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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Dans l'instant où ils ouvrent les salles des coffres , dans la force des clés est fichée la force du diable... histoire de femme ?
 In dem Moment, in dem sie die Tresorräume öffnen, wird die Kraft der Schlüssel in der Kraft des Teufels festgehalten.... die Frauengeschichte ?

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 177 076-077 (1999) 06/10/1917

Original





Traducteur: FG v.01 - 09/05/2020 Éditeur: SITE

Ricarda Huch dit que la chose la plus nécessaire pour l'humanité contemporaine serait d'apprendre à connaître le diable. Elle ne le considère pas tant nécessaire de se rendre familier de Dieu ; elle considère beaucoup plus nécessaire pour l'humanité contemporaine de se rendre familière du diable.
Naturellement, Ricarda Huch ne sait pas pourquoi c'est nécessaire.
Mais instinctivement, elle sent que c'est nécessaire. D'où ce cri insistant pour la connaissance du diable dans les premiers chapitres de ce livre, qui est très symptomatique, significatif pour le présent. Elle pense : Avec Dieu, les humains deviendront déjà familiers s'ils savent que le diable est autour d'eux. - Naturellement, de tels humains qui ne veulent pas encore s'approcher de la science de l'esprit, ils trouvent, cherchent toujours des raisons pour des excuses pour une telle chose. Ricarda Huch sent que le diable devrait à nouveau être reconnu par les humains comme un être réel ; mais elle l'excuse aussitôt avec ce que ce n'est quand même évidemment pas ainsi, qu'on devrait se représenter qu'il marcherait dans la rue alentour avec queue et cornes. - Maintenant, il court aussi déjà alentour ! "Le petit peuple ne remarque jamais le diable, et quand il l'aurait justement déjà au col". L'abstrait du présent a besoin justement aussitôt d'une excuse, quand aussi il envisage instinctivement ce qui est nécessairement urgent. Mais un bon, un véritable instinct pour le présent est à la base de ce cri après le diable.
Les humains ne devraient pas simplement grandir aveugles, dormants, dans ce qu'une nécessité de fer réclame d'eux pour le temps proche : avoir à faire partout avec les émissions du diable dans le laboratoire, à l'atelier, à la banque. Les humains doivent en faire un progrès de la culture ; ils doivent connaître le diable, ils doivent savoir que dans l'instant où, disons, ils ouvrent les salles des coffres (NDT : lit. : chambres d'acier), dans la force des clés est fichée la force du diable. Cela, Ricarda Huch le pressent instinctivement. Les humains doivent savoir cela, car seul le savoir conduit de la manière correcte dans le futur. Et déjà cela est d’une extrêmement grande signification, que se trouvent des humains qui accentuent instinctivement la nécessité que les humains ne passent pas en dormant devant le diable devenant toujours plus puissant.

Peut-être aussi qu'il est caractéristique - je dis cela seulement entre parenthèses - qu' au paradis était donc aussi une dame, laquelle a aussi introduit instinctivement la fonction du diable dans ce paradis. C’est, comme je crois, dans la culture extérieure donc, aucune renommée particulière pour les messieurs qu’ils déclinent encore largement cette superstition et l’ont, pour l’instant, laissé à nouveau à la femme ; c'est peut-être caractéristique que Ricarda Huch, comme femme, en appelle au diable comme la première fois Ève au paradis a laissé rentrer le diable. Je dis quand même cela seulement entre parenthèses.

Ricarda Huch sagt, daß eigentlich das Notwendigste für die gegenwärtige Menschheit sei, den Teufel kennenzulernen. Sie betrachtet es nicht als so notwendig, sich mit Gott bekanntzumachen; als viel notwendiger betrachtet sie es für die gegenwärtige Menschheit, sich mit dem Teufel bekanntzumachen.
Warum das notwendig ist, weiß natürlich Ricarda Huch nicht.
Aber instinktiv fühlt sie, daß es notwendig ist. Daher dieser eindringliche Schrei nach der Erkenntnis des Teufels in den ersten Kapiteln dieses Buches, der sehr symptomatisch, bedeutsam ist für die Gegenwart. Sie denkt sich: Mit Gott werden die Menschen schon wieder bekanntwerden, wenn sie nur wissen, daß der Teufel um sie herum umgeht. - Natürlich, solche Menschen, die doch nicht an die Geisteswissenschaft heran wollen, die finden dann immer, suchen immer  Entschuldigungsgründe für so etwas. Daß der Teufel als reales Wesen wiederum von den Menschen erkannt werden soll, das fühlt Ricarda Huch; aber sie entschuldigt es gleich damit, daß das doch selbstverständlich nicht so ist, daß man sich vorstellen soll, daß er mit Schwanz und Hörnern auf der Straße herumlaufe. - Nun, er läuft schon herum! «Den Teufel merkt das Völkchen nie, und wenn er es auch schon am Kragen hätte.» Der Abstraktling der Gegenwart braucht eben gleich eine Entschuldigung, wenn er auch instinktiv das, was dringend notwendig ist, einsieht. Aber ein guter, ein richtiger Instinkt für die Gegenwart liegt diesem Schrei nach dem Teufel zugrunde.
Die Menschen sollen nicht einfach blind, schlafend hineinwachsen in dasjenige, was eine eherne Notwendigkeit für die nächste Zeit von ihnen verlangt: sich im Laboratorium, in der Werkstätte, in der Bank, überall mit den Sendungen des Teufels zu tun zu machen. Das müssen die Menschen zum Kulturfortschritt tun; aber kennen müssen sie den Teufel, wissen müssen sie, daß in dem Augenblicke, wo sie, sagen wir, die Stahlkammern aufschließen, in der Kraft des Schlüssels die Kraft des Teufels steckt. Das ahnt instinktiv Ricarda Huch. Das müssen die Menschen wissen, denn allein das Wissen führt in der richtigen Weise in die Zukunft hinein. Und schon das ist von ungeheuer großer Bedeutung, daß sich Menschen finden, die instinktiv die Notwendigkeit betonen, daß die Menschen nicht schlafend an dem immer mächtiger werdenden Teufel vorbeigehen.
Vielleicht ist auch das charakteristisch - das sage ich nur in Parenthese: Im Paradiese war es ja auch eine Frau, welche die Funktionen des Teufels instinktiv hereingeführt hat in dieses Paradies. Es ist, wie ich glaube, in der äußeren Kultur ja kein besonderes Renommee für die Männer, daß sie diesen Aberglauben noch weit abweisen und es vorläufig wiederum der Frau überlassen haben; es ist vielleicht charakteristisch, daß Ricarda Huch als Frau nach dem Teufel ruft, wie einstmals die Eva im Paradies den Teufel hereingelassen hat.
Doch das sage ich nur in Parenthese.