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Collection: 10 - Anarchistes, anarchisme, et individualisme éthique.
Sujet : Intérêt comme erzatz pour la réciprocité du prêter.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA340 146-148 (1979) 02/08/1922
Traducteur: revu par FG v. 01/20161016 Editeur: EAR

 

Vous savez donc, qu'il y eu des temps dans lesquels la perception d'un intérêt pour du prêté valait pour immorale. Et valait seulement pour moral de prêter sans intérêt. Là n'aurait, été aucun avantage au prêter. Dans le fait : le prêter ne partait en fait originellement pas de l'avantage qu'on a par le prêter, de l'intérêt ; mais le prêter partait sous des conditions plus primitives que celles d'aujourd'hui sont de la condition préalable que quand prête quelque chose à quelqu'un et qu'il peut faire quelque chose avec, que je ne peux pas faire - disons seulement : il est dans le besoin et il peut remédier à son besoin quand je suis en état de lui prêter quelque chose -, qu'il ne me paye maintenant pas un intérêt élevé, mais que, quand j'aurais à nouveau besoin de quelque chose, il m'aidera aussi à nouveau.

Partout où vous retournez dans l'histoire, vous verrez que la condition préalable du prêter est celle que l'autre à nouveau prête en retour, quand c'est nécessaire.

10016 - Cela sera même transféré sur les rapports sociaux plus compliqués. vous avez cela l'exemple, quand, disons, quelqu'un emprunte quelque chose à un établissement de prêt, et il a besoin pour cela de deux garants qui viennent là et doivent se tenir garant pour lui, que les établissements de crédits ont alors toujours fait la curieuse expérience que même pour ce service la réciprocité joue un rôle extraordinairement im­portant. Car, quand A vient à un établissement de prêt et amène avec B et C qui sont garants, qui donc inscrivent leur nom comme garants, ainsi les établissements de prêtcomptent toujours sur ce qu'alors B vienne et amène A et C, et quand B a payer la chose, alors vient C et amène A et B comme garants. et cela vaut parmi certains humains comme quelque chose d'entièrement évident. ainsi que de économistes prétendent qu'une telle légité/légalité serait à prétendre avec les mêmes droits, comme une quelque chose, qui pourrait être à fixer par des formules mathématiques. Maintenant, ces choses sont à comprendre avec les grains de sel famillers ; on doit toujours calculer là avec les ingrédients nécessaires. Mais cela appartient en fait aussi à la mobilité du processus économique demande que l'on puisse compter avec cela.

Ainsi qu'on peut dire : originellement la rémunération du prêter est simplement la condition préalable que l'emprunteur vous prête de nouveau,respectivement quand il n'emprunte plus de nouveau à l'un, aide au moins par le propre prêter quand on lui a aidé à l'emprunter. Quand il s'agit de prêt, cette réciprocité humaine s'introduit tout de suite de manière entièrement éclatante dans le processus d'économie de peuple.

10017 - Qu'est-ce donc que l'intérêt quand les choses sont ainsi ? L'intérêt - cela a d'ailleurs déjà été remarqué par certains économistes -, l'intérêt est ce que je reçois quand je renonce à la compensation, quand donc je prête quelque chose à quelqu'un et convient avec lui, qu'il n'aura jamais besoin de me prêter quelque chose; alors, quand je renonce donc à la réciprocité, alors il me paye de l'intérêt pour cela.

L'intérêt est pour ainsi dire la purge pour quelque chose qui se joue entre humain et humain, est le revaloir pour ce qui, dans le processus d'économie de peuple, joue comme réciprocité humaine.

10018 - Nous voyons là apparaître quelque chose que nous devons seulement insérer de manière correcte dans l'ensemble du processus économique. Nous devons à cela naturellement toujours saisir des yeux que cela a donc aujourd'hui un sens d'observer des tels processus économiques qui se tiennent entièrement sous le signe de la division du travail ; car c'est bien à de tels que nous avons essentiellement à faire. Quand le travail sera séparer par division, alors se passe que les humains sont dépendant en un plus haut degré de la réciprocité ; que quand chacun ne se cultive pas seulement ses propres choux, mais encore fabrique ses propres bottes ou ses propres
chapeaux. Avec la division du travail apparaît le devenir dépendant de la réciprocité. Et ainsi, nous voyons dans la division du travail un processus qui en fait se déroule ainsi que les courants particuliers divergent.

10019 - Mais nous voyons survenir à nouveau dans l'ensemble du processus économique, que tous ces courants veulent s'associer, toutefois d'une autre manière ; par l'échange correspondant qui s'accompli donc dans le processus économique compliqué avec l'aide de l'argent. La division du travail rend donc la réciprocité nécessaire à un certain niveau, cela signifie la même chose dans la relation humaine que nous trouvons par exemple dans la mise en gage (NDT : Beleihen). Où beaucoup est prêter, là nous avons dedans ce principe de la réciprocité, mais qui peut maintenant être purger par l'intérêt. Là nous avons la réciprocité réalisée dans l'intérêt. Nous l'avons seulement transformée en la forme abstraite de l'argent. Mais les forces de la réciprocité sont justement l'intérêt, sont métamorphosées, sont devenues quelque chose d'autre . Ce que nous voyons là très clairement au payement d'intérêt, cela se passe cependant partout dans le processus d'économie de peuple.