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Collection: 09 - Nationalisme et âmes de peuple
Sujet : Compensation des pensées de races, peuples, réincarnation
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA121 086-087 (1982) 11/06/1910
Traducteur: Editeur: Triades

 

IL ressort de la dernière conférence que toute connaissance des faits nous intéressant ici suppose qu'on puisse s'élever au-dessus des impressions,
des sentiments qui s'emparent facilement de chacun dans un domaine que nous allons justement devoir étudier d'une façon objective. Tant qu'on est encore enclin, si peu que ce soit, à prendre d'une façon personnelle ce qui caractérise telle ou telle race, tel ou tel peuple, on parviendra difficilement à une libre compréhension de ce qui fait l'objet de ce cycle de conférences. Il n'est d'ailleurs guère possible de parler de ces choses sur un autre terrain que celui de la science spirituelle. En effet, quoiqu'il doive entendre dire au sujet de l'un ou l'autre peuple, et quels que soient les sentiments qu'il éprouve du fait qu'il appartient à une certaine race, à un certain peuple, tout théosophe (*) possède un contre-poids qu'il peut déposer sur l'autre plateau de la balance : c'est la doctrine du Karma et de la réincarnation, pour peu qu'elle soit bien comprise. Elle nous enseigne en effet que par ce qu'il y a de plus profond dans notre être, nous nous réincarnons à différentes époques dans des races différentes, chez les peuples les plus divers. Lorsque nous pensons à l'essence même de notre être, nous pouvons être certains que si
(*) Ce cycle date de 1910, donc de l'époque où Rudolf Steiner ne s'était pas encore séparé de la Société théosophique et n'avait pas encore donné à son enseignement le nom d' « anthroposophie ». Il faut donc tenir compte de cela toutes les fois où les mots « théosophie » et « théosophes » reviennent dans ces conférences. (N.D.T.)

d'une part nous participons à ce que les races, les peuples ont de bon et de mauvais, nous bénéficions d'autre part des apports successifs qui nous viennent des races et des peuples en qui nous nous incarnons, tantôt ici, tantôt là.
L'idée du Karma et de la réincarnation fait que notre conscience s'étend, que notre horizon s'élargit. Elle nous apprend à supporter ce qui doit aujourd'hui se dévoiler à notre esprit des rapports mystérieux entre races, entre peuples. Rien de ce qui va être dit dans ces conférences, si c'est bien compris, ne pourra nous faire regretter de nous être incarnés dans tel peuple ou telle race. Une étude aussi objective des caractères des races et des peuples pourrait cependant être cause d'insatisfaction et de discorde dans l'humanité, si elle ne s'accompagnait pas de certains renseignements concernant notamment le Karma et la réincarnation. Le théosophe apprend en effet que tout peuple — même le plus petit — doit apporter sa contribution à l'évolution générale de l'humanité. Dans la seconde partie de ce cycle, nous verrons que tous les peuples, chacun selon sa mission, exercent ainsi leur influence et que certaines minorités, dispersées au sein des grands peuples, jouent aussi leur rôle dans l'harmonie générale de l'évolution humaine. Mais ceci ne se révélera que peu à peu à notre regard spirituel.