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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Trouver le Tout dans le Rien de Stirner Das All in dem Nichts von Stirner finden

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 033 113-116 (1967) 18/12/1897
Traducteur: FG v. 01/20161110 Editeur: SITE

De nos sentiment du présent j'ai dis qu'ils sont fondamentalement si différents des sentiments des esprits les plus significatif de la première moitié du siècle, [] que vis-à-vis des écrits de ces esprits nous avons la sensation, qu'ils seraient écrit dans un idiome nous étant étranger. Une radicale transformation de la conception du monde s'est déroulée dans notre siècle, si radicale, comme peu de l'histoire du monde l'ont été. Quand on veut dessiner cette transformation avec peu de mots, ainsi on doit dire : l'être humain est devenu d'un être humilié, se sentant faible, qui veut être dépendant de puissances plus hautes, un fier qui veut être maître de son propre destin, qui ne veut pas se laisser régir, mais se régir lui-même. L'être humain n'a pas appris à créer ses meilleures forces de puissances d'au delà, mais de la réalité à laquelle il appartient lui-même. De cette conception de la vie les meilleurs esprits de la première moitié du siècle étaient largement éloignés. Ils étaient encore du vieux monde des représentations, dominé par les façons de voir religieuses. Ils ne pouvaient pas se détacher, dans leur monde de sentiments, de ce Dieu de l'au-delà, qui dirige l'histoire des êtres humains. Ils se rêvaient d'après de nouvelles formes de vie, d'État et de société ; mais leur rêver était un vague, un indéterminé, parce qu'il ne provenait pas de la force de propulsion d'une nouvelle conception du monde. Des révolution politiques peuvent seulement se dérouler en grand style quand elles sont rattachées avec un révolutionner de toute la vie spirituelle. Le christianisme amena une telle grande révolution englobante. Les révolutions politiques des derniers temps n'ont pas atteint leur but, parce que leur manquait la force de propulsion de la révolution de la conception du monde. Des hommes comme Jahn, Börne, Sallet, Herwegh, Anastasius Grün, Dingelsedt, Freiligrath, Moritz Hartmann, Prutz savaient que le [] vieux monde de représentations était devenu usé, blet, avarié ; mais ils n'étaient pas en mesure, de placer un nouveau monde d'idées à la place du vieux.

 

Ils devinrent révolutionnaires, non parce qu'en eux vivait un nouveau monde de représentations, qu'ils voulaient réaliser, mais parce qu'ils étaient insatisfaits avec l'existant. Mais le monde de représentation et la vieille forme d'État vont ensemble. Cette vérité, Hegel l'exprima , lorsqu'on lui avait transmis une chaire de professeur à Berlin. Hegel fut l'esprit le plus improductif, qu'on peut se penser. Il était incapable de faire naître une nouvelle idée de son imagination.

Mais il fut un des êtres humains les plus raisonnable qui ont jamais vécus. Il parcouru à cause de cela le vieux monde des idées jusque dans son dernier repaire. Et ce monde des idées, il le trouva vraiment dans l'État prussien. C'est pourquoi il pouvait dire : tout le réel est raisonnable. La dernière parole de la vielle conception, du monde, Hegel l'a exprimée/prononcée. Avec cette conception on ne pouvait rien révolutionner. Pour cela il y avait besoin d'une nouvelle vie des idées. Le premier annonciateur d'une telle est Ludwig Feuerbach. Il a appris aux êtres humains que toutes les puissances supérieures sont des idoles, que l'être humain a fabriqué dans sa propre poitrine et qu'il a transposer de sa propre âme dehors dans le monde, pour les vénérer comme des entités agissantes sur lui. Feuerbach a fait l'être humain maître sur lui-même. Avec cela était donné le début d'un monde des idées tout à fait nouveau. Le vieux monde des idées était devenu idole, apparition/fantôme, spectre, desquels l'être humain se laissait asservir. Cela, Stirner l'a dit avec les mots les plus clairs, qui n'ont jamais été prononcés. Déguerpissez avec toutes les idoles était sa solution. Et là ne resta [] rien alors en retour que cela du "Je" non asservit, libre, dépourvu de chaînes, qui place sa chose sur rien. Nous, dans la deuxième moitié du 19e siècle travaillons à cela, de trouver le Tout dans ce Rien. Les vieux idéaux reposent détruits à nos pieds ; ils sont un Rien vis-à-vis de nous, un abîme béant. Le poète, l'artiste, le naturaliste, le penseur dans la deuxième moitié du siècle s'efforcent de remplir à nouveau ce Rien avec de la vie. Darwin et Haeckel ont apportés une nouvelle conception du monde, une nouvelle représentation religieuse. Par Feuerbach les esprit ont été révolutionnés, préparés à comprendre Darwin et Haeckel. Cette transformation de la conception du monde est la grande révolution du dix neuvième siècle. Vis-à-vis d'elle, la révolution de 1848 est seulement un signe extérieur, un symbole. La révolution spirituelle se poursuit encore aujourd'hui. Elle sera la victorieuse.

Von unseren Gegenwartsempfindungen habe ich gesagt, daß sie so grundverschieden sind von den Empfindungen der bedeutendsten Geister aus der ersten Hälfte des Jahrhunderts, [] daß wir gegenüber den Schriften dieser Geister das Gefühl haben, als seien sie in einem uns fremden Idiom geschrieben. Eine radikale Umwandlung der Weltanschauung hat sich in unserem Jahrhundert vollzogen, so radikal, wie wenige der Weltgeschichte gewesen sind. Wenn man diese Umwandlung mit wenigen Worten bezeichnen will, so muß man sagen: der Mensch ist aus einem demütigen, sich schwach fühlenden Wesen, das abhängig sein will von höheren Mächten, ein stolzes, selbstbewußtes Wesen geworden, das Herr seines eigenen Schicksals sein will, das sich nicht regieren lassen, sondern sich selbst regieren will. Nicht aus jenseitigen Mächten, sondern aus der Wirklichkeit, der er selber angehört, hat der Mensch gelernt, seine besten Kräfte zu schöpfen. Von dieser Lebensauffassung waren die besten Geister in der ersten Hälfte des Jahrhunderts weit entfernt. Sie waren noch von der alten Vorstellungswelt, von den alten religiösen Anschauungen beherrscht. Sie konnten in ihrer Empfindungswelt von dem jenseitigen Gotte, der die Geschicke der Menschen lenkt, nicht loskommen. Sie sehnten sich nach neuen Lebens-, nach neuen Staats- und Gesellschaftsformen; aber ihr Sehnen war ein dumpfes, ein unbestimmtes, weil es nicht hervorging aus der Triebkraft einer neuen Weltanschauung. Politische Revolutionen können sich im großen Stile nur vollziehen, wenn sie mit einer Revolutionierung des ganzen geistigen Lebens verknüpft sind. Eine solche große, umfassende Revolution brachte das Christentum hervor. Die politischen Revolutionen der letzten Zeit haben ihr Ziel nicht erreicht, weil ihnen die treibende Kraft, die Revolutionierung der Weltanschauung, fehlte. Männer wie Jahn, Börne, Sallet, Herwegh, Anastasius Grün, Dingelstedt, Freiligrath, Moritz Hartmann, Prutz wußten, daß die [] alte Vorstellungswelt abgebraucht, überreif, faul geworden war; aber sie waren nicht imstande, eine neue Welt der Ideen an die Stelle der alten zu setzen. Sie wurden Revolutionäre, nicht weil in ihnen eine neue Vorstellungswelt lebte, die sie verwirklichen wollten, sondern weil sie unzufrieden mit dem Bestehenden, erbittert über das Gegenwärtige waren.
Aber die Vorstellungswelt und die alte Staatsform gehörten zusammen. Diese Wahrheit sprach Hegel aus, als man ihm eine Professur in Berlin übertragen hatte. Hegel war der unproduktivste Geist, den man sich denken kann. Er war unfähig, aus seiner Phantasie eine neue Idee zu gebären. Aber er war einer der vernünftigsten Menschen, die je gelebt haben. Er durchdrang deshalb die alte Ideenwelt bis in ihre letzten Schlupfwinkel. Und diese Ideenwelt fand er verwirklicht im preußischen Staate. Deshalb konnte er sagen: alles Wirkliche ist vernünftig. Das letzte Wort der alten Weltanschauung hat Hegel ausgesprochen. Mit dieser Auffassung konnte man nicht revolutionieren. Dazu bedurfte es einer neuen Ideenwelt. Der erste Verkünder einer solchen ist Ludwig Feuerbach. Er hat die Menschen gelehrt, daß alle höheren Mächte Idole sind, die der Mensch in seiner eigenen Brust erzeugt hat und die er aus der eigenen Seele hinaus in die Welt versetzt hat, um sie zu verehren als über ihm wirkende Wesenheiten. Feuerbach hat den Menschen zum Herrn über sich selbst gemacht. Damit war der Anfang zu einer ganz neuen Ideenwelt gegeben. Die alte Ideenwelt war zum Idol, zum Spuk, zum Gespenst geworden, von denen sich der Mensch knechten ließ. Das hat Max Stirner mit den klarsten Worten gesagt, die je gesprochen worden sind. Fort mit allen Idolen war seine Losung. Und da blieb [] denn nichts zurück als das von nichts geknechtete, freie, fessellose «Ich», das seine Sache auf nichts stellt. Wir, in der zweiten Hälfte des neunzehnten Jahrhunderts, arbeiten daran, in diesem Nichts das All zu finden. Die alten Ideale liegen zerstört zu unsern Füßen; sie sind uns gegenüber ein Nichts, eine gähnende Kluft. Die Dichter, die Künstler, die Naturforscher, die Denker in der zweiten Hälfte des Jahrhunderts sind bestrebt, dieses Nichts wieder mit Leben zu füllen. Darwin und Haeckel haben eine neue Weltanschauung, neue religiöse Vorstellungen gebracht.
Durch Feuerbach sind die Geister revolutioniert worden, vorbereitet worden, Darwin und Haeckel zu verstehen. Diese Umwandlung der Weltanschauung ist die große Revolution des neunzehnten Jahrhunderts. Ihr gegenüber ist die politische Revolution im Jahre 1848 nur ein äußeres Zeichen, ein Symbol. Die geistige Revolution dauert noch heute fort. Sie wird die siegreiche sein.