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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Stirner comme continuation de Goethe. Stirner als Weiterführung Goethes

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 032 204-205 (1971) 00/00/1897
Traducteur: FG v. 01/20160926 Editeur: SITE

Sur "La conception du monde de Goethe et le présent, Monsieur le Dr. Rudolf Steiner a parlé dans la "Société littéraire". Le thème n'est pas nouveau. De nombreux philosophes et historiens de la littérature se sont occupés de lui. Mais on voit, comme Goethe est inépuisable, car toujours de nouveaux thèmes se laissent gagner à partir de ce thème, et la conférence du Dr. Steiner dans la grandes salle de " l'Hotel de Pologne" offrit une image intéressante de la vie spirituelle du prince de la poésie weimarienne. L'orateur se rattacha à la position de Goethe sur la dispute entre le conservateur Cuvier et le révolutionnaire Geoffroy de St-Hilaire. Goethe présentait que se donnerait de cette dispute tout un bouleversement des façons de voir des êtres humains. La vielle manière de penser, d'après laquelle l'être humain était un être dépendant de Dieu et de la nature, tomba, et il devint le maître de la création, qui était seul avec tout ce qui vit et tisse en lui. Cette façon de voir le monde, Goethe se l'était appropriée déjà auparavant, mais il a seulement été compris de peu.

Et notre conception du monde remonte jusqu'à Parménides. Lui succéda Platon, dont l'enseignement forma plus loin le christianisme de part et d'autre. Cet enseignement domine aussi encore la philosophie du présent, même des esprits révolutionnaires comme Bacon de Verulam, Descartes et Kant, qui sont convaincu de la nécessité de la foi. Face à eux tous, Goethe se tient sur une hauteur qui lui est propre. Il accentue l'unité du monde spirituel et sensoriel. De la plante, par le monde animal, le chemin va à l'être humain. L'être humain n'est en rien doté avec du supra-terreste, il est seulement le produit de nature le plus hautement organisé. Il est dans le fait le maître de la création. Dans l'âge, Goethe retourna bien sûr aux anciennes conceptions du monde, comme nous montre la 2ème partie du Faust. Mais la façon de voir goethéenne fut admise et aménagée. Ludwig Feuerbach, qui détruisit tout ce qui avait valu jusque là, qu'alors Max Stirner suivit. Ce furent alors les grands chercheurs de la nature des temps modernes, nommément Darwin, qui on de nouveau construit quelque chose des décombres et on créé la conception du mondes du présent. L'orateur conclu son superbe exposé avec un livre publié par lui, qui traite de la même matière.

Über «Goethes Weltanschauung und die Gegenwart» sprach Herr Dr. Rudolf Steiner in der «Literarischen Gesellschaft». Das Thema ist nicht neu. Zahlreiche Philosophen und Literarhistoriker haben sich mit ihm beschäftigt. Aber man sieht, wie unerschöpflich Goethe ist, denn immer neue Seiten lassen sich auch diesem Thema abgewinnen, und der Vortrag Dr. Steiners im großen Saale des «Hôtel de Pologne» bot ein interessantes Bild des geistigen Lebens des Weimarer Dichterfürsten. Redner knüpfte an die Stellung Goethes zu dem Streit zwischen dem konservativen Cuvier und dem revolutionären Geoffroi de St-Hilaire an. Goethe ahnte, daß sich aus diesem Streit eine ganze Umwälzung der Anschauungen der Menschen ergeben werde. Die alte Denkweise, nach welcher der Mensch ein von Gott und der Natur abhängiges Wesen war, fiel, und er wurde der Herr der Schöpfung, der alleins war mit allem, was um ihn lebt und webt. Diese Weltanschauung hatte Goethe schon in früher Zeit sich angeeignet, aber nur von wenigen wurde er verstanden.

Unsere Weltanschauung reicht zurück bis auf Parmenides. Ihm folgte Plato, dessen Lehre vom Diesseits und jenseits das Christentum weiter ausbildete. Diese Lehre beherrscht auch die Philosophie der Gegenwart noch, selbst revolutionäre Geister wir Baco von Verulam, Descartes und Kant, die von der Notwendigkeit des Glaubens überzeugt sind. Ihnen allen gegenüber steht Goethe auf einsamer Höhe. Er betont die Einheit der geistigen und der sinnlichen Welt. Von der Pflanze durch die Tierwelt geht der Weg der Natur zum Menschen. Der Mensch ist nüt nichts Überirdischem begabt, er ist nur das höchstorganisierte Naturprodukt. Er ist tatsächlich der Herr der Schöpfung. Im Alter freilich kehrte Goethe zu der alten Weltanschauung zurück, wie uns der II. Teil des «Faust» zeigt. Die Goethesche Anschauung wurde aber aufgenommen und ausgebaut. Ludwig Feuerbach, der alles zerstörte, was bislang gegolten hatte, dem dann Max Stirner folgte. Die großen Naturforscher der Neuzeit, namentlich Darwin, waren es dann, die aus den Trümmern wieder etwas Neues aufbauten und die Weltanschauung der Gegenwart schufen. Redner schloß sich in seinem prachtvollen Vortrag an ein von ihm herausgegebenes Buch an, das den gleichen Stoff behandelt.