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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Banqueroute de l'activité individuelle dans l'histoire

 Bankrott der individuellen Tätigkeit in der Geschichte

 


 

Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes ga 001 210-211 (1987) 00/00/1887

Original





Traducteur: FG v.02 - 15/05/2020 Editeur: SITE
À cela, nous devons ajouter un mot sur la méthode de l'histoire. L'histoire doit toujours garder à l'esprit que les causes des événements historiques sont à chercher dans les intentions individuelles, les plans, etc. des humains. Toute dérivation de faits historiques à partir de plans sous-jacents à l'histoire est une erreur. Il s'agit toujours de savoir quels objectifs telle ou telle personnalité s'est fixés, quels chemins elle a empruntés, etc. L'histoire est absolument à fonder sur la nature humaine. Leurs volontés, leurs tendances sont à sonder.

Nous pouvons maintenant de nouveau justifier ce qui a été dit ici au sujet de la science éthique par les remarques de Goethe.
Quand il dit : "Le monde synthétiquement rationnel est à considérer comme un grand individu immortel, qui accomplit inéluctablement le nécessaire et se fait ainsi maître du fortuit", ["Proverbes en prose", ibid. p. 482], ainsi cela est seulement à expliquer par les circonstances dans lesquelles nous apercevons l'humain avec l'évolution de l'histoire. - La référence à un substrat individuel positif de l'effort repose dans les paroles : " L'activité inconditionnelle de quelque sorte qu'elle serait, fait finalement banqueroute " (Ibid p. 463).
La même chose dans : "Le moindre humain peut être complet quand il se déplace dans les limites de ses capacités et de ses talents." (ibid. p. 443) - La nécessité pour l'humain de s'élever aux idées directrices de son peuple et de son temps s'exprime dans (ibid. p. 487) : " Chacun se demande quand même avec quel organe il peut et veut en tout cas œuvrer sur son temps ", et (ibid. p. 455) : " On doit savoir où l'un est et où les autres veulent aller. Notre conception du devoir est de nouveau à reconnaître dans (ibid. p. 460) : "Devoir, où l'on aime, ce que l'on s'ordonne à soi-même."

Nous avons absolument placé l'humain, en tant qu'être connaissant et agissant, sur lui-même. Nous avons décrit son monde d'idées comme coïncidant avec la fondation du monde et nous avons reconnu que tout ce qu'il fait est seulement à considérer comme l'écoulement de sa propre individualité. Nous cherchons le noyau de l'existence/l'être-là dans l'humain lui-même. Personne ne lui révèle une vérité dogmatique, personne ne le pousse à l'action. Il est autosuffisant. Il doit être tout par lui-même, rien par aucun autre être. Il doit tout créer de lui-même. Donc aussi la source de sa béatitude. Nous avons reconnu qu'il ne saurait être question d'un pouvoir qui a dirigé l'humain, qui a déterminé son existence selon sa direction et son contenu, l'a condamné à la servitude. Si l'humain devait donc devenir béat/béatitude, cela ne peut se passer que par lui-même. Aussi peu un pouvoir extérieur nous prescrit les normes de notre action, aussi peu il accordera aux choses la capacité d'éveiller en nous le sentiment de satisfaction si nous ne le faisons pas nous-mêmes. Le plaisir et le déplaisir sont seulement là pour l'humain quand lui-même ajoute tout d'abord aux objets la capacité d'appeler ces sentiments à l'éveil en lui. Un créateur qui déterminerait de l'extérieur ce qui devrait nous faire plaisir ou déplaisir nous conduirait à la laisse.



Hieran müssen wir noch ein Wort über die Methode der Geschichte anschließen. Die Geschichte muß stets im Auge haben, daß die Ursachen zu den historischen Ereignissen in den individuellen Absichten, Plänen usw. der Menschen zu suchen sind. Alles Ableiten der historischen Tatsachen aus Plänen, die der Geschichte zugrunde liegen, ist ein Irrtum. Es handelt sich immer nur darum, welche Ziele sich diese oder jene Persönlichkeit vorgesetzt, welche Wege sie eingeschlagen usf. Die Geschichte ist durchaus auf die Menschennatur zu gründen. Ihr Wollen, ihre Tendenzen sind zu ergründen.

Wir können nun wieder das hier über die ethische Wissenschaft Gesagte durch Aussprüche Goethes belegen.
Wenn er sagt: «Die vernünftige Welt ist als ein großes unsterbliches Individuum zu betrachten, das unaufhaltsam das Notwendige bewirkt und dadurch sich sogar über das Zufällige zum Herrn macht», [«Sprüche in Prosa», ebenda S. 482], so ist das nur aus dem Verhältnisse, in dem wir den Menschen mit der Geschichtsentwicklung erblicken, zu erklären. - Der Hinweis auf ein positives individuelles Substrat des Wirkens liegt in den Worten: «Unbedingte Tätigkeit, von welcher Art sie sei, macht zuletzt bankerott» (Ebenda S. 463).
Dasselbe in: «Der geringste Mensch kann komplett sein, wenn er sich innerhalb der Grenzen seiner Fähigkeiten und Fertigkeiten bewegt.» (Ebenda S. 443) -Die Notwendigkeit, daß der Mensch sich zu den leitenden Ideen seines Volkes und seiner Zeit erhebe, ist ausgesprochen in (ebenda S. 487): «Frage sich doch jeder, mit welchem Organ er allenfalls in seine Zeit einwirken kann und wird», und (ebenda S. 455): «Man muß wissen, wo man steht und wohin die andern wollen.» Unsere Ansicht von der Pflicht ist wiederzuerkennen in (ebenda S. 460): «Pflicht, wo man liebt, was man sich selbst befiehlt.»

Wir haben den Menschen als erkennendes und handelndes Wesen durchaus auf sich selbst gestellt. Wir haben seine Ideenwelt als mit dem Weltengrunde zusammenfallend bezeichnet und haben erkannt, daß alles, was er tut, nur als der Ausfluß seiner eigenen Individualität anzusehen ist. Wir suchen den Kern des Daseins in dem Menschen selbst. Ihm offenbart niemand eine dogmatische Wahrheit, ihn treibt niemand beim Handeln. Er ist sich selbst genug. Er muß alles durch sich selbst, nichts durch ein anderes Wesen sein. Er muß alles aus sich selbst schöpfen. Also auch den Quell für seine Glückseligkeit. Wir haben ja erkannt, daß von einer Macht, die den Menschen lenkte, die sein Dasein nach Richtung und Inhalt bestimmte, ihn zur Unfreiheit verdammte, nicht die Rede sein kann. Soll dem Menschen daher Glückseligkeit werden, so kann das nur durch ihn selbst geschehen. So wenig eine äußere Macht uns die Normen unseres Handelns vorschreibt, so wenig wird eine solche den Dingen die Fähigkeit erteilen, daß sie in uns das Gefühl der Befriedigung erwecken, wenn wir es nicht selbst tun. Lust und Unlust sind für den Menschen nur da, wenn er selbst zuerst den Gegenständen das Vermögen beilegt, diese Gefühle in ihm wachzurufen. Ein Schöpfer, der von außen bestimmte, was uns Lust, was Unlust machen soll, führte uns am Gängelbande.