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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Original


Aperçu de discussion à Dornach sur banque et prix.

Überblick über die Diskussion in Dornach über Bank und Preise.


 
Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 337b 147-149 (19999) 05/10/1920




Traducteur: FG v.01 - 12/05/2020                 Editeur : Site

Questions sur la pratique économique I
Comme base de la soirée, valent les deux conférences données par Arnold Ith des 4 et 5 octobre 1920 sur « Système bancaire et formation de prix dans leur importance actuelle et future pour le système économique ».

La discussion est ouverte :

Rudolf Toepel part de deux passages dans les "Points clés". Il s'exprime au problème de l'évaluation des besoins et, liée à eux, sur la question de formation des prix.

Roman Boos : Je dois rejeter la conception du Dr Toepel ; les deux passages des "points essentiels" sont arrachés du contexte. À la présentation du Dr Toepel manque la base anthroposophique. On n'arrive pas plus loin ainsi. L'État ne peut pas prescrire des mesures administratives pour l'économie ; on n'avance pas dans la vie de l'économie quand on n'entre pas dans d'autres pensées. Contre une vie de l'économie telle que les besoins de la population sont déterminés par des statistiques, se rebellent les humains qui doivent vivre à l'intérieur d'une telle vie de l'économie. Et il y a un autre danger auquel penser. Peut-être qu'après-demain, pourraient apparaître de nouveaux besoins qui ne sont pas encore connus aujourd'hui. Partout, cela dépend du fait que, comme l'a souligné le Dr Steiner, ne soit pas gouverné dans les besoins en tant que tels. L'État n'a pas à s'en mêler, pas plus qu'une statistique n'a à se mêler de la question du besoin en tant que tel, sinon on est toujours encore dans l'ancienne manière de penser. C'est tout de suite cette vieille façon de penser qui me semble aussi vivre en partie dans les remarques du directeur Ith. C'est pourquoi j'aimerais me référer expressément une fois de plus à l'idée de base du Dr Steiner sur la cellule économique d'origine : le prix payé est destiné à donner la possibilité à celui qui a fabriqué un certain produit économique de pouvoir fabriquer à nouveau le même produit par la suite. La politique des prix en tant que telle est quelque chose dans laquelle on ne doit simplement pas réglementer à partir de l'État, sinon on détruit absolument la vie économique.

Werner Zimmermann parle en tant que représentant de la théorie de l'argent libre et de la terre libre de Silvio Gesell.

Roman Boos interrompt l'orateur : L'important n'est pas le but, mais le début. Et il s'agit de créer des associations ; nous devons créer des associations.

Arnold Ith : Il y a plusieurs points sur lesquels j'aimerais avoir plus de clarté et qui devraient être discutés plus en détail. Premièrement : Quel est le rôle du commerce dans l'organisme social tri-articulé ? Deuxièmement : Comment le capital émerge-t-il dans l'organisme social tri-articulé ? Troisièmement : Les usines et l'immobilier peuvent-ils aussi être vendus ? Le capital privé est-il encore possible après l'introduction de la tri-articulation ? Quatrièmement, y a-t-il encore absolument de l'argent dans l'organisme social tri-articulé ? L'argent est donc alors purement encore une instruction sur des marchandises. Et j'en viens maintenant à ce qu'ont dit les orateurs précédents. Ce que M. Zimmermann a déjà dit auparavant au sujet de la théorie de l'argent libre ne peut absolument pas être envisagé et accompli. Aussi vis-à-vis des remarques du Dr Toepel, quelques objections doivent être exposées, également à l'égard du Dr Boos et de sa présentation de la cellule économique originelle. Et dans ce contexte, pour revenir à l'objection du Dr Boos à mes remarques, je voudrais poser la question suivante : Dans quelle mesure cela devrait-il se référer aux remarques que j'ai faites ici, et dans quelle mesure cela devrait-il sembler incorrect ? Cela comme une question concrète.

Roman Boos : Je voudrais poser une contre-question : Quel rôle attribuez-vous à l'État pour la fixation de prix ?

Arnold Ith : Avec cette articulation du prix, je voulais seulement exposer comment une partie du prix va aux travailleurs et l'autre partie est distribuée aux producteurs. L'État aura son mot à dire sur les prix aussi loin qu'il détermine justement ce qu'est le besoin de l'individu pour l'entretien de la vie (NDT : trad. lit de "Lebenshaltung", sinon aussi "les dépenses courantes").

Interjection : Sans signification.

[...]

>>>>>>Et après ?

Fragen zur wirtschaftlichen Praxis I
Als Grundlage des Abends dienen die beiden Vorträge von Arnold Ith vom 4. und 5. Oktober 1920 über «Bankwesen und Preisgestaltung in ihrer heutigen und zukünftigen Bedeutung für das Wirtschaftswesen». Es wird die Diskussion eröffnet:

Rudolf Toepel geht von zwei Stellen in den «Kernpunkten» aus. Er äußert sich zum Problem der Bedürfnisermittlung und, damit verbunden, zur Frage der Preisgestaltung.

Roman Boos: Ich muß die Auffassung Dr. Toepels zurückweisen; die  zwei Stellen aus den «Kernpunkten» sind aus dem Zusammenhang gerissen.  Der Darstellung von Dr. Toepel fehlt die anthroposophische Grundlage. So  kommt man nicht weiter. Der Staat kann nicht Verwaltungsmaßnahmen für  die Wirtschaft vorschreiben; man kommt im Wirtschaftsleben nicht weiter,  wenn man nicht in andere Gedanken hineinkommt. Gegen ein solches  Wirtschaftsleben, wo durch Statistiken die Bedürfnisse der Menschen festgestellt werden, rebellieren die Menschen, die in solchem Wirtschaftsleben  drinnen leben müssen.  Und da ist noch an eine andere Gefahr zu denken. Es könnten doch  vielleicht übermorgen neue Bedürfnisse entstehen, die man heute noch  nicht kennt. Überall kommt es darauf an, daß, wie es von Dr. Steiner immer betont worden ist, nicht hineinregiert werde in die Bedürfnisse als  solche. Der Staat hat nicht hineinzureden, und eine Statistik hat auch nicht  hineinzureden in die Bedürfnisfrage als solche, sonst ist man immer noch  in der alten Denkweise drinnen. Gerade diese alte Denkweise scheint mir  auch zum Teil in den Ausführungen von Direktor Ith zu leben.  Ich möchte deshalb noch einmal ausdrücklich auf den Grundgedanken  Dr. Steiners von der wirtschaftlichen Urzelle hinweisen: Der gelöste Preis  soll die Möglichkeit geben, daß derjenige, der ein bestimmtes wirtschaftliches Produkt erzeugt hat, nachher in die Lage versetzt wird, das gleiche wieder zu erzeugen. Die Preispolitik als solche ist etwas, in dem man nicht  einfach vom Staate her herumregulieren darf, sonst zerstört man das wirtschaftliche Leben absolut. 



Werner Zimmermann spricht als Vertreter der Freigeld- und Freiland- theorie von Silvio Gesell. 

Roman Boos unterbricht den Redner: Wichtig ist nicht das Ziel, sondern  der Anfang. Und da geht es darum, Assoziationen zu schaffen; wir müssen  Assoziationen schaffen.

 Arnold Ith: Es gibt verschiedene Punkte, über die ich gerne noch größere  Klarheit hätte und über die noch eingehender diskutiert werden müßte.  Erstens: Welche Rolle spielt der Handel im dreigegliederten sozialen Organismus? Zweitens: Wie entsteht Kapital im dreigegliederten sozialen Organismus? Drittens: Können Fabriken und Immobilien auch verkauft werden? Ist nach Einführung der Dreigliederung Privatkapital überhaupt noch  möglich? Viertens: Gibt es im dreigegliederten sozialen Organismus überhaupt noch Geld? Geld ist ja dann bloß noch eine Anweisung auf Waren.  Und nun noch zu dem, was die Herren Vorredner gesagt haben. Was vorher Herr Zimmermann über die Freigeldtheorie gesprochen kann, kann  überhaupt nicht eingesehen und nachvollzogen werden. Auch gegenüber  den Ausführungen von Dr. Toepel müssen einige Einwände vorgebracht  werden; ebenso gegenüber Dr. Boos und seiner Darstellung der wirtschaftlichen Urzelle. Und in diesem Zusammenhang auf den Einwand von Dr.  Boos gegenüber meinen Ausführungen zurückkommend, möchte ich fra- gen: Inwiefern soll das auf die Ausführungen bezug haben, die von mir hier  gemacht wurden, und inwiefern soll darin etwas als unrichtig erscheinen?  Das als konkrete Frage. 

Roman Boos: Ich möchte eine Gegenfrage stellen: Was für eine Rolle  messen Sie dem Staat zu für die Preisfestsetzung?

Arnold Ith: Ich wollte mit dieser Gliederung des Preises nur dartun, wie  ein Teil des Preises auf die Arbeiter kommt und der andere auf die Produzenten verteilt ist. Insofern wird da der Staat mitzusprechen haben bezüglich der Preise, indem er eben festsetzt, was das Bedürfnis des einzelnen ist  für seine Lebenshaltung.

Zwischenruf: Sinnlos.

[...]