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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




La pause-café et les nouveaux usages bancaires aussi peut appropriés aux impulsions modernes...

Kaffeepausen und neue Bankbrauch können auch an moderne Impulse angepasst werden...

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 185 089-090 (1982) 20/10/1918

Original





Traducteur: FG v.02 - 06/05/2020 Éditeur: SITE
Ici nous avons un point d’angle significatif. Voyez-vous, la vie de l’humanité s’est déjà essentiellement modifiée entièrement depuis peu de siècles. Depuis peu de siècles nous sommes entrés à l’intérieur de l'époque de l’âme de conscience. La population bourgeoise et ce qui est au-dessus d’elle a été peu affectée dans ses conditions de vie par cette entrée dans l’époque des machines. Car ce que la population bourgeoise a accueilli de nouvelles grandes impulsions particulières dans les derniers temps, cela repose déjà avant le véritable âge de la machine – l'introduction du café et ainsi de suite pour la pause-café -, et ce que la population bourgeoise a apporté de nouveaux usages bancaires et du genre, cela est aussi peu approprié aux impulsions modernes que c’est seulement pensable. Ce n’est en fait rien d’autre qu’une compilation des plus anciens usages originels qu’on a eu dans la vie commerciale.
 

 Par contre la caste ou la classe d'humains qui est directement saisie extérieurement par une impulsion moderne dans la vie tombant sous les sens, qui dans une certaine mesure est créée par les impulsions modernes elles-mêmes, c'est le prolétariat moderne. Depuis l'invention de la machine à filer et du métier à tisser mécanique au XVIIIe siècle, toute l'économie de l'humanité est transformée, et c'est en premier par ces impulsions du métier à tisser mécanique et de la machine à filer que le prolétariat moderne est apparu. C'est donc une création du temps nouveau, et c'est l'essentiel. Le citoyen n'est pas une créature du temps nouveau, mais le prolétaire est une créature du temps nouveau. Car ce qui existait auparavant et qui pouvait être comparé au prolétariat du temps nouveau, ce n'était pas un prolétariat, c'était un quelque membre de l'ancien ordre patriarcal, et celui-ci est fondamentalement différent de ce qu'est l'ordre dans l'ère de la machine. Mais avec cela, le prolétaire était aussi placé dans ce qui était complètement écarté de la nature vivante: dans le purement mécanique. Il était entièrement placé sur le faire tombant sous les sens, mais il avait soif d'une vision du monde, et il cherchait à se construire le monde entier ainsi qu'il était construit, en se qu'il se tenait dedans avec son corps et avec son âme. Car les humains voient finalement,dans la construction du monde, en premier en ce dans quoi il se tiennent eux-mêmes. N'est-ce pas, le théologien et le militaire, ils vont ensemble, comme je vous l'ai indiqué récemment. Le théologien et le militaire, ils voient en beaucoup de relations, de la lutte dans la construction du monde, la lutte des puissances bonnes et mauvaises, et ainsi de suite, sans aller plus loin dans les choses. Le juriste et le fonctionnaire - ils vont à nouveau ensemble - et le métaphysicien, ils voient dans la construction du monde une réalisation d'idées abstraites. Et il n'est pas étonnant que, le prolétaire moderne voit dans la construction du monde, une grande machine dans laquelle il est lui-même placé. Et ainsi il veut aussi façonner l'ordre social comme une grosse machine. Mais c'était quand même justement une énorme différence et aujourd'hui c'est encore une énorme différence, par exemple, entre le prolétaire moderne et le bourgeois moderne,  que la vie bourgeoise moderne. On n'a donc pas besoin de parler de l'état de naufrage. C'est quand même une différence considérable que le bourgeois moderne n'a aucun intérêt pour des questions philosophiques plus profondes, tandis que le prolétaire a un intérêt brûlant pour les questions de la vision du monde. N'est-ce pas, le bourgeois moderne discute toutefois dans de nombreuses réunions, discute la plupart du temps avec des mots/des paroles. Le prolétaire discute sur ce en quoi il se tient vivant dedans, sur ce que la culture de la machine produit quotidiennement effectivement. On a aussitôt en ce qu'on passe aujourd'hui d'un rassemblement bourgeois à un rassemblement prolétarien,l e sentiment suivant : dans  la réunion bourgeoise, là sera discuté comment ce serait beau quand les humains tenaient à la paix, s'ils étaient tous pacifistes,par exemple, ou comment n'importe quoi d'autre serait beau. Mais tout cela est le plus souvent de la dialectique de mots, toutefois piquée de quelque sentimentalité, mais pas saisi par l'impulsion de regarder vraiment à l'intérieur de la construction du monde, de réaliser ce que l'on veut à partir des secrets de la construction du monde. Allez alors dans le rassemblement prolétarien, ainsi vous remarquez : les gens parlent de réalités, quand aussi ce sont les réalités du plan physique. Les gens connaissent exactement l'histoire, c'est-à-dire leur histoire; ils peuvent la raconter sur le bout des doigts, de l'invention du métier à tisser mécanique et de la machine à filer. Ce sera seriné à chacun, ce qui a commencé là, ce qui s'est développé là, comment le prolétariat est devenu ce qu'il est aujourd'hui. Comment cela est devenu, chacun sait cela à la ficelle près, qui n'est pas seulement dans une certaine mesure abruti, mais prend part à la vie - et ce sont donc seulement peu, il y a peu d'abrutis en fait dans cette classe de la population.







Hier haben wir einen bedeutsamen Angelpunkt. Sehen Sie, das Leben der Menschheit hat sich schon seit wenigen Jahrhunderten ganz wesentlich geändert. Seit wenigen Jahrhunderten sind wir innerhalb dieses Zeitalters der Bewußtseinsseele ins Maschinenzeitalter eingetreten. Die bürgerliche Bevölkerung und was über ihr ist wurde wenig berührt in ihren Lebensverhältnissen von diesem Eintritt ins Maschinenzeitalter. Denn was die bürgerliche Bevölkerung an besonders großen neuen Impulsen in der letzten Zeit aufgenommen hat, das liegt ja schon vor dem eigentlichen Maschinenzeitalter - Einführung des Kaffees und so weiter für den Kaffeeklatsch - , und dasjenige, was die bürgerliche Bevölkerung an neuen Bankusancen und dergleichen gebracht hat, das ist so wenig angemessen den neuzeitlichen Impulsen wie nur irgend denkbar. Es ist eigentlich nichts anderes als eine Komplikation der ururältesten Usancen, die man im kaufmännischen Leben gehabt hat.
Diejenige Kaste oder Klasse der Menschen dagegen, die wirklich von einem neuzeitlichen Impulse äußerlich im sinnenfälligen Leben unmittelbar ergriffen ist, die gewissermaßen durch die neuzeitlichen Impulse selber erst geschaffen ist, das ist das neuzeitliche Proletariat. Seit der Erfindung der Spinnmaschine und des mechanischen Webstuhls im 18. Jahrhundert ist die gesamte Volkswirtschaft der Menschheit umgewandelt, und es ist im wesentlichen erst durch diese Impulse des mechanischen Webstuhls und der Spinnmaschine das moderne Proletariat entstanden. Das ist also ein Geschöpf der neuen Zeit, und das ist das Wesentliche. Der Bürger ist kein Geschöpf der neuen Zeit, aber der Proletarier ist ein Geschöpf der neuen Zeit. Denn dasjenige, was früher vorhanden war und verglichen werden konnte mit dem Proletariat der neuen Zeit, es war nicht ein Proletariat, es war irgendein Mitglied der alten patriarchalischen Ordnung, und die ist grundverschieden von dem, was die Ordnung im Maschinenzeitalter ist. Aber damit war der Proletarier eben auch hineingestellt in dasjenige, was ganz von der lebendigen Natur herausgerissen ist: in das rein Mechanische. Er war ganz auf das sinnenfällige Tun gestellt, aber er durstete nach einer Weltanschauung, und er versuchte die ganze Welt sich so zu konstruieren, wie das konstruiert war, in dem er mit seinem Leib und mit seiner Seele drinnenstand. Denn die Menschen sehen schließlich im Weltengebäude dasjenige zuerst, in dem sie selber drinnenstehen. Nicht wahr, der Theologe und das Militär, sie gehören zusammen, wie ich Ihnen neulich angedeutet habe. Der Theologe und das Militär, sie sehen in vieler Beziehung im Weltengebäude Kampf, Kampf der guten und der bösen Mächte und so weiter, ohne weiter auf die Dinge einzugehen. Der Jurist und der Beamte — sie gehören wieder zusammen — und der Metaphysiker, sie sehen im Weltengebäude eine Realisierung abstrakter Ideen. Und kein Wunder, der moderne Proletarier sieht im Welten-gebäude eine große Maschine, in die er selbst hineingestellt ist. Und so will er auch die soziale Ordnung gestalten als eine große Maschine. Aber es war doch eben ein gewaltiger Unterschied und ist heute noch ein gewaltiger Unterschied zum Beispiel zwischen dem modernen Proletarier und dem modernen Bürger, dem modernen Bourgeois-Leben. Von dem versinkenden Stande braucht man ja nicht zu reden. Es ist doch ein beträchtlicher Unterschied, daß der moderne Bourgeois eben gar kein Interesse an irgendwelchen tiefergehenden Weltanschauungsfragen hat, während der Proletarier ein brennendes Interesse für Weltanschauungsfragen hat. Nicht wahr, der moderne Bourgeois diskutiert allerdings in zahlreichen Versammlungen, diskutiert mit Worten zumeist. Der Proletarier diskutiert über dasjenige, in dem er lebendig drinnensteht, über dasjenige, was täglich die Maschinenkultur erzeugt. Man hat sogleich, wenn man heute aus einer bürgerlichen Versammlung in eine proletarische Versammlung geht, folgendes Gefühl: In der bürgerlichen Versammlung, da wird diskutiert, wie schön es wäre, wenn die Menschen Frieden hielten, wenn sie alle Pazifisten wären zum Beispiel, oder wie schön irgend etwas anderes wäre. Aber das alles ist Dialektik von Worten zumeist, allerdings mit etwas Sentimentalität durchspickt, aber nicht ergriffen von dem Impuls, wirklich ins Weltengebäude hineinzuschauen, dasjenige, was man will, aus den Geheimnissen des Weltengebäudes heraus zu realisieren. Gehen Sie dann in die proletarische Versammlung, so merken Sie: Die Leute reden von Wirklichkeiten, wenn das auch die Wirklichkeiten des physischen Planes sind. Die Leute kennen Geschichte, das heißt, ihre Geschichte; sie kennen genau die Geschichte, an den Fingern können sie es herzählen, von der Erfindung des mechanischen Webstuhles und der Spinnmaschine an. Das wird jedem eingebläut, was da angefangen hat, was sich da entwickelt hat, wie das Proletariat zu dem geworden ist, was es heute ist. Wie das geworden ist, das weiß jeder am Schnürchen, der nur einigermaßen nicht stumpfsinnig ist, sondern teilnimmt am Leben - und das sind ja nur wenige, es ist wenig Stumpfsinn eigentlich gerade in dieser Klasse von Bevölkerung.