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Collection: 08 - L'IMPULSION SOCIALE ANTHROPOSOPHIQUE
Sujet : La question sociale et la Théosophie
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA088 011-025 (1985) 26/10/1905
Traducteur: FG v. 02 / 12/07/2017 Editeur: SITE

 

La question sociale qui devrait nous occuper aujourd'hui, n'est pas apparue, comme sera clair sans plus pour chacun, à partir d'une pure idée ou de l'incontestable besoin de peu d'humains particuliers, mais elle est une question que les faits nous posent aujourd'hui aussi fortement et clairement que c'est seulement possible. Qui regarde seulement un peu autour de lui dans le monde, celui-là saura quelle langue claire parlent ces faits. Il pourrait bien être que celui qui ne veut pas entendre ce langage des faits, pourrait, en un temps pas si éloigné, réussir à trouver qu'il a trop longtemps fermé son oreille vis-à-vis de ce qui est nécessairement disponible. Dans la lutte qui se déroule encore de temps à autre sous la surface de note ordre social, l'humain du présent se tient en rapport à la question sociale. Qui veut dire dans une certaine mesure seulement comment le combat social a grossit en étendue et puissance, celui-là n'a pas besoin d'aller plus loin sur l'extérieur, celui-là a seulement besoin de rendre attentif sur le puissant mouvement des travailleurs à l'occasion de l'interruption du travail de Crimmitschau, sur les grèves de mineurs à cause de l'emprisonnement des travailleurs de l'électricité et comme résumé de ce qui se passe dans l'est de l'Europe. Dans tout cela nous aurons à voir une manifestation de la question sociale.

On a souvent fait l'objection à la théosophie qu'elle a un nombre de rêveurs parmi ses adeptes, qu'elle n'essaye d'agir que là où on se retire des grandes questions communes du présent, où en oiseuse contemplation on veut s'arrêter à l'âme humaine, ainsi qu'on dise : les théosophes sont quelques personnes qui n'ont rien de particulier à faire, qui veulent se retirer de manière égoïste en leur soi-même et veulent le soigner au sens de la théosophie. On lui fait facilement l'objection qu'elle veut se tenir à côté des grandes luttes du présent, de ce qui agite l'humanité dans l'immédiat temps de maintenant. Cela le théosophe devrait toujours et toujours de nouveau le rectifier. Il devrait toujours de nouveau rendre attentif là-dessus que partout, là où il y a à rechercher et à penser en rapport à des affaires justifiées des humains dans le présent, le théosophe doit être là, il doit avoir un cœur clair et une claire pensée, il n'a pas le droit de se perdre en un nid de coucou des nuages, mais se tenir dans l'immédiat quotidien en aidant et soignant.

Et l'autre objection pourrait aussi facilement être faite que pour tout mal et dommage du présent la théosophie sera vantée comme une panacée. Cela aussi se présente autrement. Il sera d'ailleurs prétendu que la théosophie, le mouvement théosophique, a quelque chose à faire avec tout ce qui dans le présent doit se préparer pour un avenir prospère, mais nous vantons la théosophie pas comme une maîtrise, pas comme une panacée, mais nous voulons seulement montrer qu'avec elle est donnée quelque chose de si englobant qu'on ne peut aller de l'avant sans elle dans les choses les plus essentielles qui doivent nous occuper et que tout spéculer et réformer doit rester une demi-mesure quand l'humain va à la chose sans la façon de voir théosophique. Ce n'est pas pour cela que nous nous occupons dans les cercles internes de notre mouvement théosophique des enseignements des penseurs sur les grands et englobants rapports du monde, sur la loi universelle du destin du monde et du devenir du monde, ainsi que de manière oiseuse nous puissions contempler aux étendues stellaires, mais parce que nous savons que ces lois que nous étudions et celles qui sont actives dans le grand univers sont aussi actives dans les cœurs humains, dans les âmes et donnent même à ces âmes la faculté de vraiment regarder dans la vie immédiate. Nous sommes ainsi qu'un ingénieur qui se retire des années durant dans son étude technique, mais pas pour procéder à des contemplations sur des secrets du calcul infinitésimal et pour admirer celui-ci, mais nous cherchons les lois qu'alors nous appliquons sur la vie humaine, comme l'ingénieur construit des ponts et applique ses lois dans la réalité.

Il y a quelque chose d'universel, qui est gagnant et qui ouvre un horizon plus large. Qui risquerait de distribuer la pensée en tant que telle comme un médicament universel, bien que cette pensée soit nécessaire pour ce qui peut se passer dans l'univers ? La théosophie n'est pas une chose morte, pas une théorie morte. Non, elle est quelque chose éveillant la vie. Il ne s'agit pas des concepts, ni des idées que nous nous approprions. Ce qui sera raconté ici n'a pas l'intention de développer des choses intéressantes sur des choses cachées, mais ce qui sera présenté ici devant l'âme humaine a une certaine particularité. Qui n'est pas encore théosophe, celui-là aimerait croire ou non cela. Mais qui s'est occupé avec cela, celui-là sait que ce que je vais dire est correct pratiquement. Qui s'occupe avec de quelle manière seront regardés le monde et la vie dans la théosophie, celui-là remarquera que ses vies des sens et d'âme deviennent autres, qu'elles n'étaient avant, celui-là apprend à penser d'une autre façon et observera les rapports humains de manière moins prévenue qu'avant.

Nous avons un avenir plus éloigné en vue quand nous parlons de ce que nous éveillons des forces plus hautes par développement intérieur. Mais pour l'avenir plus proche, nous avons aussi encore en vue la vie, que nous pouvons provoquer par le développement théosophique : c'est la possibilité de venir à un jugement englobant, clair et non prévenu des rapports d'humanité nous environnant immédiatement. Notre culture, comme elle s'est développée jusqu'à présent avec toute sa scientificité, a porté au temps des théories qui sont impuissantes vis-à-vis de la vie. La façon théosophique de voir le monde ne portera pas au temps de telles théories impuissantes. Elle apprendra à l'humanité un penser, éveillera des forces pensantes dans l'humanité, lesquelles ne sont pas impuissantes vis-à-vis de la réalité, mais nous rendrons capable d'intervenir dans le développement de l'humanité elle-même dans l'immédiate pratique de vie.

Laissez-moi vous mentionner un petit symptôme qui expliquera encore plus ce que je veux dire. Il y a peu un exemple clair a été délivré sur champ politique par un conseillé de gouvernement prussien qui a été en vacances pour chercher du travail en Amérique, pour participer là et apprendre à connaître les conditions. Un conseiller de gouvernement est donc appelé à collaborer au développement de l'humanité. C'est – saisi au plus haut sens – sa contribution et son devoir que dans son cœur vive quelque chose qui correspond aux conditions/rapports et pas purement aux théories. Et quand il n'a pas quelque chose qui correspond avec les conditions, alors sa théorie est impuissante. Cet homme, qui des années durant avant était appelé à collaborer à la construction de l'humanité, il a appris une fois à connaître lui-même cette construction de l'humanité. Évidemment, ce que je dis n'inclut pas le moindre reproche contre l'homme particulier. En un haut degré, cet acte est respectable et audacieux et admirable. Mais pour ce qui fait détresse, ce qu'il a écrit est un symptôme. Cela montre l'inexactitude de sa mentalité vis-à-vis du monde et des travailleurs. Ici, seulement quelques mots de son livre « Comme travailleur en Amérique » [4e édition, Berlin 1905, p.31] : « Comme souvent autrefois quand je voyais un homme sain mendier, je m'étais demandé avec indignation morale : pourquoi la crapule ne travaille pas ? Maintenant je le savais. En théorie ça se voit justement autrement que comme dans la pratique et même avec les plus fâcheuses catégories de l'économie nationale ça se bricole entièrement supportable à la table d'étude.
Il n'y a pas de plus grande preuve d'incapacité que celle-ci, quand l'un, qui était appelé à collaborer, dit que la théorie qu'il avait ne correspondait pas avec les situations. Ici est le point pour englober la chose. Comme la logique rend absolument les humains capables de penser, et comme personne ne peut devenir mathématicien sans la maîtriser, ainsi personne ne peut développer la force de la pensée pratique sans la théosophie. Regardez l'économie nationale, qui envahit notre marché de formation. Mettez-vous-y une fois avec une saine et une globalisante pensée, une pensée théosophique, à étudier les choses, alors vous trouvez que les choses qui sont appelées être des indicateurs de chemin, qui peut-être proviennent de professeurs d'université, dirigeants de parti, sont de grises théories, qui sont appropriées pour un plus confortable maniement des choses à la table d'étude, mais ne sont rien à même de faire quand on passe à la réalité. De telles choses se montrent par exemple des congrès. On doit seulement y regarder de plus près. Les congrès portent entièrement ce caractère. Si ceux qui s'occupent avec cela voulaient descendre dans la vie pratique, ainsi ils trouveraient déjà qu'ils ne valent pas grand-chose. La pure observation de la vie ne le fait pas. Ni l'un qui juge du point de vue de la formation courante peut juger sur la question des femmes ou sur la question sociale ou sur d'autres questions, ni celui qui veut seulement regarder les choses ne peut juger là-dessus, car avec cela ce n'est aussi pas fait.

Si maintenant vous demandiez à cet homme qui a écrit ces mots : qu'est-ce qui peut seulement conduire à une amélioration ? - alors, vous établiriez qu'il a seulement appris comment cela apparaît, mais comment cela devrait être fait, cela est encore une tout autre question. Mais cela n'est aussi pas une question, à laquelle pourra être répondu en une heure, pas non plus en un jour. Absolument rien ne se laisse résoudre par une discussion théorique. Aucun théosophe qui est digne de ce nom ne vous dira : j'ai ce programme, dans la question sociale, dans la question des femmes, dans la question de la vivisection ou dans le soin des animaux et ainsi de suite, mais il dira : amène des humains qui sont théosophes dans toutes les institutions concernées par ces questions. Place de tels humains sur des chaires d'économie nationale, alors ils auront la capacité de développer la pensée, laquelle conduira les branches particulières à faire de leur activité des indicateurs de chemin sur le domaine de la vie publique. Aussi longtemps que ce n'est pas le cas, aussi longtemps les humains seront des charlatans sur ce domaine et devront voir comment le monde s'écroule autour d'eux et comme l'oiseux parler aux alentours en congrès se montre dans son absence d'utilité.

Je ne dis pas cela à partir d'un fanatisme ; mais de ce qui est la véritable mentalité théosophique, le véritable penser théosophique en chaque théosophe. Le penser théosophique développe une clarté sur les différents domaines de la vie, une claire, une façon factuelle de voir les forces et les puissances agissant dans le monde. Regarder correctement les choses, de cela on devient capable par la vie théosophique. C'est pourquoi la théosophie n'est pas une panacée dans le sens habituel, mais elle est la base de la vie présente.

Après ces mots d'introduction, laissez nous donner quelques indications sur ce qui a donné le cachet à notre question sociale comme nous la voyons émerger maintenant par les faits. Celui qui veut voir ce qui devrait devenir, celui-là doit connaître les lois du devenir, il n'a pas le droit d'avoir des théories grises, celui-là doit connaître les lois du devenir de l'humanité. Ces lois nous ne pouvons les trouver par une science abstraite. La théosophie n'avance pas abstraitement. Elle part d'un penser clair, parlant.

Et ainsi laissez-nous au moins vous indiquer avec quelques mots sur comment cette vie s'est formée aujourd'hui, comment cette vie est devenue aujourd'hui. Qui voit plus exactement sur la vie, celui-là reconnaîtra que quelque connaissance de soi appartient aussi à ce domaine pour voir clair. Pour l'instant je décris les faits extérieurs, alors je dis quelque chose sur ce dont il s'agit en fait.

Chacun de nous sait ce dont l'humain a besoin pour vivre. Chacun a une représentation de ce qu'il a besoin pour manger et se vêtir. Quelques chiffres nous disent combien la majorité des humains ont pour tout cela. Nous avons donc seulement à interroger une fois le système fiscal en ce rapport. Il a été souvent et souvent dit, mais on peut se le conduire de nouveau et toujours de nouveau devant les yeux. En Prusse celui qui a un revenu sous 900 marks, ne paye pas d'impôt. On peut très facilement contrôler combien d'humains on moins de 800 ou 900 marks de revenus en Prusse. 95 pour cent de la population ont moins de 3000 marks de revenu. Prenez l'Angleterre. Là ne sera imposé que qui a plus de 150 Livres de revenu. […] Vous voyez, nous avons des chiffres tout à fait extraordinaires, qui parlent de ce que combien d'humains ont ce qu'on devrait avoir comme inévitablement nécessaire.

Regardez la statistique. Celle-ci parle un langage clair. Mais qu'est-ce que cela a à faire avec notre connaissance de soi ? Vraiment beaucoup. Car il s'agit de gagner le correct point de vue de notre soi-même à ces faits. Et en cette relation l'humain le laisse beaucoup manquer à ce qui est correct. Que font les humains tout autour de nous ? Par quoi reçoivent-ils ces bas revenus ? C'est cela que nous leur donnons pour ce qu'ils font pour nous. Nous ne faisons maintenant pas du tout de différence entre travailleur et non-travailleur, entre prolétaire et non-prolétaire. Car quand on fait cette différence, alors la chose est déjà entièrement fausse. Et cela est la faute de toutes les considérations d'économie nationale qu'on parte non de la connaissance de soi, mais de la théorie.

Question : [Les phrases suivantes du post-scriptum indiquent quelques inexactitudes ainsi que les termes originels ne se laissent plus reconstruire. Selon le sens Rudolf Steiner a bien expliqué que chaque humain vit des produits, par ex. vêtements, qu'un autre a fabriqués. Aussi pour un sans-travail, dont les moyens sont insuffisants pour l'entretien de la vie, seront fabriqués des produits. Aussi la couturière qui travaille pour un salaire de faim porte les habits, qui à nouveau ont été fabriqués pour un salaire de faim. - On comparera là-dessus les paragraphes sur le problème de l'exploitation dans l'article de Rudolf Steiner écrit dans la même année « Science de l'esprit et question sociale », dans « Lucifer-Gnosis, extraits collectionnés 1903-1908 », GA bibl-n°34, p. 204 ss]

Et quand dans nos sensations et sentiments nous sommes à même de ressentir une certaine douleur là-dessus que les habits que nous portons sont fabriqués pour un salaire de faim, alors nous voyons la question profondément dans le cœur. Quand à tout ce que dans la vie vous portez de vêtements et conduisez à la bouche comme nourriture vous vous réfléchissez d'où cela vient alors en premier vous saisirez la question sociale dans sa profondeur. Pas par spéculation, mais on vient à reconnaître de quoi il s'agit par une contemplation vivante .

Ce n'est pas correct quand sera dit que la misère, bien que nous puissions le décrire dans les plus graves couleurs, serait plus grande que ce qu'elle fut dans les siècles passés. Ce n'est pas le cas. Nous commettrions une incontestable falsification de la réalité objective. Essayez une fois d'étudier objectivement les conditions dans la ville de Cologne aujourd'hui et il y a 120 ans. Vous verrez que beaucoup sont quand même devenues meilleures. Et cependant, nous avons la question sociale. Nous l'avons parce que les humains ont encore traversé une autre évolution, et d'ailleurs parce qu'ils sont en grande mesure venus intérieurement à la pensée, à la conscience de soi et parce que leurs besoins sont devenus tout autres. Et là, quand nous étudions la question ainsi, nous devrons toutefois indiquer sur les grands rapports qui alors apparaissent pour nous dans l'histoire du monde, quand nous ne sommes pas de trop de courte vue comme les chercheurs modernes. Pour juger de ces choses, il est nécessaire d'apprendre à connaître les grandes lois de la vie. Qu'est-ce qui fait maintenant que le social a absolument pris cette forme ? C'est l'art et la manière que l'esprit humain a emprunté. Regardez en arrière sur le temps de la Révolution française. On a exigé autre chose cette fois-là. C'était une question visant davantage le juridique qui a produit l'idéal « Liberté – Égalité - Fraternité ». Les héros révolutionnaires français appelèrent après la Liberté dans l'ouest de l'Europe. Ceux qui combattent à l'est de l'Europe aujourd'hui appellent après du pain. Ce sont seulement deux formes différentes d'une seule et même chose, deux exigences différentes de l'humain qui a appris, à poser de telles questions parce que son âme s'est transformée.

Nous devons quelque peu étudier de plus près cette transformation de l'âme et comprendre pourquoi les âmes des grandes masses d'humains aujourd'hui – et cela se déploie par-dessus des siècles – sont venues à ces exigences. Ici se présente tout d'abord en application pratique, soutenant notre compréhension : la vision du monde théosophique. Seulement celui qui comprend les choses est à même de les juger. Seulement est à même de regarder dans l'âme, qui voit en grand rapport du monde, ce qui se passe dans cette âme. Et seulement est à même de faire quelque chose et guider dans l'avenir, celui qui comprend quelque chose des lois de l'âme.

Une petite remarque intermédiaire : les sciences du présent, la biologie, le darwinisme, l'heackelianisme, elles nous ont apporté de grandes idées. Ainsi aussi l'idée que toute entité vivante sur la première marche de son existence, dans le contexte germinatif reproduit encore les formes de vie qui ont été traversées auparavant, dehors dans la nature. Cette courte répétition des différents stades de vie, il y a aussi dans l'être qui les rassemble tous, et grimpe plus haut que tous les autres en humain sur l'échelle des marches de l'évolution. Supposez qu'un esprit aurait eu une conscience dans le temps où il n'y aurait pas encore eu d'humain, alors il aurait eu à se faire – au contraire à cela – une image de la future évolution. Il aurait dû se faire une image pour l'avenir à partir du contexte animal de jadis. L'humain seulement, qui dans ses dispositions héréditaires reproduit les précédentes formations, peut nous montrer ce qui est à faire.

C'est le faire, qui doit aller vers dehors par-dessus tout savoir. Aucun savoir s'occupe avec quelque chose d'autre qu'avec ce qui fut là. Cela nous montrent les grandes lois qui devraient être réalisées à l'avenir. D'une certaine manière tout a déjà été là qui apparaîtra dans le futur, à savoir par l'intuition. Un esprit qui serait intervenu jadis aurait dû avoir de l'intuition, pour pouvoir découvrir les lois cachées de l'être-là qui valent pour le passé et l'avenir. C'est pourquoi la théosophie soigne l'intuition. C'est cela qui s'étend vers le dehors sur la pure expérience physique du monde. La théosophie cherche les lois qui sont à reconnaître par intuition et qui nous introduisent dans l'avenir du genre humain.

Une de ces grandes lois du monde, qui peut nous être un guide, est la loi de la réincarnation. D'abord, elle nous rend compréhensible que sur les domaines spirituels plus élevés rien d'autre ne vaut que ce qu'a évoqué la loi dans le sens de Darwin et Haeckel. Cela nous rend compréhensible pourquoi ceci ou cela sera éprouvé comme besoin dans une époque déterminée. Qui s’approfondit là-dedans, celui-là sait quand a été disponible la dernière fois une vie assoiffée de libération universelle, quand et quoi les humains ont pris en eux comme impulsions, après quoi ils devraient appeler aujourd'hui. Ceux, qui aujourd'hui appellent après liberté et égalité – je dis cela avec la même sûreté objective, avec laquelle le scientifique de la nature a parlé sur le physique – toutes ces âmes, qui appellent aujourd'hui après liberté et égalité, ont appris cela sur une autre marche de leur être-là, dans une incarnation antérieure. Les grands besoins des humains actuels ont été incarnés dans les premiers temps du christianisme, dans le temps des premiers siècles chrétiens. Les humains ont tous assimilé la poussée après l'égalité, devant laquelle se tient l'humain actuel dans la vie spirituelle. Le christianisme a apporté l'annonce de l'égalité devant Dieu. Dans des siècles plus anciens, il n'y avait pas de telle égalité.

Ce que je dis maintenant, je ne le dis pas de manière préjudiciable, je dis cela avec la même objectivité sobre avec laquelle je parlerais d'un quelque problème de science de la nature. La même âme, qui autrefois a pris en elle comme une impulsion « vous êtes égaux devant Dieu et devant l'humanité », quand on regarde son âme véritable, et tout ce qui conditionne une inégalité extérieure, n'a pas de signification devant la vie spirituelle. Quand la tombe se ferme sur nous, nous serons tous égaux et deviendrons égaux. Que cela, l'âme l'a assimilé, survit dans l'âme et sort en une nouvelle forme. La contemplation du grand monde a de puissantes et grandes perspectives d'éducation dans ses progrès de culture. J'ai déjà une fois rendu attentif là-dessus, comment cette éducation s'aperçoit dans les temps pré-chrétiens. Regardons en arrière dans les temps de l’Égypte. Là, un grand nombre d'humains étaient occupés avec des travaux, desquels aucun humain ne peut plus se faire une représentation des difficultés aujourd'hui. Ils travaillaient de bonne volonté. Et pourquoi ? Parce qu'ils savaient que cette vie était une parmi de nombreuses. Chacun se disait ; celui-là qui m'ordonna le travail est tel que celui que je serai aussi une fois. Cette vie doit être pondérée en de différentes incarnations, car cela se règle de ces connaissances.

À cela s'attache la loi du karma. Ce que j'ai vécu dans une vie est mérité ou ce sera récompensé dans des temps ultérieurs. Mais cela se serait-il développé alors l'humain n'aurait plus pu voir l'empire de la terre. À celui-ci, une vie entre naissance et mort n'aurait pas été importante. Pour cela le christianisme a donné alors la mesure d'éducation pour prendre au sérieux cette vie entre naissance et mort. Ce n'est qu'apparemment que le christianisme bifurque de cela, car il a aussi fortement indiqué l'au-delà. Il a même placé sur une vie l'éternelle punition et l'éternelle récompense. Qui croit qu'une vie est d'importance sans fin, celui-là apprend à prendre cette vie au sérieux. Cela tourne autour des vérités qui rendent l'humain pieux et cela rend l'humain pieux d'être éduqué dans l'idée de cette vie terrestre unique. Ce furent les deux taches : éducation au prendre au sérieux de la vie sur terre entre naissance et mort, et de l'autre côté à ce qu'en dehors de cette vie terrestre tous sont égaux devant Dieu. Cette vie terrestre a été supportée seulement par ce qu'ellel a été concue ainsi que devant Dieu tous sont égaux. Qui regarde cela ainsi, celui-là observera dans l'évolution de l'humanité, depuis l'origine du christianisme, un descendre dans le monde physique. De plus en plus, l'humain se sent obligé à l'être-là physique. Par cela il transporta de plus en plus l'importance du principe de l'égalité devant Dieu sur l'égalité dans l'être-là matériel lui-même.

L'image n'est pas à méprendre. L'âme, qui il y a 1880 années était quelque peu habituée à demander l'égalité pour l'au-delà, elle apporte l'impulsion de l'égalité avec elle, mais en rapport à ce qui est aujourd'hui important : « égalité devant le Mammon ». S'il vous plaît, ne voyez pas de critique, pas de dédain là-dedans, mais l'identification d'une loi du monde de l'âme se développant. Ainsi, on doit étudier la course des temps. Alors, on comprendra qu'il n'y a qu'une chose qui dans cette âme donne de nouveau une autre direction, peut amener une ascension, quand nous faisons entrer l'âme qui appelle après l'égalité, de nouveau dans l'au-delà. Nous avions regardé en haut vers l'Au-delà, nous avions regardé dehors d'ici-bas. Aujourd'hui l'âme est refoulée sur elle-même par cette impulsion. Aujourd'hui elle cherche la même chose dans l'ici-bas. Devrait-elle de nouveau trouver une ascension, ainsi elle doit dans l'ici-bas, trouver l'esprit, l'intérieur, dans le psychisme lui-même. C'est à cela qu'aspire le mouvement théosophique mondial ; préparer l'âme pour les trois stades, parce ce qu'elle deviendra intérieurement pleine du Dieu, pleine de la sagesse divine et à cause de cela sait de nouveau se placer à l'intérieur du monde ainsi qu'elle pourra de nouveau trouver l'harmonie entre elle et le monde environnement.

De telles pensées ont une valeur donnant direction. Nous ne pouvons effectuer cela d'aujourd'hui à demain. Mais nous pouvons aussi ne pas regarder seuls nos actes particuliers. Chaque acte doit se tenir sous une influence. Alors, elle devient pratique, alors elle est quelque chose, alors elle n'est pas grise théorie, mais vie immédiate parce que nous regardons dans ce qui anime l'âme.

Nos économistes nationaux et nos théoriciens sociaux disent si souvent aujourd'hui : l'humain est seulement le produit des conditions extérieures. L'humain est devenu ainsi parce qu'il vit dans telle ou telle condition extérieure. Ainsi, par exemple, la démocratie sociale parle en tout sérieux que l'humain devient ainsi que son environnement le fait, qu'il est devenu travailleur prolétaire par toute l'évolution industrielle, est aussi ainsi de par l'âme, comme justement il est devenu par ces conditions. L'humain est un produit des conditions. Nous pouvons entendre cela souvent. Si nous étudions les conditions elles-mêmes, nous regardons ce qui est autour de nous, de quoi nous sommes le plus dépendant. Sommes-nous dépendants de la pure nature ? Non ! Nous remarquons la première fois de quoi nous sommes dépendants quand nous nous tenons comme affamés devant la boutique du boulanger et n'avons rien dans la poche pour nous acheter quelque chose.
Toutes ces conditions sont de nouveau faites et provoquées par l'humain. L'esprit se développant par l'histoire a provoqué ces conditions. Ce qui est aujourd'hui, les humains l'on parfois pensé il y a peu de temps d'abord par souci de leur bonheur, ils y ont d'abord mis cela. Ainsi se meut en un cercle fermé celui qui pense que les humains sont dépendants des conditions, car les conditions sont provoquées par les humains. Quand nous réalisons cela, ainsi nous devons nous dire : il ne s'agit pas des conditions, mais nous devons regarder sur comment sont devenues les conditions. Il est oiseux de constater et de dire, l'humain est dépendant de ses conditions. L'humain sera aussi dépendant dans cinquante ans des conditions qui l'entourent. Vous pouvez le concéder à chaque social-démocrate que l'humain est dépendant des conditions, mais de celles que nous faisons aujourd'hui, de celles qui proviennent de nos intériorités (NDT Gemüt), de nos âmes. Les conditions sociales c'est nous qui les faisons ! Et ce qui vivra alors, ce sont les sensations et sentiments cristallisés que nous plaçons aujourd'hui dans le monde.

Cela nous montre de quoi il s'agit : qu'on doive connaître les lois sous lesquelles se développe le monde. Ce ne peut être science ce dont il s'agit là, mais ce peut être seulement intuition, la connaissance de ce que nous devons introduire comme loi. Cela vient tout de suite d'une observation, mais qui semble entièrement fantastique à la plupart, mais qui est plus claire et objective que beaucoup de la fantastique fantaisie de nos scientifiques. Qui peut dire, ce qui vit dans l'âme et ce qui sort de l'âme et alors se cristallise dehors, celui-là peut aussi, de la sagesse du divin dans l'âme, dire ce que l'un peut répandre dans le monde et ce qui rend l'humanité pieuse.

Voulez-vous dans l'avenir avoir de telles conditions autour de vous, voulez-vous avoir cela comme organisation, comme institution qui satisfait les humains, de quoi les humains pourront dire, c'est cela, sous de tels rapports nous voulons vivre, alors vous devez tout d'abord verser de l'humanité dans ces rapports afin que de l'humanité en coule de nouveau. La plus profonde humanité, la plus profonde intériorité de l'âme doivent premièrement couler de nos âmes dans le monde. Alors, le monde sera une représentation de l'âme, et dans cette âme sera une représentation du monde. Celle-ci pourra de nouveau satisfaire l'humain. C'est pourquoi l'humain ne peut rien se promettre de tous ces charlatanismes sur le domaine social qui sont seront faits de l'observation des conditions extérieures. Ces conditions extérieures seront faites par l'humain, elles ne sont rien d'autre que les âmes humaines coulées vers dehors. Ce qui tout d'abord est à travailler, ce que tout d'abord nous avons à saisir comme question sociale, ce sont les âmes d'aujourd'hui qui créent l'environnement de demain. Vous pouvez le voir comment des âmes de meilleures conditions fluent dans l'environnement quand vous voulez seulement l'étudier. J'ai toujours de nouveau dû l'entendre de politiciens sociaux : faites les conditions meilleures et les humains deviendront meilleurs. Aimeraient ceux-là donc seulement étudier ce que des sectes particulières qui se déploient séparées de l'évolution du monde, voudraient mouvoir comme culture de l'âme, aimeraient-ils étudier ce qu'elles contribuent au façonnement des conditions extérieures. Quand l'humain reconnaîtra que l'amélioration des conditions dépend de lui, quand il aura obtenu des connaissances théosophiques et quand il aura reconnu le premier principe de base : former le noyau d'une confrérie universelle et la former en nous-mêmes vers dehors comme sentiment social pour l'environnement, alors le social est possible et on est préparé pour ce qui devrait se passer dans le temps prochain.

Toute notre économie nationale vit aujourd'hui sous de fausses hypothèses. Nos théories sont à cause de cela fausses la plupart du temps, parce qu'on part de toutes autres hypothèses que sont celles qui se montrent des humains et de l'humanité. Partout on part de la production, ou on croit pouvoir atteindre quelque chose avec le développement de la rémunération. Toute pensée se remue dans cette direction. Par la transformation de la pensée n'interviendra pas aussitôt aussi une amélioration. Mais elle survient quand la direction sera changée. Aussi notre prolétariat n'a aucun pressentiment de ce qui est disponible ici. Ce qui est promu est plus de salaire et un plus court temps de travail. Regardez les travailleurs d'une quelque branche, disons la branche électrique, qui s'est organisée syndicalement, pour créer par ce rassemblement de meilleurs salaires et conditions de travail. Que veut-il donc avec les meilleures conditions de travail ? Il veut qu'entre lui et le donneur de travail (NDT je renonce aussi à traduire « Arbeitgeber » par employeur étant donné qu'il s'agit justement d'un autre rapport) une autre relation ait lieu dans la rémunération. C'est tout ce qu'il veut. Les rapports de production ne se modifient pas. Tout ce qui se passe est que le travailleur reçoit de plus hauts salaires. C'est tout ce qui se passe. C'est une pression autour du capital.

Mais avec cela rien de particulier ne sera changé. Pour ce qu'on obtient aujourd'hui plus de salaires, les moyens de vie deviendront plus chers. Il n'est pas du tout possible d'aboutir à une amélioration pour l'avenir sur ce chemin. Qu'on ait cependant cette aspiration, cela repose sur une pensée fausse. Ce dont il s'agit là, ce sont production et consommation. Ici règne une grande loi englobante du monde du travail. On doit connaître celle-là. Peut-être certaines gens qui sont habitués de penser dans les actuelles catégories d'économie nationale diront que je pose une chimère devant vous. Qui s'est développé à la théosophie, celui-là est en règle générale passer à travers la pensée actuelle. Elle devrait être active en nous comme impulsion de vie. Mais comme tout un chacun tire dedans chaque pensée en nous et incitera chaque action particulière , ainsi cela devrait aussi nous inciter. Nous n'avons pas besoin de penser à ce que nous pouvons déjà le réaliser maintenant. Ainsi, le conseiller de gouvernement, qui ne vit pas en de grises théories, peut aussi regarder la vie tout autrement. Il n'a pas besoin de voyager d'abord en Amérique pour obtenir la connaissance que celui qui ne reçoit pas de travail n'a pas besoin d'être une crapule. Le travailler a beaucoup changé ses formes au cours du temps.

Voyez en arrière dans l'ancienne Grèce. Qu'était le travail cette fois-là ? Le travailleur se tenait dans de tout autres rapports à son maître. Jadis le travail était esclavage. Le travailleur pouvait être contraint au travail par la force. Ce qu'il recevait de son maître, cela était l'entretient de sa vie. Mais le produit du travail, son maître le recevait, cela n'avait rien du tout à faire avec le rapport du travailleur à son maître. Il avait à travailler, était aussi entretenu sous des conditions fâcheuses ; mais en particulier/dans le détail il n'était pas rétribué. Là nous avons justement travail sous contrainte sans salaire.

La marchandise est le résultat de quelque chose d'autre que de l'immédiat travail rétribué/salarié. Sa valeur n'a à cause de cela aussi rien à faire avec ce qui est à payer comme salaire. Regardez aujourd'hui les rapports/conditions. Aujourd'hui nous avons des travaux qui seront en partie rétribués au travailleur, en partie. Ce qu'ils rapportent coule comme profit dans la poche de l'entrepreneur. Le travail est donc rétribué en partie. Qu'est devenu le travailleur lui-même par cela ? Sa force de travail, il la fourre dedans le travail. Quand en Grèce on avait devant soi un morceau de travail, alors il était un produit de l'esclavage. Dans la marchandise d'aujourd'hui est fourrée toute autre chose dedans. Aujourd'hui le moyen de consommation/délice que je reçois, est cristallisé du travail, qui sera rétribué au travailleur. Quand nous considérons cela ainsi, alors nous trouverons qu'une demi-liberté a pénétré à la place de l'ancien esclavage. Un rapport de contrat a pénétré à sa place. De cela le travail est aujourd'hui demi-contrainte, demi liberté. Par cela le travail est devenu marchandise dans la forme du travailleur. Ainsi, nous avons pour moitié du travail contraint, pour moitié du libre. Et le cours de l'évolution est dans la direction du travail pleinement libre. Ce chemin, personne ne le rejette et le change. Comme le travailleur grec accomplissait son travail sous la contrainte de son maître, comme le travailleur actuel travaille de la contrainte pour le salaire, à l'avenir sera seulement liberté du travail. Travail et salaire seront dans le futur complètement séparés.

Cela est la santé des rapports sociaux dans l'avenir. Vous pouvez déjà le voir aujourd'hui. Le travail sera un accomplissement libre de la connaissance de la nécessité, de la connaissance qu'il doit avoir lieu. Les humains l'accomplissent parce qu'ils regardent l'humain et voient qu'il a besoin du travail. Qu'était le travail dans l'antiquité ? Il était un tribut ; il était fait parce qu'il devait être fait. Et qu'est le travail dans le présent ? Il repose sur intérêt personnel, sur la contrainte que l'égoïsme exerce sur nous. Parce que nous voulons être là, nous voulons avoir le travail payé. Nous travaillons pour nous faire plaisir, pour notre volonté de salaire. Nous travaillerons dans le futur pour notre volonté des semblables, parce qu'ils ont besoin de ce que nous pouvons travailler. C'est pourquoi nous travaillerons. Nous vêtirons notre semblable, nous le munirons avec ce qui lui fait besoin - en activité complètement libre. Le salaire doit complètement être séparé de cela. Le travail était tribut dans le passé, il sera sacrifice dans le futur. Il n'a rien à faire avec l'intérêt personnel, rien avec la rétribution. Si je me laisse dicter le travail par la consommation, en regard de ce dont l'humanité a besoin, alors je me tiens dans rapport de travail libre, et mon travail est un sacrifice pour l'humanité. Alors, je travaille d'après mes forces, parce que j'aime l'humanité et lui met mes forces à disposition.

Cela doit être possible, et cela est seulement possible quand l'existence de vie sera séparée du travail. Et cela se présentera dans le futur. Personne ne sera propriétaire du produit du travail. L'humanité devra être éduquée au travail libre, un pour tous, et tous pour un. Chacun a à agir d'après. Quand aujourd'hui vous fondez une petite commune, dans laquelle chacun jette dans la caisse communautaire ce qu'il encaisse et chacun travaille ce qu'il peut travailler, alors son existence de vie n'est pas dépendante de ce qu'il peut travailler, mais son existence de vie sera obtenue de la consommation communautaire. Cela provoque une plus grande liberté que le règlement du salaire d'après la production. Quand cela se passe, nous recevrons une direction qui correspond aux besoins. Cela peut déjà couler aujourd'hui dans chaque loi, dans chaque prescription. Naturellement pas absolument, mais déjà s'approchant. On peut déjà aujourd'hui organiser les fabriques de la manière correcte.
Mais cela exige une pensée claire, sobre au sens de la théosophie. Quand de telles choses rentrent dans l'âme humaine, alors pourra vivre aussi de nouveau quelque chose à l'intérieur de cette âme humaine. Et ainsi, comme l'un conditionne l'autre, ainsi conditionnera aussi cette vie de l'âme humaine que les organisations extérieures deviendront un reflet de cela, ainsi que notre travail sera un sacrifice/une offrande – et plus de l'intérêt personnel, ainsi que la rétribution ne règle pas les rapports au monde extérieur, mais ce qui est en nous. Ce que nous pouvons et sommes en mesure de faire, nous l'offrons à l'humanité. Sommes-nous en mesure de peu, alors nous apportons peu, avons-nous beaucoup alors nous apportons beaucoup.

Nous devons savoir que chaque faire est une origine pour d'infinis effets et que nous n'avons pas le droit de laisser inutilisé ce qui est dans notre âme. Nous apporterons chaque offrande à partir de notre âme, quand nous renonçons pleinement au salaire qui pourra nous être attribué par les conditions extérieures. Pas pour notre propre volonté, pas à cause de notre bien-être, mais pour l'amour de la nécessité. Nous voulons affermir l'âme par la loi de l'être intérieur propre, afin qu'elle apprenne à mettre sa force à disposition du tout, sous d'autres points de vue que de la loi du salaire et de l'intérêt personnel. Il y a déjà eu en certains rapports des penseurs qui ont pensé ainsi. Dans la première moitié du 19e siècle il y a eu de tels penseurs, qui ont introduit ce train d'une grande contemplation psychique des lois du monde. Ce train n'est-il pas une guérison du travail ? N'est-il pas ainsi que nous pouvons le déposer sur l'autel de l'humanité ? Ainsi, le travail devient quelque chose de tout autre qu'une charge. Il devient quelque chose, en quoi nous déposons notre plus saint, notre sympathie/compassion pour l'humanité et nous pouvons alors parler : saint est le travail, parce qu'il est offrande pour l'humanité.

Maintenant il y a eu des humains qui ont parlé de « sainte industrie » dans la première moitié du dix-neuvième siècle. Un de ceux-là, parce qu'il avait un pressentiment des grandes idées d'avenir, était Saint-Simon. Qui a étudié ses écrits gagnera infiniment beaucoup pour notre temps, quand il les approfondit au sens théosophique. Saint-Simon a parlé de manière rudimentaire, mais d'un art et d'une manière telle de la vie en commun, comme d'une coopérative. Il a projeté des coopératives dans lesquelles les individus déposaient le tribut et l'existence devient par là indépendante. Il a eu de grandes idées sur l'évolution de l'humanité et découvert maintes choses. Il a dit : les races humaines expriment une évolution planifiée, et les âmes viennent à manifestation les unes après les autres et se développent vers en haut. Ainsi, on doit regarder le développement de l'humanité, alors on vient à de correctes visions. Il parle aussi d'un esprit des planètes, qui se transforme en d'autres planètes, sur lesquelles l'humain vivra. Bref – il y a un économiste national, dont vous pouvez lire les œuvres et celui-là vécu dans la première moitié du dix-neuvième siècle. Vous lisez son œuvre comme un livre théosophique.

La palingenèse de l'être-là de l'âme peut aujourd'hui être prouvée. Qui admet Haeckel, celui-là admettra aussi la réincarnation, quand il mène plus loin les idées de Haeckel. Fourier a aussi pensé de cette manière. Vous pouvez trouver de la théosophie primitive chez lui. C'est pourquoi pour celui qui regarde les choses comme elles sont, la théosophie est avec son premier principe fondamental, pour notre vie sociale, le noyau d'une fraternité universelle à fonder, ce qui peut seul répandre de saines conditions dans cet environnement. Cette façon de voir des théosophes n'est pas non pratique, mais elle est plus pratique que les façons de voir de tous les théoriciens sociaux et seulement celui – vous devrez reconnaître cela quand vous appliquerez les théories sur la vie – dira la même chose que le bon Kolb a dite : avec les théories de l'économie nationale cela s'étudie encore tout à fait supportable. Quand la théosophie sera entendue lors de discussions sur la question sociale, alors premièrement peut rentrer dans celle-ci une saine manière de voir, une saine pensée. Ainsi, c'est nécessaire pour ceux qui veulent voir et entendre sur ce domaine, de se pencher sur la théosophie.

Pour les théosophes deux choses sont claires, pas à partir du fanatisme, mais d'une connaissance, qui se donne de l'observation de la vie : il est possible de rester à de grises théories et de confier la chose à des gens, qui doivent avouer après qu'elle se comporte autrement à la table d'étude que dehors dans la vie. Alors, on aura longtemps à attendre et ce qui doit venir, viendra quand même. Finalement, la théorie pleine de vie aura donc à intervenir dans la vie, ou – on peut déjà l'entendre aujourd'hui – on peut se pencher aujourd'hui déjà sur ce que la théosophie a à dire sur la question sociale. Alors, on ne doit pas seulement entendre une conférence, mais on doit se pencher sur toute la théosophie. On se cherchera d'elle le don, la faculté de regarder la vie d'une manière saine dans ses forces les plus intimes et secrètes de haut jusqu'en bas. Alors bonheur et bénédiction peuvent bientôt rentrer dans notre ordre social.

Exécutons-nous ce qui devrait arriver, en nous-mêmes, autant que nous pouvons. Transformation du travail, ne pas travailler pour salaire est une offrande. Alors, nous aurons fait notre devoir, alors nous aurons regardé sainement la vie. Ou nous continuons à regarder la vie avec les grises théories étrangères à la vie. Alors pourrait s'avérer que la future humanité puisse dire : des questions ont été soulevées. Aussi longtemps que les questions étaient à étudier, aussi longtemps que le bonheur était possible sur de bons chemins, aussi longtemps ils n'ont pas voulu étudier. Goethe a une fois dit : les révolutions sont entièrement impossibles, si les gouvernants faissaient leur devoir – Il savait qui porte la faute pour les révolutions. Essayons de réfléchir ce que l'histoire future peut dire sur notre présent. Vous avez vu, comment le temps a œuvré, jusqu’à ce que la terre a été abreuvée de sang et comment le temps a encore soulevé des questions brûlantes de plus terrible manière.