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Collection: 08 - L'IMPULSION SOCIALE ANTHROPOSOPHIQUE
Sujet : Métier et gagne-pain*

(*NDT : « Erwerb » est aussi acquisition, bénéfice)

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA056 227-252 (1985) 12/03/1908
Traducteur: FG v. 02 / 13/07/2017 Editeur: SITE

 

Beaucoup qui ont entendu superficiellement ce qu'on soigne à nommer science de l'esprit ou théosophie trouveront dans une certaine mesure surprenant qu'après qu'ait été parlé de ce point de vue sur les thèmes pratiques les plus divers, soit même faite la tentative de parler de ce point de vue de science de l'esprit sur métier et gagne-pain. Car beaucoup de nos contemporains ont obtenu par une prise de connaissance plus ou moins superficielle, la représentation que la science de l'esprit serait quelque chose qui repose loin de toute vie pratique, aussi peu appropriée que seulement possible, pour intervenir dans la vie pratique du quotidien.
Vous ne rencontrerez pas si rarement une représentation comme elle s'exprime dans les mots : ah, cette science de l'esprit, elle est quelque chose pour gens particuliers qui sont repus dans la vie, qui n'ont rien de pratique à faire et pour cela ont assez de temps superflu pour s'occuper avec toutes sortes de spéculations embrouillées, fantastiques comme sont les idées de science de l'esprit.

Maintenant ne devra pas être nié du début qu'au fond un tel reproche est même justifié à beaucoup de manifestations qui, disons, apparaissent comme théosophiques, que cela s'applique diversement que ceux qui s'occupent de choses théosophiques se tiennent vraiment aussi étrangers que possible vis-à-vis de la vie quotidienne. Mais même parmi ceux qui ont à lutter durement dans la vie quotidienne et se résolvent avec peine, se trouvent de tels qui seront animés, à partir d'une nostalgie du cœur, d'une sympathie intérieure pour la science de l'esprit.
Parmi ceux-là il y aura maints pour qui cette dualité - le métier quotidien, le travail quotidien, le pénible règne du matin au soir et alors le monter dans les grandes idées - a quelque chose de noble. Pour d'autres ces deux choses se tiendront bien subitement l'une à côté de l'autre, que l'un reposera pour ainsi dire loin, loin de l'autre. Mais celui qui ne voit pas dans la théosophie ou la science de l'esprit purement une occupation oiseuse pour quelques rêveurs ou fantasques, mais quelque chose qui est approprié pour intervenir très profondément dans notre mouvement de culture, le rénover, le rafraîchir des points de vue spirituels, il devra aussi strictement représenter la conviction que cette théosophie ou science de l'esprit est tout de suite ce qui introduit dans les vraies, les correctes connaissances de la réalité et a aussi quelque chose à dire d'important, d'essentiel là où surgissent les grandes questions du quotidien, ces choses qui concernent l'humain du matin au soir dans son dur travail.

Celui qui ne s'adonne pas superficiellement, mais plus profondément dans ce que la théosophie ou la science de l'esprit peut montrer, qui n'y gagne pas seulement quelques idées abstraites, mais aussi les plus profondes impulsions de vie, viendra très vite à l'avis qu'un jugement correct de la vie est tout de suite à gagner dans le plus large environnent par la science de l'esprit. Ce n'est toutefois pas fait avec quelques principes abstraits, du moins avec le principe de base d'une quelque confrérie abstraite de l'humanité. Cette confrérie universelle de l'humanité est quelque chose d'évident pour chaque humain bon et se dirigeant correctement. Mais ce qui revient à la théosophie ou la science de l'esprit n'est pas de purement prêcher cet universel, amour du frère englobant l'humanité, mais de créer la méthode, les conditions par lesquelles est possible et pourra aussi être réalisée la vraie, la correcte confrérie des humains. Évidemment, il y en a beaucoup dans notre temps qui disent aussi ainsi, mais il leur manque la vue d'ensemble.

Regardons maintenant tout l'être-là humain des temps originels jusqu'à aujourd'hui, et comparons la vie quotidienne de notre présent avec ce qui était là de tout temps, ainsi nous trouvons d'après l'opinion de beaucoup de gens que certaines formes de la vie n'ont pas changées. Il y a toujours eu des riches et des pauvres ; le besoin et la misère sur les uns, la vie agréable et le contentement sur l'autre côté auraient toujours été là et jamais sortis du monde par aucun mouvement de l'esprit humain. C'est pourquoi on ne peut aussi pas croire qu'un mouvement - comme beaucoup de gens disent - aussi « idéaliste » que le mouvement théosophique pourrait déclarer quelque chose de substantiel tout de suite sur ce qui doit remuer notre temps en rapport à métier et gagne-pain.

Mais nous regardons au mieux notre thème d'aujourd'hui que nous saisissons des yeux les deux représentations de métier et gagne-pain au sens correct de science de l'esprit. Là se montrera à nous qu'il y a avant tout bien besoin de soigner une pensée approfondie pour pouvoir entrer en ce que nous présente notre vie diversifiée et façonnant beaucoup en rapport à métier et gagne-pain. La phrase sur « riches et pauvres » il y a toujours eu. Cela seul ne le fait pas quand on veut comprendre la vie. Mais si nous jetons maintenant un coup d'œil dans notre environnement et le comparons avec ce qu'était l'environnement de l'humain il y a des siècles ou aussi un laps de temps plus court, alors se montre à nous toutefois que la forme de la vie s'est essentiellement modifiée, que ce qui est aujourd'hui la raison du besoin et de la misère, de la détresse et du désespoir a été absolument produit par de nouvelles formes de vie. Il se montre que ce serait très nécessaire que les humains réfléchiraient tout de suite plus en un large environnent sur ces questions du changement du rapport des humains à métier et gagne-pain. Qui domine cette vie comme elle s'est développée de proche en proche par les siècles, il devra se dire par une pensée mûrie qu'une certaine classe d'humains de laquelle il s'agit avant toutes choses aujourd'hui, quand nous voulons dire une quelque chose de considérable sur cette question, a été créée en premier dans les temps récents, et que tout de suite dans celle-ci une classe humaine gagne toujours plus en signification qui se dévoile à nous en toute force et intensité par la question après métier et gagne-pain en notre temps. Si nous allons encore plus profondément, nous verrons qu'il se montre dans la question, ce que ça signifie quand l'humanité progresse d'un côté, et de l'autre côté n'est pas en état de poursuivre son propre progrès avec la connaissance nécessaire et l'intérêt nécessaire. Ce que nous nommons aujourd'hui le travailleur moderne, le travailleur de l'industrie, cela est dans cette forme, comme cela existe aujourd'hui en fait en premier un résultat de l'évolution de l'humanité dans les derniers siècles.

Cela est pendant des progrès les plus dignes d'admiration, les plus nobles, les plus grands à l'intérieur de l'évolution de l'humanité. Nous voyons aujourd'hui la Terre parsemée avec les productions des pensées humaines, des inventions humaines, découvertes et arts. Partout où les humains construisent des fabriques et entreprises, où sera creusé dans la Terre, où on cherche après trésors du sol et métaux, partout, nous avons un résultat des pensées humaines devant nous. Les progrès de connaissance de la nature, la maîtrise des lois de la nature, tout ce qu'a créé la pensée humaine, le travail spirituel humain au cours des siècles, vous voyez cela comme cristallisé dans notre industrie, dans les fils de toutes sortes, qui se tendent par-dessus la Terre dans nos moyens modernes de communication. Tout cela a donné le cachet à notre vie. Tout ce que la force spirituelle a créé, le travailleur moderne qu'on nomme ordinairement le travailleur prolétaire l'a d'abord produit. Avec lui est en vérité apparue en premier la forme moderne de notre calamité en rapport à métier et gagne-pain. Il y a à peine une quelque couche de la population, à peine une quelque classe, et qu'elle appartienne à tel ou tel champ de la vie, qui n'a pas été atteinte par ce qui a été créé de cette manière pour l'humanité.

Demandons-nous maintenant : la pensée humaine a-t-elle, l'intérêt humain a-t-il aussi à faire, à créer cette structure sociale qui en quelque harmonie, en quelque adéquation se tient à ce qui dans le domaine de la technique et de l'industrie a créé la force spirituelle humaine ? Qu'on se pense une fois hypothétiquement ce qui serait arrivé quand les humains, ou quand une individualité humaine, aurait été en mesure d'utiliser sa force spirituelle, qui en si puissante, si grandiose manière s'est cristallisée en machines, en banques et système de communication, pour aussi amener ceux qui sont placés dedans cette évolution dans une structure sociale correspondante. Nous ne voulons pas nous placer au point de vue auquel un chercheur de la nature beaucoup cité se place qui dit, que tous les progrès géniaux, puissants de l'esprit humain, de la science humaine, de l'industrie humaine, de la communication humaine n'ont pas du tout contribué au progrès de l'évolution morale de l'humanité, mais quand nous regardons sur ce que les humains ont produit en rapport à la morale et à la civilité ainsi nous nous tiendrions aujourd'hui encore sur le plus vieux point de vue originel de la barbarie. - À cette opinion ne se rattachera aucune considération plus profonde ; mais c'est donc vrai qu'à toutes les conquêtes techniques et scientifiques que nous admirons aujourd'hui sur un domaine intérieur ou extérieur, rien ne fait face sur le domaine de la vie sociale, de la structure sociale. Nous voyons comment dans la disharmonie entre la nostalgie humaine, le besoin humain et l'idéal humain, oui même l'attitude humaine simplement naturelle, pour ce que la vie offre aujourd'hui dans sa réalité pour tous les humains, l'inadaptation de la pensée sociale en rapport à l'activité industrielle se manifeste de la manière la plus variée.

Ce serait une obligation pour les plus larges strates de la population de toutes les classes, tout de suite de réfléchir sur ces questions parce que dans ces questions repose quelque chose qui ébranle le monde. Cela, les plus larges cercles, en particulier certaines classes et états (NDT : au sens catégorie sociale) ne le sentent en aucun cas. Tout de suite la société théosophique doit être telle, qu'elle ne croit pas pouvoir faire quelque chose avec quelques dogmes abstraits, avec quelques recettes de la fabrique de pensées, mais elle doit tenter de déployer aussi de la pensée saine, profonde, détaillée sur ce domaine dans le monde, d'une ardeur désintéressée, avec une connaissance de l'humain véritable. L'essentiel dans ce domaine est que les humains s'éduquent intérieurement à voir les choses dans la lumière correcte en ce domaine.

Ceux qui aujourd'hui aimeraient d'un prétendu point de vue pratique, abaisser leur regard en haussant les épaules sur un mouvement non pratique tel que le théosophique, ils devraient quand même une fois regarder dans la vie et s'instruire à des symptômes caractéristiques, comment ils devraient se placer à de telles questions. La pensée humaine est aujourd'hui devenue courte par ce que les humains se sont habitués à tous voir en forme de pensées matérielles. Qui se tient sur sol de science de l'esprit et croit qu'il pourrait saisir les énigmes de l'être-là avec quelques concepts fichés dedans, que peu de concepts fichés dedans suffiraient, pour construire tout l'édifice du monde jusqu'en haut à l'humain, il se trompe.
Oui, pour une saisie superficielle quelques concepts suffisent ; mais pas pour un jugement intime, exact de la vie. La science de l'esprit est inconfortable. Certes pas pour ceux qui ne s'en tiennent qu'à ce qui est répandu en mots/paroles, et qui alors se limitent à une façon abstraite de voir la vie ; mais pour ceux qui osent entrer plus profondément en elle, elle est inconfortable. Elle n'a rien à voir avec une paire de représentations mécaniques, mais elle force à s'approprier des concepts particuliers pour les plus différents niveaux de l'être-là. Mais pour cela ces concepts particuliers sont de bons guides dans la vie.

Quand les gens ouvrent une fois un livre de science de l'esprit, où le monde physique, le monde astral et encore des mondes spirituels plus élevés seront présentés, qui sont cachés dans le nôtre, et alors sera dit plus loin que l'humain ne doit pas seulement consister en ce qu'on voit avec des yeux et peut saisir avec des mains, mais qu'on peut encore vivre en des domaines plus élevés, ainsi ils disent que ce serait trop compliqué, là tout serait mis en boite. Le monde serait simple, et celui qui ne décrit pas le monde simplement, il excite déjà votre méfiance du début. Le monde est simple, il est confortable ! On peut volontiers dire cela, mais seulement ce n'est pas vrai ! Ces concepts sont impropres à une véritable pénétration dans la vie réelle, dans ce qui nous entoure vraiment. Il y a beaucoup d'humains qui n'arrivent pas plus loin avec leurs concepts que les quelques pas qu'ils font quotidiennement. Que de tels humains arrivent à des représentations entièrement étranges sur la vie est donc compréhensible. De tels humains se trahiront naturellement d'abord quand ils parlent ou écrivent. Je pourrais vous mentionner là des exemples variés.

De la grande masse, je veux vous saisir deux exemples qui aimeraient vous montrer, comment vite ces humains qui en fait devraient être appelés à juger sur la vie, ou qui se sente eux-mêmes appelés à cela, en finissent avec la vie.

Là il y a un humain qui a écrit un livre. Cela n'est pas particulier aujourd'hui, c'est parfois difficile de trouver dans une société ceux qui n'ont pas encore écrit un livre. Cet humain a maintenant écrit un livre sur la vie. Il dit là-dedans qu'il a beaucoup réfléchi sur comment sont les fonctions de l'argent et quelle signification il aurait pour notre vie extérieure. Maintenant il a d'abord dû apprendre d'une expérience particulière, que l'argent serait seulement une sorte de moyen à l'intérieur d'un certain cercle de société et qu'il n'aurait en fait pas de réelle signification. Il aurait appris par ce qu'il aurait voyagé une fois par l'Amérique de sud. Il aurait eu cent dollars avec lui, mais il avait malgré cela dû souffrir terriblement de la faim, il n'avait rien reçu pour son argent. Et alors qu'il venait une fois dans une cabane et obtint là quelque chose à manger, là on lui dit qu'il ne devrait pas faire des efforts avec ses dollars, avec ceux-là on ne pouvait rien commencer.

Cet humain a de si « clairs » concepts que pour établir une telle chose, il doit d'abord voyager dans une forêt primaire brésilienne. Mais plus loin : vous savez qu'un livre d'un certain Kolb, conseiller du gouvernement avait été écrit. À ce livre toutes les reconnaissances devaient être attribuées. Il devrait être reconnu qu'un conseiller de gouvernement le prend sur soi de travailler comme simple travailleur en Amérique, entre autres dans une fabrique de vélos, et de vivre ensemble en toute pénibilité avec les travailleurs qu'il n'avait pas connus avant. Il a donc écrit un livre où il dit : maintenant j’apprends à juger la vie autrement que j'étais habitué auparavant. Lorsqu’avant je voyais un humain mendier dans la rue, ainsi je disais : pourquoi la crapule ne travaille pas ? Maintenant je le savais ! - Il ajoute, significativement : oui, avec les plus beaux, les plus significatifs problèmes des économistes nationaux, à la table verte, se laisse bien et confortablement gérer ; mais dans la vie ils se comportent autrement. - Toutes les reconnaissances pour quand quelqu'un entreprend quelque chose de tel à partir de ses cercles sociétaux et toutes les reconnaissances pour le fait de reconnaître cela ouvert et libre !

Mais maintenant le revers. Détournons-nous de l'homme, voyons le fait comme tel. Qu'est-ce que ça signifie, quand quelqu'un qui vit en Europe, a un poste de responsabilité où beaucoup dépend de ses mesures : les peines, les joies et les malheurs de maintes sortes de gens, quand il va de par le monde avec des yeux bandés ? Ne doit-on pas demander : comment est-il en fait allé de par le monde ? Comment s'y est-il formé ? Quand on tient seulement les yeux ouverts et voit ce qu'il aurait dû voir – car quand on se tient dans la vie, on doit savoir de telles choses -, alors, on doit demander : ces gens ont-ils dû aller de par le monde avec des yeux bandés, et ont-ils dû d'abord aller en Amérique pour faire l'expérience que dans la forêt primaire on ne peut pas payer avec de l'argent, et puis faire l'expérience pourquoi la « crapule » ne travaille pas, quand il mendie ? Ne doit-on pas dire qu'une époque dans laquelle ces symptômes sont possibles, dans laquelle les pensées sont si courtes, qu'une telle époque a besoin justement ainsi de pensées claires et sûres en rapport à la structure sociale comme de la manière la plus admirable on a pu la produire par des siècles jusque dans notre temps en rapport à des machines et à l'industrie ? Quand la théosophie ou la science de l'esprit ne sera pas conçue comme abstraction, comme un prêche de belles phrases, mais comme une proclamation de ce qui repose en réalité à la base de notre monde entier, alors tout de suite elle donne cette connaissance réelle de l'humain

Là-dessus nous voulons une fois nous entretenir aujourd'hui de plus près. Quand nous regardons une fois plus profondément dedans les transformations qui se sont déroulées depuis des siècles et les dépassons dans notre présent avec les derniers prolongements, alors nous devons dire : métier et gagne-pain se sont beaucoup modifiés dans leur relation à l'humain. Évidemment, il y a aussi aujourd'hui encore maintes sortes d'humains qui connaissent la belle parole que Goethe a prononcée: « Plaisir et amour sont les ailes des grands actes ». Véritablement, le plaisir et l'amour sont les ailes des grands actes ! Ils doivent aussi, quand le progrès humain et la béatitude humaine devraient prospérer, être les ailes dans la vie humaine. L'artiste ne dirait-il pas à chaque instant s'il exprimait son plus intime : je peux alors seulement travailler véritablement, produire du fructueux quand la joie au travail me dote d'âme. - Vrai, seulement trop vrai ! Mais combien éloignée est notre vie de cette vérité ! Nous venons sur un triste chapitre en rapport à métier et gagne-pain, quand nous plaçons cette question devant notre âme.

Comparons avec l'artiste créant, qui crée par plaisir et amour du salut humain, crée joie et élévation aux humains par son œuvre, au travailleur en des mines renfermées, le travailleur actif en Sicile, ma foi. Là vous trouvez des travailleurs, et pas seulement des travailleurs adultes, mais il grouille là-dessous des enfants de sept, huit, neuf et dix ans, qui seront dirigés au fond de la plus terrible façon et – avec des exceptions insignifiantes – passent leur vie là en bas. Et quand vous reconnaissez les impulsions par lesquelles ces humains seront actionnés au travail, alors vous comprendrez quelque chose qui sinon est si terriblement difficile à comprendre. Il y a une terrible ambiance d'hostilité à la vie et d'opposition à la vie, quand de cette façon sera expérimenté au vécu de ces choses, qui sinon sont déterminées à susciter la joie de vivre et la gaieté de vivre. L'humain qui travaille ainsi – je ne raconte aucune fable et accentue expressément qu'il m'est très peu aimable de devoir décrire ces réalités -, il aime son ambiance, comme sinon elle vient à l'expression chez d'autres humains en un chant beau et heureux, amené à l'expression en un chant comme celui-là :

Malédiction à la mère, qui m'a fait naître,
Malédiction au pasteur, qui m'a baptisé,
...serai-je donc devenu un porc,
ainsi je serais donc… *

Lacune dans la transcription

Placez-vous cela ensemble avec les paroles : « Plaisir et amour sont les ailes des grands actes », et tentez d'ici de reconnaître la nécessité, d'aspirer à une conception du monde, qui serait à même d'approfondir les cœurs ainsi qu'ils devront être soumis à notre évolution matérielle humaine, parce qu'elle est quelque chose qui appartient à la structure de la vie et appartient à l'industrie, à la communication et à la technique.

Mais nous sommes encore à même de placer dans nos âmes d'une autre manière la montée des machines dans les derniers siècles en rapport à métier et gagne-pain. On n'a pas besoin de retourner loin, là on trouve l'expression : l'artisanat a un sol doré. - Pourquoi ? Il y a eu beaucoup de gens qui avaient un profond attachement personnel de leur âme avec leur travail et le produit qu'ils fabriquaient. Tentez de vous représenter les villes moyenâgeuses. Tentez de vous regarder exactement chaque serrure et clef, et tentez alors de regarder dans les ateliers où ces choses ont été élaborées. Représentez-vous comment les gens ont travaillé avec plaisir et amour, comment le travailleur a pour ainsi dire donné un bout de son âme avec les produits qu'il a fabriqués.

Maintenant tentez par contre de vous représenter le travailleur de l'industrie, le travailleur dans les fabriques, qui seulement exécute et travaille une petite pièce dont il ne domine pas le rapport avec le tout. À lui manque l'intimité du rapport entre ce qui est le produit et son travail. Ce rapport personnel est quelque chose d'extraordinairement important. C'est quelque chose, qui nous placera toujours plus clairement et clairement ces deux concepts devant l'âme – métier et gagne-pain. C'est quelque chose d'autre aussi bien en rapport au gagne-pain qu'aussi en rapport au travailleur, quand l'humain peut prendre une part personnelle aux produits, à la forme, à l'aménagement/l'organisation, à ce que le produit fournit pour l’œil, que quand l'unique intérêt au produit est le gagne-pain, cela signifie, ce qu'on obtient comme salaire pour cela. L'un donne le métier ; il s'exprime dans le travail, qui deviendra produit. Le gagne-pain s'exprime dans ce que l'égoïsme, l'égocentrisme de l'humain obtient comme salaire pour le produit. Ainsi, nous devons placer les deux concepts l'un à côté de l'autre, et ils se placent bientôt l'un à côté de l'autre quand vous placez ensemble le pratiquant de gagne-pain de jadis avec le travailleur moderne. Tout est aujourd'hui autrement jusque dans le plus petit que vous portez sur vous et avez autour de vous. La tragédie entière qui repose dans ces machines en rapport au métier et au gagne-pain dans la vie de l'humain s'exprime par un beau petit poème qu'un poète des temps récents a fait :

En ruine se tient au fond du bois,
Au chemin de l'orée, une forge,
Dehors ne sonne plus le coup de marteau
au chant heureux de travail,
Pas loin de là s'élève dans l'air
Un édifice longiligne,
Où règnent dans la salle des machines
Des gens de marteau noircis.
Avec des clous de la fabrique à vapeur
Est cloué le cercueil,
Dans lequel le forgeron de clous, appauvri,
sera porté à la tombe.

Dans ces douze lignes, vous avez le revirement dans les derniers siècles en rapport à métier et gagne-pain.

Nous avons seulement besoin de prendre une ligne : « De la forge ne sonne plus le coup de marteau au chant heureux de travail. » Elle exprime ce revirement. Là nous vient devant l'âme tout ce de quoi il s'agit en métier et gagne-pain. Représentons-nous un humain qui à son coup de marteau a le chant heureux de travail, et alors essayons de réaliser l'ambiance d'un humain qui en homme noirci au travail se tient dans la fabrique. Ce ne peut être la fonction de la science de l'esprit de prédire quelque peu la réaction pour rétablir à nouveau les anciennes conditions ou empêcher des choses qui se sont développées dans le progrès de l'humanité, et qui devaient venir de manière nécessaire. Nous n'avons pas à critiquer ce qui nécessairement devait se passer. Nous avons seulement à rendre clair que cela repose dans l'humain et dépend de l'humain de travailler plein de promesses à partir de son travail spirituel pour le salut de l'humain et pour le progrès de l'humanité.

Maintenant, beaucoup diront : mais nous voyons quand même dans notre environnement assez d'humains qui sont bien préparés pour réfléchir sur la question sociale, réfléchir sur ce qui devrait se passer. - Maintenant, il y a une certaine différence, qui est très puissante, entre ce qu'a à dire la science de l'esprit et ce qu'est l'ambiance générale de l'époque. Cette ambiance générale de l'époque exprimée en général, on pourrait la pousser devant l'âme. Ceux, qui ont étudiés, disent : vous théosophes prêchez que les humains devraient devenir meilleurs, qu'ils devraient développer de l'amour et ainsi de suite. Maintenant, avec de tels enfantillages comme développement de l'âme humaine, rendre-les-humains-mûrs pour une vie meilleure et pour le salut de l'humain, avec de telles choses nous ne nous occupons pas, mais nous savons que ce dont il s'agit ce ne sont pas les humains, mais ce sont les conditions. - Ainsi parlent beaucoup, pas purement des professeurs, mais aussi des gens aux tables vertes du socialisme. Ce qui sera annoncé là est justement aussi hautain que ce qui sera répandu à d'autres tables vertes. Partout sera prêché : améliorez les conditions, et alors cela viendra déjà que les humains s'améliorent. - On peut les entendre déclamer cela, ces humains entièrement intelligents, qui toujours de nouveau se présentent.

Je pourrais vous énumérer beaucoup d'exemples de la vie immédiate. J'avais besoin de faire à seulement trois pas d'ici, et je pourrai indiquer un point, où une fois l'un se tint, qui disait [de la théosophie] : ce sont des idées folles ! Il s'agit de ce que les conditions seront améliorées. Quand on leur donne de meilleures conditions de vie, alors les humains deviennent meilleurs tout à fait d'eux-mêmes. - Ce chant, nous l'entendons toujours chanter dans toutes les variations en rapport aux actuelles conditions de métier et de gagne-pain. Quand quelque chose ne colle pas, on ne pense pas que cela tient aux humains, mais alors il est question qu'on doive faire une nouvelle loi afin que les conditions deviennent autres. Et quand quelque chose n'est pas correct sur un domaine, ainsi ils parlent, on devrait protéger la masse non mûre, celle qui n'a pas de jugement correct, contre ceux qui veulent l'exploiter dans tel ou tel domaine. Quand cela par exemple sera dit vis-à-vis de quelque méthode de salut, alors on aimerait donc demander : cela ne repose-t-il pas plus près et ne serait-il pas plus évident de dire que c'est le devoir de ceux qui voient dans la chose, d'expliquer aux humains afin que par un jugement propre ils se tournent vers ceux auxquels ils devraient se tourner ? Il ne peut s'agir des conditions, mais uniquement et seulement de l'évolution de l'âme humaine.

Ce matérialisme repose profondément dans notre pensée d'époque, il a été sorti de la manière de penser atomiste, et transféré sur les conditions sociales. Beaucoup discutent sur de telles choses, cependant le discuter conduit seulement à des débats sans fin. Qui connaît le secret de l'art de la discussion, il sait que se laisse parler sur la signification de l'humain avec d'infini pour et contre. Mais il ne s'agit pas seulement de ce qu'on puisse mentionner des raisons infinies pour et contre, mais aussi qu'on ressente le poids des raisons. Un humain qui était appelé à prononcer un jugement sur ce domaine, parce qu'il était un humain génial, c'est l'anglais Robert Owen. Il était génial parce qu'il a voulût rendre les humains heureux, mais aussi parce qu'il a eût un cœur chaud pour la misère sociale.
Il lui a réussi de constituer pour ainsi dire une colonie modèle. Là, il a atteint du beau. Il a fait la chose si judicieusement qu'entre les humains travailleurs qui pouvaient agir par leur exemple, il a placé ceux qui étaient dépendants de la boisson et ainsi de suite. Cela a donné par là maints bons résultats. Cela l'a alors encouragé à fonder une autre colonie. À nouveau il l'a ainsi fait qu'il voulait réaliser certains idéaux qui l'emplissaient. Mais après quelque temps l'évolution dans la colonie était ainsi qu'il devait voir que ceux qui n'avaient pas l'application et le travail dans leur disposition, devinrent les parasites de la colonie. Là il se dit : non, - et ce fut comme un aveu : avec les aménagements généraux, on doit attendre, jusqu’à ce que les humains, comme lui-même, soient amenés en une relation théorique à une certaine hauteur. Seul par transformation et progrès de l'âme humaine peut venir le salut jamais par purs aménagements. - Cela, un humain l'a dit qui avait le droit de le dire parce qu'il est parti d'une constitution donnée par un cœur chaleureux et a été enseigné par l'expérience.
On devrait apprendre de tels faits, pas de théories abstraites. Mais que donne une pensée intérieure et capable de vie ? Une pensée exacte et capable de vie sur ce domaine montre que toutes les organisations qui peuvent devenir oppressantes et effrayantes pour les humains sont faites par des humains. Des institutions humaines apparaissent qui deviennent la cause originelle du besoin et de la misère, seulement par là qu'elles seront d'abord faites par des humains. Que celui qui veut vraiment voir à travers les choses, tente une fois d'étudier le déroulement historique, d'étudier comment aujourd'hui les humains vivent ensemble, comment l'un est placé dans la vie ainsi, l'autre ainsi. Qui les a placés là ? Pas des puissances sociales indéterminées, mais des pensées humaines, des sentiments humains et des impulsions volontaires humaines. Nous devons déjà une fois poser le théorème : l'humain ne peut souffrir que par l'humain. Toutes les autres souffrances ne viennent en fait pas en considération socialement.

Ce n'est pas à réclamer que le chercheur en science de l'esprit doive s'ériger en critique sur les nécessités historiques. C'est nécessaire de devenir clair à soi-même que les conditions seront créées par les humains et que quand elles sont créées, la misère sera uniquement et seulement introduite dans ces conditions par des pensées fausses. Ce n'est pas difficile de reconnaître qu'une pensée courte, qui n'a aucun pressentiment des grands, puissants rapports du monde, ne peut créer aucune institution qui peut apporter bonheur et salut dans l'humanité. Avec le principe qu'on devrait être désintéressé, qu'on devrait aimer les humains, c'est ainsi comme si on disait à un poêle : tu es un poêle, soit aimable et chaud ; c'est un devoir moral de chauffer la pièce. - Il ne fera pas chaud ! Mais si vous mettez le chauffage, ça devient chaud ! Prêcher l'universel amour de l'humain, c'est quelque chose qu'on peut placer dans le monde avec évidence. Mais le maniement pratique, ce qui vous rend capable d'intervenir façonnant ainsi dans le monde extérieur qu'en croissent salut et bénédiction pour l'humanité, cela dépend de la relation d'humain à humain.

Une époque matérialiste verra dans l'humain seulement ce qu'on peut saisir avec les mains, percevoir avec les yeux. Mais l'humain est plus que cela. C'est un être spirituel, psychique et physique. Et tout ce qui peut apporter à l'humain salut et bénédiction peut seulement provenir de ce qu'on considère l'être humain d'ensemble, notamment dans les conditions devenant compliquées et toujours plus compliquées du présent et de l'avenir. La science de l'esprit nous montre ce véritable être de l'humain, nous montre ses bases, et nous conduit par là sinon quelque peu à une tout autre compréhension de l'humain et du monde.
Ce qui nous environne, que nous pouvons produire dans le métier et le gagne-pain, nous ne pouvons le produire autrement que dans une vie heureuse de travail. Pensez, ce que cela fait quand les travailleurs peuvent accomplir leur travail en un chant heureux de travail comme dans le poème. L'individu forgeron au marteau pouvait cela. Il connaissait le travail de son début jusqu'au produit fini. Le travail ne peut grandir du gagne-pain, aucune sorte de travail ne grandit du gagne-pain. Tentez de jeter un regard en arrière sur le simple travail : il se déroulait en rythme, et le chant accompagnait le rythme. Les impulsions qui sont à comparer avec le plaisir et l'amour, c'étaient celles-là, qui poussaient au travail. Plus vous reculez loin, d'autant plus vous trouvez, que gagne-pain et métier sont faits de choses différentes.

Ce que l'humain fournit comme travail, il le fait à partir d'une impulsion vis-à-vis de la chose. C'est quelque chose d'autre de se procurer un gagne-pain. Mais cela est la base de notre misère moderne, que gagne-pain et métier, que salaire et travail sont devenus une (NDT même) chose, ont coïncidé. C'est cela à quoi notre observation doit une fois culminer. Un humain qui transforme un petit maillon de l'art et la manière d'aujourd'hui dans la fabrique ne pourra plus jamais avoir l'ardeur pour le produit qui signalait l'artisan de jadis ; en ce sens, c'est irréparable. Jamais ce sera possible à l'avenir dans nos conditions compliquées que le champ de travail soit traversé par un flot de chants heureux de travail. Il s'est tût peu à peu le chant qui se rattache au produit !

Nous demandons : y a-t-il une autre impulsion, qui peut se montrer comme ersatz ? Quand nous jetons le regard sur la série des années où ont été créées de plus en plus de fabriques et toujours plus d'humains ont été propulsés ensemble dans les villes de la misère moderne pour exploitations (NDT au sens d'entreprises) et gagne-pain, quand tout cela nous laissons passer devant nous, alors nous voyons – beaucoup d'autres choses aimeraient aussi s'être passé -, qu'on pense simplement rabouter l'évolution future au passé, comme le plaisir et l'amour seraient encore les impulsions. Mais l'humanité n'a pas pu créer un ersatz, qui rattache à nouveau l'humain au produit. Cela ne pourra aussi pas être ramené. Mais quelque chose d'autre pourra être fait. Qu'est-ce qui peut venir à la place ? Comment le plaisir et l'amour peuvent-ils de nouveau devenir les ailes pour le travail du jour ? Comment peuvent-ils être créés ?

Oui, maints objecteront : crée une fois des impulsions pour un travail qui est sale, mauvais et abominable ! - Il y a de telles impulsions. Qu'on tente seulement de penser à ce que font les mères quand elles font par l'amour pour l'enfant. Pensez à ce à quoi l'humain est prêt quand il fait quelque chose pour d'autres humains par amour. Là, il n'y a besoin d'aucun amour au produit, là il y a besoin d'un lien d'humain à humain. Vous ne pouvez rapporter l'amour du produit chez l'humanité, car il était attaché à des conditions primitives simples. Mais ce que doit apporter l'avenir, c'est la grande, englobante entente et l'amour d'humain à humain. Pas avant que tout un chaque humain puisse trouver la motivation pour son activité des plus profondes impulsions que seul un mouvement spirituel mondial aimerait donner, pas avant qu'il ne soit en état de faire le travail de l'amour pour ses semblables, avant ce n'est plus possible de créer de vraies impulsions pour une évolution future au sens du salut des humains.

Ainsi, nous avons placé comme impulsion ce que toute science de l'esprit sait depuis des temps d'avant la pensée/immémoriaux. Il y a notamment une loi de l'esprit qui résonne : dans la vie sociale est seul fructueux pour le salut des humains ce que les humains font non pour eux, mais pour la communauté. Tout travail que les humains font seulement pour eux doit aboutir au malheur. Cela est apparemment un dur principe, mais ce dur principe est le résultat d'une vraie connaissance.

C'est cela que la théosophie ou science de l'esprit a à apporter à l'humanité actuelle : apprendre à comprendre à nouveau un tel principe. Quelque chose qui devrait englober tous les humains ou groupes d'humains, cela est devenu dans la conception matérialiste un concept entièrement abstrait. Cela ne peut plus délivrer aucune impulsion morale. Réfléchissez une fois, comment on parle d'âmes de peuples ou d'âmes de groupes. Ce n'est rien de réel ! Les humains doivent de nouveau obtenir de la clarté là-dessus, qu'il y a des entités qui vivent dans des mondes spirituels, et que de telles âmes-groupe vivent et sont des réalités. Nous avons progressé si loin dans notre évolution que nous somme tout de suite arrivé à notre époque à ce qu'il y a des façons de voir qui sont exactement le contraire de la science de l'esprit, qui par exemple ne voient que formalité dans tout ce qui englobe un groupe, une union dans le monde. Mais la science de l'esprit montre que dans le visible, dans le physique n'est pas contenu tout l'autour et le par-dessus de l'être-là, mais qu'a tout visible repose à la base le supra physique, le supra sensible, ainsi que de telles choses comme des esprits d'un commun accord (NDT : Gemeinsamkeitsgeister ) et des esprits de groupes ne sont plus une abstraction pour nous. Ainsi, cela nous devient un concept exact quand nous disons : il ne s'agit pas du travail et quand même il sera encore tant valorisé. Du travail il s'agit seulement dans le rapport à l'humanité, quand ce travail en est un fructueux pour les autres humains, productif comme nous disons.

Rendez-vous ça clair par un simple exemple : sur une île vivent deux humains. L'un invente des choses qui calment la faim pour l'un et pour l'autre, rendent l'être-là possible. L'autre travaille aussi terriblement, horriblement beaucoup ; il s'occupe avec ce qu'il lance des pierres d'un endroit à l'autre, les lance là, infatigable et travailleur et de nouveau vite les lance en retour. Il est terriblement infatigable et travailleur, il peut être terriblement assidu. Mais son travail n'a aucune signification, est entièrement dépourvu d'essence. Il ne s'agit pas de ce que nous travaillons, mais de ce que nous fournissons du travail qui est fructueux à l'autre. Le travail de jeter des pierres d'un endroit à l'autre est seulement fructueux quand il fait alors du plaisir à l'humain qui l'exécute. Mais quand il sera contraint par une quelque institution de se laisser rémunéré pour le travail, alors le travail est sans signification pour le contexte. Il doit se tenir dans un contexte réglé par sagesse et structure. Qui regarde dans le contexte, il sait, que les plus importants travaux sont ceux qui seront fournis indépendamment du gagne-pain. Le gagne-pain doit se tenir pour soi. Comment les humains se maintiennent mutuellement, cela est une question en soi. L'impulsion au travail n'a pas la permission et ne peut pas reposer dans l'égoïsme, mais elle doit naître de la vue vers la totalité.

Ce que fait un humain, sera nécessité d'autres humains. Quand les humains réclament après ce que je produis par mon travail, alors mon travail aimerait satisfaire à ma faculté, il pourrait être moindre si j 'avais de moindres facultés, il peut être significatif quand j'ai de hautes facultés, mais quand les humains ont besoin de ce travail, ainsi c'est une impulsion pour le travail qui peut me mettre en accord à un chant heureux de travail. Mais à cela nous devons d'abord avoir les impulsions et facultés de regarder dans les cœurs des humains et voir que le cœur de l'humain peut devenir quelque chose pour nous. Si nous nous comprenons à vivre dans les cœurs des humains, nous savons ce qu'est l'être de l'humain ; alors, nous travaillons aussi en communauté et nous nous approprions la pensée sociale. Vous direz, cela ne fait aucun humain : lancer des pierres d'un endroit à un autre. - Cela se passe perpétuellement dans nos conditions, seulement les humains ne le voient pas ! Ils voient trop court.

À celui, qui apprend à penser social, cela vient bientôt à la conscience. Pensez, vous seriez assis n'importe où et trouveriez une belle carte postale et vous écrivez alors vingt cartes postales, sans avoir quelque chose de particulier à annoncer. Qui là regarde plus profondément ne voit pas seulement les cartes postales avec les images, il voit les nombreux facteurs qui doivent monter, descendre des marches. Combien de travail serait économisé si les cartes n'étaient pas écrites !

Mais là vient un entièrement intelligent, il dit : par ce qu'on écrit tant de cartes postales, par cela on obtient qu'un travailleur ne suffit plus. Un autre sera embauché, et cet autre reçoit du pain par cela. - Aucun humain ne réfléchit que de cette manière ne sera fourni aucun travail productif. C'est le travail par lequel rien ne sera produit. Parce que vous forcez un humain à un travail et lui créer une rémunération pour cela, par cela vous ne créez aucun salut pour l'humanité. Mais on doit regarder dans la structure de l'être -là, comme seulement une éducation en science de l'esprit peut nous donner. On doit être clair à soi, que pas purement quelques économistes nationaux devraient regarder dans ces choses. Chaque humain particulier doit être amené à déployer cette pensée sociale, et c'est cela qui s'écoule de la sagesse de science de l'esprit comme mentalité de science de l'esprit, que l'âme humaine devient ouverte et libre, qu'elle voit autour d'elle des choses pour les penser jusqu'au bout ainsi qu'il ne s'agisse plus qu'on devrait créer du travail pour les chômeurs. Il ne s'agit pas de donner tel ou tel travail, mais de ce qui sera fourni comme travail, soit justement du travail qui est un besoin pour la totalité. Quand nous considérons les choses ainsi, alors se montre clairement à nous que ce qui doit devenir impulsion pour notre travail à l'avenir, qui devra être accueilli dans notre métier, qui doit être sentiment d'appartenance a des groupes humains coulants de véritable sagesse, la sensation sociale vivante, ce qui doit saisir de la place dans chaque âme humaine.
Pas l'amour abstrait, pas cet amour qui parle purement d'amour et voit purement aussi loin que va son nez, mais seulement l'amour éclairé de connaissance peut amener une amélioration des conditions des humains.

C'est pourquoi la science de l'esprit ne peut être un contexte de dogmes, d'idées. Les idées sont là pour l'amour de l'âme. Ce dont il s'agit, ce sont les humains vivants. Plus d'humains seront-ils saisis par cette sagesse et allumés par elle, d'autant plus il y aura d'amour vrai, réel, d'autant plus cela servira au progrès, au salut de l'humain. Ainsi, nous trouverons que par ce que le métier prend pied à l'ardeur à l'humanité, et le gagne-pain prend pied au soin pour l'entretien de l'humain, que parce que sera entièrement pensé dans cette direction, le salut sera attribué à l'humanité. Le scientifique de l'esprit ne pensera pas que d'aujourd'hui à demain pourra être changé par des dogmes. Il est clair pour celui qui se tient fermement au sol de la science de l'esprit que l'âme peut se vivre dans l'amour actif, et que parce que des humains sont là, qui fondent des connaissances, peut être œuvré au salut de l'humanité. Alors un humain comme Kolb ne devra pas d'abord aller en Amérique pour faire l'expérience que se laisse facilement juger sur les choses sociales à la table verte, mais là un courant dans la vie publique lui ouvrira les yeux, et il ne devra pas aller avec les yeux bandés de par le monde.

Cela sera le meilleur et plus beau fruit de la conception du monde de science de l'esprit, quand elle ne séduira pas les humains en prêches sentimentaux d'amour humain et confrérie, mais qu'elle amène à regarder la réalité vraie et spirituelle avec un sens ouvert et libre. Par cela l'humanité accomplira de plus en plus la remarque de Goethe : « Du pouvoir qui lie tous les êtres, l'humain se libère, qui se surmonte ».

Cette remarque vaut dans un sens englobant sur domaine national, professionnel et de gagne-pain. Elle vaut ainsi que seulement alors, quand notre structure sociale sera entièrement dominée par ce principe, que notre travail ne sera pas placé au service du salaire et du gagne-pain, mais sera rendu indépendant de gagne-pain, pourra être créé fructueusement.

Maintenant, il y a naturellement des gens qui disent qu'on s'efforce partout de retirer toute sorte de choses de l'impulsion au gagne-pain et le transférer sur la communauté. Qui dit cela pourrait voir l'idéal de l'humanité dans le fonctionnaire chez qui gagne-pain et métier sont séparés. Mais il s'agit de ce que chaque humain particulier ait les impulsions desquelles le salut caractérisé puisse jaillir. L'unité n'a pas la permission de flotter comme schéma abstrait, comme un nuage sur le tout, mais elle doit vivre dans chaque âme individuelle, qui toujours indique sur les hauteurs spirituelles de l'univers, comme elles se mirent dans chaque âme humaine. Seulement à une telle conception du monde, il peut réussir de réaliser ce qui est possible de salutaire dans la vie en commun humaine.

Les grands humains ont senti cela, un grand esprit a senti cela dont on parle de nouveau davantage aujourd'hui, maintes gens d'autant plus qu'ils ne le comprennent pas. Cet esprit a dit que la béatitude vient sur les humains par le se lever dans la réelle vraie unité, et que par la dispersion dans la diversité et les différences, toute la misère apparaît. Le plus souvent la misère vient quand les humains sont poussés ainsi dans le comparer qu'aucun fait quelque chose seulement par amour d'égoïsme. C'est en premier quand l'individu sent que ce qu'il peut faire doit être déposé à l'autel de l'humanité, quand cette sensation et cette pensée submergent l'humain, qu'alors cela peut aussi submerger l'humanité dans la proportion la plus extérieure. C'est vrai ce qu'a dit Fichte : toute béatitude repose dans l'ouverture à la vraie unité, et tout besoin et toute misère reposent dans la vie dans l'être séparé et dans la comparaison (NDT ou distinction) ; car le vrai amour peut seulement être atteint, quand l'âme ne durcit pas dans l'être séparé et dans la diversité, mais quand elle trouve le calme et la paix dans la vraie totalité et dans l'esprit d'ensemble .