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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection c331  :

Conseils d'entreprise et socialisation / Betriebsräte und Sozialisierung




PREMIÈRE SOIRÉE DE DISCUSSION
Stuttgart, 22 mai 1919
ERSTER DISKUSSIONSABEND
Stuttgart, 22. Mai 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 331 053-087 (1989) 22/05/1919


Les éventuelles mises en évidence sont à usage interne, veuillez nous en excuser.

Original





Traducteur: FG v.01 - 06/06/2021 Éditeur: SITE

Paroles d’introduction par Rudolf Steiner

01

Einleitende Worte von Rudolf Steiner

Mes très chers présents ! Vous avez justement ainsi entendu comment devrait se dérouler cette soirée. Nous ferons les meilleurs progrès dans l'ensemble du mouvement, qui doit servir la reconstruction sociale, si nous essayons de nous mettre d'accord sur ce qui doit se passer par le biais de questions et d'un libre débat. Comme j’aurai donc à m'informer d’abord sur ce qui sera discuté ce soir à travers vos contributions ultérieures à la discussion, je me permets, seulement en quelques mots, d'attirer votre attention sur une chose : il serait peut-être bon qu'elles soient envoyées à l'avance de nos discussions. Avant toute chose, je voudrais accentuer encore une fois que cette "Union pour la triarticulation de l'organisme social" se distingue en certaines relations d'autres mouvements de type partisan, sans que ces mouvements de type partisan soient en aucune façon perturbés ou entravés par cette "Union pour la triarticulation". Si l’"Union pour la triarticulation de l'organisme social" croit devoir être active aujourd'hui, cela se passe donc pour une raison bien déterminée.

02

Meine sehr verehrten Anwesenden! Sie haben soeben gehört, in welcher Weise der heutige Abend verlaufen soll. Wir werden in der ganzen Bewegung, die dem sozialen Neuaufbau dienen soll, am besten vorwärtskommen, wenn wir auf diesem Weg der Frage­stellung und freien Aussprache versuchen, uns über das zu verstän­digen, was geschehen soll. Da ich mich ja erst durch Ihre späteren Diskussionsbeiträge über das, was heute abend verhandelt werden soll, zu unterrichten haben werde, erlaube ich mir, nur mit ein paar Worten auf einiges aufmerksam zu machen, da es vielleicht gut ist, wenn es unseren Disputationen vorausgeschickt wird. Vor allen Dingen möchte ich noch einmal besonders betonen, daß sich dieser «Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus» in ge­wisser Beziehung unterscheidet von anderen, von parteimäßigen Bewegungen, ohne daß diese parteimäßigen Bewegungen durch diesen «Bund für Dreigliederung» irgendwie gestört oder beein­trächtigt werden sollen. Wenn der «Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus» glaubt, heute tätig werden zu müssen, so geschieht es ja aus einem ganz bestimmten Grund heraus.

Vous tous savez bien depuis combien de temps l'appel à la socialisation traverse le monde de façon plus émotionnelle. Vous tous savez aussi que cet appel à la socialisation a pris une forme particulièrement pressante aujourd'hui. Vous savez que nous ne pouvons pas sortir de la confusion et du chaos si nous ne prenons pas en compte ce que contient l'appel à la socialisation, si nous ne nous efforçons pas sérieusement, par l'action, de réaliser ce qui peut réellement être appelé socialisation.


03

Sie alle wissen gut, wie lange schon in einer mehr gefühlsmä­ßigen Weise der Ruf nach Sozialisierung durch die Welt geht. Sie alle wissen auch, daß dieser Ruf nach Sozialisierung heute eine besonders drängende Gestalt angenommmen hat. Sie wissen, daß wir aus Wirrnis und Chaos nicht herauskommen können, wenn wir nicht dem Rechnung tragen, was in der Forderung nach Sozialisierung enthalten ist, wenn wir nicht ernsthaft durch die Tat das anstreben, was wirklich Sozialisierung genannt werden kann.

De l'autre côté, nous voyons que, depuis le début de la révolution allemande, tout de suite se montre diversement combien l'appel à la socialisation était , mais qu'en même temps, combien manque de représentations sur ce qu'on devrait en fait faire maintenant, sur comment maintenant simplement devrait être transposé dans le fait ce qui est demandé comme socialisation. En ce moment même, on reçoit chaque jour de nouvelles preuves de combien sont peu clairs les humains sur ce qui devrait se passer pour amener la socialisation. Et nous voyons ainsi que toujours plus clairement, toujours plus justifié, résonne l'appel à la socialisation, mais que du côté du gouvernement, rien de significatif, pas même une fois d’insignifiant, ne se passe pour une véritable socialisation. Oui, nous pouvons même dire - vous voudrez peut-être discuter de cette question plus en détail plus tard au cours du débat - qu'il est clair d'après ce qui se passe qu'aucune représentation d’une véritable socialisation n’est là.

04

Auf der anderen Seite sehen wir, daß sich ja gerade seit dem Beginn der Deutschen Revolution so vielfach zeigt, wie zwar der Ruf nach Sozialisierung da ist, wie es aber zugleich an Vorstellun­gen darüber fehlt, was man nun eigentlich tun soll, wie das nun eigentlich in die Tat umgesetzt werden soll, was als Sozialisierung verlangt wird. Gerade jetzt bekommt man jeden Tag aufs neue Beweise dafür, wie wenig sich die Menschen klar darüber sind, was geschehen soll, um die Sozialisierung herbeizuführen. Und so sehen wir, daß immer deutlicher und deutlicher, immer berech­tigter und berechtigter der Ruf nach Sozialisierung ertönt, daß aber von seiten der Regierung für eine wahre Sozialisierung nichts Erhebliches, ja nicht einmal Unerhebliches geschieht. Ja, wir kön­nen sogar sagen — vielleicht werden Sie sich nachher im Verlauf der Disputation gerade über diese Frage näher aussprechen oder auch genauer unterrichten wollen —, daß man aus dem, was ge­schieht, deutlich ablesen kann, daß keine Vorstellung von einer wirklichen Sozialisierung da ist.

04331054055198922051919 / 06331054055198922051919 - Vous aurez peut-être lu cette ébauche de loi, qui doit donc guider dans les chemins – ainsi dit-on volontiers dans la langue bureaucratique – l’institution des ainsi nommés conseils d’entreprise. Naturellement, on pense tout d’abord aux endroits auxquels on veut aujourd’hui guider de telles choses dans les chemins de faire des lois sur ce que les conseils d’entreprises devraient faire, ce que seront leurs droits et ainsi de suite. Mais prenez le tout qui là, comme ébauche, est allé maintenant dans le monde, ainsi vous devrez vous dire : oui, cela ne porte, pour le moins, aussi pas le tampon d’une vraie socialisation. On la nomme même « socialisation des entreprises », comme si on pouvait en réalité socialiser les entreprises particulières ! Ce qui est contenu dans cette ébauche pour la constitution des conseils d’entreprise, cela n’est pas autre chose, j’aimerai dire, que le laisser couler dans les entreprises particulières un certain principe démocratique du parlementarisme nous étant connu à satiété. On nomme donc la chose aujourd’hui déjà diversement « démocratisation des entreprises ». Le principe parlementaire doit étendre certains stolons, de tels golfes, qui seront introduits dans les entreprises, dans lesquelles devrait être parlementarisé plus avant. Oui, aussi peu jusqu’à présent le parlementarisme, dans lequel il fut pratiqué dans le confinement en toutes sortes de « maisons », a pu contribuer en quoi que ce soit à la socialisation, tout aussi peu cette extension des golfes parlementaires aux entreprises pourra apporter quelque chose de ce qu’est une socialisation. Vous le voyez donc le mieux à ce que dans cette ébauche est parlé partout dans la toute vieille manière « d’employeur » et « d’employé » (NDT lit. « donneur de travail » et « preneur de travail ») Quand aussi ce ne sera pas dit ouvertement, c’est ainsi que derrière tout cela le vieux capitalisme continue aussi à guetter. Tout est pensé dans les vieilles formes capitalistes. Tout devrait au fond rester à l’ancienne, et les employeurs devraient être tranquillisés par là que maintenant des conseils d’entreprises pourront être élus qui ont toutes sortes de négociations théoriques à soigner avec l’employeur. Mais en rapport à la formation sociale particulière tout devrait finalement rester à l’ancienne. Cela, celui qui a un sens pour lire absolument quelque chose comme cela peut le lire clairement d’une telle ébauche. Il n’a aussi pas été pris le moindre élan pour vraiment déconstruire le capitalisme. Et ainsi, nous voyons que déjà la toute première exigence de socialisation, la suppression du capitalisme, ne sera pas prise en considération par ce qui maintenant si diversement sera nommé socialisation. 04331054055198922051919 / 06331054055198922051919

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Sie werden vielleicht jenen Gesetzesentwurf gelesen haben, der ja in die Wege leiten soll — so sagt man ja wohl in der bürokrati­schen Sprache — die Institution der sogenannten Betriebsräte. Na­türlich denkt man zunächst an den Stellen, an denen man solche Dinge heute in die Wege leiten will, daran, Gesetze zu machen darüber, was Betriebsräte tun sollen, was ihre Rechte sein werden und so weiter. Aber nehmen Sie das Ganze, was da als Entwurf jetzt in die Welt gegangen ist, so werden Sie sich sagen müssen: Ja, das trägt auch nicht im geringsten den Stempel einer wahren Sozialisierung. Man nennt es sogar «Sozialisierung der Betriebe», als ob man die einzelnen Betriebe in Wirklichkeit sozialisieren könnte! Was in diesem Entwurf für die Konstituierung der Be­triebsräte enthalten ist, das ist ja nichts anderes als, ich möchte sagen, das Hineinfließenlassen eines gewissen demokratischen Prin­zips des uns sattsam bekannten Parlamentarismus in die einzelnen Betriebe. Man nennt die Sache ja heute schon vielfach «Demokrati­sierung der Betriebe». Das parlamentarische Prinzip soll gewisse Ausläufer, solche Meerbusen ausstrecken, die in die Betriebe hin­eingeleitet werden, in denen dann weiter parlamentarisiert werden soll. Ja, so wenig der bisherige Parlamentarismus, indem er in der Abgeschlossenheit in allerlei «Häusern» praktiziert wurde, irgend etwas zur Sozialisierung hat beitragen können, ebensowenig wird dieses Ausstrecken der parlamentarischen Meerbusen den Betrieben etwas bringen können von dem, was Sozialisierung ist. Sie sehen es ja am besten daran, daß in diesem Entwurf überall in der ganz alten Weise geredet wird vom «Arbeitgeber» und «Arbeitnehmer». Wenn es auch nicht offen ausgesprochen wird, so ist es doch so, daß hinter all dem der alte Kapitalismus auch weiterhin lauert. Es ist alles in der alten kapitalistischen Form gedacht. Es soll im Grunde genommen alles beim alten bleiben, und die Arbeitnehmer sollen dadurch beruhigt werden, daß nun irgendwie Betriebsräte gewählt werden können, die allerlei theoretische Verhandlungen zu pflegen haben mit den Unternehmern. Aber mit Bezug auf die eigentliche soziale Gestaltung soll doch letztlich alles beim alten bleiben. Das kann derjenige aus einem solchen Entwurf deut­lich herauslesen, der einen Sinn dafür hat, so etwas überhaupt zu lesen. Es ist auch nicht der allergeringste Anlauf genommen wor­den, um den Kapitalismus wirklich abzubauen. Und so sehen wir, daß schon die allererste Forderung der Sozialisierung, der Abbau des Kapitalismus, nicht in Angriff genommen wird durch das, was jetzt so vielfach Sozialisierung genannt wird.

Face à un tel gouvernement, quelles autres réflexions peuvent être développées ? Aujourd'hui, on ne peut quand même plus vraiment arriver à une autre pensée autrement qu’à celle que le seul salut consiste en ce que la grande masse des travailleurs s'informe maintenant réellement sur ce que les dégâts de l'ordre social ont produit jusqu'à présent, et qu'elle s'informe sur ce qui peut maintenant réellement apporter une amélioration. C’est d’explication dont il s’agit avant toutes choses. En ce pendant, il est important que ne soit plus entendus ceux qui ne cessent de dire : "oui, mais l’explication prend beaucoup de temps. - Elle n’a pas besoin de durer longtemps si nous voulons seulement nous donner un peu de peine pour voir les choses sans masques et sans illusions, si nous nous efforçons de voir les choses telles qu'elles sont et telles qu'elles doivent se passer. Nous n'avons plus le temps d'attendre des années sur la socialisation. Il faut que quelque chose se passe immédiatement. Mais quelque chose peut seulement se produire si une masse décidée d’humains porte ce qui devrait se produire. Les gens demandent sans cesse : oui, où sont les instructions pratiques de ce qui est écrit, par exemple, dans mon livre "Les points clés de la question sociale dans les nécessités vitales du présent et du futur" ? - Ce qui se rapproche le plus de la pratique, c'est qu'il y ait le plus grand nombre possible de personnes qui réclament ce qui est dans mon livre, de sorte qu'il sera tout à fait impossible de gouverner davantage contre ces demandes. C'est en cela que consiste le pouvoir futur, qu'il se forcera à faire ce dont il s’agit. Sinon, un pouvoir ne saura jamais comment utiliser ce pouvoir, ce qu'il devrait faire. Ce dont il s’agit vraiment, c'est de savoir ce qu'on doit faire. C'est pourquoi il doit y avoir une explication appropriée dans les cercles les plus larges, et on doit pouvoir se faire une représentation de la manière dont quelque chose comme le démantèlement du capital privé et l'abolition du système salarial peut avoir lieu.

06

Was soll man eigentlich angesichts einer solchen Regierung noch an Gedanken entwickeln können? Man kann doch heute wahrhaf­tig nicht mehr zu einem anderen Gedanken kommen als zu dem, daß die einzige Rettung darin besteht, daß sich die große Masse der Arbeiter nun wirklich unterrichtet über das, was die Schäden der sozialen Ordnung bisher hervorgebracht hat, und daß sie sich unterrichtet über das, was nun wirklich eine Besserung bringen kann. Es ist schon die Aufklärung dasjenige, um was es sich vor allen Dingen handelt. In diesem Zusammenhang ist es wichtig, daß jetzt nicht mehr auf die gehört werden sollte, die immer wieder sagen: Ja, die Aufklärung dauert aber lang. — Sie braucht nicht lange zu dauern, wenn wir uns nur ein wenig Mühe geben wollen, die Dinge ohne Masken und Illusionen zu sehen, wenn wir uns bemühen, die Dinge so zu sehen, wie sie sind und wie sie geschehen müssen. Wir haben nicht mehr die Zeit, jahrelang auf eine Sozialisierung zu warten. Es muß unmittelbar etwas ge­schehen. Aber es kann nur etwas geschehen, wenn eine geschlosse­ne Masse von Menschen dasjenige, was geschehen soll, trägt. Im­mer wieder fragen die Leute: Ja, wo ist denn die praktische Anweisung zu dem, was zum Beispiel in meinem Buch «Die Kern­punkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Ge­genwart und Zukunft» steht? — Das nächstliegende Praktische ist, daß möglichst viele Leute da sind, die das fordern, was in meinem Buch steht, so daß es ganz unmöglich wird, gegen diese Forderun­gen noch weiter zu regieren. Darin besteht die zukünftige Macht, daß sie sich dasjenige erzwingen wird, um was es sich handelt. Sonst wird eine Macht eben niemals wissen, wie sie eben diese Macht ausnützen soll, was sie tun soll. Es kommt wirklich darauf an, zu wissen, was man tun soll. Deshalb muß in den weitesten Kreisen eine sachgemäße Aufklärung stattfinden, und man muß sich eine Vorstellung machen können von dem, wie so etwas vor sich gehen kann wie der Abbau des Privatkapitals und die Ab­schaffung des Lohnsystems.

Avant tout, il faut pouvoir se faire une représentation précise de ce qui suit. Voyez-vous, la vraie question économique, où se montre-t-elle donc ? On doit pouvoir la voir au bon endroit. On ne doit pas se laisser assombrir les faits par des théories grises. Il faut voir la question économique où elle est et partir de là. Où est-elle ? Qu’est-elle comme fait ? Maintenant, elle est là que je dois sortir mon porte-monnaie de ma poche et il doit y avoir l'argent pour lequel je dois me procurer quelque chose pour satisfaire mes besoins de la vie dans un magasin. Et il doit y avoir suffisamment dans mon porte-monnaie, grâce au processus économique, pour me permettre de me procurer les choses nécessaires à la vie. C'est la réalité de base de toute vie économique. Tout le reste aujourd'hui n'est en fait là que pour masquer ce fait.

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Vor allen Dingen muß man sich von folgendem eine gründliche Vorstellung machen können. Sehen Sie, die eigentliche Wirtschafts­frage, wo zeigt sie sich denn? Man muß sie am richtigen Ort sehen können. Man muß sich nicht durch graue Theorien die Tatsachen verdunkeln lassen. Man muß die Wirtschaftsfrage da sehen, wo sie ist, und von dort ausgehen. Wo ist sie? Wo ist sie als Tatsache? Nun, sie ist da, wo ich mein Portemonnaie aus der Tasche herausnehmen muß und in ihr das Geld haben soll, für das ich mir etwas zur Befriedigung meiner Lebensbedürfnisse in einem Laden besorgen soll. Und es muß durch den Wirtschaftsvor­gang so viel in meinem Portemonnaie sein können, daß ich mir die lebensnotwendigen Dinge besorgen kann. Das ist die Grundtat­sache allen Wirtschaftslebens. Alles übrige ist heute im Grunde genommen nur dazu da, um diese Tatsache zu verdunkeln.

Pourquoi l'organisme social triarticulé promeut-il que la vie économique soit détachée de la vie de droit et de la vie de l’esprit ? Elle promeut ce détachement afin que la vie économique puisse vraiment être socialisée en elle-même, de sorte que nous l'ayons enfin devant nous sous sa forme réelle, sous la forme réelle qui se joue comme un processus entre les marchandises dans le magasin et le contenu du porte-monnaie. Ce n'est qu'alors, lorsque nous séparons de l'ensemble du processus social ce qui doit se passer entre le porte-monnaie et le magasin, que nous nous mettons en situation de penser correctement en termes socialistes. Mais qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie beaucoup. Mais si l'on ne part pas du fait correct, on ne peut pas arriver aussi à des vues correctes en rapport à toutes les choses restantes.

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Warum fordert der dreigliedrige soziale Organismus eine Loslö­sung des Wirtschaftslebens vom Rechtsleben und vom Geistesleben? Er fordert diese Loslösung aus dem Grunde, damit das Wirt­schaftsleben in sich wirklich sozialisiert werden kann, so daß man es endlich in seiner wahren Gestalt vor sich hat, in der wahren Gestalt, die sich als Vorgang abspielt zwischen der Ware im Laden und dem Inhalt des Geldbeutels. Nur dann, wenn wir aus dem ganzen übrigen Gesellschaftsprozeß das herauslösen, was sich zwi­schen Portemonnaie und Laden abspielen muß, versetzen wir uns in die Lage, richtig sozialistisch zu denken. Was heißt das aber? Das heißt sehr viel. Wenn man aber nicht von der richtigen Tatsa­che ausgeht, dann kann man auch mit Bezug auf alle übrigen Dinge nicht zu richtigen Ansichten kommen.

Je m'informerai de votre discussion sur ce qu'il faut dire sur les détails. Mais d'abord j’aimerais indiquer les lignes directrices nécessaires, ce en quoi je partirais du fait économique de base que je viens de décrire. Voyez-vous, quand dans un magasin se trouve quelque chose dont j'ai besoin pour satisfaire mes besoins vitaux, et que je vienne avec mon porte-monnaie et que je donne l'argent pour les marchandises de ce porte-monnaie, alors on doit être clair avec soi-même que là-dedans en premier lieu, est contenu un processus qui dissimule déjà quelque peu l’état de fait réel. Je reçois des marchandises, je donne de l'argent. L'argent est-il une marchandise ? L'argent peut-il être une marchandise ? Vous n'avez vraiment pas besoin de faire des études approfondies, mais les études approfondies prouvent précisément ce que je vais dire.

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Ich werde mich aus Ihrer Disputation unterrichten über das, was über die Einzelheiten zu sagen ist. Aber zuvor möchte ich notwendige Richtlinien angeben, wobei ich von der eben geschil­derten wirtschaftlichen Grundtatsache ausgehen werde. Sehen Sie, wenn sich in einem Laden irgend etwas befindet, was ich zur Befriedigung meiner Lebensbedürfnisse brauche, und ich komme mit meinem Portemonnaie und gebe aus diesem Portemonnaie das Geld für die Ware hin, dann muß man sich klar darüber sein, daß darin zunächst ein Vorgang enthalten ist, der schon etwas den wahren Tatbestand vertuscht. Ich bekomme Ware, ich gebe Geld hin. Ist das Geld eine Ware? Kann das Geld jemals eine Ware sein? Sie brauchen wirklich keine tiefsinnigen Studien zu machen, aber die tiefsinnigen Studien beweisen gerade das, was ich jetzt sagen werde.

05331058061198914061919 Vous avez seulement besoin d’avoir un sens vivant de ce qu’est un bout de papier, et vous vous direz : un bout de papier ne peut jamais être de la même manière une marchandise comme par exemple une miche de pain, que vous achetez dans un magasin. Je pense, c’est quelque chose que le plus humble entendement peut comprendre, aucune science ne peut prétendre autre chose. Ce que vous sortez comme papier monnaie de votre porte-monnaie ne peut être une marchandise, mais seulement un ordre (de paiement ?) pour l’obtention d’une marchandise, rien d’autre. Mais c’est pourquoi cela doit provenir de la marchandise. Il doit une fois avoir été produit, donc fournit quelque chose. Des prestations sont, dans ce sens, aussi des marchandises. Ce morceau de papier doit avoir été créé par un tel processus, qui produit des marchandises, des prestations, et ainsi le bout de papier représente seulement le pont entre la marchandise, que vous achetez dans le magasin, et cette marchandise qui doit être une fois produite, afin qu’on ait pu obtenir sur cette marchandise l’ordre de paiement en papier. C’est, dis sobrement, le processus économique. Chaque autre élément dans le processus économique est malsain. Rien d’autre ne peut être échangé dans le processus économique, quand il doit être sain, que marchandise contre marchandise.

10

Sie brauchen nur einen wirklichen Lebenssinn dafür zu haben, was ein Stück Papier ist, und Sie werden sich sagen: Ein Stück Papier kann niemals in derselben Weise Ware sein wie zum Bei­spiel ein Laib Brot, den Sie im Laden kaufen. Ich meine, das ist etwas, was der schlichteste Verstand einsehen kann, und etwas anderes kann keine Wissenschaft behaupten. Das, was Sie als Geld­zettel aus Ihrem Portemonnaie herausnehmen, kann keine Ware sein, sondern nur eine Anweisung auf den Erhalt einer Ware, nichts anderes. Deshalb muß es aber herkommen von der Ware. Es muß einmal eine Ware erzeugt, also etwas geleistet worden sein. Leistungen sind in diesem Sinne auch Ware. Dieses Papier­stück muß geschaffen worden sein durch einen solchen Vorgang, der Ware, der Leistung hervorbringt, und so bildet das Papierstück nur die Brücke zwischen der Ware, die Sie im Laden kaufen, und jener Ware, die einmal erzeugt sein muß, damit man auf diese Ware die Papieranweisung hat erhalten können. Das ist, schlicht gesagt, der Wirtschaftsprozeß. Jedes andere Element im Wirt­schaftsprozeß ist ungesund. Es kann im Wirtschaftsprozeß nichts anderes getauscht werden, wenn er gesund sein soll, als Ware gegen Ware.

Mais maintenant, nous demandons : marchandises contre marchandises seront-elles aujourd’hui purement échangées dans le processus économique ? Non, et aussitôt que l’on considère cela convenablement, on vient sur ce dont il s’agit. Aujourd’hui, dans le processus économique ne seront pas échangé purement des marchandises contre des marchandises, mais aujourd’hui dans le processus économique sera échangé aussi peut-être, représenté par l’argent, alors marchandise ou argent contre travail. La force de travail sera aujourd’hui payée dans le processus économique tout comme une marchandise. Mais par cela la force de travail est placée dedans le processus économique.

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Nun fragen wir aber: Wird heute im Wirtschaftsprozeß bloß Ware gegen Ware getauscht? Nein, und sobald man sich das or­dentlich überlegt, kommt man auf das, um was es sich handelt. Heute wird im Wirtschaftsprozeß nicht bloß Ware gegen Ware getauscht, sondern heute wird im Wirtschaftsprozeß noch Ware, wenn auch vielleicht repräsentiert durch das Geld, also Ware oder Geld getauscht gegen Arbeit. Die Arbeitskraft wird heute im Wirt­schaftsprozeß ebenso bezahlt wie Ware. Dadurch aber ist die Ar­beitskraft in den Wirtschaftsprozeß hineingestellt.

Voyez-vous, cela donne une toute simple réflexion, qui peut vous montrer que la force de travail n’appartient pas du tout dans le processus économique, parce qu’en sa sorte, elle ne peut, en fait, jamais être comparée avec une marchandise. On doit seulement en rapport à telle chose remettre aujourd’hui à leur place les représentations tout à fait détraquées des humains. On doit arriver à comment les humains ont appris à penser de travers sur ces choses.

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Sehen Sie, es gibt eine ganz schlichte Überlegung, die Ihnen zeigen kann, daß die Arbeitskraft gar nicht in den Wirtschaftspro­zeß hineingehört, weil sie in ihrer Art eigentlich niemals mit irgend­einer Ware verglichen werden kann. Man muß nur mit Bezug auf solche Dinge heute die ganz vertrackten Vorstellungen der Men­schen zurechtrücken. Man muß darauf kommen, wie die Menschen gelernt haben, über diese Dinge verkehrt zu denken.

Voyez une fois, une prestation de travail quand même liée avec un certain effort de l’organisme humain. Maintenant, l’humain peut même, aussi quand ce ne lui est pas nécessaire, par exemple, fendre du bois, avoir le besoin de travailler cependant. Alors, il fait du sport par exemple. Et la quantité de travail que l’un utilise pour le sport, elle pourrait sous d’autres conditions justement tout autant user le corps – quand elle s’applique particulièrement au sport – comme le travail qui use le corps de celui qui fend du bois. Le travail n’a rien à voir avec le processus économique, mais le travail à voir avec le processus économique seulement par là qu’il est appliqué sur quelque chose d’économiquement plein de valeur. Le sport est quelque chose sans valeur économiquement, est purement là pour l’égoïsme de l’humain. Fendre du bois est plein de valeur. Parce que le travail est plein de valeur économiquement, il devient une partie composant le processus économique. Mais ce qui dans le travail est l’essentiel, c’est qu’en rapport à l’application de mon travail, je dois être un humain libre, que je ne puisse pas être poussé, par une contrainte économique, à placer mon travail d’une manière quelconque au service du capitalisme. Quand il s’agit de l’application de la force de travail, là interviennent liberté et non-liberté et contrainte. Comment le travail doit être un objet du droit et non un objet de la vie économique, c'est ce qu’on doit se rendre clair de manière toute simple à cause de cela.

13

Sehen Sie einmal, es ist doch Arbeitsleistung verbunden mit einer gewissen Anstrengung des menschlichen Organismus. Nun, der Mensch kann sogar, auch wenn er es nicht nötig hat, zum Beispiel Holz zu hacken, das Bedürfnis haben, dennoch zu arbei­ten. Dann treibt er zum Beispiel Sport. Und die Arbeitsmenge, die einer auf den Sport verwendet, die könnte unter Umständen gerade ebensoviel den Körper abnutzen -- wenn er sich beim Sport besonders anstrengt — wie die Arbeit dessen, der Holz hackt, den Körper abnutzt. Die Arbeit hat nichts zu tun mit dem wirtschaftlichen Prozeß, sondern die Arbeit hat nur dadurch mit dem Wirt­schaftsprozeß etwas zu tun, daß sie auf etwas wirtschaftlich Wert­volles angewendet wird. Sport ist etwas wirtschaftlich Wertloses, ist bloß für den Egoismus des Menschen da. Holzhacken ist wert­voll. Dadurch, daß die Arbeit wirtschaftlich wertvoll ist, wird sie Bestandteil des Wirtschaftsprozesses. Aber das, was bei der Arbeit das Wesentliche ist, das ist, daß ich in bezug auf die Verwendung meiner Arbeit ein freier Mensch sein muß, daß ich nicht durch einen wirtschaftlichen Zwang dazu veranlaßt werden kann, meine Arbeit in einer beliebigen Weise in den Dienst des Kapitalismus zu stellen. Wenn es sich um die Verwendung der Arbeitskraft handelt, da greifen Freiheit und Unfreiheit und Zwang ein. Wie die Arbeit als solche ein Gegenstand des Rechts sein muß und nicht ein Gegenstand des Wirtschaftslebens, ist daher dasjenige, was man sich in ganz einfacher Weise klarmachen muß.

Dans la vie économique, seul a une signification ce qui sera fabriqué, produit par du travail ; cela doit être payé. Mais un entrepreneur ne doit pas être là, qui paie sa force de travail au travailleur. Comment se comportent vis-à-vis l’un de l’autre le dirigeant du travail et le travailleur, cela doit être défini sur un tout autre sol, sur le sol du droit. En rapport à la vie économique, quand un véritable droit est disponible, le travailleur et le dirigeant peuvent seulement être des associés qui se partagent entre eux de manière correcte le résultat de la prestation. À l’avenir, il ne pourra plus y avoir de paiements de la force de travail, cela signifie : le rapport de rémunération doit dégager, le rapport de rémunération n’a pas le droit d’exister plus longtemps.

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Im Wirtschaftsleben hat nur das eine Bedeutung, was durch Arbeit erzeugt, hervorgebracht wird; das muß bezahlt werden. Nicht aber muß da sein ein Unternehmer, der einem Arbeiter seine Arbeitskraft bezahlt. Wie sich der Arbeitsleiter und der Ar­beiter zueinander verhalten, das muß auf einem ganz anderen Bo­den, auf dem Boden des Rechts, ausgemacht werden. In bezug auf das Wirtschaftsleben können, wenn wirkliches Recht vorhan­den ist, der Arbeiter und der Arbeitsleiter nur Gesellschafter sein, die den Ertrag der Leistung in gerechter Weise unter sich verteilen. In Zukunft darf es keine Bezahlung der Arbeitskraft mehr geben, das heißt: Das Lohnverhältnis muß weg, das Lohnverhältnis darf ferner nicht existieren.

Un contexte devra être amené, et c’est alors un contexte social, où le dirigeant du travail et le travailleur fabriquent les marchandises conjointement et ce qu’ils fabriquent ensemble comme libres associés est partagé ensemble d’une manière correcte d’après le contrat de marchandises, pas le contrat de travail. Seulement quand une telle transformation des rapports de production sera amenée, on pourra parler de socialisation. Mais par là alors on cessera aussi d’utiliser dans un programme de socialisation tous les vieux concepts encore basés sur le capitalisme. On doit tout à fait fondamentalement transformer son penser (NDT umdenken). On doit vraiment jeter au tas les vieilles représentations, pas à peu près purement parce que ce sont des représentations, mais parce qu’elles sont fichées dans la vie.

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Es muß ein Zustand herbeigeführt werden, und das ist dann ein sozialer Zustand, in dem der Arbeitsleiter und der Arbeiter die Waren gemeinschaftlich erzeugen und das, was sie als freie Gesellschafter miteinander erzeugen, in einer gerechten Weise nach dem Warenvertrag, nicht nach dem Arbeitsvertrag, miteinander teilen. Erst wenn eine solche Umgestaltung der Produktionsver­hältnisse herbeigeführt wird, kann man von Sozialisierung spre­chen. Dann hört man aber auch damit auf, in einem Sozialisierungsprogramm alle die alten Begriffe, die noch auf dem Kapitalis­mus basieren, zu verwenden. Man muß ganz gründlich umdenken. Man muß wirklich die alten Vorstellungen über den Haufen wer­fen, nicht etwa bloß weil sie Vorstellungen sind, sondern weil sie im Leben drinnenstecken.

Mais maintenant encore quelque chose d’autre doit être pris en compte. Quand la force de travail devrait être placée à l’intérieur du processus économique, alors quelque chose doit être là. Et qu’est-ce ? Voyez-vous, là je dois de nouveau revenir sur le fait primordial du processus économique, sur le porte-monnaie et le magasin. Quand le feuillet, que j’ai dans le porte-monnaie, n’est vraiment rien d’autre que le bon à valoir sur une marchandise, alors ne peut régner fondamentalement aucune contrainte au travail, car alors d’une manière quelconque ce billet doit toujours reconduire sur quelque chose, qui a été placé dans le monde comme prestation. Et il s’agit seulement qu’alors cette prestation circule, circule ainsi que la consommation règle la production à chaque instant. Mais ainsi la chose n’est donc pas aujourd’hui. Ce que je porte dans le porte-monnaie, c’est devenu aujourd’hui toute autre chose par le processus économique des temps récents qu’un ordre de paiement sur la marchandise. Cela est devenu marchandise en soi, est devenu quelque chose qui dans l’ordre social a une valeur autonome. Mais c’est seulement devenu cela par ce qu’une sorte de marchandise – qui au fond pourrait tout à fait être déconnectée, si seulement aussi l’État commerçant dirigeant, l’Angleterre le déconnectait aussi, alors ce pourrait être entièrement déconnecté du processus économique, dans un processus économique interne cela peut toujours être déconnecté, on aurait alors seulement encore besoin de prendre un autre égard vis-à-vis de l’étranger -, que ce billet, que je porte dans le porte-monnaie, a une autre signification qu’être un pur à-valoir sur marchandise. Cela vient seulement de ce que par les conditions d’État a été créée une marchandise, qui en fait n’est pas une marchandise, notamment l’or ou l’argent. Les deux ne sont en réalité pas marchandise, mais sont représentés par le billet. Par là le processus de l’argent sera détaché du processus économique, sera tiré hors du processus économique, par là l’argent sera fait marchandise lui-même, et par là l’argent peut, qui en réalité n’a pas le droit d’être marchandise, devenir dans le processus économique pour lui entièrement autonome. Mais c’est le fondement du capitalisme.

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Nun muß aber noch etwas beachtet werden. Wenn die Arbeitskraft innerhalb des Wirtschaftsprozesses in ein Zwangsverhältnis gestellt werden soll, dann muß etwas dasein. Was ist denn das? Sehen Sie, da muß ich wieder zurückkommen auf die Urtatsache des Wirtschaftsprozesses, auf das Portemonnaie und den Laden. Wenn der Zettel, den ich im Portemonnaie habe, wirklich nichts anderes ist als die Anweisung auf eine Ware, dann kann im Grunde genommen gar kein Arbeitszwang herrschen, denn dann muß in irgendeiner Weise dieser Schein immer zurückführen auf etwas, was als Leistung in die Welt gesetzt worden ist. Und es handelt sich nur darum, daß dann diese Leistung in der entsprechenden Weise zirkuliert, zirkuliert so, daß der Verbrauch die Produktion jederzeit regelt. Aber so ist die Sache ja heute nicht. Das, was ich da im Portemonnaie trage, das ist nämlich durch den Wirt­schaftsprozeß der neueren Zeit etwas ganz anderes geworden als eine Anweisung auf die Ware. Das ist nämlich selber Ware gewor­den, ist etwas geworden, was in der sozialen Ordnung einen selb­ständigen Wert hat. Das ist es aber nur dadurch geworden, daß eine Warenart — die im Grunde genommen ganz ausgeschaltet werden könnte, wenn sie nur der führende Handelsstaat England auch mit ausschalten würde, dann könnte sie ganz aus dem Wirt­schaftsprozeß ausgeschaltet werden, in einem inneren Wirtschafts­prozeß kann sie immer ausgeschaltet werden, man würde dann nur noch gegenüber dem Ausland eine andere Rücksicht zu neh­men brauchen —, daß dieser Schein, den ich im Portemonnaie trage, eine andere Bedeutung hat, als eine bloße Anweisung auf Ware zu sein. Dies rührt nun daher, daß durch die Staatsverhält­nisse eine Ware geschaffen worden ist, die eigentlich keine Ware ist, nämlich das Gold oder Silber. Beide sind ja in Wirklichkeit keine Ware, werden aber repräsentiert durch den Schein. Dadurch wird der Geldprozeß losgelöst vom Wirtschaftsprozeß, wird herausgezogen aus dem Wirtschaftsprozeß, dadurch wird das Geld selber zur Ware gemacht, und dadurch kann das Geld, das in Wahrheit keine Ware sein darf, im Wirtschaftsleben für sich ganz selbständig werden. Das ist aber die Grundlage des Kapitalismus.

[ Quand on peut gérer indépendamment avec l’argent, qu'est-ce qui apparaît là ? Parce que là, l’argent ne peut jamais être créé autrement que par ce que des marchandises seront fabriquées, mais que des marchandises ne peuvent jamais être fabriquées autrement dans la vie économique de la division du travail que par du travail, ainsi apparaît de pouvoir sur la force de travail par le capital. Le capital n’est rien d’autre que du pouvoir sur force de travail humain.]* On reçoit la possibilité de se procurer de la force de travail humain, en ce qu’on détache l’argent comme marchandise indépendante du processus économique tandis que l’argent devrait être en fait purement un billet sans valeur dans le sens d’un à valoir sur ce qu’on échange comme marchandise par l’argent. Mais par ce détachement de l’argent, la force de travail est devenue valet du pouvoir « capital ». Par là, règne aujourd’hui dans le processus économique quelque chose qui par exemple le fausse continuellement en rapport à la formation des prix. Car pendant que je ne devrais que payer les marchandises, je dois payer avec la force de travail. Mais parce que sur la force de travail règne le pouvoir du capital, la force de travail sera payée aussi peu cher que possible parce que, naturellement, le pouvoir qui règne a la tendance à acheter si peu cher que possible. La force de travail est-elle contenue elle-même dans le processus économique, ainsi sera-t-elle rendue peu chère par le capitalisme.

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[Wenn man mit dem Geld selbständig wirtschaften kann, was entsteht da? Da Geld niemals anders geschaffen werden kann als dadurch, daß Waren erzeugt werden, Ware aber im arbeitsteiligen Wirtschaftsleben nie anders erzeugt werden kann als durch Arbeit, so entsteht Macht über die Arbeitskraft durch das Kapital. Kapital ist nichts anderes als Macht über menschliche Arbeitskraft.]* Man bekommt die Möglichkeit, sich menschliche Arbeitskraft zu verschaffen, indem man das Geld als selbständige Ware loslöst von dem Wirtschaftsprozeß, während das Geld eigentlich bloß ein wertloser Schein sein sollte im Sinne einer Anweisung auf das, was man als Ware durch das Geld eintauscht. Durch diese Loslösung des Geldes aber ist die Arbeitskraft zum Knecht der Macht «Kapital» geworden. Dadurch waltet heute etwas in dem Wirtschaftsprozeß, was ihn zum Beispiel in bezug auf die Preisbildung fortwährend verfälscht. Denn während ich nur die Ware bezahlen sollte, muß ich mitbezahlen die Arbeitskraft. Aber weil über die Arbeitskraft die Macht des Kapitals herrscht, wird die Arbeitskraft so billig wie möglich bezahlt, weil natürlich eine Macht, die herrscht, die Tendenz hat, so billig wie möglich einzukaufen. Ist die Arbeitskraft im Wirtschaftsprozeß selbst enthalten, so wird sie durch den Kapitalismus verbilligt.

05331058061198914061919 / F003331061062198922051919 - Ce dont il s’agit maintenant, c’est que la force de travail doit sortir du processus économique. Seule la marchandise a le droit d’être dans le processus économique. Mais parce que le processus économique sera falsifié ainsi, autre chose peut aussi encore être en lui. Voyez-vous, les socialistes ont, à travers de nombreuses années, toujours à nouveau laissé adresser l’appel après la socialisation des moyens de production. Mais aujourd’hui il est exigé que l’on sache, comment cette socialisation des moyens de production doit être exercée. Il ne suffit pas qu’on laisse adresser l’appel en forme abstraite, mais on doit savoir comment cela peut être accompli. Aujourd’hui, nous sommes si loin que nous pouvons déjà réaliser de telles choses, si seulement nous voulons, si nous avons vraiment le courage pour cela.

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Worauf es nun ankommt, das ist, daß die Arbeitskraft aus dem Wirtschaftsprozeß heraus muß. Im Wirtschaftsprozeß darf nur Ware sein. Dadurch aber, daß der Wirtschaftsprozeß so verfälscht wird, kann in ihm auch noch anderes sein. Sehen Sie, die Soziali­sten haben durch viele Jahrzehnte hindurch immer wieder den Ruf nach der Vergesellschaftung der Produktionsmittel ergehen lassen. Heute aber ist es erforderlich, daß man weiß, wie diese Vergesellschaftung der Produktionsmittel bewirkt werden muß. Es genügt nicht, daß man in abstrakter Form bloß den Ruf nach Vergesellschaftung ergehen läßt, sondern man muß wissen, wie diese vollzogen werden kann. Heute sind wir so weit, daß wir solche Dinge schon verwirklichen können, wenn wir nur wollen, wenn wir nur wirklich den Mut dazu haben.

Voyez-vous, avant que nous nous entretenions très exactement sur la position particulière des moyens de production dans la vie actuelle de l'économie – ils sont donc, pour l'essentiel, le capital -, il est bon quand nous regardons en premier encore vers autre chose.

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Sehen Sie, bevor wir uns ganz genau unterrichten über die eigentümliche Stellung der Produktionsmittel im heutigen Wirt­schaftsleben — im wesentlichen sind sie ja das Kapital —, ist es gut, wenn wir zuerst noch auf etwas anderes sehen.

Aujourd’hui, des marchandises ne peuvent donc pas simplement être achetées, cela signifie ce qui dans l’organisme social de division du travail sera produit, mais on peut encore acheter quelque chose de tout à fait autre, qu’aucun humain ne produit, mais ce qui est là par la nature, ce sont fonds et sols, le foncier. Mais cet acheter de fonds et sols, respectivement de prendre des hypothèques sur le foncier, est donc seulement un processus de falsification de l’ordre économique. C’est donc quelque chose de tout à fait autre, que ce que les gens se représentent en fait là-dessous. On ne peut en réalité pas acheter le foncier, car fonds et sols sont aussi alors seulement de valeur, quand il sera travaillé dessus. Ce que l’on acquiert par le soi-disant achat, cela signifie, ce que l’on reçoit, c’est le droit exclusif d’utiliser le foncier. Il s’agit seulement de cela, de ce droit exclusif, à utiliser le foncier.

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Es können ja heute nicht bloß Waren gekauft werden, das heißt dasjenige, was im arbeitsteiligen sozialen Organismus durch menschliche Arbeitskraft erzeugt wird, sondern man kann heute noch etwas ganz anderes kaufen, was kein Mensch erzeugt, son­dern was da ist von Natur aus, das ist der Grund und Boden. Aber dieses Kaufen von Grund und Boden beziehungsweise das Hypotheken-Nehmen auf Grund und Boden ist ja nur ein Verfäl­schungsprozeß der wirtschaftlichen Ordnung. Das ist ja etwas ganz anderes, als sich die Leute darunter eigentlich vorstellen. Man kann nämlich in Wirklichkeit den Grund und Boden nicht kaufen, denn Grund und Boden sind auch erst ein Wert, wenn darauf gearbeitet wird. Was man kauft, das heißt, was man durch den sogenannten Kauf erwirbt, das ist das ausschließliche Recht, den Grund und Boden zu benützen. Darauf kommt es nur an, auf dieses ausschließliche Recht, den Grund und Boden zu benützen.

Vous n’achetez donc pas une marchandise, en ce que vous achetez fonds et sols, mais un droit. Et ce sont les dégâts cancéreux de l’ordre social actuel que l’on ne peut pas acheter purement des marchandises à l’intérieur de ce processus économique, mais aussi du travail et des droits. En ce que l'on peut acheter du travail, on reçoit la possibilité de tirer ce travail dans le processus économique, cela signifie le mettre à mal. F003331061062198922051919

05331064064198922051919 Et en ce qu’on peut acheter le droit d’utilisation de foncier, on reçoit du pouvoir.

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Sie kaufen also nicht eine Ware, indem Sie Grund und Boden kaufen, sondern ein Recht. Und das sind die Krebsschäden der heutigen sozialen Ordnung, daß man innerhalb des Wirtschafts­prozesses nicht bloß Waren kaufen kann, sondern auch Arbeit und Rechte kaufen kann. Indem man Arbeit kaufen kann, erwirbt man die Möglichkeit, diese Arbeit in den Wirtschaftsprozeß hin­einzuziehen, das heißt zu vergewaltigen. Und indem man das Nutzungsrecht an Grund und Boden kaufen kann, erwirbt man Macht.

On doit être au clair là-dessus, que l’on ne sort absolument pas de cette calamité, quand on ne pousse pas radicalement la chose au corps. Mais très exactement la même valeur qu'a le foncier dans le processus économique, ou mieux dit, la même signification, ont des moyens de production terminés, pas des moyens de production, qui sont d’abord en train d’être faits, mais les moyens de production terminés mis à disposition (NDT : « fertiggestellt » littéralement « placés terminés ») qui alors servent à ce qu’avec eux sera continué à produire. Ces moyens de production placés terminés, ceux-là, on ne peut, en réalité, aussi pas les acheter. Mais si on les achète, alors on reçoit en vérité le droit de les utiliser exclusivement. Donc on achète à nouveau un droit. Et maintenant, vous voyez au mieux à ces moyens de production, que quand ils sont terminés, ils n'auraient simplement pas la permission d'être vendus, cela doit cesser que les moyens de production aient une valeur sur le marché économique. Quand ils sont placés terminés, alors ils sont tout de suite comme fonds et sols. Maintenant se pose la question qui contient donc vraiment une exigence sociale : comment obtenons-nous que les moyens de production n’aient pas plus longtemps une valeur économique, quand ils sont finis ? Nous l’obtenons seulement – je l’ai donc déjà dit auparavant -, parce que tout ce qui n’appartient pas au processus économique, on le laisse passer dans des membres autonomes de l’organisme social.

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Man muß sich klar darüber sein, daß man aus dieser Kalamität überhaupt nicht herauskommt, wenn man der Sache nicht radikal zu Leibe rückt. Ganz genau denselben Wert, den im Wirtschafts­prozeß der Grund und Boden hat, oder besser gesagt dieselbe Bedeutung, haben aber fertiggestellte Produktionsmittel, nicht Produktionsmittel, die erst gemacht werden, sondern die fertiggestell­ten Produktionsmittel, die dann dazu dienen, daß mit ihnen weiter produziert wird. Diese fertiggestellten Produktionsmittel, die kann man in Wirklichkeit eigentlich auch nicht kaufen. Kauft man sie aber, dann erwirbt man in Wahrheit das Recht, sie ausschließlich zu benutzen. Also, man kauft wiederum ein Recht. Und nun sehen Sie am allerbesten an diesen Produktionsmitteln, daß, wenn sie fertig sind, sie einfach nicht verkäuflich sein dürfen, daß aufhö­ren müssen die Produktionsmittel auf dem Wirtschaftsmarkt einen Wert zu haben. Wenn sie fertiggestellt sind, dann sind sie gerade so wie Grund und Boden. Jetzt stellt sich die Frage, die ja eine wirklich soziale Forderung beinhaltet: Wie schaffen wir es, daß die Produktionsmittel nicht mehr länger einen Wirtschaftswert ha­ben, wenn sie fertig sind? Wir schaffen es nur dadurch — ich habe es vorhin ja schon gesagt —, daß man alles das, was nicht in den Wirtschaftsprozeß hineingehört, in selbständige Glieder des sozialen Organismus übergehen läßt.

Qu’est-il alors nécessaire pour la production ? Un capital est-il en réalité nécessaire ? Non ! Il est absurde que du capital soit nécessaire. Pour que les moyens de production puissent être servis, il est nécessaire que du travail spirituel soit là. Chaque travailleur comprend naturellement cela, que de la prestation spirituelle, du travail spirituel doit être là. Et il comprend aussi qu'il devrait bientôt cesser de travailler s'il n’était disponible de la direction spirituelle, du travail spirituel. Mais aujourd'hui, il ne s'agit pas de direction spirituelle, mais de propriété privée des moyens de production et de la rentabilité, de la capacité à investir à nouveau le capital contenu dans les moyens de production. Il est donc nécessaire de détacher les moyens de production du processus économique, afin qu'à travers l'ordre social lui-même, ils puissent toujours atteindre ceux qui ont les capacités appropriées et en qui les travailleurs ont confiance. C’est pourquoi la triarticulation de l’organisme social veut l’organisme spirituel autonome. C’est simplement un non-sens, quand il est dit [que, par là, de nouveaux rapports de possession seront créés…] Dans cette vie de l’esprit, qui est donc en liens étroits avec les autres branches de la vie, sera donc veillé à ce que les moyens de production fassent leur chemin de par le monde autrement que par l’achat. Et dans ce que je nomme : l’État de droit – il n’a en vérité plus rien à voir avec le vieil État – il sera veillé, que la force de travail puisse recevoir son droit. Dans la vie économique elle-même ne resteront alors plus que la fabrication de marchandise, la répartition de marchandises et la consommation de marchandises.

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Was ist denn notwendig für die Produktion? Ist in Wirklichkeit Kapital notwendig? Nein! Es ist eben ein Unsinn, daß Kapital notwendig ist. Damit die Produktionsmittel bedient werden kön­nen, ist notwendig, daß geistige Arbeit da ist. Das versteht natür­lich jeder Arbeiter, daß geistige Leitung, geistige Arbeit da sein muß. Und er versteht auch, daß er bald aufhören müßte zu arbei­ten, wenn nicht eine geistige Leitung, geistige Arbeit, vorhanden wäre. Aber heute geht es nicht um geistige Leitung, sondern um den Privatbesitz an den Produktionsmitteln und um die Rentabili­tät, um die Anlagefähigkeit wiederum des im Produktionsmittel steckenden Kapitals. Deshalb ist es notwendig, daß man die Pro­duktionsmittel herauslöst aus dem Wirtschaftsprozeß, so daß sie durch die soziale Ordnung selbst immer an den gelangen können, der die entsprechenden Fähigkeiten hat und zu dem die Arbeiter Vertrauen haben. Deshalb will die Dreigliederung des sozialen Organismus den selbständigen Geistesorganismus. Es ist einfach Unsinn, wenn gesagt wird, [daß dadurch neue Besitzverhältnisse geschaffen werden ...] In diesem Geistesleben, das ja mit den anderen Zweigen des Lebens in enger Verbindung steht, wird dann dafür gesorgt, daß die Produktionsmittel ihren Weg durch die Welt anders machen als durch Kauf. Und in dem, was ich den Rechtsstaat nenne — er hat ja wahrhaftig nichts mehr mit dem alten Staat zu tun —, wird dafür gesorgt werden, daß die Arbeitskraft ihr Recht bekommen kann. Im Wirtschaftsleben selbst bleiben dann nur noch die Warenerzeugung, die Warenverteilung und die Warenkonsumtion.

Alors, lorsque nous avons devant nous un tel processus économique, nous pourrons nous décider à réclamer qu’il doive y avoir un gouvernement de liquidation. Celui-là se dit alors : maintenant bien, je dois me maintenir un certain temps, parce que le vieux doit se poursuivre.

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Dann, wenn wir einen solchen Wirtschaftsprozeß vor uns haben, werden wir uns aufraffen können, zu verlangen, daß es eine Liquidierungsregierung geben muß. Diese sagt sich dann: Nun gut, ich muß eine Zeitlang bestehen, weil das Alte sich fortsetzen muß.

Mais je dois retenir au plus seulement quelque chose comme un ministère de la police, un ministère de l’intérieur, plus loin, un ministère de la justice, qui amènera aux conditions de droit par la représentation démocratique appropriée.

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Aber ich muß zurückbehalten höchstens nur so etwas wie ein Polizeiministerium, ein Ministerium des Inneren, ferner ein Justizministerium, das die Rechtsverhältnisse durch die entsprechende demokratische Vertretung herbeiführen wird.

C’est une calomnie à nouveau quand il est dit qu’alors, sur le sol du droit, seuls les érudits de droit régneront.

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Es ist wiederum eine Verleumdung, wenn gesagt wird, daß dann auf dem Rechtsboden nur die Rechtsgelehrten herrschen werden.

Non, c’est le peuple qui régnera, il y aura une vraie démocratie, qui se déploiera. Le gouvernement doit être un gouvernement de liquidation vers la gauche et vers la droite, qui d’un côté transfère la vie spirituelle dans sa propre administration et de l’autre côté transfère la vie économique dans sa propre administration. Le gouvernement de liquidation aura à saisir l’initiative ainsi qu’elle crée un sol libre pour la vie économique, ainsi que puisse apparaître une véritable socialisation dans la vie économique à partir des forces des valeurs qui régulent des marchandises, cela signifie les prix nécessaires pour un sain maintien de la vie. 05331064064198922051919

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Nein, es wird das Volk herrschen, es wird eine wirkliche Demokratie geben, die sich ausdehnen wird. Nach links und nach rechts muß die Regierung eine Liquidierungsregierung sein, die nach der einen Seite hin das Geistesleben in seine eigene Verwaltung über führt und nach der anderen Seite hin das Wirtschaftsleben in seine eigene Verwaltung überführt. Die Liquidierungsregierung wird die Initiative zu ergreifen haben so, daß sie den freien Boden für das Wirtschaftsleben schafft, so daß im Wirtschaftsleben aus den Kräften, die die jeweiligen Werte der Waren, das heißt die für die gesunde Lebenserhaltung notwendigen Preise, regulieren, eine wirkliche Sozialisierung eintreten kann.

Voyez-vous, je sais, évidemment, que lorsque je discute de quelque chose comme ça, les gens disent toujours, de toutes sortes de points de vue différents, "Oui, il s'exprime si vaguement. - Je’aimerais juste savoir comment quelqu'un devrait s'exprimer de façon précise sur quelque chose qui est un domaine infini. On peut donc seulement attirer l'attention sur ce qui repose en fait réellement à la base des choses. Mais j'ai toujours l'espoir que – tout de suite pour ceux qui ont acquis un certain sentiment intérieur de la vérité sur cette question à travers les difficultés de leur vie – aimeraient voir, que ce qui est présenté ici soit basé sur une vision vraiment approfondie de l'ensemble du processus de production et de consommation. Et seulement à partir d'une telle vue, on peut progresser à l'action. À cause de cela, cela seul est le vraiment pratique, tandis que ne sont de vraiment pratiques ceux qui font toujours des lois ainsi ou qui façonnent des institutions ainsi qu'un trou est fermé et un autre est ouvert par cela.

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Sehen Sie, ich weiß selbstverständlich, daß, wenn ich so etwas auseinandersetze, immer wieder von den verschiedensten Gesichts­punkten her die Leute sagen: Ja, er drückt sich so unbestimmt aus. — Ich möchte bloß wissen, wie sich jemand bestimmt ausdrük­ken soll über etwas, was ein unendliches Gebiet ist. Man kann ja nur aufmerksam machen auf das, was den Dingen eigentlich zugrunde liegt. Aber ich habe immer die Hoffnung, daß gerade diejenigen, die aus ihren Lebensnöten heraus sich eine gewisse innere Empfindung für die Wahrheit dieser Sache erworben haben, sehen möchten, daß dem, was hier vorgetragen wird, eine wirklich gründliche Einsicht in den gesamten Produktions- und Konsum­tionsprozeß zugrunde liegt. Und nur aus einer solchen Einsicht heraus kann man zur Tat fortschreiten. Das allein ist daher das wirklich Praktische, während das keine Praktiker sind, die die Gesetze immer so machen oder Einrichtungen so gestalten, daß das eine Loch zu und ein anderes dadurch wieder aufgemacht wird.

05331065066198922051919 On peut donc très bien aménager une entreprise économique, quand on la laisse capitaliste, cela signifie, laisse toute l’économie capitaliste. Alors, il sera peut-être possible dans les entreprises économiques uniques, qu'arrive même pour les travailleurs, ce que si joliment on nomme un plein contrat de travail, mais qu’alors aucune plus-value ne sera plus produite. Là viendra cependant Walter Rathenau, et il dira : la plus-value n’est là pour rien d’autre que pour la réserve, donc pour l’amélioration continue des moyens de production et l’agrandissement de l’entreprise. Tout ce qui de plus-value est produit va de nouveau dans l’entreprise. – J’aimerais alors purement savoir de quoi vivent ceux qui ne collaborent pas, mais perçoivent quelques tantième ou semblable, quand tout retourne dans l’entreprise. Maintenant oui, on peut donc laisser parler de telles gens. Mais bien plus importante est encore toute autre chose.

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Man kann ja einen Wirtschaftsbetrieb recht schön einrichten, wenn man ihn kapitalistisch läßt, das heißt die ganze Wirtschaft kapitalistisch läßt. Dann wird es vielleicht in den einzelnen Wirt­schaftsbetrieben möglich sein, daß sogar das für den Arbeiter zu­stande kommt, was man so schön einen vollen Arbeitsertrag nennt, daß dann aber kein Mehrwert mehr erzeugt wird. Da wird zwar Walther Rathenau kommen und sagen: Der Mehrwert ist zu nichts anderem da als für die Rücklage, also für die fortlaufende Verbes­serung der Produktionsmittel und die Vergrößerung des Betriebes. Es geht alles, was an Mehrwert erzeugt wird, wiederum in den Betrieb hinein. — Ich möchte dann bloß wissen, wovon diejenigen leben, die nicht mitarbeiten, sondern irgendwelche Tantiemen oder dergleichen beziehen, wenn alles wiederum in den Betrieb hinein­geht. Nun ja, solche Leute kann man ja reden lassen. Aber viel wichtiger ist noch etwas ganz anderes.

Supposons que toute la plus-value soit répartie entre les travailleurs. Croyez-vous qu’alors, si le vieil ordre capitaliste demeurait et que dans une entreprise la plus-value était répartie entre ceux qui travaillent, qu’alors sans plus-value est besoin d’être travaillé ? On peut, quand on ne socialise pas l’économie, malgré tout en extraire une plus-value. Alors, elle ne sera seulement pas retirée du salaire des travailleurs, mais alors les consommateurs devront la payer. Il ne s’agit pas qu’aucune plus-value ne soit produite, mais de ce que le producteur ne la paie pas…, le consommateur doit la payer.

I

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Nehmen wir an, es würde der ganze Mehrwert einfach unter den Arbeitenden aufgeteilt. Glauben Sie, daß dann, wenn die alte kapitalistische Ordnung bliebe und wenn in einem Betrieb der Mehrwert unter den Arbeitenden aufgeteilt würde, daß dann ohne Mehrwert gearbeitet werden braucht? Man kann, wenn man die Wirtschaft nicht sozialisiert, trotzdem einen Mehrwert herausschlagen. Dann wird er nur nicht dem Lohn der Arbeiter abgezogen, sondern dann muß ihn der Konsument bezahlen. Es kommt nicht darauf an, daß kein Mehrwert erzeugt wird, sondern darauf, daß ihn der Produzent nicht zahlt ..., der Konsument ihn zahlen muß.

Mais qui est-ce ? de nouveau aussi le travailleur. Si vous prenez aussi la plus-value donc avec votre salaire, ainsi vous devez à nouveau payer comme consommateur ce que vous vous êtes obtenu. Vous bouchez un trou, vous ouvrez de nouveau l’autre.



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Wer ist das aber? Auch wieder der Arbeiter. Nehmen Sie sich also zu Ihrem Lohn auch den Mehrwert dazu, so müssen Sie wiederum dasjenige, was Sie sich errungen haben, als Konsument bezahlen. Ein Loch stopfen Sie zu, das andere machen Sie wieder auf.

De ce cycle non naturel de la vie de l’économie, on ne peut jamais sortir, quand on n’a pas écarté la cinquième roue de la voiture, qui n’est là que pour que les gens qui n’ont pas travaillé puissent extraire quelque chose.

Cette cinquième roue porte donc le nom de capital. Et l’on ne sort pas de ce cycle, quand on n’institue pas un rapport immédiat entre les moyens de production et les travailleurs spirituels d’un côté et les travailleurs corporels de l’autre côté. Quand on ne veut pas cela, quand on ne jette pas dehors cette cinquième roue de la voiture, qui sert seulement à ceux qui ne travaillent pas, ainsi on n’arrive à aucune socialisation.

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Aus diesem unnatürlichen Kreislauf des Wirtschaftslebens kann man niemals herauskommen, wenn man nicht das fünfte Rad am Wagen, das nur dazu da ist, damit sich die Leute, die nicht gearbeitet haben, etwas herausschlagen können, beseitigt. Dieses fünfte Rad trägt ja den Namen Kapital. Und man kommt aus diesem Kreislauf nicht heraus, wenn man nicht ein unmittelbares Verhältnis herstellt zwischen den Produktionsmitteln und dem geistigen Arbeiter auf der einen Seite und dem körperlichen Arbeiter auf der anderen Seite. Wenn man das nicht will, wenn man nicht herauswirft dieses fünfte Rad am Wagen, das nur denjenigen dient, die nicht arbeiten, so kommt man zu keiner Sozialisierung.

Comme vous trouverez que la chose principale qui est décrite dans mon livre est que soit vraiment ambitionné de purger ce qui est capital de la vie de l’économie, et ce qui est un rapport de contrainte du travail. Cela, on ne le peut pas autrement, qu’en ce qu’on crée un sol de droit, sur lequel, indépendamment de la vie de l’économie, le travail sera réglé/réglementé, et que l’on crée un sol de l’esprit, sur lequel les facultés humaines individuelles seront réglées/régulées indépendamment de la vie de l’économie.

Alors, elles s’écouleront de la manière correcte dans la vie économique. 05331065066198922051919

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Wie Sie finden werden, ist die Hauptsache dessen, was in meinem Buch geschildert ist, daß dort wirklich angestrebt wird, das aus dem Wirtschaftsleben zu tilgen, was Kapital ist, und das, was ein Zwangsverhältnis der Arbeit ist. Das kann man nicht anders, als daß man einen Rechtsboden schafft, auf dem, vom Wirtschaftsleben unabhängig, die Arbeit geregelt wird, und daß man einen Geistesboden schafft, auf dem die menschlichen individuellen Fähigkeiten unabhängig vom Wirtschaftsleben geregelt werden. Dann werden sie in der richtigen Weise in das Wirtschaftsleben hineinfließen.

Celui qui envisage cela ne sera pas très impressionné lorsque les gens viendront et diront : Oui, tu veux détruire l'unité de la vie sociale en ce que tu veux la diviser en trois parties. —

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Wer das einsieht, dem wird nicht sehr imponieren, wenn dann Leute kommen und sagen: Ja, Du willst ja die Einheit des sozialen Lebens zerstören, indem Du es in drei Teile zerteilen willst. —

Non, je veux tout de suite établir cette unité, et ces humains qui parlent de la division de cette unité, comme l'auteur idiot de l'article d'hier dans le Süddeutsche Zeitung, ils croient que je veux couper un canasson. Je ne veux pas couper le canasson, mais ils croient que je coupe le canasson quand je ne le mets pas sur un seul pied. Ce dont il s’agit pour les gens, c'est que le canasson est seulement alors une unité lorsqu'il se tient sur une patte. Mais le canasson doit se tenir sur quatre pattes. Je ne veux pas couper l'organisme social, mais le placer sur ses trois pattes saines. Par cela, je veux tout de suite le façonner à quelque chose d’entier. C'est de cela qu’il s’agit.

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Nein, ich will gerade diese Einheit herstellen, und diejenigen Menschen, die von der Zerteilung dieser Einheit sprechen, wie der törichte Artikelschreiber gestern in der Süddeutschen Zeitung, die glauben, ich will einen Gaul zerschneiden. Ich will nicht den Gaul zerschneiden, sie glauben aber, daß ich den Gaul zerschneide, wenn ich ihn nicht auf einen einzelnen Fuß stelle. Den Leuten kommt es darauf an, daß der Gaul nur dann eine Einheit ist, wenn er auf einem Bein steht. Aber der Gaul muß auf vier Beinen stehen. Ich will den sozialen Organismus nicht zerschneiden, sondern auf seine drei gesunden Beine stellen. Dadurch will ich ihn gerade zu etwas Ganzem gestalten. Das ist es, worauf es ankommt.

Maintenant, je vous ai de nouveau dit quelques choses sur la façon dont il faut saisir les choses, mais d'un autre côté que celui que j'avais déjà utilisé sinon dans les conférences. Je voulais seulement introduire l'actuelle soirée, et j'espère que beaucoup de choses seront dites parmi vous qui pourront nous faire avancer ce soir. Nous devons progresser précisément dans le sens d'un véritable démantèlement du capitalisme et d'un véritable démantèlement du travail forcé.

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Nun habe ich Ihnen wieder einiges darüber gesagt, wie die Dinge aufzufassen sind, aber von einer anderen Seite her, als ich es sonst schon in Vorträgen gesagt habe. Ich wollte nur den heutigen Abend einleiten, und ich hoffe, daß jetzt aus Ihrer Mitte viel gesagt wird, was uns heute abend vorwärtsbringen kann. Wir müssen vorwärtskommen gerade in bezug auf einen wirklichen Abbau des Kapitalismus und einen wirklichen Abbau der Zwangsarbeit.

Discussion

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Diskussion

05331067071198922051919 Monsieur Biel pose 2 questions : 1. À la mise en œuvre d’une nouvelle forme de vie économique de la sorte, la démocratie est-elle une nécessité, ou est-ce correct, sous condition que justement un contexte de la sorte n’est pas à introduire par la démocratie, d’utiliser le pouvoir/la violence ? Le pouvoir peut-il dans ce cas, être aussi un droit ? - 2. La triarticulation ou la socialisation est elle possible sans considération des rapports internationaux, donc sans que tous les peuples culturellement développés, qui là entrent en question, fassent simultanément partie du plan avec les mêmes idées et exigences ?

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Herr Biel stellt zwei Fragen: 1. Ist zur Durchführung einer derartigen neuen Form des Wirtschaftslebens die Demokratie eine Notwendigkeit, oder ist es unter Umständen richtig, wenn eben durch die Demokratie ein derartiger Zustand nicht herbeizuführen ist, Gewalt anzuwenden? Kann die Gewalt in diesem Falle auch ein Recht sein? — 2. Ist diese Dreigliederung oder Sozialisierung ohne Berücksichtigung der internatio­nalen Verhältnisse, also ohne daß alle kulturell entwickelten Völker, die da in Frage kommen, gleichzeitig mit denselben Ideen und Forderungen auf den Plan treten, möglich?

Rudolf Steiner : en rapport avec la question si pour la mise en œuvre d’une véritable socialisation la démocratie est une nécessité, j’aimerais dire ce qui suit : on peut dans un certain sens vraiment dire que jusqu'à présent une majorité d’humains n’ont pas encore pu se réchauffer pour de nouvelles pensées, mais, comme mon vénéré orateur précédent l’a déjà dit, seulement de petits groupes. Seul, on devra tout de suite être clair sur ce point, qu’aujourd’hui nous nous tenons justement devant non pas des petites, mais de grandes factures de l’histoire mondiale. Beaucoup doit devenir autre, et cela deviendra seulement autre, si nous nous consentons justement, en rapport avec ces choses les plus importantes, à aspirer à quelque chose d’autre, que ce qui a été existant jusqu’à présent. Qui aujourd’hui ne regarde pas purement sur les sillons tracés dans des temps passés, mais peut voir aujourd’hui, ce que les humains veulent, celui-là comptera avec les plus différents facteurs réels.

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Rudolf Steiner: In bezug auf die Frage, ob zur Durchführung einer wirklichen Sozialisierung die Demokratie eine Notwendigkeit ist, möchte ich das Folgende sagen: Man kann in einem gewissen Sinne wirklich sagen, daß sich bisher eine Mehrzahl von Menschen noch nicht für neue Gedanken erwärmen konnte, sondern, wie mein verehrter Vorredner schon gesagt hat, immer nur kleine Gruppen. Allein, man wird sich gerade in diesem Punkt darüber klar sein müssen, daß wir heute eben nicht vor kleinen, sondern vor großen Abrechnungen der Weltgeschichte stehen. Es muß vie­les anders werden, und es wird nur anders werden, wenn wir uns gerade in bezug auf die allerwichtigsten Dinge dazu bequemen, etwas anderes anzustreben, als was bisher vorhanden war. Wer heute nicht bloß auf die Gepflogenheiten früherer Zeiten zurück­blickt, sondern heute sehen kann, was die Menschen wollen, der wird mit den verschiedensten realen Faktoren rechnen.

Voyez-vous, le Monsieur, orateur précédent, a par exemple dit, qu’une petite caste d’humain a poussé dans la guerre mondiale . Maintenant, par moi, dans les prochains jours, va paraître une petite brochure sur le déclenchement de la Première Guerre mondiale, dans laquelle il va être montré, combien petit fût le nombre, qui par exemple, du côté allemand, a mené la chose. Ce petit groupe a, à sa manière, entièrement agi à partir des rapports de la grise époque originelle. Là ont simplement été importés dans le présent de vieux rapports. C'est avec cela, d’après l’attitude, pas avec les moyens techniques, qu'il pouvait être gouverné à Berlin comme il a été gouverné, si n’était par exemple aucun art de l’impression de livre, par lequel la formation et capacité de jugement a été introduite dans les plus larges masses. Mais ce qui a simplement toujours seulement été géré ainsi plus loin, n’a-t-il alors pas vraiment sombré dans l’abîme par cette catastrophe guerrière mondiale ?

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Sehen Sie, der Herr Vorredner hat zum Beispiel gesagt, daß eine kleine Kaste die Menschen in den Weltkrieg hineingetrieben hat. Nun, es wird durch mich in den nächsten Tagen eine kleine Broschüre über den Ausbruch des Ersten Weltkrieges erscheinen, in der gezeigt werden wird, wie klein die Zahl derer war, die zum Beispiel von deutscher Seite her die Sache betrieben haben. Diese kleine Gruppe hat in ihrer Art ganz aus den Verhältnissen aus grauer Urzeit heraus gewirkt. Da sind einfach die alten Ver­hältnisse in die Gegenwart hineingetragen worden. Damit der Ge­sinnung nach, nicht mit den technischen Mitteln, in Berlin so regiert werden konnte, wie regiert worden ist, hätte es zum Bei­spiel gar keiner Buchdruckkunst bedurft, durch die die Bildung und Urteilsfähigkeit in die breitesten Massen hineingetragen wor­den ist. Aber ist dann nicht wirklich durch diese Weltkriegskata­strophe das in den Abgrund gesunken, was einfach immer nur so weiter fortgewirtschaftet hat?

Nous nous tenons aujourd’hui sur un autre sol, et aujourd’hui les humains ne sont justement pas ainsi qu’ils veulent se laisser dicter, par de petits groupes, ce qu'ils ont à faire, et qu’ils veulent purement échanger un petit groupe contre un autre petit groupe. Aujourd’hui, tout un chacun veut participer. Aujourd’hui est le temps, dans lequel on doit apprendre la différence entre régner et gouverner. Il semble donc toutefois que cette différence n’ait pas encore été suffisamment reconnue. Régner doit aujourd’hui le peuple, un gouvernement a seulement le droit de gouverner. C’est de cela qu’il s’agit. Et avec cela est aussi donné, que dans un sens sain, aujourd’hui, la démocratie est aussi nécessaire. C’est pourquoi je n’ai aussi aucun espoir qu’avec les plus belles idées on puisse atteindre quelques choses, si l’on veut les réaliser par de petits groupes et lorsque l’on n’est pas porté par la connaissance et la raison de la véritable majorité de la population. La tâche la plus importante, est aujourd’hui, de gagner la grande majorité de la population pour ce que l’on a reconnu possible comme changement. Ainsi nous tenons-nous aujourd’hui devant la nécessité d’avoir, de manière démocratique, la majorité de la population pour ce qui finalement sera vraiment atteint de véritable socialisation.

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Wir stehen heute auf einem anderen Boden, und heute sind eben die Menschen nicht so, daß sie sich von kleinen Gruppen dasjenige diktieren lassen wollen, was sie zu tun haben, und daß sie bloß eine kleine Gruppe gegen eine andere kleine Gruppe austauschen wollen. Heute will schon ein jeder mittun. Heute ist die Zeit, in der man lernen muß den Unterschied zwischen herrschen und regieren. Es scheint ja allerdings so, als ob dieser Unter­schied noch nicht gründlich genug erkannt worden ist. Herrschen muß heute das Volk, eine Regierung darf nur regieren. Das ist es, worauf es ankommt. Und damit ist auch gegeben, daß in einem gesunden Sinne heute die Demokratie notwendig ist. Des­halb habe ich auch keine Hoffnung, daß man mit den schönsten Ideen etwas erreichen kann, wenn man sie durch kleine Gruppen verwirklichen will und wenn man nicht getragen wird von der Erkenntnis und Einsicht der wirklichen Majorität der Bevölkerung. Die wichtigste Aufgabe heute ist, die große Mehrheit der Bevölke­rung für das zu gewinnen, was man als Möglichkeit zur Verände­rung erkannt hat. So stehen wir heute vor der Notwendigkeit, für das, was zuletzt wirklich an wahrer Sozialisierung erreicht werden wird, in demokratischer Weise die Mehrheit der Bevölke­rung zu haben.

Il pourrait naturellement y avoir des temps de transition, dans lesquels un petit groupe réaliserait une chose quelconque, qui ne serait pas reconnue par la majorité. Mais ce ne serait donc que de courte durée. Justement, on doit devenir clair sur ce point, que même aujourd’hui déjà l’époque est là, dans laquelle par la démocratisation les humains sont à regarder comme égaux, et à cause de cela nous devons fabriquer le sol, sur lequel tous les humains peuvent être égaux dans leur jugement, que nous détachons de ce en quoi les humains ne peuvent être égaux dans leur jugement. Pensez quand même une fois, lorsqu’un quelque enfant à l’école est particulièrement doué, d’apprendre à calculer, et vous voulez le faire musicien, ainsi vous en retirez en ce que vous formez faussement l’enfant, une force toute particulière à la vie sociale. Le sain développement de l’individualité doit justement être soigné dans l’organisme social. Là, vous ne pouvez pas démocratiser, là, vous ne pouvez que laisser régner la raison dans la véritable connaissance humaine. Sur le sol de l’éducation, du système d’enseignement, quelque chose de tout à fait neuf doit apparaître.

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Es könnte natürlich Übergangszeiten geben, in denen eine kleine Gruppe irgend etwas verwirklichen würde, was von der Mehrheit nicht erkannt wird. Aber das würde doch nur von kurzer Dauer sein. Gerade in diesem Punkt muß man sich klar darüber werden, daß sogar heute bereits die Zeit da ist, in der durch die Demokrati­sierung die Menschen als Gleiche zu betrachten sind, und deshalb müssen wir den Boden schaffen, auf dem alle Menschen in ihrem Urteil gleich sein können, den wir loslösen von dem, worin die Menschen nicht gleich sein können in ihrem Urteil. Denken Sie doch einmal, wenn irgendein Kind in der Schule besonders dazu begabt ist, rechnen zu lernen, und Sie wollen es zum Musiker machen, so entziehen Sie ja dadurch, daß Sie das Kind falsch ausbilden, dem sozialen Leben eine ganz besondere Kraft. Die gesunde Entwicklung der Individualität muß gerade im sozialen Organismus gepflegt werden. Da können Sie nicht demokratisie­ren, da können Sie nur die Einsicht in die wirkliche Menschen­kenntnis walten lassen. Auf dem Boden der Erziehung, des Unter­richtswesens muß etwas ganz Neues eintreten.

Et dans la vie économique, voulez-vous décider démocratiquement ? Quelque chose comme fabriquer des bottes ou des soupapes ? Là, on doit former des corporations à partir de connaissance factuelle en rapport à la production et la consommation ; là, des intérêts factuels doivent donner la mesure. À gauche comme à droite les purs intérêts factuels doivent être isolés, alors reste au milieu le sol de la démocratie sur lequel rien d’autre ne rentre en considération que chaque humain mûr, qui a grandi, à a exiger de chaque humain qui a grandi, mûr, comme égal, et d’où alors le droit rayonne dans la vie de l’esprit et dans la vie de l’économie. Tout de suite parce qu’aujourd’hui l’appel après la démocratie est si justifié, nous devons reconnaître, comment la démocratie peut être faite. Cela n’était pas nécessaire dans la société capitaliste. Là les gens se sont aussi nommés démocrates, mais là ce n’était pas encore si nécessaire, que l’on aille si fondamentalement à l’œuvre avec le concept démocratie comme aujourd’hui. Aujourd’hui nous sommes parvenus à un point, où nous devons nous demander : parce que la démocratie doit venir, comment pouvons-nous la réaliser. – La réponse doit résonner : seulement parce que nous la plaçons sur son propre sol, et ce qui ne peut être administré démocratiquement, ce que tous les humains ne peuvent pas juger, cela sera factuellement isolé vers la gauche et la droite.

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Und im Wirtschaftsleben, wollen Sie da demokratisch entschei­den? Etwa wie man Stiefel fabrizieren muß oder Ventile? Da muß man aus sachlicher Kenntnis heraus Korporationen bilden in bezug auf Produktion und Konsumtion; da müssen sachliche Interessen maßgebend sein. Nach links und nach rechts müssen die rein sachlichen Interessen abgesondert werden, dann bleibt in der Mitte der Boden der Demokratie übrig, auf dem nichts anderes in Be­tracht kommt als das, was jeder reife, ausgewachsene Mensch von jedem ausgewachsenen, reifen Menschen als gleichem zu fordern hat, und von wo dann das Recht in das Geistesleben und Wirt­schaftsleben hineinstrahlt. Gerade weil heute der Ruf nach Demo­kratie so berechtigt ist, müssen wir erkennen, wie die Demokratie durchgeführt werden kann. Das war nicht notwendig in der kapita­listischen Gesellschaft. Da haben sich die Leute auch Demokraten genannt, aber da war es noch nicht notwendig, daß man so gründ­lich zu Werke ging mit dem Begriff Demokratie wie heute. Heute sind wir an dem Punkt angelangt, wo wir uns fragen müssen: Weil die Demokratie kommen muß, wie können wir sie praktisch verwirklichen? — Die Antwort muß lauten: Nur dadurch, daß wir sie auf ihren eigenen Boden stellen, und was nicht demokratisch verwaltet werden kann, was nicht alle Menschen beurteilen kön­nen, das wird nach links und rechts sachlich abgesondert.

Il est si facile de comprendre, pourquoi cet organisme social triarticulé est nécessaire que l’on doit en fait toujours s’étonner que les gens aient tant contre. Si vous demandez : qui est ouvert et sincère, par exemple vis-à-vis de la démocratie, ainsi c’est justement l’organisme social triarticulé, parce qu’il veut chercher après comment on peut réaliser la démocratie et ne veut pas tout mélanger et mettre en désordre, afin qu’aucune démocratie ne puisse être dans l’état unitaire. Ceux qui laissent toujours résonner l’appel : « Pour le trône et l’autel ! » n’ont naturellement fait aucune démocratie. – Mais, mes très chers participants, ne feront pas non plus de démocratie, ceux qui siègent à la place du Trône : au comptoir, et à la place de l’Autel : à la caisse. Une démocratie, la feront seulement ceux, qui sincèrement pensent avec la société humaine et ne veulent pas porter la démocratie, là où la connaissance factuelle peut être la seule à donner la mesure. À cause de cela les humains devront déjà consentir à reconnaître, ce que toujours ont du reste dit les socialistes raisonnables, qu’à l’avenir il devra y avoir de l'administration factuelle/objective et aucune administration d’apparence par élection et semblable. Certes, il doit être voté, mais au-delà la technique du vote, on devra encore apprendre des choses autres, que celles que l’on connaît déjà aujourd’hui. Je veux seulement rendre attentif sur ce que la démocratie doit venir, mais nous devons avoir un organisme social tel qu’il rend fondamentalement possible la démocratie.

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Es ist so einfach zu verstehen, warum dieser dreigliedrige soziale Organismus notwendig ist, daß man sich eigentlich immer wun­dern muß, daß die Leute so viel dagegen haben. Wenn sie fragen: Wer ist offen und ehrlich zum Beispiel in der Demokratie, so ist es gerade der dreigliedrige soziale Organismus, weil er danach suchen will, wie man die Demokratie verwirklichen kann und nicht vermischen und verwirren will alles, damit keine Demokratie im Einheitsstaat sein kann. Diejenigen haben natürlich keine De­mokratie gemacht, die immer den Ruf ertönen lassen: «Für Thron und Altar!» — Aber, meine sehr verehrten Anwesenden, die werden auch keine Demokratie machen, die an die Stelle des Thrones das Kontor setzen und an die Stelle des Altars die Kasse. Eine Demo­kratie werden nur diejenigen machen, die es ehrlich meinen mit der menschlichen Gesellschaft und nicht das Demokratische dor­thin tragen wollen, wo Sachkenntnis das einzig Maßgebende sein kann. Deshalb werden sich die Menschen schon dazu bequemen müssen, einzusehen, was übrigens die vernünftigen Sozialisten immer schon gesagt haben, daß es in der Zukunft sachliche Verwaltungen und keine Scheinverwaltungen durch Wahlen und dergleichen geben muß. Gewiß, es muß gewählt werden, aber über die Technik des Wählens hinaus wird man noch andere Dinge lernen müssen, als man heute schon kennt. Ich will nur darauf aufmerksam machen: Demokratie muß kommen, aber wir müssen einen solchen sozialen Organismus haben, der Demokratie gründlich möglich macht.

Maintenant, en ce qui concerne les relations internationales, je dirai seulement que pendant que cette guerre mondiale faisait rage, c'est précisément pour des raisons d'internationalité que j'ai élaboré cette triarticulation, car je voyais seulement dans la triarticulation un remède pour sortir d'une manière ou d'une autre des terribles dévastations et des ravages de cette guerre mondiale. Car si l'on avait été un observateur attentif à travers des décennies, on aurait alors reconnu très clairement que cette catastrophe moderne, la plus grande de l'histoire du monde, qui, soit dit en passant, est encore loin d'être surmontée, devait se produire par le jet l’un dans l’autre de tout le possible.

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Was nun die internationalen Beziehungen betrifft, so will ich nur sagen, daß, während dieser Weltkrieg wütete, gerade wegen der Internationalität diese Dreigliederung von mir aufgestellt wurde, weil ich nur in der Dreigliederung ein Heilmittel sah, um aus den furchtbaren Verwüstungen und Verheerungen dieses Weltkrieges irgendwie herauszukommen. Denn wenn man schon durch Jahrzehnte hindurch ein aufmerksamer Beobachter war, dann erkannte man ganz deutlich, daß durch das Durcheinanderwerfen von allem möglichen diese moderne Katastrophe, die größte der Weltgeschichte, die übrigens noch lange nicht überwunden ist,kommen mußte.

Illustrons-nous une fois l'histoire avec un seul phénomène, la question du chemin de fer de Bagdad. Vous savez donc volontiers que cette question du chemin de fer de Bagdad a joué un grand rôle à l’intérieur des processus qui ont alors conflué en cette guerre mondiale.

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Verdeutlichen wir uns die Geschichte einmal an einer einzigen Erscheinung, der Bagdadbahn-Frage. Sie wissen ja wohl vielleicht, daß diese Bagdadbahn-Frage eine große Rolle gespielt hat innerhalb der Vorgänge, die dann eingemündet sind in diesen Weltkrieg.

Quiconque étudie les négociations relatives à la question du chemin de fer de Bagdad sait à quel point sont intriqués là des intérêts économiques de l'impérialisme de capital ou des impérialismes de capital et des préjugés nationaux, chauvins, étatiques, juridiques/légaux. Ainsi, un consortium financier allemand quelconque croyait déjà avoir la chose, parce qu'il avait attiré à lui certaines gens en Angleterre, aussi des consortiums financiers, c'est-à-dire des personnes imprégnées d'intérêts de capital économique, puis ce qui est de l’ordre de l'État émergea et embrouilla tout ainsi que les Anglais tombèrent. Alors tombèrent les Français des mêmes intérêts. Alors à nouveau ce fut contre les intérêts étatiques allemands, et cela alla donc ainsi de par toutes les négociations. Quiconque connaît la vie réelle sait justement comment, dans la vie moderne, les trois domaines de la vie, la vie de l’esprit, à laquelle appartient également la vie nationale, la vie de l’économie et la vie étatique ou de droit, se sont toujours emmêlées les unes dans les autres.

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Wer die Verhandlungen im Zusammenhang mit der Bagdadbahn Frage studiert, der weiß, wie da ineinander verwoben sind wirtschaftliche Interessen des Kapital-Imperialismus oder der Kapital Imperialismen und nationale, chauvinistische, staatliche, rechtliche Vorurteile. So glaubte irgendein deutsches Finanzkonsortium die Sache schon zu haben, weil es gewisse Leute in England, auch Finanzkonsortien, das heißt von kapitalwirtschaftlichen Interessen durchdrungene Leute, an sich gezogen hatte, da tauchte das Staatsmäßige auf und verwirrte alles so, daß die Engländer wieder abfielen. Dann fielen die Franzosen ab aus gleichen Interessen. Dann wiederum war es gegen die deutschen staatlichen Interessen, und so ging das durch die ganzen Verhandlungen durch. Wer das wirkliche Leben kennt, der weiß eben, wie sich im modernen Leben immer wieder ineinander verknotet haben die drei Lebens­gebiete, das Geistesleben, zu dem auch das nationale Leben gehört, das Wirtschaftsleben und das Staats- oder Rechtsleben.

Voyez-vous, quand je suis venu un jour à Vienne pendant cette guerre mondiale - les gens ont jugé cette guerre mondiale et leur sort/destin à l'intérieur de celle-ci selon les points de vue les plus divers - certains m'ont dit : toute cette guerre est donc une guerre de cochons. - Non pas de manière condamnatoire, mais plutôt de manière caractérisante, ils voulaient exprimer que l'une des causes les plus importantes était le refus de la Hongrie de laisser introduire des porcs serbes. Donc, une affaire purement économique qui s'est amalgamée avec des questions nationales, c'est-à-dire spirituelles. C'est ainsi que se sont formés divers chaudrons de sorcières dans lesquels s'est brassé ce qui est alors devenu la guerre mondiale : toutes sortes de rapports juridiques, de rapports prélégaux, de rapports de classe et autres. C'est pourquoi celui qui se tourne vers l'international doit souligner que le seul salut qu'il y a dans l'avenir est de particulariser les trois domaines de la vie pour former un organisme social triarticulé. Alors, les trois domaines particuliers se soutiendront mutuellement, alors l'un pointera/indiquera vers l'autre.

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Sehen Sie, als ich während dieses Weltkrieges einmal nach Wien kam — die Leute haben ja von den verschiedensten Gesichtspunk­ten aus diesen Weltkrieg und ihr Schicksal in ihm beurteilt —, da haben mir einige gesagt: Dieser ganze Krieg ist ja ein Schweine­krieg. — Nicht verurteilend, sondern kennzeichnend wollten sie zum Ausdruck bringen, daß eine der wichtigsten Ursachen die war, daß Ungarn sich geweigert hat, die serbischen Schweine ein­führen zu lassen. Also eine rein wirtschaftliche Angelegenheit, die sich verquickte mit nationalen, das heißt geistigen Fragen. So bilde­ten sich verschiedene Hexenkessel, in denen das gebraut wurde, was dann zum Weltkrieg geworden ist: allerlei rechtliche Verhält­nisse, vorrechtliche Verhältnisse, klassenrechtliche Verhältnisse und dergleichen mehr. Deshalb mußte gerade derjenige, der auf das Internationale sieht, darauf hinweisen, daß das einzige Heil, das es in der Zukunft gibt, darin besteht, die drei Lebensgebiete zu sondern, so daß ein dreigegliederter sozialer Organismus sich bil­det. Dann werden die einzelnen Gebiete sich untereinander stüt­zen, dann wird das eine auf das andere hinweisen.

Les humains sont parfois d’un entêtement sur lequel on pourrait s'étonner. Voyez-vous, j'ai parlé une fois avec un humain qui est un érudit du droit, qui est même directeur ministériel, et je lui ai fait remarquer que lorsque l'organisme social est triarticulé, les conflits ne peuvent plus surgir aux frontières, parce que l'un n'interfère pas avec l'autre, et j'ai dit que les conflits d'État ne surgissent pas aussi vite à travers les conflits économiques quand tout n'est pas aggloméré l’un dans l’autre. C'est là que les bonnes relations économiques, par exemple, aideront à régler les conflits entre États et du genre. - Oui, a-t-il dit, mais si vous faites cela, vous violez quelque chose qui a toujours été dans l'histoire, à savoir que les guerres les plus importantes de l'histoire sont en fait des guerres pour les matières premières. Si vous voulez introduire ce système, vous éliminerez les conflits sur les matières premières, et nous savons par expérience que ces conflits sur les matières premières ont toujours existé. - Je devais lui répondre : oui, si vous vouliez me confirmer que j'ai raison, alors cela aurait un sens pour moi. Mais je ne comprends pas pourquoi vous me dites cela comme une réfutation. - C'est ainsi que les gens sont aujourd'hui. Lorsque les gens pensent clairement et naturellement, ils ne pensent pas à l'accepter, parce que leurs idées ont déjà été déformées.

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Die Menschen sind ja manchmal von einer Verstocktheit, über die man staunen könnte. Sehen Sie, ich habe einmal mit einem Menschen gesprochen, der ein Rechtsgelehrter ist, der sogar Mini­sterialdirektor ist, und ich habe ihn darauf aufmerksam gemacht, daß dann, wenn der soziale Organismus dreigegliedert ist, die Konflikte nicht mehr an den Grenzen entstehen können, weil das eine nicht in das andere eingreift, habe gesagt, daß nicht so schnell Staatskonflikte entstehen durch wirtschaftliche Konflikte, wenn nicht alles durcheinandergemengt ist. Da werden die guten wirt­schaftlichen Beziehungen zum Beispiel helfen bei den Staatskon­flikten und dergleichen. — Ja, sagte er, wenn man das aber durch führt, dann verstößt man ja gegen etwas, was immer in der Ge­schichte war, nämlich daß die wichtigsten Kriege in der Geschichte ja eigentlich Rohstoffkriege sind. Wenn Sie das einführen wollen, schaffen Sie ja die Rohstoff-Konflikte aus der Welt, und es ist doch unsere Erfahrung, daß diese Rohstoff-Konflikte immer da waren. — Ich mußte ihm antworten: Ja, wenn Sie mir eine Bestäti­gung hätten liefern wollen, daß ich recht habe, dann würde mir das einleuchten. Daß Sie mir es als Widerlegung sagen, das kann ich nicht begreifen. — So sind die Leute heute. Wenn gerade und natürlich gedacht wird, kommen sie nicht darauf, das hinzuneh­men, denn die Vorstellungen der Menschen sind schon verrenkt worden.

C'est en référence à l'international en tant que tel que la triarticulation a été conçue. Elle est la base pour une véritable socialisation de la vie internationale. Mais elle a encore une autre caractéristique particulière. Car il n'y a aucun mal à ce qu'un organisme social devienne triarticulé et que les autres ne veuillent pas encore. Car si les autres ne le veulent pas encore, ceux qui l'ont introduit peuvent profiter des bénédictions de l'organisme triparti. Vers dehors, si cela devait les gêner, ils peuvent donc agir comme une unité. Si trois parlements sont là, ils peuvent s'associer pour négocier avec l’étranger, car les autres ne le permettent pas encore. Mais ils seront toujours en avance sur les autres, car ils réalisent la triarticulation dans leur propre région. C'est tout de suite ce qui est important, que l'on ne pense pas vouloir révolutionner le monde entier, mais que l'on peut commencer dans une région déterminée. Alors cela aura un effet très contagieux, et j'en suis certain, lorsque des conditions vraiment saines se présenteront dans une région. Cela aura un effet très contagieux. C'est ce qui contribuera à l'internationalisation. Il faut juste penser de manière pratique. La seule chose qui pourrait arriver maintenant serait que l'Entente nous empêche d'introduire ces bénédictions, afin que nous ne puissions pas donner l'exemple. Mais nous devons faire preuve de courage et d'énergie précisément dans ce que nous sommes en état de créer comme nouveau. C'est peut-être grâce à quelque chose comme cela que nous pourrons combattre les fortes puissances impérialistes capitalistes.

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Also, mit Bezug auf das Internationale als solches ist ja gerade die Dreigliederung zuerst gedacht worden. Sie ist die Grundlage für eine wirkliche Sozialisierung auch des internationalen Lebens. Aber sie hat noch eine besondere Eigenschaft. Es schadet nämlich gar nichts, wenn der eine soziale Organismus sich dreigliedert und die anderen noch nicht wollen. Denn, wenn die anderen noch nicht wollen, so können ja diejenigen die Segnungen des dreigeteil­ten Organismus genießen, die ihn eingeführt haben. Nach außen, wenn es sie hindern sollte, können sie ja als Einheit auftreten. Wenn drei Parlamente da sind, so können sich die ja in Verhand­lungen mit dem Ausland zusammentun, weil die anderen es noch nicht anders zulassen. Aber sie werden immer noch den anderen voraus sein, weil sie die Dreigliederung in ihrem Gebiete verwirkli­chen. Das ist gerade dasjenige, was wichtig ist, daß man gar nicht meint, die ganze Welt revolutionieren zu wollen, sondern daß man anfangen kann in einem bestimmten Gebiet. Dann wird das — und das glaube ich ganz bestimmt — sehr ansteckend wirken, wenn wirklich heilsame Zustände in einem Gebiete auftreten. Das wird gehörig ansteckend wirken. Gerade das wird dann beitragen zur Internationalisierung. Man muß nur praktisch denken. Das einzige, was jetzt passieren könnte, das wäre, daß uns die Entente daran hindert, diese Segnungen einzuführen, damit wir kein Bei­spiel geben können. Aber wir müssen gerade in dem, was wir imstande sind, neu zu schaffen, Mut und Tatkraft zeigen. Vielleicht werden wir gerade durch so etwas gegen die stark kapitalistisch imperialistischen Mächte ankämpfen können.

L'orateur Mittwich demande : 1. Comment l’imposition des humains sera-t-elle possible à l'avenir dans la manière économique socialiste ? - 2. Comment allons-nous nous socialiser ?

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Diskussionsredner Mittwich fragt: 1. Wie wird in Zukunft in der sozialisti­schen Wirtschaftsweise die Besteuerung des Menschen möglich sein? — 2. Wie werden wir sozialisieren?

05331074076198922051919 Rudolf Steiner : avec l’indication sur la démocratisation et sa signification dans le temps de transition, je ne crois pas que les deux précédents orateurs vénérés ont vraiment apporté quelque chose se différenciant vraiment de mes explications. Peuvent naturellement pénétrer des malentendus dans l’un ou l’autre cercle, mais vraiment, quelque chose de différent, de ce que j’ai dit, n’a pas été présenté en fait.

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Rudolf Steiner: Mit dem Hinweis auf die Demokratisierung und ihre Bedeutung in der Übergangszeit glaube ich nicht, daß die verehrten beiden Vorredner etwas von meinen Ausführungen sich wirklich Unterscheidendes vorgebracht haben. Es könnten natürlich in dem einen oder anderen Kreise .Mißverständnisse eintreten, aber wirklich etwas von dem, was ich gesagt habe, Verschiedenes, ist eigentlich nicht vorgebracht worden.

Voyez-vous, vous devez considérer comme justement un fondement de toute l’impulsion de triarticulation, qu’elle vise notamment partout sur la réalité, qu’elle ne théorise pas du tout. C’est en fait que ce qui se trouve dans mon livre sur la question sociale – si j’ai maintenant la permission de m’exprimer un peu paradoxalement -, n’est pas une fois si important que ce qui immédiatement se tient dedans, mais ce qui se passe, lorsque l’on y va, de réaliser, ce qui se tient là-dedans., les gens remarqueront que toutes sortes de choses en sortent, desquelles ils ne se sont fait aucune représentation avant, justement les choses, qui aujourd’hui sont promues inconsciemment par les humains véritablement au travail et productifs. Et dans un cas spécial, c’est le cas avec la démocratie. Naturellement, pour l’époque de transition une très significative question sera celle-ci : si nous obtenons maintenant vraiment une majorité suffisante, et je la tiens pour l’unique saine, car avec de petits groupes, ne se laisse justement rien maintenir dans la durée, si nous recevons une majorité suffisante pour quelque chose de vraiment réalisable, alors la question apparaît naturellement à partir des rapports concrets concernés, elle ne peut qu’en venir : de quelle manière complimente-t-on alors plus ou moins clairement – vous savez donc, ce que je peux penser avec cela -, comment remercie-t-on ceux dont on souhaite qu’ils ne soient maintenant plus là comme dirigeants ? Cela est naturellement une question de transition significative et je crois, quand une majorité vraiment relative – je veux même dire, une majorité suffisante, il dépend davantage de ce que ce soit un nombre d’humains, qui donne le décisif et peut porter la chose, qui y est de conviction, de raison et pas par suivisme, pas sur autorité – est là, alors on trouvera aussi la forme, dans laquelle peut être atteint le neuf.

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Sehen Sie, das müssen Sie als eine Grundlage gerade des ganzen Impulses der Dreigliederung ansehen, nämlich daß er überall auf die Wirklichkeit hinzielt, daß er gar nicht theoretisiert. Es ist eigentlich bei dem, was in meinem Buche über die soziale Frage steht — wenn ich mich jetzt ein bißchen paradox ausdrücken darf —, nicht einmal so sehr das wichtig, was da unmittelbar drinnen steht, sondern das, was geschieht, wenn man darangeht, das zu verwirklichen, was da drinnensteht. Da werden die Leute merken, daß allerlei Dinge herauskommen, von denen sie sich vorher gar keine Vorstellung gemacht haben, gerade die Dinge, die heute unbewußt gefordert werden von den wirklich arbeitenden und produktiven Menschen. Und in einem speziellen Falle ist das mit der Demokratie der Fall. Natürlich, für die Übergangszeit wird ja eine sehr bedeutende Frage diese sein: Wenn wir nun wirklich eine ausreichende Mehrheit bekommen, und die halte ich für das einzig Gesunde, denn mit kleinen Gruppen läßt sich eben nichts auf die Dauer halten, wenn wir eine ausreichende Mehrheit bekommen für etwas wirklich praktisch Ausführbares, dann entsteht natürlich die Frage aus den betreffenden tatsächlichen Verhältnissen heraus, sie kann nur daraus kommen: Auf welche Weise komplimentiert man dann mehr oder weniger deutlich — Sie wissen ja, was ich damit meinen kann —, wie komplimentiert man diejeni­gen, von denen man wünscht, daß sie nun nicht mehr da sind als Regierende, heraus? Das ist natürlich eine bedeutsame Über­gangsfrage, und ich glaube, daß, wenn eine wirklich relative Mehr­heit — ich will sogar sagen, eine ausreichende Mehrheit, es kommt nur darauf an, daß es eine Anzahl von Menschen ist, die den Ausschlag gibt und die Sache tragen kann, die aus Überzeugung dabei ist, aus Einsicht und nicht durch Nachlaufen, nicht auf Autorität hin — da ist, dann wird man auch die Form finden, in der das Neue erreicht werden kann.

Mais voyez-vous, la question que donc déjà très joliment Monsieur Mittwich a discutée ici, m’apparaît ne pas être traitée si pratiquement, en particulier quand je me représente, que donc les choses doivent justement se jouer dans l’espace, pas dans nos têtes, pas dans nos pensées. Monsieur Mittwich a dit avec droit : aux questions de destin de l’Allemagne, parmi les grandes, sérieuses questions du présent, n’ont le droit de participer que ceux qui sont des travailleurs productifs, ceux qui d’une manière quelconque sont vraiment actifs productivement. – Je suis parfaitement d’accord. Mais voyez-vous, la société humaine se tiendrait mal là, si la majorité des humains n’était pas productive, si elle était inactive. La majorité est bien active productive. Et si l’on avait seulement toute la majorité active productive, si celle-ci formait seulement vraiment une majorité, alors nous serions subtilement dehors. Alors, seraient fortement dans la minorité, ceux qui sont productivement inactifs : les parasites de la société.

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Aber sehen Sie, die Frage, die ja sehr schön Herr Mittwich hier erörtert hat, erscheint mir doch nicht so ganz praktisch behan­delt zu sein, insbesondere wenn ich mir vorstelle, daß sich ja die Dinge eben im Raum und nicht in unserem Kopfe, nicht in unse­ren Gedanken abspielen sollen. Herr Mittwich hat mit Recht ge­sagt: Bei den Schicksalsfragen Deutschlands, bei den großen, ern­sten Fragen der Gegenwart dürfen nur diejenigen mitsprechen, welche produktive Arbeiter sind, welche in irgendeiner Weise wirklich produktiv tätig sind. — Ich bin vollständig einverstanden. Aber sehen Sie, die menschliche Gesellschaft würde schlecht daste­hen, wenn die Mehrzahl der Menschen nicht produktiv, wenn sie untätig wäre. Die Mehrzahl ist schon produktiv tätig. Und wenn man all die produktiv Tätigen nur hätte, wenn die nur wirklich eine Mehrzahl. bildeten, dann wären wir ja fein heraus. Dann wären diejenigen stark in der Minderheit, die produktiv untätig sind: die Parasiten der Gesellschaft.

Maintenant la chose est ainsi avec l’organisme triparti que tout certainement seulement les actifs productifs, donc ceux qui produisent vraiment quelque chose et qui signifient quelque chose pour la société, s’approprieraient ce qui repose dans ses impulsions. S’ils se l’appropriaient, nous pouvons nous reposer sur ces gens, et la minorité qui ne se l’approprie pas ne rentre pas en considération. Par l’adoption d’un vraiment synthétiquement raisonnable, nous recevons justement dans la pratique une majorité, sur laquelle on peut compter.

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Nun ist die Sache mit dem dreigeteilten Organismus so, daß ganz gewiß nur die produktiv Tätigen, also diejenigen, die wirklich etwas hervorbringen und etwas bedeuten für die Gesellschaft, sich das aneignen werden, was in seinen Impulsen liegt. Wenn die es sich aneignen, können wir uns auf diese Leute verlassen, und die Minorität, die es sich nicht aneignet, kommt nicht in Betracht. Durch das Annehmen eines wirklich Vernünftigen bekommen wir eben in der Praxis eine Majorität, auf die man sich verlassen kann.

Eh bien, je pense que la chose elle-même agira, que si elle est adoptée, la majorité d’actifs productifs se fera valoir. Mais comment veut-on faire passer une chose quelconque sans que l’on puisse s’appuyer sur la majorité des actifs productifs, cela je ne le vois pas encore dans la pratique. Avec ce que l’on érige l’exigence que seuls les actifs productifs doivent prendre part au destin de l’Allemagne, avec cela ce n’est pas encore fait. La chose ne devient pratique que lorsqu’on remarque par quoi les actifs productifs peuvent seuls former une majorité. Les parasites seront déjà éliminés, si nous pouvons nous tenir à l’organisme social triarticulé. Car celui-ci amènera une véritable socialisation, et ceux qui sont les parasites improductifs de la société – ceux-là peuvent être entièrement sûrs -, ils ne pourront pas trouver de goût à cette socialisation. Ils devront retomber dans leur inactivité – maintenant, ils sont déjà dedans – mais aussi dans l’inactivité en rapport à leur voix et ainsi de suite. 05331074076198922051919

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Also ich meine, die Sache selbst wird bewirken, daß, wenn sie angenommen wird, die Mehrheit der produktiv Tätigen sich Gel­tung verschaffen wird. Wie man aber irgend etwas durchbringen will, ohne daß man sich auf die Mehrheit der produktiv Tätigen stützen kann, das sehe ich in der Praxis noch nicht. Damit, daß man die Forderung aufstellt, es sollen an dem Schicksal Deutsch­lands nur die produktiv Tätigen teilnehmen, damit ist es noch nicht getan. Praktisch wird die Sache erst dann, wenn man be­denkt, wodurch denn die produktiv Tätigen allein eine Mehrheit bilden können. Die Parasiten werden schon ausgemerzt, wenn wir uns an den dreigliedrigen sozialen Organismus halten können. Denn der wird eine wirkliche Sozialisierung herbeiführen, und diej eni­gen, die unproduktive Gesellschaftsparasiten sind — dessen können Sie ganz sicher sein —, die werden keinen Geschmack finden kön­nen an dieser Sozialisierung. Die werden in die Untätigkeit — nun, da sind sie ja schon drinnen —, aber auch in die Untätigkeit in bezug auf ihre Stimme und so weiter zurückfallen müssen.

N'est-ce pas, économiquement, c'est de la contrainte qui se laisse toutefois exercer par le capitalisme, je l'ai suffisamment expliqué. Mais cette coercition cesse d'exister lorsque nous la rendons inoffensive en assurant le démantèlement du capitalisme. C'est pourquoi je ne comprends pas comment les gens continuent à mélanger ce qui est bon pour le présent et ce qui est bon pour l'avenir, qui doit vraiment être tout proche, car nous n'avons pas beaucoup de temps. Pour le présent, on peut donc parler de ce que les capitalistes peuvent nous lier la gorge, mais c'est tout de suite ce que nous voulons empêcher. Ainsi nous ne pouvons pas nous penser les conditions que nous essayons de mettre de côté. C'est pourquoi il n'est pas exact que, soit objecté, que les capitalistes auront le pouvoir. Ils ne l'auront justement pas si nous allons de l'avant de la manière indiquée par l'organisme social triarticulé. Par cela il leur sera justement pris. Et finalement, pour qui y regarde de plus près aujourd'hui, la question se pose ainsi : oui, le capital en tant que tel, principalement en tant que pouvoir économique, est-il vraiment encore si extraordinairement puissant aujourd'hui sur de vastes territoires/domaines ?

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Nicht wahr, wirtschaftlich läßt sich allerdings durch den Kapita­lismus Zwang ausüben, das habe ich ja genügend ausgeführt. Aber dieser Zwang fällt eben dann fort, wenn wir ihn unschädlich ma­chen dadurch, daß wir für den Abbau des Kapitalismus sorgen. Deshalb kann ich eigentlich immer nicht begreifen, wie fortwäh­rend durcheinandergemischt wird dasjenige, was so paßt für die Gegenwart und was so paßt für die Zeit, die da kommen soll, die aber wirklich schon vor der Türe stehen muß, denn wir haben nicht lange Zeit. Für die Gegenwart kann man ja davon sprechen, daß einem die Kapitalisten die Gurgel zuschnüren können, aber das wollen wir gerade verhindern, daß sie das machen können. So können wir uns nicht Zustände ausdenken, die wir ja gerade beseitigen wollen. Deshalb ist es nicht richtig, daß eingewendet wird, die Kapitalisten werden die Macht haben. Sie werden sie eben nicht haben, wenn wir so vorwärtsschreiten, wie es der drei­gliedrige soziale Organismus andeutet. Dadurch wird sie ihnen eben genommen. Und schließlich, wer heute genauer hinsieht, für den stellt sich die Frage so: Ja, ist denn eigentlich heute noch das Kapital als solches, in der Hauptsache als wirtschaftliche Macht, über weite Gebiete wirklich ein so außerordentlich Mächtiges?

Voyez-vous, je veux vous éclairer quelque chose par une comparaison. J'étais une fois dans une famille qui avait un bien gros chien. Et soudain, après que la femme de la famille eut longuement regardé ce chien d'un air très pensif, elle vint à une étrange pensée. Elle dit que si ce chien prenait soudainement conscience de sa force maintenant, et qu'il l'utilisait, alors il pourrait tous nous déchirer. Mais il est tellement apprivoisé, et nous ne sommes vraiment sauvés que par le fait qu'il s'est habitué à l'apprivoisement. - Voyez-vous, une grande partie de la force du vieux capitalisme est déjà très minée aujourd'hui.

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Sehen Sie, da will ich Ihnen doch an einem Vergleich etwas verdeutlichen. Ich war einmal in einer Familie, die hatte einen recht großen Hund. Und plötzlich, nachdem sich die Frau der Familie lange Zeit sehr bedächtig diesen Hund angeschaut hatte, kam sie auf einen merkwürdigen Gedanken. Sie sagte, wenn sich dieser Hund jetzt plötzlich seiner Kraft bewußt würde und er würde sie anwenden, dann könnte er uns alle zerfleischen. Aber der ist so zahm, und wir sind eigentlich nur durch das, daß er sich an die Zahmheit gewöhnt hat, gerettet. — Sehen Sie, von der Kraft des alten Kapitalismus ist heute schon sehr viel unterhöhlt.

On ne pense seulement pas à tout ce qui est déjà sapé, tout ce qui est encore maintenu aujourd'hui à l’apparence que les anciens rapports sont perpétués. Oui, voyez-vous, si après la révolution allemande - et les comparaisons sont toujours trompeuses, la comparaison ne devait être qu'une expression des rapports de force - ceux qui sont alors arrivés avaient fait apparaître en eux-mêmes qu'ils avaient pris conscience de la puissance qui réside dans le bulldog, s'ils ne s'étaient pas laissés hypnotiser en s'embrouillant dans les anciennes méthodes, alors nous serions déjà plus avancés aujourd'hui.

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Man denkt nur nicht daran, wieviel schon unterhöhlt ist, wieviel heute nur noch dadurch zum Schein aufrechterhalten wird, daß die alten Verhältnisse fortgepflanzt werden. Ja, sehen Sie, hätten nach der deutschen Revolution — nicht wahr, Vergleiche hinken ja immer, der Vergleich soll nichts anderes sein als ein Ausdruck für die Kraftverhältnisse — diejenigen, die dann heraufgekommen sind, das in sich hervorgebracht, daß sie sich bewußt geworden wären der Kraft, die in dem Bulldoggen liegt, hätten sie sich nicht hypnotisieren lassen von einem Fortwursteln in alten Bahnen, dann wären wir heute schon weiter.

05331077080198922051919 Maintenant, des questions spéciales sont donc, tout de suite chez les humains pratiques, pas toujours si faciles à répondre. Je veux vous dire pour quelles raisons. Aux questions spéciales est à répondre notamment d’après les conditions une fois comme ci, une fois comme ça.

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Nun, spezielle Fragen sind ja gerade bei den praktischen Menschen nicht immer so ganz leicht zu beantworten. Ich will Ihnen sagen, aus welchem Grunde. Die speziellen Fragen sind nämlich je nach den Verhältnissen mal so und mal so zu beantworten.

Les choses peuvent être manipulées tout à fait différemment, et il n’est pas toujours nécessaire qu’elles soient toujours faites de la même manière. L'humain-programme, le théoricien, il est habituellement si intelligent qu’il invente un programme socialiste jusqu’au point sur le "i". Il y a toujours eu de tels humains. Mais il ne s’agit pas de cela, mais de ce que l’on montre comment le sol doit être formé, pour que les humains eux-mêmes puissent socialiser, afin qu’ils puissent se retrouver dans le socialiser.

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Die Dinge können ganz verschieden gehandhabt werden, und es ist nicht immer notwendig, daß sie immer auf dieselbe Art gemacht werden. Der Programm-Mensch, der Theoretiker, der ist gewöhn­lich so gescheit, daß er bis aufs 1-Tüpfelchen hin ein sozialistisches Programm ausdenkt. Solche Leute hat es immer gegeben. Aber darauf kommt es nicht an, sondern darauf, daß man zeigt, wie der Boden gestaltet sein muß, damit die Menschen selber sozialisie­ren können, damit sie sich zusammenfinden im Sozialisieren.

Je dois toujours de nouveau accentuer : je ne me sens pas plus intelligent que les autres en rapport aux particularités, mais j’essaye de donner des suggestions sur comment, de chaque humain, peut sortir ce qui peut contribuer à la socialisation. À cause de cela, j’aimerais que les humains se placent sur trois sols. Les humains ne seront donc pas articulés en trois états, mais eux tous se tiendront dans chaque domaine. Et ce sont les humains qui formeront l’unité. À cause de cela, j’aimerais tant pénétrer dans la communauté d’idées des forces, que la socialisation puisse vraiment être vraiment faite par les humains. Alors, nous découvrirons aussi sous les nouvelles conditions un système d’imposition juste. Nous n’avons pas le droit d’oublier : nous ne pouvons pas découvrir des statistiques d’actifs actuelles un juste principe pour l’imposition, afin que nous travaillions quand même à le mettre sur un tout autre sol. N’est-ce pas, toutes ces choses comme l’impôt sur les revenus, la taxe à la consommation et ainsi de suite, elles seront posées sur un tout autre sol à l’avenir.

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Ich muß immer wieder betonen: Ich fühle mich nicht gescheiter als andere mit Bezug auf die Einzelheiten, aber ich versuche, Anregungen zu geben, wie aus jedem Menschen das herauskommen kann, was zur Sozialisierung beitragen kann. Deshalb möchte ich, daß sich die Menschen auf drei Böden stellen. Die Menschen werden ja nicht in Stände gegliedert, sondern sie alle werden in jedem Gebiete drinnenstehen. Und die Menschen sind es, die die Einheit bilden werden. Deshalb möchte ich so in die Ideengemeinschaft der Kräfte hineinkommen, daß die Sozialisierung durch die Menschen wirklich bewirkt werden kann. Dann werden wir unter den neuen Verhältnissen auch ein gerechtes System der Besteuerung herausfinden. Wir dürfen nicht vergessen: Wir können nicht aus der heutigen Vermögensstatistik ein gerechtes Prinzip für die Besteuerung herausfinden, da wir doch daran arbeiten, sie auf einen ganz anderen Boden zu stellen. Nicht wahr, alle diese Dinge wie Einkommenssteuer, Verbrauchssteuer und so weiter, die werden ja auf einen ganz anderen Boden in der Zukunft gestellt.

Lisez une fois dans mon écrit sur la question sociale. Là vous verrez que donc dans l’avenir, maint sera tout autrement.

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Lesen Sie in meiner Schrift über die soziale Frage nach. Da werden Sie sehen, daß ja in der Zukunft manches ganz anders sein wird.

Ainsi, par exemple, le père de famille se tient de toute autre manière dans l’organisme social que le célibataire, et d’ailleurs parce que, si l’État de droit se forme vraiment comme je le suppose, alors chaque enfant possédera un droit à l’éducation.

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So zum Beispiel steht der Familienvater in ganz anderer Art im sozialen Organismus als der Ledige, und zwar deshalb, weil, wenn der Rechtsstaat sich wirklich so ausbildet, wie ich es annehme, dann jedes Kind das Recht auf Erziehung besitzt.

Alors, la situation n’est pas celle que le père de famille doit partager son maigre salaire sur une grande famille, pendant que le célibataire peut utiliser tout pour lui. Les conditions deviendront tout autres.

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Dann ist die Situation nicht die, daß der Familienvater seinen kärglichen Lohn auf eine große Familie verteilen muß, während der Ledige alles für sich verbrauchen kann. Die Verhältnisse werden ganz andere.

[ Interpellation : Et les autres articles de consommation courante/de besoin ?] Le droit aux articles de consommation courante en est un qui va de soi. C’est donc assuré parce que le processus économique en est un réel. Chacun qui produit quelque chose aura simplement par le processus économique la possibilité, qui est bien plus sûre qu’un droit abstrait, de se procurer les articles de nécessité. Ce qui doit être suscité par l’émancipation de la vie économique est que l’on a tant que cela suffit. Le besoin sera mieux satisfait que l’on ait un droit à l’article de nécessité et en cela assez dans le porte-monnaie. C’est ce qui concerne le droit aux articles de nécessité. Cela n’est en fait pas une expression utilisable, car elle est non significative dans la réalité, quand on pense vraiment à une réalisation d’un organisme social triarticulé. Car il sera fabriqué notamment ce qui, à partir d’un certain âge, place aussi vraiment à égalité avec un autre humain.

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[Zwischenruf: Und die anderen Bedarfsartikel?] Das Recht auf Bedarfsartikel ist ja ein selbstverständliches. Das ist ja dadurch, daß der Wirtschaftsprozeß ein realer ist, gesichert. Jeder, der etwas produziert, wird einfach durch den Wirtschaftsprozeß die Möglichkeit haben, die viel sicherer ist als ein abstraktes Recht, die Bedarfsartikel zu beschaffen. Das, was durch die Emanzipierung des Wirtschaftslebens hervorgerufen werden soll, ist, daß man so viel hat, daß es reicht. Der Bedarf wird besser befriedigt dadurch, daß man ein Recht auf Bedarfsartikel und damit genug im Portemonnaie hat. Das ist dasjenige, was das Recht auf Bedarfsartikel be­trifft. Es ist das eigentlich kein brauchbarer Ausdruck, weil es in der Realität nicht von Bedeutung ist, wenn man wirklich an eine Realisierung des dreigliedrigen sozialen Organismus denkt. Dann nämlich wird ja hergestellt das, was den Menschen von einem gewissen Lebensalter an auch wirklich gleichstellt mit einem ande­ren Menschen.

N’est-ce pas, le revenu en tant que tel, cela n’a pas besoin du tout sous conditions, justement dans une communauté vraiment socialisée, d’être donnant la mesure de ce que l’on peut utiliser. Car il est absolument possible, que l’humain parce qu’il a maintenant fourni un, nommons cela un travail de qualité, encaisse plus qu’un autre ; il n’a pour cela pas plus pour sa consommation qu’un autre, il doit le débourser à nouveau de la manière appropriée. Il ne s’agit pas de considérer particulièrement à l’avenir ce concept d’encaissement et de consommation, mais il s’agit – parce qu’un humain doit être placé économiquement équitablement en rapport des autres humains -, de ce qu’il deviendra possible à l’avenir, qu’absolument l’État aussi comme encaissant l’impôt, soit déconnecté du processus économique.

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Nicht wahr, das Einkommen als solches, das braucht unter Umständen gerade in einem wirklich sozialisierten Gemeinwesen gar nicht maßgebend zu sein für dasjenige, was man verbrauchen kann. Denn es ist durchaus möglich, daß der Mensch dadurch, daß er irgendwie eine, nun, nennen wir es Qualitätsarbeit, zu leisten hat, daß er scheinbar gerade im sozialistischen Gemeinwe­sen mehr einnimmt als ein anderer; er hat deshalb nicht mehr für seinen Verbrauch als ein anderer, er muß es wiederum ausge­ben in der entsprechenden Weise. Darauf kommt es nicht an, diesen Begriff von Einnahmen und Verbrauch in der Zukunft besonders ins Auge zu fassen, sondern es kommt darauf an, daß — weil ein Mensch wirtschaftlich gerecht in bezug auf den anderen Menschen gestellt sein wird —, daß es in der Zukunft möglich sein wird, überhaupt den Staat auch als Steuereinnehmer aus dem Wirtschaftsprozeß auszuschalten.

Voyez-vous, un concept devra disparaître complètement dans l’avenir, le concept de personnalité juridique, aussi la personnalité juridique économique. Il devra en fait ce qui devra être payé comme impôts, être à payer par des humains individuels, car dans l’État, dans l’État démocratique, sur le sol, sur lequel le droit doit vivre, l’humain individuel se tient en face de l’humain individuel. Les humains peuvent seulement être égaux, lorsqu’un humain se tient en face d’un autre comme individuel. Sur le sol de la vie économique et sur le sol de la vie spirituelle, il doit y avoir des corporations. Sur le sol de l’État, il peut seulement y avoir un droit qui est le même pour tous les humains, cela chaque humain majeur peut aussi le deviner. L’équivalent de cela est aussi que chaque personne privée, que chaque individu est seulement le porteur de l’impôt. Cela peut être institué proportionnellement ainsi que jamais ne se produit d’injustice, mais cette proportionnalité ne sera pas nécessaire, si vraiment la compensation entre les humains est là. La question fiscale sera alors quelque chose de tout différent. À cause de cela les choses, desquelles il s’agit et qui peuvent être demandées aujourd’hui, valent plus pour le stade de transition. Là il s’agit naturellement de ce que l’on prépare progressivement la route vers l’imposition de l’humain individuel, non à l’imposition de complexes […] Naturellement doit aussi être faite une taxe sur la consommation, avec laquelle je ne pense pas aux impôts indirects, qui sont injustes. Donc, une taxe sur la consommation doit être faite, cela signifie qu’à celui qui consomme beaucoup d’argent, doit être naturellement plus tiré qu’a celui qui ne consomme pas beaucoup, car quand l’un se met l’argent dans le sac de paille, il n’a pas de signification pour la vie sociale. Il obtient de la signification seulement quand il est déboursé.

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Sehen Sie, ein Begriff wird in der Zukunft ganz verschwinden müssen, der Begriff der juristischen Persönlichkeit, auch der wirt­schaftlich-juristischen Persönlichkeit. Es wird tatsächlich das, was an Steuern zu bezahlen ist, von einzelnen Menschen zu zahlen sein, weil im Staate, im demokratischen Staate, auf dem Boden, auf dem das Recht leben soll, der einzelne Mensch dem einzelnen Menschen gegenübersteht. Die Menschen können nur dann gleich sein, wenn ein Mensch dem anderen als Einzelner gegenübersteht. Auf dem Boden des Wirtschaftslebens und auf dem Boden des Geisteslebens muß es Korporationen geben. Auf dem Boden des Staates kann es nur Recht geben, das ist für alle Menschen dassel­be, das kann auch jeder erwachsene Mensch durchschauen. Davon ist aber das Äquivalent, daß jede Privatperson, daß jeder einzelne nur der Steuerträger ist. Das kann proportional so eingerichtet werden, daß nie Ungerechtigkeit vorkommt, aber diese Proportio­nalität wird nicht notwendig sein, wenn wirklich ein Ausgleich unter den Menschen da ist. Die Steuerfrage wird dann etwas ganz anderes sein. Deshalb gelten die Dinge, um die es sich handelt und die heute gefragt werden können, mehr für das Übergangssta­dium. Da muß man oftmals ja Dinge machen, die nicht bleiben. Da handelt es sich natürlich darum, daß man allmählich die Wege schafft zu der Besteuerung des einzelnen Menschen, nicht zur Besteuerung von Komplexen {...] Natürlich muß auch eine Ver­brauchssteuer geschaffen werden, womit ich nicht die indirekten Steuern meine, die ungerecht sind. Also, eine Verbrauchssteuer muß geschaffen werden, das heißt, daß derjenige, der viel Geld verbraucht, natürlich mehr herangezogen werden muß als derjeni­ge, der nicht viel verbraucht, denn wenn sich einer das Geld in den Strohsack legt, so hat das für das soziale Leben keine Bedeu­tung. Bedeutung erlangt es erst dann, wenn es ausgegeben wird.

Ce sont naturellement de telles questions spéciales, qui aujourd’hui, parce qu’elles sont des questions pratiques particulières peuvent seulement recevoir des réponses toujours très insuffisantes, parce qu’aussi les institutions ne peuvent pas encore être bonnes dans la phase de transition. Quand nous trouvons une manière de penser qui rend possible de partager justement ce qui revient à l’État, alors nous trouverons aussi un chemin nous imposerons alors plus celui qui aujourd’hui encore a un haut revenu que celui qui a moins. Et ce que Monsieur Mittwich a dit en rapport avec le futur, cela peut seulement être réalisé quand tout sera là qui peut être créé par la triarticulation. 05331077080198922051919

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Das sind natürlich so spezielle Fragen, die heute, weil sie ganz einzelne praktische Fragen sind, im Grunde genommen immer nur mangelhaft beantwortet werden können, weil auch die Einrich­tungen im Übergangsstadium noch nicht gut sein können. Wenn wir eine Denkweise finden, die es ermöglicht, das gerecht zu verteilen, was dem Staate zukommt, so werden wir auch einen Weg finden, daß wir den, der heute noch ein großes Einkommen hat, mehr besteuern als den, der weniger hat. Und das, was Herr Mittwich in bezug auf die Zukunft gesagt hat, das kann nur ver­wirklicht werden, wenn alles das da sein wird, was durch die Dreigliederung geschaffen werden kann.

Une question très réelle est comment est à penser la réalisation de la socialisation. Maints disent qu'elle pourrait seulement être recherchée par un accroissement de la production. Oui, mais là viennent vraiment d'autres choses en considération. À cet égard, il n'y a pas encore beaucoup de clarté dans l'humanité actuelle. Voyez-vous, j'ai dit un jour dans une conférence - devant les ouvriers de Daimler, je crois - que la particularité du développement récent de l'humanité est que, par le biais des machines, le nombre de travailleurs sur la Terre entière ne correspond pas au nombre de personnes donné dans l'encyclopédie comme population de la Terre. Cela donne environ 1500 millions de personnes, mais en réalité, si l'on compte la population active, c'est 2000 millions, soit 500 millions de plus. C'est un fait particulier. Je ne prétends naturellement pas qu'il y a des fantômes qui courent partout, qui aussi ne travailleraient pas s'ils couraient partout, mais c'est ainsi parce que nous avons des machines et que nous pouvons comparer ce qui est produit économiquement avec l'utilisation de machines, contrairement à l'Orient, par exemple, où il n'y a pas encore autant de machines, où l'homme met plus la main. Par cela, on est déplacé dans la possibilité de calculer que ce qui est fourni sur la terre entière depuis l'avènement de la machine correspond justement à 500 millions de personnes. Pensez seulement à la quantité de travail et de puissance productive qui pourrait être économisée si elle était réellement utilisée de manière sensée. Mais, curieusement, on m'a répondu : oui, j'aurais eu raison de dire que la machine aurait créé 500 millions de personnes imaginaires, c'est-à-dire 500 millions de personnes de plus qu'en réalité, que le travail serait effectué par 2 milliards de personnes, mais que les besoins des gens auraient augmenté à l'ère de la machine, et que cela serait à nouveau égal à ce que ce fût dans le passé. - C'est une objection qui est très souvent formulée, à savoir que lorsque la puissance productive est augmentée, les besoins augmentent également. Un trou est fermé, un autre est ouvert. Mais en réalité, c'est différent. Tout ce qui peut conduire à la rationalisation, à la riche structuration du processus de production, doit être pris en considération.

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Eine sehr reale Frage ist die, wie die Durchführung der Soziali­sierung zu denken ist. Manche sagen, sie könne nur durch eine Steigerung der Produktion angestrebt werden. Ja, da kommen aber wirklich noch ganz andere Dinge in Betracht. Diesbezüglich ist noch keine große Klarheit in der gegenwärtigen Menschheit anzu­treffen. Sehen Sie, ich sagte einmal in einem Vortrag — ich glaube vor Daimler-Arbeitern —, daß das Eigentümliche in der neueren Menschheitsentwicklung das sei, daß durch die Maschinen die An­zahl der Arbeitenden auf der ganzen Erde nicht übereinstimmt mit der Anzahl der Menschen, die im Konversationslexikon als Bevölkerungszahl der Erde angegeben ist. Da werden ungefähr 1500 Millionen Menschen angegeben, aber in Wahrheit, wenn wir die arbeitende Bevölkerung zählen, sind es 2000 Millionen, also 500 Millionen mehr. Das ist eine eigentümliche Tatsache. Ich be­haupte natürlich nicht, daß Gespenster herumlaufen, die ja auch nicht arbeiten würden, wenn sie herumliefen, sondern das ist so, weil wir Maschinen haben und vergleichen können, was wirtschaft­lich produziert wird unter Anwendung der Maschinen etwa im Gegensatz zum Orient, wo noch nicht so viele Maschinen vorhan­den sind, wo der Mensch mehr Hand anlegt. Dadurch ist man in die Möglichkeit versetzt, zu berechnen, daß das, was seit der Herrschaft der Maschine auf der ganzen Erde mehr geleistet wird, eben 500 Millionen Menschen entspricht. Denken Sie sich einmal, wieviel da an Arbeit, an Produktionskraft erspart werden könnte, wenn das wirklich in vernünftiger Weise verwertet würde. Aber darauf ist mir merkwürdigerweise erwidert worden: Ja, ich hätte ja ganz richtig gesagt, daß durch die Maschine 500 Millionen imaginärer Menschen da seien, also 500 Millionen Menschen mehr als in Wirklichkeit, daß also die Arbeit geleistet würde von 2000 Millionen Menschen, aber dafür seien auch die Bedürfnisse der Menschen gestiegen während des Maschinenzeitalters und das glei­che sich wiederum aus gegenüber früher. — Das ist ein Einwand, den man sehr häufig gemacht bekommt, daß einfach, wenn die Produktionskraft gesteigert wird, sich auch die Bedürfnisse stei­gern. Ein Loch wird zugemacht, ein anderes geht auf. Aber in Wirklichkeit ist es doch anders. Da ist es doch so, daß alles zu Hilfe genommen werden muß, was zur Rationalisierung, zur rich Ausgestaltung des Produktionsprozesses führen

Il faut notamment éviter de faire des erreurs de production comme celles qui ont été commises, disons, en Allemagne. L'une d'entre elles - et il y en a eu beaucoup - est que dans les années bien avant le déclenchement de la guerre mondiale, deux fois plus de charbon a été utilisé pour l'industrie allemande qu'il n'aurait été nécessaire. Tant de ressources ont été utilisées inutilement, alors qu'elles auraient pu être utilisées à d'autres fins. C'est précisément sur ce point qu'il est important que nous ayons des humains dans le processus économique qui ont grandi à la situation actuelle. Mais nous ne les avons pas. Les humains sont peut-être capables de penser en termes techniques très avancés en grand style, par contre nous n'avons pas vraiment de personnalités dirigeantes économiquement ; nous en manquons. Le processus économique n'est pas vraiment organisé comme il devrait l'être, car les gens n'ont aucun présentiment de combien il s’agit tant que les forces productives ne soient pas inutilement claquées dans l'air.


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Das, was notwendig ist, das ist namentlich, daß gerade in der Produktion nicht solche Fehler gemacht werden, die, sagen wir, in Deutschland gemacht worden sind. Einer davon — es sind ja viele gemacht worden — ist der, daß in den Jahren lange Zeit vor Ausbruch des Weltkrieges für die deutsche Industrie doppelt so viele Kohlen gebraucht worden sind, als erforderlich gewesen wäre. Da sind einfach soundso viele Kräfte nutzlos verbraucht worden, die eigentlich ganz anderem hätten dienen können. Gerade darauf kommt es an, daß wir im Wirtschaftsprozeß Menschen haben, die der gegenwärtigen Situation gewachsen sind. Die haben wir aber nicht. Die Menschen können zwar im großen Stil sehr fortgeschrit­ten technisch denken, hingegen wirklich wirtschaftlich leitende Persönlichkeiten haben wir nicht, an denen fehlt es uns. Der wirt­schaftliche Prozeß ist gar nicht in der Weise wirklich organisiert, wie er sein müßte, denn die Leute haben gar keine Ahnung davon, wie sehr es darauf ankommt, daß nicht unnötig Produktivkräfte in die Luft verpulvert werden.

J'ai déjà souvent utilisé un exemple grotesque dans ces conférences. Il n'est pas rare aujourd'hui qu'un jeune blaireau doit écrire sa thèse de doctorat après avoir accompli l’université. Je décris maintenant un exemple concret. Un jeune humain a été chargé par son professeur d'écrire sa thèse de doctorat sur les virgules chez Homère - que, du reste, il n’y a pas. C’est naturellement un travail qui ne contribue pas la moindre chose au processus social. Les gens qui sont hypnotisés par la pensée scientifique prennent mal que l’on dise une telle chose. Mais cette question doit être poussée sous la lumière économique. Économiquement, cela vient en considération, que ce jeune homme a besoin d'un an et demi pour faire le travail. Pendant ce temps, il doit manger, boire et s'habiller. Qu'il le puisse rend nécessaire que tant et tant d’humains fournissent du travail pour sa nourriture et sa boisson, mais il gaspille/claque/pulvérise sa force productive, il ne fournit rien pour la société. Il devient un parasite de la vie sociale par ce que les gens appellent "la science libre et indépendante". Ce n'est qu'un exemple. Mais de telles choses où l'on peut être très appliqué, mais finalement improductif, de telles choses abondent dans notre processus de production, dans toute notre vie sociétale. La question se pose donc : comment obtenons-nous donc cela sorti ? Nous ne l’obtenons pas sorti sans placer la vie spirituelle sur son propre sol. Se tient -elle aujourd'hui sur son propre fond et sol ? on l’attaque, on sent le sol malsain. D’où viennent donc les nombreux humains qui seront lâchés là sur la population travailleuse et qui là devraient diriger et régir ceux qui là travaillent ?

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Ich habe öfter schon in diesen Vorträgen ein groteskes Beispiel gebraucht. Es kommt ja heute nicht selten vor, daß ein junger Dachs, nachdem er die Universität absolviert hat, seine Doktorar­beit schreiben muß. Ich schildere jetzt ein konkretes Beispiel. Ein junger Mensch bekam von seinem Professor die Aufgabe, seine Doktorarbeit zu schreiben über die Beistriche bei Homer — die es übrigens nicht gibt. Das ist natürlich eine Arbeit, die zum sozialen Prozeß nicht das Geringste beiträgt. Die Leute, die vom Wissenschaftsdenken hypnotisiert sind, die nehmen es einem übel, wenn man so etwas sagt. Aber diese Sache muß in das wirtschaftli­che Licht gerückt werden. Wirtschaftlich kommt das in Betracht, daß dieser junge Mann eineinhalb Jahre für die Arbeit braucht. In dieser Zeit muß er doch essen, trinken, sich kleiden. Daß er das kann, macht notwendig, daß soundso viele Menschen für sein Essen und Trinken Arbeit leisten müssen, er aber verpulvert seine Produktivkraft, er leistet für die Gesellschaft nichts. Er wird durch dasjenige, was die Leute «freie selbständige Wissenschaft» nennen, zum Parasiten des Gesellschaftslebens. Das ist nur ein Beispiel. Solche Dinge aber, wo man sehr fleißig sein kann, aber letztlich unproduktiv, solche Dinge gibt es viele in unserem Produktions­prozeß, in unserem ganzen gesellschaftlichen Leben. Da entsteht die Frage: Wie bekommen wir denn das heraus? Wir bekommen es nicht heraus, ohne daß wir das geistige Leben auf seinen eigenen Grund und Boden stellen. Steht es denn heute auf seinem Grund und Boden? Wo man es angreift, da spürt man den ungesunden Boden. Wo kommen denn die zahlreichen Menschen her, die da losgelassen werden auf die arbeitende Bevölkerung und die da leiten oder regieren sollen diejenigen, die da arbeiten?

Dans mes conférences, j'ai déjà souvent cité l'exemple d'un certain conseiller de gouvernement, M. Kolb. Ce Regierungsrat Kolb, il ne faisait pas comme beaucoup d'autres, qui se laissent pensionner après un certain temps, mais il est allé en Amérique et y a travaillé parmi des ouvriers, d'abord dans une usine de vélos, puis dans une brasserie. Puis il a écrit un livre, "Comme travailleur en Amérique" («Als Arbeiter in Amerika»). Dans ce livre, vous lisez la belle phrase suivante : "Dans le passé, quand je voyais une personne dans la rue qui ne travaillait pas, je me disais : "Pourquoi cette crapule ne travaille-t-elle pas ? Aujourd'hui, je vois les choses tout à fait différemment. Aujourd'hui, je sais que les choses inconfortables de la vie sont encore assez confortables dans la chambre d'étude. - Maintenant, voyez-vous, cet homme a atteint le rang de conseiller du gouvernement. Il a donc très certainement étudié dans nos ateliers actuels de l’esprit, mais il n'avait aucun pressentiment de la vie, aucun pressentiment du travail. La vie est aujourd'hui dirigée par de telles gens ! On n'a pas idée à quel point nos conditions de vie en dépendent ! Mais ces conditions ne devraient-elles pas être malsaines ? Oui, je vous demande seulement de considérer que l'humain est vraiment dépendant de ses pensées. Ce qui est dans la tête n'est pas indifférent, c'est contagieux, cela infecte l'humain tout entier, surtout quand il s'agit de lui dans les années de développement. Et maintenant, je voudrais vous dire quelque chose : les établissements d'enseignement d'aujourd'hui veillent-ils à former des humains qui comprennent ensuite quelque chose de la vie sur le sol de laquelle le travail est effectué ? Non, ce sont des conditions toutes différentes. Et dans les têtes de ceux qui sont aujourd'hui libérés de nos établissements d'enseignement, quelles sont les pensées qui y vivent ? Il y vit les pensées que les gens absorbent, par exemple, par le biais de la langue grecque. Mais une langue est le reflet clair de la vie extérieure. La grammaire, la formation des mots, même le ton de la voix, et tout le reste sont tirés de la vie. La langue grecque, quand je m'en imprègne, fait que je me retrouve dans la vie grecque. À cette époque, seuls ceux qui pratiquaient la politique, l'art ou la science, ou qui géraient peut-être même l'agriculture, étaient autorisés à être des hommes libres. Tous les autres n'étaient pas libres. Maintenant, en reprenant le grec, tout est orienté vers cela. Les personnes qui sortent des établissements d'enseignement aujourd'hui en ressortent avec des pensées qui ne peuvent s'appliquer qu'à un tel ordre social, dans lequel seules quelques personnes sont libres, mais la plupart ne sont pas libres. Les gens ne réalisent pas ce qui se passe inconsciemment, ce qui les submerge. C'est pourquoi la vie de l’esprit doit être libérée, afin que nous n'ayons pas de capitalistes et leurs serviteurs/valets comme dirigeants spirituels, mais que la direction spirituelle aille à la vie économique. N'est-il alors en fait pas absurde – il s’agit donc maintenant affaire de la "grande addition/facture" – n’est-il alors pas absurde que nos dirigeants spirituels ne le fassent pas comme les Grecs ? Les Grecs ont appris pour leur vie dans leurs établissements d'enseignement. On peut critiquer cela aujourd'hui comme on veut, mais c'était justement la vie à l'époque. Aujourd'hui, cela n’a pas permission d’être la vie ! Nous n'apprenons pas ce qui est nécessaire pour notre vie, mais nous laissons notre jeunesse apprendre ce qui était nécessaire pour la Grèce antique.

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Ich habe in meinen Vorträgen schon öfter das Beispiel angeführt eines gewissen Regierungsrates Kolb. Dieser Regierungsrat Kolb, er machte es nicht wie viele andere, die sich nach einer gewissen Zeit pensionieren lassen, sondern er ging nach Amerika und arbei­tete dort unter Arbeitern, zuerst in einer Fahrradfabrik, dann in einer Brauerei. Dann hat er ein Buch geschrieben: «Als Arbeiter in Amerika». In diesem Buch lesen Sie den folgenden schönen Satz: Früher, wenn ich auf der Straße einen Menschen sah, der nicht arbeitete, dachte ich: Warum arbeitet denn der Lump nicht? Heute sehe ich die Sache ganz anders an. Heute weiß ich, daß sich die unbehaglichen Dinge des Lebens in der Studierstube noch ganz behaglich ausnehmen. — Nun, sehen Sie, dieser Mensch hat es bis zum Regierungsrat gebracht. Er hat also ganz gewiß da drinnen studiert in unseren heutigen Geisteswerkstätten, aber er hat keine Ahnung gehabt vom Leben, keine Ahnung von der Arbeit. Von solchen Leuten wird heute das Leben geleitet! Man ahnt gar nicht, wie sehr von solchen Dingen unsere Lebensverhält­nisse abhängig sind! Müssen aber diese Verhältnisse nicht unge­sund sein? Ja, ich bitte Sie doch nur zu berücksichtigen, daß der Mensch wirklich von seinen Gedanken abhängig ist. Was da im Kopfe drinnen ist, das ist nicht gleichgültig, das steckt an, das steckt, besonders wenn es in den Entwicklungsjahren an den Menschen herankommt, den ganzen Menschen an. Und jetzt will ich Ihnen etwas sagen: Sorgen die heutigen Lehranstalten dafür, daß Menschen ausgebildet werden, die dann etwas verstehen vom Le­ben, auf dessen Boden sich die Arbeit abspielt? Nein, das sind ganz andere Verhältnisse. Und in den Köpfen derjenigen, die heute von unseren Lehranstalten entlassen werden, was leben in ihnen für Gedanken? Es leben in ihnen die Gedanken, die die Leute zum Beispiel durch die griechische Sprache aufnehmen. Aber eine Sprache ist das deutliche Spiegelbild des äußeren Lebens. Gramma­tik, Wortbildung, selbst der Tonfall und alles andere ist dem Leben entnommen. Die griechische Sprache, wenn ich mich mit ihr durchdringe, die macht mich so, daß ich mich in das griechische Leben hineinfinde. Damals war es so, daß nur der ein freier Mensch sein durfte, der Politik oder Kunst oder Wissenschaft trieb oder vielleicht noch den Ackerbau verwaltete. Alle anderen waren Unfreie. Auf dieses nun ist alles, indem man das Griechische aufnimmt, hingerichtet. Die Menschen, die da heute aus den Lehr­anstalten herauskommen, die kommen heraus mit Gedanken, die nur anwendbar sind auf eine solche Gesellschaftsordnung, in der nur wenige Menschen freie, die meisten aber unfreie sind. Das merken die Leute nicht, was da unbewußt vorgeht, was da in sie einfließt. Deshalb muß das Geistesleben befreit werden, damit wir nicht Kapitalisten und ihre Knechte als geistige Leiter haben, son­dern damit die geistige Leitung zum Wirtschaftsleben paßt. Ist es denn eigentlich nicht absurd — es handelt sich ja jetzt um die «große Abrechnung» —, ist es denn nicht absurd, daß unsere geisti­gen Leiter es nicht so machen wie die Griechen? Die Griechen haben in ihren Lehranstalten für ihr Leben gelernt. Man mag das heute kritisieren wie man will, aber es war eben das Leben damals. Heute darf das das Leben nicht sein! Wir lernen aber nicht dasjeni­ge, was für unser Leben erforderlich ist, sondern wir lassen unsere Jugend das lernen, was für das alte Griechenland war.

Oui, voyez-vous, à ces bases pour une socialisation saine, les humains d'aujourd'hui ne pensent pas encore. Mais c'est nécessaire, avant toutes choses quand il sera parlé d’une correcte organisation de la production, qui est bien compliquée aujourd'hui. Ainsi, nous devons apprendre aujourd'hui à envisager, par exemple, combien grande une usine de production à la permission d’être. Car voyez-vous, ce qu'a dit M. Mittwich est tout à fait vrai pour une usine de production trop petite. Elle ne peut naturellement pas subsister, parce qu'il appartient à un ancien ordre économique. Mais nous ne devons pas permettre que les usines de production deviennent trop grandes pour des raisons purement économiques, et d’ailleurs parce que les exploitations trop petites - et je dois le dire aujourd'hui en tant que loi économique - les exploitations trop petites feront à l'avenir mourir de faim ceux qui y travaillent. Les trop grandes exploitations entraîneront une famine de ceux qui devraient acheter ce qui sera produit dans ces exploitations. L'usine/l’exploitation de production doit avoir une certaine taille, et cette taille peut seulement être établie si, à l'avenir, une juste balance est trouvée entre la consommation et la production par des humains qui comprennent quelque chose. Les intérêts de la consommation sont toujours tels qu'ils veulent s'étendre. Les coopératives de consommation, vous le verrez toujours, ont intérêt à devenir grandes. Les coopératives de production veulent toujours devenir plus petites. La compensation correcte est créée par ce que la production et la consommation effectuent ensemble. De telles entreprises verront alors le jour, qui auront une grandeur appropriée ainsi que vraiment l’humain actif spirituellement puisse œuvrer au salut avec l’humain travaillant avec lui corporellement et il en proviendra une aisance naturelle qui pourra assurer aux larges masses un être-là/une existence digne de l’humain.

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Ja, sehen Sie, an diesen Grundlagen für eine gesunde Sozialisie­rung denken eben die Menschen heute noch nicht. Das ist aber notwendig, vor allen Dingen, wenn von einer richtigen Gestaltung der Produktion, die ja heute recht kompliziert ist, gesprochen wird. So muß man heute lernen einzusehen, zum Beispiel wie groß ein Produktionsbetrieb sein darf. Denn sehen Sie, auf einen zu kleinen Produktionsbetrieb trifft durchaus das zu, was Herr Mittwich gesagt hat. Er kann natürlich nicht bestehen, weil er einer alten Wirtschaftsordnung angehört. Aber wir dürfen die Pro­duktionsbetriebe aus rein wirtschaftlichen Gründen nicht zu groß werden lassen, und zwar deshalb: Zu kleine Betriebe -- das muß ich als wirtschaftliches Gesetz heute aussprechen —, zu kleine Be­triebe werden in der Zukunft dazu führen, daß diejenigen, die in ihnen arbeiten, verhungern. Zu große Betriebe werden ein Verhun­gern derjenigen bewirken, die das kaufen sollen, was in diesen Betrieben produziert wird. Der Produktionsbetrieb muß eine ganz bestimmte Größe haben, und diese Größe wird nur festgestellt werden können, wenn in Zukunft durch die Menschen, die etwas verstehen, eine richtige Balance zwischen Konsumtion und Pro­duktion geschaffen wird. Die Konsumtionsinteressen sind immer so, daß sie sich ausdehnen wollen. Konsumtionsgenossenschaften, das werden Sie immer sehen, haben ein Interesse, groß zu werden. Produktionsgenossenschaften wollen immer kleiner werden. Der richtige Ausgleich wird geschaffen durch dasjenige, was Produk­tion und Konsumtion zusammen bewirken. Dann werden solche Betriebe entstehen, die eine entsprechende Größe haben werden, so daß wirklich der geistig tätige Mensch zum Heil der mit ihm körperlich Arbeitenden wirken kann, und daraus wird ein natürli­cher Wohlstand hervorgehen, der den breiten Massen ein men­schenwürdiges Dasein sichern können wird.

Donc, voyez-vous, la question n'est pas si simple. Il est nécessaire qu'on envisage qu’il est malsain quand quelqu’un dit que si toute la production est fournie par la machine - comme le monsieur me l'a dit cette fois là - qu’alors aussi les besoins augmentent. C’est une question, si c'est une situation saine, si les besoins ont la permission de grimper, ou si on ne devrait pas envisager la possibilité de soulager l'homme du travail, afin qu'il puisse trouver quelque tranquillité. Cela peut aussi contribuer à une correcte régulation des prix. Souvent, les humains ne voient pas les choses les plus simples. J’aimerais vous donner un exemple : une fois, je vins en une dispute amicale avec quelqu'un à propos du gribouillage de cartes postales. Je disais : "Je n'aime pas écrire des cartes postales, parce que la plupart du temps, elles ne sont qu'un caprice et quelque chose d'inutile. Et je pense que je peux sauver tous ces facteurs qui doivent monter et descendre les escaliers qui montent et descendent les escaliers. Je veux leur épargner ce travail. L'autre a dit : "Ce n'est pas juste, parce que d'abord j'ai un plaisir quand je peux donner du plaisir à quelqu'un d'autre avec la carte. - Eh bien, cela peut toujours s’entendre. Mais il a ensuite déclaré : "Ensuite, les postiers actuels ne suffiront bientôt plus et il faudra en employer davantage. Ainsi, quelqu'un aura à nouveau du pain grâce au fait que j'écris beaucoup de cartes postales. - J'ai alors dit : "Mais réfléchissez à ce que vous êtes en train de dire maintenant. Pensez-vous que vous pouvez augmenter la quantité de pain, ne serait-ce que d'un gramme, en employant des personnes pour transporter des cartes postales ? La quantité de biens de consommation nécessaires pour le même nombre de personnes n'est pas augmentée en transportant les cartes ! On doit quand même distinguer entre la force de production, qui doit être transformée en travail, et les forces entièrement improductives. Et cette phrase horrible qui est souvent utilisée, selon laquelle nous devons créer du travail pour que les humains puissent être employés, n'a aucun sens si nous créons quelque chose d'entièrement improductif.

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Also, Sie sehen, so einfach ist die Frage nicht. Es ist notwendig, daß man einsieht, daß es ungesund ist, wenn jemand sagt, daß, wenn die gesamte Produktion durch die Maschine geleistet wird — wie der Herr mir dazumal sagte —, daß dann auch die Bedürfnis­se steigen. Es ist eine Frage, ob das ein gesunder Zustand ist, wenn die Bedürfnisse steigen dürfen, oder ob nicht die Möglichkeit ins Auge gefaßt werden muß, dem Menschen Arbeit abzunehmen, damit er etwas Ruhe finden kann. Das kann auch beitragen zur richtigen Regulierung der Preise. Die Menschen sehen oft das Allereinfachste nicht. Ich möchte Ihnen ein Beispiel geben: Ich kam einmal mit jemandem in einen freundschaftlichen Streit über das Bekritzeln von Ansichtspostkarten. Ich sagte: Ich schreibe nicht gerne Ansichtskarten, denn meistens sind sie doch nur einer Laune entsprungen und eigentlich etwas Unnötiges. Und ich glau­be, daß ich all den Briefträgern, die da treppab und treppauf laufen müssen, dieses Treppab- und Treppauflaufen ersparen kann. Ich möchte ihnen diese Arbeit ersparen. Der andere sagte: Das ist nicht richtig, denn erstens habe ich eine Freude, wenn ich einem anderen eine Freude machen kann mit der Karte. — Nun, das ließ sich noch anhören. Dann sagte er aber: Dann werden zweitens die bisherigen Briefträger bald nicht mehr ausreichen, und man muß weitere einstellen. So kommt dann wieder jemand in Brot dadurch, daß ich viele Ansichtskarten schreibe. — Darauf­hin sagte ich: Aber bedenken Sie doch, was Sie jetzt eigentlich sagen. Glauben Sie denn, daß Sie die Menge des Brotes dadurch auch nur um ein Gramm vermehren können, daß Leute angestellt werden, um Ansichtskarten herumzutragen? Die Menge von Ver­brauchsgütern, die für die gleiche Anzahl Menschen notwendig ist, wird doch nicht erhöht dadurch, daß die Karten herumgetragen werden! Man muß doch unterscheiden zwischen der Produktions­kraft, die eben in Arbeit verwandelt werden muß, und ganz unpro­duktiven Kräften. Und diese schauderhafte Phrase, die oftmals benutzt wird, daß man Arbeit schaffen müsse, damit die Menschen eingestellt werden können, die hat gar keinen Sinn, wenn man etwas ganz Unproduktives schafft.

Il s’agit donc que tout de suite par une socialisation synthétiquement raisonnable la production ne soit pas simplement augmentée aveuglément, mais qu'un équilibre adéquat soit établi entre la consommation et la production. Vous voyez, il est tout aussi nécessaire que nous développions aujourd'hui la bonne volonté de nous éduquer sur ces choses. Car si nous continuons à penser en ces concepts terribles, qui sont utilisés pour penser en termes d'ordre capitaliste, alors nous n'arriverons justement pas plus loin. On doit toujours de nouveau demander : une quelque chose est-elle toujours encore pensé capitalistement, ou est-ce une pensée germinale conforme à la réalité pour l'avenir ? C'est pourquoi on doit déjà se dire : on doit aujourd'hui retourner deux fois une pensée afin d'être sûrs qu'il s'agit d'une pensée pour une nouvelle construction et non d'une pensée qui a été apprise de ce qui est mûr pour le démantèlement. C'est ce que je voulais dire aux questions.

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Also, es kommt darauf an, daß gerade durch eine vernünftige Sozialisierung die Produktion nicht einfach blind gesteigert wird, sondern darauf, daß ein richtiges Gleichgewicht zwischen Konsum­tion und Produktion hergestellt wird. Sehen Sie, es ist eben so sehr notwendig, daß wir heute den guten Willen entwickeln, uns über diese Dinge zu unterrichten. Denn wenn wir fortfahren, in diesen schauderhaften Begriffen zu denken, mit denen man aus der kapitalistischen Ordnung heraus denkt, dann kommen wir eben nicht weiter. Man muß sich immer wieder fragen: Ist irgend etwas noch kapitalistisch gedacht, oder ist es ein wirklichkeitsge­mäßer Keimgedanke für die Zukunft? Deshalb muß man sich schon sagen: Man muß heute einen Gedanken schon zweimal um­kehren, um sicher zu gehen, daß es ein Gedanke für den Neuauf­bau ist und nicht ein Gedanke, der gelernt ist aus dem heraus, was für den Abbau reif ist. Das ist dasjenige, was ich zu den Fragen sagen wollte.

05331087087198922051919 La question suivante est posée : sous les circonstances actuelles, nous aurons à peine une majorité pour la triarticulation, car pas une fois les prolétaires ne sont unis entre eux. Que fait-on, pour amener cette unification ?

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Es wird folgende Frage gestellt: Unter den heutigen Umständen bekommen wir kaum eine Majorität für die Dreigliederung, weil nicht einmal die Proletarier unter sich einig sind. Was tut man, um diese Einigung herbei­zuführen?

Rudolf Steiner : oui, cela est une des questions qui toujours concourent à ce que d’ailleurs on envisage, ce qui est exact, mais se représente, que de quelconques raisons on ne pourrait l’atteindre. On ne devrait en fait pas lancer la question ainsi, avec cela on n’arrive vraiment pas plus loin. La question doit devenir une question de volonté. Je ne peux pas me prononcer là-dessus. On doit justement faire quelque chose. On doit porter d’humain à humain ce que l’on a envisagé comme correct. On ne doit pas se demander : obtenons-nous une majorité ou non ? -, mais on doit tout faire, pour atteindre cette majorité. Alors, nous faisons notre devoir vis-à-vis de nous-mêmes et vis-à-vis de toute l’humanité. Une question de volonté doit être lancée et pas purement une question théorique comme : comment obtenons-nous la majorité ? – Je dis : nous devons l’avoir ! Et à cause de cela nous devons travailler, pour l’avoir. Ce doit être une question de volonté. Autrement ça ne va pas. 05331087087198922051919

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Rudolf Steiner: Ja, das ist eine von den Fragen, die immer darauf hinauslaufen, daß man zwar einsieht, was richtig ist, sich aber vorstellt, daß man es aus irgendwelchen Gründen nicht erreichen könne. Diese Frage sollte man so eigentlich nicht aufwerfen, damit kommt man wirklich nicht weiter. Die Frage muß eine Wil­lensfrage werden. Ich kann mich darüber nicht aussprechen. Man muß eben etwas tun. Man muß das, was man als richtig eingesehen hat, von Mensch zu Mensch tragen. Man muß sich nicht fragen: Erlangen wir eine Majorität oder nicht? —, sondern man muß alles tun, um diese Majorität zu erlangen. Dann tun wir unsere Pflicht gegenüber uns selbst und gegenüber der ganzen Menschheit. Eine Willensfrage muß aufgeworfen werden und nicht bloß eine theore­tische Frage wie die: Wie bekommen wir die Majorität? — Ich sage: Wir müssen sie haben! Und deshalb müssen wir arbeiten, um sie zu bekommen. Eine Willensfrage muß es sein. Anders geht es nicht.

   Français seulement


PREMIÈRE SOIRÉE DE DISCUSSION



01

Paroles d’introduction par Rudolf Steiner

02

Mes très chers présents ! Vous avez justement ainsi entendu comment devrait se dérouler cette soirée. Nous ferons les meilleurs progrès dans l'ensemble du mouvement, qui doit servir la reconstruction sociale, si nous essayons de nous mettre d'accord sur ce qui doit se passer par le biais de questions et d'un libre débat. Comme j’aurai donc à m'informer d’abord sur ce qui sera discuté ce soir à travers vos contributions ultérieures à la discussion, je me permets, seulement en quelques mots, d'attirer votre attention sur une chose : il serait peut-être bon qu'elles soient envoyées à l'avance de nos discussions. Avant toute chose, je voudrais accentuer encore une fois que cette "Union pour la triarticulation de l'organisme social" se distingue en certaines relations d'autres mouvements de type partisan, sans que ces mouvements de type partisan soient en aucune façon perturbés ou entravés par cette "Union pour la triarticulation". Si l’"Union pour la triarticulation de l'organisme social" croit devoir être active aujourd'hui, cela se passe donc pour une raison bien déterminée.

03

Vous tous savez bien depuis combien de temps l'appel à la socialisation traverse le monde de façon plus émotionnelle. Vous tous savez aussi que cet appel à la socialisation a pris une forme particulièrement pressante aujourd'hui. Vous savez que nous ne pouvons pas sortir de la confusion et du chaos si nous ne prenons pas en compte ce que contient l'appel à la socialisation, si nous ne nous efforçons pas sérieusement, par l'action, de réaliser ce qui peut réellement être appelé socialisation.


04

De l'autre côté, nous voyons que, depuis le début de la révolution allemande, tout de suite se montre diversement combien l'appel à la socialisation était , mais qu'en même temps, combien manque de représentations sur ce qu'on devrait en fait faire maintenant, sur comment maintenant simplement devrait être transposé dans le fait ce qui est demandé comme socialisation. En ce moment même, on reçoit chaque jour de nouvelles preuves de combien sont peu clairs les humains sur ce qui devrait se passer pour amener la socialisation. Et nous voyons ainsi que toujours plus clairement, toujours plus justifié, résonne l'appel à la socialisation, mais que du côté du gouvernement, rien de significatif, pas même une fois d’insignifiant, ne se passe pour une véritable socialisation. Oui, nous pouvons même dire - vous voudrez peut-être discuter de cette question plus en détail plus tard au cours du débat - qu'il est clair d'après ce qui se passe qu'aucune représentation d’une véritable socialisation n’est là.

05

04331054055198922051919 / 06331054055198922051919 - Vous aurez peut-être lu cette ébauche de loi, qui doit donc guider dans les chemins – ainsi dit-on volontiers dans la langue bureaucratique – l’institution des ainsi nommés conseils d’entreprise. Naturellement, on pense tout d’abord aux endroits auxquels on veut aujourd’hui guider de telles choses dans les chemins de faire des lois sur ce que les conseils d’entreprises devraient faire, ce que seront leurs droits et ainsi de suite. Mais prenez le tout qui là, comme ébauche, est allé maintenant dans le monde, ainsi vous devrez vous dire : oui, cela ne porte, pour le moins, aussi pas le tampon d’une vraie socialisation. On la nomme même « socialisation des entreprises », comme si on pouvait en réalité socialiser les entreprises particulières ! Ce qui est contenu dans cette ébauche pour la constitution des conseils d’entreprise, cela n’est pas autre chose, j’aimerai dire, que le laisser couler dans les entreprises particulières un certain principe démocratique du parlementarisme nous étant connu à satiété. On nomme donc la chose aujourd’hui déjà diversement « démocratisation des entreprises ». Le principe parlementaire doit étendre certains stolons, de tels golfes, qui seront introduits dans les entreprises, dans lesquelles devrait être parlementarisé plus avant. Oui, aussi peu jusqu’à présent le parlementarisme, dans lequel il fut pratiqué dans le confinement en toutes sortes de « maisons », a pu contribuer en quoi que ce soit à la socialisation, tout aussi peu cette extension des golfes parlementaires aux entreprises pourra apporter quelque chose de ce qu’est une socialisation. Vous le voyez donc le mieux à ce que dans cette ébauche est parlé partout dans la toute vieille manière « d’employeur » et « d’employé » (NDT lit. « donneur de travail » et « preneur de travail ») Quand aussi ce ne sera pas dit ouvertement, c’est ainsi que derrière tout cela le vieux capitalisme continue aussi à guetter. Tout est pensé dans les vieilles formes capitalistes. Tout devrait au fond rester à l’ancienne, et les employeurs devraient être tranquillisés par là que maintenant des conseils d’entreprises pourront être élus qui ont toutes sortes de négociations théoriques à soigner avec l’employeur. Mais en rapport à la formation sociale particulière tout devrait finalement rester à l’ancienne. Cela, celui qui a un sens pour lire absolument quelque chose comme cela peut le lire clairement d’une telle ébauche. Il n’a aussi pas été pris le moindre élan pour vraiment déconstruire le capitalisme. Et ainsi, nous voyons que déjà la toute première exigence de socialisation, la suppression du capitalisme, ne sera pas prise en considération par ce qui maintenant si diversement sera nommé socialisation. 04331054055198922051919 / 06331054055198922051919

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Face à un tel gouvernement, quelles autres réflexions peuvent être développées ? Aujourd'hui, on ne peut quand même plus vraiment arriver à une autre pensée autrement qu’à celle que le seul salut consiste en ce que la grande masse des travailleurs s'informe maintenant réellement sur ce que les dégâts de l'ordre social ont produit jusqu'à présent, et qu'elle s'informe sur ce qui peut maintenant réellement apporter une amélioration. C’est d’explication dont il s’agit avant toutes choses. En ce pendant, il est important que ne soit plus entendus ceux qui ne cessent de dire : "oui, mais l’explication prend beaucoup de temps. - Elle n’a pas besoin de durer longtemps si nous voulons seulement nous donner un peu de peine pour voir les choses sans masques et sans illusions, si nous nous efforçons de voir les choses telles qu'elles sont et telles qu'elles doivent se passer. Nous n'avons plus le temps d'attendre des années sur la socialisation. Il faut que quelque chose se passe immédiatement. Mais quelque chose peut seulement se produire si une masse décidée d’humains porte ce qui devrait se produire. Les gens demandent sans cesse : oui, où sont les instructions pratiques de ce qui est écrit, par exemple, dans mon livre "Les points clés de la question sociale dans les nécessités vitales du présent et du futur" ? - Ce qui se rapproche le plus de la pratique, c'est qu'il y ait le plus grand nombre possible de personnes qui réclament ce qui est dans mon livre, de sorte qu'il sera tout à fait impossible de gouverner davantage contre ces demandes. C'est en cela que consiste le pouvoir futur, qu'il se forcera à faire ce dont il s’agit. Sinon, un pouvoir ne saura jamais comment utiliser ce pouvoir, ce qu'il devrait faire. Ce dont il s’agit vraiment, c'est de savoir ce qu'on doit faire. C'est pourquoi il doit y avoir une explication appropriée dans les cercles les plus larges, et on doit pouvoir se faire une représentation de la manière dont quelque chose comme le démantèlement du capital privé et l'abolition du système salarial peut avoir lieu.

07

Avant tout, il faut pouvoir se faire une représentation précise de ce qui suit. Voyez-vous, la vraie question économique, où se montre-t-elle donc ? On doit pouvoir la voir au bon endroit. On ne doit pas se laisser assombrir les faits par des théories grises. Il faut voir la question économique où elle est et partir de là. Où est-elle ? Qu’est-elle comme fait ? Maintenant, elle est là que je dois sortir mon porte-monnaie de ma poche et il doit y avoir l'argent pour lequel je dois me procurer quelque chose pour satisfaire mes besoins de la vie dans un magasin. Et il doit y avoir suffisamment dans mon porte-monnaie, grâce au processus économique, pour me permettre de me procurer les choses nécessaires à la vie. C'est la réalité de base de toute vie économique. Tout le reste aujourd'hui n'est en fait là que pour masquer ce fait.

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Pourquoi l'organisme social triarticulé promeut-il que la vie économique soit détachée de la vie de droit et de la vie de l’esprit ? Elle promeut ce détachement afin que la vie économique puisse vraiment être socialisée en elle-même, de sorte que nous l'ayons enfin devant nous sous sa forme réelle, sous la forme réelle qui se joue comme un processus entre les marchandises dans le magasin et le contenu du porte-monnaie. Ce n'est qu'alors, lorsque nous séparons de l'ensemble du processus social ce qui doit se passer entre le porte-monnaie et le magasin, que nous nous mettons en situation de penser correctement en termes socialistes. Mais qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie beaucoup. Mais si l'on ne part pas du fait correct, on ne peut pas arriver aussi à des vues correctes en rapport à toutes les choses restantes.

09

Je m'informerai de votre discussion sur ce qu'il faut dire sur les détails. Mais d'abord j’aimerais indiquer les lignes directrices nécessaires, ce en quoi je partirais du fait économique de base que je viens de décrire. Voyez-vous, quand dans un magasin se trouve quelque chose dont j'ai besoin pour satisfaire mes besoins vitaux, et que je vienne avec mon porte-monnaie et que je donne l'argent pour les marchandises de ce porte-monnaie, alors on doit être clair avec soi-même que là-dedans en premier lieu, est contenu un processus qui dissimule déjà quelque peu l’état de fait réel. Je reçois des marchandises, je donne de l'argent. L'argent est-il une marchandise ? L'argent peut-il être une marchandise ? Vous n'avez vraiment pas besoin de faire des études approfondies, mais les études approfondies prouvent précisément ce que je vais dire.

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05331058061198914061919 Vous avez seulement besoin d’avoir un sens vivant de ce qu’est un bout de papier, et vous vous direz : un bout de papier ne peut jamais être de la même manière une marchandise comme par exemple une miche de pain, que vous achetez dans un magasin. Je pense, c’est quelque chose que le plus humble entendement peut comprendre, aucune science ne peut prétendre autre chose. Ce que vous sortez comme papier monnaie de votre porte-monnaie ne peut être une marchandise, mais seulement un ordre (de paiement ?) pour l’obtention d’une marchandise, rien d’autre. Mais c’est pourquoi cela doit provenir de la marchandise. Il doit une fois avoir été produit, donc fournit quelque chose. Des prestations sont, dans ce sens, aussi des marchandises. Ce morceau de papier doit avoir été créé par un tel processus, qui produit des marchandises, des prestations, et ainsi le bout de papier représente seulement le pont entre la marchandise, que vous achetez dans le magasin, et cette marchandise qui doit être une fois produite, afin qu’on ait pu obtenir sur cette marchandise l’ordre de paiement en papier. C’est, dis sobrement, le processus économique. Chaque autre élément dans le processus économique est malsain. Rien d’autre ne peut être échangé dans le processus économique, quand il doit être sain, que marchandise contre marchandise.

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Mais maintenant, nous demandons : marchandises contre marchandises seront-elles aujourd’hui purement échangées dans le processus économique ? Non, et aussitôt que l’on considère cela convenablement, on vient sur ce dont il s’agit. Aujourd’hui, dans le processus économique ne seront pas échangé purement des marchandises contre des marchandises, mais aujourd’hui dans le processus économique sera échangé aussi peut-être, représenté par l’argent, alors marchandise ou argent contre travail. La force de travail sera aujourd’hui payée dans le processus économique tout comme une marchandise. Mais par cela la force de travail est placée dedans le processus économique.

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Voyez-vous, cela donne une toute simple réflexion, qui peut vous montrer que la force de travail n’appartient pas du tout dans le processus économique, parce qu’en sa sorte, elle ne peut, en fait, jamais être comparée avec une marchandise. On doit seulement en rapport à telle chose remettre aujourd’hui à leur place les représentations tout à fait détraquées des humains. On doit arriver à comment les humains ont appris à penser de travers sur ces choses.

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Voyez une fois, une prestation de travail quand même liée avec un certain effort de l’organisme humain. Maintenant, l’humain peut même, aussi quand ce ne lui est pas nécessaire, par exemple, fendre du bois, avoir le besoin de travailler cependant. Alors, il fait du sport par exemple. Et la quantité de travail que l’un utilise pour le sport, elle pourrait sous d’autres conditions justement tout autant user le corps – quand elle s’applique particulièrement au sport – comme le travail qui use le corps de celui qui fend du bois. Le travail n’a rien à voir avec le processus économique, mais le travail à voir avec le processus économique seulement par là qu’il est appliqué sur quelque chose d’économiquement plein de valeur. Le sport est quelque chose sans valeur économiquement, est purement là pour l’égoïsme de l’humain. Fendre du bois est plein de valeur. Parce que le travail est plein de valeur économiquement, il devient une partie composant le processus économique. Mais ce qui dans le travail est l’essentiel, c’est qu’en rapport à l’application de mon travail, je dois être un humain libre, que je ne puisse pas être poussé, par une contrainte économique, à placer mon travail d’une manière quelconque au service du capitalisme. Quand il s’agit de l’application de la force de travail, là interviennent liberté et non-liberté et contrainte. Comment le travail doit être un objet du droit et non un objet de la vie économique, c'est ce qu’on doit se rendre clair de manière toute simple à cause de cela.

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Dans la vie économique, seul a une signification ce qui sera fabriqué, produit par du travail ; cela doit être payé. Mais un entrepreneur ne doit pas être là, qui paie sa force de travail au travailleur. Comment se comportent vis-à-vis l’un de l’autre le dirigeant du travail et le travailleur, cela doit être défini sur un tout autre sol, sur le sol du droit. En rapport à la vie économique, quand un véritable droit est disponible, le travailleur et le dirigeant peuvent seulement être des associés qui se partagent entre eux de manière correcte le résultat de la prestation. À l’avenir, il ne pourra plus y avoir de paiements de la force de travail, cela signifie : le rapport de rémunération doit dégager, le rapport de rémunération n’a pas le droit d’exister plus longtemps.

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Un contexte devra être amené, et c’est alors un contexte social, où le dirigeant du travail et le travailleur fabriquent les marchandises conjointement et ce qu’ils fabriquent ensemble comme libres associés est partagé ensemble d’une manière correcte d’après le contrat de marchandises, pas le contrat de travail. Seulement quand une telle transformation des rapports de production sera amenée, on pourra parler de socialisation. Mais par là alors on cessera aussi d’utiliser dans un programme de socialisation tous les vieux concepts encore basés sur le capitalisme. On doit tout à fait fondamentalement transformer son penser (NDT umdenken). On doit vraiment jeter au tas les vieilles représentations, pas à peu près purement parce que ce sont des représentations, mais parce qu’elles sont fichées dans la vie.

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Mais maintenant encore quelque chose d’autre doit être pris en compte. Quand la force de travail devrait être placée à l’intérieur du processus économique, alors quelque chose doit être là. Et qu’est-ce ? Voyez-vous, là je dois de nouveau revenir sur le fait primordial du processus économique, sur le porte-monnaie et le magasin. Quand le feuillet, que j’ai dans le porte-monnaie, n’est vraiment rien d’autre que le bon à valoir sur une marchandise, alors ne peut régner fondamentalement aucune contrainte au travail, car alors d’une manière quelconque ce billet doit toujours reconduire sur quelque chose, qui a été placé dans le monde comme prestation. Et il s’agit seulement qu’alors cette prestation circule, circule ainsi que la consommation règle la production à chaque instant. Mais ainsi la chose n’est donc pas aujourd’hui. Ce que je porte dans le porte-monnaie, c’est devenu aujourd’hui toute autre chose par le processus économique des temps récents qu’un ordre de paiement sur la marchandise. Cela est devenu marchandise en soi, est devenu quelque chose qui dans l’ordre social a une valeur autonome. Mais c’est seulement devenu cela par ce qu’une sorte de marchandise – qui au fond pourrait tout à fait être déconnectée, si seulement aussi l’État commerçant dirigeant, l’Angleterre le déconnectait aussi, alors ce pourrait être entièrement déconnecté du processus économique, dans un processus économique interne cela peut toujours être déconnecté, on aurait alors seulement encore besoin de prendre un autre égard vis-à-vis de l’étranger -, que ce billet, que je porte dans le porte-monnaie, a une autre signification qu’être un pur à-valoir sur marchandise. Cela vient seulement de ce que par les conditions d’État a été créée une marchandise, qui en fait n’est pas une marchandise, notamment l’or ou l’argent. Les deux ne sont en réalité pas marchandise, mais sont représentés par le billet. Par là le processus de l’argent sera détaché du processus économique, sera tiré hors du processus économique, par là l’argent sera fait marchandise lui-même, et par là l’argent peut, qui en réalité n’a pas le droit d’être marchandise, devenir dans le processus économique pour lui entièrement autonome. Mais c’est le fondement du capitalisme.

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[ Quand on peut gérer indépendamment avec l’argent, qu'est-ce qui apparaît là ? Parce que là, l’argent ne peut jamais être créé autrement que par ce que des marchandises seront fabriquées, mais que des marchandises ne peuvent jamais être fabriquées autrement dans la vie économique de la division du travail que par du travail, ainsi apparaît de pouvoir sur la force de travail par le capital. Le capital n’est rien d’autre que du pouvoir sur force de travail humain.]* On reçoit la possibilité de se procurer de la force de travail humain, en ce qu’on détache l’argent comme marchandise indépendante du processus économique tandis que l’argent devrait être en fait purement un billet sans valeur dans le sens d’un à valoir sur ce qu’on échange comme marchandise par l’argent. Mais par ce détachement de l’argent, la force de travail est devenue valet du pouvoir « capital ». Par là, règne aujourd’hui dans le processus économique quelque chose qui par exemple le fausse continuellement en rapport à la formation des prix. Car pendant que je ne devrais que payer les marchandises, je dois payer avec la force de travail. Mais parce que sur la force de travail règne le pouvoir du capital, la force de travail sera payée aussi peu cher que possible parce que, naturellement, le pouvoir qui règne a la tendance à acheter si peu cher que possible. La force de travail est-elle contenue elle-même dans le processus économique, ainsi sera-t-elle rendue peu chère par le capitalisme.

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05331058061198914061919 / F003331061062198922051919 - Ce dont il s’agit maintenant, c’est que la force de travail doit sortir du processus économique. Seule la marchandise a le droit d’être dans le processus économique. Mais parce que le processus économique sera falsifié ainsi, autre chose peut aussi encore être en lui. Voyez-vous, les socialistes ont, à travers de nombreuses années, toujours à nouveau laissé adresser l’appel après la socialisation des moyens de production. Mais aujourd’hui il est exigé que l’on sache, comment cette socialisation des moyens de production doit être exercée. Il ne suffit pas qu’on laisse adresser l’appel en forme abstraite, mais on doit savoir comment cela peut être accompli. Aujourd’hui, nous sommes si loin que nous pouvons déjà réaliser de telles choses, si seulement nous voulons, si nous avons vraiment le courage pour cela.

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Voyez-vous, avant que nous nous entretenions très exactement sur la position particulière des moyens de production dans la vie actuelle de l'économie – ils sont donc, pour l'essentiel, le capital -, il est bon quand nous regardons en premier encore vers autre chose.

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Aujourd’hui, des marchandises ne peuvent donc pas simplement être achetées, cela signifie ce qui dans l’organisme social de division du travail sera produit, mais on peut encore acheter quelque chose de tout à fait autre, qu’aucun humain ne produit, mais ce qui est là par la nature, ce sont fonds et sols, le foncier. Mais cet acheter de fonds et sols, respectivement de prendre des hypothèques sur le foncier, est donc seulement un processus de falsification de l’ordre économique. C’est donc quelque chose de tout à fait autre, que ce que les gens se représentent en fait là-dessous. On ne peut en réalité pas acheter le foncier, car fonds et sols sont aussi alors seulement de valeur, quand il sera travaillé dessus. Ce que l’on acquiert par le soi-disant achat, cela signifie, ce que l’on reçoit, c’est le droit exclusif d’utiliser le foncier. Il s’agit seulement de cela, de ce droit exclusif, à utiliser le foncier.

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Vous n’achetez donc pas une marchandise, en ce que vous achetez fonds et sols, mais un droit. Et ce sont les dégâts cancéreux de l’ordre social actuel que l’on ne peut pas acheter purement des marchandises à l’intérieur de ce processus économique, mais aussi du travail et des droits. En ce que l'on peut acheter du travail, on reçoit la possibilité de tirer ce travail dans le processus économique, cela signifie le mettre à mal. F003331061062198922051919


05331064064198922051919 Et en ce qu’on peut acheter le droit d’utilisation de foncier, on reçoit du pouvoir.

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On doit être au clair là-dessus, que l’on ne sort absolument pas de cette calamité, quand on ne pousse pas radicalement la chose au corps. Mais très exactement la même valeur qu'a le foncier dans le processus économique, ou mieux dit, la même signification, ont des moyens de production terminés, pas des moyens de production, qui sont d’abord en train d’être faits, mais les moyens de production terminés mis à disposition (NDT : « fertiggestellt » littéralement « placés terminés ») qui alors servent à ce qu’avec eux sera continué à produire. Ces moyens de production placés terminés, ceux-là, on ne peut, en réalité, aussi pas les acheter. Mais si on les achète, alors on reçoit en vérité le droit de les utiliser exclusivement. Donc on achète à nouveau un droit. Et maintenant, vous voyez au mieux à ces moyens de production, que quand ils sont terminés, ils n'auraient simplement pas la permission d'être vendus, cela doit cesser que les moyens de production aient une valeur sur le marché économique. Quand ils sont placés terminés, alors ils sont tout de suite comme fonds et sols. Maintenant se pose la question qui contient donc vraiment une exigence sociale : comment obtenons-nous que les moyens de production n’aient pas plus longtemps une valeur économique, quand ils sont finis ? Nous l’obtenons seulement – je l’ai donc déjà dit auparavant -, parce que tout ce qui n’appartient pas au processus économique, on le laisse passer dans des membres autonomes de l’organisme social.

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Qu’est-il alors nécessaire pour la production ? Un capital est-il en réalité nécessaire ? Non ! Il est absurde que du capital soit nécessaire. Pour que les moyens de production puissent être servis, il est nécessaire que du travail spirituel soit là. Chaque travailleur comprend naturellement cela, que de la prestation spirituelle, du travail spirituel doit être là. Et il comprend aussi qu'il devrait bientôt cesser de travailler s'il n’était disponible de la direction spirituelle, du travail spirituel. Mais aujourd'hui, il ne s'agit pas de direction spirituelle, mais de propriété privée des moyens de production et de la rentabilité, de la capacité à investir à nouveau le capital contenu dans les moyens de production. Il est donc nécessaire de détacher les moyens de production du processus économique, afin qu'à travers l'ordre social lui-même, ils puissent toujours atteindre ceux qui ont les capacités appropriées et en qui les travailleurs ont confiance. C’est pourquoi la triarticulation de l’organisme social veut l’organisme spirituel autonome. C’est simplement un non-sens, quand il est dit [que, par là, de nouveaux rapports de possession seront créés…] Dans cette vie de l’esprit, qui est donc en liens étroits avec les autres branches de la vie, sera donc veillé à ce que les moyens de production fassent leur chemin de par le monde autrement que par l’achat. Et dans ce que je nomme : l’État de droit – il n’a en vérité plus rien à voir avec le vieil État – il sera veillé, que la force de travail puisse recevoir son droit. Dans la vie économique elle-même ne resteront alors plus que la fabrication de marchandise, la répartition de marchandises et la consommation de marchandises.

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Alors, lorsque nous avons devant nous un tel processus économique, nous pourrons nous décider à réclamer qu’il doive y avoir un gouvernement de liquidation. Celui-là se dit alors : maintenant bien, je dois me maintenir un certain temps, parce que le vieux doit se poursuivre.

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Mais je dois retenir au plus seulement quelque chose comme un ministère de la police, un ministère de l’intérieur, plus loin, un ministère de la justice, qui amènera aux conditions de droit par la représentation démocratique appropriée.

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C’est une calomnie à nouveau quand il est dit qu’alors, sur le sol du droit, seuls les érudits de droit régneront.

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Non, c’est le peuple qui régnera, il y aura une vraie démocratie, qui se déploiera. Le gouvernement doit être un gouvernement de liquidation vers la gauche et vers la droite, qui d’un côté transfère la vie spirituelle dans sa propre administration et de l’autre côté transfère la vie économique dans sa propre administration. Le gouvernement de liquidation aura à saisir l’initiative ainsi qu’elle crée un sol libre pour la vie économique, ainsi que puisse apparaître une véritable socialisation dans la vie économique à partir des forces des valeurs qui régulent des marchandises, cela signifie les prix nécessaires pour un sain maintien de la vie. 05331064064198922051919

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Voyez-vous, je sais, évidemment, que lorsque je discute de quelque chose comme ça, les gens disent toujours, de toutes sortes de points de vue différents, "Oui, il s'exprime si vaguement. - Je’aimerais juste savoir comment quelqu'un devrait s'exprimer de façon précise sur quelque chose qui est un domaine infini. On peut donc seulement attirer l'attention sur ce qui repose en fait réellement à la base des choses. Mais j'ai toujours l'espoir que – tout de suite pour ceux qui ont acquis un certain sentiment intérieur de la vérité sur cette question à travers les difficultés de leur vie – aimeraient voir, que ce qui est présenté ici soit basé sur une vision vraiment approfondie de l'ensemble du processus de production et de consommation. Et seulement à partir d'une telle vue, on peut progresser à l'action. À cause de cela, cela seul est le vraiment pratique, tandis que ne sont de vraiment pratiques ceux qui font toujours des lois ainsi ou qui façonnent des institutions ainsi qu'un trou est fermé et un autre est ouvert par cela.

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05331065066198922051919 On peut donc très bien aménager une entreprise économique, quand on la laisse capitaliste, cela signifie, laisse toute l’économie capitaliste. Alors, il sera peut-être possible dans les entreprises économiques uniques, qu'arrive même pour les travailleurs, ce que si joliment on nomme un plein contrat de travail, mais qu’alors aucune plus-value ne sera plus produite. Là viendra cependant Walter Rathenau, et il dira : la plus-value n’est là pour rien d’autre que pour la réserve, donc pour l’amélioration continue des moyens de production et l’agrandissement de l’entreprise. Tout ce qui de plus-value est produit va de nouveau dans l’entreprise. – J’aimerais alors purement savoir de quoi vivent ceux qui ne collaborent pas, mais perçoivent quelques tantième ou semblable, quand tout retourne dans l’entreprise. Maintenant oui, on peut donc laisser parler de telles gens. Mais bien plus importante est encore toute autre chose.

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Supposons que toute la plus-value soit répartie entre les travailleurs. Croyez-vous qu’alors, si le vieil ordre capitaliste demeurait et que dans une entreprise la plus-value était répartie entre ceux qui travaillent, qu’alors sans plus-value est besoin d’être travaillé ? On peut, quand on ne socialise pas l’économie, malgré tout en extraire une plus-value. Alors, elle ne sera seulement pas retirée du salaire des travailleurs, mais alors les consommateurs devront la payer. Il ne s’agit pas qu’aucune plus-value ne soit produite, mais de ce que le producteur ne la paie pas…, le consommateur doit la payer.

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Mais qui est-ce ? de nouveau aussi le travailleur. Si vous prenez aussi la plus-value donc avec votre salaire, ainsi vous devez à nouveau payer comme consommateur ce que vous vous êtes obtenu. Vous bouchez un trou, vous ouvrez de nouveau l’autre.

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De ce cycle non naturel de la vie de l’économie, on ne peut jamais sortir, quand on n’a pas écarté la cinquième roue de la voiture, qui n’est là que pour que les gens qui n’ont pas travaillé puissent extraire quelque chose.

Cette cinquième roue porte donc le nom de capital. Et l’on ne sort pas de ce cycle, quand on n’institue pas un rapport immédiat entre les moyens de production et les travailleurs spirituels d’un côté et les travailleurs corporels de l’autre côté. Quand on ne veut pas cela, quand on ne jette pas dehors cette cinquième roue de la voiture, qui sert seulement à ceux qui ne travaillent pas, ainsi on n’arrive à aucune socialisation.

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Comme vous trouverez que la chose principale qui est décrite dans mon livre est que soit vraiment ambitionné de purger ce qui est capital de la vie de l’économie, et ce qui est un rapport de contrainte du travail. Cela, on ne le peut pas autrement, qu’en ce qu’on crée un sol de droit, sur lequel, indépendamment de la vie de l’économie, le travail sera réglé/réglementé, et que l’on crée un sol de l’esprit, sur lequel les facultés humaines individuelles seront réglées/régulées indépendamment de la vie de l’économie.

Alors, elles s’écouleront de la manière correcte dans la vie économique. 05331065066198922051919

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Celui qui envisage cela ne sera pas très impressionné lorsque les gens viendront et diront : Oui, tu veux détruire l'unité de la vie sociale en ce que tu veux la diviser en trois parties. —

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Non, je veux tout de suite établir cette unité, et ces humains qui parlent de la division de cette unité, comme l'auteur idiot de l'article d'hier dans le Süddeutsche Zeitung, ils croient que je veux couper un canasson. Je ne veux pas couper le canasson, mais ils croient que je coupe le canasson quand je ne le mets pas sur un seul pied. Ce dont il s’agit pour les gens, c'est que le canasson est seulement alors une unité lorsqu'il se tient sur une patte. Mais le canasson doit se tenir sur quatre pattes. Je ne veux pas couper l'organisme social, mais le placer sur ses trois pattes saines. Par cela, je veux tout de suite le façonner à quelque chose d’entier. C'est de cela qu’il s’agit.

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Maintenant, je vous ai de nouveau dit quelques choses sur la façon dont il faut saisir les choses, mais d'un autre côté que celui que j'avais déjà utilisé sinon dans les conférences. Je voulais seulement introduire l'actuelle soirée, et j'espère que beaucoup de choses seront dites parmi vous qui pourront nous faire avancer ce soir. Nous devons progresser précisément dans le sens d'un véritable démantèlement du capitalisme et d'un véritable démantèlement du travail forcé.

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Discussion

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05331067071198922051919 Monsieur Biel pose 2 questions : 1. À la mise en œuvre d’une nouvelle forme de vie économique de la sorte, la démocratie est-elle une nécessité, ou est-ce correct, sous condition que justement un contexte de la sorte n’est pas à introduire par la démocratie, d’utiliser le pouvoir/la violence ? Le pouvoir peut-il dans ce cas, être aussi un droit ? - 2. La triarticulation ou la socialisation est elle possible sans considération des rapports internationaux, donc sans que tous les peuples culturellement développés, qui là entrent en question, fassent simultanément partie du plan avec les mêmes idées et exigences ?

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Rudolf Steiner : en rapport avec la question si pour la mise en œuvre d’une véritable socialisation la démocratie est une nécessité, j’aimerais dire ce qui suit : on peut dans un certain sens vraiment dire que jusqu'à présent une majorité d’humains n’ont pas encore pu se réchauffer pour de nouvelles pensées, mais, comme mon vénéré orateur précédent l’a déjà dit, seulement de petits groupes. Seul, on devra tout de suite être clair sur ce point, qu’aujourd’hui nous nous tenons justement devant non pas des petites, mais de grandes factures de l’histoire mondiale. Beaucoup doit devenir autre, et cela deviendra seulement autre, si nous nous consentons justement, en rapport avec ces choses les plus importantes, à aspirer à quelque chose d’autre, que ce qui a été existant jusqu’à présent. Qui aujourd’hui ne regarde pas purement sur les sillons tracés dans des temps passés, mais peut voir aujourd’hui, ce que les humains veulent, celui-là comptera avec les plus différents facteurs réels.

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Voyez-vous, le Monsieur, orateur précédent, a par exemple dit, qu’une petite caste d’humain a poussé dans la guerre mondiale . Maintenant, par moi, dans les prochains jours, va paraître une petite brochure sur le déclenchement de la Première Guerre mondiale, dans laquelle il va être montré, combien petit fût le nombre, qui par exemple, du côté allemand, a mené la chose. Ce petit groupe a, à sa manière, entièrement agi à partir des rapports de la grise époque originelle. Là ont simplement été importés dans le présent de vieux rapports. C'est avec cela, d’après l’attitude, pas avec les moyens techniques, qu'il pouvait être gouverné à Berlin comme il a été gouverné, si n’était par exemple aucun art de l’impression de livre, par lequel la formation et capacité de jugement a été introduite dans les plus larges masses. Mais ce qui a simplement toujours seulement été géré ainsi plus loin, n’a-t-il alors pas vraiment sombré dans l’abîme par cette catastrophe guerrière mondiale ?

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Nous nous tenons aujourd’hui sur un autre sol, et aujourd’hui les humains ne sont justement pas ainsi qu’ils veulent se laisser dicter, par de petits groupes, ce qu'ils ont à faire, et qu’ils veulent purement échanger un petit groupe contre un autre petit groupe. Aujourd’hui, tout un chacun veut participer. Aujourd’hui est le temps, dans lequel on doit apprendre la différence entre régner et gouverner. Il semble donc toutefois que cette différence n’ait pas encore été suffisamment reconnue. Régner doit aujourd’hui le peuple, un gouvernement a seulement le droit de gouverner. C’est de cela qu’il s’agit. Et avec cela est aussi donné, que dans un sens sain, aujourd’hui, la démocratie est aussi nécessaire. C’est pourquoi je n’ai aussi aucun espoir qu’avec les plus belles idées on puisse atteindre quelques choses, si l’on veut les réaliser par de petits groupes et lorsque l’on n’est pas porté par la connaissance et la raison de la véritable majorité de la population. La tâche la plus importante, est aujourd’hui, de gagner la grande majorité de la population pour ce que l’on a reconnu possible comme changement. Ainsi nous tenons-nous aujourd’hui devant la nécessité d’avoir, de manière démocratique, la majorité de la population pour ce qui finalement sera vraiment atteint de véritable socialisation.

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Il pourrait naturellement y avoir des temps de transition, dans lesquels un petit groupe réaliserait une chose quelconque, qui ne serait pas reconnue par la majorité. Mais ce ne serait donc que de courte durée. Justement, on doit devenir clair sur ce point, que même aujourd’hui déjà l’époque est là, dans laquelle par la démocratisation les humains sont à regarder comme égaux, et à cause de cela nous devons fabriquer le sol, sur lequel tous les humains peuvent être égaux dans leur jugement, que nous détachons de ce en quoi les humains ne peuvent être égaux dans leur jugement. Pensez quand même une fois, lorsqu’un quelque enfant à l’école est particulièrement doué, d’apprendre à calculer, et vous voulez le faire musicien, ainsi vous en retirez en ce que vous formez faussement l’enfant, une force toute particulière à la vie sociale. Le sain développement de l’individualité doit justement être soigné dans l’organisme social. Là, vous ne pouvez pas démocratiser, là, vous ne pouvez que laisser régner la raison dans la véritable connaissance humaine. Sur le sol de l’éducation, du système d’enseignement, quelque chose de tout à fait neuf doit apparaître.

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Et dans la vie économique, voulez-vous décider démocratiquement ? Quelque chose comme fabriquer des bottes ou des soupapes ? Là, on doit former des corporations à partir de connaissance factuelle en rapport à la production et la consommation ; là, des intérêts factuels doivent donner la mesure. À gauche comme à droite les purs intérêts factuels doivent être isolés, alors reste au milieu le sol de la démocratie sur lequel rien d’autre ne rentre en considération que chaque humain mûr, qui a grandi, à a exiger de chaque humain qui a grandi, mûr, comme égal, et d’où alors le droit rayonne dans la vie de l’esprit et dans la vie de l’économie. Tout de suite parce qu’aujourd’hui l’appel après la démocratie est si justifié, nous devons reconnaître, comment la démocratie peut être faite. Cela n’était pas nécessaire dans la société capitaliste. Là les gens se sont aussi nommés démocrates, mais là ce n’était pas encore si nécessaire, que l’on aille si fondamentalement à l’œuvre avec le concept démocratie comme aujourd’hui. Aujourd’hui nous sommes parvenus à un point, où nous devons nous demander : parce que la démocratie doit venir, comment pouvons-nous la réaliser. – La réponse doit résonner : seulement parce que nous la plaçons sur son propre sol, et ce qui ne peut être administré démocratiquement, ce que tous les humains ne peuvent pas juger, cela sera factuellement isolé vers la gauche et la droite.

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Il est si facile de comprendre, pourquoi cet organisme social triarticulé est nécessaire que l’on doit en fait toujours s’étonner que les gens aient tant contre. Si vous demandez : qui est ouvert et sincère, par exemple vis-à-vis de la démocratie, ainsi c’est justement l’organisme social triarticulé, parce qu’il veut chercher après comment on peut réaliser la démocratie et ne veut pas tout mélanger et mettre en désordre, afin qu’aucune démocratie ne puisse être dans l’état unitaire. Ceux qui laissent toujours résonner l’appel : « Pour le trône et l’autel ! » n’ont naturellement fait aucune démocratie. – Mais, mes très chers participants, ne feront pas non plus de démocratie, ceux qui siègent à la place du Trône : au comptoir, et à la place de l’Autel : à la caisse. Une démocratie, la feront seulement ceux, qui sincèrement pensent avec la société humaine et ne veulent pas porter la démocratie, là où la connaissance factuelle peut être la seule à donner la mesure. À cause de cela les humains devront déjà consentir à reconnaître, ce que toujours ont du reste dit les socialistes raisonnables, qu’à l’avenir il devra y avoir de l'administration factuelle/objective et aucune administration d’apparence par élection et semblable. Certes, il doit être voté, mais au-delà la technique du vote, on devra encore apprendre des choses autres, que celles que l’on connaît déjà aujourd’hui. Je veux seulement rendre attentif sur ce que la démocratie doit venir, mais nous devons avoir un organisme social tel qu’il rend fondamentalement possible la démocratie.

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Maintenant, en ce qui concerne les relations internationales, je dirai seulement que pendant que cette guerre mondiale faisait rage, c'est précisément pour des raisons d'internationalité que j'ai élaboré cette triarticulation, car je voyais seulement dans la triarticulation un remède pour sortir d'une manière ou d'une autre des terribles dévastations et des ravages de cette guerre mondiale. Car si l'on avait été un observateur attentif à travers des décennies, on aurait alors reconnu très clairement que cette catastrophe moderne, la plus grande de l'histoire du monde, qui, soit dit en passant, est encore loin d'être surmontée, devait se produire par le jet l’un dans l’autre de tout le possible.

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Illustrons-nous une fois l'histoire avec un seul phénomène, la question du chemin de fer de Bagdad. Vous savez donc volontiers que cette question du chemin de fer de Bagdad a joué un grand rôle à l’intérieur des processus qui ont alors conflué en cette guerre mondiale.

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Quiconque étudie les négociations relatives à la question du chemin de fer de Bagdad sait à quel point sont intriqués là des intérêts économiques de l'impérialisme de capital ou des impérialismes de capital et des préjugés nationaux, chauvins, étatiques, juridiques/légaux. Ainsi, un consortium financier allemand quelconque croyait déjà avoir la chose, parce qu'il avait attiré à lui certaines gens en Angleterre, aussi des consortiums financiers, c'est-à-dire des personnes imprégnées d'intérêts de capital économique, puis ce qui est de l’ordre de l'État émergea et embrouilla tout ainsi que les Anglais tombèrent. Alors tombèrent les Français des mêmes intérêts. Alors à nouveau ce fut contre les intérêts étatiques allemands, et cela alla donc ainsi de par toutes les négociations. Quiconque connaît la vie réelle sait justement comment, dans la vie moderne, les trois domaines de la vie, la vie de l’esprit, à laquelle appartient également la vie nationale, la vie de l’économie et la vie étatique ou de droit, se sont toujours emmêlées les unes dans les autres.

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Voyez-vous, quand je suis venu un jour à Vienne pendant cette guerre mondiale - les gens ont jugé cette guerre mondiale et leur sort/destin à l'intérieur de celle-ci selon les points de vue les plus divers - certains m'ont dit : toute cette guerre est donc une guerre de cochons. - Non pas de manière condamnatoire, mais plutôt de manière caractérisante, ils voulaient exprimer que l'une des causes les plus importantes était le refus de la Hongrie de laisser introduire des porcs serbes. Donc, une affaire purement économique qui s'est amalgamée avec des questions nationales, c'est-à-dire spirituelles. C'est ainsi que se sont formés divers chaudrons de sorcières dans lesquels s'est brassé ce qui est alors devenu la guerre mondiale : toutes sortes de rapports juridiques, de rapports prélégaux, de rapports de classe et autres. C'est pourquoi celui qui se tourne vers l'international doit souligner que le seul salut qu'il y a dans l'avenir est de particulariser les trois domaines de la vie pour former un organisme social triarticulé. Alors, les trois domaines particuliers se soutiendront mutuellement, alors l'un pointera/indiquera vers l'autre.

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Les humains sont parfois d’un entêtement sur lequel on pourrait s'étonner. Voyez-vous, j'ai parlé une fois avec un humain qui est un érudit du droit, qui est même directeur ministériel, et je lui ai fait remarquer que lorsque l'organisme social est triarticulé, les conflits ne peuvent plus surgir aux frontières, parce que l'un n'interfère pas avec l'autre, et j'ai dit que les conflits d'État ne surgissent pas aussi vite à travers les conflits économiques quand tout n'est pas aggloméré l’un dans l’autre. C'est là que les bonnes relations économiques, par exemple, aideront à régler les conflits entre États et du genre. - Oui, a-t-il dit, mais si vous faites cela, vous violez quelque chose qui a toujours été dans l'histoire, à savoir que les guerres les plus importantes de l'histoire sont en fait des guerres pour les matières premières. Si vous voulez introduire ce système, vous éliminerez les conflits sur les matières premières, et nous savons par expérience que ces conflits sur les matières premières ont toujours existé. - Je devais lui répondre : oui, si vous vouliez me confirmer que j'ai raison, alors cela aurait un sens pour moi. Mais je ne comprends pas pourquoi vous me dites cela comme une réfutation. - C'est ainsi que les gens sont aujourd'hui. Lorsque les gens pensent clairement et naturellement, ils ne pensent pas à l'accepter, parce que leurs idées ont déjà été déformées.

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C'est en référence à l'international en tant que tel que la triarticulation a été conçue. Elle est la base pour une véritable socialisation de la vie internationale. Mais elle a encore une autre caractéristique particulière. Car il n'y a aucun mal à ce qu'un organisme social devienne triarticulé et que les autres ne veuillent pas encore. Car si les autres ne le veulent pas encore, ceux qui l'ont introduit peuvent profiter des bénédictions de l'organisme triparti. Vers dehors, si cela devait les gêner, ils peuvent donc agir comme une unité. Si trois parlements sont là, ils peuvent s'associer pour négocier avec l’étranger, car les autres ne le permettent pas encore. Mais ils seront toujours en avance sur les autres, car ils réalisent la triarticulation dans leur propre région. C'est tout de suite ce qui est important, que l'on ne pense pas vouloir révolutionner le monde entier, mais que l'on peut commencer dans une région déterminée. Alors cela aura un effet très contagieux, et j'en suis certain, lorsque des conditions vraiment saines se présenteront dans une région. Cela aura un effet très contagieux. C'est ce qui contribuera à l'internationalisation. Il faut juste penser de manière pratique. La seule chose qui pourrait arriver maintenant serait que l'Entente nous empêche d'introduire ces bénédictions, afin que nous ne puissions pas donner l'exemple. Mais nous devons faire preuve de courage et d'énergie précisément dans ce que nous sommes en état de créer comme nouveau. C'est peut-être grâce à quelque chose comme cela que nous pourrons combattre les fortes puissances impérialistes capitalistes.

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L'orateur Mittwich demande : 1. Comment l’imposition des humains sera-t-elle possible à l'avenir dans la manière économique socialiste ? - 2. Comment allons-nous nous socialiser ?

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05331074076198922051919 Rudolf Steiner : avec l’indication sur la démocratisation et sa signification dans le temps de transition, je ne crois pas que les deux précédents orateurs vénérés ont vraiment apporté quelque chose se différenciant vraiment de mes explications. Peuvent naturellement pénétrer des malentendus dans l’un ou l’autre cercle, mais vraiment, quelque chose de différent, de ce que j’ai dit, n’a pas été présenté en fait.

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Voyez-vous, vous devez considérer comme justement un fondement de toute l’impulsion de triarticulation, qu’elle vise notamment partout sur la réalité, qu’elle ne théorise pas du tout. C’est en fait que ce qui se trouve dans mon livre sur la question sociale – si j’ai maintenant la permission de m’exprimer un peu paradoxalement -, n’est pas une fois si important que ce qui immédiatement se tient dedans, mais ce qui se passe, lorsque l’on y va, de réaliser, ce qui se tient là-dedans., les gens remarqueront que toutes sortes de choses en sortent, desquelles ils ne se sont fait aucune représentation avant, justement les choses, qui aujourd’hui sont promues inconsciemment par les humains véritablement au travail et productifs. Et dans un cas spécial, c’est le cas avec la démocratie. Naturellement, pour l’époque de transition une très significative question sera celle-ci : si nous obtenons maintenant vraiment une majorité suffisante, et je la tiens pour l’unique saine, car avec de petits groupes, ne se laisse justement rien maintenir dans la durée, si nous recevons une majorité suffisante pour quelque chose de vraiment réalisable, alors la question apparaît naturellement à partir des rapports concrets concernés, elle ne peut qu’en venir : de quelle manière complimente-t-on alors plus ou moins clairement – vous savez donc, ce que je peux penser avec cela -, comment remercie-t-on ceux dont on souhaite qu’ils ne soient maintenant plus là comme dirigeants ? Cela est naturellement une question de transition significative et je crois, quand une majorité vraiment relative – je veux même dire, une majorité suffisante, il dépend davantage de ce que ce soit un nombre d’humains, qui donne le décisif et peut porter la chose, qui y est de conviction, de raison et pas par suivisme, pas sur autorité – est là, alors on trouvera aussi la forme, dans laquelle peut être atteint le neuf.

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Mais voyez-vous, la question que donc déjà très joliment Monsieur Mittwich a discutée ici, m’apparaît ne pas être traitée si pratiquement, en particulier quand je me représente, que donc les choses doivent justement se jouer dans l’espace, pas dans nos têtes, pas dans nos pensées. Monsieur Mittwich a dit avec droit : aux questions de destin de l’Allemagne, parmi les grandes, sérieuses questions du présent, n’ont le droit de participer que ceux qui sont des travailleurs productifs, ceux qui d’une manière quelconque sont vraiment actifs productivement. – Je suis parfaitement d’accord. Mais voyez-vous, la société humaine se tiendrait mal là, si la majorité des humains n’était pas productive, si elle était inactive. La majorité est bien active productive. Et si l’on avait seulement toute la majorité active productive, si celle-ci formait seulement vraiment une majorité, alors nous serions subtilement dehors. Alors, seraient fortement dans la minorité, ceux qui sont productivement inactifs : les parasites de la société.

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Maintenant la chose est ainsi avec l’organisme triparti que tout certainement seulement les actifs productifs, donc ceux qui produisent vraiment quelque chose et qui signifient quelque chose pour la société, s’approprieraient ce qui repose dans ses impulsions. S’ils se l’appropriaient, nous pouvons nous reposer sur ces gens, et la minorité qui ne se l’approprie pas ne rentre pas en considération. Par l’adoption d’un vraiment synthétiquement raisonnable, nous recevons justement dans la pratique une majorité, sur laquelle on peut compter.

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Eh bien, je pense que la chose elle-même agira, que si elle est adoptée, la majorité d’actifs productifs se fera valoir. Mais comment veut-on faire passer une chose quelconque sans que l’on puisse s’appuyer sur la majorité des actifs productifs, cela je ne le vois pas encore dans la pratique. Avec ce que l’on érige l’exigence que seuls les actifs productifs doivent prendre part au destin de l’Allemagne, avec cela ce n’est pas encore fait. La chose ne devient pratique que lorsqu’on remarque par quoi les actifs productifs peuvent seuls former une majorité. Les parasites seront déjà éliminés, si nous pouvons nous tenir à l’organisme social triarticulé. Car celui-ci amènera une véritable socialisation, et ceux qui sont les parasites improductifs de la société – ceux-là peuvent être entièrement sûrs -, ils ne pourront pas trouver de goût à cette socialisation. Ils devront retomber dans leur inactivité – maintenant, ils sont déjà dedans – mais aussi dans l’inactivité en rapport à leur voix et ainsi de suite. 05331074076198922051919

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N'est-ce pas, économiquement, c'est de la contrainte qui se laisse toutefois exercer par le capitalisme, je l'ai suffisamment expliqué. Mais cette coercition cesse d'exister lorsque nous la rendons inoffensive en assurant le démantèlement du capitalisme. C'est pourquoi je ne comprends pas comment les gens continuent à mélanger ce qui est bon pour le présent et ce qui est bon pour l'avenir, qui doit vraiment être tout proche, car nous n'avons pas beaucoup de temps. Pour le présent, on peut donc parler de ce que les capitalistes peuvent nous lier la gorge, mais c'est tout de suite ce que nous voulons empêcher. Ainsi nous ne pouvons pas nous penser les conditions que nous essayons de mettre de côté. C'est pourquoi il n'est pas exact que, soit objecté, que les capitalistes auront le pouvoir. Ils ne l'auront justement pas si nous allons de l'avant de la manière indiquée par l'organisme social triarticulé. Par cela il leur sera justement pris. Et finalement, pour qui y regarde de plus près aujourd'hui, la question se pose ainsi : oui, le capital en tant que tel, principalement en tant que pouvoir économique, est-il vraiment encore si extraordinairement puissant aujourd'hui sur de vastes territoires/domaines ?

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Voyez-vous, je veux vous éclairer quelque chose par une comparaison. J'étais une fois dans une famille qui avait un bien gros chien. Et soudain, après que la femme de la famille eut longuement regardé ce chien d'un air très pensif, elle vint à une étrange pensée. Elle dit que si ce chien prenait soudainement conscience de sa force maintenant, et qu'il l'utilisait, alors il pourrait tous nous déchirer. Mais il est tellement apprivoisé, et nous ne sommes vraiment sauvés que par le fait qu'il s'est habitué à l'apprivoisement. - Voyez-vous, une grande partie de la force du vieux capitalisme est déjà très minée aujourd'hui.

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On ne pense seulement pas à tout ce qui est déjà sapé, tout ce qui est encore maintenu aujourd'hui à l’apparence que les anciens rapports sont perpétués. Oui, voyez-vous, si après la révolution allemande - et les comparaisons sont toujours trompeuses, la comparaison ne devait être qu'une expression des rapports de force - ceux qui sont alors arrivés avaient fait apparaître en eux-mêmes qu'ils avaient pris conscience de la puissance qui réside dans le bulldog, s'ils ne s'étaient pas laissés hypnotiser en s'embrouillant dans les anciennes méthodes, alors nous serions déjà plus avancés aujourd'hui.

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05331077080198922051919 Maintenant, des questions spéciales sont donc, tout de suite chez les humains pratiques, pas toujours si faciles à répondre. Je veux vous dire pour quelles raisons. Aux questions spéciales est à répondre notamment d’après les conditions une fois comme ci, une fois comme ça.

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Les choses peuvent être manipulées tout à fait différemment, et il n’est pas toujours nécessaire qu’elles soient toujours faites de la même manière. L'humain-programme, le théoricien, il est habituellement si intelligent qu’il invente un programme socialiste jusqu’au point sur le "i". Il y a toujours eu de tels humains. Mais il ne s’agit pas de cela, mais de ce que l’on montre comment le sol doit être formé, pour que les humains eux-mêmes puissent socialiser, afin qu’ils puissent se retrouver dans le socialiser.

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Je dois toujours de nouveau accentuer : je ne me sens pas plus intelligent que les autres en rapport aux particularités, mais j’essaye de donner des suggestions sur comment, de chaque humain, peut sortir ce qui peut contribuer à la socialisation. À cause de cela, j’aimerais que les humains se placent sur trois sols. Les humains ne seront donc pas articulés en trois états, mais eux tous se tiendront dans chaque domaine. Et ce sont les humains qui formeront l’unité. À cause de cela, j’aimerais tant pénétrer dans la communauté d’idées des forces, que la socialisation puisse vraiment être vraiment faite par les humains. Alors, nous découvrirons aussi sous les nouvelles conditions un système d’imposition juste. Nous n’avons pas le droit d’oublier : nous ne pouvons pas découvrir des statistiques d’actifs actuelles un juste principe pour l’imposition, afin que nous travaillions quand même à le mettre sur un tout autre sol. N’est-ce pas, toutes ces choses comme l’impôt sur les revenus, la taxe à la consommation et ainsi de suite, elles seront posées sur un tout autre sol à l’avenir.

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Lisez une fois dans mon écrit sur la question sociale. Là vous verrez que donc dans l’avenir, maint sera tout autrement.

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Ainsi, par exemple, le père de famille se tient de toute autre manière dans l’organisme social que le célibataire, et d’ailleurs parce que, si l’État de droit se forme vraiment comme je le suppose, alors chaque enfant possédera un droit à l’éducation.

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Alors, la situation n’est pas celle que le père de famille doit partager son maigre salaire sur une grande famille, pendant que le célibataire peut utiliser tout pour lui. Les conditions deviendront tout autres.

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[ Interpellation : Et les autres articles de consommation courante/de besoin ?] Le droit aux articles de consommation courante en est un qui va de soi. C’est donc assuré parce que le processus économique en est un réel. Chacun qui produit quelque chose aura simplement par le processus économique la possibilité, qui est bien plus sûre qu’un droit abstrait, de se procurer les articles de nécessité. Ce qui doit être suscité par l’émancipation de la vie économique est que l’on a tant que cela suffit. Le besoin sera mieux satisfait que l’on ait un droit à l’article de nécessité et en cela assez dans le porte-monnaie. C’est ce qui concerne le droit aux articles de nécessité. Cela n’est en fait pas une expression utilisable, car elle est non significative dans la réalité, quand on pense vraiment à une réalisation d’un organisme social triarticulé. Car il sera fabriqué notamment ce qui, à partir d’un certain âge, place aussi vraiment à égalité avec un autre humain.

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N’est-ce pas, le revenu en tant que tel, cela n’a pas besoin du tout sous conditions, justement dans une communauté vraiment socialisée, d’être donnant la mesure de ce que l’on peut utiliser. Car il est absolument possible, que l’humain parce qu’il a maintenant fourni un, nommons cela un travail de qualité, encaisse plus qu’un autre ; il n’a pour cela pas plus pour sa consommation qu’un autre, il doit le débourser à nouveau de la manière appropriée. Il ne s’agit pas de considérer particulièrement à l’avenir ce concept d’encaissement et de consommation, mais il s’agit – parce qu’un humain doit être placé économiquement équitablement en rapport des autres humains -, de ce qu’il deviendra possible à l’avenir, qu’absolument l’État aussi comme encaissant l’impôt, soit déconnecté du processus économique.

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Voyez-vous, un concept devra disparaître complètement dans l’avenir, le concept de personnalité juridique, aussi la personnalité juridique économique. Il devra en fait ce qui devra être payé comme impôts, être à payer par des humains individuels, car dans l’État, dans l’État démocratique, sur le sol, sur lequel le droit doit vivre, l’humain individuel se tient en face de l’humain individuel. Les humains peuvent seulement être égaux, lorsqu’un humain se tient en face d’un autre comme individuel. Sur le sol de la vie économique et sur le sol de la vie spirituelle, il doit y avoir des corporations. Sur le sol de l’État, il peut seulement y avoir un droit qui est le même pour tous les humains, cela chaque humain majeur peut aussi le deviner. L’équivalent de cela est aussi que chaque personne privée, que chaque individu est seulement le porteur de l’impôt. Cela peut être institué proportionnellement ainsi que jamais ne se produit d’injustice, mais cette proportionnalité ne sera pas nécessaire, si vraiment la compensation entre les humains est là. La question fiscale sera alors quelque chose de tout différent. À cause de cela les choses, desquelles il s’agit et qui peuvent être demandées aujourd’hui, valent plus pour le stade de transition. Là il s’agit naturellement de ce que l’on prépare progressivement la route vers l’imposition de l’humain individuel, non à l’imposition de complexes […] Naturellement doit aussi être faite une taxe sur la consommation, avec laquelle je ne pense pas aux impôts indirects, qui sont injustes. Donc, une taxe sur la consommation doit être faite, cela signifie qu’à celui qui consomme beaucoup d’argent, doit être naturellement plus tiré qu’a celui qui ne consomme pas beaucoup, car quand l’un se met l’argent dans le sac de paille, il n’a pas de signification pour la vie sociale. Il obtient de la signification seulement quand il est déboursé.

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Ce sont naturellement de telles questions spéciales, qui aujourd’hui, parce qu’elles sont des questions pratiques particulières peuvent seulement recevoir des réponses toujours très insuffisantes, parce qu’aussi les institutions ne peuvent pas encore être bonnes dans la phase de transition. Quand nous trouvons une manière de penser qui rend possible de partager justement ce qui revient à l’État, alors nous trouverons aussi un chemin nous imposerons alors plus celui qui aujourd’hui encore a un haut revenu que celui qui a moins. Et ce que Monsieur Mittwich a dit en rapport avec le futur, cela peut seulement être réalisé quand tout sera là qui peut être créé par la triarticulation. 05331077080198922051919

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Une question très réelle est comment est à penser la réalisation de la socialisation. Maints disent qu'elle pourrait seulement être recherchée par un accroissement de la production. Oui, mais là viennent vraiment d'autres choses en considération. À cet égard, il n'y a pas encore beaucoup de clarté dans l'humanité actuelle. Voyez-vous, j'ai dit un jour dans une conférence - devant les ouvriers de Daimler, je crois - que la particularité du développement récent de l'humanité est que, par le biais des machines, le nombre de travailleurs sur la Terre entière ne correspond pas au nombre de personnes donné dans l'encyclopédie comme population de la Terre. Cela donne environ 1500 millions de personnes, mais en réalité, si l'on compte la population active, c'est 2000 millions, soit 500 millions de plus. C'est un fait particulier. Je ne prétends naturellement pas qu'il y a des fantômes qui courent partout, qui aussi ne travailleraient pas s'ils couraient partout, mais c'est ainsi parce que nous avons des machines et que nous pouvons comparer ce qui est produit économiquement avec l'utilisation de machines, contrairement à l'Orient, par exemple, où il n'y a pas encore autant de machines, où l'homme met plus la main. Par cela, on est déplacé dans la possibilité de calculer que ce qui est fourni sur la terre entière depuis l'avènement de la machine correspond justement à 500 millions de personnes. Pensez seulement à la quantité de travail et de puissance productive qui pourrait être économisée si elle était réellement utilisée de manière sensée. Mais, curieusement, on m'a répondu : oui, j'aurais eu raison de dire que la machine aurait créé 500 millions de personnes imaginaires, c'est-à-dire 500 millions de personnes de plus qu'en réalité, que le travail serait effectué par 2 milliards de personnes, mais que les besoins des gens auraient augmenté à l'ère de la machine, et que cela serait à nouveau égal à ce que ce fût dans le passé. - C'est une objection qui est très souvent formulée, à savoir que lorsque la puissance productive est augmentée, les besoins augmentent également. Un trou est fermé, un autre est ouvert. Mais en réalité, c'est différent. Tout ce qui peut conduire à la rationalisation, à la riche structuration du processus de production, doit être pris en considération.

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Il faut notamment éviter de faire des erreurs de production comme celles qui ont été commises, disons, en Allemagne. L'une d'entre elles - et il y en a eu beaucoup - est que dans les années bien avant le déclenchement de la guerre mondiale, deux fois plus de charbon a été utilisé pour l'industrie allemande qu'il n'aurait été nécessaire. Tant de ressources ont été utilisées inutilement, alors qu'elles auraient pu être utilisées à d'autres fins. C'est précisément sur ce point qu'il est important que nous ayons des humains dans le processus économique qui ont grandi à la situation actuelle. Mais nous ne les avons pas. Les humains sont peut-être capables de penser en termes techniques très avancés en grand style, par contre nous n'avons pas vraiment de personnalités dirigeantes économiquement ; nous en manquons. Le processus économique n'est pas vraiment organisé comme il devrait l'être, car les gens n'ont aucun présentiment de combien il s’agit tant que les forces productives ne soient pas inutilement claquées dans l'air.

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J'ai déjà souvent utilisé un exemple grotesque dans ces conférences. Il n'est pas rare aujourd'hui qu'un jeune blaireau doit écrire sa thèse de doctorat après avoir accompli l’université. Je décris maintenant un exemple concret. Un jeune humain a été chargé par son professeur d'écrire sa thèse de doctorat sur les virgules chez Homère - que, du reste, il n’y a pas. C’est naturellement un travail qui ne contribue pas la moindre chose au processus social. Les gens qui sont hypnotisés par la pensée scientifique prennent mal que l’on dise une telle chose. Mais cette question doit être poussée sous la lumière économique. Économiquement, cela vient en considération, que ce jeune homme a besoin d'un an et demi pour faire le travail. Pendant ce temps, il doit manger, boire et s'habiller. Qu'il le puisse rend nécessaire que tant et tant d’humains fournissent du travail pour sa nourriture et sa boisson, mais il gaspille/claque/pulvérise sa force productive, il ne fournit rien pour la société. Il devient un parasite de la vie sociale par ce que les gens appellent "la science libre et indépendante". Ce n'est qu'un exemple. Mais de telles choses où l'on peut être très appliqué, mais finalement improductif, de telles choses abondent dans notre processus de production, dans toute notre vie sociétale. La question se pose donc : comment obtenons-nous donc cela sorti ? Nous ne l’obtenons pas sorti sans placer la vie spirituelle sur son propre sol. Se tient -elle aujourd'hui sur son propre fond et sol ? on l’attaque, on sent le sol malsain. D’où viennent donc les nombreux humains qui seront lâchés là sur la population travailleuse et qui là devraient diriger et régir ceux qui là travaillent ?

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Dans mes conférences, j'ai déjà souvent cité l'exemple d'un certain conseiller de gouvernement, M. Kolb. Ce Regierungsrat Kolb, il ne faisait pas comme beaucoup d'autres, qui se laissent pensionner après un certain temps, mais il est allé en Amérique et y a travaillé parmi des ouvriers, d'abord dans une usine de vélos, puis dans une brasserie. Puis il a écrit un livre, "Comme travailleur en Amérique" («Als Arbeiter in Amerika»). Dans ce livre, vous lisez la belle phrase suivante : "Dans le passé, quand je voyais une personne dans la rue qui ne travaillait pas, je me disais : "Pourquoi cette crapule ne travaille-t-elle pas ? Aujourd'hui, je vois les choses tout à fait différemment. Aujourd'hui, je sais que les choses inconfortables de la vie sont encore assez confortables dans la chambre d'étude. - Maintenant, voyez-vous, cet homme a atteint le rang de conseiller du gouvernement. Il a donc très certainement étudié dans nos ateliers actuels de l’esprit, mais il n'avait aucun pressentiment de la vie, aucun pressentiment du travail. La vie est aujourd'hui dirigée par de telles gens ! On n'a pas idée à quel point nos conditions de vie en dépendent ! Mais ces conditions ne devraient-elles pas être malsaines ? Oui, je vous demande seulement de considérer que l'humain est vraiment dépendant de ses pensées. Ce qui est dans la tête n'est pas indifférent, c'est contagieux, cela infecte l'humain tout entier, surtout quand il s'agit de lui dans les années de développement. Et maintenant, je voudrais vous dire quelque chose : les établissements d'enseignement d'aujourd'hui veillent-ils à former des humains qui comprennent ensuite quelque chose de la vie sur le sol de laquelle le travail est effectué ? Non, ce sont des conditions toutes différentes. Et dans les têtes de ceux qui sont aujourd'hui libérés de nos établissements d'enseignement, quelles sont les pensées qui y vivent ? Il y vit les pensées que les gens absorbent, par exemple, par le biais de la langue grecque. Mais une langue est le reflet clair de la vie extérieure. La grammaire, la formation des mots, même le ton de la voix, et tout le reste sont tirés de la vie. La langue grecque, quand je m'en imprègne, fait que je me retrouve dans la vie grecque. À cette époque, seuls ceux qui pratiquaient la politique, l'art ou la science, ou qui géraient peut-être même l'agriculture, étaient autorisés à être des hommes libres. Tous les autres n'étaient pas libres. Maintenant, en reprenant le grec, tout est orienté vers cela. Les personnes qui sortent des établissements d'enseignement aujourd'hui en ressortent avec des pensées qui ne peuvent s'appliquer qu'à un tel ordre social, dans lequel seules quelques personnes sont libres, mais la plupart ne sont pas libres. Les gens ne réalisent pas ce qui se passe inconsciemment, ce qui les submerge. C'est pourquoi la vie de l’esprit doit être libérée, afin que nous n'ayons pas de capitalistes et leurs serviteurs/valets comme dirigeants spirituels, mais que la direction spirituelle aille à la vie économique. N'est-il alors en fait pas absurde – il s’agit donc maintenant affaire de la "grande addition/facture" – n’est-il alors pas absurde que nos dirigeants spirituels ne le fassent pas comme les Grecs ? Les Grecs ont appris pour leur vie dans leurs établissements d'enseignement. On peut critiquer cela aujourd'hui comme on veut, mais c'était justement la vie à l'époque. Aujourd'hui, cela n’a pas permission d’être la vie ! Nous n'apprenons pas ce qui est nécessaire pour notre vie, mais nous laissons notre jeunesse apprendre ce qui était nécessaire pour la Grèce antique.

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Oui, voyez-vous, à ces bases pour une socialisation saine, les humains d'aujourd'hui ne pensent pas encore. Mais c'est nécessaire, avant toutes choses quand il sera parlé d’une correcte organisation de la production, qui est bien compliquée aujourd'hui. Ainsi, nous devons apprendre aujourd'hui à envisager, par exemple, combien grande une usine de production à la permission d’être. Car voyez-vous, ce qu'a dit M. Mittwich est tout à fait vrai pour une usine de production trop petite. Elle ne peut naturellement pas subsister, parce qu'il appartient à un ancien ordre économique. Mais nous ne devons pas permettre que les usines de production deviennent trop grandes pour des raisons purement économiques, et d’ailleurs parce que les exploitations trop petites - et je dois le dire aujourd'hui en tant que loi économique - les exploitations trop petites feront à l'avenir mourir de faim ceux qui y travaillent. Les trop grandes exploitations entraîneront une famine de ceux qui devraient acheter ce qui sera produit dans ces exploitations. L'usine/l’exploitation de production doit avoir une certaine taille, et cette taille peut seulement être établie si, à l'avenir, une juste balance est trouvée entre la consommation et la production par des humains qui comprennent quelque chose. Les intérêts de la consommation sont toujours tels qu'ils veulent s'étendre. Les coopératives de consommation, vous le verrez toujours, ont intérêt à devenir grandes. Les coopératives de production veulent toujours devenir plus petites. La compensation correcte est créée par ce que la production et la consommation effectuent ensemble. De telles entreprises verront alors le jour, qui auront une grandeur appropriée ainsi que vraiment l’humain actif spirituellement puisse œuvrer au salut avec l’humain travaillant avec lui corporellement et il en proviendra une aisance naturelle qui pourra assurer aux larges masses un être-là/une existence digne de l’humain.

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Donc, voyez-vous, la question n'est pas si simple. Il est nécessaire qu'on envisage qu’il est malsain quand quelqu’un dit que si toute la production est fournie par la machine - comme le monsieur me l'a dit cette fois là - qu’alors aussi les besoins augmentent. C’est une question, si c'est une situation saine, si les besoins ont la permission de grimper, ou si on ne devrait pas envisager la possibilité de soulager l'homme du travail, afin qu'il puisse trouver quelque tranquillité. Cela peut aussi contribuer à une correcte régulation des prix. Souvent, les humains ne voient pas les choses les plus simples. J’aimerais vous donner un exemple : une fois, je vins en une dispute amicale avec quelqu'un à propos du gribouillage de cartes postales. Je disais : "Je n'aime pas écrire des cartes postales, parce que la plupart du temps, elles ne sont qu'un caprice et quelque chose d'inutile. Et je pense que je peux sauver tous ces facteurs qui doivent monter et descendre les escaliers qui montent et descendent les escaliers. Je veux leur épargner ce travail. L'autre a dit : "Ce n'est pas juste, parce que d'abord j'ai un plaisir quand je peux donner du plaisir à quelqu'un d'autre avec la carte. - Eh bien, cela peut toujours s’entendre. Mais il a ensuite déclaré : "Ensuite, les postiers actuels ne suffiront bientôt plus et il faudra en employer davantage. Ainsi, quelqu'un aura à nouveau du pain grâce au fait que j'écris beaucoup de cartes postales. - J'ai alors dit : "Mais réfléchissez à ce que vous êtes en train de dire maintenant. Pensez-vous que vous pouvez augmenter la quantité de pain, ne serait-ce que d'un gramme, en employant des personnes pour transporter des cartes postales ? La quantité de biens de consommation nécessaires pour le même nombre de personnes n'est pas augmentée en transportant les cartes ! On doit quand même distinguer entre la force de production, qui doit être transformée en travail, et les forces entièrement improductives. Et cette phrase horrible qui est souvent utilisée, selon laquelle nous devons créer du travail pour que les humains puissent être employés, n'a aucun sens si nous créons quelque chose d'entièrement improductif.

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Il s’agit donc que tout de suite par une socialisation synthétiquement raisonnable la production ne soit pas simplement augmentée aveuglément, mais qu'un équilibre adéquat soit établi entre la consommation et la production. Vous voyez, il est tout aussi nécessaire que nous développions aujourd'hui la bonne volonté de nous éduquer sur ces choses. Car si nous continuons à penser en ces concepts terribles, qui sont utilisés pour penser en termes d'ordre capitaliste, alors nous n'arriverons justement pas plus loin. On doit toujours de nouveau demander : une quelque chose est-elle toujours encore pensé capitalistement, ou est-ce une pensée germinale conforme à la réalité pour l'avenir ? C'est pourquoi on doit déjà se dire : on doit aujourd'hui retourner deux fois une pensée afin d'être sûrs qu'il s'agit d'une pensée pour une nouvelle construction et non d'une pensée qui a été apprise de ce qui est mûr pour le démantèlement. C'est ce que je voulais dire aux questions.

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05331087087198922051919 La question suivante est posée : sous les circonstances actuelles, nous aurons à peine une majorité pour la triarticulation, car pas une fois les prolétaires ne sont unis entre eux. Que fait-on, pour amener cette unification ?

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Rudolf Steiner : oui, cela est une des questions qui toujours concourent à ce que d’ailleurs on envisage, ce qui est exact, mais se représente, que de quelconques raisons on ne pourrait l’atteindre. On ne devrait en fait pas lancer la question ainsi, avec cela on n’arrive vraiment pas plus loin. La question doit devenir une question de volonté. Je ne peux pas me prononcer là-dessus. On doit justement faire quelque chose. On doit porter d’humain à humain ce que l’on a envisagé comme correct. On ne doit pas se demander : obtenons-nous une majorité ou non ? -, mais on doit tout faire, pour atteindre cette majorité. Alors, nous faisons notre devoir vis-à-vis de nous-mêmes et vis-à-vis de toute l’humanité. Une question de volonté doit être lancée et pas purement une question théorique comme : comment obtenons-nous la majorité ? – Je dis : nous devons l’avoir ! Et à cause de cela nous devons travailler, pour l’avoir. Ce doit être une question de volonté. Autrement ça ne va pas. 05331087087198922051919