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Collection: 09 - Nationalisme et âmes de peuple
Sujet : Haine des étrangers – barbares – concurrents – ennemis – cathares.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA157 034-037 (1960) 31/10/1914
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Le caractère italien, espagnol est déterminé à travers l'âme de sentiment. Nous pouvons poursuivre cela dans la vie jusque dans les détails. Nous trouvons partout – cela se rapporte naturellement à la vie dans le moi plus élevé – l'âme de sensation. Aussitôt que l'être humain de ces pays se vit dans le national, il se vit de l'âme de sensation. Celle-ci est en particulier pendante à tout ce qui est patrie (NDT Heimat), et ressent les étrangers comme contraire à cela. Cherchons-nous maintenant à comprendre ce qui par exemple vit dans le national italien, ainsi vous trouverez, que l'italien, éprouve l'autre, qui n'est pas italien, comme l'étranger qui vit à l'étranger. Et tous les combats qui ont été conduits au dix-neuvième siècle en Italie, ont été conduits autour de la patrie dans la mesure exprimée. Cela est la répétition de la culture égypto-chaldéenne.

Regardons maintenant vers les habitants de l'Europe de l'Ouest, le secteur français. Comme dit, nous devons en cela rayer ce que sont sympathies et antipathies ! Il répète la culture grecque. Il éprouvera aussi l'étranger ainsi, comme le grec l'a éprouvé : il le nomme un barbare. - Une répétition de la Grèce antique ! - On peut le comprendre, bien que c'est versé dans les sensations d'antipathie les plus furieuses. Et il y a toujours avec cela quelque chose de la nuance dont on a parlé de l'humanité non grecque dans la Grèce antique.

Au peuple anglais est particulièrement attribué le soin de l'âme de conscience, qui se vit dans le matérialisme. Là, on doit particulièrement rayer ce que sont les antipathies. Le soin du matérialisme provoque ce qui installe les humains simplement dans l'espace les uns à côté des autres. Là-dedans se montre quelque chose qui n'était pas du tout éprouvé de cette manière dans les époques avant : on éprouve les concurrents. L'âme de conscience éprouve l'autre comme concurrent dans l'être-là physique.
Comment est-ce chez les habitants de l’Europe du centre jusque chez les Scandinaves ? Ce serait en d'autres temps une fois considérablement attrayant, de guider à travers cela dans le détail. Qu'est-ce qu'éprouve l'Allemand, où il se tient vis-à-vis de l'autre, là où l'italien éprouve l'étranger, le Français le barbare, l'anglais le concurrent ? On doit trouver partout les mots prégnants pour cela : l'allemand à l'ennemi auquel on fait face, par exemple aussi en duel, où rien du tout n'a besoin même d'être lié d'une quelque antipathie, mais où on combat pour l'existence ou pour quelque chose qui est pendant avec l'existence. L'ennemi n'a pas besoin d'être amoindri de la moindre manière. Cela se laisse de nouveau poursuivre dans les détails. Tout de suite cette guerre montre, que l'allemand se tient en vis-à-vis de l'ennemi comme en duel.

Regardons maintenant vers l'est. Nous avons parlé de ce que sur les deux péninsules du sud se vit l'âme de sensation, chez les Français l'âme de raison – ou âme d'entendement (NDT Gemut, gemütlich = tranquille, confortable), sur l’île britannique l'âme de conscience ; en Europe du centre jusqu'en haut en Scandinavie, le national se vit du Je, ce en quoi cela se différencie dans les secteurs particuliers, mais sera éprouvé en tout de ce qu'on appelle âme-Je. Comme soi-esprit, je disais, cela vit aussi dans l'est. Quel est le caractère du soi-esprit ? Cela vient à l'être humain et s'abaisse sur lui. Dans le Je on aspire ; dans les trois membres de l'âme on aspire aussi ; le soi-esprit s'abaisse. Il s'abaissera bien déjà une fois par-dessus l'est comme véritable soi-esprit. Les choses que nous avons souvent accentuées sont vraies. Mais à cela appartient de la préparation de la sorte que l'âme accueille, qu'elle s'élabore dans l'accueillir. Qu'a donc fait d'autre le peuple russe jusqu'à maintenant, au fond, que d’accueillir ? Nous avons à l'intérieur de notre mouvement laissé traduire le plus grand philosophe russe Solovieff. Quand nous nous approfondissons en lui – tout est vie de l'esprit ouest européenne, culture ouest européenne. C'est quelque chose d'autre qui est né de l'âme de peuple russe. Mais qu'est-ce qui plane vers là, au contraire de la culture ouest européenne, dans le peuple russe ? Italie, Espagne est la répétition de la troisième époque de culture post-atlantéenne, le peuple français la répétition de la culture de l'ancienne Grèce. Le britannique montre ce qui est venu neuf, mais qu'on acquiert très certainement au plan physique. En Europe du centre c'est le Je qui doit élaborer à partir de lui. En Russie, nous avons l'accueilli. À tout d'abord été accueilli le christianisme byzantin, qui s'est installé comme un nuage et alors se répand ; et a été accueilli déjà sous Pierre le Premier la culture ouest européenne. En premier le matériel, aimerait-on dire, est là à accueillir. Ce qui est là, est reflet de l'ouest européen, et le travail est préparation à accueillir.
En premier sera alors la Russie (NDT Russentum) dans son élément correct, quand il est aussi loin, qu'il reconnaît : ce qui est en Europe de l'ouest doit être accueilli, comme les germains ont quelque peu accueilli le christianisme, ou comme les germains ont accueilli en Goethe la Grèce en eux. Cela durera encore un temps. Et parce contre ce que l'être humain dans l'est doit accueillir, son physique regimbe, ainsi regimbe encore l'est contre ce qui doit venir à lui. Le soi-esprit doit descendre. Maintenant ce est qui doit venir par-dessus de l'ouest n'est pas le soi-esprit. Mais l'âme se comporte à cela ainsi, se prépare pour ainsi dire déjà pour accueillir. A cause de cela, comme quoi, le russe regarde-t-il l'autre ?

Comme celui qui « se tient en face », comme celui descendu sur sa conscience. C'est pourquoi l'autre, qui chez l'italien est l'étranger, chez le français le barbare, chez le britannique le concurrent, chez l'allemand l'ennemi, est là le cathare (l'hérétique). C'est pourquoi le russe avait jusqu'à maintenant au fond que des guerres de religion ! Toutes les guerres n'ont été jusqu'à présent seulement des guerres de religion. Tous les peuples devaient être libérés ou êtres apportés au Christianisme, les peuples des Balkans et ainsi de suite. Et maintenant le paysan russe éprouve l'autre comme le « mauvais ». Il éprouve l'autre comme l'hérétique ; il croit toujours conduire des guerres de religion. Maintenant aussi ! Ces choses vont jusque dans les détails et on apprend à les comprendre, quand on a la bonne volonté à cela, vraiment regarder dans les choses.