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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Original


Nous avons donc tenté de fonder à Stuttgart une centrale à la façon d'une entreprise-banque.

 Wir haben deshalb versucht, in Stuttgart eine Zentrale im Stile einer Bank einzurichten.


 
Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 198 300-300 (1984) 20/03/1920




Traducteur: FG Éditeur: SITE

Les mots d'introduction à la première conférence du 20 mars 1920 sont reproduits ci-dessous. Ils traitent d'événements contemporains pour lesquels les lecteurs d'aujourd'hui devraient consulter des livres d'histoire : Au début du mois de mars 1920, le Kapp-Putsch avait eu lieu à Berlin, une tentative de conservateurs de droite de tirer de nouveau à soi le pouvoir qui, en Allemagne, avait été transférée à une coalition de gauche à la suite de l'issue malheureuse de la Première Guerre mondiale et de la révolution dite de novembre. Le coup d’État, qui a poussé le gouvernement du Reich, à orientation sociale-démocrate, à quitter temporairement Berlin pour s'installer à Dresde, a échoué après quelques jours et est resté un épisode de l'après-guerre qui, en Allemagne, était riche en troubles. Rudolf Steiner a cherché à opposer des forces de guérison au chaos par le mouvement pour la tri-articulation de l'organisme social. Il est également fait référence à la fondation de la société anonyme "Der Kommende Tag AG" (Le jour qui vient) à Stuttgart, pour lequel l'acte notarié de fondation avait eu lieu à Stuttgart le 13 mars 1920. Les "réflexions des dernières semaines avant mon voyage à Stuttgart" mentionnées par Rudolf Steiner sont maintenant résumées dans le volume "Geistige und soziale Wandlungen in der Menschheitsgeschichte" (Transformations spirituelles et sociales dans l'histoire de l'humanité), GA Bibl. n° 196.

[...]
La conférence a été précédée par les mots d'introduction suivants :
Mes chers amis ! Ce soir, après mon voyage à Stuttgart, je voudrais vous souhaiter la bienvenue ici pour continuer, pour ainsi dire, ce qui s'y est passé d'une certaine façon à Stuttgart. Mais je voudrais tout d'abord dire en quelques mots que cette fois à Stuttgart, il a été au moins possible d'introduire une sorte de fondement pratique, qui devrait être appelé à intervenir dans la vie économique du point de vue de la façon de voir spirituelle-scientifique. Peut-être parviendrons-nous à apporter quelque chose à ce qui devrait si nécessairement se passer dans le présent. La chose la plus importante dans le temps présent est toutefois que tout d'abord les idées d'une façon de voir le monde spirituelle-scientifique et les idées sur ce qui émerge comme conséquence sociale de cette façon de voir le monde spirituelle-scientifique prennent leur place dans un nombre suffisamment grand d'humains. Les âmes d'un nombre suffisamment important d'humains doivent accueillir et prétendre à ces idées et s'efforcer de les transformer en volontés ayant force de faits. C'est le plus important, c'est l'essentiel, car ce n'est que lorsqu'il y aura un nombre suffisant d'humains ainsi préparés que pourra se passer quelque chose de nécessaire pour l'humanité. Mais il pourra peut-être quand même être contribué quelque chose à cette nécessité parce qu'à ces modèles pourra être montré comment on doit essayer d'intervenir dans la vie pratique si l'on veut rendre justice aux exigences spirituelles-scientifiques. Et ainsi nous avons donc tenté de fonder à Stuttgart une centrale de façon semblable au commercial-bancaire, laquelle devrait organiser une série d'entreprises économiques qui devraient être dirigées ainsi que leur travail repose dans le sens de notre conception du monde, mais aussi que leur intervention dans la structure sociale du présent se passe dans le sens de cette conception du monde.

Peut-être serait-il possible de créer ainsi des modèles qui pourraient, dans une certaine mesure, être encore plus convaincants que la parole, à qui, malheureusement, dans l'état actuel des choses, ne semble être accordé qu'un cours très lent, un cours statique disproportionné par rapport aux nécessités de la vie. L'école Waldorf fait du bon travail et a un effet particulièrement encourageant. Mais tout cela est vraiment beaucoup trop peu, et vous pouvez voir que c'est trop peu si vous le comparez avec ce qui vous vient de ce qui est souvent déformé, mais dans la distorsion néanmoins très révélatrice des nouvelles de l'ancienne Allemagne. Après tout, ce qui est le plus affligeant, c'est quelque chose qui se remarque très, très fortement sous la surface des phénomènes. Il n'y a aucune raison, mes chers amis, de dire avec une certaine satisfaction que le gouvernement formé à Berlin a dû démissionner après quelques jours. Qu'aujourd'hui en Allemagne, dans l'ancienne Allemagne, qu'un gouvernement soit à la barre pendant trois jours ou aussi longtemps que celui qui s'est rapidement enfui de Berlin à Stuttgart en passant par Dresde, c'est tout à fait indifférent. Il ne s'agit pas de durées. L'essentiel, c'est qu'aucun de ces gouvernements ne peut vraiment gouverner, que ne peut absolument pas être gouverné, que, dans une certaine mesure, la volonté humaine, aussi loin qu'elle devrait intervenir dans les affaires publiques, ne semble pas être appelée à quelque chose de fructueux et soit au mieux capable d'ajouter de nouvelles forces destructives aux anciennes. Des événements tels que ceux qui se déroulent aujourd'hui dans l'ancienne Allemagne ne montrent justement rien d'autre que les humains qui seront toujours encore jetés à la surface, t bien égal que ce soit par un coup d’État ou par une sorte d'élection ou du genre, sont toujours de la même sorte, de la sorte de ceux qui étaient en partie responsables des terribles événements des années passées. Et le cours extérieur des événements n'a que peu d'importance par rapport à ce qui se cache derrière ces événements.

Im folgenden werden die Einleitungsworte zum ersten Vortrag am 20. März 1920 wiedergegeben. Darin kommen Zeitereignisse zur Sprache, für welche heutige Leser Geschichtsbücher zu Rate ziehen müssten: In Berlin hatte sich nämlich Anfang März 1920 der sog. Kapp-Putsch abgespielt, ein Versuch von Rechtskonservativer Seite, die Macht in Deutschland, die durch den unglücklichen Ausgang des ersten Weltkriegs und die sog. Novemberrevolution an eine linke Koalition übergegangen war, wieder an sich zu reißen. Der Putsch, welcher die sozialdemokratisch orientierte Reichsregierung veranlaßte, Berlin vorübergehend zu verlassen und nach Dresden auszuweichen, scheiterte nach wenigen Tagen und blieb eine Episode in der an Unruhen reichen Nachkriegszeit in Deutschland. Rudolf Steiner suchte dem Chaos durch die Bewegung für die Dreigliederung des sozialen Organismus heilende Kräfte entgegenzustellen. Es wird im weiteren Bezug genommen auf die Gründung der Aktiengesellschaft «Der Kommende Tag AG» in Stuttgart, für die der notarielle Gründungsakt am 13. März 1920 in Stuttgart stattgefunden hatte. Die von Rudolf Steiner erwähnten «Betrach-tungen in den letzten Wochen, bevor ich nach Stuttgart gereist bin», sind jetzt zusammengefaßt im Band «Geistige und soziale Wandlungen in der Menschheitsgeschichte», GA Bibl.-Nr. 196.
[...]
Dem Vortrag gingen folgende einleitende Worte voraus:
Meine lieben Freunde! Ich begrüße Sie am heutigen Abend nach meiner Stuttgarter Reise, um wiederum hier gewissermaßen dasjenige fortzusetzen, was dort in Stuttgart in einer gewissen Art geschehen ist. Zunächst aber möchte ich nur mit ein paar Worten einleitend bemerken, daß es diesmal in Stuttgart doch gelungen ist, wenigstens zunächst einzuleiten eine Art praktische Gründung, welche berufen sein soll, vom Gesichtspunkte geisteswissenschaftlicher Weltanschauung auch ins wirtschaftliche Leben einzugreifen. Es wird vielleicht gelingen, einiges beitragen zu können gerade dadurch zu dem, was in der Gegenwart so notwendig geschehen soll. Das Wichtigste in der Gegenwart ist ja allerdings, daß zunächst die Ideen geisteswissenschaftlicher Weltanschauung und die Ideen darüber, was aus dieser geisteswissenschaftlichen Weltanschauung als soziale Konsequenz hervorgeht, in einer genügend großen Anzahl von Menschen Platz greift. Die Seelen einer genügend großen Anzahl von Menschen müssen diese Ideen aufnehmen und trachten, sie zu tatkräftigem Wollen umzugestalten. Das ist das Wichtigste, das ist das Wesentlichste, denn erst wenn eine genügend große Anzahl so vorbereiteter Menschen da sein wird, wird etwas geschehen können von dem, was notwendig für die Menschheit ist. Aber es wird vielleicht doch einiges dadurch beigetragen werden können zu diesem Notwendigen, daß an Vorbildern gezeigt werden kann, wie man ins praktische Leben einzugreifen versuchen muß, wenn man geisteswissenschaftlichen Forderungen gerecht werden will.Und so haben wir denn versucht, in Stuttgart eine Zentrale zu begründen geschäftlich-bankähnlicher Art, welche eine Reihe von wirtschaftlichen Unternehmungen organisieren soll, die so geleitet sein sollen, daß ihre Arbeit im Sinne unserer Weltanschauung liegt, aber auch, daß ihr Eingreifen in die soziale Struktur der Gegenwart im Sinne dieser Weltanschauung geschehe.

Vielleicht könnte es doch sein, daß dadurch Vorbilder geschaffen würden, die in einem gewissen höheren Grade noch überzeugender wirken können als das Wort, dem ja, wie es scheint, leider in der Gegenwart nur so ein langsamer Lauf, ein zu den Notwendigkeiten in solchem Mißverhältnis stehender Lauf gegönnt zu sein scheint. Die Waldorfschule macht ihren erfreulichen Gang, und sie ganz besonders wirkt etwas anfeuernd. Aber all das ist wahrhaftig viel zu wenig, und Sie können sehen, daß es zu wenig ist, wenn Sie es vergleichen mit dem, was Ihnen an zwar vielfach entstellten, aber in der Entstellung dennoch vielsagen-den Nachrichten aus dem früheren Deutschland kommt. Dasjenige, was das Betrübendste ist, ist ja schließlich etwas, was unter der Oberfläche der Erscheinungen sehr, sehr stark bemerkbar ist. Es ist kein Grund vorhanden, meine lieben Freunde, etwa mit einer gewissen Befriedigung zu sagen; Die in Berlin entstandene Regierung hat nach ein paar Tagen abdanken müssen. Das ist ganz einerlei, ob heute in Deutschland, im ehemaligen Deutschland eine Regierung drei Tageslängen am Ruder ist oder so lange wie diejenige, die aus Berlin schnell über Dresden nach Stuttgart geflohen ist; das ist ganz gleich-gültig. Auf Zeiten kommt es dabei nicht an. Das Wesentliche ist, daß keine dieser Regierungen wirklich regieren kann, daß überhaupt nicht regiert werden kann, daß gewissermaßen der menschliche Wille, insofern er in die öffentlichen Angelegenheiten eingreifen soll, zu etwas Fruchtbarem nicht berufen zu sein scheint und höchstens zu den alten Zerstörungskräften neue hinzuzufügen in der Lage ist. Solche Vorgänge wie diejenigen, die im ehemaligen Deutschland heute geschehen, zeigen eben nichts anderes an, als daß die Menschen, die noch immer an die Oberfläche geworfen werden, gleichgültig ob durch einen Putsch oder durch irgendeine Wahl und dergleichen, noch immer von der Art sind, von der Art derjenigen, die die Schreckensereignisse der letzten Jahre mitverschuldet haben. Und der äußere Gang der Ereignisse ist von einer nur geringen Bedeutung gegenüber dem, was hinter diesen Ereignissen steht.