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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection ga 192:

Traitement en science de l’esprit de questions sociales et pédagogiques.




DEUXIÈME CONFÉRENCE
Stuttgart, le 23 avril 1919
ZWEITER VORTRAG Stuttgart, 23. April 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 192 036-060 (1991) 23/04/1919

Original





Traducteur: FG v.01 23/12/2019 Éditeur: SITE

19190423 036 047
Aujourd’hui j’aimerais dans une certaine mesure rajouter épisodiquement quelque chose qui a à voir avec la tri-articulation de l’organisme social évoqué aussi devant vous la dernière fois. J’aimerais le rajouter dans une certaine mesure comme épisode d’une observation de science de l’esprit plus profonde. Naturellement, maint de ce qui fondera aussi nos explications d’aujourd’hui, vous devez le rassembler de proche en proche de l’ensemble de la façon de voir de science de l’esprit. On ne peut pas donner des vastes justifications dans chaque exposé particulier. Mais ce qui nous fait front extérieurement comme la nécessité d’une tri-articulation de l’organisme social, aujourd’hui nous voulons dans une certaine mesure le regarder une fois de dedans, à partir de son côté intérieur et par cela l’approfondir. Ce n’est en fait pas difficile pour celui qui s’est quelque peu acclimaté dans les représentations de science de l’esprit, de susciter en soi une sensation/un sentiment de la grande différence des trois domaines de vie en lesquels l’organisme social devrait être articulé d’après nos intentions. Est-on seulement une fois attentif à ce qu’une telle tri-articulation est à prendre au sérieux, alors se montre d’abord, à la mesure du sentiment, une possible différenciation entre ces trois domaines, qui laisse percevoir fortement différencié des autres, chacun, en particulier.


Ces trois domaines, ils vous sont donc maintenant déjà suffisamment familiers : le domaine de ce que nous nommons la vie spirituelle, aussi loin que cette vie spirituelle se forme, se manifeste en ce que nous nommons le monde physique, donc l’étendue complexe de l’ainsi nommée– si je devais utiliser le mot paradoxal - vie physique de l’esprit. Nous savons donc, ce que nous avons à comprendre là-dessous. À cela appartiendra tout ce qui est en rapport avec les facultés individuelles et les dons de l’humain. Pour nous, au contraire de l’humain d’opinion matérialiste, la vie de l’esprit est en effet quelque chose de largement plus étendu que pour l’humain d’opinion matérialiste. Nous sommes en effet forcés de penser la vie de l’esprit beaucoup plus matérielle que les humains matérialistes, aussi loin que nous parlons de vie physique de l’esprit. Cela a déjà parcouru maintes de mes conférences, que la vie de l’esprit pourra seulement être saisie quand on part de ce que toute vie matérielle est vraiment concrètement traversée du spirituel, ainsi que pour nous il n’y a même pas de purement matériel, mais ce qui se dévoile par le moyen du matériel est toujours aussi, je dis aussi, un spirituel d’après son être intérieur. Art, science, façons de voir le droit, impulsions morales de l’humanité, tout cela définirait tout d’abord, parlé grossièrement, l’étendue de cette vie de l’esprit. Mais avant toutes choses tomberaient dans l’étendue de cette vie de l’esprit tout ce qui appartient au soin des dons individuels, donc l’ensemble du système d’éducation, d’enseignement et d’école.


Alors, est clairement à différencier à nouveau une chose de cette vie qui d’une certaine manière est en rapport avec la vie physique de l’esprit, mais qui quand même se différencie d’elle dans le principe. C’est tout ce qu’on peut décrire comme vie de droit, comme vie politique, comme vie de l’état. Naturellement on doit quelque peu enclencher sa capacité de perception sur des différenciations distinctes sur ce domaine quand on ne veut pas tomber dans l’erreur de se dire : la vie du droit est donc, prise à la base, ce qui est légalité (NDT Rechtlichkeit) .
Mais nous, qui nous sommes habitués à différencier exactement et nettement, nous devrons différencier entre la saisie d’idées de droit, entre – si j’ai la permission de m’exprimer ainsi - l’être inspiré d’idées de droit et la manifestation du droit dans la vie extérieure. Nous parlerons bientôt plus exactement de toutes ces choses.
Le troisième est alors, vous pourrez facilement la différencier des deux autres, la vie de l’économie. Maintenant l’humain se tient dans un tout autre rapport aux trois domaines de la vie, que nous avons justement répertoriés. Quand vous tentez, par un pur ressenti sain de saisir ce qu’est la vie physique de l’esprit, ainsi vous éprouverez – tenter seulement une fois, d’orienter les facultés de perception de l’âme dans la direction dont j’ai maintenant parlé -, que tout ce qui, de quelque manière, prend racine dans les dons individuels, les facultés individuelles de l’humain, se déroule dans une certaine mesure le plus intérieurement pour la nature humaine, sera fabriqué par la nature humaine au plus intérieur. Va-t-on maintenant tout à fait scientifiquement au travail du percevoir, ainsi on trouve que tout ce qui se vit en art et science, dans les impulsions de l’éducation, peut être éprouvé comme spirituel-d’âme (NDT ou spirituel-psychique) qui vit en nous, quand nous nous adonnons à son activation ; ainsi vit en nous que nous pouvons seulement l’expérimenter de manière correcte quand nous nous retirons quelque peu de la vie extérieure. Certes, nous devons le manifester dans le monde extérieur – c’est alors quelque chose d’autre, que de le vivre tout d’abord intérieurement -, mais, comme humain, nous ne pouvons pas concevoir, pas saisir intérieurement ce qui se vit en art et science, en impulsions d’éducation, quand nous ne pouvons pas nous retirer quelque peu de la vie. Naturellement cela n’a pas besoin d’être un retrait en un ermitage, on peut ma foi aller se promener, mais on doit quelque peu se retirer, doit devenir d’âme (NDT ici psychique n’irait quand même pas), doit vivre en soi. C’est quelque chose, qui pour une sensation entièrement naïve, quand elle veut seulement être formée dans l’âme humaine, se donne pour la vie physique de l’esprit, et que la science de l’esprit doit exprimer ainsi, qu’elle dit : cette vie physique de l’esprit sera vécue ainsi par notre âme humaine que nous objectiverons cette vie de l’esprit sans pleine prise en compte du corps. Là, la science de l’esprit doit, et cela vous pouvez le prendre de tout ce que la science de l’esprit vous a apporté jusqu'à présent, se tourner de la manière la plus décisive contre l’interprétation matérialiste de l’être humain, laquelle vit dans la superstition, que, quand on forme/façonne intérieurement, ce qui appartient à la vie physique de l’esprit, cette formation s’accomplit entièrement sans reste par l’instrument du cerveau, du système nerveux et ainsi de suite. Non, nous savons, cela n’est pas vrai. Nous savons qu’une vie intérieure autonome doit être disponible dans l’humain, quand des manifestations de cette vie physique de l’esprit devraient venir en l’état. Il se passe quelque chose dans l’humain chez cette vie physique de l’esprit qui n’a pas ses manifestations parallèles dans le corps physique, il se passe quelque chose, qui seulement se déroule à l’intérieur de l’être spirituel-d’âme dans l’humain.


C’est autrement, quand nous formons ces impulsions de la vie, que nous voulons placer sur une base démocratique dans notre tri-articulation, quand nous formons ce que dans une certaine mesure tous les humains laissent apparaître égal devant tous les humains. Cela peut seulement se former, quand nous nous servons des outils de notre corporéité, qui relient humain avec humain. Pas des idées intérieures de droit, mais des impulsions de droit de la vie, pas des idées morales intérieures, mais des impulsions morales de la vie, qui sont donc actives entre les humains, celles-ci se forment en ce qu’humain vienne à humain, humain œuvre contre humain, humain et humain échangent, ce qu’ils vivent mutuellement les uns aux autres. Ces choses se forment seulement quand des humains se fréquentent les uns les autres, quand des humains tournent leur côté extérieur corporel les uns aux autres, quand ils parlent les uns avec les autres, quand ils se voient, quand ils vivent ensemble par sensation commune, bref, cela pourra seulement être formé dans la circulation humaine des échanges. En rapport sur tout ce qui se forme sur base de nos facultés individuelle, donc en rapport à ce qui, dans le sens justement nommé, est indépendant de notre corporéité, nous sommes formés/façonnés individuels comme humains, chacun un propre, chacun un individu. Avec exception des bien trop faibles différenciations, lesquelles proviennent par différences de race, différence de peuple et de ce genre, mais qui justement comme différenciation sont une petitesse – quand on a seulement un organe pour cela, on doit savoir cela – vis-à-vis de la différenciation par dons et facultés individuelles, à l’exception de cela nous sommes en rapport à notre humanité physique extérieure, par laquelle nous nous rencontrons les humains comme humain, par laquelle nous formons des impulsions de droit, des impulsions morales, comme humains égaux (NDT ou aussi semblables). Nous sommes pareils/égaux comme humains, ici dans le monde physique, tout de suite par l’égalité de notre forme humaine, simplement par le fait que nous portons tous visage humain. Cela, que nous portons tous visage humain, que nous nous rencontrons comme humains physiques extérieurs, qui les uns avec les autres sur le sol démocratique forment les impulsions de droit, les impulsions morales, cela nous fait égaux sur ce sol. Nous sommes différents les uns des autres par nos dons individuels, mais qui appartiennent à notre intériorité.

Le troisième, le domaine économique : on n’a véritablement pas besoin de tendre à une fausse ascèse, car cette fausse ascèse et très certainement contre la tendance de base de notre temps actuel, notamment de l’occident –nous en avons souvent parlé ici -, mais on peut percevoir, comme la vie de l’économie laisse l’humain dans une certaine mesure plonger ici dans le monde physique en un courant de vie, dans un courant de vie, dans une mer de vie, dans laquelle il se perd jusqu’à un certain degré comme humain. N’avez-vous pas le sentiment, vis-à-vis de la vie de l’économie que vous plongez dans quelque chose, ne vous laisse pas être humain ainsi que la vie de l’état ou de droit ? C’est encore plus le cas vis-à-vis de la vie, qui coule de vos facultés individuelles, absolument des facultés individuelles de l’humain. Nous le sentons, comme dit, sans tomber dans une fausse tendance ascétique, nous sentons : vis-à-vis de la vie de l’économie, c’est ainsi que nous cessons d’être pleinement humain en ce que nous devons faire/participer à l’économie. Nous devons payer un tribut à cela en nous qui est sous humain, en ce que nous faisons l’économie (NDT wirtschaften)

Nous avons pour ainsi dire en ce qui appartient à la vie de l’économie, comme production de marchandises, circulation de marchandise, consommation de marchandise, aussi quand cela s’accroît vers le haut à des prestations spirituelles, mais qui justement pour cela apparaissent avec le même caractère que la circulation de marchandises de la vie de l’économie, parce que nous sommes humains et non-anges, nous savons qu’aussi ce qui est production spirituelle, aussi loin que l’économique rentre en considération pour cela, prend le caractère de l’économique, qui se déroule dans les biens matériels. Et les biens matériels, qui sont nécessaires à la satisfaction de notre corporel, et les prestations spirituelles, comme de dentiste et de ce genre, vous devez aussi les conduire finalement par l’échange de marchandises à ce que le dentiste puisse vivre physiquement par la vie de l’économie. N’importe comment la vie de l’économie est toujours pendante avec la vie physique. Mais c’est quelque chose, qui nous amène dans une certaine animalité, quand aussi dans une relation rehaussée dans l’humain. Cela nous laisse plonger dans ce qui sera vécu instinctivement ensemble avec l’animal. Là vous avez tout d’abord une sensation naïve, mais saine vis-à-vis de ce qui différencie les trois domaines pour l’humain individuel particulier.
Allons maintenant plus profondément dans la chose selon la science de l’esprit. Le scientifique de l’esprit doit là particulièrement observer l’articulation de la vie humaine dans le temps, l’évolution de la vie humaine tout d’abord de la naissance ou de la conception jusqu’à la mort. Celui qui s’approprie un patrimoine de perception pour le déroulement de la vie de l’humain, celui-là sera fortement impressionné de ce que sont les facultés individuelles de l’humain qui s’annoncent significativement dans la plus prime enfance. Pour celui qui s’est acquis un œil spirituel et une expérience de la vie, pour celui-là est fortement disponible la perception de la formation particulière de l’âme d’enfant. En ce qui devient dans les trois premières marches de vie de la première à la septième, de la septième à la quatorzième, de la quatorzième à la vingt et unième année, en cela s’annonce ce que sont les facultés individuelles de l’humain comme à partir d’une force élémentaire. Et là ne s’annonce pas seulement ce que nous sommes ordinairement disposés à regarder comme facultés individuelles de l’humain, mais va avec alors si nous sommes physiquement fort ou faible, si nous pouvons fournir plus ou moins de travail musculaire. C’est là que nous devons plus déployer le spirituel dans le matériel que ceux qui pensent en matérialistes. Regardé spirituellement, nous voyons un bon pendant entre la formation du système musculaire et les dispositions individuelles de l’humain. Pour celui qui peut regarder l’être humain, tout cela pend ensemble avec le développement du chef humain/de la tête humaine. Même aussi dans les formes extérieures, si l’un a des jambes fortes ou faibles, si l’un peut beaucoup marcher, celui qui s’est acquis un coup d’œil spirituel voit déjà cela à la tête, tout de suite à la tête. Si l’un est adroit ou maladroit, on le voit à la tête de l’humain. Les ainsi nommées facultés physiques de l’humain, elles sont étroitement pendantes avec son aptitude pour le travail matériel extérieur, manuel, elles sont pendantes avec la formation de la tête.

Maintenant vous savez, ce que je vous ai dit de manière répétée sur la formation de la tête et fondé à partir des différents soubassements. Je vous ai dit : tout ce qui vient à la formation dans le chef humain, ce qui donne au chef humain sa configuration, sa formation, cela attire l’attention sur le prénatal, cela attire l’attention sur ce que l’humain s’amène dedans avec lui dans la vie physique à partir des mondes spirituels que ce soit des mondes spirituels eux-mêmes ou que ce soit des incarnations terrestres s’étant déroulées auparavant. En ce que maintenant un pendant sera regardé entre toutes les facultés individuelles de l’humain, seraient-elles maintenant des facultés spirituelles ou manuelles, tout de suite avec la formation du chef humain, on sera guidé plus loin dans son regarder, ainsi que tout ce qui provient des facultés individuelles de l’humain reconduit sur la vie prénatale.


Voyez-vous, c’est cela, qui conduit le scientifique de l’esprit à un éclairage si significatif pour lui de ce qui est vie de l’esprit physique. La vie physique de l’esprit est là pour cela dans le monde physique, parce que comme humain, nous apportons quelque chose dedans par la naissance. Toute la vie physique de l’esprit, dans l’étendue, comme je vous en ai parlé aujourd’hui, n’apparaît pas purement à partir de ce monde physique, elle apparaît à partir de ces impulsions que du monde spirituel, nous portons, par notre naissance, dans l’être-là physique. En ce que nous sommes humains, qui apportons dedans dans l’être-là physique des échos d’un être-là suprasensible, nous formons dans la société humaine ici dans le monde physique ce qui est cette vie physique de l’esprit. Il n’y aurait aucun art, il n’y aurait aucune science, au maximum une description expérimentale, une description d’expériences, il n’y aurait aucune impulsion d’éducation, nous ne pourrions pas élever les enfants, nous ne pourrions pas prodiguer de formation scolaire, si nous n’amenions pas dans la vie physique, par la naissance, des impulsions de la vie prénatale. C’est l’une des choses.

Maintenant s’il vous plaît, prenez tout ce que vous trouvez de descriptions du monde suprasensible dans ma « Théosophie » ou dans la « Science de l’occulte ». Prenez particulièrement ce qui est dit dans ces livres à partir du monde suprasensible sur les relations, qui règnent là entre âme humaine et âme humaine, quand ces âmes sont désincarnées, quand ces âmes vivent entre la mort et une nouvelle naissance. Vous savez, nous devons parler là de toutes autres relations d’âme à âme, que celles dont nous pouvons parler ici dans le monde physique. Vous vous souvenez, comme j’ai assemblé ce qui d’âme à âme sera vécu, d’échos fondamentaux, qui sont disponibles ici en des images à force d’ombres. Vous vous rappelez de la description dans la « Théosophie » de la vie dans le monde des âmes, comme je devais parler de certaines interactions, et forces d’âmes et astrales non disponibles dans le monde physique, en ce que je voulais décrire la vie désincarnée dans la vie entre mort et nouvelle naissance. Là se tient l’âme à l’âme dans une relation intérieure. Là est un rapport d’âme à âme, lequel sera suscité par la force intérieure de l’âme elle-même. Si maintenant on se traverse entièrement et fortement de part en part avec ce qui existe ainsi comme rapport d’âme à âme dans le monde suprasensible, si on saisit cela de l’œil et se rend correctement objectif ce qui existe ainsi, alors on en reçoit une étrange façon de voir quand on compare de manière correcte.


Vous savez, beaucoup repose sur de telles prestations de tendances intérieures qui conduit à la connaissance dans le monde suprasensible, ou aussi à la connaissance des pendants du monde suprasensible avec le sensible. On sera là directement conduit sur la vie de droit, d’état ou politique, et d’ailleurs ainsi qu’il n’y a aucun plus grand contraire contre la formation particulière de la vie suprasensible que la vie de droit, politique ici sur le plan physique. Ce sont les deux grands contraires, et on ressent ces contraires quand on apprend à connaitre de manière adéquate la vie suprasensible. La vie suprasensible n’a rien du tout de ce qui pourra être réglé par statuts de droit ou des impulsions extérieures morales, car là tout sera réglé par des impulsions intérieures d’âme. Ici, dans la vie physique, sera établi le plein opposé, en ce qu’on établit la vie de l’État dans ses nuances de base, parce que, par la naissance, va se perdant pour nous ce qui vit dans l’âme comme impulsions de base qui établissent le rapport d’âme à âme ; parce ce que cela va se perdant, parce que nous nous approprions ici le contraire entre naissance et mort. Cet opposé sont les statuts de droit, qui existent ; qui établissent, ce qui devra être établi, le rapport de droit, parce que l’humain a perdu ce qui concerne le rapport d’âme à âme dans le monde suprasensible. Ce sont les deux pôles, rapport suprasensible d’âme à âme– rapport d’état ici sur le plan physique.


D’humain à humain, nous apportons dans le physique monde de culture de l’esprit, ce qui nous reste par la naissance comme écho du monde suprasensible. Nous étendons pour dire un éclat par-dessus la vie ainsi que nous laissons y briller ce que nous apportons dans le monde, en ce que nous cherchons à manifester dans l’art, la science et l’éducation des autres humains. C’est autre chose avec la vie de droit. Nous devons fonder cela ici, sur la terre physique comme un ersatz pour ce que nous perdons en relation suprasensible, en ce que nous rentrons par la naissance dans l’être-là physique.

Cela vous donne en même temps un concept de ce que pensent certains enseignements (NDT Urkunden) religieux originels – et vous savez dans quelle mesure des enseignements religieux originels sont quelque peu toujours traversés de telles ou telles vérités occultes -, quand ils parlent de légitimes « souverains de ce monde ». Ils pensent quand ils parlent de cela : l’état devrait donc seulement non s’engager à vouloir administrer ce que l’humain s’y apporte du monde suprasensible par la naissance comme son reflet dans le monde physique. Il devrait se limiter à former les souverains juridiques, qui forment le juste opposé ici dans la vie de l’état : la vie, dont nous avons besoin, en ce que les impulsions du monde spirituel dans lequel nous somme passé par la naissance, se perdirent. La vie de l’État a la tâche, de former ce qui est nécessaire pour l’échange/la circulation/la relation des humains dans le monde physique ; cela a seulement une signification pour la vie entre naissance et mort.
Regardons-nous le troisième, la vie de l’économie. Là devra être dit quelque chose, qui est tout particulièrement un paradoxe : nous plongeons, exprimé crûment, dans une certaine mesure, en dessous dans un sous-humain, en ce que nous nous embarquons dans la vie de l’économie. Mais par cela, avance toujours quelque chose devant notre âme, en ce que nous nous embarquons dans le sous-humain. Et vous pouvez donc sentir cela. Pensez une fois comme tant vous devez vous efforcer en vous, actifs, quand vous vous adonnez à la culture spirituelle, et comme maints humains peuvent être dépourvus de pensées dans la pure vie de l’économie. On s’abandonne souvent aux pulsions et instincts. Le faire-l’économie/la gestion économique avance justement sans beaucoup d’immédiat penser intérieurement actif, absolument. Mais en tout cas, nous plongeons dans un sous-humain. Là l’âme se préserve intérieurement quelque peu en retour. Parlé selon la science de l’esprit, le corps est plus sollicité , que même on le croit ordinairement, quand nous sommes à une activité matérielle. Nous devons, quand nous parlons de la vie de l’économie, aussi parler du membre final du processus économique, de manger et boire. Nous devons nous être clair, que là n’est pas un plein parallélisme entre activité corporelle et spirituelle, que là le corps prédomine en rapport à l’activité vis-à-vis du spirituel et de ce qui est d’âme. (NDT Geistig-Seelische) Mais ce spirituel-d’âme, cela développe alors une forte activité inconsciente. Et dans cette activité inconsciente, repose un germe. Ce germe, celui-là nous le portons par la porte de la mort. L’âme peut, dans une certaine mesure, reposer quand nous faisons l’économie. Mais ce qui extérieurement apparaît à la conscience comme calme, cela développe un germe, qui sera porté par la porte de la mort. Et si nous développons absolument moralement la fraternité dans la vie de l’économie, comme je le décris maintenant toujours, alors nous portons un bon germe par la porte de la mort, tout de suite par ce que nous développons comme humain vis-à-vis de l’humain dans la vie de l’économie. Cela aimerait vous sembler matérialiste, quand je dis : tout de suite dans la fraternité de la vie de l’économie, l’humain se pose dans l’âme les germes pour sa vie après la mort, pendant que dans ce qui est culture de l’esprit, il vit de l’héritage de ce qu’il rapporte de la vie prénatale, - cela aimerait vous apparaitre matérialiste, c’est vrai, simplement vrai vis-à-vis de la recherche spirituelle-scientifique. Cela aimerait vous sembler matériel, que je vous dise : quand vous plongez dans l’animalité, votre humanité veille pour ce que vous développiez le suprasensible pour le temps après la mort – c’est ainsi. L’humain est un être tri-articulé. Il a dans son être un héritage du temps prénatal, il développe quelque chose, qui a seule validité entre naissance et mort, il développe ici dans le monde physique quelque chose par lequel il attache la vie future après la mort à la vie physique ici. Ce qui sera développé ici, ce qui ici sera manifesté comme un éclat de vie et un avenir de vie et un intérêt de vie dans la culture physique de l’esprit, cela est un héritage du monde spirituel, que nous nous rapportons dans le monde physique. En ce que nous vivons ce bien de l’esprit, le vivons correctement, nous nous avérons comme membre du monde spirituel, apportons un reflet du monde suprasensible dans le monde physique, que nous avons parcouru avant notre naissance et conception.

La science abstraite, aussi la philosophie abstraite, parle donc naturellement toujours alentour dans l’abstrait. Elle parle de ce qu’on devrait prouver l’éternité de la substance, que ce qui est disponible de la substance humaine lors de la naissance, reste alors, et alors va à nouveau par la mort. De telles preuves ne peuvent jamais réussir de la pure pensée. Les philosophes les ont aussi toujours cherchées, mais la preuve n’a jamais résisté vis-à-vis des consciences logiques intérieures parce que la chose n’est simplement pas ainsi. Avec l’immortalité cela se comporte en effet bien plus spirituellement. Rien de n’importe comment matériel, et encore moins alors du substantiel est disponible d’une telle manière. Ce qui est disponible est la conscience, la conscience après la mort, qui regarde en arrière dans ce monde. C’est cela que nous devons regarder, quand nous regardons l’immortalité. Nous devons devenir beaucoup plus immatériels, que même les philosophes abstraits, quand nous parlons de ces choses plus hautes. Mais la chose est ainsi, que ce que j’ai justement caractérisé comme un reflet du monde suprasensible, que nous dévoilons comme le bijou, l’éclat de la vie ici, que nous le consommons et attachons nouveau ici dans la vie physique, que nous devons attacher ici un nouveau maillon de notre être-là éternel, que nous portons par la mort. Quand quelqu’un pense seulement à ce qui se poursuit dans cette vie quand, conséquent, il cherche, il doit arracher le fil ; seulement quand il sait qu’il ajoute un nouveau maillon, qui sort par dessus la mort, il s’approche de l’immortalité.

Ainsi l’humain est cet être tri-articulé. Il développe en soi des facultés, qui portent ce reflet de la vie suprasensible dans cette vie. Il développe une vie, qui forme le pont entre les vies prénatales et postmortem et qui se vit dans tout ce qui a seulement ses racines dans la vie entre la naissance et la mort, qui se représente extérieurement dans l’organisme de droit, de l’état extérieur et ainsi de suite. Et en ce qu’il plonge dans la vie de l’économie, et en ce qu’il est en situation, de planter une chose morale dans cette vie de l’économie, le fraternel, il développe un germe pour la vie postmortem. Cela est l’humain triple.


Et pensez-vous cet humain triple maintenant depuis le quinzième siècle en une telle phase d’évolution, que tout ce qui autrefois était instinctif, il doit le former consciemment. Par cela il est aujourd’hui transporté dans la nécessité que sa vie sociale extérieure lui offre des indices qu’il se tiendrait dedans avec sa triple humanité dans un organisme triple. Nous pouvons seulement, parce que nous unissons en nous trois membres de l’être entièrement différents, le prénatal, le terrestre vivant, le postmortem nous tenir dedans correctement dans un organisme social en trois membre. Sinon nous venons comme humains conscients en une dissonance avec le reste du monde. Et nous y viendrons toujours plus et plus si nous n’aspirions pas à former ce monde reposant alentour comme organisme social tri-articulé. Voyez-vous, là vous avez intériorisé la chose.


Je cherche à montrer, comment s’offre le doigt à la recherche scientifique-spirituelle, pour trouver l’organisme social tri-articulé ; comment il devra être trouvé à partir de la nature humaine elle-même. Sur les pures pensées de ce que j’ai maintenant développé, sur celles-ci maints humains sont déjà parvenus. Mais je me suis toujours gardé dans des conférences publiques et aussi autrement, de ce que, lorsque je donne aussi des points de repère pour ces pensées, on les confonde avec les pensées du vieux Schäffle. « De la construction de l’organisme social », ou avec le dilettantisme du livre paru récemment de Meray sur « Mutations du monde », ou des choses semblables (NDT : voir http://www.universalis.fr/encyclopedie/organicisme/#i_1632 )
Le scientifique de l’esprit n’entreprend pas de telles analogie, elles sont au plus infructueuses. Ce que j’aimerais, aussi lorsque je parle d’organisme social, c’est que l’humain exerce ses pensées.
L’exercice universel/général des pensées n’est pas aujourd’hui si loin, que serait compris dans la science de la nature, ce que j’ai exposé dans mon livre « Des énigmes de l’âme » après une recherche de trente cinq ans, où j’ai montré, que l’être humain entier se compose de trois membres : vie neurosensorielle, vie de rythme, vie de métabolique. La vie neurosensorielle peut aussi être nommée vie de la tête, la vie rythmique aussi être nommée vie de la respirationr, vie du sang, la vie du métabolisme est ce qui englobe à la mesure d’une construction le reste de l’organisme. Justement comme cet organisme humain est tri-articulé et chaque des membres est centré en soi, ainsi doit se montrer aussi l’organisme social parce que chacun de ses membres œuvre tout de suite pour l’ensemble parce qu’il est centré en lui-même. La physiologie et biologie actuelle croit, que l’humain est un être centralisé comme tout. Ce n’est pas vrai. Même jusque dans la communication vers l’extérieur, l’humain est un être tri-articulé : la vie « tête » est en liaison automatique avec le monde extérieur par le monde des sens, la vie de la respiration est liée avec le monde extérieur par l’air, la vie de métabolisme à nouveau se tient en rapport avec le monde extérieur par des ouvertures indépendantes. De cette manière, l’organisme social doit aussi être tri-articulé, chaque membre centré en lui-même. Comme la tête ne peut respirer, mais reçoit par le système rythmique ce qui est dispensé par la respiration, ainsi l’organisme social ne doit pas vouloir développer lui-même une vie juridique, mais doit recevoir le droit de l’organisme de l’état.

Mais je disais : on n’a pas la permission de confondre ce qui est expliqué ici avec un simple jeu d’analogie, qui alors s’introduit, quand on cherche toutes sortes d’hypothèses. La science de l’esprit est une véritable recherche et part des phénomènes. Lorsque l’on est scientifique de l’esprit, les autres humains pensent seulement que l’on pense quelque chose. Avant que l’on soit correctement chercheur de l’esprit, on commence seulement, à observer ce monde spirituel. On doit se déshabituer tout d’abord de la pensée qui vaut pour le monde physique. Naturellement, pas se déshabituer pour toute la vie, mais purement pour la recherche spirituelle.

Je vous ai dit, on vient en règle général sur le contraire, lorsque l’on veut caractériser le monde spirituel d’après des analogies à la vie sensorielle. Rappelez-vous un exemple. La recherche de l’esprit montre qu’en fait la Terre est un organisme ; que ce que les géologues, les minéralogues trouvent est seulement un système osseux, que la Terre est vivante, qu’elle dort et veille comme l’humain. Mais maintenant on ne peut pas aller extérieurement par un jeu d’analogies. Lorsque vous demandez extérieurement à un humain : quand veille la Terre et quand dort la Terre ? – alors, il dira très certainement ; elle veille en été et dort en hiver. - C’est le contraire de ce qui est vrai. La vérité consiste en ce qu’en fait la Terre dort en été et est éveillée en hiver. On arrive naturellement à cela seulement quand on recherche vraiment dans le monde spirituel. C’est le puzzle, qui induit si facilement la recherche spirituelle en erreur, que, lorsque l’on introduit quelque chose du monde physique dans le monde spirituel, on arrive la plupart du temps au contraire ou sur des quarts de vérité. On doit justement investiguer chaque cas particulier.

Il en est aussi ainsi avec le jeu d’analogies, que les gens pratiquent entre les trois membres de l’organisme individuel et les trois membres de l’organisme social. Que dira celui qui pratique ce jeu d’analogies ? Il doit dire : dehors est une vie de l’esprit, art, science. Il va mettre cela en parallèle avec ce que fournit la tête humaine, avec la vie neuro-sensorielle. Comment pourrait-il autrement ? Alors, s’il laisse valoir ce que j’ai expliqué dans mon livre « Des énigmes de l’âme » comme le plus matériel, il mettra en rapport la vie économique avec le métabolisme.
C’est le plus contraire, qui peut en sortir. Et l’on n’arrive à aucune branche verte, lorsque l’on veut considérer la chose ainsi.
C’est pourquoi, pour arriver à la vérité, on doit se déshabituer de tout jeu avec les analogies. Ceux qui se tiennent en dehors de la science de l’esprit croient qu’on arriverait à ces choses par un jeu de pensées analogiques. C’est le plus trompeur. Cela ne convient pas quand on met en parallèle la vie extérieure physique de l’esprit avec la vie de la tête. Cela ne convient pas, lorsque l’on tient ensemble la vie de l’économie avec la vie métabolique. Aussitôt que l’on veut aborder la chose, ça ne convient pas. Lorsque l’on recherche vraiment, on obtient ainsi un résultat très paradoxal. Lorsque l’on compare l’organisme social avec l’organisme humain, alors on ne s’en sort que si l’on pense l’organisme social mit à l’envers : lorsque l’on compare la vie de l’économie avec la vie neuro-sensorielle humaine. Alors, on peut toutefois comparer la vie de l’État avec le système rythmique. Mais la vie physique de l’esprit, on doit la comparer avec le métabolisme, car là des lois semblables sont disponibles.

Car ce qui est disponible comme bases naturelles pour la vie de l’économie, c’est pour l’organisme social tout à fait de la même signification que les qualifications humaines, que l’humain apporte avec lui par la naissance. Comme l’humain dépend dans la vie individuelle de l’éducation, de ce qu’il apporte avec lui, ainsi l’organisme économique dépend de ce que la nature lui livre en conditions préalables à la vie économique. Les préalables à la vie de l’économie, le sol et ainsi de suite, sont la même chose que les dons individuels, que l’humain apporte avec lui dans la vie individuelle. Combien de charbon, combien de métaux sont sous la terre, si un sol fécond ou infécond est disponible, ce sont en quelque sorte les dons de l’organisme social.


Et dans le même rapport dans lequel se tient le système métabolique de l’humain à l’organisme humain et ses fonctions, dans ce rapport se tiennent les productions de la vie de l’esprit à l’organisme social. L’organisme social mange et boit ce que mous lui conduisons en forme d’art, science, idées techniques et ainsi de suite. De cela, il s’alimente. C’est son métabolisme. Un pays, qui a des conditions naturelles désavantageuses pour sa vie de l’économie, est comme un humain, qui est mal doté.

Et un pays, qui ne peut pas conduire ses habitants à l’art, à la science, à des idées techniques, est comme un humain, qui doit mourir de faim, parce qu’il n’a pas à manger. – C’est la réalité, c’est la vérité. L’organisme social mange nos produits spirituels et les boit. Et les qualifications, les dons de l’organisme social, ce sont les conditions naturelles. La comparaison de l’organisme spirituel avec la vie de la tête a seulement une signification aussi longtemps que l’on pratique un jeu d’analogie. On arrive alors en premier sur le correct, qui peut aider, quand on sait que la chose est ainsi, que les lois sont ainsi, que je l’ai décrit. On peut savoir : les lois du métabolisme humain sont celles-ci. Mais en cela, on doit mettre la même pensée en œuvre, que l’on met en œuvre sur l’organisme social, et alors on en reçoit la suite facilement. Pratiquer des choses spirituelles sans de tels fils conducteurs est extraordinairement difficile et fastidieux.
Parce qu’aujourd’hui, par le fait qu’un jeu d’analogies sera parfois pratiqué, une forte répulsion est disponible contre cette parallélisassions de l’organisme social avec l’organisme humain, j’ai seulement rayé cela de mon livre ; mais j’essaye au moins de l’esquisser, parce que pour ceux, qui pensent la chose sainement, cela peut être à nouveau une grande aide.


Ainsi, vous voyez qu’aujourd’hui nous sommes dans une situation particulière en tant qu’humains. La science de la nature, laquelle a fait ces grands progrès, laquelle a influencé les habitudes de pensée des humains ainsi qu’au fond toute la pensée sociale chez les gens qui pensent le social, sera orienté par les sciences de la nature, quand aussi ils ne le savent pas – la science de la nature n’est pas capables de juger l’humain d’une manière juste. Elle dit par exemple des non-sens flagrants : lorsque vous ressentez quelque chose, la sensation serait aussi transmise par le système nerveux. C’est un pur non-sens. La sensation est directement transmise par le système respiratoire, le système rythmique, comme la pensée par le système nerveux sensoriel. Et la volonté est transmise par le système métabolique, pas du tout par le système nerveux de manière élémentaire. C’est seulement alors la pensée de la volonté qui est transmise par le système nerveux. Ce n’est qu’en ce que vous avez, comme humain, une claire conscience de la volonté que le système nerveux participe. En ce que vous pensez avec votre volonté, le système nerveux participe. C’est parce ce que l’on ne sait pas cela, qu’est sorti ce terrible trouble de l’actuelle physiologie et anatomie, que l’on différencie nerfs sensitifs et nerfs moteurs. Il n’y a pas de contre-vérité plus flagrante que cette différenciation entre nerfs sensitifs et nerfs de mouvement dans le corps humain. Les anatomistes sont toujours dans l’embarras, s’ils discutent de ce chapitre, mais ils n’en sortent pas. Ils sont dans un terrible embarras, parce qu’anatomiquement ces deux sortes de nerfs ne se distinguent pas. C’est une pure spéculation. Et tout ce qui se rattache par examens du tabès, c’est absolument tout sans arrêt/fin. Les nerfs de mouvement ne se différencient pas des nerfs sensitifs, parce que les nerfs de mouvement ne sont pas là pour mettre les muscles en mouvement. Les muscles seront mis en mouvement par le métabolisme. Et pendant que vous percevez la vie extérieure par les sens sur le détour des nerfs sensitifs ainsi-nommés, vous percevez vos propres mouvements, les mouvements de vos muscles avec les autres nerfs. La physiologie actuelle les nomme seulement nerfs moteurs/de mouvement à tord.
De tels terribles jugements préconçus sont dans la science et corrompent ce qui passe dans la conscience populaire et agit encore plus corrupteur que ce que l’on pense habituellement.
Donc la science de la nature n’est pas si loin, de discerner cet humain tri-articulé. Dans la science de la nature, on peut attendre si des façons de voir théoriques deviennent populaires une paire d’années plus tôt ou plus tard. Cela ne change rien au bonheur des humains. Mais la pensée n’est pas disponible pour comprendre cet humain tri-articulé. Mais la même manière de penser doit être disponible pour comprendre l’organisme social dans sa tri-articulité. Là, la chose devient sérieuse. Nous somme aujourd’hui au moment où doit être compris.

C'est pourquoi un tel renversement de pensée, une telle conversion de l’apprendre est vraiment nécessaire non seulement pour les humains naïfs, mais le plus souvent pour les humains savants. Les humains naïfs ne savent au moins rien de tout ce qui a été établi en science de la nature pour cacher inconsciemment le tri-articulité de l'humain. Mais les humains savants, cependant, sont pleins de tous ces concepts, qui laissent aujourd'hui expliquer cette tri-articulation pour un non-sens. Pour le physiologiste d'aujourd'hui, elle est de la pure tôle. Quand on lui dit qu'il n'y a pas de nerfs moteurs et qu'on parle de ce que les sentiments/sensations ne sont pas transmises par le système nerveux justement ainsi que les pensées, mais que seule la pensée au sentiment/à la sensation est transmise par le nerf, donc la conscience de cela, et non le sentiment/la sensation en soi, alors il fera de grandes objections. Les objections contre ces choses, on les connait bien. Les humains peuvent naturellement dire : maintenant oui, regarde une fois, tu perçois des choses musicales, cela tu le perçois à travers les sens. - Non, la sensation musicale est disponible comme beaucoup plus compliquée. Elle repose sur ce que le rythme respiratoire dans notre cerveau rencontre la perception sensorielle, et dans la collision entre le rythme respiratoire et la perception sensorielle externe, apparaît/naît le sentiment musical-esthétique. Là aussi, c’est ainsi que l'élémentaire repose dans le système rythmique. Et ce qui amène cet élémentaire à la conscience se trouve dans le système nerveux.
Mais tout cela vous montre que nous vivons aujourd'hui une période de transition en rapport à beaucoup de choses. Vous savez, je n'aime pas parler de périodes de transition, parce que chaque période est une période de transition du passé vers le futur. C'est cela quand on parle de manière abstraite et, de chaque époque peut provenir plus ou moins quelle serait une période de transition. Mais je ne veux pas parler de ce que notre époque est une période de transition, mais de ce en quoi elle l’est. Elle est intérieurement une période de transition d'une manière très significative par rapport à d’importantes impulsions intérieures d’humanité. Mais cela se montre chez des humains qui peuvent faire cette perception, d'une certaine manière très aigue. De nos jours, les humains ne sont pas très enclins à considérer les symptômes secondaires avec le sérieux nécessaire. Je veux tout d'abord vous dire une perception purement spirituelle-scientifique. Naturellement, je peux vous prouver cette perception spirituelle-scientifique justement aussi peu que l’humain qui a déjà vu une baleine, peut prouver qu'elle existe.
Il peut seulement raconter.
Quand on l’a amené à façonner réellement son patrimoine de façons de voir spirituelles ainsi qu'on peut avoir un lien avec les âmes humaines qui se développent entre la mort et une nouvelle naissance, alors on fait des expériences assez surprenantes. Cette communication ne pourra être établie qu’en pensées ; mais en ce nous pensons ici dans le corps physique, quelque chose sonne toujours dans nos pensées qui provient du langage. Avec les pensées, il y a toujours quelque chose qui vibre de la langue. Nous pensons toujours fort en mots. J'ai même dû en faire l'expérience une fois lorsque j'ai prétendu énergiquement : Je suis bien conscient à moi-même que je peux penser sans que des mots résonnent avec -, que Hartmann m'a dit : C'est absurde, ça n'existe pas du tout. L'homme ne peut pas penser sans qu’il pense en mots.
Ainsi, il y a donc des philosophes très plein d’esprit qui ne croient absolument pas que l'on puisse penser sans une présence intérieure de mots. On le peut. Mais dans la pensée ordinaire de tous les jours, l'humain pense en mots, en particulier alors qu'il devrait développer spirituellement un échange avec les morts. Car vous savez donc que cet échange avec les morts n’a pas la permission de se dérouler en abstractions - c'est comme quand nous penserions dans le bleu - mais il doit se dérouler en concrétude, l’échange avec les morts. C'est pourquoi je disais : certaines images qui seront représentées très concrètement, elles s'approchent des morts, pas des pensées abstraites. Particulièrement parce que c'est ainsi, nous sommes alors très enclins à penser dans la langue dans cet échange de pensées avec les morts, à laisser le langage résonner avec intérieurement. Là, nous faisons l'expérience particulière - vous aimerez le croire ou non, mais c'est justement une expérience - que, par exemple, les morts n'entendent pas de noms/substantifs. Ce sont comme des lacunes dans nos phrases dans l’échange avec les morts. Les mots de caractéristiques/les adjectifs sont déjà meilleurs, mais encore très faibles. Mais chez les verbes, les mots d'activité, là leur compréhension intervient. On l'apprend que très progressivement. On ne sait pas pourquoi maintes choses vont si mal lors de cet échange. On ne vient en premier de proche en proche sur ce que, lors de cet échange, nous ne sommes pas autorisés à utiliser beaucoup de mots principaux. On peut le traduire pour soi afin qu’on le comprenne. Et on arrive à la conclusion que cela est dû au fait que l'humain, en ce qu’il utilise des mots d'activité, des verbes, ne peut autrement qu'être présent intérieurement lui-même, dans les mots. Il y a quelque chose de personnel dans les verbes. On fait avec l'expérience de l'activité, tandis que le substantif devient toujours quelque chose de très abstrait. En cela repose volontiers qu’intervient ce phénomène dont j'ai parlé. Vous pouvez cependant en constater que l'élément linguistique ne nous relie que dans une mesure très limitée au monde suprasensible, ce qui nous permet même de nous séparer du monde spirituel par ce que, dans le domaine de la langue, apparait une tendance croissante vers les substantifs. Et plus nous pensons en substantifs, plus nous nous coupons du monde spirituel.
Avec ce fait, je voulais seulement vous suggérer que la langue a une grande signification pour notre vie suprasensible, qu'elle a une signification fondamentale. Mais la langue elle-même est en pleine évolution dans l’évolution humaine elle-même. Et la particularité dans l’évolution des langues est qu'elle amène toujours de plus en plus les humain à l'abstraction, qu'elle les éloigne toujours de plus en plus de l'expérience vivante, intérieure de la pensée. Vous pouvez le percevoir extérieurement en vous demandant : Comment les langues occidentales sont-elles structurées en comparaison aux langues orientales ? Prenez, par exemple, la langue la plus avancée extérieurement sur le plan physique, l'anglais : elle se déroule presque seulement en mots, elle a le moins de contenu de pensées. Prenez les langues orientales : elles sont pleines de contenu d’âme tranquille, de contenu de pensées. C'est le train des langues d'Est en Ouest. La langue se vide d'un contenu de pensées d'Est en Ouest. C’est une différenciation importante en rapport à la vie sociale des peuples.


Maintenant, il y a un homme dans notre temps qui a développé une grande perspicacité dans l'observation du langage humain. Cet homme est si habile dans l'observation de ce qui est pendant au langage humain, oui presque si intelligent qu'il ne l'est déjà presque plus. Il y a notamment un degré d'intelligence où l'on recommence à devenir un peu stupide devant une intelligence surdimensionnée. C'est déjà vrai. On peut donc avoir un grand respect devant cette intelligence, mais on ne faut pas la surestimer face à la vérité correspondante. C’est Fritz Mauthner, qui a surplanté Kant dans sa « Critique du langage ». Il y a des remarques extraordinairement fines dans le terrible livre sur la « Critique du langage », et aussi dans le « Dictionnaire », des observations qui sont quand-même faites à partir des impulsions du temps. C'est indéniable. Ainsi Mauthner est arrivé à quelque chose d’entièrement déterminé, qui doit tout particulièrement frapper le scientifique de l'esprit : sur ce qu’en fait l'activité intérieure de l'âme humaine se déroule dans une sorte de processus en trois étapes. La première est la perception sensorielle ordinaire, comme c’est alors formé organiquement dans l'art. Mauthner croit en cela comme quelque chose qui est réel, qui est une réalité. Si l'on expérimente maintenant intérieurement, stimulé par la perception sensorielle, quelque chose qui mène déjà dans le suprasensible, ainsi Fritz Mauthner laisse valoir une telle expérience intérieure. Il l'appelle « expérience mystique », « expérience religieuse ». Magnifique, mais il dit : en ce que l’humain vit ainsi mystiquement, il peut seulement rêver. Il est donc agréable de rêver, mais on est en dehors de la réalité. Mauthner doute absolument de la possibilité d'approcher la réalité des choses, car la seule réalité lui est la perception sensorielle. Tout au plus l'art peut encore approcher. Mais aussitôt que l'on s'éloigne de la perception sensorielle, aussi loin que l'on expérimente quelque chose dans la vie mystico-religieuse, on rêve en fait sur la réalité, on l'a déjà quittée. Et alors on peut aller encore plus loin, pense Mauthner. Il arrive à toutes ces convictions par l’observation de la langue. Il analyse, il critique la langue, particulièrement dans son dictionnaire philosophique ; c'est quelque chose de terrible à lire. J'ai déjà attiré votre attention, à une autre occasion, sur ces tourments que vous subissez lorsque vous lisez l'un ou l'autre de ces articles qui courent de A à Z. On commence à lire un tel article : quelque chose y est dit. Puis une autre phrase est prononcée, où ce qui est dit sera quelque peu restreint. Puis une troisième phrase, où ce qui est restreint est à nouveau restreint, de sorte qu'on revient un peu à la première phrase. On se tourne, se tourne, se tourne, et n'a rien à la fin quand on lit tout l'article jusqu'à la fin. L'article « christianisme » est terrible. Un terrible supplice. Mais il est fondé, au sens de Mauthner, qu'il en soit ainsi. Mauthner le sait, et il condamne en fait son lecteur à un tel tourment. Il l’a éprouvé lui-même. Il ne croit pas que l'humain soit en état, lorsqu'il veut savoir quelque chose, d'arriver à autre chose qu'un tel se-tourner. Il est absolument sceptique. Nulle part dans la langue, il trouve un autre contenu que celui qu’a la langue elle-même. Elle n'a qu'une valeur aléatoire/de hasard pour lui. Et ainsi l'expérience mystique intérieure lui devient aussi un rêve. Si l'on veut sortir de la langue : en ce qu’on sort, elle devient des rêves intérieurs.






Mais on peut aller à un troisième niveau : on peut croire penser, mais on parle seulement intérieurement. Que l'on tende à une langue ou une autre, les sons de la langue, les mots sont une fois développés aux choses extérieures sensorielles. Je vous ai donc parlé des différentes façons de voir des érudits sur comment la langue est apparue. Vous savez que l’on partage les façons de voir sur l’évolution des langues en deux grandes classes principales: Théorie de Bimbam et théorie de Wauwaut. Ce sont des termes techniques. Maintenant, Mauthner trouve que tout est seulement développé à la perception sensorielle externe. En fait, de vraies pensées ne sont pas disponibles pour l'humain. Mais en science, il s'efforce d'atteindre de vraies pensées en grimpant au troisième niveau. Mais il n'atteint pas à savoir quelque chose de réel. Dans la mystique, il rêve encore. Quand il s'élève à la réalité de la pensée, par exemple aux lois de la nature, alors il ne rêve pas une fois plus, alors il dort déjà. C’est pourquoi, pour Mauthner,  toute science est Docta ignorantia. Ce sont ses trois étapes.

Maintenant, je vous disais, on peut avoir un certain respect pour une telle observation, parce qu'elle n'est pas une fois incorrecte, mais justement pas incorrecte pour l'époque actuelle. Il y a notamment quelque chose vers quoi l'humanité tend, ressenti correctement par Mauthner. C’est ainsi : quand l'humain actuel veut en venir à la mystique, c'est quelque chose de complètement différent que chez l'humain d'autrefois. L'ancien être humain était encore intérieurement lié à la réalité. L'humain actuel ne peut pas cela ; il rêve vraiment comme un mystique. Et les lois de la nature que l'humain trouve aujourd'hui - maintenant, on ne peut pas tout à fait se prendre une position aussi abrupte que certains théoriciens qui ont aussi remarqué la chose comme Mauthner, comme par exemple le penseur français Boutroux ou Ernst Mach - mais on doit quand-même dire ce qu'on appelle aujourd'hui des lois de la nature, quand on examine ces lois de la nature sur leur contenu, ainsi il n'y a là, pris au fond, aucune pensée - on croit seulement que ce seraient des pensées - mais seulement des résumés de faits. Ce sont en fait de simples registres. Certains l’ont remarqué, par exemple, Mach. Mauthner l'a remarqué correctement, c’est pourquoi il parle de Docta ignorantia, d'une ignorance savante, d'une érudition ignorante. Oui, c'est déjà ainsi pour l'état actuel du développement humain. Aujourd'hui, l'humain est devenu aussi bien mystiquement que scientifiquement très infructueux. Il ne le remarque seulement pas encore assez clairement dans son arrogance. Mais ce n'est pas un signe humain général. Mauthner et les autres croient seulement que ce serait cela parce qu'en vérité ils ne pensent pas à l’évolution humaine, mais parce qu'ils croient : comme l'âme est aujourd'hui, ainsi elle a toujours été. Mais c'est caractéristique pour le temps actuel. Seule la perception est claire pour la vie actuelle de l'âme. Nous entrons dans un rêver et même dans l'ignorance érudite, quand nous voulons grimper dans des étapes antérieures. Mais on n’a pas la permission d’en tirer la conclusion : la nature humaine est telle qu'elle doit, soit tomber dans le rêve mystique, soit dans l'ignorance savante - comme le font ceux qui pensent comme Mauthner - mais on doit en tirer la conclusion : donc devra être trouvé, sur de nouveaux chemins, ce que les anciens ont trouvé sur d’anciens chemins. Cela signifie, nous devons chercher une nouvelle mystique, pas entrer dans une vielle mystique. Cette nouvelle mystique est cherchée dans « Comment atteint-on des connaissances des mondes supérieurs ? ». Nous devons monter à une nouvelle imagination, à une nouvelle inspiration, mais nous devons monter sur de nouveaux chemins. Je l'ai expliqué très strictement dans mon livre "Vom Menschenrätsel" (De l’énigme de l’humain) : parce que nous rêvons mystiquement ou même que nous dormons scientifiquement, nous avons besoin aujourd'hui de nous réveiller. C'est pourquoi j'ai décrit le phénomène primordial de la connaissance d'aujourd'hui dans ce livre comme un « éveil ». Nous devons remplacer le rêve mystique par une imagination éveillée,  à la place de la docta ignorantia, l'inspiration, dans le sens où c’est pensé dans le livre « Comment obtient-on des connaissances des mondes supérieurs ? ».
En rapport à cela, nous sommes aujourd'hui dans une transition, tout de suite en rapport à l'âme humaine, que nous devons développer une force active vers en haut à partir du sous-sol le plus profond de cette âme humaine, laquelle mène au spirituel. Sinon, nous ne nous trouverons pas à travers le chaos du temps présent si nous ne développons pas la bonne volonté de développer les forces actives de l'âme intérieure. Les spiritistes font le contraire. Ils sentent inconsciemment que rien ne jaillit de l'intérieur, alors ils se laissent les esprits leur être montrés en apparence extérieure, en façon de voir sensorielle extérieure.
Et un phénomène tragique se produit dans le présent. Aujourd'hui, nous pouvons faire l'expérience que des humains qui croyaient il y a peu que le matérialisme pouvait remplir leur âme, deviennent quand -même comme fous/égarés du matérialisme dans l’âge croissant. Ce n'est donc rien d'autre que ce que l'âme saine doit ressentir par rapport à la biologie actuelle, de la sociologie aussi : l'odeur des cadavres, l'odeur d'âme du cadavre, dont on peut seulement se débarrasser par une activité intérieure de l'âme. Cela peu le veulent aujourd'hui. De là naît la tragédie des humains âgés, mais ils ne veulent pas aller à la recherche scientifique-spirituelle et retournent au catholicisme. Il donne alors quelque chose aux âmes restant passives dont elles croient que c'est un contenu spirituel. C'est un grand danger. Cela indique à nouveau d'un autre côté sur le passage que nous traversons en tant qu'humanité dans le temps présent. Entièrement en secret, l'âme de l'humain passe par un important point de développement/d’évolution. Et avec ce passage par un point d’évolution important, la nécessité est intérieurement pendante que nous apprenions à penser nouvellement en rapport de l'organisme social, que nous apprenions aussi à retourner le penser en rapport à l'humain.

Lisez maintenant comment l'être humain individuel, lorsqu'il monte dans le monde suprasensible, commence à se diviser en trois. Lisez-le dans « Comment obtient-on des connaissances des mondes supérieurs ? ». La confusion de penser, sentir et vouloir, qui est la chose naturelle ici chez l'humain dans le monde des sens - lisez le chapitre sur le « gardien du seuil » -, penser, sentir et vouloir sortent l’un de l’autre quand on entre dans ce monde suprasensible. C'est ce que l'humanité fait aujourd'hui en secret dans le subconscient. Là, un seuil sera franchi. Les humains s’articulent intérieurement en un être humain tri-articulé d'une manière différente qu'était disponible auparavant. Cette observation du passage de l'humain par un certain seuil, cela nous enseigne qu’à partir de soubassements spirituels de l'existence/l’être-là même, la tri-articulation de l'organisme social nous sera dictée. Quand à l'avenir nous voulons trouver une image de nous-mêmes dans le monde extérieur, afin que nous nous accordions avec cela, alors nous devons avoir l'organisme social tri-articulé.
Vous voyez, ce sont de tels tuyaux que la science de l’esprit donne pour la tri-articulation de l'organisme social. Mais j’accentue en cela à nouveau : si la tri-articulation de l'organisme social est une fois trouvée, ainsi elle peut, comme toutes les vérités occultes, être envisagée de la saine raison analytique humaine/du bon sens. Pour trouver, la recherche spirituelle-scientifique est nécessaire.
Si elle est trouvée, alors le bon sens prononcera l'affaire. C'est aussi quelque chose dont nous devons tenir compte chaque fois que l'occasion se présente.
Maintenant, j'ai essayé aujourd'hui de vous intérioriser quelque chose qui doit être dit aujourd'hui, servant le temps, sur la tri-articulation de l'organisme social. Dimanche prochain, nous voulons élargir  cette considération, conclure, et peut-être alors l'amener à ce qu'elle devrait être, notamment à son plein caractère complet interne.


Heute möchte ich gewissermaßen episodisch etwas einfügen, was zu tun hat mit der das letztemal auch vor Ihnen hier erwähnten Dreigliederung des sozialen Organismus. Ich möchte es als Episode einfügen gewissermaßen zu einer tieferen geisteswissenschaftlichen Betrachtung der Sache. Natürlich, manches von dem, was auch unsere heutigen Ausführungen begründen wird, müssen Sie aus der Gesamtheit der geisteswissenschaftlichen Weltanschauung nach und nach zusammennehmen. Man kann nicht in jedem einzelnen Vortrage weitläufig die Begründungen geben. Aber dasjenige, was uns äußerlich als die Notwendigkeit einer Dreigliederung des sozialen Organismus entgegentritt, das wollen wir heute einmal gewissermaßen von innen, von seiner Innenseite her betrachten, und es dadurch etwas vertiefen. Es ist eigentlich nicht schwierig für den, der sich etwas eingelebt hat in geisteswissenschaftliche Vorstellungen, bei sich eine Empfindung hervorzurufen von der großen Verschiedenheit der drei Lebensgebiete, in die der soziale Organismus nach unseren Intentionen gegliedert werden soll. Ist man nur einmal aufmerksam darauf, daß eine solche Dreigliederung etwas Ernsthaft-zu-Nehmendes ist, dann ergibt sich zunächst empfindungsgemäß eine mögliche Unterscheidung zwischen diesen drei Gebieten, die jedes einzelne stark unterschieden von den anderen wahrnehmen läßt.
Diese drei Gebiete, sie sind Ihnen ja jetzt schon hinlänglich bekannt: das Gebiet dessen, was wir das geistige Leben nennen, insofern dieses geistige Leben sich ausgestaltet, sich offenbart in dem, was wir die physische Welt nennen, also der ganze Umfang des sogenannten -wenn ich das paradoxe Wort brauchen soll - physischen Geisteslebens. Wir wissen ja, was wir darunter zu verstehen haben. Dazu wird alles das gehören, was zusammenhängt mit den individuellen Fähigkeiten und Begabungen des Menschen. Für uns ist, im Gegensatz zu den materialistisch gesinnten Menschen, das Geistesleben nämlich etwas weit Ausgedehnteres, wie wir gleich nachher sehen werden, als für den materialistisch gesinnten Menschen. Wir sind nämlich genötigt, das Geistesleben viel materieller zu denken als die materialistischen Menschen, sofern wir vom physischen Geistesleben sprechen. Das hat ja schon manchen meiner Vorträge durchdrungen, daß das Geistesleben nur erfaßt werden kann, wenn man davon ausgeht, daß alles materielle Leben vom Geistigen wirklich konkret durchtränkt ist, so daß es für uns ein bloß Materielles gar nicht gibt, sondern immer dasjenige, was durch das Mittel des Materiellen sich offenbart, seinem inneren Wesen nach auch, ich sage auch, ein Geistiges ist. Kunst, Wissenschaft, Rechtsanschauungen, sittliche Impulse der Menschheit, alles das würde zunächst, grob gesprochen, den Umfang dieses Geisteslebens ausmachen. Vor allen Dingen aber würde in den Umfang dieses Geisteslebens fallen alles das, was zur Pflege der individuellen Begabungen gehört, also das gesamte Erziehungs-, Unterrichts- und Schulwesen.
Dann ist deutlich von diesem Leben eines wiederum zu unterscheiden, das in einer gewissen Weise zusammenhängt mit dem physischen Geistesleben, das aber doch sich prinzipiell von ihm unterscheidet. Das ist alles das, was man bezeichnen kann als Rechtsleben, als politisches Leben, als Staatsleben. Natürlich muß man sein Wahrnehmungsvermögen etwas einstellen auf deutliche Unterscheidungen auf diesem Gebiet, wenn man nicht in den Fehler verfallen will, sich zu sagen: das Rechtsleben ist ja im Grunde genommen das, was Rechtlichkeit ist. Aber wir, die wir gewohnt sind, genau und deutlich zu unterscheiden, wir werden unterscheiden müssen zwischen dem Erfassen von Rechtsideen, zwischen dem - wenn ich mich so ausdrücken darf - Inspiriertsein von Rechtsideen und dem Ausleben des Rechtes in der äußeren Welt. Wir werden von all diesen Dingen gleich genauer sprechen.
Das dritte ist dann, das werden Sie leicht unterscheiden können von den beiden anderen, das Wirtschaftsleben. Nun steht der Mensch zu den drei Gebieten des Lebens, die wir eben verzeichnet haben, in einem ganz anderen Verhältnis. Wenn Sie versuchen, durch eine rein gesunde Empfindung aufzufassen dasjenige, was physisches Geistesleben ist, so werden Sie verspüren - versuchen Sie nur einmal, die Wahrnehmungsfähigkeiten der Seele in die Richtung zu lenken, von der ich jetzt gesprochen habe -, daß alles das, was irgendwie wurzelt in der individuellen Begabung, den individuellen Fähigkeiten des Menschen, gewissermaßen am allerinnerlichsten für die menschliche Natur verläuft, am allerinnerlichsten von der menschlichen Natur erzeugt wird. Geht man nun ganz wissenschaftlich an die Arbeit des Wahrnehmens heran, so findet man, daß alles, was sich auslebt in Kunst und Wissenschaft, in den Impulsen der Erziehung, empfunden werden kann als Geistig-Seelisches, das in uns lebt, wenn wir uns seiner Betätigung hingeben; so in uns lebt, daß wir es nur in der richtigen Weise innerlich erfahren können, wenn wir uns etwas zurückziehen aus der äußeren Welt. Gewiß, wir müssen es offenbaren in der äußeren Welt - das ist dann etwas anderes, als es innerlich zunächst erleben -, aber wir können als Menschen das, was sich in Kunst und Wissenschaft, in Erziehungsimpulsen auslebt, nicht konzipieren, nicht innerlich erfassen, wenn wir uns nicht etwas vom Leben zurückziehen können. Natürlich braucht das nicht ein Zurückziehen in eine Eremitenklause zu sein, man kann Spazierengehen meinetwillen, aber man muß sich etwas zurückziehen, muß seelisch werden, muß in sich leben. Das ist etwas, was sich für eine ganz naive Empfindung, wenn sie nur ausgebildet werden will in der Menschenseele, für das physische Geistesleben ergibt, und was die Geisteswissenschaft so ausdrücken muß, daß sie sagt: Dieses physische Geistesleben wird von unserer Menschenseele so erlebt, daß wir ohne völlige Inanspruchnahme des Leibes dieses physische Geistesleben ausleben. Da muß Geisteswissenschaft, und das können Sie aus allem entnehmen, was Geisteswissenschaft Ihnen bisher gebracht hat, in der allerentschiedensten Weise gegen die materialistische Ausdeutung des Menschenwesens sich wenden, welche in dem Aberglauben lebt, daß sich, wenn man innerlich ausgestaltet, was dem physischen Geistesleben angehört, diese Ausgestaltung ganz restlos durch das Instrument des Gehirns, des Nervensystems und so weiter vollzieht. Nein, wir wissen, das ist nicht wahr. Wir wissen, daß ein selbständiges Innenleben im Menschen vorhanden sein muß, wenn Offenbarungen dieses physischen Geisteslebens zustande kommen sollen. Es geht etwas vor im Menschen bei diesem physischen Geistesleben, das nicht seine Parallelerscheinungen im physischen Leibe hat; es geht etwas vor, was nur abläuft innerhalb des geistig-seelischen Wesens im Menschen.
Anders ist das, wenn wir diejenigen Impulse des Lebens ausbilden, die wir in unserer Dreigliederung auf eine demokratische Grundlage stellen wollen, wenn wir ausbilden, was gewissermaßen alle Menschen vor allen Menschen gleich erscheinen läßt. Das kann sich nur ausbilden, wenn wir uns bedienen der Werkzeuge unserer Leiblichkeit, die Mensch mit Mensch verbinden. Nicht innerliche Rechtsideen, aber Rechtsimpulse des Lebens, nicht innerlich sittliche Ideen, aber sittliche Impulse des Lebens, die also zwischen den Menschen tätig sind, die bilden sich aus, indem Mensch zu Mensch herantritt, Mensch gegen Mensch wirkt, Mensch und Mensch austauschen, was sie aneinander gegenseitig erleben. Diese Dinge bilden sich nur aus, wenn Menschen miteinander verkehren, wenn Menschen ihre leibliche Außenseite einander zukehren, wenn sie miteinander sprechen, wenn sie sich sehen, wenn sie durch Mitempfindung miteinander leben, kurz, nur im menschlichen Wechselverkehr kann das ausgebildet werden. Mit Bezug auf alles das, was sich auf Grundlage unserer individuellen Fähigkeiten ausbildet, also mit Bezug auf das, was in dem eben genannten Sinn unabhängig von unserer Leiblichkeit ist, sind wir als Menschen individuell gestaltet, jeder ein Eigener, jeder ein Individuum. Mit Ausnahme der viel geringeren Differenzierung, welche durch Rassenunterschiede, Volksunterschiede und dergleichen hervortreten, die aber eben als Differenzierung eine Kleinigkeit sind - wenn man nur ein Organ dafür hat, muß man das wissen - gegenüber der Differenzierung durch individuelle Begabungen und Fähigkeiten, mit Ausnahme davon sind wir mit Bezug auf unsere äußere physische Menschlichkeit, durch die wir als Mensch den Menschen gegenübertreten, durch die wir Rechtsimpulse, Sittenimpulse ausbilden, als Menschen gleich. Wir sind als Menschen gleich, hier in der physischen Welt, gerade durch die Gleichheit unserer menschlichen Gestalt, einfach durch die Tatsache, daß wir alle Menschenantlitz tragen. Dieses, daß wir alle Menschenantlitz tragen, daß wir uns als äußere physische Menschen begegnen, die miteinander auf dem demokratischen Boden die Rechtsimpulse, die Sittenimpulse ausbilden, dieses macht uns auf diesem Boden gleich. Wir sind verschieden voneinander durch unsere individuellen Begabungen, die aber unserer Innerlichkeit angehören.


Das dritte, das wirtschaftliche Gebiet: Man braucht wahrhaftig nicht einer falschen Askese zuzuneigen, denn diese falsche Askese ist ganz gewiß gegen die Grundtendenz unserer gegenwärtigen Zeit, namentlich des Abendlandes - darüber haben wir oftmals gesprochen hier -, aber man kann wahrnehmen, wie das Wirtschaftsleben den Menschen gewissermaßen untertauchen läßt hier in der physischen Welt in einen Lebensstrom, in ein Lebensmeer, in dem er sich bis zu einem gewissen Grade als Mensch verliert. Haben Sie nicht die Empfindung, dem Wirtschaftsleben gegenüber, daß Sie untertauchen in etwas, was Sie nicht so Mensch sein läßt, wie das Rechts- oder Staatsleben? Noch mehr ist das der Fall gegenüber dem Leben, das aus Ihren individuellen Fähigkeiten, überhaupt aus den individuellen Fähigkeiten des Menschen fließt. Wir fühlen es, wie gesagt, ohne in falsche asketische Neigung zu verfallen, wir fühlen: dem Wirtschaftsleben gegenüber ist es so, daß wir aufhören, indem wir wirtschaften müssen, Vollmenschen zu sein. Wir müssen einen Tribut zahlen an das in uns, was untermenschlich ist, indem wir wirtschaften.

Wir haben sozusagen dasjenige, was dem Wirtschaftsleben angehört als Warenproduktion, Warenzirkulation, Warenkonsum, auch wenn es sich hinaufsteigert zu geistigen Leistungen, die aber eben deshalb mit demselben Charakter wie Warenzirkulation des Wirtschaftslebens entstehen, weil wir Menschen sind und nicht Engel, wir wissen, daß auch das, was geistige Produktion ist, insofern das Wirtschaftliche dafür in Betracht kommt, den Charakter annimmt des Wirtschaftlichen, das in den materiellen Gütern verläuft. Und die materiellen Güter, die zur Befriedigung unseres Leiblichen notwendig sind, und geistige Leistungen, wie zahnärztliche und dergleichen, im Wirtschaftsleben müssen sie auch zuletzt durch den Warenaustausch dazu führen, daß der Zahnarzt durch das Wirtschaftsleben physisch leben kann. Irgendwie hängt das Wirtschaftsleben immer mit dem physischen Leben zusammen. Das ist aber etwas, was uns in eine gewisse, wenn auch ins Menschliche hinaufgehobene Beziehung zum Tierischen bringt. Es läßt uns untertauchen in dasjenige, was instinktiv mit dem Tier zusammen erlebt wird. Da haben Sie zunächst einer naiven, aber gesunden Empfindung gegenüber dasjenige, was die drei Gebiete für den einzelnen individuellen Menschen unterscheidet.
Gehen wir jetzt tiefer geisteswissenschaftlich in die Sache ein. Der Geisteswissenschafter muß da besonders beobachten die Gliederung des menschlichen Lebens in der Zeit, die Entwickelung des menschlichen Lebens zunächst von der Geburt oder Empfängnis bis zum Tode. Derjenige, der sich ein Wahrnehmungsvermögen aneignet für den Verlauf des Menschenlebens, der wird stark beeindruckt sein davon, wie sich alles das, was individuelle Fähigkeiten des Menschen sind, in der allerersten Kindheit bedeutsam ankündigt. Für den, der sich dafür ein geistiges Auge und Lebenserfahrung angeeignet hat, für den ist stark vorhanden die Wahrnehmung der besonderen Ausgestaltung der Kindesseele. In dem was heranwächst in den drei ersten Lebensstufen vom ersten bis zum siebten, vom siebten bis zum vierzehnten, vom vierzehnten bis zum einundzwanzigsten Jahr, in dem kündigt sich dasjenige wie aus einer inneren elementaren Kraft heraus an, was individuelle Fähigkeiten des Menschen sind. Und nicht nur das, was wir gewöhnlich geneigt sind, als individuelle Fähigkeiten des Menschen zu betrachten, kündigt sich da an, sondern damit hängt dann zusammen, ob wir physisch stark oder schwach sind, ob wir mehr oder weniger Muskelarbeit leisten können. Da ist es, wo wir das Geistige mehr in Materielles ausdehnen müssen als die materialistisch Denkenden. Geistig angeschaut sehen wir einen guten Zusammenhang zwischen der Ausgestaltung des Muskelsystems und der individuellen Veranlagung des Menschen. Alles das hängt für den, der das Menschenwesen beobachten kann, mit der Entwickelung des menschlichen Hauptes zusammen. Auch sogar in den äußeren Formen, ob einer starke Beine hat oder schwache, ob einer viel laufen kann, das sieht der, der sich einen geistigen Blick erworben hat, schon dem Kopfe an, gerade dem Kopfe. Ob einer geschickt oder ungeschickt ist, sieht man dem Kopfe des Menschen an. Diese sogenannten physischen Fähigkeiten des Menschen, die eng zusammenhängen mit seiner Eignung für äußere materielle, manuelle Arbeit, sie hängen mit der Ausgestaltung des Kopfes zusammen. Nun wissen Sie, was ich Ihnen über die Ausgestaltung des Kopfes wiederholt gesagt und aus den verschiedensten Untergründen heraus begründet habe. Ich habe Ihnen gesagt: Alles das, was im menschlichen Haupte zur Ausgestaltung kommt, was dem menschlichen Haupte seine Konfiguration, seine Formung gibt, das weist hin auf das Vorgeburtliche, das weist hin auf dasjenige, was der Mensch aus den geistigen Welten, sei es aus der geistigen Welt selbst oder sei es aus vorhergehenden Erdeninkarnationen, sich durch die Geburt mit herein ins physische Leben bringt. Indem nun ein Zusammenhang geschaut wird zwischen allen individuellen Fähigkeiten des Menschen, seien sie nun geistige oder manuelle Fähigkeiten, gerade mit der Ausbildung des menschlichen Hauptes, wird man dann weitergeleitet in seinem Schauen, so daß man alles, was aus der individuellen Fähigkeit des Menschen hervorgeht, zurückleitet auf das vorgeburtliche Leben.
Sehen Sie, das ist es, was den Geisteswissenschafter zu einer für ihn so bedeutungsvollen Beleuchtung dessen führt, was physisches Geistesleben ist. Physisches Geistesleben ist deshalb hier in der physischen Welt, weil wir als Menschen uns etwas durch die Geburt mit hereinbringen. Alles physische Geistesleben, in dem Umfang, wie ich heute davon zu Ihnen gesprochen habe, entsteht nicht bloß aus dieser physischen Welt heraus, es entsteht aus denjenigen Impulsen heraus, die wir hereintragen durch unsere Geburt aus der geistigen Welt in das physische Dasein. Indem wir Menschen sind, die hereinbringen in das physische Dasein Nachklänge eines übersinnlichen Daseins, gestalten wir in der menschlichen Gesellschaft hier in der physischen Welt dasjenige aus, was dieses physische Geistesleben ist. Es gäbe keine Kunst, es gäbe keine Wissenschaft, höchstens eine Experimentalbeschreibung, eine Beschreibung von Experimenten, es gäbe keine Erziehungsimpulse, wir könnten die Kinder nicht erziehen, wir könnten keine Schulbildung erteilen, wenn wir nicht durch die Geburt Impulse aus dem vorgeburtlichen Leben in das physische Leben hineinbrächten. Das ist das eine.
Nun bitte, nehmen Sie alles das, was Sie an Beschreibung der übersinnlichen Welt in meiner «Theosophie» oder in der «Geheimwissenschaft » finden. Nehmen Sie insbesondere das, was in diesen Büchern gesagt ist aus der übersinnlichen Welt heraus über die Beziehungen, die da herrschen zwischen Menschenseele und Menschenseele, wenn diese Seelen entkörpert sind, wenn diese Seelen leben zwischen dem Tod und einer neuen Geburt. Sie wissen, wir müssen da von ganz anderen Beziehungen von Seele zu Seele sprechen, als diejenigen, von denen wir hier in der physischen Welt sprechen können. Sie erinnern sich, wie ich zusammengesetzt habe das, was von Seele zu Seele erlebt wird, aus Grundklängen, die hier in schattenhaften Bildern vorhanden sind. Sie erinnern sich der Beschreibung in der «Theosophie» des Lebens in der Seelenwelt, wie ich von gewissen Wechselwirkungen, von in der physischen Welt nicht vorhandenen Seelen- und Astralkräften sprechen mußte, indem ich das entkörperte Leben in der übersinnlichen Welt zwischen dem Tod und einer neuen Geburt schildern wollte. Da steht Seele zu Seele in einer inneren Beziehung. Da ist ein Verhältnis von Seele zu Seele, welches durch die innere Kraft der Seele selbst hervorgerufen wird. Durchdringt man sich nun ganz fest mit dem, was so als Verhältnis von Seele zu Seele existiert in der übersinnlichen Welt, faßt man das ins Auge und macht man sich so recht gegenständlich, was so existiert, dann bekommt man, wenn man in der richtigen Weise vergleicht, eine merkwürdige Anschauung heraus. Sie wissen, es beruht auf solch inneren Tendenzleistungen sehr vieles, was zur Erkenntnis in der übersinnlichen Welt, oder auch zur Erkenntnis der Zusammenhänge der übersinnlichen mit der sinnlichen Welt führt. Man wird da direkt auf das Rechts-, Staats- oder politische Leben geleitet, und zwar so, daß es keinen größeren Gegensatz gibt gegen die besondere Ausgestaltung des übersinnlichen Lebens als das politische, das Rechtsleben hier auf dem physischen Plan. Das sind die beiden großen Gegensätze, und man empfindet diese Gegensätze, wenn man in sachgemäßer Weise das übersinnliche Leben kennenlernt. Das übersinnliche Leben hat gar nichts von dem, was durch Rechtssatzungen oder äußere Sittenimpulse geregelt werden kann, denn da wird alles durch innere Seelenimpulse geregelt. Hier, im physischen Leben, wird der volle Gegensatz aufgestellt, indem man das Staatsleben mit seiner Grundnuance aufstellt, weil uns durch die Geburt dasjenige verlorengeht, was in der Seele lebt als Grundimpulse, die von Seele zu Seele das Verhältnis herstellen; weil das verlorengeht, weil wir uns das Gegenteil hier aneignen zwischen Geburt und Tod. Dieses Gegenteil sind die Rechtssatzungen, die existieren; die stellen her, was hergestellt werden muß, das Rechtsverhältnis, weil der Mensch das, was in der übersinnlichen Welt das Verhältnis von Seele zu Seele angeht, verloren hat. Das sind die beiden Pole: übersinnliches Verhältnis von Seele zu Seele - Staatsverhältnis hier auf dem physischen Plan.
Von Mensch zu Mensch tragen wir in die physische Geisteskulturwelt etwas herein, was uns durch die Geburt als Nachklang bleibt aus der übersinnlichen Welt. Wir breiten gleichsam einen Glanz über das Leben aus dadurch, daß wir hereinleuchten lassen das, was wir in die Welt hineintragen, indem wir es zu offenbaren suchen in Kunst, Wissenschaft und Erziehung der anderen Menschen. Das ist mit dem Rechtsleben etwas anderes. Das müssen wir hier begründen auf der physischen Erde als einen Ersatz für das, was wir in übersinnlicher Beziehung verlieren, indem wir durch die Geburt in das physische Dasein hereinkommen.
Das gibt Ihnen zu gleicher Zeit einen Begriff davon, was gewisse religiöse Urkunden meinen - und Sie wissen, inwiefern religiöse Urkunden immer etwas durchdrungen sind von diesen oder jenen okkulten Wahrheiten -, wenn sie sprechen von dem berechtigten «Fürsten dieser Welt». Sie meinen, wenn sie davon sprechen: der Staat soll sich nur ja nicht darauf einlassen, dasjenige verwalten zu wollen, was der Mensch sich durch die Geburt aus der übersinnlichen Welt als deren Abglanz hereinbringt in die physische Welt. Er soll sich darauf beschränken, den rechtlichen Fürsten auszubilden, der das gerade Gegenteil hier im Staatsleben ausgestaltet: das Leben, das wir brauchen, weil uns die Impulse der geistigen Welt, indem wir durch die Geburt gegangen sind, verlorengingen. Das Staatsleben hat die Aufgabe, das auszubilden, was notwendig ist für den Menschenverkehr in der physischen Welt; es hat nur eine Bedeutung für das Leben zwischen Geburt und Tod.

Sehen wir uns das dritte an, das Wirtschaftsleben. Da wird etwas gesagt werden müssen, was ganz besonders paradox ist: Wir tauchen, kraß ausgedrückt, gewissermaßen unter in ein Untermenschliches, indem wir uns in das Wirtschaftsleben einlassen. Dadurch aber zieht immer etwas vor unsere Seele, indem wir uns in das Untermenschliche einlassen. Und das können Sie ja spüren. Denken Sie einmal, wie sehr Sie sich anstrengen müssen in sich, aktiv, wenn Sie sich der geistigen Kultur hingeben, und wie gedankenlos manche Menschen sein können im bloßen Wirtschaftsleben. Man überläßt sich oftmals den Trieben und Instinkten. Das Wirtschaften geht eben überhaupt ohne viel unmittelbar innerlich aktives Denken vor sich. Aber jedenfalls: wir tauchen unter in ein Untermenschliches. Da bewahrt sich die Seele innerlich etwas zurück. Geisteswissenschaftlich gesprochen ist der Körper mehr angestrengt, wenn wir bei einer materiellen Tätigkeit sind, als man sogar gewöhnlich glaubt. Wir müssen, wenn wir vom Wirtschaftsleben sprechen, auch von dem Endgliede des Wirtschaftsprozesses sprechen, von Essen und Trinken. Wir müssen uns klar sein, daß da nicht ein voller Parallelismus ist zwischen leiblicher und geistiger Tätigkeit, daß da der Körper überwiegt in bezug auf die Tätigkeit gegenüber dem Geistig-Seelischen. Aber dieses Geistig-Seelische, das entwickelt dann eine stark unbewußte Tätigkeit. Und in dieser unbewußten Tätigkeit liegt ein Keim. Diesen Keim, den tragen wir durch die Pforte des Todes. Die Seele kann gewissermaßen ruhen, wenn wir wirtschaften. Das aber, was äußerlich dem Bewußtsein als Ruhe erscheint, das entwickelt einen Keim, der durch die Pforte des Todes getragen wird. Und entwickeln wir gar moralisch die Brüderlichkeit im Wirtschaftsleben, wie ich es jetzt immer schildere, dann tragen wir einen guten Keim durch die Pforte des Todes, gerade durch das, was wir als Mensch dem Menschen gegenüber im Wirtschaftsleben entwickeln. Mag es Ihnen materialistisch erscheinen, wenn ich sage: Gerade in der Brüderlichkeit des Wirtschaftslebens legt sich der Mensch in die Seele die Keime für sein Leben nach dem Tode, während er in dem, was Geisteskultur ist, von der Erbschaft desjenigen zehrt, was er hereinbringt aus vorgeburtlichem Leben, - mag Ihnen das materialistisch erscheinen, es ist wahr, einfach wahr gegenüber der geisteswissenschaftlichen Forschung. Mag es Ihnen materiell erscheinen, daß ich Ihnen sage: Wenn Sie untertauchen in die Tierheit, sorgt Ihre Menschheit dafür, daß Sie das Übersinnliche für die Zeit nach dem Tode entwickeln - es ist so. Der Mensch ist ein dreigliedriges Wesen. Er hat in seinem Wesen ein Erbgut aus vorgeburtlicher Zeit, er entwickelt etwas, was zwischen der Geburt und dem Tode allein Gültigkeit hat, er entwickelt hier in der physischen Welt etwas, durch das er anknüpft das Zukunftsleben nach dem Tode an das physische Leben hier. Dasjenige, was hier ausgestaltet wird, was hier geoffenbart wird als Lebensglanz und Lebenszukunft und Lebensinteresse in der physischen Geisteskultur, das ist ein Erbgut der geistigen Welt, das wir uns hereinbringen in die physische Welt. Indem wir dieses Geistesgut erleben, es recht erleben, erweisen wir uns als Angehörige der geistigen Welt, bringen in die physische Welt einen Abglanz der übersinnlichen Welt, die wir durchlaufen haben vor unserer Geburt und Empfängnis.
Die abstrakte Wissenschaft, auch die abstrakte Philosophie, redet ja natürlich immer im Abstrakten herum. Die redet davon, man müsse die Ewigkeit der Substanz, also das, was von der menschlichen Substanz bei der Geburt vorhanden ist, dann bleibt, und dann wiederum durch den Tod geht, beweisen. Solche Beweise können nie aus dem bloßen Denken gelingen. Die Philosophen haben sie auch immer gesucht, aber es hat der Beweis niemals standgehalten gegenüber dem inneren logischen Gewissen, weil die Sache einfach nicht so ist. Mit der Unsterblichkeit verhält es sich nämlich viel geistiger. Nichts irgendwie Materielles, geschweige denn Substantielles ist in einer solchen Weise vorhanden. Was vorhanden ist, ist das Bewußtsein, das Bewußtsein nach dem Tode, das zurückschaut in diese Welt. Das ist das, was wir betrachten müssen, wenn wir die Unsterblichkeit betrachten. Wir müssen viel immaterieller werden, als selbst die abstrakten Philosophen, wenn wir von diesen höheren Dingen reden. Aber die Sache ist so, daß wir das, was ich eben charakterisiert habe, als einen Abglanz der übersinnlichen Welt, den wir offenbaren als den Schmuck, den Glanz des Lebens hier, daß wir den verbrauchen und neu anknüpfen hier im physischen Leben, daß wir ein neues Kettenglied unseres ewigen Daseins hier anknüpfen müssen, das wir durch den Tod tragen. Wenn jemand nur an das denkt, was sich fortsetzt in dieses Leben hinein: wenn er konsequent forscht, muß der Faden abreißen; nur wenn er weiß, daß er ein neues Kettenglied ansetzt, das hinausgeht über den Tod, kommt er an die Unsterblichkeit heran.
So ist der Mensch dieses dreigliedrige Wesen. Er entwickelt in sich Fähigkeiten, die diesen Abglanz der übersinnlichen Welt in dieses Leben hereintragen. Ein Leben entwickelt er, das die Brücke bildet zwischen dem vorgeburtlichen und dem nachtodlichen Leben, und das sich auslebt in all dem, was nur seine Wurzel hat in dem Leben zwischen Geburt und Tod, was sich äußerlich darstellt in dem äußerlichen Rechts-, Staatsorganismus und so weiter. Und indem er untertaucht in das Wirtschaftsleben, und indem er in der Lage ist, in diesem Wirtschaftsleben ein Moralisches zu pflanzen, das Brüderliche, entwickelt er die Keime für das nachtodliche Leben. Das ist der dreifache Mensch.
Und denken Sie sich diesen dreifachen Menschen nun seit dem fünfzehnten Jahrhundert in einer solchen Entwickelungsphase, daß er alles das, was früher instinktiv war, bewußt ausbilden muß. Dadurch ist er heute in die Notwendigkeit versetzt, daß sein äußeres soziales Leben ihm Anhaltspunkte bietet, daß er drinnen stehe mit seiner dreifachen Menschlichkeit in einem dreifachen Organismus. Wir können nur, weil wir drei ganz verschiedene Wesensglieder, das Vorgeburtliche, das Irdischlebendige, das Nachtodliche in uns vereinigen, in dem sozialen Organismus richtig drinnen stehen in drei Gliedern. Sonst kommen wir als bewußte Menschen in einen Mißklang mit der übrigen Welt. Und wir werden immer mehr und mehr dahin kommen, wenn wir nicht danach trachten würden, diese umliegende Welt als dreigliedrigen sozialen Organismus zu gestalten.
Sehen Sie, da haben Sie die Sache verinnerlicht.

Ich versuche zu zeigen, wie sich der geisteswissenschaftlichen Forschung der Finger bietet, um den dreigliedrigen sozialen Organismus zu finden; wie er gefunden werden muß aus der menschlichen Natur selber heraus. Auf den bloßen Gedanken von dem, was ich jetzt entwickelt habe, auf den sind ja manche Menschen schon gekommen. Aber ich habe mich in öffentlichen Vorträgen und auch sonst immer dagegen verwahrt, daß, wenn ich auch Anhaltspunkte gebe für diese Gedanken, man das verwechselt mit den Gedanken des alten Schaffte «Vom Bau des sozialen Organismus», oder mit den Dilettantismen des jüngst erschienenen Buches von Meray über «Weltmutation», oder ähnliche Dinge. Solche Analogiespiele treibt der Geisteswissenschafter nicht; sie sind höchst unfruchtbar. Das, was ich möchte, auch wenn ich spreche über sozialen Organismus, das ist, daß der Mensch seine Gedanken schult. Die allgemeine Gedankenschulung ist heute nicht einmal so weit, daß in der Naturwissenschaft begriffen würde, was ich nach fünfunddreißigjähriger Forschung in meinem Buche «Von Seelenrätseln» dargestellt habe, wo ich gezeigt habe, daß das ganze menschliche Wesen besteht aus den drei Gliedern: Nerven-Sinnes-leben, Rhythmusleben, Stoffwechselleben. Das Nerven-Sinnesleben kann man auch das Kopfleben nennen, das rhythmische Leben kann man auch das Atmungsleben, das Blutleben nennen, das Stoffwechselleben ist das, was den übrigen Organismus konstruktionsmäßig umfaßt. Ebenso wie dieser menschliche Organismus dreigegliedert ist und jedes der Glieder in sich zentriert ist, so muß sich auch der soziale Organismus dadurch zeigen, daß jedes seiner Glieder gerade dadurch für das Ganze wirkt, daß es in sich zentriert ist. Die heutige Physiologie und Biologie glaubt, daß der Mensch ein zentralisiertes Wesen als Ganzes ist. Das ist nicht wahr. Sogar bis in die Kommunikation nach außen ist der Mensch ein dreigliedriges Wesen: das Kopfleben steht durch die Sinnenwelt selbsttätig mit der Außenwelt in Verbindung, das Atmungsleben ist verbunden mit der Außenwelt durch die Luft, das Stoffwechselleben wiederum steht durch selbständige Öffnungen mit der Außenwelt in Beziehung. In dieser Weise muß auch der soziale Organismus dreigliedrig sein, jedes Glied in sich zentriert. Wie der Kopf nicht atmen kann, sondern das, was durch die Atmung vermittelt wird, durch das rhythmische System empfängt, so soll der soziale Organismus nicht selber etwa ein Rechtsleben entwickeln wollen, sondern er soll das Recht empfangen von dem Staatsorganismus.
Aber ich sagte: Man darf das, was hier auseinandergesetzt wird, nicht verwechseln mit dem bloßen Analogiespiel, das dann eintritt, wenn man allerlei Hypothesen sucht. Geisteswissenschaft ist wirkliche Forschung und geht auf die Erscheinungen los. Wenn man Geisteswissenschafter ist, glauben nur die anderen Menschen, man denke etwas aus. Bevor man richtiger Geistesforscher ist, fängt man nur an, diese geistige Welt zu beobachten. Man muß sich das Denken erst abgewöhnen; das gilt für die physische Welt. Natürlich nicht für das ganze Leben abgewöhnen, sondern bloß für die geistige Forschung.


Ich habe Ihnen gesagt, man kommt in der Regel auf das Verkehrte, wenn man nach Analogien der sinnlichen Welt die geistige Welt charakterisieren will. Erinnern Sie sich an ein Beispiel. Die Geistesforschung zeigt, daß die Erde eigentlich ein Organismus ist; daß das, was die Geologen, die Mineralogen finden, ein Knochensystem nur ist, daß die Erde lebend ist, daß sie schläft und wacht wie der Mensch. Aber jetzt kann man nicht äußerlich nach einem Analogiespiel gehen. Wenn Sie äußerlich einen Menschen fragen: Wann wacht die Erde und wann schläft die Erde? - dann wird er ganz gewiß sagen: Sie wacht im Sommer und schläft im Winter. - Das ist das Gegenteil von dem, was wahr ist. Das Wahre besteht darin, daß die Erde tatsächlich im Sommer schläft und im Winter wach ist. Auf das kommt man natürlich nur, wenn man wirklich in der geistigen Welt forscht. Das ist das Vexierspiel, was das geistige Forschen so leicht dem Irrtum aussetzt, daß, wenn man etwas hineinträgt aus der physischen in die geistige Welt, man zumeist auf das Gegenteil oder auf Viertelswahrheiten kommt. Man muß eben jeden einzelnen Fall erforschen.
So ist es auch mit dem Analogiespiel, das die Leute treiben zwischen den drei Gliedern des individuellen Organismus und den drei Gliedern des sozialen Organismus. Was wird derjenige sagen, der dieses Analogiespiel treibt? Er muß sagen: Außen ist ein Geistesleben, Kunst, Wissenschaft. Das wird er in Parallele ziehen mit dem, was der menschliche Kopf hervorbringt, mit dem Nerven-Sinnesleben. Wie sollte er anders! Dann wird er, wenn er das gelten läßt, was ich in meinen «Seelenrätseln» angeführt habe, als das Materiellste das Stoff-wechselleben mit dem Wirtschaftsleben in Zusammenhang bringen. Das ist das Verkehrteste, was herauskommen kann. Und man kommt auf keinen grünen Zweig, wenn man die Sache so ansehen will. Deshalb muß man sich, um zur Wahrheit zu kommen, alles Spielen mit Analogien abgewöhnen. Die außer der Geisteswissenschaft Stehenden glauben, daß man durch ein Gedanken-Analogiespiel zu diesen Dingen komme. Das ist das Allertäuschendste. Es paßt nichts, wenn man das äußere physische Geistesleben mit dem Kopfleben parallelisiert. Es paßt nichts, wenn man das Wirtschaftsleben mit dem Stoffwechselleben zusammenhält. Sobald man eingehen will auf die Sache, so paßt nichts. Wenn man wirklich forscht, so erhält man ein sehr paradoxes Resultat. Wenn man vergleicht den sozialen Organismus mit dem menschlichen Organismus, so kommt man nur zurecht, wenn man sich den sozialen Organismus umgekehrt hingestellt denkt: Wenn man das Wirtschaftsleben mit dem menschlichen Nerven-Sinnesleben vergleicht. Dann allerdings kann man vergleichen das Staatsleben mit dem rhythmischen System. Aber das physische Geistesleben, das muß man mit dem Stoffwechsel vergleichen, denn da sind ähnliche Gesetze vorhanden. Denn das, was als Naturgrundlage vorhanden ist für das Wirtschaftsleben, das ist für den sozialen Organismus ganz gleichbedeutend mit den individuellen Befähigungen, die der Mensch durch die Geburt mitbringt. Wie der Mensch im individuellen Leben von der Erziehung, von dem, was er mitbringt, abhängt, so hängt der wirtschaftliche Organismus ab von dem, was die Natur ihm liefert durch eigene Vorbedingungen des Wirtschaftslebens. Die Vorbedingungen des Wirtschaftslebens, der Boden und so weiter, ist dasselbe wie die individuellen Begabungen, die der Mensch mitbringt in das individuelle Leben. Wieviel Kohle, wieviel Metalle unter der Erde sind, ob ein fruchtbarer oder unfruchtbarer Boden vorhanden ist, das sind gewissermaßen die Begabungen des sozialen Organismus.
Und in demselben Verhältnis, in dem das Stoffwechselsystem des Menschen zu dem menschlichen Organismus und seinen Funktionen steht, in diesem Verhältnis stehen die menschlichen Hervorbringungen des Geisteslebens zum sozialen Organismus. Der soziale Organismus ißt und trinkt dasjenige, was wir ihm zuführen in Form von Kunst, Wissenschaft, technischen Ideen und so weiter. Davon nährt er sich. Das ist sein Stoffwechsel. Ein Land, das ungünstige Naturbedingungen für sein Wirtschaftsleben hat, ist wie ein Mensch, der schlecht begabt ist. Und ein Land, dem seine Bewohner nichts zuführen an Kunst, an Wissenschaft, an technischen Ideen, das ist wie ein Mensch, der verhungern muß, weil er nichts zu essen hat. - Das ist die Realität, das ist die Wirklichkeit. Der soziale Organismus ißt unsere geistigen Erzeugnisse und trinkt sie. Und die Befähigungen, die Begabungen des sozialen Organismus, das sind die Naturbedingungen. Der Vergleich des geistigen Organismus mit dem Kopfleben hat nur so lange eine Bedeutung, solange man ein Analogiespiel treibt. Dann erst kommt man auf das Richtige, was einem helfen kann, wenn man weiß, daß die Sache so ist, daß die Gesetze so sind, wie ich es dargestellt habe. Man kann wissen: die Gesetze des menschlichen Stoffwechsels sind diese. Aber dabei muß man dasselbe Denken anwenden, das man anwendet auf den sozialen Organismus, und dann bekommt man das weitere leicht heraus. Geistige Dinge ohne solchen Leitfaden zu treiben, ist außerordentlich schwierig und langwierig. Weil heute dadurch, daß manchmal ein Analogiespiel getrieben wird, eine starke Abneigung vorhanden ist gegen dieses Parallelisieren des sozialen Organismus mit dem menschlichen Organismus, habe ich das in meinem Buche nur gestreift; aber ich versuchte es wenigstens anzudeuten, weil für die, welche die Sache gesund denken, es wiederum eine große Hilfe sein kann.
So sehen Sie, daß wir heute als Menschen in einer eigentümlichen Lage sind. Die Naturwissenschaft, welche diese großen Fortschritte gemacht hat, welche die Denkgewohnheiten der Menschen so beeinflußt hat, daß im Grunde genommen alles soziale Denken bei den Leuten, die sozial denken, naturwissenschaftlich orientiert wird, wenn sie es auch nicht wissen - die Naturwissenschaft ist nicht fähig, den Menschen in der richtigen Weise zu beurteilen. Sie sagt zum Beispiel den krassen Unsinn: Wenn Sie etwas fühlen, das Gefühl sei auch durch das Nervensystem vermittelt. Es ist der reine Unsinn. Das Gefühl ist direkt ebenso durch das Atmungssystem, das rhythmische System vermittelt, wie der Gedanke durch das Nerven-Sinnessystem. Und der Wille ist durch den Stoffwechsel vermittelt, gar nicht durch das Nervensystem in elementarer Weise. Erst der Gedanke des Wollens ist durch das Nervensystem vermittelt. Nur indem Sie als Menschen ein deutliches Bewußtsein haben von dem Wollen, ist das Nervensystem beteiligt. Indem Sie Ihr Wollen mitdenken, ist das Nervensystem beteiligt. Weil man das nicht weiß, ist herausgekommen jenes furchtbar Beirrende der heutigen Physiologie und Anatomie, daß man sensitive Nerven und Bewegungsnerven unterscheidet. Es gibt gar keine krassere Unrichtigkeit als diese Unterscheidung der sensitiven Nerven und Bewegungsnerven im menschlichen Leibe. Die Anatomen sind immer in Verlegenheit, wenn sie dieses Kapitel besprechen, aber sie kommen nicht darüber hinaus. Sie sind in furchtbarer Verlegenheit, weil sich anatomisch diese beiden Arten von Nerven nicht unterscheiden. Das ist reine Spekulation. Und alles das, was sich durch Untersuchungen der Tabes anschließt, das ist durchaus alles ohne Halt. Die Bewegungsnerven unterscheiden sich nicht von den sensitiven Nerven, weil die Bewegungsnerven nicht dazu da sind, die Muskeln in Bewegung zu setzen. Die Muskeln werden in Bewegung gesetzt durch den Stoffwechsel. Und während Sie mit den sogenannten sensitiven Nerven auf dem Umweg durch die Sinne die Außenwelt wahrnehmen, nehmen Sie mit den anderen Nerven ihre eigenen Bewegungen, die Muskelbewegungen wahr. Die heutige Physiologie nennt sie nur falscherweise Bewegungsnerven.
Solche furchtbaren Vorurteile sind in der Wissenschaft und korrumpieren das, was in das populäre Bewußtsein übergeht und viel korrumpierender wirkt, als man gewöhnlich denkt.
Also die Naturwissenschaft ist nicht so weit, diesen dreigliedrigen Menschen zu durchschauen. In der Naturwissenschaft kann man warten, ob theoretische Anschauungen ein paar Jahre früher oder später populär' werden. Das macht nichts aus für das Glück der Menschen. Aber das Denken ist nicht vorhanden, um diesen dreigliedrigen Menschen zu begreifen. Dieselbe Art zu denken muß aber vorhanden sein, um den sozialen Organismus in seiner Dreigliedrigkeit zu begreifen. Da wird die Sache ernst. Da stehen wir heute an dem Zeitpunkte, wo begriffen werden muß.

Deshalb ist eine solche Umkehr des Denkens, ein solches Umlernen wahrhaftig nicht nur für die naiven Menschen notwendig, sondern für die gelehrten Menschen am allermeisten. Die naiven Menschen wissen wenigstens nichts von dem, was alles in der Naturwissenschaft aufgestellt worden ist, um unbewußt die Dreigliedrigkeit des Menschen zu kaschieren. Die gelehrten Menschen aber sind vollgesteckt mit all diesen Begriffen, die heute diese Dreigliederung für einen Unsinn erklären lassen. Für den heutigen Physiologen ist sie das reine Blech. Wenn man ihm sagt, es gibt keine Bewegungsnerven, und davon spricht, daß die Gefühle nicht ebenso wie die Gedanken durch das Nervensystem vermittelt sind, sondern nur der Gedanke an das Gefühl durch den Nerv vermittelt wird, also das Bewußtsein davon, nicht das Gefühl als solches, dann wird er große Einwendungen machen. Die Einwendungen gegen diese Dinge kennt man gut. Die Menschen können natürlich sagen: Nun ja, sieh einmal, du nimmst Musikalisches wahr, das nimmst du durch die Sinne wahr. - Nein, das musikalische Empfinden ist viel komplizierter vorhanden. Es beruht darauf, daß sich der Atmungsrhythmus in unserem Gehirn begegnet mit der Sinneswahrnehmung, und in dem Zusammenschlag zwischen dem Atmungsrhythmus und der äußeren Sinneswahrnehmung entsteht die musikalisch-ästhetische Empfindung. Auch da ist es so, daß das Elementare im rhythmischen System liegt. Und das, was dieses Elementare zum Bewußtsein bringt, ist im Nervensystem.
Das alles weist Sie aber darauf hin, daß wir mit Bezug auf viele Dinge heute doch in einer Übergangszeit leben. Sie wissen, ich liebe es nicht, von Übergangszeiten zu sprechen, denn jede Zeit ist ja eine Übergangszeit von der Vergangenheit in die Zukunft. Das ist es, wenn man abstrakt spricht, und von jeder Zeit kann einem mehr oder weniger vorkommen, daß es eine Übergangszeit sei. Aber nicht davon will ich sprechen, daß unsere Zeit eine Übergangszeit ist, sondern in was sie es ist. Sie ist innerlich in sehr bedeutsamer Weise in bezug auf wichtige innere Menschheitsimpulse eine Übergangszeit. Das zeigt sich aber auch bei Menschen, welche diese Wahrnehmung machen können, in einer gewissen Weise scharf. Es sind die Menschen heute nicht sehr geneigt, Nebensymptome mit dem nötigen Ernst zu betrachten. Ich will Ihnen zuerst eine rein geisteswissenschaftliche Wahrnehmung sagen. Natürlich kann ich Ihnen diese geisteswissenschaftliche Wahrnehmung ebensowenig beweisen, wie Ihnen der Mensch, der schon einen Walfisch gesehen hat, beweisen kann, daß er existiert.
Er kann nur erzählen.
Wenn man es dahin gebracht hat, sein geistiges Anschauungsvermögen wirklich so zu gestalten, daß man eine Verbindung mit Menschenseelen haben kann, die zwischen dem Tode und einer neuen Geburt sich entwickeln, dann macht man recht sehr überraschende Erfahrungen. Diese Kommunikation kann nur in Gedanken hergestellt werden; aber indem wir hier im physischen Leibe denken, klingt immer in unseren Gedanken etwas an, was von der Sprache herkommt. Mit dem Gedanken vibriert immer etwas von der Sprache. Wir denken immer stark in Worten. Ich habe es sogar einmal erleben müssen, als ich energisch behauptete: Ich bin mir wohl bewußt, daß ich denken kann, ohne daß Worte mitklingen -, daß Hartmann mir sagte: Das ist ein Unsinn, das gibt es gar nicht. Der Mensch kann nicht denken, ohne daß er in Worten denkt.
So gibt es also sehr geistvolle Philosophen, die überhaupt nicht glauben, daß man ohne innerliche Wortpräsenz denken kann. Man kann es. Aber im gewöhnlichen alltäglichen Denken denkt der Mensch in Worten, besonders dann, wenn er einen Verkehr mit den Toten spirituell entwickeln soll. Denn Sie wissen ja, daß dieser Verkehr mit den Toten nicht in Abstraktionen verlaufen darf - das ist so, wie wenn wir ins Blaue hineindenken würden -, sondern er muß in Konkretheit verlaufen, der Verkehr mit den Toten. Deshalb sagte ich: Bestimmte Bilder, die sehr konkret vorgestellt werden, die kommen an die Toten heran, nicht abstrakte Gedanken. Besonders weil das so ist, sind wir dann auch sehr geneigt, in diesem Gedankenverkehr mit den Toten in der Sprache zu denken, die Sprache innerlich mit anklingen zu lassen. Da machen wir die eigentümliche Erfahrung - Sie mögen es glauben oder nicht, aber es ist eben eine Erfahrung -, daß zum Beispiel die Toten Substantive nicht hören. Das sind wie Lücken in unseren Sätzen im Verkehr mit den Toten. Eigenschaftswörter sind schon besser, aber auch noch sehr schwach. Aber bei Verben, Tätigkeitswörtern, da greift ihr Verstehen ein. Das lernt man erst ganz allmählich. Man weiß nicht, warum manches so schlecht geht in diesem Verkehr. Man kommt erst nach und nach darauf, daß man bei diesem Verkehr nur ja nicht viele Hauptwörter anwenden darf. Man kann es ja für sich übersetzen, damit man es versteht. Und man kommt darauf, daß das davon herrührt, daß der Mensch, indem er Tätigkeitswörter, Verben gebraucht, nicht anders kann, als innerlich selber dabei sein, bei den Wörtern. Es ist etwas Persönliches in den Verben. Man erlebt die Tätigkeit mit, während das Substantiv immer zu etwas ganz Abstraktem wird. In dem liegt es wohl, daß diese Erscheinung eintritt, von welcher ich gesprochen habe. Daraus ersehen Sie aber, daß das sprachliche Element etwas ist, was uns nur in sehr beschränktem Maße mit der übersinnlichen Welt verbindet, was sogar dadurch, daß in dem Gebiet der Sprache immer mehr die Neigung zu Hauptwörtern auftritt, bewirkt, daß wir uns abschnüren können von der geistigen Welt. Und je mehr wir in Hauptwörtern denken, desto mehr schnüren wir uns ab von der geistigen Welt.


Ich wollte Ihnen mit dieser Tatsache nur andeuten, daß die Sprache für unser übersinnliches Leben eine große Bedeutung hat, eine fundamentale Bedeutung hat. Aber die Sprache ist in der menschlichen Entwickelung selber in voller Entwickelung begriffen. Und das Eigentümliche in der Sprachentwickelung ist, daß sie immer mehr und mehr den Menschen zur Abstraktion hinbringt, daß sie ihn immer mehr und mehr von dem lebendigen, inneren Gedankenerleben entfernt. Sie können das äußerlich dadurch wahrnehmen, daß Sie sich fragen: Wie sind die westlichen Sprachen im Vergleich zu den östlichen Sprachen gestaltet? Nehmen Sie zum Beispiel die äußerlich auf dem physischen Plan am weitesten vorgeschrittene Sprache, die englische: sie verläuft fast nur in Worten, hat am wenigsten Gedankeninhalt. Nehmen Sie die orientalischen Sprachen: sie sind ganz voll mit Gemütsinhalt, mit Gedankeninhalt. Das ist der Zug der Sprache vom Osten nach dem Westen. Die Sprache entleert sich des Gedankeninhaltes von Osten nach Westen. Das ist eine wichtige Differenzierung mit Bezug auf das soziale Völkerleben.
Nun gibt es in unserer Zeit einen Mann, der hat einen großen Scharfsinn entwickelt in der Beobachtung der menschlichen Sprache. Dieser Mann ist so gescheit mit Bezug auf die Beobachtung dessen, was mit der menschlichen Sprache zusammenhängt, ja fast so gescheit, daß er schon beinahe wiederum nicht gescheit ist. Es gibt nämlich einen Grad von Gescheitheit, wo man wieder anfangt ein bißchen dumm zu werden vor übergroßer Gescheitheit. Es ist schon wahr. Man kann ja einen großen Respekt haben vor dieser Gescheitheit, man soll sie aber vor der entsprechenden Wahrheit nicht überschätzen. Da ist Fritz Mauthner, der Kant überkantet hat in seiner «Kritik der Sprache». Es sind außerordentlich feine Bemerkungen in dem schrecklichen Buche über die «Kritik der Sprache», und auch im «Wörterbuch», Beobachtungen, die doch aus den Impulsen der Zeit heraus gemacht sind. Das läßt sich gar nicht leugnen. So ist nun Mauthner auf etwas ganz Bestimmtes gekommen, das ganz besonders den Geisteswissenschafter frappieren muß: darauf, daß eigentlich die menschliche innere Seelentätigkeit in einer Art von Dreistufigkeit verläuft. Das erste ist das gewöhnliche sinnliche Wahrnehmen, wie es dann organisch gestaltet ist in der Kunst. An das glaubt Mauthner als an etwas, was real ist, was eine Wirklichkeit ist. Wenn man nun innerlich erlebt, angeregt durch die sinnliche Wahrnehmung, etwas, was in das Übersinnliche schon hineinführt, so läßt Fritz Mauthner solches innerliche Erleben gelten. Er nennt es «mystisches Erleben», «religiöses Erleben». Schön, aber er sagt: Indem der Mensch so mystisch erlebt, kann er nur träumen. Es ist ja angenehm zu träumen, aber man ist aus der Wirklichkeit heraus. Mauthner zweifelt überhaupt an der Möglichkeit, an die Wirklichkeit der Dinge heranzukommen, denn die einzige Wirklichkeit ist ihm die sinnliche Wahrnehmung. Höchstens die Kunst kann noch heran. Aber sobald man sich von der sinnlichen Wahrnehmung entfernt, so weit, daß man etwas erlebt in mystisch-religiösem Leben, so träumt man eigentlich über die Wirklichkeit; man hat sie schon verlassen. Und dann kann man noch weiter gehen, meint Mauthner. Er kommt zu all diesen Überzeugungen durch die Betrachtung der Sprache. Er analysiert, er kritisiert die Sprache, besonders in seinem philosophischen Wörterbuch; Es ist etwas Schreckliches, das zu lesen. Ich habe Sie schon aufmerksam gemacht bei einer anderen Gelegenheit auf jene Qualen, die man durchmacht, wenn man von diesen Artikeln, die von A bis Z laufen, den einen oder anderen liest. Man fangt an, einen solchen Artikel zu lesen: Da wird etwas gesagt. Dann wird ein anderer Satz gesprochen, wo das, was gesagt wird, ein bißchen eingeschränkt wird. Dann ein dritter Satz, wo das, was eingeschränkt wird, wiederum eingeschränkt wird, so daß es ein bißchen auf den ersten Satz zurückkommt. Man dreht sich, dreht sich, dreht sich, und hat am Ende nichts, wenn man den ganzen Artikel zu Ende liest. Schrecklich ist der Artikel «Christentum». Eine furchtbare Qual. Aber es ist begründet, in Mauthners Sinn, daß das so ist. Mauthner weiß das, und er verurteilt eigentlich seinen Leser dazu, solche Qualen zu empfinden. Er hat sie selbst empfunden. Er glaubt nicht, daß der Mensch imstande ist, wenn er etwas wissen will, zu etwas anderem zu kommen als zu einem solchen Sichdrehen. Er ist absolut Skeptiker. Er findet nirgends in der Sprache einen anderen Inhalt, als die Sprache selbst hat. Sie hat für ihn nur einen Zufallswert. Und so wird ihm auch zu einem Traume das innere mystische Erleben. Will man aus der Sprache herauskommen: indem man herauskommt, wird sie zum innerlichen Träumen.
Man kann aber zu einer dritten Stufe gehen: Man kann glauben zu denken, aber man spricht nur innerlich. Ob man nun der einen oder anderen Sprache zuneigt, die Sprachlaute, die Worte sind einmal an den äußeren sinnlichen Dingen entwickelt. Ich habe Ihnen ja gesprochen von verschiedenen Anschauungen der Gelehrten, wie Sprache entstanden ist. Sie wissen, daß man die Anschauungen über Sprachentwickelung in zwei Hauptklassen teilt: Bimbamtheorie und Wauwautheorie. Das sind Termini technici. Nun findet Mauthner, daß alles nur entwickelt ist an der äußeren Sinneswahrnehmung. Eigentlich sind wirkliche Gedanken nicht für den Menschen vorhanden. Aber in der Wissenschaft strebt er wirkliche Gedanken an, indem er auf die dritte Stufe gestiegen ist. Er gelangt aber nicht dazu, etwas Wirkliches zu wissen. In der Mystik träumt er noch. Wenn er sich zur Gedankenwirklichkeit, zum Beispiel zu Naturgesetzen erhebt, dann träumt er nicht einmal mehr, dann schläft er schon. Daher ist für Mauthner alle Wissenschaft Docta ignorantia. Das sind seine drei Stufen.
Nun, ich sagte Ihnen, man kann einen gewissen Respekt haben vor einer solchen Beobachtung, denn sie ist nicht einmal unrichtig, aber eben nicht unrichtig für die heutige Zeit. Es ist nämlich etwas, wozu jetzt die Menschheit neigt, von Mauthner richtig empfunden. Es ist so: Wenn der heutige Mensch zur Mystik kommen will, so ist das etwas ganz anderes als beim früheren Menschen. Der frühere Mensch war innerlich noch verbunden mit der Realität. Der heutige Mensch kann das nicht; er träumt wirklich als Mystiker. Und die Naturgesetze, die der Mensch heute findet - nun, man kann sich ja nicht ganz auf solch schroffen Standpunkt stellen wie gewisse Theoretiker, die die Sache auch bemerkt haben wie Mauthner, wie zum Beispiel der französische Denker Boutroux oder Ernst Mach -, aber man muß doch sagen, was man heute Naturgesetze nennt, wenn man diese Naturgesetze auf ihren Inhalt prüft, so sind im Grunde genommen keine Gedanken da - man glaubt nur, sie seien Gedanken -, sondern nur Zusammenfassungen von Tatsachen. Es sind eigentlich bloße Registraturen. Das haben einzelne bemerkt, zum Beispiel Mach. Mauthner hat es gehörig bemerkt, daher spricht er von Docta ignorantia, von einer gelehrten Unwissenheit, von einer unwissenden Gelehrsamkeit. Ja, für den heutigen Entwickelungszustand der Menschen ist das schon so. Der Mensch ist heute sowohl mystisch wie naturwissenschaftlich sehr unfruchtbar geworden. Er bemerkt es nur noch nicht deutlich genug in seinem Hochmut. Das ist aber nicht ein allgemein menschliches Zeichen. Mauthner und die anderen glauben nur, es sei dies, weil sie in Wahrheit doch nicht an menschliche Entwickelung denken, sondern weil sie glauben: wie heute die Seele ist, so war sie immer. Aber es ist charakteristisch für die heutige Zeit. Deutlich ist für das heutige Seelenleben nur die Wahrnehmung. Wir kommen in ein Träumen hinein und gar in gelehrte Unwissenheit, wenn wir in frühere Stufen steigen wollen. Man darf aber daraus nicht den Schluß ziehen: Die menschliche Natur ist so, daß sie entweder in mystisches Träumen verfallen muß oder in gelehrte Unwissenheit - wie es die tun, die denken wie Mauthner -, sondern man muß daraus den Schluß ziehen: Also muß auf neuen Wegen gefunden werden, was die Alten auf alten Wegen gefunden haben. Das heißt, wir müssen eine neue Mystik suchen, nicht in alte Mystik hinein kommen. Diese neue Mystik ist gesucht in «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?». Wir müssen aufsteigen zu einer neuen Imagination, zu einer neuen Inspiration, aber wir müssen aufsteigen auf neuen Wegen. Ich habe das scharf ausgeführt in meinem Buche «Vom Menschenrätsel»: Weil wir mystisch träumen oder gar wissenschaftlich schlafen, haben wir es heute notwendig, daß wir aufwachen. Deshalb habe ich das Urphänomen der heutigen Erkenntnis in diesem Buche als ein «Aufwachen» bezeichnet. Wir müssen an die Stelle des mystischen Träumens eine wache Imagination setzen, an Stelle der Docta ignorantia die Inspiration, in dem Sinne, wie es gemeint ist in dem Buche «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?».


In bezug darauf stehen wir heute in einem Übergang, gerade in bezug auf die Menschenseele, daß wir aus den tiefsten Untergründen dieser Menschenseele heraufentwickeln müssen aktive Kraft, welche zum Geistigen führt. Wir finden uns sonst nicht durch das Chaos der gegenwärtigen Zeit hindurch, wenn wir nicht den guten Willen entwickeln, aktive innere Seelenkräfte zu entwickeln. Die Spiritisten tun das Gegenteil. Sie spüren unbewußt, daß aus dem Innern nichts quillt, also lassen sie sich die Geister in äußerer Erscheinung vorführen, in äußerer sinnlicher Anschauung.

Und eine tragische Erscheinung tritt in der Gegenwart auf. Wir können es heute erleben, daß Menschen, die vor kurzem noch glaubten, daß der Materialismus ihre Seele ausfüllen könnte, im zunehmenden Alter doch am Materialismus irre werden. Das ist ja nichts anderes als das, was die gesunde Seele erfühlen muß gegenüber der heutigen Biologie, der Soziologie auch: Leichengeruch, seelischen Leichengeruch, den man nur losbekommt durch eine innerliche Seelenaktivität. Das wollen heute viele nicht. Daraus entsteht die Tragik der bejahrten Menschen, die aber nicht an geisteswissenschaftliches Forschen heranwollen und in den Katholizismus zurückgehen. Der gibt den passiv bleibenden Seelen dann etwas, von dem sie glauben, daß es ein geistiger Inhalt ist. Das ist eine große Gefahr. Das weist wiederum von einer anderen Seite auf den Durchgang hin, den wir als Menschheit in der gegenwärtigen Zeit durchmachen. Ganz im geheimen geht die Menschenseele durch einen wichtigen Entwickelungspunkt. Und mit diesem Durchgang durch einen wichtigen Entwickelungspunkt hängt innerlich zusammen die Notwendigkeit, daß wir neu denken lernen in bezug auf den sozialen Organismus, daß wir in manchem anderen auch umdenken lernen in bezug auf den Menschen.
Nun lesen Sie, wie der einzelne Mensch, wenn er in die übersinnliche Welt hinaufrückt, anfängt, sich dreizuteilen. Lesen Sie es in «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?». Die Durcheinanderschmelzung von Denken, Fühlen und Wollen, die hier in der Sinneswelt beim Menschen das Natürliche ist - lesen Sie das Kapitel vom «Hüter der Schwelle» -, Denken, Fühlen und Wollen treten auseinander, wenn man in diese übersinnliche Welt hineinkommt. Das macht die Menschheit heute im geheimen durch im Unterbewußtsein. Da wird eine Schwelle überschritten. Die Menschen gliedern sich innerlich in einen dreigliedrigen Menschen in anderer Weise, als das früher vorhanden war. Dieses Beobachten des Durchganges des Menschen durch eine gewisse Schwelle, die belehrt einen, daß aus den geistigen Untergründen des Daseins selbst heraus uns diktiert wird die Dreigliederung des sozialen Organismus. Wenn wir in Zukunft finden wollen ein Bild von uns in der Außenwelt, so daß wir damit zusammenpassen, dann müssen wir den sozialen Organismus dreigegliedert haben.
Sehen Sie, das sind solche Winke, die die Geisteswissenschaft gibt für die Dreigliederung des sozialen Organismus. Aber ich betone auch dabei wiederum: Ist einmal die Dreigliederung des sozialen Organismus gefunden, so kann sie, wie alle okkulten Wahrheiten, aus gesundem Menschenverstand eingesehen werden. Zum Finden ist notwendig geisteswissenschaftliche Forschung. Ist sie gefunden, dann spricht der gesunde Menschenverstand die Sache aus. Das ist auch etwas, was wir bei jeder Gelegenheit berücksichtigen müssen.
Nun habe ich heute versucht, Ihnen etwas zu verinnerlichen, was heute, der Zeit dienend, über die Dreigliederung des sozialen Organismus gesagt werden muß. Am nächsten Sonntag wollen wir diese Betrachtung erweitern, abschließen, und vielleicht erst zu dem bringen, was sie sein soll, nämlich zur völligen inneren Vollständigkeit.