschichtsschreiber; er verfaßte u. a. «De origine, situ, moribus ac populis Germanorum».

Groupe de Laocoon : sculpture en marbre représentant la mort de Laocoon et de ses fils ; réalisée vers 50/25 av.


Laokoon-Gruppe: Marmorplastik, die den Tod Laokoons und seiner Söhne darstellt; entstanden um 50/25 v. Chr.

284 Aristote, 384-322 y. J.-C. ; il est dit textuellement dans son "Éthique à Nicon" dans la traduction de J. Rieckher, Stuttgart 1856, p. 47 : "... la maîtrise de soi et le courage périssent par le trop et le trop peu, mais ils sont préservés par la juste mesure". p. 54, on peut lire : "Ainsi donc, tout homme averti évite le trop et le trop peu ; en revanche, il cherche et choisit le juste milieu, non pas le juste milieu par rapport à l'objet, mais le juste milieu par rapport à lui-même".


284 Aristoteles, 384-322 y. Chr.; wörtlich heißt es in seiner «Nikonlachischen Ethik» in der Übersetzung von J. Rieckher, Stuttgart 1856, S. 47: «... die Selbstbeherrschung und der Mut gehen am Zuviel und am Zuwenig zugrunde, erhalten aber werden sie durch das Rechte Maß.» S. 54 heißt es: «So meidet nun jeder Kundige das Zuviel und das Zuwenig, die Mitte dagegen sucht und wählt er, aber nicht die Mitte in bezug auf den Gegenstand, sondern die in bezug auf sich selbst.»

284 le livre de Goethe sur Winckelmann : voir la remarque à la p. 128.


284 das Buch Goethes über Winckelmann: Siehe Hinweis zu S. 128.

285 Et quand Schiller a écrit cette lettre ... à Goethe : voir la lettre de Schiller à Goethe du 23 août 1794, dans : "Briefwechsel zwischen Schiller und Goethe in den Jahren 1794-1805(Échange de lettres)", Stuttgart et Tübingen, Cottasche Buchhandlung 1828, p. 13 et suivantes. On peut y lire textuellement : "Il y a longtemps que j'observe, bien que d'assez loin, la marche de votre esprit, et que je remarque avec une admiration toujours renouvelée le chemin que vous vous êtes tracé. Vous cherchez le nécessaire de la nature, mais vous le cherchez par le chemin le plus difficile, devant lequel toute force plus faible se gardera bien. Vous prenez toute la nature ensemble pour obtenir la lumière sur le particulier ; dans l'universalité de ses manifestations, vous cherchez le degré d'explication pour l'individu... Une grande et véritable idée héroïque, qui montre suffisamment à quel point votre esprit tient le riche ensemble de ses conceptions dans une belle unité... Si vous étiez né grec, ou même seulement italien, et si, dès le berceau, une nature exquise et un art idéalisant vous avaient entouré, votre chemin aurait été infiniment raccourci, peut-être rendu tout à fait superflu".


285 Und wenn Schiller jenen Brief ... an Goethe schrieb: Siehe Schillers Brief an Goethe vom 23. August 1794, in: «Briefwechsel zwischen Schiller und Goethe in den Jahren 1794-1 805», Stuttgart und Tübingen, Cottasche Buchhandlung 1828, S. 13 ff. Wört­lich heißt es dort: «Lange schon habe ich, obgleich aus ziemlicher Ferne, dem Gang Ihres Geistes zugesehen, und den Weg, den Sie sich vorgezeichnet haben, mit immer erneuter Bewunderung bemerkt. Sie suchen das Nothwendige der Natur, aber Sie suchen es auf dem schwersten Wege, vor welchem jede schwächere Kraft sich wohl hüten wird. Sie nehmen die ganze Natur zusammen, um über das Einzelne Licht zu bekommen; in der Allheit ihrer Erscheinungsarten suchen Sie den Erklärungsgrad für das Individuum auf... Eine große und wahrhaft heldenmäßige Idee, die zur Genüge zeigt, wie sehr Ihr Geist das reiche Ganze seiner Vorstellungen in einer schönen Einheit zusammenhält... Wären Sie als ein Grieche, ja nur als ein Italiener geboren worden, und hätte schon von der Wiege an eine auserlesene Natur und eine idealisi­rende Kunst Sie umgeben, so wäre Ihr Weg unendlich verkürzt, vielleicht ganz überflüssig gemacht worden.»

288 Darwinisme : terme désignant la doctrine de l'évolution du chercheur anglais Charles Darwin (1809-1882), qui, telle une nouvelle religion, a marqué l'image de la science de la nature moderne. Œuvre principale : "L'origine des espèces par sélection naturelle ou la conservation des races préférées dans la lutte pour l'existence" (1859), traduit de l'anglais par David Haek. Univ.-Bibl. Leipzig o. J.


288 Darwinismus: Begriff für die Entwicklungslehre des englischen Forschers Charles Darwin (1809-1882), die gleich einer neuen Religion das Bild der modernen Naturwis­senschaft prägte. Hauptwerk: «Die Entstehung der Arten durch natürliche Zuchtwahl oder die Erhaltung der bevorzugten Rassen im Kampfe ums Dasein» (1859), aus dem Englischen von David Haek. Univ.-Bibl. Leipzig o. J.

293 Individualisme éthique : dans son ouvrage paru en 1894 "Die Philosophie der Freiheit. Grundzüge einer modernen Weltanschauung" (Principes fondamentaux d'une vision moderne du monde). Seelische Beobachtungsresultate nach naturwissenschaftlicher Methode (Résultats d'observation de/par l'âme d'après la méthode de science de la nature)", GA Bibl.-Nr. 4, Rudolf Steiner développe un principe de moralité opposé à celui de Kant (impératif catégorique). Dans le chapitre IX, on peut lire entre autres : "... Les humains sont différents selon leur capacité d'intuition... La manière dont un humain individuel agit dépendra donc de la manière dont sa faculté d'intuition agit face à une situation donnée. La somme des idées qui agissent en nous, le contenu réel de nos intuitions, constitue ce qui, malgré la généralité du monde des idées, est propre à chaque humain individuel. Dans la mesure où ce contenu intuitif va vers l'action, il est le contenu moral de l'individu. Laisser s'exprimer ce contenu est le plus haut ressort moral et en même temps le plus haut motif de celui qui comprend que tous les autres principes moraux se réunissent en fin de compte dans ce contenu. On peut appeler ce point de vue l'individualisme éthique".


293 Ethischer Individualismus: In seiner im Jahre 1894 erschienenen Schrift «Die Philoso­phie der Freiheit. Grundzüge einer modernen Weltanschauung. Seelische Beobach­tungsresultate nach naturwissenschaftlicher Methode», GA Bibl.-Nr. 4, entwickelt Rudolf Steiner ein dem Kantschen Sittlichkeitsprinzip (Kategorischer Imperativ) entgegengesetztes. Im Kapitel IX heißt es u. a.: «... Die Menschen sind dem Intuitionsvermögen nach verschieden... Wie ein Mensch handelt, wird also abhängen von der Art, wie sein Intuitionsvermögen einer bestimmten Situation gegenüber wirkt. Die Summe der in uns wirksamen Ideen, den realen Inhalt unserer Intuitionen, macht das aus, was bei aller Allgemeinheit der Ideenwelt in jedem Menschen individuell geartet ist. Insofern dieser intuitive Inhalt auf das Handeln geht, ist er der Sittlichkeitsgehalt des Individuums. Das Auslebenlassen dieses Gehalts ist die höchste moralische Triebfeder und zugleich das höchste Motiv dessen, der einsieht, daß alle anderen Moralprinzipien sich letzten Endes in diesem Gehalte vereinigen. Man kann diesen Standpunkt den ethischen Individualismus nennen».

Je vous ai donné hier : voir la conférence du 5 mai, p. 251, et la référence correspondante à la p. 255.


Ich habe Ihnen gestern: Siehe Vortrag vom 5. Mai, S. 251, und den entsprechenden Hinweis zu S. 255.

 

Français seulement

INDICATIONS [p.296]

Dans les onze conférences publiques de l'année 1920 réunies dans ce volume, Rudolf Steiner reprend les questions fondamentales d'une nouvelle organisation de la vie sociale qu'il avait déjà abordées en 1919 dans de nombreuses conférences, d'abord en Suisse (voir : "Die soziale Frage - la question sociale", GA Bibl. n° 328, et "Soziale Zukunft - Avenir social", GA Bibl.-Nr. 332a), puis en Allemagne (voir : "Neugestaltung des sozialen Organismus - réorganisation de l'organisme social", GA Bibl.-Nr. 330/331, et "Gedankenfreiheit und soziale Kräfte - liberté des pensées et question sociale", GA Bibl.-Nr. 333).

Avec la publication de son ouvrage "Die Kernpunkte der sozialen Frage -les fondemements de l'organisme social" (GA Bibl.-Nr. 23) en avril 1919 et l'appel "An das deutsche Volk und an die Kulturwelt" (Au peuple allemand et au monde de la culture) publié dans plusieurs grands quotidiens, Rudolf Steiner a posé les bases spirituelles qui ont conduit à la fondation de la "Fédération pour la triarticulation de l'organisme social" et à de nombreuses activités sur le champ social. Ainsi, dans le domaine de la vie de l'économie, Rudolf Steiner a mis l'accent sur de nombreuses conférences et discussions qui ont eu pour conséquence la fondation de conseils d'entreprise dans plusieurs entreprises de Stuttgart. C'est à la libération de la vie de l'esprit de la tutelle de l'État qu'il s'est attaché lorsqu'il a appelé à la création de conseils culturels et à la fondation de la première école Waldorf à Stuttgart à l'automne 1919, qui est devenue le point de départ d'un mouvement scolaire aujourd'hui mondial.

Les conditions extérieures difficiles et le manque de disposition des humains à s'engager dans de nouvelles voies dans le domaine social ne permirent pas, dans un premier temps, la réalisation des idées de Rudolf Steiner. Il n'est donc pas étonnant qu'en 1920 - et cela est particulièrement clair dans les conférences présentées dans ce volume - il ait placé au centre de ses conférences des aspects essentiels de la recherche spirituelle scientifique (anthroposophie). De plus, par l'intervention du bien de pensée anthroposophique dans la vie publique et pratique a attiré de plus en plus de critiques et d'opposants sur ce plan. Ainsi, la manière de parler de Rudolf Steiner lors des conférences de Bâle de mai 1920, qu'il a tenues parallèlement au "Cours aux enseignants de Bâle" (voir : "Le renouvellement de l'art pédagogique et didactique par la science de l'esprit", GA Bibl.-No 301), est fortement codéterminé par la campagne de calomnie contre Rudolf Steiner et l'anthroposophie qui se propage en Suisse. Face à cette situation, il s'est vu contraint, dans ces conférences aussi, de présenter toujours de nouveau des exposés fondamentaux sur la science de l'esprit.

Le présent volume contient trois séries de conférences indépendantes (Bâle 5-7 janvier, Zurich 17-18 mars, Bâle 4-6 mai 1920), ainsi que trois conférences individuelles qui ont toutes été tenues en différents endroits dans un laps de temps assez court, ce qui fait que maintes répétitions apparaissent. Néanmoins, les éditeurs estiment qu'il est préférable de rendre les onze conférences accessibles au public, car, compte tenu de la diversité du public (membres de l'Association des citoyens suisses, visiteurs de la Foire d'échantillons de Bâle, etc.), le ton général des différentes conférences est toujours déterminé par de nouveaux points de vue.

Bases textuelles : Les conférences ont été co-sténographiées par la sténographe Helene Finckh et retranscrites en texte clair. Pour l'impression, les sténogrammes originaux ont été revus. À certains endroits, ceux-ci présentent des lacunes qui sont signalées dans le texte de la conférence imprimé ici par un crochet [...]. Ce signe distinctif figure aussi lorsque l'éditeur a omis des mots isolés ou des passages de texte plus courts qui, en raison des difficultés rencontrées lors de la co-sténographie ou de la transcription en texte clair, ne permettent plus de reconstituer correctement le texte ou même le contexte du sens. Le cas échéant, il convient de tenir compte des "remarques". Les conférences ont été annoncées publiquement sous les titres utilisés dans ce volume.

Éditions particulières

Bâle, 5, 6, 7 janvier 1920 dans : Schriftenreihe "Geisteswissenschaft und die Lebensforderungen der Gegenwart (Série d'écrits "Science de l'esprit et les exigences de la vie du présent", cahier I, Dornach 1920

Zurich, 19 mars 1920 dans : Schriftenreihe commence ci-dessus, cahier IV, Dornach 1950

Publications dans des revues

Zurich, 17 mars 1920 en français dans : "La Science spirituelle", 1928, n° 203

Zurich, 18 mars 1920 dans : "Das Goetheanum", 13e année 1934, no 31 (sans la parole de conclusion) ; la conclusion a paru (incomplète) dans : "Was in der Anthroposophischen Gesellschaft vorgeht (Qu'est-ce qui se passe dans la société anthroposophique)", 11e année 1934, no 39/40 ; de même, conférence sans conclusion dans : "Die Menschenschule (L'école humaine)", 32e année 1958, cahier 6.

Bâle, 4, 5, 6 mai 1920 dans : "Die Menschenschule", 32e année 1958, dans les cahiers 7/8, 9 et 10/11.

Les œuvres de Rudolf Steiner au sein de l'édition complète (GA) sont indiquées dans les références par leur numéro de bibliographie. Voir aussi l'aperçu à la fin du volume.

NOTES

à la page indiquée

11 Goetheanum : centre du mouvement anthroposophique à Dornach près de Bâle, école supérieure/université de science de l'esprit ; bâtiment à double coupole, artistiquement conçu en bois, construit de 1913 à 1922 sous la direction artistique de Rudolf Steiner. Le bâtiment, dont l'intérieur n'était pas encore tout à fait terminé, mais qui était en service depuis 1920, a été détruit par un incendie dans la nuit de la Saint-Sylvestre 1922/23. Rudolf Steiner a créé le modèle extérieur d'une deuxième construction ; elle a été achevée en 1928/29. cf. Rudolf Steiner, "Wege zu einem neuen Baustil (Chemins vers un nouveau style de construction)", GA Bibl.-Nr. 286.

18 à l'époque grecque la plus ancienne, que Friedrich Nietzsche a appelée l'âge tragique des Grecs : Nietzsche a intitulé sa "tentative" de "raconter" l'histoire des philosophes grecs les plus anciens en ces termes : "La philosophie à l'âge tragique des Grecs". Voir aussi : Friedrich Nietzsche, "Wissenschaft und Weisheit im Kampfe (Science et sagesse en lutte", édition complète hg. y. K. Schlechta, Munich 1956, t. III, p. 338.

20 la terre travaille comme si elle était habitée non pas par 1500 millions d'êtres humains, mais par 2200 millions : voir la conférence de Rudolf Steiner du 27 décembre 1919 dans "Gedankenfreiheit und soziale Kräfte (Liberté des pensées et forces sociales)", GA Bibl.-Nr. 333, Dornach 1971, p. 131 et suivantes.

21 Homonculus : voir J . W. v. Goethe, «Faust», deuxième partie, Laboratoire.

25 J'ai décrit en détail : Les chemins d'exercice sont présentés en détail dans les écrits suivants de Rudolf Steiner : Comment acquiert-on des connaissances des mondes supérieurs ?" (1904), GA Bibl.-Nr. 10 ; "Die Geheimwissenschaft im Umriß (Science secrète en esquisse)" (1910), GA Bibl.-Nr. 13 ; "Ein Weg zur Selbsterkenntnis des Menschen (Un chemin vers la connaissance de soi)" (1912), GA Bibl.-Nr. 16 ; "Die Schwelle der geistigen Welt (Le seuil du monde spirituel)" (1913), GA Bibl.-Nr. 17.

28 Là dit un homme qui, maintenant, est "professeur d'université" : il s'agit de Friedrich Traub, auteur de l'ouvrage "Rudolf Steiner als Philosoph und Theosoph", Tübingen 1919. Steiner traite cette brochure en détail dans sa conférence du 16 novembre 1919 dans "Die geistigen Hintergründe der sozialen Frage (Les arrières plans de la question sociale", IVe volume, Dornach 1951.

30 Nicolas Copernic, 1473-1543, astronome.

Galileo Galilei, 1564-1642, physicien et astronome.

Giordano Bruno, 1548-1600, philosophe.

Wilhelm Conrad Röntgen, 1845-1923, physicien.

Antoine César Becquerel, 1788-1878, physicien.

31 un livre sur le socialisme ... de Robert Wilbrandt : Ce livre intitulé "Socialisme", Iéna 1919, se termine par ces mots : "Et le socialisme, si jamais réalisé, cultivera comme besoin de société ce qui est aujourd'hui prêché, quand même étranger au monde : le christianisme". (p. 338)

32 Un homme ... a maintenant aussi écrit ses souvenirs de guerre : Ottokar Graf von Czernin (1872-1932) ; ministre autrichien des Affaires étrangères en 1916, il dut démissionner en 1918 ; il s'engagea pour une fin rapide de la guerre. La citation de Steiner conclut l'ouvrage de Czernin "Im Weltkrieg (Dans la guerre mondiale)", Berlin/Vienne 1919, p. 372/373.

33 J'ai encore lu ces jours-ci une conférence étrange : Le nom de l'orateur et le thème de la conférence n'ont pas encore pu être déterminés.

42 Kindererziehung - Volkserziehung - Volksleben (éducation de l'enfant - éducation du peuple - vie du peuple): voir aussi Rudolf Steiner, "Drei Vorträge über Volkspädagogik (Trois conférences sur la pédagogie de peuple)" (1919), in "Geisteswissenschaftliche Behandlung sozialer und pädagogischer Fragen", GA Bibl.-Nr. 192

48 le naturaliste tant décrié, et non le poète Goethe : cf. Rudolf Steiner, "Goethes Naturwissenschaftliche Schriften. Sämtliche Einleitungen zur Herausgabe (Écrits de science de la nature de Goethe.Ensemble des introductions dans) in Kürschners <Deutsche National-Litteratur>", GA Bibl.-Nr. 1.

49 la métamorphose : cf. Rudolf Steiner, "Die Metamorphosenlehre", in "Goethes Weltanschauung (Vision du monde de Goethe)" (1897), GA Bibl.-Nr. 6, Dornach 1963, p. 101 et suiv.

50 pour collaborer aux archives Goethe et Schiller : voir Rudolf Steiner, "Mein Lebensgang (Le cours de ma vie)" (1923-25), chapitre IX, GA Bibl.-Nr. 28.

51 dans mon livre "Von Seelenrätseln (Des énigmes de l'âme)", paru il y a deux ans : voir ici en particulier le chapitre "Die physischen und die geistigen Abhängigkeiten der Menschen-Wesenheit (Les dépendances physiques et spirituelles de l'entité humaine)" (1917), GA Bibl.-Nr. 21.

52 Méthodes de connaissance ... qui sont caractérisées dans mon livre : voir la remarque à la p. 25.

57 ainsi Schopenhauer a prononcé une excellente parole : littéralement, il dit : "Il en résulte que prêcher la morale est facile, fonder la morale est difficile". Voir Arthur Schopenhauer, Sämtliche Werke in 12 Bände mit Einleitung von (Oeuvres complètes en12 volumes avec introduction de) Dr. Rudolf Steiner, J. G. Cotta'sche Buchhandlung Nachfolger, Stuttgart et Berlin 1894, 6e volume, p. 361.

58 que Kant, par exemple, pouvait faire cette déclaration : Kant dit textuellement : "Deux choses remplissent l'âme tranquille d'une admiration et d'un respect toujours nouveaux et croissants . . . : le ciel étoilé au-dessus de moi, et la loi morale en moi". In : "Critique de la raison synthétique pratique", 2e partie, "Méthodologie de la raison synthétique pure pratique", résolution p. 221, ancienne édition de Kehrbach, publiée par le Dr. Raymund Schmidt, Leipzig o. J. Voir aussi Rudolf Steiner, "Lucifer-Gnosis. Grundlegende Aufsätze zur Anthroposophie (Essais posant base pour l'anthroposophie", GA Bibl.-Nr. 34, Dornach 1960, p. 103, et "Die Rätsel der Philosophie (Les énigmes de la philosophie)", GA Bibl.-Nr. 18, Dornach 1968, p. 156.

Emmanuel Kant, 1724-1804, "Kritik der reinen Vernunft", Riga 1781 ; "Kritik der praktischen Vernunft", Riga 1788.

64 comme impératif catégorique : "Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse à tout moment être considérée en même temps comme le principe d'une législation générale", dans : I. Kant, "Critique de la raison synthétique pratique", op. cit., 1re partie, 5 7.

68 dans ma "Philosophie de la liberté" : "Die Philosophie der Freiheit. Grundzüge einer modernen Weltanschauung" (1894), GA Bibl.-Nr. 4.

69 Kant a parlé un jour du devoir impérieux : on peut lire littéralement dans sa "Critique de la raison synthétique pratique", op. cit., p. 212 : "Devoir ! Toi, nom sublime et grand, qui ne saisis en toi rien d'aimé, ce qui entraîne la flatterie, mais qui réclame la soumission".


Friedrich Schiller, 1759-1805, "Sur l'éducation esthétique de l'homme, dans une série de lettres" (1793-95).

70 "Gern dien' ich den Freunden (Volontiers, je sers les amis)" : voir Fr. Schiller, poèmes, "Les philosophes. Scrupules de conscience".

ce que Goethe ... dit : voir "Proverbes en prose", 6e div. "Ethique", dans "Les écrits scientifiques de Goethe", édités et commentés par Rudolf Steiner dans "Deutsche National-Litteratur" de Kürschner (1883-97), 5 volumes, réimpression Dornach 1975, GA -e.

73 dans mon livre : "Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft" (1919), GA Bibl.-Nr. 23.

75 Erich Wasmann, 1859-1931, jésuite, entomologiste ; il a notamment étudié la vie des fourmis. Il a écrit entre autres "Mensch- und Tierseele (Âme humaine et animale)", Cologne 1904.

77 Un homme ... a tenté une réfutation dans une conférence récente : il s'agit du professeur de Tübingen Friedrich Traub, qui a parlé contre Steiner à Reutlingen. Walter Johannes Stein, enseignant à l'école Waldorf de Stuttgart, rapporta le 14 décembre 1919 à Dornach : "Je me suis inscrit à la discussion. Je présentai Traub comme un homme sans conscience, totalement ignorant de la matière qu'il traite. Il ne parvint à prononcer sa conclusion qu'en balbutiant. Le curé de la ville qui a ouvert la séance a été acculé par des textes bibliques, au point de dire, à propos du passage où le Christ parle de la réincarnation : <Christ se trompe ici!>".

77 un chanoine de la cathédrale : Il s'agit du chanoine catholique Laun, au sujet duquel Rudolf Steiner, dans son introduction à la conférence du 28 novembre 1919, GA Bibl.-N° 194, Dornach 1977, p. 239, a déclaré ce qui suit : "je dois faire précéder la conférence d'une petite introduction, parce que je dois en quelque sorte vous informer, surtout à l'heure actuelle, de différentes choses qui se passent. Je voudrais simplement vous lire une petite note que notre ami le Dr Stein a écrite dans le dernier numéro de la <Dreigliederung des sozialen Organismus> - un petit article intitulé <Neue Wahlverwandschaften (Nouvelle parenté électorale/de choix)> : <Le 11 novembre, à la Sieglehaus de Stuttgart, le chanoine Laun a tenu une conférence tout à fait insignifiante sur le thème <Théosophie et christianisme>, dont nous n'aurions pris aucune note si elle n'avait pas été symptomatique dans une direction qu'il convient de caractériser immédiatement. En effet, le conférencier a suivi dans sa pensée - il faudrait dire plus exactement dans l'ordre de ses phrases - les explications de la brochure du professeur Traub, intitulée : <Steiner comme philosophe et théosophe>. Traub n'a bien sûr pas été mentionné, mais il était symptomatique et intéressant de voir comment un chanoine catholique faisait cause commune avec le professeur protestant - en coulisses. Le parti catholique et le parti protestant (car ce ne sont plus des religions) luttent ensemble contre Steiner. Ce qui se combat au vu et au su de tous - s'entend en coulisses. La nature des moyens de combat du conférencier ressort suffisamment lorsque je mentionne qu'aucune discussion n'a eu lieu après la conférence et que le conférencier a fait remarquer que celui qui voulait s'informer sur Steiner pouvait le faire auprès des adversaires de Steiner qu'il a énumérés, mais pas à travers les écrits de Steiner lui-même, car le Pape l'avait interdit. Dr. J. W. Stein". (N° 21 de la revue "Dreigliederung des sozialen Organismus", Stuttgart.)

80 John Maynard Keynes, 1883-1946 ; économiste national anglais, professeur à l'université de Cambridge. Pendant la guerre, il est entré au Trésor anglais. En cette qualité, il a travaillé de manière influente sur les questions liées au financement de la guerre et a finalement participé à la Conférence de Paris en tant que représentant des finances britanniques et représentant du chancelier de l'échiquier anglais auprès du Conseil économique suprême. Le 7 juin 1919, il a démissionné de ses fonctions après avoir réalisé que des modifications importantes des conditions de paix ne pourraient pas être obtenues. Voir à ce sujet son ouvrage "Die wirtschaftlichen Folgen des Friedensvertrages (Les conséquences économiques du traité de paix)", traduit en allemand par M. J. Bonn et C. Brinkmann, Munich et Leipzig 1920.

Thomas Woodrow Wilson, 1856-1924, président des États-Unis d'Amérique de 1913 à 1921. En tant que chef de l'Entente, il proclame le 1er janvier 1918 les "Quatorze points", fondés sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, pour la réorganisation du monde après la Première Guerre mondiale.

les débats vides de contenu et abstraits de Woodrow Wilson : On peut lire textuellement dans l'ouvrage rédigé par Keynes en 1920, op. cit., p. 32 : "Au début de la conférence de Paris, on croyait généralement que le président, avec l'aide d'une grande équipe de conseillers, avait élaboré un plan non seulement pour la Société des Nations, mais aussi pour incarner les 14 points dans un traité de paix détaillé. En réalité, le président n'avait rien conçu... Lorsque l'on passa à l'exécution de ses pensées, elles étaient brumeuses et incomplètes. Il n'avait pas de plan, pas de projet, pas de pensée constructive d'aucune sorte pour accomplir les commandements qu'il avait proclamés d'une voix de tonnerre depuis la Maison-Blanche, avec le sang de la vie. Il aurait pu faire un sermon sur chacun de ces commandements ou adresser une majestueuse prière au Tout-Puissant pour qu'il les accomplisse ; il n'a pas pu concevoir leur application concrète à l'état actuel de l'Europe".

81 Georges Clemenceau, 1841-1929, Premier ministre français 1917-1920 ; voir J. M. Keynes, op. cit., p. 23 et suivantes.


David Lloyd George, 1863-1945, Premier ministre anglais 1916-1922 ; voir J. M. Keynes, op. cit., p. 30 et suiv.

83 Il dit qu'on ne peut qu'espérer : Littéralement, on peut y lire, p. 242 : "La banqueroute et la décadence de l'Europe, si nous la laissons se poursuivre, atteindront à terme tout le monde, mais peut-être pas de manière frappante et immédiate. C'est une bonne chose. Nous pouvons encore avoir le temps de revoir notre politique et de regarder le monde avec un œil neuf. Car dans l'avenir immédiat, le destin de l'Europe n'est plus entre les mains d'un seul individu. Les événements de l'année à venir ne seront pas façonnés par les actions planifiées des hommes d'État, mais par les courants cachés qui s'écoulent constamment sous la surface de l'histoire politique et dont personne ne peut prédire les résultats. Nous ne pouvons les influencer que d'une seule manière, en mettant en mouvement les forces de formation et de fantaisie qui modifient l'opinion publique. Dire la vérité, exposer les illusions, dissiper les haines, élargir et éduquer le cœur et l'esprit des humains, tels doivent être les moyens".

Dans des conférences antérieures : cf. les conférences tenues à Zurich "Die soziale Frage (La question sociale)", GA Bibl.-Nr. 328, et "Soziale Zukunft (Avenir social)", GA Bibl.-Nr. 332a.

86 C'est pourquoi Goethe a dit : cf. "Naturwissenschaftliche Schriften", référence à la p. 70, 4e tome, 2e partie, Sprüche in Prosa, 1re partie Das Erkennen, p. 353.

88 Construction de Dornach : voir la note à la p. 11.

89 dans mon livre : voir note à la p. 25

93 Johannes Scherr, 1817-1886 ; historien de la culture et de la littérature ; en dernier lieu professeur à l'école polytechnique de Zurich.

94 Richard Avenarius, 1843-1896, philosophe ; il a vécu en dernier lieu à Zurich. Avec sa doctrine de l'"empiriocriticisme", il a tenté, à l'instar d'Ernst Mach, de créer une théorie de la réalité indépendante de la métaphysique dogmatique. Lénine a repris le terme "empiriocriticisme", mais a polémiqué contre une interprétation empiriocritique de la doctrine marxiste. Œuvres importantes d'Avenarius : "Philosophie comme pensée du monde selon le principe de la plus petite mesure de force" (1876), "Critique de l'expérience pure", 2 vol., Leipzig, 1888/90, "Le concept humain du monde" (1891).

Ernst Mach, 1838-1916 ; physicien et philosophe autrichien, l'un des fondateurs de l'"empiriocriticisme" ; en théorie de la connaissance, il a renouvelé les conceptions de Hume et de Berkeley et de Hume. Ses vues épistémologiques ont eu une grande influence sur la physique théorique (nombre de Mach) et ont été développées par le "Cercle de Vienne". Œuvres : "Die Mechanik in ihrer Entwicklung (La mécanique et son développement)" (1883), "Die Analyse der Empfindungen und das Verhältnis des Physischen zum Psychischen(L'analyse du ressenti et le rapport du physique au psychique)" (1886), "Erkenntnis und Irrtum (Connaissance et erreur)" (1905), "Die Leitgedanken meiner naturwissenschaftlichen Erkenntnislehre (Les idées directrices de ma théorie de science de la nature)" (1919).

94 un élève [d'Ernst Mach] : Il s'agit de Friedrich Adler (1879-1960), un théoricien de premier plan de l'austromarxisme et partisan de l'empiriocriticisme ; il a tenté de compléter le marxisme par la "philosophie machiste". Le 21 octobre 1916, il a tué le Premier ministre autrichien, le comte Stürgkh, a été condamné à mort, puis libéré en 1918. Plus tard, il fut l'un des dirigeants de "l'Internationale ouvrière socialiste".

95 Quelle est la philosophie d'État des bolcheviks ? : Rudolf Steiner s'appuie ici sur un essai de Nicolay A. Berdjajev sur "La vérité politique et la vérité philosophique", publié à Berlin en 1918 dans l'ouvrage "L'âme politique de la Russie" édité par Elias Hurwicz. En Russie, cet essai avait déjà été publié en 1909 dans l'ouvrage collectif "Vjechi" (c'est-à-dire "Poteaux frontières"). À la page 93 de l'édition allemande, on peut lire entre autres ce qui suit : "Ensuite, elle (l'intelligentsia russe, note de l'éditeur) passa même à l'indigeste Avenarius, parce que la philosophie la plus abstraite, <pure> d'Avenarius fut soudain présentée, à son insu et par sa faute, comme une philosophie du bolchevisme,". cf. également Rudolf Steiner, "L'exigence sociale fondamentale de notre temps. En une situation changée du temps ", GA Bibl.-Nr. 186, 9e et 10e conférences, et la 3e conférence dans "Geisteswissenschaftliche Behandlung sozialer und pädagogischer Fragen (Traitement de questions sociales et pédagogiques)", GA Bibl.-Nr. 192, et "Die soziale Frage (La question sociale)", GA Bibl.-Nr. 328, conférence du 25 février 1919.

101 Lors du débat, un auditeur a d'abord présenté l'état des discussions sur l'introduction d'une langue internationale unique, l'espéranto. Dans une intervention qui suivit, un autre auditeur posa la question de savoir quelles perspectives s'offraient à Rudolf Steiner pour sortir du chaos décrit.

114 École Waldorf : À l'initiative d'Emil Molt, directeur de la fabrique de cigarettes Waldorf-Astoria, la première école Waldorf libre fut fondée à Stuttgart à l'automne 1919 sous la direction de Rudolf Steiner en tant qu'école primaire et secondaire unifiée.

Cette école Waldorf ne veut pas être une école de vision du monde : voir également à ce sujet Rudolf Steiner, "Die Erneuerung der pädagogisch-didaktischen Kunst durch Geisteswissenschaft (Le renouvellement de l'art pédagogique didactique par la scie ce de l'esprit)", 11e conférence, GA Bibl.-Nr. 301.

115 certaines époques ... dans l'humain en devenir : Cf. Rudolf Steiner, "L'éducation de l'enfant du point de vue de la science de l'esprit" (1907) (édition particulière), in "Lucifer-Gnosis. Grundlegende Aufsätze zur Anthroposophie", (1903-08), GA Bibl.-Nr. 34.

120 Lorsque j'ai donné le cours pédagogique pour les enseignants de l'école Waldorf : L'ensemble du cours de 1919 est disponible au sein de l'édition complète dans les trois volumes suivants : "Allgemeine Menschenkunde als Grundlage der Pädagogik (Anthropologie générale comme base de la pédagogie)", GA Bibl.-Nr. 293 ; " Art de l'éducation. Méthodologique et didactique", GA Bibl.-No. 294 ; "Art de l'éducation. Discussions de séminaires et conférences sur les programmes scolaires", GA Bibl.-No. 295.

125 Lénine et Trotski ... ils ne feront qu'organiser l'égoïsme : Voir à ce sujet l'ouvrage de Lénine "Staat und Revolution (État et révolution)", Belp/Berne 1918, et la conférence de Trotsky du 28 mars 1918 "Arbeit, Disziplin und Ordnung werden die sozialistische Sowjet-Republik retten (Travail, discipline et ordre sauveront la république soviétique socialiste)", p. 17 s., Bâle 1918.

128 ce que Goethe avait en tête/ce qui planait devant Goethe : voir J. W. v. Goethe, "Winckelmann", édition Sophia Weimar 1891, tome 46, p. 29 et 22.

130 Lors du débat, un auditeur et Emil Molt discutent des problèmes de l'enseignement par époques, du rapport entre l'école Waldorf et la pratique de la vie et du rapport entre entrepreneurs et ouvriers.

133 J'ai tout de suite ... écrit un article : L'article mentionné est paru pour la première fois dans la revue "Dreigliederung des sozialen Organismus", n° 37, mars 1920, éditée par le "Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus (Fédération pour la tri articulation de l'organisme social)". Au sein de l'édition complète, l'article se trouve dans le volume "Aufsätze über die Dreigliederung des sozialen Organisumus und zur Zeitlage 1915-1921", GA Bibl.-Nr. 24.

134 Prince Peter Krapotkin (aussi : Kropotkin), 1842-1921 ; représentant de "l'anarchisme communiste". Krapotkin aspirait à l'abolition de la propriété privée et de l'État et voulait construire la société sur le principe de "l'aide mutuelle" dans des associations volontaires. Il a notamment écrit le livre "Gegenseitige Hilfe in der Entwickelung (Aide mutuelle dans l'évolution)", Leipzig 1904, et "Ethik", 1922, en allemand 1923.

144 ce qui, dans la Grèce antique, comprenait l'état de nutrition, l'état de défense et l'état d'enseignement : Cette formulation est d'Erasmus Alberus (1500-1553), semblable à celle de Luther ; elle résume ce que Platon a dit dans la "Politeia" à propos des classes ; voir le "mythe phénicien" selon lequel Dieu aurait mélangé de l'or aux dirigeants (sages) à la naissance, de l'argent à leurs assistants, les gardiens, et du fer et de l'airain aux paysans et aux artisans (Politeia, livre III, 414, numérotation de Stephanus).

150 Paul Nicolaïevitch Milioukov, 1859-1943, historien russe et homme politique libéral ; après la chute du tsarisme, il a dirigé le ministère des Affaires étrangères du gouvernement provisoire de mars à mai 1917.

Alexander F. Kerenski, 1881-1970 ; prit la tête d'un nouveau gouvernement social-révolutionnaire en 1917. Celui-ci fut cependant renversé en novembre par les bolcheviks dirigés par Lénine et Trotsky, après l'échec de l'offensive d'été contre les puissances centrales, qui entraîna la dissolution totale du front russe.

163 faisant allusion à la "République des savants" de Klopstock : dans son écrit "Gelehrtenrepublik" de 1774, Klopstock défendait, sous l'image d'un État druidique, l'idée d'une association de tous les écrivains allemands, dont le "code de lois" devait consister en une poétique développée par Klopstock.

169 Wichard von Möllendorff, 1881-1937 ; sous-secrétaire d'État au Reichswirtschaftsamt (administration de l'économie de l'Empire). Il développa le plan d'une économie nationale commune, qui fut cependant rejeté par l'Assemblée nationale. Il a exposé ses idées dans : "Konservativer Sozialismus (Socialisme conservateur", essais collectionnés des années 1913-1922, Hambourg 1932.

171 Et ceux qui, comme moi, ont travaillé dans une école ouvrière : Rudolf Steiner a enseigné l'histoire de 1899 à 1904 à l'école ouvrière fondée par le social-démocrate Wilhelm Liebknecht (1826-1900) à Berlin (à partir de 1902 aussi à Spandau), l'art oratoire et les sciences de la nature. Voir aussi : Rudolf Steiner, "Mein Lebensgang (le cours de ma vie)", chap. XXVIII, GA Bibl.-Nr. 28 ; "Briefe II -1892-1902", Dornach 1953, p. 30 ; Johanna Mücke/Alwin Rudolph, "Erinnerungen an Rudolf Steiner und seine Wirksamkeit an der Arbeiterbildungsschule in Berlin 1899-1904 (Souvenirs sur RS et son efficacité à l'école de formation des travailleurs à Berlin)", Bâle 1979 ; "Beiträge zur Rudolf Steiner Gesamtausgabe (contribution aux éditions complètes)", cahier n° 36, Dornach 1971/72, p. 21/22.

173 là j'ai tenu devant un cercle restreint à Vienne ... une série de conférences : Cf. Rudolf Steiner, "L'essence intérieure de l'humain et la vie entre la mort et la nouvelle naissance", GA Bibl.-153. Dans la 6e conférence, il parle du cancer social : "On produit donc aujourd'hui pour le marché sans tenir compte de la consommation, non pas dans le sens de ce qui a été exposé dans mon essai <Science de l'esprit et question sociale> [dans : <Lucifer-Gnosis 1903-1908>. p. 191 ; note de l'éditeur], mais on empile dans les entrepôts et par les marchés monétaires tout ce qui est produit, et on attend ensuite de voir combien sera acheté. Cette tendance ne cessera de croître jusqu'à ce qu'elle ... s'autodétruise. se détruira d'elle-même. Du fait que ce type de production intervient dans la vie sociale, il se produit dans le lien social des humains sur la terre exactement la même chose que dans l'organisme lorsqu'un tel carcinome se développe. C'est exactement la même chose, la formation d'un cancer, d'un carcinome, d'un cancer de la culture, d'un carcinome de la culture ! C'est ce genre de formation cancéreuse que voit celui qui a une vue spirituelle de la vie sociale ; il voit comment partout poussent de terribles dispositions à la formation d'ulcères sociaux. C'est le grand souci culturel qui survient pour celui qui voit clair dans l'existence. C'est cela qui est terrible, qui agit de façon si oppressante, et qui, même si l'on pouvait autrement réprimer tout enthousiasme pour la science de l'esprit, si l'on pouvait réprimer ce qui peut ouvrir la bouche pour la science de l'esprit, nous amène à crier au monde, pour ainsi dire, le remède à ce qui est déjà si fortement en marche et qui deviendra de plus en plus fort. Ce qui doit être sur son terrain dans la diffusion des vérités spirituelles dans une sphère qui crée comme la nature, devient une formation cancéreuse lorsqu'il entre dans la culture de la manière décrite".

180 Parti du Centre : Fondé en 1870 sous l'impulsion de Peter Reichensperger en tant que parti catholique, il forma l'opposition à la fondation de l'Empire prussien par la petite Allemagne. Après 1914, il se donna le nom de "Parti du centre allemand". Pendant la Première Guerre mondiale, sous l'influence d'Erzberger, il s'unit aux "progressistes" et aux sociaux-démocrates pour former la majorité du Reichstag pour la résolution de paix (1917).

182 c'est le mot "idéologie" : sur le rapport idéologie - vision matérialiste du monde, voir Rudolf Steiner, "Die Kernpunkte der sozialen Frage", GA Bibl.-Nr. 23, p. 44 et suivantes.

183 le récit de Herman Grimm : cf. "Goethe", Vorlesungen, gehalten an der Königlichen Universtität in Berlin ; paru en deux volumes en 1877, 8. Auflage Stuttgart und Berlin 1903 ; ici : 2e tome, 23e cours, p. 171. Il y est dit textuellement : "Depuis longtemps déjà, dans sa jeunesse, la grande fantaisie de Laplace-Kantsch sur la formation et la disparition du globe terrestre avait pris place. La goutte d'eau centrale, qui deviendra ensuite le monde, se forme à partir de la nébuleuse universelle en rotation - les enfants l'apprennent déjà à l'école - et, en tant que boule en train de se solidifier, traverse toutes les phases dans des laps de temps inconcevables, y compris l'épisode de l'habitation par le genre humain, pour retomber enfin dans le soleil sous forme de scories brûlées : un processus long, mais parfaitement compréhensible pour le public d'aujourd'hui, pour l'état duquel il n'est plus nécessaire d'intervenir. Il ne faudrait plus d'intervention extérieure que l'effort d'une force extérieure quelconque pour maintenir le soleil à la même température de chauffage.

On ne peut imaginer de perspective d'avenir plus stérile que celle qui, dans cette attente, doit nous être imposée aujourd'hui comme scientifiquement nécessaire. Un os de charogne autour duquel un chien affamé aurait fait un détour serait un morceau appétissant et rafraîchissant en comparaison de ce dernier excrément de la création, comme lequel notre terre retournerait finalement au soleil, et c'est la curiosité avec laquelle notre génération accueille et croit de telles choses qui est un signe d'imagination malade, que les savants des époques futures dépenseront un jour beaucoup de perspicacité à expliquer comme un phénomène historique temporel.

Jamais Goethe n'a donné accès à de telles désolations".

183 Idée de Kant-Laplace : elle est issue de l'"hypothèse nébulaire" de Kant dans son "Histoire naturelle et théorie du ciel" (1755), selon laquelle la Terre se serait formée à partir d'une nébuleuse primitive, et - indépendamment de Kant (et en divergeant sur de nombreux points) - des théories contenues dans "Exposition du système du monde" (1796) du mathématicien et astronome Laplace.

Johannes Scherr : Voir la remarque à la p. 93.

184 Vous pouvez lire cela dans mon livre : Rudolf Steiner, "Die Kernpunkte der sozialen Frage", GA Bibl.-Nr. 23, Dornach 1976, p. 8 et suiv. et p. 80 et suiv.

185 a donné un cours/cursus pédagogique : Voir la remarque à la p. 120.

186 par exemple en 1907 : il s'agit ici de la crise économique en Amérique. Dans le livre "Volkswirtschaftslehre (théorie d'économie de peuple)" (4e édition, Leipzig 1918) de Carl Jentsch, qui se trouve dans la bibliothèque de Rudolf Steiner et qui comporte de nombreuses annotations de sa part, on peut lire à ce sujet, à la p. 189 : "La crise américaine de 1907, qui a jeté sur le pavé des centaines de milliers d'ouvriers aux États-Unis, a certes entraîné une pénurie d'or en Europe, parce que l'Amérique a attiré à elle beaucoup d'or d'Angleterre et d'Allemagne, mais chez nous au moins, elle n'a pas provoqué de blocage des ventes, ni de chômage".

ces phénomènes caractéristiques : Rudolf Steiner décrit maintenant l'achat et la vente de titres par un grand groupe financier en Amérique. Il s'agit vraisemblablement de l'empire financier J. P. Morgan & Co. À ce stade de l'exposé, la transcription sténographique présente des imprécisions considérables, de sorte qu'il n'est pas possible de reproduire exactement le texte. Afin d'éviter tout malentendu, le passage correspondant a été retiré du texte courant de la conférence. Le texte lacunaire se lit comme suit dans la transcription littérale du présent sténogramme : "Ces phénomènes caractéristiques ont été, par exemple, qu'un certain groupe financier américain a acheté des papiers ensemble, puis, après avoir acheté un certain type de papiers, a publié des instructions pour continuer à acheter ces papiers. Maintenant, 1res entreprises avaient ces papiers. n'est-ce pas, c'était une grande offre sur ces papiers. Il était donc tentant de les vendre. On faisait des affaires dans l'image miroir/le reflet, comme on dit. On les vendait et on cherchait à les obtenir après coup. Mais tous étaient détenus par les Américains. Ils ne pouvaient se les procurer que par eux-mêmes. Ainsi, une seule entreprise dominait l'industrie sur un grand territoire. Un jour, ils ont tout bloqué et ont dit : "En raison de la pénurie sur le marché monétaire, elle n'émet plus de papiers. Maintenant, vous pouvez imaginer comment l'escompte s'est développé".

191 dans un journal qui paraît à Bâle : voir "Basler Nachrichten" du 2 avril 1920, 76e année, n° 142. Il s'agit d'une "lettre de Hambourg, qu'un aimable lecteur met à disposition" (anonyme).

192 Ces deux messieurs pratiques : l'un d'eux est Gottlieb von Jagow (1863-1935), qui fut secrétaire d'État au ministère des Affaires étrangères de 1913 à 1916 et ministre d'État prussien à partir de 1914. Th. von Bethmann Hollweg parle en détail des "relations amicales de voisinage" dans ses "Betrachtungen zum Weltkriege considérations sur la guerre mondiale)", partie 1, Berlin 1919, p. 62. Voir aussi Gottlieb von Jagow "Ursachen und Ausbruch des Weltkrieges (causes et déclenchement de la guerre mondiale)", Berlin 1919.

193 Soziale Zukunft (Avenir social) : revue mensuelle éditée par la "Fédération suisse pour la triarticulation de l'organisme social", sous la direction de Roman Boos ; 1er-4e cahier, Zurich 1919 ; 5e-7e cahier, Dornach 1920, 8e-10e cahier, Stuttgart 1921. La conférence a été suivie du mot de la fin de l'organisateur : Mesdames et Messieurs ! Je vous demande encore de patienter un instant. Nous pouvons remercier Monsieur Steiner du cours de citoyenneté, mais Mesdames et Messieurs, il ne faut pas en rester là pour l'exposé d'aujourd'hui. Le cours de citoyenneté n'est pas terminé, et encore moins après l'exposé d'aujourd'hui. Nous devons maintenant sortir et réfléchir à ce que nous avons entendu dire ici de manière si belle et si profondément fondée, le retravailler, l'emporter chez nous, relire ce qui nous a été recommandé. Et alors, le cours de citoyenneté ne s'arrête jamais ! Et c'est là son but, si vous avez reçu ici des suggestions que vous pouvez transmettre dans la vie quotidienne, dans le monde. J'en viens maintenant aux propos de M. Steiner. Je ne sais pas si vous l'avez tous compris, si vous êtes tous allés jusqu'au fond de sa pensée mûre, je ne sais pas. J'ai le sentiment qu'il a un demi-siècle ou un siècle d'avance sur nous tous. Il peut être pour nous un guide, un conducteur, pas un séducteur, car il veut du bien à l'humanité. Vous avez pu tirer tout cela de ses paroles : Il veut le bien de l'humanité, et nous l'en remercions.

Mesdames et Messieurs, lorsque j'ai quitté ... la semaine dernière, quelqu'un m'a dit - nous avons également parlé du Goetheanum - oui, le gazomètre spirituel ! Ce mot est typique ! Gazomètre, gaz, élan. - Le gazomètre spirituel veut inspirer l'humanité, l'élever au-dessus du marécage du quotidien, des soucis et des préoccupations de tous les jours. Laissons ce nom à ce bâtiment, car il s'agit ici de pousser vers le haut, d'inspirer des formes de pensée plus élevées. Et c'est ce que nous a enseigné aujourd'hui le Dr Steiner. Je lui dis merci de tout cœur.

Et encore une chose. Certains le savent probablement, mais pas tous : le 10e cours de citoyenneté se termine donc extérieurement, mais pas intérieurement, et donc l'activité d'animateur de cours en général. Nous avons eu beaucoup d'heures de joie cet hiver et beaucoup d'heures de bonheur au cours desquelles nous avons pu apprendre, et c'est sans doute le porte-parole qui a le plus appris au cours de ce cours de citoyenneté. Je remercie donc tous ceux qui ont aidé, que ce soit par des moyens financiers, par des conférences, que ce soit les chanteuses, et les autres, tous un grand merci.

194 Société par action : le 13 mars 1920, inspirée par la pensée de triarticulation, l'entreprise "Der Kommende Tag (le jour qui vient). Société par action pour la promotion des valeurs économiques et spirituelles". Le président du conseil de surveillance était Rudolf Steiner jusqu'en 1923. L'entreprise, qui, selon le rapport annuel de 1921, avait pour but de "créer un germe d'une nouvelle économie basée sur l'association". Sur une base de développement économique", a dû être liquidée en raison de la crise économique générale (inflation). En Suisse, la "Futurum AG, Ökonomische Gesellschaft zur internationalen Förderung wirtschaftlichen und geistiger Werte (société économique pour la promotion de valeurs économiques et spirituelles)" fut fondée le 16 juin 1920 sur la même base idéelle. Rudolf Steiner en fut le président du conseil d'administration jusqu'en mars 1922. Suite à la crise économique, cette entreprise dut également être liquidée en 1924. Voir aussi : Rudolf Steiner, "Die Konstitution der Allgemeinen Anthroposophischen Gesellschaft und der Freien Hochschule für Geisteswissenschaft (La constitution de la société anthroposophique universelle et de l'Université libre de science de l'esprit)", GA Bibl.-Nr. 260a Dornach 1966, p. 441/2,472-474,515 et suiv., 573 et suiv., 719 et suiv. Voir aussi : Emil Leinhas, "Die Idee des <Kommenden Tages> (l'idée du <jour qui vient>)", Stuttgart 1921, et Hans Kühn, "Dreigliederungszeit. Rudolf Steiner Kampf für die Gesellschaftsordnung der Zukunft (Le temps de la tri articulation. La lutte de RS pour l'ordre de société du futur)", Dornach 1978, p. 101 et suivantes.

196 Mouvement du libre-échange : il représentait l'échange illimité de biens entre les États et s'opposait aux restrictions du commerce extérieur telles que les droits de douane, les restrictions à l'importation et à l'exportation. La théorie du libre-échange a été développée par les classiques anglais de l'économie nationale, en particulier par David Ricardo. En Allemagne, le libre-échange a été revendiqué par le "Freihandelsverein" (1858) et le "Deutscher Handelstag" (1861). Dans le tarif douanier de 1879, l'idée de protection douanière l'emporta définitivement.

199 Enseignant dans une école d'éducation ouvrière : voir note à la p. 171.

204 John Maynard Keynes : voir note à la p. 80.

205 c'est un général allemand qui a inventé ces mots : il s'agit de Karl von Clausewitz (1780-1831) ; général prussien et écrivain militaire. La citation citée par Rudolf Steiner est tirée de l'ouvrage "De la guerre. Premier livre : Sur la nature de la guerre", Berlin 1832, p. 16. On y lit textuellement : "La guerre est une simple continuation de la politique par d'autres moyens".

206 Un homme de presse économique anglais : il s'agit probablement du théoricien financier anglais Hartley Withers, dont Rudolf Steiner cite souvent l'ouvrage "The meaning of money", en allemand : "Geld und Kredit in England (Argent et crédit en Angleterre)", Jena 1911. Dans son article de janvier 1920, rédigé pour la revue "Soziale Zukunft" et intitulé "Dreigliederung und soziales Vertrauen - Kapital und Kredit (Tri articulation et confiance sociale - Capital et crédit)", on peut lire : "Il a été dit de différents côtés, par exemple par le théoricien financier anglais Hartley Withers (dans ses explications sur <Money and Credit>), que toutes les questions concernant l'argent sont si enchevêtrées que leur saisie nette dans des pensées déterminées se heurte à des difficultés extraordinaires". L'essai se trouve au sein de l'édition complète dans le volume "Aufsätze über die Dreigliederung des sozialen Organismus und zur Zeitlage 1915-1921",. GA Bibl.-Nr. 24.

212 École Waldorf ... Cours pédagogique : voir la remarque concernant la p. 114 et la p. 120.

214 Associations : Voir aussi la conférence du 17 mars dans ce volume. cf. Rudolf Steiner, "Nationalökonomischer Kurs", GA Bibl.-Nr. 340, en particulier les 5e, 6e, 10e et 12e conférences.

221 Platon : voir la remarque à la p. 144.

222 Café Griensteidl : le célèbre café viennois (au coin de la Herren- et de la Schaufergasse) a été ouvert en 1847 et fermé en 1897. C'est ici que Rudolf Steiner a écrit - selon une déclaration personnelle - ses "Grundlinien einer Erkenntnistheorie der Goetheschen Weltanschauung (Traits fondamentaux d'une théorie de la connaissance de la vision du monde de Goethe", GA Bibl.-Nr. 2. Voir aussi : Rudolf Steiner, "Aus dem mitteleuropäischen Geistesleben (De la vie de l'esprit centre européenne)", GA Bibl.-Nr. 65, Dornach 1962, p. 330.

223 Karl Kraus, 1874-1936 ; après la démolition du célèbre Café Griensteidl, il publia dans le numéro de janvier 1897 de la "Wiener Rundschau", sous le titre "Die demolierte Literatur (La littérature démolie)", une satire de la jeune Vienne littéraire de l'époque ; la même année, l'article parut sous forme de brochure.

Goethe ... dans son poème : Rudolf Steiner cite ici la première ligne du poème "Eins wie's andere (L'un comme l'autre)", dans : 4e volume de l'édition Sophia, Weimar 1891, p. 150.

Gustav Theodor Fechner, 1801-1887 ; scientifique de la nature et philosophe. Sous le nom de Dr. Mises, il écrivit plusieurs ouvrages satiriques, entre autres la "Beweis, dass der Mond aus Jodine bestehe (Preuve que la Lune consiste en jodine/iode)", Leipzig 1832.

224 dans le Stuttgarter Dreigliederungszeitung/journal stuttgartois de triarticulation : hebdomadaire "Dreigliederung des sozialen Organismus (tri articulation de l'organisme social)", édité par le "Bund (féderation) für Dreigliederung des sozialen Organismus". Elle a d'abord paru en trois volumes de juillet 1919 à juin 1922 sous la direction d'Ernst Uehli. À partir de juillet 1922, elle parut sous le nom "Anthroposophie, Wochenschrift für freies Geistesleben, früher Dreigliederung des sozialen Organismus(Anthroposophie, hebdomadaire pour vie de l'esprit libre, antérieurement tri articulation de l'organisme social)". En avril 1923, la direction de la rédaction a été reprise par Jürgen von Grone, en juillet 1923 par le Dr Kurt Piper. À partir d'août 1923, c'est le comité directeur de la Société anthroposophique d'Allemagne qui en est l'éditeur. En 1924, un nouveau changement de nom eut lieu. La revue s'appelait désormais "Anthroposophie et Das Goetheanum - Wochenschrift für freies Geistesleben (Hebdomadaire pour une libre vie de l'esprit)". En juillet 1924, un nouveau changement de nom intervient : "Anthroposophie. Wochenschrift für freies Geistesleben (hebdomadaire pour la libre vie de l'esprit)". En octobre 1931, la revue est réunie avec la revue "Die Drei" et paraît désormais comme mensuel sous le titre "Anthroposophie. Monatsschrift für Freies Geistesleben" (mensuel pour la vie spirituelle libre). Tous les articles publiés par Rudolf Steiner dans l'hebdomadaire "Dreigliederung des sozialen Organismus" sont contenus dans le volume "Aufsätze über die Dreigliederung des sozialen Organismus und zur Zeitlage 1915-1921", GA Bibl.-Nr. 24.

226 "Aktiengesellschaft zur Förderung wirtschaftlicher und geistiger Werte" (Société par actions pour la promotion des valeurs économiques et spirituelles) : voir la remarque à la p. 194.

227 Monométallisme : système monétaire dans lequel, à la différence du bimétallisme, l'unité monétaire n'est liée qu'à un seul métal (or ou argent).

Libre-échange : voir la remarque à la p. 196.

229 Jeux de mystères : cf. Rudolf Steiner, "Vier Mysteriendramen" (1910-13), GA Bibl. n° 14, et "Entwürfe, Fragmente und Paralipomena zu den vier Mysteriendramen", GA Bibl. n° 44.

233 dans les écrits : voir la remarque à la p. 25.

242 un cours devant des médecins : Du 21 mars au 9 avril 1920, Rudolf Steiner a donné vingt conférences devant des médecins et des étudiants en médecine. Voir "Science de l'esprit et médecine", GA Bibl. n° 312.

245 où j'ai ...une petite société à Vienne : voir la remarque à la p. 173.

252 Herman Grimm dans son livre sur Goethe : voir remarque à la p. 183.

253 Friedrich von Hellwald, 1842-1892 ; historien de la culture. Il a écrit entre autres "Kulturgeschichte in ihrer natürlichen Entwicklung bis zur Gegenwart (Histoire de la culture en son évolution naturelle jusqu'à présent)", Augsbourg 1875.

255 Une dame a écrit à ... Moleschott : voir à ce sujet "Philosophische Zeitfragen (Questions philosophiques d'époque)", par Jürgen Bona Meyer, Bonn 1874, chap. 9, "Das Gewissen und die sittliche Weltordnung (La conscience et l'ordre moral du monde)", p. 323 et suivantes ; on y lit : "Une dame, Mathilde Reichardt, qui a publié en 1856 dans des lettres à Moleschott un livre sur la science et la doctrine morale, s'est incontestablement acquis le privilège peu enviable d'être citée en premier lieu et à la première place parmi ceux qui mettent toutes les notions morales à l'envers. Selon cette dame, la doctrine morale doit seulement se demander si la nature humaine développe harmonieusement les éléments qu'elle contient. Or, selon elle, la nature exprime une volonté différente à travers chaque être humain. Elle n'hésite donc pas à affirmer <que, s'il y a des hommes qui ont un penchant, un instinct dominant pour la fraude et le vol, ces hommes ne peuvent être des hommes tout à fait moraux que comme fraudeurs, que comme voleurs>. - <L'homme né voleur, lui aussi, a apporté avec lui dans la vie, comme tout autre, le droit d'accomplir sa nature et de la développer de tous côtés, et il ne peut être une nature puissante, une nature morale, que de cette façon. Et comme le voleur, comme tout autre vicieux, ainsi en est-il de celui qui est né meurtrier.>"

Le contenu littéral de cette lettre se trouve chez Moritz Carrière dans : "Die sittliche Weltordnung", Leipzig 1877, 1er chap. Die mechanische Naturordnung und die Materialisten, p. 24.

Jakob Moleschott, 1822-1893 ; physiologiste. Œuvre principale : "Le cycle de la vie", sans date.

276 Rabindranath Tagore, 1861-1945, poète, philosophe et combattant de la liberté indien ; œuvre principale : "Nationalismus", traduit en allemand par H. Meyer-Franck, Leipzig o. J.

277 J'ai déjà mentionné une fois ici : voir la conférence du 6 janvier 1920, p. 35 dans ce volume, et la remarque sur la p. 51.

283 Publius Cornelius Tacitus, vers 55-120, historien romain ; il a écrit entre autres "De origine, situ, moribus ac populis Germanorum".

Groupe de Laocoon : sculpture en marbre représentant la mort de Laocoon et de ses fils ; réalisée vers 50/25 av.

284 Aristote, 384-322 y. J.-C. ; il est dit textuellement dans son "Éthique à Nicon" dans la traduction de J. Rieckher, Stuttgart 1856, p. 47 : "... la maîtrise de soi et le courage périssent par le trop et le trop peu, mais ils sont préservés par la juste mesure". p. 54, on peut lire : "Ainsi donc, tout homme averti évite le trop et le trop peu ; en revanche, il cherche et choisit le juste milieu, non pas le juste milieu par rapport à l'objet, mais le juste milieu par rapport à lui-même".

284 le livre de Goethe sur Winckelmann : voir la remarque à la p. 128.

285 Et quand Schiller a écrit cette lettre ... à Goethe : voir la lettre de Schiller à Goethe du 23 août 1794, dans : "Briefwechsel zwischen Schiller und Goethe in den Jahren 1794-1805(Échange de lettres)", Stuttgart et Tübingen, Cottasche Buchhandlung 1828, p. 13 et suivantes. On peut y lire textuellement : "Il y a longtemps que j'observe, bien que d'assez loin, la marche de votre esprit, et que je remarque avec une admiration toujours renouvelée le chemin que vous vous êtes tracé. Vous cherchez le nécessaire de la nature, mais vous le cherchez par le chemin le plus difficile, devant lequel toute force plus faible se gardera bien. Vous prenez toute la nature ensemble pour obtenir la lumière sur le particulier ; dans l'universalité de ses manifestations, vous cherchez le degré d'explication pour l'individu... Une grande et véritable idée héroïque, qui montre suffisamment à quel point votre esprit tient le riche ensemble de ses conceptions dans une belle unité... Si vous étiez né grec, ou même seulement italien, et si, dès le berceau, une nature exquise et un art idéalisant vous avaient entouré, votre chemin aurait été infiniment raccourci, peut-être rendu tout à fait superflu".

288 Darwinisme : terme désignant la doctrine de l'évolution du chercheur anglais Charles Darwin (1809-1882), qui, telle une nouvelle religion, a marqué l'image de la science de la nature moderne. Œuvre principale : "L'origine des espèces par sélection naturelle ou la conservation des races préférées dans la lutte pour l'existence" (1859), traduit de l'anglais par David Haek. Univ.-Bibl. Leipzig o. J.

293 Individualisme éthique : dans son ouvrage paru en 1894 "Die Philosophie der Freiheit. Grundzüge einer modernen Weltanschauung" (Principes fondamentaux d'une vision moderne du monde). Seelische Beobachtungsresultate nach naturwissenschaftlicher Methode (Résultats d'observation de/par l'âme d'après la méthode de science de la nature)", GA Bibl.-Nr. 4, Rudolf Steiner développe un principe de moralité opposé à celui de Kant (impératif catégorique). Dans le chapitre IX, on peut lire entre autres : "... Les humains sont différents selon leur capacité d'intuition... La manière dont un humain individuel agit dépendra donc de la manière dont sa faculté d'intuition agit face à une situation donnée. La somme des idées qui agissent en nous, le contenu réel de nos intuitions, constitue ce qui, malgré la généralité du monde des idées, est propre à chaque humain individuel. Dans la mesure où ce contenu intuitif va vers l'action, il est le contenu moral de l'individu. Laisser s'exprimer ce contenu est le plus haut ressort moral et en même temps le plus haut motif de celui qui comprend que tous les autres principes moraux se réunissent en fin de compte dans ce contenu. On peut appeler ce point de vue l'individualisme éthique".

Je vous ai donné hier : voir la conférence du 5 mai, p. 251, et la référence correspondante à la p. 255.