triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch EnglishDutchSkandinaviskFrançais ItalianoEspañolPortuguês (Brasileiro)Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 

Collection: 08 - L'IMPULSION SOCIALE ANTHROPOSOPHIQUE
Sujet : Loi sociale principale présuppose loi sociologique fondamentale.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA337b 049-052 (1999) 14/07/1920
Traducteur: FG v.02 15/07/2017 Editeur: SITE

Et maintenant pour finir encore quelque chose sur ce qui a été présenté sur les deux lois sociales, comme je les ai formulées, celle de l'individualisme et celle du socialisme. J'ai formulé une des lois, en rattachement au livre de Ludwig Stein. J'avais cette fois là à discuter d'un livre de Ludwig Stein, un livre épais sur la question sociale du point de vue philosophique. Il n'a, dans une certaine mesure, pas été facile de se faufiler par le filetage de pensées de Ludwig Stein, ce philosophe contemporain typique. Il est le même Ludwig Stein, qui, parce qu'il a écrit beaucoup, a dû écrire si vite qu'il lui est arrivé une fois ce qui suit : alors qu'il voulait prouver dans un livre que seuls les gens de la zone tempérée de la Terre peuvent développer une culture, là il a dit que ce serait tout à fait naturel que seuls les gens dans la zone tempérée peuvent développer une véritable culture, car sur le pôle Nord, ils devraient geler, et sur le pôle Sud, ils devraient brûler. - Maintenant voyez-vous, c'est l'énonciation d'un philosophe qui, par de nombreuses années, a fourni la Faculté philosophique de Berne avec de la philosophie. Et ce philosophe jouissait d'un certain prestige.

Voyez, comment peut devenir grotesque une telle abstraction, qui m’apparut une fois à Weimar. Là travaillait chez nous dans les Archives Goethe et Schiller un autre professeur bernois, et cet autre racontait l'histoire suivante. Nous étions venus en conversation sur les œuvres premières-nées de Robert Saitschick. Saitschick a vraiment livré quelques œuvres premières-nées qui étaient malgré tout quelque peu respectables; c'est seulement plus tard, qu'il est devenu un tel « charbonnier », comme il est justement maintenant. Le Robert Saitschick était à cette époque le chargé de cours à l'Université de Berne du Professeur Ludwig Stein, Robert Saitschick était un pauvre type; et Ludwig Stein en dehors qu'il était professeur à l'Université de Berne, était également propriétaire d'un front de maisons dans le Köpenikerstraße à Berlin. Et donc on connaissait aussi le professeur Ludwig Stein à Berlin. Je n'arrivais pas du tout à m'en défaire, par exemple, quand j'étais de temps en temps à Berlin, et Stein venait aussi qui, comme j'avais écrit cette recension, me dit après : j'aurais de nouveau plaisir, comme vous à parler positif avec mon comparatif. - C'était la plaisanterie constante qu'il faisait. Maintenant, Stein était Ordinarius à Berne, le Saitschick chargé de cours, et ce professeur qui l'a raconté - il était en fait un très honnête, gentil, monsieur, seulement juste encore très à l'intérieur des vues universitaires - , il a dit : ce Robert Saitschick, c'est un gars très inqualifiable sur lequel on ne peut pas du tout parler. - Je disais : il a quand même écrit des livres en fait très agréables. - Oui, vous pensez ce qu'il a fait, dit le professeur. C'est un bien pauvre gars, et il a pompé son Ordinarius. L'ordinarius lui a donné l'argent, et quand il lui devint trop long, là il a exigé de Saitschick de rendre l'argent. Et celui-là l'a fait dans la forme qu'il a dit : Monsieur le professeur, après avoir dit cela, je vous demande de m'établir par écrit que vous êtes un espèce de salaud. Et - le professeur a établit ce document! - Le professeur m'a dit cela ; je raconte seulement à nouveau ce qu'il m'a raconté : maintenant, pensez, un chargé de cours qui force son professeur à ce qu'il lui établisse un tel document, c'est donc entièrement une espèce de salaud. - C'est justement la façon de voir universitaire.

Oui maintenant, j'avais donc ce livre de Ludwig Stein à recenser, et je devais indiquer sur ce que le cours conforme à la nature de l'évolution humaine dans la relation sociale est que les humains vivent en premier dans l'esclavage, dans les associations/unions (NDT « Verbände »), l'individu s'élaborant alors hors des associations/unions (NDT « Verbände ») à son individualité. D'un côté indépendant, j'essayais plus tard de formuler l'autre loi, la loi de la vie sociale, et exposais que toute la constitution sociale peut seulement se former si l'individu dans le contexte économique ne vit pas de ce qu'il mérite/gagne lui-même, mais s'il cède ce qu'il gagne/mérite lui-même à la communauté et quand à nouveau il obtiendra de la communauté - de quelle façon cela se produit, montrent donc tout de suite, les « questions fondamentales », et j'ai expliqué cela une fois à Zurich. Maintenant, qui peut voir aujourd'hui à travers les relations sociales, il sait – quand aussi cela semble tout d'abord autrement - que celui qui fabrique aujourd'hui une jupe pour lui-même, ne la lui produit pas réellement en fait. Qu'il la lui produise – cela est dans un domaine où nous avons aujourd'hui une telle division vaste du travail, seulement une représentation d'apparence, parce ce que ce qu'il produit sera consommé par lui-même. Mais cette loi de la vie sociale vaut absolument. Les choses reposent donc ainsi que cette loi puisse être consciemment réalisé seulement par ceux qui se détachent des associations/unions (NDT « Verbände ») et deviennent des individualités. Ces deux choses sont peut-être abstraitement en contradiction ; en réalité, elles se promeuvent l'une l'autre, appartiennent absolument ensemble. L'individualité devrait en premier se détacher des associations afin que de l'individualité, puisse se réaliser le social. C'est la solution de l'énigme dans ce cas. Et ainsi se résoudraient différentes contradictions apparentes si on voulait aller sur cela.