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Collection: 09 - Nationalisme et âmes de peuple
Sujet : Raison économique pour la guerre et possibilité slave de guerre
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA024 340-349 (1982) 00/07/1917
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

2. L’Autriche-Hongrie était depuis longtemps placée dans la nécessité, d’entreprendre quelque chose, afin que le danger menaçant agissait contre elle d’être réduite par coalition des Slaves du sud sous la conduite des Serbes extra autrichiens du sud-est.
On peut tranquillement admettre que l’assassinat de l’archiduc François Ferdinand et toute l’histoire d’ultimatum n’étaient qu’un prétexte. Ce prétexte n’aurait-il pas été saisi, ainsi à la prochaine occasion aurait du en être saisi un autre. L’Autriche n’aurait justement pas pu rester l’Autriche, si une quelconque chose n’était faite pour la sécurisation de ses provinces du sud-est ou en amenant la question slave à solution par un vaste autre acte. Mais à cet autre acte, la politique autrichienne s’était vidée de tout son sang depuis 1879. Mieux dit : elle s’était vidée de son sang à cela que cet acte n’avait pu être trouvé.
On ne pouvait justement pas devenir maître de la question slave. Aussi loin que vient en considération l’origine de la guerre austro-hongroise, et avec cela aussi à l’Allemagne, laquelle participation avait à se faire, parce qu’elle ne pouvait laissé l’Autriche-Hongrie en plan sans devoir craindre qu’après quelques années sans participation à l’alliance autrichienne l’entente s’affronte -, aussi loin doit être reconnu que la question slave contient la raison de l’origine de cette guerre. L’« autre acte » est donc la solution internationale de la question slave. Elle est exigée par l’Autriche, pas par la Russie. Car la Russie pourra toujours lancer son caractère fondamentalement slave dans le plateau de balance de la solution. L’Autriche-Hongrie peut seulement opposer à ce poids la libération des Slaves de l’ouest. Cette libération peut seulement aller de soi sous le point de vue de l’autonomisation de toutes les branches de vie des peuples qui concernent l’existence nationale et tout ce qui en dépend. On n’a pas le droit de reculer d’effroi devant la pleine liberté dans le sens de l’autonomisation et fédéralisation de la vie des peuples. Cette fédéralisation est préfigurée dans la vie étatique fédérale allemande, qui dans une certaine mesure est un modèle préformé par l’histoire pour ce qui en Europe du centre doit être formé jusqu'à pleine formation fédérale-libre de tous les apports de vie qui ont leur impulsion dans les humains eux-mêmes, donc ne sont pas dépendant immédiatement, comme les rapports politiques-militaires, des conditions géographiques, et, comme les économiques, des opportunistes-géographiques. Le façonnement de ces rapports ne surviendra alors seulement de manière saine quand le national sera accouché à partir de la liberté, pas la liberté à partir du national.

Aspire-t-on plutôt au dernier qu’au premier, ainsi on se place sur le sol du devenir de l’histoire du monde. Veut-on le dernier ainsi on travaille contre de devenir et pose les raisons de nouveaux conflits et guerres.

Exiger des hommes d’État dirigeant d’Autriche qu’ils aient dû pour cela se dispenser de l’ultimatum aux Serbes, signifierait exiger d’eux qu’ils auraient du agir contre l’intérêt des pays conduits par eux. Des théoriciens d’une quelconque couleur peuvent poser une telle exigence. Un humain qui compte avec les faits disponibles ne devrait dans la gravité ne pas parler du tout de telle chose. Alors, les Slaves du sud auraient atteint ce que les grands Serbes dirigeants voulaient, ainsi l’Autriche dans la forme dans laquelle elle existe n’aurait pas été à maintenir sous les actions des Slaves autrichiens restants. On pourrait encore se représenter que justement alors l’Autriche aurait reçu une autre forme. Mais peut-on exiger d’un homme d’État autrichien dirigeant d’attendre résigné une telle issue ? On le pourrait évidemment seulement, quand on serait d’avis, qu’il appartient aux exigences inconditionnelles d’un homme d’État autrichien, d’être un pacifiste absolu et d’attendre fatal le destin de l’Empire. Sous chaque autre condition, on doit concernant le pas de l’Autriche comprendre l’ultimatum.

3. L’Autriche aurait-elle maintenant une fois posé l’ultimatum, alors la suite des évènements aurait seulement à retenir, si la Russie s’était comportée passivement. Aussitôt que la Russie fit un pas agressif, le reste n’était à retenir par rien.

4. Aussi vrai, que tout cela est , aussi vrai est que chacun, qui compte avec les faits en Allemagne avait une sensation indéterminée : quand une fois les réalisations évoquées entraient dans un stade critique, alors il y aurait la guerre. On ne pourrait aller contre cette guerre.
Et des personnes responsables avaient l’opinion, on devait, si la guerre devenait nécessaire, conduire cette guerre avec toute force. Conduire une guerre à partir de l’initiative propre, sûr, personne n’avait cette intention en Allemagne qui vienne sérieusement en considération. On peut prouver à l’Entente qu’elle n’avait pas la moindre raison de croire à une agression du côté de l’Allemagne. On peut la forcer à admettre qu’elle avait la croyance que sans guerre l’Allemagne deviendrait si puissante que cette puissance deviendrait si dangereuse pour les puissances unies aujourd’hui dans l’Entente. Mais on devra faire tout autrement la conduite de preuves politique de la sorte que cela ne s’est passé jusqu’à présent ; car cela n’est pas un exposé de preuve politique, mais seulement l’élaboration d’affirmations politiques, auquel cela peut plaire aux autres de les trouver brutales. On croyait du côté des puissances de l’Entente, quand les choses se déroulent ainsi, alors on ne peut pas savoir ce que tout deviendra encore à partir de l’Allemagne, pour cela devait venir une guerre avec l’Allemagne. L’Allemagne pouvait se placer sur le point de vue : nous n’avons pas besoin de guerre, mais nous atteignons sans guerre ce que les États de l’Entente ne nous laissent pas devenir ; pour cela nous devons nous tenir prêt pour cette guerre et la prendre ainsi, si elle menace, que nous ne puissions par elle ne pas pouvoir venir à des dommages. Tout cela vaut aussi concernant la question serbe et l’Autriche. Avec la Serbie, l’Autriche en 1914 ne pouvait plus finir sans guerre, au moins ce devait être la conviction de ses hommes d’État. Mais l’Entente aurait-elle trouvé qu’on pourrait laisser l’Autriche-Hongrie en finir seule avec la Serbie, alors cela n’aurait pas dû en venir à la guerre générale. La vraie raison de guerre n’a pas le droit d’être cherchée chez les puissances du centre, mais là-dedans que l’Entente ne voulait pas laisser les puissances du centre ainsi comme elles étaient d’après leur stabilité dans les rapports de force de 1914. Se serait toutefois passé l’ « autre acte » pensé en haut avant 1914, alors les Serbes n’auraient pas développé d’opposition internationale contre l’Autriche-Hongrie et tout aussi bien d’ultimatum que d’ingérence de la Russie il n’y aurait pu avoir.
Et la Russie se serait-elle tournée à un moment quelconque à partir de pures raisons de conquête contre l’Europe centrale alors elle n’aurait pu trouver l’Angleterre de son côté. Que là le sous-marin jusqu'à la guerre a été un pur moyen de guerre, mais que l’Amérique sans ce moyen de guerre n’aurait absolument pas pu venir dans la guerre avec les puissances du centre, ainsi n’a besoin pour la question de la paix d’être prise en compte seulement l’Angleterre dans le sens évoqué.

5. Ce qui maintenant devrait être annoncé au monde est :
a) que l’Allemagne, aussi loin que les personnalités entrent en considération, qui sur le déclenchement des hostilités ont à décider, a été complètement surprise des évènements de juillet 1914, que personne ne les avait prévus. Cela vaut en particulier pour l’attitude de la Russie ;
b) qu’en l’Allemagne les pensants de manière responsable ne pouvaient rien d’autre que de supposer, si la Russie attaquait, que la France ferait aussi cela ;
c) que l’Allemagne pour ce cas avait des années durant préparé sa guerre sur deux fronts et ne pouvait autrement, que par les évènements se précipitant mettre en œuvre ceux-là quand elle ne recevrait pas du côté des puissances de l’ouest une garantie sûre que la France n’attaquerait pas. Cette garantie ne pouvait venir que d’Angleterre ;

d) que, quand l’Angleterre aurait donné cette garantie, l’Allemagne aurait été seulement en guerre contre la Russie ;
e) que la diplomatie allemande avait cru, à la suite des rapports qu’elle avait nouée dans les dernières années avec l’Angleterre, que l’Angleterre oeuvrerait à de telles garanties ;
f) que la diplomatie allemande en rapport à la politique imminente de l’Angleterre s’est pleinement trompée et que sous l’impression de cette erreur a été mise en œuvre le passage par la Belgique qu’on se serait dispensé de faire si l’Angleterre avait donné la garantie évoquée. De manière non ambiguë devrait être annoncé au monde que l’invasion de la Belgique a premièrement été mise en œuvre alors que la diplomatie allemande a été surprise par la communication du Roi d’Angleterre, qu’elle se trompait quand elle attendait une telle garantie du côté anglais. C’est inexplicable, pourquoi le gouvernement allemand ne fit pas sans ambiguïté ce qu’il pouvait : notamment, prouver qu’il n’aurait pas entrepris l’invasion de la Belgique si le télégramme décisif du Roi d’Angleterre avait signifié autre chose. De ce tournant décisif dépendit vraiment tout le déroulement suivant de la guerre et il ne s’est rien passé d’Allemagne pour apporter ce fait décisif à l’a connaissance universelle du monde. On devrait d’ailleurs dire, si on connaissait ce fait correctement, la politique anglaise a été mal jugée au moment décisif en Allemagne, mais on ne pouvait pas méconnaitre que l’Angleterre a été le facteur décisif dans la question belge.

Un tel langage offrait toutefois une difficulté à l’Allemagne vis-à-vis de la Russie, parce que cela était hors de sa vue ce qu’elle devait à l’Angleterre pour cette guerre. Cette difficulté aurait seulement pu être levée quand il serait arrivé à la Russie de montrer qu’elle avait moins à attendre de l’amitié anglaise que de celle de l’Allemagne. Cela ne put naturellement pas se passer, sans que l’Allemagne n’entreprenne au moment présent, en union avec l’Autriche-Hongrie de développer une politique d’envergure, par laquelle soit baTTue du champs le programme de Wilson placé dans le monde sans aucune connaissance des rapports européens.

Il peut sembler pratique de dire qu’il n’y a aujourd’hui aucune valeur de parler des causes de la guerre. Mais c’est vis-à-vis des rapports factuels le moins pratique qui se laisse seulement penser. Car en fait l’Entente conduit la guerre depuis longtemps avec sa présentation des causes de la guerre. La situation qu’elle s’est créée, elle la doit à la circonstance que sa présentation est crue sur la base que d’ici en Allemagne quelque chose d’efficace ne lui ai pas été répliqué. Pendant que l’Allemagne pouvait montrer qu’elle n’a pas contribué au déclenchement de la guerre, qu’elle n’a été entrainée dans la rupture de neutralité de la Belgique que par le comportement de l’Angleterre, les explications officielles de l’Allemagne jusqu'à aujourd’hui sont restées tenues ainsi qu’aucun humain vivant à l’extérieur de l’Allemagne ne sera empêché de se former le jugement qu’il aurait reposé en Allemagne main à ne pas commencer la guerre. Ce n’est pas fait avec cela qu’on rassemble les documents ainsi comme cela s’est passé. Car ce rassemblement montre justement quelque chose qui peut être mis en doute par chacun, pendant que la présentation non maquillée des faits devrait montrer l’innocence de l’Allemagne. Qui a de la compréhension pour de telles choses, celui-là peut savoir que de tels discours comme ils sont conduit par les hommes responsables allemands, par les psychés des humains dans les pays ennemis et même absolument dans les neutres ne sont pas compris et par là sont seulement pris comme dissimulation de la vérité. Dire que cela n’aiderait rien de parler autrement vis-à-vis de la haine des ennemis, à cela on aurait seulement un droit, si on avait aussi seulement fait l’essai de parler vraiment autrement.
On ne devrait absolument pas conduire cette haine dans le cHamps, parce que cela est simplement naïf ; car cette haine n’est que draperie de la guerre, n’est que la lèche de ceux qui veulent ou doivent accompagner de leurs discours les indicibles tristes évènements ou de ceux lesquels veulent chercher dans l’exaspération de cette haine un moyen d’atteindre ceci ou cela. La guerre sera conduite à partir des causes suffisamment connues du côté de la France et de la Russie. Et il sera conduit du côté de l’Angleterre juste comme guerre économique ; mais comme guerre économique qui est un résultat de tout ce qui en Angleterre s’est préparé depuis longtemps. Parler vis-à-vis des réalités de la politique Anglaise de l’encerclement par le roi Eduard et petitesses semblables est ainsi comme si on voit un garçon se sauver d’un piquet, qui après tombe, et dit alors : le garçon aurait amené le piquet à tomber parce qu’il l’aurait quelque peu secoué, pendant qu’en fait le piquet était déjà depuis longtemps endommagé, que du côté de l’enfant il ne nécessitait plus que d’une insignifiante poussée, pour finalement produire la chute. La vérité est que l’Angleterre depuis de nombreuses années l’a compris de faire une politique orientée à partir des rapports réels en Europe dans un sens qui lui semble avantageux, qui a été comme une utilisation tenue dans le caractère des sciences de la nature des forces d’États et de peuples disponibles. Nulle part en dehors d’Angleterre, la politique ne porta un caractère entièrement factuel, se rapportant à soi-même. On prenait les forces agissant les peuples des Balkans, on prenait avec cela ce qui se jouait en Autriche, et on regardait à partir de cela vers ce qui en Angleterre était de formules politiques disponibles dans des cercles d’initiés en Angleterre. Ces formules contenaient toujours : dans les Balkan se passera ceci ou cela ; l’Angleterre a à faire à cela. Et les évènements se sont remués dans la direction indiquée et la politique anglaise se remuait avec en parallèle. On pouvait en Angleterre trouver incorporées (placées dedans comme membre, articulées dedans) dans de telles formules des phases comme celle-ci : l’empire russe disparaitra dans sa forme actuelle, afin que le peuple russe puisse vivre. Et ce peuple est si caractérisé dans ses rapports que là on pourrait conduire des expériences socialistes pour lesquelles il n’y a pas de possibilité en Europe de l’Ouest. Qui suit la politique anglaise, celui-là peut voir qu’elle a été constamment aménagée en grand style pour orienter tous ces points de vues et d’autres au compte de l’Angleterre. Et à cela lui bénéficia qu’en Europe il en sorti seulement de tels points de vue et justement par là se permirent ses avancées diplomatiques.
Sa politique travailla constamment dans le sens de ce que dans ce qui était le sens des réelles forces d’États et de peuple, et son effort à cela a été dans le sens de se mettre ces forces au service de ce qui était son avantage économique. Cela travaillait à son avantage. D'autres le firent évidemment aussi. Mais l’Angleterre travaillait en dehors de cela dans la direction de ce qui se laisse réaliser par les forces reposant en elles-mêmes, pendant que d’autres ne se laissaient pas aller à l’observation de telles forces, oui ils auraient volontiers eu un distingué sourire quand on leur aurait parlé de telles forces. Toute la structure d’État d’Angleterre est instituée sur de tels travaux pratiques réels. D’autres pourront déployer alors en premier une culture d’État ayant grandi à l’anglaise quand l’évoqué ne sera plus un secret anglais, mais quand cela deviendra un bien commun. Qu’on pense seulement, comment infiniment naïf ce fut quand on croyait pénétrer à partir d’Allemagne avec le problème du chemin de fer de Bagdad, que de là on entreprit ainsi à partir de ce problème comme s’il était absolument nécessaire d’aller à quelque chose comme à la construction d’une route sur la disposition de laquelle on a à s’entendre avec son voisin. Ou, pour parler de quelque chose reposant encore plus loin, comment l’Autriche se représentait ordonner son rapport aux Balkans, sans conduire des forces pour cela dans le cHamps, qui pensé à partir des forces d’États et peuples des Balkans, pourrait paralyser les atouts de l’Angleterre ? L’Angleterre a fait justement un moment donné pas seulement cela et ceci, mais elle orientait les forces internationalement ainsi qu’elles marchaient au bon moment dans sa direction. Pour faire cela, on doit premièrement connaître ces forces et deuxièmement déployer chez soi ce qui est déposé dans le sens de ces forces. L’Autriche-Hongrie aurait donc au bon moment dû accomplir un acte qui dans le sens des forces opportunistes-économiques aurait amené dans sa direction les intérêts du chemin de fer de Bagdad, plutôt que soit détournée la première dans la Russe et avec cela dans la ligne anglo-russe, la deuxième dans la ligne anglaise.