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Collection :

GA189 - œuvres complètes de Rudolf Steiner- Conférences aux membres - LA QUESTION SOCIALE
COMME UNE QUESTION DE CONSCIENCE




PREMIERE CONFERENCE,
Dornach, le 15 février 1919
ERSTER VORTRAG,
Dornach, 15. Februar 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 189 011-029 (1980) 15/02/1919

Original





Traducteur: FG v.01 - 28/04/2019 Éditeur: SITE

Parmi les conférences que j'ai tenues ici dans les derniers temps, un nombre était sur la question sociale aujourd'hui pressante et brûlante. Ce qu'on appelle question sociale depuis longtemps, aussi dans le présent, est quelque chose de pressant et brûlant, chacun peut savoir cela aujourd'hui, qui n'observe pas les événements dans lesquels est enserré son propre être là/sa propre existence comme un dormeur de l'âme. Dans quelle mesure, dans les nécessités de l'humanité moderne, et dans quelle mesure dans les toutes récentes évolutions de l'humanité, la question sociale a pris une certaine forme - la forme qui et aujourd'hui décisive pour la vie - cela pourra être vu des conférences, que j'ai tenues ici, et que j'ai aussi tenues publiquement, au moins dans leur extrait, dans des endroits particuliers de la Suisse. Ainsi, parmi nous, qui sommes imbriqués dans le mouvement anthroposophique , est venu, dans me certaine mesure, le besoin , aussi de nos points de vue sur le destin de l'humanité, notamment aussi en rapport à la question sociale, d'arriver n'importe comment à un jugement que nous pourrions transposer autant que possible dans la réalité.

 

 Depuis longtemps déjà des membres de chez nous se sont efforcés de placer leur force au service de notre temps si difficile. Maint a été pensé, maint a été pris en considération. Évidemment mes chers amis chacun peut donc seulement vouloir intervenir dans les évènements de la manière dont il lui est prescrit, par son destin, son karma, par disons sa position d'humanité. Maintenant, des différentes aspirations, qui sont venues de notre centre, se donna ce qui suit : les trois messieurs qui se le sont fixé pour tâche particulière , de travailler à Stuttgart dans un sens qui est à la mesure de notre temps actuel , ces trois messieurs, que vous connaissez donc bien -  Monsieur Molt, Monsieur le Dr Boos, Monsieur Kühn –paraissent chez moi début février, et il apparait l'intention, que nous pourrions rendre, dans une certaine mesure pratique, aussi bien que cela va d'abord et comme cela semble tout d'abord approprié, ce que nous pouvons gagner de notre conception du monde et de notre façon de voir la vie.



Maintenant, mes chers amis, quand il ne s'agit pas de considérations, mais de réalité, alors il peut toujours seulement être parlé de ce qui est adéquat, de ce qui correspond à un instant entièrement déterminé; ce qui est approprié pour faire comme un début sous une certaine relation. Qui ne veut pas faire un début, un début adapté, mais aussitôt, comme on dit, tomber dans la maison avec la porte/enfoncer la porte, n'obtiendra en règle générale rien de particulier.


D'après les antécédents qui préexistaient là, il s'agissait pour nous de faire tout d'abord quelque chose qui puisse nous sembler correct dans le moment actuel tout de suite en rapport au peuple allemand fortement éprouvé. Quand on jette un coup d'œil sur les événements actuels, alors se présente donc comme manifestation significative - je l'ai souvent caractérisée ici -, tout d'abord qu'une faille, un abîme est entre les classes d'humains : d'un côté tout ce qu'étaient jusqu'à présent les habiles des plus ou moins cercles dirigeants l'humanité - de l'autre côté justement tout de suite le prolétariat montant avec les exigences réelles de la question sociale.

Pour celui qui est avisé, le prolétariat vient toutefois en considération en deux formes : le prolétariat comme tel et les guides du prolétariat. J'ai souvent expliqué ici comment toutes les pensées, les ressentis, les aspirations, les impulsions, qu'ont dans leurs têtes les guides du prolétariat, et desquels ils gagnent leur influence à l'intérieur du prolétariat, sont au fond l'héritage de la pensée bourgeoise du siècle dernier. Maintenant, là-dessus nous avons donc parlé ici des différents points de vue et tenté d'étayer les choses.

 

 

Donc une des manifestations les plus significative reste quand même celle qu’il est, disons, une profonde faille entre ces deux groupes d’humains. Dans les derniers jours, à chacun qui vit avec l'histoire du temps, cette faille pouvait donc apparaître clairement devant les yeux : d'un côté Paris, où d'un certain point de vue, qui est justement celui des cercles dirigeants jusqu' à présent, cette habileté de l'humanité et du présent seront prise en mains - de l'autre côté Berne avec un rassemblement dans lequel vit tout ce qui est séparé des autres par une profonde faille. Qui a attentivement suivi ce qui se passe à Paris, qui a attentivement suivi ce qui a été tenté à Berne au congrès socialiste, celui-là ne pourra pas faire autrement que s'avouer que l'essentiel, ce qui significatif, durable interviendra dans l'évolution de l'humanité, tout d'abord n'est volontiers pas du tout ce qui sera pensé et voulu à Paris, à Berne, mais l'essentiel est qu'a ces deux endroits, deux langues sociales entièrement différentes seront parlées.




Et quand on est intérieurement sincère, ainsi on ne peut rien d'autre que s'avouer : Ce sont deux langues totalement différentes l'une de l'autre, dans lesquelles on ne peut pour l'instant pas se comprendre.

 C'est une manifestation importante si fondamentale, une manifestation si significative, que tout de suite lors de considérations en faisant partie, l'exactitude de ce que j'ai souvent dit ici peut frapper chacun : pour comprendre ces choses, pour participer aux possibilités de solutions de ces choses, est nécessaire la recherche de fondements beaucoup plus profonds que ne sont les bases qui seront cherchées d'un côté ou de l'autre aujourd'hui. Cela vous vient toujours à nouveau ainsi que je l'ai dit hier à Bâle dans la conférence publique : aujourd'hui la question sociale, le mouvement social est là par dessus une grande partie de l'humanité civilisée déjà comme une questions de fait, comme une question d’événement d'une signification tellement décisive dans la vie historique de l'humanité qu’à peine quelque chose d’autre l’a été dans cette vie historique pour toute l'humanité de la Terre; car cela s'annonce ainsi à chaque regard. Les bases doivent être plus profondes. Et combien souvent j'ai rendu attentif sur cela ici : les bases plus profondes, on les trouvera seulement dans cette contemplation/observation de la réalité, de laquelle sera parti, dans le mouvement de science de l'esprit, dans la science de l'esprit orientée anthroposophiquement, aussi pour l’observation sociale de la vie et des choses.

 


Lors de notre considération de la Saint sylvestre, j'ai tout de suite indiqué, comme je le crois, sur quelque chose de significatif, sur ce qu’il est aujourd'hui possible d'être pessimiste, entièrement et seulement, en rapport à l'humanité, d'être pessimiste, non sur la base d'un quelque jugent émotionnel, mais sur la base d'un véritable calcul social. Je vous ai, cette fois là, lu un essai d'un homme qui peut ainsi réellement calculer social. Et je vous ai dis ; c'est seulement sobre, de penser ainsi avec pessimisme quand on ne peut pas avoir encore, de l'autre côté, la pleine conscience que se-tourner vers l'esprit peut encore aider. Mais cette conscience devrait toujours s'élargir de plus en plus loin, que c’est seulement raison de croire à des forces destructrices, qui œuvreront terriblement dans les prochaines décennies quand les humains ne veulent pas se tourner à l’observation de la réalité qui provient de la science de l'esprit. Évidement ne sont pas pensé les dogmes de l'une ou l'autre direction de science de l'esprit, mais est absolument pensé à un appeler aux forces de l'esprit qui peuvent seules être les forces salutaires et aidantes en ce point tournant de l'évolution de l'humanité.

 

 


Ainsi cette science de l'esprit orientée anthroposophiquement, parce que elle n'est pas jaillie d'un arbitraire, mais des forces du temps, sera d'une certaine manière, au sens le plus éminent, dans un de ses membres, un médicament du temps au sens le plus éminent. Elle n'a donc vraiment pas jaillit de l'arbitraire. Elle n'est donc vraiment pas un programme d'un seul ou d'individus particuliers, mais elle provient de l'observation de ce que la direction spirituelle du monde elle-même dicte comme nécessaire pour rentrer dans l'actuel déroulement de l'humanité. C'est pourquoi on peut seulement parler ainsi de la science de l'esprit orientée  anthroposophiquement, sinon un tel parler serait donc évidemment une prétention. Mais ce qui provient d'après son origine d’une modestie sincère, a besoin, quand cela veut se faire valoir, de ne pas s'effrayer devant le reproche que peut faireze » la folie qu'il s'agit d'une prétention.

 

On peut dire, de Paris rayonne de tout ce qui fluait de l'élan d'une conception de vie, qui montre clairement qu'elle s'est conduite à l'absurde dans les quatre dernières années et demi. De Berne fluait ce qu'un nombre d’humains tient pour un médicament, mais qui n'est pas créé d'une source suffisamment profonde. De Paris s'écoule, ce devant quoi presque toute l'humanité a peur ; de Berne voulait s'écouler ce sur quoi un grand nombre d'humains croit pouvoir espérer. Et ces deux choses parlent aujourd'hui encore une langue entièrement différente. On ne peut se concerter par dessus et à travers l'abîme. On se concertera en premier quand on voudra placer l'appel intérieur de l'âme à la science de l'esprit.

 

 

 

A partir de telles impulsions apparaît tout d'abord la pensée de parler au moins à une partie des humains. Car il s'agit de compréhension. J'ai toujours accentué de nouveau et à nouveau que nous n'arrivons pas plus loin dans le chaos social, s’il ne nous réussi pas de provoquer de la compréhension, avant que les instincts deviennent trop débridés, chez un nombre suffisamment grand d'être humains de l’humanité civilisée. Cela est donc aussi ce qui a reposé maintenant à la base de mes conférences à Zurich, Berne et Bâle. Avec les différents humains, avec lesquels j'ai parlé en ce temps, pouvait toujours de nouveau et à nouveau, être débattue la question : Commet peut-on trouver l'accès aux compréhensions - ou : est-il alors absolument encore possible, avant que ne se déclenche une complète débâcle, de trouver le chemin à la compréhension des humains ?

- Maintenant, la dernière question ne pourra donc pas être soulevée pour un humain pensant dans la réalité. Car un humain pensant dans la réalité ne pose pas des hypothèses sur ce qui est possible ou impossible, mais il saisit ce qu’il tient pour nécessaire, afin que ce soit fait. Quand on va un chemin, alors il s'agit de faire le premier pas. Et on ne devrait donc pas croire, quand le premier pas est regardé autrement que ce qu’on veut envisager comme but, qu’à cause de cela, ce premier pas pourrait être sans but. Le premier pas d'un long chemin peut toujours s'étendre seulement sur une très petite partie de ce chemin. Il s'agit seulement, quand on va vers un certain but, de ce qu’on ne va pas dans la direction opposée ou vers la gauche ou vers la droite du but, et deuxièmement il s'agit de ce qu'on a la volonté, quand on a une fois emprunté la direction du chemin, de rester aussi dans cette direction, ne pas se laisser pousser par tout le possible vers la gauche et la droite. En dehors de cela, aux évènements du temps, on doit se rattacher à ce qui est là, ne pas construire dans l'air, quand on veut se placer sur un certain point de vue réel. La pensée doit se rattacher à une quelque chose qui a montré dans une certaine mesure, qu’un réel courant se déverse d’après une direction. Parfois il peut aussi sembler que le premier pas serait quelque chose de hautement malheureux. Parfois il peut aussi sembler comme si le premier pas était quelque chose d’extrêmement malheureux/funeste. Qu’il ne l'est pas, peut s'établir peut-être seulement après un temps.

 

 

 

 Alors que maintenant les trois messieurs cités, monsieur Molt, monsieur le Dr. Boss et monsieur Kühn, voulurent traiter de la chose, ainsi il pouvait s'agir pour moi – parce qu’il devait donc s'agir d'un soulèvement spirituel, d'un appel à la compréhension des humains -, de lancer la question : où a-t-on vu que tout d'abord quelque chose œuvre sur les pensées des humains ? Là, souvenez vous une fois de cet appel au monde de la culture, l'ainsi nommé monde de la culture, qu’ont édicté une fois - c'étaient en grande partie, je crois, des professeurs -quatre-vingt dix neuf personnalités allemandes. On ne peut peut-être pas du tout, quand on juge non les émotions, mais de nouveau de la réalité, prononcer une fois un autre jugement : cet appel au monde de la culture était plutôt maladroit. C'étaient des professeurs pour la plus grande partie. Mais il a fait impression, il a trouvé le chemin aux pensées d’une manière bien funeste. Et aujourd’hui il revient (NDT : tel un revenant) toujours encore. Il a été dans un certain sens, tout de suite une réalité, qui a plus contribué au malheur du peuple allemand que maintes autres, car il a fait des vagues.


Et ainsi on pourrait penser : comment ce serait si cette somme de pensées, qui cette fois là a été édictée mal à propos - qui a été lâchée sur l'humanité à partir de représentations qui portaient leur antiquité aux fronts -, comment cela serait, si maintenant, où tout presse et brûle pour faire quelque chose pour un accord, si on orienterait à l'humanité actuelle un appel sorti des véritables rapports de vie ; tout d'abord, comme cela se donne de la chose elle-même, tout de suite au peuple allemand, lequel a donc vécu le destin, de voir perdue sa tâche supposée dans un certain cadre d'état, que ce cadre d'état est simplement balayé au loin, quand tout d'abord on en appelle à ce peuple allemand, rend attentif à ce que donc les faits lui parlent, pas purement n'importe quels mots, pas purement n'importe quels jugements, n'importe quelles pensées, mais les faits.


Pendant que vis-à- vis d'une grande partie de l'humanité une telle parole est peut-être  encore vaine a cause de ce que les vieux cadres sont encore là , le peuple allemand entendra peut-être quand même- ainsi on peut bien penser -, parce que les vieux cadres lui sont simplement retirés, parce qu'il ne peut plus rester debout sur le sol de l'ancien, mais doit chercher nécessairement un nouveau sol pour sa tâche de vie. Les humains sont donc une fois ainsi : aussi longtemps que le vieux tient seulement un peu - quand ce ne sont pas tout de suite des costumes -, ils se tiennent fermement encore à l'ancien et oublient carrément tout ce qui dit que c'est impossible de se maintenir à cet ancien. On ne croit pas du tout, quel rôle joue en fait la commodité dans la vie la plus intérieure de l’humain.

A partir de ces pensées, mes chers amis j'ai rédigé maintenant une sorte de manifeste, dont je pense, qu’il pourrait être entendu des âmes, qui sont à gagner aujourd'hui pour un accord sur le sol sain de la réalité en rapport à notre question particulière; que cela pourra être compris tout d'abord des humains informés du peuple allemand, auquel il est immédiatement orienté. Mais je pense que cela devrait aussi être lu des ennemis du peuple allemand comme quelque chose qui sera trouvé adapté au présent, pensé par ce peuple allemand et transposé dans la réalité.  Je pensais : quatre vingt dix neuf ont signé cette fois là ; si on trouve à nouveau des rangs des allemands d' Allemagne, de l'Allemagne d'autrefois, de l'Autriche d'autrefois et peut être peut multiplier ces quatre vingt dix neuf par un petit nombre de personnalités qui sont à gagner dans des pays neutres, nommément en Suisse), pour une compréhension des nécessités actuelles de la vie, ainsi quelque chose de positif serait fait en contre partie des entreprises jadis négatives des quatre vingt dix neuf.

 

 

 

 



Donc je prie de me comprendre correctement : l'appel est tout d'abord orienté au peuple allemand. Mais c'est voulu que ce qui à l'intérieur du peuple allemand sera discuté de la forme serait entendu dans tout le monde de la culture. Je vais maintenant apporter cet appel ici à la lecture, mes chers amis. Les pensées vous seront donc connues et familières, par ce que nous en avons souvent parlé. Naturellement, en toute brièveté peut seulement aussi tout être court. Ce qui sera voulu, n'est donc pas d'enseigner quelqu'un, mais de dire quelque chose, qui devrait rendre les humains attentifs à trouver l'accès correct à ce chemin. Certes, on peut être choqué par la brièveté de la présentation. Mais il ne s'agit donc pas d'un livre d'école, mais il s'agit de dire quelque chose comme indication sur ce que quelque chose est là à l'intérieur de l'humanité, qui peut aider. Donc l'appel est :

 Au peuple allemand et au monde de la culture !

Sûrement que le peuple allemand croyait sa construction d'empire commencée il y a un demi siècle décidée pour des temps non limités. En août 1914 il pensa que la catastrophe guerrière, au début de laquelle il se voyait placé, établirait cette construction comme invincible. Aujourd'hui on peut seulement jeter un coup d'œil sur les ruines de cette dernière. La connaissance de soi doit pénétrer après de tels événements. Car cet événement a manifesté l'opinion d'un demi-siècle, en particulier les pensées régnantes des années de guerre, comme une erreur agissant tragiquement. Où reposent les raisons de cette erreur fatale ? Cette question doit propulser de la connaissance de soi dans les âmes des membres du peuple allemand. Si maintenant la force pour une telle connaissance de soi est disponible, de cela dépend la possibilité de vie du peuple allemand. Cet avenir dépend de s'il parvient à se poser la question de manière sérieuse : comment suis-je tombé dans mon erreur? -Si il se pose cette  question aujourd'hui, alors l'éclairera la connaissance qu'il a fondé un empire voici un demi siècle, a cependant omit de placer cet empire sur la tache jaillissant du contenu de l'essence de la peuplitude/condition de peuple allemande. - L'empire fut fondé. Dans les premiers temps de son existence on s'efforçait d'amener en ordre ses possibilités de vie intérieures d’après les exigences qui se montraient d’années en année par les vieilles traditions et les nouveaux besoins.

Plus tard on passa à fortifier/consolider et agrandir les positions extérieures de pouvoir qui se fondaient dans des forces matérielle
s. Avec cela on relia des mesures en rapport aux exigences sociales nées des temps nouveaux, qui d'ailleurs portaient maintes additions, de ce que le temps indiquait comme nécessitées, mais auxquelles cependant manquait un grand but, comme cela aurait dû se donner d'une connaissance des forces d'évolution, auxquelles l'humanité récente doit se tourner. Ainsi l'empire était placé dans le pendant des mondes sans objectif essentiel justifié.
Le déroulement de la catastrophe guerrière a manifesté cela de triste manière. Jusque au déclenchement de celle-ci, le monde extra allemand n'avais rien pu voir dans l'attitude de l'empire qui aurait pu lui éveiller l'opinion : les administrateurs de cet empire remplissent une mission d'histoire mondiale, qui n'a pas la permission d'être balayée. Le non-trouver cette mission pour ces administrateurs a nécessairement produit l'opinion dans le monde extra allemand qui pour les vraiment sensés est la plus profonde raison de l'effondrement allemand.

 

 

 Incommensurablement beaucoup est maintenant, pour le peuple allemand, dépendant de son jugement non prévenu de la situation. Dans le malheur devrait émerger la raison qui n'a pas voulu se montrer dans les dernières cinquante années. A la place de la petite pensée sur les exigences toutes proches du présent devrait maintenant entrer un grand train de façon de voir la vie, lequel aspire à connaître les forces d'évolution de l'humanité récente avec de fortes pensées, et se vouer à elles avec un courageux vouloir. Le mesquin besoin/la mesquine poussée devrait cesser qui rend inoffensif comme idéalistes non pratiques tous ceux qui oriente leur coup d'œil sur ces forces d'évolution. Devrait aussi cesser la prétention et l'arrogance de ceux qui se croient comme praticiens, et qui par leur sens étroit masqué comme praxis ont quand même introduit le malheur. Devrait être considéré ce que ceux décriés comme idéalistes, mais en vérité véritables praticiens, ont à dire sur les besoin d'évolution des temps nouveaux.

 

 

Les « praticiens » de toutes les directions voyaient d'ailleurs la montée de toutes nouvelles exigences de l'humanité depuis longtemps. Mais ils voulaient satisfaire à ces exigences à l'intérieur du cadre d'habitudes de pensées et d’institutions délivrées anciennement. La vie de l'économie des temps récents a produit les exigences. Leur satisfaction sur les chemins de l'initiative privée semblait impossible. Le transfert du travailler privé dans le sociétal s'imposait à une classe d'humains sur des domaines particuliers comme nécessaire ; et elle fut réalisée là où cela semblait fructueux à cette classe d'humains d'après sa façon de voir la vie. Le transfert radical de tout travail particulier/individuel dans le sociétal était le but d'une autre classe, qui par l'évolution de la nouvelle vie de l'économie n'a pas d'intérêt au maintien des buts privés transmis.

 A tous les efforts, qui jusqu'à présent sont apparus en considération des récentes exigences de l'humanité, reposent un commun à la base. Elles pressent à une sociétalisation du privé et comptent en cela sur la prise de contrôle des dernières par les communautés (état, communes), qui proviennent de conditions préalables qui n'ont rien à faire avec les nouvelles exigences. Mais aussi, on compte avec de récentes communautés (par ex. des coopératives), qui ne sont pas apparues pleinement de ces nouvelles exigences, mais qui sont formées d'après les vieilles formes à partir d'habitudes de penser transmises.

 

La vérité est, qu'aucune communauté formée au sens de ces vieilles habitudes de penser ne peut accueillir ce qu'on veut savoir accueilli par elles. Les forces du temps pressent vers la connaissance d'une structure sociale de l'humanité, qui saisi tout autre chose des yeux, que ce qui sera saisi couramment des yeux aujourd'hui. Les communautés sociales se sont formées, jusqu'à présent, pour grande partie des instincts sociaux de l'humanité. Pénétrer avec une pleine conscience leurs forces sera la tâche du temps.

 L'organisme social est articulé/membré comme le naturel. Et comme l'organisme naturel doit soigner la pensée par la tête et non par les poumons, ainsi est nécessaire dans l'organisme social, l'articulation/le membrement en systèmes, dont aucun ne peut assumer la tâche de l'autre, chacun doit œuvrer avec l'autre, mais sous préservation de son indépendance.

 

La vie économique peut seulement prospérer, quand elle se forme comme membre autonome de l'organisme social d'après ses propres forces et lois, et quand cela n'apporte pas de désarroi dans sa structure, quand elle se laisse aspirer/sucer par un autre membre de l'organisme social, l'actif politiquement. Ce membre actif politiquement doit beaucoup plus exister à côté de l'économique en pleine autonomie/indépendance, comme dans l'organisme naturel le système respiratoire près du système-tête.
Leur collaboration salutaire ne peut être atteinte par ce que les deux membres seront soignés à partir d’un seul organe législatif et administratif, mais que chacun a sa propre législation et administration, qui collaborent de manière vivante. Car le système politique doit détruire l'économie, quand il veut l'assumer/s’en charger ; et le système économique perd ses forces de vie, quand il veut devenir politique.

 




A ces deux membres de l'organisme social doit en pleine indépendance et à partir de ses propre possibilités de vie se présenter un troisième : que la production spirituelle, à laquelle appartient aussi la part spirituelle des deux autres domaines, qui devra leur être délivré avec la propre régulation et administration à la mesure des lois du troisième membre, mais qui ne pourra être administré par eux et influencé autrement que s'influencent mutuellement des organismes-membres existant les uns à côté des autres.

 

 

On peut déjà fonder et construire aujourd'hui ici, pleinement scientifiquement, sur les nécessités de l'organisme social dans toutes ses particularités. Dans ces explications pourront seulement être présentées les lignes directrices, pour tous ceux qui veulent suivre ces nécessités.

La fondation allemande d'empire tomba en un temps, dans lequel ces nécessités s'approchèrent de la récente humanité. Son administration n'a pas compris placer une tâche à l'Empire par le coup d'œil sur cette nécessité. Ce coup d'œil n’aurait pas seulement donné la structure intérieure correcte ; il aurait aussi prêté une direction justifiée à sa politique extérieure. Avec une telle politique l'empire allemand aurait pu vivre ensemble avec les peuples extra-allemands.

Maintenant, du malheur, devrait murit la raison/la conclusion. On devrait développer la volonté pour l'organisme social possible. Ce n’est pas une Allemagne, qui n'est plus là, qui devrait aller à la rencontre du monde extérieur, mais un système spirituel, politique et économique en ses représentants devrait vouloir traiter comme délégations autonomes avec ceux par qui l'Allemagne est jetée à terre, qui par le désarroi des trois systèmes s'est fait une structure sociale impossible.

On entend en esprit les praticiens, lesquels se répandent sur la complexité de ce qui est dit ici, qui trouvent malcommode de penser aussi seulement sur la collaboration de trois collectivités, parce qu'ils n'aiment pas savoir des véritables exigences de la vie, mais veulent tout former d'après les exigences de leur pensée. A eux doit devenir clair : soit on se résoudra à se soumettre avec sa pensée aux exigences de la réalité, ou on n'aura rien appris des malheurs, mais multipliera le transmis par ce qui continuera apparaître dans l'illimité.

 

 

 

 


Avec cet appel les trois messieurs cités sont maintenant allés en Allemagne, et dans le temps, où je tenais mes conférences de Zurich, de Bâle et de Berne, ils se sont efforcés de transférer dans la réalité ce que nous nous étions prévu : trouver environ quelque cent signatures. Monsieur Stein a pris la tâche pour l'Autriche, d'autres messieurs se sont efforcés ici en Suisse.


 

Maintenant, c'était donc jusqu'à présent seulement un temps court, mais malgré tout, nous, qui voulions donc faire un premier pas, pouvons volontiers être content de ce qui s'est donné jusqu'à maintenant, car un tel appel qui est soutenu de la même manière que l'était le funeste appel de cette fois là, celui-là nous l'avons. Lors de mes dernières conférences à Zurich – qui donc ont été tenues tout intentionnellement à Zurich, parce que maintenant la Suisse est, dans une certaine mesure, la plaque tournante pour tous les rapports du monde civilisé -, existait pour moi l'intention de pouvoir déjà indiquer sur ce qu'ici ou là se trouvent des humains, chez lesquels la compréhension saisit. Et ainsi ce fut naturel de faire à cause de cela d'apprendre à connaître le résultat avant les dernières conférences de Zurich. Et il se donna le très réjouissant, que déjà le 11 pouvait m'être annoncé : jusqu'à maintenant environ cent noms ensemble exclu Suisse et Vienne. Cela me fut annoncé d'Allemagne, où nos amis se sont mis sur les chaussettes dans toutes les directions pour transposer la chose de manière correspondante dans la réalité. De Vienne je reçu un télégramme le même jour : Avons à l'heure actuelle, le 11 à midi, soixante treize signatures, demain surement plus. - Et le jour suivant : Résultat d'ensemble quatre vingt treize signatures. - Monsieur Stein pouvait annoncer cela. Alors se donnèrent encore un nombre supplémentaire de signatures, qui ont été annoncées par la suite. Les résultats sont donc jusqu'à présents à enregistrer de manière absolument satisfaisante. Et il serait à souhaiter, que nous en sommes maintenant aussi loin qu'un nombre d'humains, et il s'agit toujours de cela dans une telle action, parmi lesquels sont malgré tout toujours aussi de tels qui son connus, sur lesquels on donnera/accordera quelque chose, qu'un nombre d'humains rendront un tel appel public, où il peut seulement l’être, ainsi qu'il sera vu, lu, afin qu'il vienne devant les yeux de ceux dont il s'agit. En fait, il s'agit de tous les humains dans le présent. On peut déjà dire : dans les soubassements des âmes humaines il y a quelque chose qui appelle les humains à se faire une compréhension d'une telle chose.

 


 

Je vous ai donc raconté au cours des conférences comment l'idée, qui maintenant vient au jour en cette forme, n’est absolument pas nouvelle chez moi, mais dans le temps où la catastrophe guerrière était entrée dans un tournant décisif, je me suis efforcé de contribuer à l'efficacité de cette impulsion nécessaire aux endroits qui me venaient en considération. Je vous ai décrit comment cela s'est passé. Je disais cette fois là aux gens, qui entraient en compte pour la chose : ce n’est pas un programme, pas un idéal, mais c'est ce qui est observé comme force d'évolution de la récente humanité, qui absolument veut se réaliser et sera réalisé dans les prochaines dix, vingt, trente années. Il ne peut s'agir de si cela se réalise ou pas, mais simplement de comment cela se réalise.
Et pas à maints dont ils s’agissait cette fois là, je disais : vous avez maintenant le choix soit d'accueillir la raison (NDT Vernunft- raison synthétique) et par raison (NDT Vernunft) réaliser quelque chose de tel – ou de vivre des cataclysmes et révolutions sociales. Les gens pouvaient se convaincre seulement trop vite que ces dernières n'étaient pas des fausses prophéties. Mais l'actuel humain confortable trouve difficilement le chemin d'une certaine compréhension au courage de vie, qui est nécessaire pour, comme cela lui est possible d'après sa position, transférer ainsi la chose dans la réalité.

 

Ici en Suisse ont donc aussi déjà été fournies des signatures individuelles. On a ici toujours le doute que donc dans la première partie de cet appel soit dite une quelque chose sur la nécessaire auto connaissance du peuple allemand et sur l'erreur dans laquelle était enfermé le peuple allemand. Là on dit qu’en cela on n’aurait donc, comme Suisse, pas la possibilité de donner des leçons au peuple allemand par dessus les frontières. Je crois, mes chers amis, on ne devrait plus parler ainsi aujourd'hui. De telles choses aimeraient, comme des vieilles momies de pensées, avoir eu une certaine signification avant 1914 ; mais dans le présent, ces choses n'ont plus aucune signification. Dans le présent l'étroitesse de cœur, qui vient d'une manière de juger nationale devrait cesser. Le malheur des dernières quatre années et demi, devrait avoir appris cela aux humains. On devrait, déjà aujourd'hui, pouvoir penser autrement – pardonnez – aussi en Suisse, qu'on avait pensé avant les quatre années et demi ; on devrait cela. Car on devrait avoir ici aussi appris une chose, ainsi que cela corresponde à ce qui s'empare là de soi/vous, quand on l'a poursuivi avec quelque raison les quatre dernières années et demie. Elles vous apparaissent alors vraiment comme des siècles, qui se sont déversés sur l'humanité. Et cela vous apparaît hautement étrange, quand à partir des vieux préjugés nationaux et du genre, qui maintenant devraient avoir trouvé leur conclusion avec 1914, quand à partir de ces préjugés nationaux, ou momie de pensées, les gens veulent aujourd'hui façonner un nouvel ordre du monde, veulent façonner une nouvelle carte européenne. Cet édifice de carte européenne, cela sera au plus vite renversé par les autres forces, qui sont les seules puissantes dans le présent, qui sont les seules déterminantes pour ce qu'on a nommé politique : les facteurs sociaux. Car tout le reste est aujourd'hui un masque. Mais cela est la réalité. Et les européens se tromperont beaucoup s’ils jugent, et font aussi leurs objections, à partir des vieilles momies de pensée.

 

 

 

 

Naturellement on peut dire – je pourrais très facilement donner un vadémécum de toutes les réfutations -, naturellement quelqu'un peut dire : oui, mais cela est donc dans une certaine mesure une indication de l'impulsion pour tous les états, cela pourrait donc être en premier quand tous les états font le/un début avec cela. Non, mes chers amis, un seul État, ainsi nommé, peut faire un début avec cela. Et quand un fait le début, alors il a fait quelque chose pour l'humanité entière. Cela est donc justement tout de suite le malheur pour le peuple allemand, que sa fondation d'empire soit tombée, dans le temps de l'histoire récente, où quand un nouvel empire fut fondé, était déjà disponible la nécessité de remplir cet empire avec cette tâche. Et parce que cela ne remplit pas cet empire avec cette tâche, on n'a pas compris, ce pour quoi il est absolument là dans le monde. Aurait-il été empli avec cette tâche, ainsi tous les évènements se seraient déroulé autrement, car on aurait vu ses conditions d'être-là/d’existence ad oculus, ou considéré sa justification à être-là/exister.

 

 

Aujourd'hui les gens jugent donc à partir de momies de pensée. Voyez-vous, il y a aussi une masse de gens en Europe qui ne se détachent pas de leurs momies européennes de pensée et qui regardent quand même aujourd'hui la personnalité mondialement connue/d’ampleur mondiale de Wilson à partir d'une certaine peur – je ne sais pas, comment je devrais le dire –comme un rédempteur. Mais les gens doivent donc se dire : voyons maintenant entièrement  à part d’un jugement de Wilson, mais posons-nous la question des faits : Par quoi Wilson est donc devenu cet humain riche d'influence qu'il est dans son pays? - Par ce qu'il a fait, contre tous les autres partis, à partir d'un sain instinct américain, cette politique qui est exactement opposé à ce qui veut faire voile maintenant dans une grande partie de l'Europe. Une grande partie de l'Europe veut faire voile dans une communauté, dans communauté politique sociétale, dans laquelle les forces individuelles, libérales des humains particuliers sombrent.


Wilson doit son élection, son influence, uniquement et seulement aux circonstances, que comme démocrate américain, il a contribué au déchaînement de ces forces qui, comme forces individuelles, étaient fichées dans la vie de l'économie. Admettons une fois hypothétiquement : l'Europe atteint l'idéal du bolchevisme, atteint les idéaux de la sociale démocratie bernoise, cela signifie la sociale démocratie du congrès socialiste. Admettons que cela serait réalisé ; les gens atteignent ce dont ils rêvent. Alors l'Europe deviendrait une structure, de laquelle – malgré tous les préjugés nationaux – d'après la libre Amérique de l’autre côté, dans laquelle tout de suite Wilson est devenu grand par l'opposé, toutes les forces libres se retireraient (NDT : comme marée descendante) nécessairement. Une concurrence terrible entre l'Europe et l'Amérique devrait se tisser, par laquelle l’autre chose impossible peut se passer, que l'Europe s'effondre/décline dans le paupérisme et l'Amérique deviendrait riche, pas à partir d'un non droit, mais par une folie/frasque de la politique sociale européenne.

Car les choses se formeraient ainsi, quand non les forces sociales, qu’il est tout de suite la tâche de l'humanité européenne de développer, quand non ces forces sociales seraient pensées et réalisées ainsi qu'elles correspondent à l'organisme social sain.


Dans cet appel, nous n’avons pas purement à faire quelque peu avec quelque chose qui est inventé, mais avec quelque chose qui indique sur des forces qui sont disponibles partout dans la réalité, qui doivent être réalisées, sans que leur réalisation doive être seulement le destin de l'Allemagne et de l'Autriche, mais le destin de toute l'Europe doit être de tomber dans l'appauvrissement, la paupérisation et la non spiritualité.

 

Nous vivons justement dans un temps sérieux, dans lequel ne se laisse arriver à rien avec de petites pensées. Dans les gens vit aussi quelque chose qui les tire vers ce qui est exprimé dans cet appel. On peut déjà observer cela. Et parce que c'est ainsi, parce qu'on peu espérer, de quand même trouver l'accès aux âmes, aux cœurs des humains, a maintenant été tenté, que ce qui a été tenté dans les formes nécessaires jadis pendant la catastrophe guerrière, comme je vous l'ai raconté, ainsi transformer, comme c'est nécessaire pour les conditions actuelles.

 

 

J'aimerais seulement espérer, que personne ne penserait, qu'une telle chose a une signification absolue. J'ai parlé de cette chose en janvier 1918 dans la forme dans laquelle c'était cette fois là rédigé, à un monsieur à qui cela arriva plus tard, mais ainsi que je disais : cette chose peut naturellement d'après les conditions du temps prendre toujours d'autres et d’autres formes, car il ne s'agit pas d'une théorie, pas d'un programme, pas d'un idéal, mais il s'agit de quelque chose qui est pensé à partir de la réalité. - Et j'ai ajouté : parce que c'est pensé à partir de la réalité, ainsi il ne s'agit pour moi pas du tout de ce dont il s'agit pour beaucoup d'utopistes. Les utopistes, qui dressent des programmes, se pensent, que tout est mal, quand ces choses ne seront pas réalisées comme ils les formulent dans leurs programmes.


Il ne s'agit absolument pas de cela pour moi. Il pourrait par exemple être qu'une telle chose entre/percute dans les âmes, que, parce qu'elle est pensée pratique, on commence à la transposer dans la vie pratique. Il pourra aujourd'hui déjà être dit clairement sur chaque domaine comment on a à la commencer, pour le transposer sur un domaine dans la vie pratique.
Mais je pouvais me penser qu'alors de ce qui est dit ici, qui a aussi été dit dans mes conférences à Zurich, Bern et Bâle, ne reste aucune pierre, mais que tout se forme autrement. A qui pense conformément à la réalité, il ne s'agit pas, que ses formules, ses phrases se réalisent, mais que n'importe où sera saisi/empoigné dans la réalité. On verra donc déjà ce qui en sort. Il s'agit de cela ; peut-être que tout deviendra autrement –je veux signifier cela absolument comme une possibilité -, mais  cela doit en sortir, qui est adapté aux conditions, cela est sûr. Car il n’est pas dressé un quelque idéal abstrait, pas un quelque programme, mais sont simplement saisies/empoignées les forces de réalité. Ce dont il s'agit maintenant devrait être éloigné autant que possible du fantasme, de tout professorat d'école. C'est pourquoi je fut si étonné alors qu'une personnalité beaucoup citée, de laquelle fut faite la condition préalable par un des trois messieurs que j'ai nommé, qu'elle pourrait aussi signer cet appel, alors que cette personnalité beaucoup citée me laissa dire : oui, il aurait cru, que tout de suite moi, si je faisais un tel appel, en appellerait plus à l'esprit de l'humanité et dirait que maintenant peut seulement venir un salut dans l'humanité, quand l'humanité trouverait à nouveau le chemin vers l'esprit.

 


 

Donc les gens veulent qu'on répète la phrase de l'esprit toujours de nouveau et à nouveau : esprit, esprit, esprit ! Mais il ne s'agit pas de cela, mais de ce que l'esprit s'avère en état de vraiment façonner les faits. Ce sont les plus grands parasites au fond, qui perpétuellement parlent de l'esprit, sans vouloir n'importe comment indiquer sur la réalité de cet esprit. Car ils parlent en fait seulement au sens d'une idéologie - et pas de l'esprit. Et c'est méritoire, mes chers amis, qu'à partir du sein de notre société se sont trouvées des personnalités, lesquelles ont une compréhension – mais une compréhension de fait, ainsi qu'elles fassent aussi vraiment quelque chose -, ont une compréhension de /des fait/s de ce qui sera voulu ici. Et malgré tout se montrent donc les échos.

 

Notre ami, Dr. Boos a alors, après que mon dernier exposé à Zurich était clos et que j'avais indiqué sur le résultat et sur cet appel, édicté son appel, qu'aussitôt à partir de la réunion devraient s'annoncer un nombre d'humains et donner leurs adresses, qui serait volontaires de collaborer pratiquement à la chose. Et là aussi fut le résultat extraordinairement satisfaisant pour cette soirée. Certes, des objections ont aussi été faites. Je peux bien comprendre ces objections.

Mais ces objections sont ainsi, qu'on voit justement à partir d’elles : les gens ne se tiennent pas aujourd'hui dans la réalité, sont des esprits en essaims. Vraiment, ce sont donc tout de suite ceux que l'on a tenu jusqu’à aujourd'hui pour les plus grands praticiens, en fait des esprits en attroupement/essaims. C'est pourquoi j'ai dis à Zurich lors d'un exposé : qu'est-ce qui est ainsi correctement un exemple pour un esprit en essaim du présent, pour un rêveur (NDT : ein Schwärmer : ici les lexiques quittent l’image de l’essaim contenu dans le mot pour simplement « rêveur »)? - le général Ludendorff . C'est le type, le représentant d'un esprit en essaim ; un humain, qui ma foi bien ou mal – mais d'après mon opinion, mal – s'y comprend en stratégie, mais en rapport à toutes autres choses s'est entièrement tenu loin de toute vie, a eu pour le malheur une grande influence, s'est tenu entièrement loin de toute réalité, il ne pressentais rien des conditions de la réalité, dans laquelle il aurait dû être actif, était ainsi un tel idéaliste, comme seulement un quelque utopiste socialiste est un idéaliste abstrait.

On devrait enfin saisir une fois de l’œil sérieusement ce concept infâme/vicieux du praticien, qui a apporté ainsi du malheur infini sur l'humanité. Cette praxis, qui a jusqu'alors valu, qui n'est rien d'autre, que spiritualité d'essaim, manière de pensé non réelle transposée dans la réalité par la brutalité, c'est celle-là, qui doit avant tout disparaître. Il s'agit de cela, mes chers amis. Et à partir d'un tel esprit est ce qui doit venir tout de suite du mouvement de science de l'esprit orienté anthroposophiquement.


 

J'ai voulu aujourd'hui vous communiquer cela comme quelque chose qui est donc venu tout de même aussi du sein de notre mouvement en ce soir se classant épisodiquement dans notre série de conférences.

Unter den Vorträgen, die ich in der letzten Zeit hier gehalten habe, waren eine Anzahl über die jetzt drängende, brennende soziale Frage. Daß das, was man soziale Frage seit langem auch in der Gegenwart nennt, etwas im sozialen Leben der ganzen Menschheit Drängendes und Brennendes ist, das kann ja heute jeder wissen, der nicht wie ein seelisch Schlafender die Ereignisse, in die sein eigenes Dasein hinein versponnen ist, beobachtet. Inwiefern in den Lebensnotwendigkeiten der modernen Menschheit, und inwiefern in der ganzen neueren Ent­wickelung der Menschheit die soziale Frage eine bestimmte Gestaltung — die Gestaltung, die heute so einschneidend für das Leben ist — ange­nommen hat, das kann aus den Vorträgen ersehen werden, die ich hier gehalten habe, und die ich auch, wenigstens in ihrem Extrakt, an einzelnen Orten der Schweiz öffentlich gehalten habe. So ist unter uns, die wir in die anthroposophische Bewegung hinein verstrickt sind, gewissermaßen das Bedürfnis gekommen, auch von unserem Gesichts­punkte aus über die Schicksale der Menschheit, namentlich auch mit Bezug auf die soziale Frage, irgendwie zu einem Urteil zu kommen, das durch die uns mögliche Weise in die Wirklichkeit umgesetzt wer­den könnte.

Längere Zeit schon haben sich Mitglieder von uns bemüht, ihre Kraft in den Dienst unserer so schwierigen Zeit zu stellen. Mancherlei ist dabei bedacht, mancherlei in Aussicht genommen worden. Selbstverständlich, meine lieben Freunde, kann ja jeder nur in der Weise in die Ereignisse eingreifen wollen, in der er durch sein Schicksal, durch sein Karma, durch seine, sagen wir, Menschheitsposition vorbestimmt ist, die ihm vorgezeichnet ist. Nun, aus den verschiedenerlei Aspirationen, die aus unserer Mitte herausgekommen sind, ergab sich dann das Folgende: die drei Herren, welche es sich zur besonderen Aufgabe gesetzt haben, in Stuttgart zu arbeiten in einem Sinne, der den Lebensnotwendigkeiten der gegenwärtigen Zeit angemessen ist, diese drei Herren, die Sie ja gut kennen — Herr Molt, Herr Dr. Boos, Herr Kühn —, erschienen bei mir im Beginne des Februar, und es entstand die Absicht, dasjenige, was wir aus unserer Weltauffassung und Lebensanschauung gewinnen können, so gut es zunächst geht und wie es zunächst zweckmäßig erscheint, gewissermaßen praktisch zu machen. Nun, meine lieben Freunde, wenn es sich nicht um Betrachtungen, sondern wenn es sich um Wirklichkeiten handelt, dann kann ja immer nur die Rede davon sein, was in einem ganz bestimmten Zeitpunkte das Angemessene, das Entsprechende ist; was geeignet ist, in einer gewissen Beziehung einen Anfang zu machen. Wer nicht einen Anfang, einen angemessenen Anfang machen will, sondern gleich, wie man sagt, mit der Tür ins Haus fallen will, wird in der Regel nichts Besonderes erreichen.

Nach den Antezedenzien, die da vorlagen, handelte es sich uns darum, zunächst irgend etwas zu tun, was uns im gegenwärtigen Zeit­punkt richtig scheinen kann gerade mit Bezug auf das schwergeprüfte deutsche Volk. Wenn man den Blick auf die gegenwärtigen Ereignisse wirft, dann stellt sich ja als zunächst bedeutsamste Erscheinung die heraus — ich habe sie oftmals hier charakterisiert —, daß eine Kluft, ein Abgrund ist zwischen den Menschenklassen: auf der einen Seite alles, was die bisher die Geschicke der Menschheit mehr oder weniger leitenden Kreise waren — und auf der anderen Seite das eben gerade mit den realen Forderungen der sozialen Frage heraufrückende Proletariat. Das Proletariat kommt allerdings für den Einsichtigen in zwei Gestalten in Betracht: das Proletariat als solches und die Führer des Proletariats. Ich habe oftmals hier auseinandergesetzt, wie alle die Gedanken, Empfindungen, die Aspirationen, die Impulse, welche die Führer des Proletariats in ihren Köpfen haben, und von denen aus sie ihren Einfluß gewinnen innerhalb des Proletariats, im Grunde die Erbschaft des bourgeoisen Denkens der letzten Jahrhunderte sind. Nun, darüber haben wir von den verschiedensten Gesichtspunkten aus hier ja gesprochen und die Dinge zu erhärten versucht.

Also eine der bedeutsamsten Erscheinungen aber blieb doch diese, daß eine tiefe Kluft zwischen diesen beiden, sagen wir, Menschengruppen ist. In den letzten Tagen konnte ja jedem, der die Zeitgeschichte miterlebt, diese Kluft deutlich vor Augen treten: auf der einen Seite Paris, wo von einem gewissen Gesichtspunkte aus, der eben derjenige der bisher leitenden Kreise der Menschheit ist, diese Geschicke der Menschheit und der Gegenwart in die Hand genommen werden — auf der anderen Seite Bern mit einer Versammlung, in der alles dasjenige lebt, was durch eine tiefe Kluft geschieden ist von dem anderen. Wer aufmerksam verfolgt hat, was von Paris ausgeht, wer aufmerksam verfolgt hat, was in Bern versucht worden ist auf dem sozialistischen Kongreß, der wird nicht umhin können, sich zu gestehen, daß das Wesentliche, das, was bedeutsam, dauernd eingreifen wird in die Menschheitsentwickelung, zunächst wohl gar nicht dasjenige ist, was in Paris, in Bern gedacht und gewollt wird, sondern das Wesentliche ist, daß an diesen zwei Orten zwei ganz verschiedene soziale Sprachen gesprochen werden. Und wenn man innerlich ehrlich ist, so kann man nicht anders, als sich gestehen: das sind zwei total voneinander verschiedene Sprachen, in denen man sich vorläufig nicht verstehen kann.

Das ist eine so fundamental wichtige Erscheinung, eine so bedeutsame Erscheinung, daß gerade bei gehöriger Betrachtung jedem die Richtigkeit dessen auffallen kann, was ich hier oftmals gesagt habe: daß das Aufsuchen viel tieferer Grundlagen nötig ist, um diese Dinge zu verstehen, um an den Lösungsmöglichkeiten dieser Dinge mitzuarbeiten, als die Grundlagen sind, die auf der einen oder anderen Seite heute noch gesucht werden. Es kommt einem immer wiederum so vor, wie ich vorgestern im öffentlichen Vortrage in Basel gesagt habe: da ist heute die soziale Frage, die soziale Bewegung über einen großen Teil der zivilisierten Menschheit schon als eine Tatfrage, als eine Ereignisfrage von so einschneidender Bedeutung im geschichtlichen Leben der Menschheit da, daß wohl kaum in diesem geschichtlichen Leben je etwas so tief Einschneidendes für die ganze Menschheit der Erde da war; denn so läßt es sich für jeden Einsichtigen an. Die Grundlagen müssen tiefer sein. Und wie oft habe ich hier darauf aufmerksam gemacht: die tieferen Grundlagen findet man nur in jener Wirklichkeitsbetrachtung, von der hier in der geisteswissenschaftlichen Bewe­gung, in der anthroposophisch orientierten Geisteswissenschaft, auch für die soziale Betrachtung des Lebens und der Dinge ausgegangen wird.

Ich habe gerade bei unserer Silvesterbetrachtung auf etwas Bedeutsames, wie ich glaube, hingewiesen, darauf, daß es heute möglich ist, ganz und gar in bezug auf die Menschheit pessimistisch zu sein, pessi­mistisch zu sein nicht auf Grundlage irgendeines emotionellen Urteiles, sondern auf Grundlage wirklicher sozialer Rechnung. Ich habe Ihnen dazumal einen Aufsatz vorgelesen von einem Manne, der wirklich so sozial rechnen kann. Und ich habe Ihnen gesagt: es ist nur nüchtern, so pessimistisch zu denken, wenn man nicht auf der anderen Seite das volle Bewußtsein noch haben kann, daß das Sich-Wenden an den Geist noch helfen kann. Aber dieses Bewußtsein sollte sich immer weiter und weiter verbreiten, daß nur Grund ist zum Glauben an zerstörerische Kräfte, die furchtbar wirken werden in den nächsten Jahrzehnten, wenn die Menschen sich nicht an das, was für die Wirklichkeitsbetrachtung aus der Geisteswissenschaft folgt, wenden wollen. Selbstverständlich sind nicht die Dogmen der einen oder anderen geisteswissenschaftlichen Richtung gemeint, sondern gemeint ist überhaupt ein Appellieren an die Geisteskräfte, welche in diesem bedeutsamen Wendepunkte der Entwickelung der Menschheit die einzig heilsamen und helfenden Kräfte sein können.

 

So wird in einer gewissen Weise diese anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft, weil sie ja nicht aus einer Willkür hervorgegangen ist, sondern aus der Beobachtung der Zeitenkräfte, zugleich in einem ihrer Glieder im eminentesten Sinne ein Zeitheilmittel. Sie ist ja wirklich nicht aus der Willkür entsprungen. Sie ist ja wirklich nicht ein Programm eines Einzelnen oder einzelner Individuen, sondern sie ist hervorgegangen aus der Beobachtung dessen, was die geistige Weltenlenkung selber diktiert als notwendig zum Hereinkommen in den gegenwärtigen Menschheitsverlauf. Deshalb nur kann man von anthroposophisch orientierter Geisteswissenschaft so sprechen, sonst wäre solches Sprechen ja selbstverständlich eine Anmaßung. Aber was seinem Ursprunge nach aus ehrlicher Bescheidenheit hervorgeht, braucht, wenn es sich geltend machen will, nicht vor dem Vorwurf zurückzuschrecken, den die Torheit machen kann, daß es sich um eine Anmaßung handelt.

Man kann sagen, von Paris strahlt aus alles dasjenige, was auf den Schwingen einer Lebensauffassung strömte, welche deutlich zeigt, daß sie sich in den letzten viereinhalb Jahren ad absurdum geführt hat. Von Bern strömte aus, was eine Anzahl von Menschen für ein Heilmittel hält, was aber aus einem nicht genügend tiefen Quell geschöpft ist. Von Paris strömt aus, wovor sich fast die ganze Menschheit fürchtet; von Bern wollte dasjenige ausströmen, worauf eine große Anzahl von Menschen glaubt hoffen zu können. Und diese beiden Dinge sprechen heute noch eine ganz verschiedene Sprache. Man kann sich hinüber und herüber über den Abgrund nicht verständigen. Man wird sich erst verständigen, wenn man den inneren Appell der Seele an die Geisteswissenschaft wird stellen wollen.

Aus solchen Impulsen heraus entstand der Gedanke, zunächst zum Verständnis wenigstens eines Teiles der Menschen zu sprechen. Denn auf Verständnis kommt es an. Das habe ich immer wieder und wiederum betont: wir kommen nicht weiter im sozialen Chaos, wenn es uns nicht gelingt, bevor die Instinkte allzu zügellos werden, bei einer genügend großen Anzahl von Menschen der zivilisierten Welt Verständnis hervorzurufen. Das ist ja auch dasjenige, was dem Geiste meiner Vorträge jetzt zugrunde gelegen hat in Zürich, Bern und Basel. Mit den verschiedenen Menschen, mit denen ich gesprochen habe in dieser Zeit, konnte immer wieder und wiederum die Frage erörtert werden: Wie kann man den Zugang zum Verständnisse finden —, oder: Ist es denn überhaupt noch möglich, bevor ein vollständiges Debakel hereinbricht, den Weg zum Verständnis der Menschen zu finden? — Nun, die letztere Frage kann ja für einen in der Wirklichkeit denkenden Menschen nicht aufgeworfen werden. Denn ein in der Wirklichkeit denkender Mensch stellt nicht Hypothesen auf über dasjenige, was möglich oder unmöglich ist, sondern er greift zu dem, von dem er für notwendig hält, daß es getan werde. Wenn man einen Weg geht, dann handelt es sich darum, den ersten Schritt zu machen. Und man soll ja nicht glauben, wenn der erste Schritt anders ausschaut als das, was man als Ziel ansehen will, daß deshalb dieser erste Schritt unzweckmäßig sein könnte. Der erste Schritt eines weiten Weges kann sich ja immer nur erstrecken über eine sehr kleine Strecke dieses Weges. Es handelt sich nur darum, daß, wenn man nach einem bestimmten Ziele geht, man erstens nicht nach der entgegengesetzten Richtung oder nach links oder nach rechts von dem Ziele geht, und zweitens handelt es sich darum, daß man den Willen hat, wenn man die Wegrichtung einmal angetreten hat, bei dieser Wegrichtung auch zu verbleiben, sich nicht durch alles mögliche nach links und rechts stoßen zu lassen. Außerdem muß man bei Zeitereignissen anknüpfen an dasjenige, was da ist, nicht in die Luft hinein bauen, wenn man sich auf einen gewissen Wirklichkeitsstandpunkt stellen will. Der Gedanke muß an irgend etwas anknüpfen, was gewissermaßen gezeigt hat, daß sich nach einer Richtung hin eine reale Strömung ergießt. Manchmal kann es auch scheinen, als ob der erste Schritt etwas höchst Unglückseliges wäre. Daß er es nicht ist, kann sich vielleicht erst nach einiger Zeit herausstellen.

Als nun die drei genannten Herren, Herr Molt, Herr Dr. Boos und Herr Kühn, mit mir verhandeln wollten über die Sache, so konnte es sich zunächst einmal darum handeln — da es sich ja um einen geistigen Anhub handeln mußte, um einen Appell an das Verständnis der Menschen —, die Frage aufzuwerfen: Wo hat man gesehen, daß zunächst auf die Gedanken der Menschen etwas wirkte? Da erinnern Sie sich einmal an jenen Aufruf an die Kulturwelt, sogenannte Kulturwelt, welchen einmal — es waren größtenteils, glaube ich, Professoren — neunundneunzig deutsche Persönlichkeiten erlassen haben. Man kann vielleicht gar nicht einmal, wenn man nicht aus Emotionen heraus, sondern wieder aus der Wirklichkeit heraus urteilt, ein anderes Urteil fällen, als daß dieser Aufruf an die Kulturwelt reichlich ungeschickt war. Na, es waren Professoren zum großen Teil. Aber er hat Eindruck gemacht, er hat den Weg zu den Gedanken in einer recht unglückseligen Weise gefunden. Und er spukt heute noch immer. Er war in einem gewissen Sinne eine Wirklichkeit, gerade eine Wirklichkeit, die zum Unheil des deutschen Volkes mehr beigetragen hat als manches andere, denn er hat Wellen geschlagen.

Und so konnte man denken: Wie wäre es, wenn man dieser Summe von Gedanken, die dazumal zur Unzeit erlassen worden ist — losgelassen worden ist auf die Menschheit aus Vorstellungen heraus, die ihre Antiquiertheit an der Stirne trugen —, wie wäre es, wenn man jetzt, wo alles drängt und brennt, um etwas zu tun zur Verständigung, wenn man jetzt einen aus den wirklichen Lebensverhältnissen der gegenwärtigen Menschheit herausgeholten Appell an die Menschheit richten würde; zunächst, wie sich aus der Sache selbst ergibt, gerade an das deutsche Volk, welches ja das Schicksal erlebt hat, seine vermeintliche Aufgabe in einem gewissen Staatsrahmen dadurch verloren zu sehen, daß dieser Staatsrahmen einfach weggefegt ist, wenn man zunächst an dieses deutsche Volk appelliert, es aufmerksam macht darauf, daß ja die Tatsachen zu ihm sprechen, nicht bloß irgendwelche Worte, nicht bloß irgendwelche Urteile, irgendwelche Gedanken, sondern die Tatsachen. Während einem großen Teile der Menschheit gegenüber vielleicht ein solches Wort noch deshalb vergeblich ist, weil die alten Rahmen noch da sind, wird vielleicht doch das deutsche Volk hören — so kann man wohl denken —, weil der alte Rahmen ihm einfach entzogen ist, weil es nicht mehr auf dem Boden des Alten stehenbleiben kann, sondern einen neuen Boden für seine Lebensaufgabe notwendig suchen muß. Die Menschen sind ja einmal so: solange das Alte nur ein bißchen hält — wenn es nicht gerade Röckesind —, halten sie am Alten unbedingt fest und verschlafen alles, was sagt, daß es unmöglich ist, an diesem Alten noch festzuhalten. Man glaubt gar nicht, welche Rolle Bequemlichkeit im innersten Leben des Menschen eigentlich spielt.

Aus diesem Gedanken heraus, meine lieben Freunde, habe ich nun eine Art Manifest verfaßt, von dem ich mir denke, daß es gehört werden könnte von den Seelen, die heute für eine Verständigung auf einem gesunden Boden der Wirklichkeit in bezug auf unsere eigentümliche Kulturfrage zu gewinnen sind; daß es verstanden werden kann zunächst von den verständigen Menschen des deutschen Volkes, an das es unmittelbar gerichtet ist. Ich meine aber, daß es auch von den Feinden des deutschen Volkes gelesen werden sollte als etwas, was angemessen gefunden wird in der Gegenwart, von diesem deutschen Volke bedacht und in die Wirklichkeit umgesetzt zu werden. Ich dachte: neunundneunzig haben dazumal unterschrieben; wenn man wiederum neunundneunzig findet aus den Reihen der Deutschen Deutschlands, des ehemaligen Deutschlands, des ehemaligen Öster­reichs und vielleicht diese neunundneunzig vermehren kann um eine kleine Anzahl von Persönlichkeiten, die für ein Verständnis der gegenwärtigen Lebensnotwendigkeiten in neutralen Ländern, namentlich in der Schweiz, zu gewinnen sind, so wäre etwas Positives getan im Ge­gensatze zu dem damals von den neunundneunzig unternommenen Negativen.

Also ich bitte, mich richtig zu verstehen: Der Appell ist zunächst an das deutsche Volk gerichtet. Es ist aber gewollt, daß das, was innerhalb des deutschen Volkes dergestalt besprochen wird, in der ganzen Kulturwelt gehört werde. Ich werde nun diesen Appell hier zur Verlesung bringen, meine lieben Freunde. Die Gedanken werden Ihnen ja bekannt und vertraut sein, weil wir sie oftmals besprochen haben. Natürlich, in aller Kürze kann auch nur alles ganz kurz sein. Dasjenige, was gewollt wird, ist ja nicht, jemanden zu belehren, sondern etwas zu sagen, was die Menschen aufmerksam darauf machen kann, daß es einen Weg gibt, und was sie aufmerksam darauf machen soll, den rechten Zugang zu diesem Wege zu finden. Gewiß, man kann Anstoß nehmen an der Kürze der Darstellung. Aber es handelt sich ja nicht um ein Schulbuch, sondern es handelt sich darum, etwas zu sagen als Hinweis darauf, daß innerhalb der Menschheit etwas da ist, was helfen kann. Also der Aufruf heißt:

An das deutsche Volk und an die Kulturwelt!

Sicher gefügt für unbegrenzte Zeiten glaubte das deutsche Volk seinen vor einem halben Jahrhundert aufgeführten Reichsbau. Im August 1914 meinte es, die kriegerische Katastrophe, an deren Beginn es sich gestellt sah, werde diesen Bau als unbesieglich erweisen. Heute kann es nur auf dessen Trümmer blicken. Selbstbesinnung muß nach solchem Erlebnis eintreten. Denn dieses Erlebnis hat die Meinung eines halben Jahrhunderts, hat insbesondere die herrschenden Gedanken der Kriegsjahre als einen tragisch wirkenden Irrtum erwiesen. Wo liegen die Gründe dieses verhängnisvollen Irrtums? Diese Frage muß Selbstbesinnung in die Seelen der Glieder des deutschen Volkes treiben. Ob jetzt die Kraft zu solcher Selbstbesinnung vorhanden ist, davon hängt die Lebensmöglichkeit des deutschen Volkes ab. Dessen Zukunft hängt davon ab, ob es sich die Frage in ernster Weise zu stellen vermag: Wie bin ich in meinen Irrtum verfallen? — Stellt es sich diese Frage heute, dann wird ihm die Erkenntnis aufleuchten, daß es vor einem halben Jahrhundert ein Reich gegründet, jedoch unterlassen hat, diesem Reich eine aus dem Wesensinhalt der deutschen Volkheit entspringende Aufgabe zu stellen. — Das Reich war gegründet. In den ersten Zeiten seines Bestandes war man bemüht, seine inneren Lebensmöglichkeiten nach den Anforderungen, die sich durch alte Traditionen und neue Bedürfnisse von Jahr zu Jahr zeigten, in Ordnung zu bringen. Später ging man dazu über, die in materiellen Kräften begründete äußere Machtstellung zu festigen und zu vergrößern. Damit verband man Maßnahmen in bezug auf die von der neuen Zeit geborenen sozialen Anforderungen, die zwar manchem Rechnung trugen, was der Tag als Notwendigkeit erwies, denen aber doch ein großes Ziel fehlte, wie es sich hätte ergeben sollen aus einer Erkennt­nis der Entwickelungskräfte, denen die neuere Menschheit sich zuwenden muß. So war das Reich in den Weltenzusammenhang hineingestellt ohne wesenhafte, seinen Bestand rechtfertigende Zielsetzung. Der Verlauf der Kriegskatastrophe hat dieses in trauriger Weise geoffenbart. Bis zum Ausbruche derselben hatte die außerdeutsche Welt in dem Verhalten des Reiches nichts sehen können, was ihr die Meinung hätte erwecken können: die Verwalter dieses Reiches erfüllen eine weltgeschichtliche Sendung, die nicht hinweggefegt werden darf. Das Nichtfinden einer solchen Sendung durch diese Verwalter hat notwendig die Meinung in der außerdeutschen Welt erzeugt, die für den wirklich Einsichtigen der tiefere Grund des deutschen Niederbruches ist.

Unermeßlich vieles hängt nun für das deutsche Volk an seiner unbefangenen Beurteilung der Sachlage. Im Unglück müßte die Einsicht auftauchen, welche sich in den letzten fünfzig Jahren nicht hat zeigen wollen. An die Stelle des kleinen Denkens über die allernächsten For­derungen der Gegenwart müßte jetzt ein großer Zug der Lebensan­schauung treten, welcher die Entwickelungskräfte der neueren Menschheit mit starken Gedanken zu erkennen strebt, und der mit mutigem Wollen sich ihnen widmet. Aufhören müßte der kleinliche Drang, der alle diejenigen als unpraktische Idealisten unschädlich macht, die ihren Blick auf diese Entwickelungskräfte richten. Aufhören müßte die Anmaßung und der Hochmut derer, die sich als Praktiker dünken, und die doch durch ihren als Praxis maskierten engen Sinn das Unglück herbeigeführt haben. Berücksichtigt müßte werden, was die als Idealisten verschrieenen, aber in Wahrheit wirklichen Praktiker über die Entwickelungsbedürfnisse der neuen Zeit zu sagen haben.

Die «Praktiker» aller Richtungen sahen zwar das Heraufkommen ganz neuer Menschheitsforderungen seit langer Zeit. Aber sie wollten diesen Forderungen innerhalb des Rahmens altüberlieferter Denkgewohnheiten und Einrichtungen gerecht werden. Das Wirtschaftsleben der neueren Zeit hat die Forderungen hervorgebracht. Ihre Befriedigung auf dem Wege privater Initiative schien unmöglich. Überleitung des privaten Arbeitens in gesellschaftliches drängte sich der einen Menschenklasse auf einzelnen Gebieten als notwendig auf; und sie wurde verwirklicht da, wo es dieser Menschenklasse nach ihrer Le­bensanschauung als ersprießlich schien. Radikale Überführung aller Einzelarbeit in gesellschaftliche wurde das Ziel einer anderen Klasse, die durch die Entwickelung des neuen Wirtschaftslebens an der Erhaltung der überkommenen Privatziele kein Interesse hat.

Allen Bestrebungen, die bisher in Anbetracht der neueren Menschheitsforderungen hervorgetreten sind, liegt ein Gemeinsames zugrunde. Sie drängen nach Vergesellschaftung des Privaten und rechnen dabei auf die Übernahme des letzteren durch die Gemeinschaften (Staat, Kommune), die aus Voraussetzungen stammen, welche nichts mit den neuen Forderungen zu tun haben. Oder auch, man rechnet mit neueren Gemeinschaften (z. B. Genossenschaften), die nicht voll im Sinne dieser neuen Forderungen entstanden sind, sondern die aus überlieferten Denkgewohnheiten heraus den alten Formen nachgebildet sind.

Die Wahrheit ist, daß keine im Sinne dieser alten Denkgewohnheiten gebildete Gemeinschaft aufnehmen kann, was man von ihr aufgenommen wissen will. Die Kräfte der Zeit drängen nach der Erkenntnis einer sozialen Struktur der Menschheit, die ganz anderes ins Auge faßt, als was heute gemeiniglich ins Auge gefaßt wird. Die sozialen Gemeinschaften haben sich bisher zum größten Teil aus den sozialen Instinkten der Menschheit gebildet. Ihre Kräfte mit vollem Bewußtsein zu durchdringen, wird Aufgabe der Zeit.

Der soziale Organismus ist gegliedert wie der natürliche. Und wie der natürliche Organismus das Denken durch den Kopf und nicht durch die Lunge besorgen muß, so ist dem sozialen Organismus die Gliederung in Systeme notwendig, von denen keines die Aufgabe des anderen übernehmen kann, jedes aber unter Wahrung seiner Selb­ständigkeit mit den anderen zusammenwirken muß.

Das wirtschaftliche Leben kann nur gedeihen, wenn es als selbständiges Glied des sozialen Organismus nach seinen eigenen Kräften und Gesetzen sich ausbildet, und wenn es nicht dadurch Verwirrung in sein Gefüge bringt, daß es sich von einem anderen Gliede des sozialen Organismus, dem politisch wirksamen, aufsaugen läßt. Dieses politisch wirksame Glied muß vielmehr in voller Selbständigkeit neben dem wirtschaftlichen bestehen, wie im natürlichen Organismus das Atmungssystem neben dem Kopfsystem. Ihr heilsames Zusammenwirken kann nicht dadurch erreicht werden, daß beide Glieder von einem einzigen Gesetzgebungs- und Verwaltungsorgan aus versorgt werden, sondern daß jedes seine eigene Gesetzgebung und Verwaltung hat, die lebendig zusammenwirken. Denn das politische System muß die Wirtschaft vernichten, wenn es sie übernehmen will; und das wirtschaftliche System verliert seine Lebenskräfte, wenn es politisch werden will.

Zu diesen beiden Gliedern des sozialen Organismus muß in voller Selbständigkeit und aus seinen eigenen Lebensmöglichkeiten heraus gebildet ein drittes treten: das der geistigen Produktion, zu dem auch der geistige Anteil der beiden anderen Gebiete gehört, der ihnen von dem mit eigener gesetzmäßiger Regelung und Verwaltung ausgestatteten dritten Gliede überliefert werden muß, der aber nicht von ihnen verwaltet und anders beeinflußt werden kann, als die nebeneinander bestehenden Gliedorganismen eines natürlichen Gesamtorganismus sich gegenseitig beeinflussen.

Man kann schon heute das hier über die Notwendigkeiten des sozialen Organismus Gesagte in allen Einzelheiten vollwissenschaftlich begründen und ausbauen. In diesen Ausführungen können nur die Richtlinien hingestellt werden, für alle diejenigen, welche diesen Notwendigkeiten nachgehen wollen.

Die deutsche Reichsgründung fiel in eine Zeit, in der diese Notwendigkeiten an die neuere Menschheit herantraten. Seine Verwaltung hat nicht verstanden, dem Reich eine Aufgabe zu stellen durch den Blickauf diese Notwendigkeiten. Dieser Blick hätte ihm nicht nur das rechteinnere Gefüge gegeben; er hätte seiner äußeren Politik auch eine berechtigte Richtung verliehen. Mit einer solchen Politik hätte das deutscheVolk mit den außerdeutschen Völkern zusammenleben können.

Nun müßte aus dem Unglück die Einsicht reifen. Man müßte den Willen zum möglichen sozialen Organismus entwickeln. Nicht ein Deutschland, das nicht mehr da ist, müßte der Außenwelt gegenübertreten, sondern ein geistiges, politisches und wirtschaftliches System in ihren Vertretern müßten als selbständige Delegationen mit denen verhandeln wollen, von denen das Deutschland niedergeworfen worden ist, das sich durch die Verwirrung der drei Systeme zu einem unmöglichen sozialen Gebilde gemacht hat.

Man hört im Geiste die Praktiker, welche über die Kompliziertheit des hier Gesagten sich ergehen, die unbequem finden, über das Zusammenwirken dreier Körperschaften auch nur zu denken, weil sie nichts von den wirklichen Forderungen des Lebens wissen mögen, sondern alles nach den bequemen Forderungen ihres Denkens gestalten wollen. Ihnen muß klar werden: entweder man wird sich bequemen, mit seinem Denken den Anforderungen der Wirklichkeit sich zufügen, oder man wird vom Unglücke nichts gelernt haben, sondern das herbeigeführte durch weiter entstehendes ins Unbegrenzte vermehren.

 

Mit diesem Aufrufe sind nun die drei genannten Herren nachDeutschland gereist, und in der Zeit, während ich meine Zürcher, Basler und Berner Vorträge hielt, haben sie sich bemüht, das in Wirklichkeit überzuführen, was wir uns vorgenommen hatten: etwa gegen hundert Unterschriften zu finden. Herr Stein hat die Aufgabe für Österreich übernommen, andere Herren haben sich hier in der Schweiz bemüht.

Nun, es war ja bisher nur kurze Zeit, aber immerhin, wir, die wir ja einen ersten Schritt machen wollten, können voll damit zufrieden sein, was sich bis jetzt ergeben hat, denn einen solchen Aufruf, der unterstützt ist in der gleichen Weise, wie es der unglückselige Aufruf von dazumal war, den haben wir. Bei meinen letzten Vorträgen in Zürich — die ja ganz absichtlich in Zürich gehalten wurden, weil gewissermaßen jetzt die Schweiz der Drehpunkt ist für alle Verhältnisse der zivilisierten Welt —, bestand für mich die Absicht, schon darauf hinweisen zu können, daß da oder dort Menschen sich finden, bei denen das Verständnis angreift. Und so war es natürlich darum zu tun, das Ergebnis kennenzulernen vor dem letzten Zürcher Vortrage. Und es ergab sich das sehr Erfreuliche, daß mir schon am 11. gemeldet werden konnte: bis jetzt ungefähr hundert Namen, exklusive Schweiz und Wien, beisammen. Das wurde mir von Deutschland gemeldet, wo sich unsere Freunde nach allen Richtungen hin auf die Strümpfe gemacht haben, um diese Sache in der entsprechenden Weise in Wirklichkeit umzusetzen. Von Wien bekam ich das Telegramm an demselben Tage: Haben derzeit, 11. mittags, dreiundsiebzig Unterschriften, morgen sicher mehr. — Und am folgenden Tage: Gesamtresultat dreiundneunzig Unterschriften. — Das konnte Herr Stein melden. Dann ergaben sich noch eine weitere Anzahl von Unterschriften, die nachträglich gemeldet worden sind. Es sind also die Resultate bisher durchaus in befriedigender Weise zu verzeichnen. Und es wäre zu wünschen, da wir ja jetzt so weit sind, daß eine Anzahl von Menschen, und darauf kommt es ja bei einer solchen Aktion immer an, unter denen immerhin auch solche sind, die bekannt sind, auf die man etwas geben wird, daß eine Anzahl von Menschen einen solchen Aufruf, wo es nur sein kann, veröffentlichen, so daß er gesehen, gelesen wird, damit er vor die Augen derer kommt, die es angeht. Eigentlich geht er alle Menschen in der Gegenwart an. Man kann schon sagen: in den Untergründen der menschlichen Seelen gibt es etwas, was die Menschen dazu aufruft, sich an das Verständnis einer solchen Sache zu machen.

Ich habe Ihnen ja im Laufe der Vorträge erzählt, wie die Idee, die jetzt in dieser Form zutage tritt, ja durchaus bei mir nicht neu ist, sondern in der Zeit, in der die kriegerische Katastrophe in eine entscheidende Wendung eingetreten war, habe ich mich bemüht, diesem not­wendigen Impuls an den Stellen, die für mich in Betracht kamen, zur Wirksamkeit zu verhelfen. Ich habe Ihnen geschildert, wie das geschehen ist. Ich sagte dazumal Leuten, die für die Sache in Betracht kamen: Es ist nicht ein Programm, nicht ein Ideal, sondern es ist dasjenige, was beobachtet ist als Entwickelungskräfte der neueren Menschheit, was sich unbedingt in den nächsten zehn, zwanzig, dreissig Jahren verwirklichen will und verwirklichen wird. Nicht darum kann es sich handeln, ob es sich verwirklicht oder nicht, sondern lediglich darum, wie es sich verwirklicht. Und gar manchem, auf den es dazumal ankam, sagte ich: Sie haben nun die Wahl, entweder Vernunft anzunehmen und durch Vernunft so etwas zu verwirklichen — oder soziale Kataklysmen und Revolutionen zu erleben. Überzeugen konnten sich die Leute nur zu bald, daß das letztere keine falsche Prophezeiung war. Aber schwer findet der heutige bequeme Mensch den Weg von einem gewissen Verständnis zu dem Lebensmut, der notwendig ist, um so, wie es ihm nach seiner Position möglich ist, die Sache in die Wirklichkeit überzuführen.

 

Hier in der Schweiz sind ja auch schon einzelne Unterschriften geleistet worden. Man hat hier immer das Bedenken, daß ja im ersten Teile dieses Aufrufes einiges gesagt ist über die notwendige Selbstbesinnung des deutschen Volkes und über den Irrtum, in dem das deutsche Volk befangen war. Da sagt man darin, man habe als Schweizer doch nicht die Möglichkeit, dem deutschen Volke Lehren zu geben über die Grenzen hinüber. Ich glaube, meine lieben Freunde, so sollte man heute nicht mehr sprechen. Solche Dinge mögen als alte Gedan­kenmumien eine gewisse Bedeutung gehabt haben vor dem Jahre 1914; aber in der Gegenwart haben diese Dinge keine Bedeutung mehr. In der Gegenwart sollte auch die Engherzigkeit, die aus einer solchen nationalen Beurteilungsweise kommt, aufhören. Das sollte nämlich das Unglück der letzten viereinhalb Jahre die Menschen gelehrt haben. Man sollte schon heute anders denken können — verzeihen Sie — auch in der Schweiz, als man vor viereinhalb Jahren gedacht hat; man sollte das. Denn man sollte auch hier einiges gelernt haben, so daß es entspricht dem, was einen da überkommt, wenn man mit einiger Einsicht die letzten viereinhalb Jahre verfolgt hat. Sie erscheinen einem dann wirklich wie Jahrhunderte, die sich über die Menschheit ergossen haben. Und höchst merkwürdig erscheint es einem, wenn aus den alten nationalen und sonstigen Vorurteilen heraus, die nun wirklich mit dem Jahre 1914 ihren Abschluß gefunden haben sollten, wenn aus diesen nationalen Vorurteilen oder aus Gedankenmumien heraus die Leute heute eine neue Weltordnung gestalten wollen, eine neue europäische Karte gestalten wollen. Dieses europäische Kartengebäude, das wird schnellstens umgeworfen durch die anderen Kräfte, die die allein mächtigen sind in der Gegenwart, die die einzigen bestimmen­den sind für das, was man Politik genannt hat: die sozialen Faktoren. Denn alles übrige ist heute Maske. Das aber ist die Wirklichkeit. Und die Europäer werden sich sehr täuschen, wenn sie aus den alten Gedankenmumien heraus urteilen und auch ihre Einwände machen.

Natürlich kann man sagen — ich könnte Ihnen nämlich sehr leicht ein Vademecum aller Widerlegungen geben —, natürlich kann jemand sagen: Ja, aber das ist ja gewissermaßen eine Angabe der Impulse für alle Staaten, das könnte ja erst werden, wenn alle Staaten den Anfang damit machen. Nein, meine lieben Freunde, ein einziger sogenannter Staat kann damit den Anfang machen; es ist dazu geeignet, daß ein einziger den Anfang machen kann. Und wenn einer den Anfang macht, dann hat er etwas getan für die ganze Menschheit. Das ist ja eben gerade das Unglück für das deutsche Volk, daß seine Reichs­gründung in die Zeit der neueren Geschichte hineingefallen ist, in der, wenn ein neues Reich gegründet wurde, schon die Notwendigkeit vorhanden war, dieses Reich anzufüllen mit dieser Aufgabe. Und weil es dieses Reich nicht anfüllte mit dieser Aufgabe, hat man nicht verstanden, wozu es überhaupt in der Welt da ist. Wäre es angefüllt gewesen mit dieser Aufgabe, so wären alle Ereignisse anders verlaufen, denn man hätte seine Daseinsbedingungen ad oculus gesehen, oder seine Daseinsberechtigung eingesehen.

Heute urteilen ja die Leute aus Gedankenmumien heraus. Sehen Sie, es gibt auch eine Menge von Leuten in Europa, die nicht von ihren alten europäischen Gedankenmumien loskommen und die aber doch die Allerweltspersönlichkeit Wilson heute aus einem gewissen Schreck heraus — ich weiß nicht, wie ich es sagen soll — wie einen Erlöser betrachten. Aber die Leute müssen sich doch sagen: Sehen wir jetzt ganz ab von einer Beurteilung Wilsons, stellen wir aber die Tatsachenfrage: Wodurch ist denn dieser Wilson in seinem Lande der einflußreiche Mensch geworden, der er ist? — Dadurch, daß er gegen alle anderen Parteien diejenige Politik getrieben hat, aus einem gesunden amerikanischen Instinkt heraus, die genau entgegengesetzt ist dem, wohinein jetzt ein großer Teil von Europa segeln will. Ein großer Teil von Europa will hineinsegeln in eine Gemeinschaft, in eine gesellschaftliche Gemeinschaftspolitik, in der die freiheitlichen, individuellen Kräfte des einzelnen Menschen untergehen. Wilson verdankt seine Wahl, seinen Einfluß, einzig und allein dem Umstande, daß er als amerikanischer Demokrat zur Entfesselung derjenigen Kräfte beigetragen hat, die als individuelle Kräfte im Wirtschaftsleben drinnen-steckten. Nehmen wir einmal hypothetisch an: Europa erreicht die Ideale des Bolschewismus, erreicht die Ideale der Berner Sozialdemokratie, das heißt der Sozialdemokratie des sozialistischen Kongresses. Nehmen wir an, das werde verwirklicht; die Leute erreichten das, wovon sie träumen. Dann würde Europa ein Gebilde, aus dem — trotz aller nationalen Vorurteile --- nach dem freien Amerika hinüber, in dem Wilson gerade durch das Entgegengesetzte groß geworden ist, alle freien Kräfte notwendigerweise abfluten würden. Eine furchtbare Konkurrenz zwischen Europa und Amerika müßte sich entspinnen, bei der unmöglich anderes geschehen kann, als daß Europa in Pauperismus verfällt und Amerika reich würde, nicht aus einem Unrecht heraus, sondern aus einer Torheit der europäischen Sozialpolitik heraus. Denn die Dinge würden sich so gestalten, wenn nicht die sozialen Kräfte, die zu entwickeln geradezu die Aufgabe der europäischen Menschheit ist, wenn nicht diese sozialen Kräfte so gedacht und verwirklicht würden, daß sie dem gesunden sozialen Organismus entspre­chen.


Wir haben es in diesem Aufrufe nicht etwa bloß mit etwas zu tun, was ausgedacht ist, sondern mit etwas, das auf Kräfte verweist, die überall in der Wirklichkeit vorhanden sind, die verwirklicht werden müssen, ohne deren Verwirklichung wahrhaftig nicht nur das Schicksal Deutschlands und Österreichs, sondern das Schicksal von ganz Europa das sein muß, der Verarmung, der Verelendung und der Ungeistigkeit zu verfallen.

Wir leben eben in einer ernsten Zeit, in der sich mit kleinen Gedanken nicht auskommen läßt. In den Leuten lebt auch etwas, was sie hinzieht zu dem, was in diesem Aufrufe ausgesprochen ist. Man kann das schon beobachten. Und weil das so ist, weil man hoffen kann, doch den Zugang zu den Seelen, zu den Herzen der Menschen zu finden, ist nun versucht worden, das, was während der kriegerischen Katastrophe in der damals notwendigen Form versucht worden ist, wie ich es Ihnen erzählt habe, so umzugestalten, wie es für die heutigen Verhältnisse notwendig ist.

Ich möchte nur hoffen, daß niemand denke, daß so eine Sache eine absolute Bedeutung hat. Ich habe einem Herrn, auf den es später ankam, im Januar 1918 in der Form, in der es dazumal verfaßt war, von dieser Sache gesprochen, aber so, daß ich sagte: Diese Sache kann natürlich nach den Zeitverhältnissen immer andere und andere Formen annehmen, denn es handelt sich nicht um eine Theorie, nicht um ein Programm, nicht um ein Ideal, sondern es handelt sich um etwas, was aus der Wirklichkeit heraus gedacht ist. — Und ich habe weiter gesagt: Weil es aus der Wirklichkeit heraus gedacht ist, so handelt es sich mir gar nicht darum, worum es sich vielen Utopisten handelt. Die Utopisten, die Programme aufstellen, denken sich, daß alles schlecht ist, wenn diese Dinge nicht so verwirklicht werden, wie sie sie in ihren Programmen formulieren. Mir kommt es darauf überhaupt nicht an. Es könnte zum Beispiel sein, daß eine solche Sache in die Seelen einschlägt, daß man sie, weil sie praktisch gedacht ist, beginnt, in das praktische Leben umzusetzen. Es kann auf jedem Gebiete heute schon ganz klar gesagt werden, wie man es anzufangen hat, um es auf einem Gebiete ins praktische Leben umzusetzen. Aber ich könnte mir denken, daß dann von dem, was hier gesagt ist, was auch in meinen Vorträgen in Zürich, Bern und Basel gesagt worden ist, kein Stein bleibt, sondern sich alles anders gestaltet. Wer wirklichkeitsgemäß denkt, dem kommt es nicht darauf an, daß seine Formeln, seine Sätze sich verwirklichen, sondern daß irgendwo in der Wirklichkeit angefaßt wird. Man wird dann schon sehen, was herauskommt. Darauf kommt es an; vielleicht wird alles anders — das. will ich durchaus als eine Möglichkeit andeuten —, daß aber dasjenige herauskommen muß, was den Verhältnissen angemessen ist, das ist sicher. Denn es ist nicht irgendein abstraktes Ideal, nicht irgendein Programm aufgestellt, sondern es sind einfach die Wirklichkeitskräfte angefaßt. So weit als möglich entfernt von aller Phantasterei, von aller Schulmeisterei soll dasjenige sein, um was es sich jetzt handelt. Daher war ich so erstaunt, als mir eine vielgenannte Persönlichkeit, von der die Voraussetzung gemacht wurde durch einen der drei Herren, die ich genannt habe, daß sie auch diesen Aufruf unterschreiben könnte, als mir diese vielgenannte Persönlichkeit sagen ließ: Ja, er hätte geglaubt, daß gerade ich, wenn ich einen solchen Aufruf machte, mehr an den Geist der Menschheit appellierte und sagte, daß jetzt nur ein Heil in die Menschheit kommen kann, wenn die Menschheit den Weg wiederum zum Geist findet.

Also die Leute wollen, daß man die Phrase vom Geist immer wieder und wiederum wiederholt: Geist, Geist und Geist! Aber darum handelt es sich nicht; sondern darum, daß sich der Geist zeigt, daß der Geist sich imstande erweist, die Tatsachen wirklich zu gestalten. Das sind die größten Schädlinge im Grunde, die fortwährend vom Geiste reden, ohne irgendwie auf die Wirklichkeit dieses Geistes hindeuten zu wollen. Denn sie reden eigentlich nur im Sinne einer Ideologie — und nicht vom Geiste. Und es ist dankenswert, meine lieben Freunde, daß sich aus dem Schoße unserer Gesellschaft heraus Persönlichkei­ten gefunden haben, welche Verständnis haben — aber Tatverständnis, so daß sie auch wirklich etwas tun —, Tatverständnis haben für dasjenige, was hier gewollt wird. Und immerhin zeigen sich ja die Echos.

Unser Freund Dr. Boos hat dann, nachdem mein letzter Vortrag in Zürich geschlossen war und ich hingewiesen hatte auf das Ergebnis und auf diesen Aufruf, seinerseits seinen Appell erlassen, daß sich gleich aus der Versammlung heraus eine Anzahl von Menschen melden sollten und ihre Adressen abgeben sollten, die gewillt waren, praktisch an der Sache mitzuarbeiten. Und auch da war das Ergebnis ein für diesen Abend ja außerordentlich befriedigendes. Gewiß, es sind auch Einwendungen gemacht worden. Ich kann die Einwendungen gut verstehen. Aber diese Einwendungen sind so, daß man eben daraus sieht: die Leute stehen heute nicht in der Wirklichkeit, sind Schwarmgeister. Wirklich, es sind ja gerade diejenigen, die man bis heute für die größten Praktiker gehalten hat, eigentlich Schwarmgeister. Deshalb habe ich in Zürich bei einem Vortrage gesagt: Was ist so recht ein Beispiel für einen Schwarmgeist der Gegenwart, für einen Schwärmer? — Der General Ludendorff. Das ist der Typus, der Reprä­sentant eines Schwarmgeistes; ein Mensch, der sich meinetwillen gut oder schlecht — aber meiner Meinung nach schlecht — auf Strategie verstanden hat, aber in bezug auf alles andere ganz fern allem Leben gestanden hat, zum Unheil einen großen Einfluß gehabt hat, ganz fern aller Wirklichkeit gestanden hat, nichts ahnte von den Bedingun­gen der Wirklichkeit, in der er tätig sein sollte, ein so abstrakter Idealist war, wie nur irgendein sozialistischer Utopist abstrakter Idealist ist.


Man sollte endlich diesen verruchten Begriff des «Praktikers», der
so unendliches Unheil über die Menschheit gebracht hat, einmal ganz tüchtig ins Auge fassen. Diese Praxis, die bisher gegolten hat, die nichts anderes ist, als durch Brutalität in Wirklichkeit umgesetzte Schwarmgeisterei, unwirkliche Denkungsweise, die ist es, die vor allen Dingen verschwinden muß. Darauf kommt es an, meine lieben Freunde. Und aus solchem Geiste heraus ist dasjenige, was kommen muß gerade aus anthroposophisch orientierter geisteswissenschaftlicher Bewegung.

Das habe ich Ihnen heute als etwas, was ja immerhin auch aus dem Schoße unserer Bewegung hervorgegangen ist, mitteilen wollen in diesem episodisch sich in unsere Vortragsreihe einreihenden Abend.