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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet : Compréhension plutôt que révolution ou référendum.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 332a 106-106 1977 26/10/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Question : Comment Dr Steiner pense-t’il la réalisation pratique de la triarticulation ? Est-il possible d’agir dans le Bundesrat ? Ou doit avoir lieu un referendum après une diffusion suffisante du concept ? Ou doit-on attendre jusqu’à ce que révolution et guerre civile aient mis bas l’ordre actuel ?

Pour le moment il s’agit donc de prendre au sérieux, qu’ici une nouvelle méthode, au moins relativement nouvelle méthode vis-à-vis des méthodes, qui sinon sont respectées, doit être mise en œuvre. Il s’agit de ce que, pas comme c’est le cas chez les vieux parlements, soit visé des buts, mais que de le la chose elle-même, j’aimerai dire, à partir des tendances de la vie moderne, soit saisi ce qu’en fait les humains promeuvent dans leurs sous conscience, quand aussi ils ne sont pas clairs là-dessus. Et alors, quand on est en mesure, de rendre cela compréhensible, ce dont il s’agit, alors un nombre d’humains sera là, qui comprendra, ce qui a à se passer.
Et quand un grand nombre suffisant d’humains est là, qui ont de la compréhension, pour ce qui doit se passer, là, je crois, les chemins se donneront. J’ai dans mes « Points germinatifs de la question sociale » justement exposé, comment en fait à chaque point de la vie peut être commencé avec cette triarticulation, si seulement on veut, si seulement on comprend son sens.

Que n’est pas envisager, par une quelque révolution, de conduire ce qui vit dans la triarticulation, cela repose aussi sur une contemplation historique.
J’ai ceci justement à dire que donc des transformations sur des domaines spirituels – que l’on prenne seulement le christianisme – ont eu lieu en Occident, qui ont aussi eu lieu sur des domaines politiques.
Mais déjà sur domaines politiques les transformations laissent certains restes. Aujourd’hui, les humains pensent à des révolutions économiques – nous auront encore à parler sur toute la question dans la cinquième conférence, absolument dans les prochaines conférences -, mais de telles révolutions auront toutes le destin que la révolution de l’Est européen aura certainement : seulement générer de la déconstruction, pas de construction, que la révolution hongroise avait, que particulièrement la révolution allemande du 9 novembre 1918 a, qui donc est complètement dans l’ensablement, qui est dans l’ensablement du fait, que se montre clairement qu’aujourd’hui il ne s’agit véritablement pas à cela, de produire un quelconque bouleversement puissant, mais d’avoir des idées, par lesquelles des contextes normaux durables peuvent être provoqués.
Se reconnaît un suffisamment grand nombre d’humains à la compréhension de telles choses, alors se présentent les voies. Car l’idée de la triarticulation de l’organisme social n’est pas seulement un but, mais elle est elle-même un chemin. Mais il s’agit, que l’on ne se pose pas quelque chose sur le sol, sur quoi tant de gens se posent. Je l’ai par exemple vécu dans certains domaines, lorsque j’ai expliqué la triarticulation, que les gens aussi ont lu mon livre « les fondements de l’organisme social ». Ils ont trouvé cela plausible, ce qui est dedans. Mais des gens de l’aile radicale de la Gauche ont trouvés : oui, cette triarticulation est très bien, mais là doit d’abord se faire avant révolution, dictature du prolétariat, alors nous nous ressaisirons de la triarticulation – et justement, cela a été dit de bonne volonté - ; mais maintenant nous la combattons jusqu’au couteau ! – Cela fut la conséquence : parce qu’on est en fait d’accord, on la combat jusqu’au couteau ! Cela m’est donc diversement venu en vis-à-vis. Ces choses reposent en fait absolument sur une fausse pensée : que l’on peut faire une quelconque chose, avant que compréhension ne soit arrivée pour.

Particulièrement caractéristique est un petit épisode : j’ai à un endroit d’Allemagne du sud parlé sur ces choses. La intervint un communiste. L’homme était en fait un très gentil humain. Mais il dit à peu près dans le cours de son exposé, la chose suivante à ses auditeurs, il était aussi un humain très intelligent d’après sa conscience supérieure, dans la sous-conscience nettement moins, moins intelligent :
Voyez-vous, je suis un réparateur de souliers. Je sais très bien, que je suis un réparateur de souliers, que je ne suis pas en mesure dans la future société sociale de devenir un officier d’État civil. Pour officier d’État civil, là, on a besoin d’un qui est formé pour cela. – Mais l’homme, il avait auparavant en toute diligence développé ses plans sur l’ordre social desquels ressortait : à ministre dans l’État futur, à cela il se sentait volontiers appelé – à l’officier d’État civil pas, mais volontiers à ministre !

Que telle manière de penser règne, cela je pourrais encore vous le prouver à maints autres gentils exemples. Mais cela montre justement qu’il s’agit que vraiment d’abord une fois une compréhension prenne place pour ce qui est le contenu de la triarticulation. Alors se présenteront des chemins. Et l’on devrait espérer, que cette compréhension pourrait pendre place, avant qu’il ne soit trop tard. Si seulement un peu l’humain actuel pouvait se secouer à la compréhension de ce qui est nécessaire, alors cela y viendrait quand même. Alors, on ne demanderait pas aussi en fait, si l’on doit s’adresser au Bundesrat par un referendum ou semblable, mais on saurait : aussitôt que suffisamment d’humains sont là, la chose est aussi là – quand suffisamment d’humains la comprennent. C’est, pris fondamentalement, ce qu’est le secret d’une société, qui aspire à la démocratie : que la chose est là, quand elle trouve vraiment compréhension intérieure et qu’elle est véritablement claire intérieurement. C’est de cela qu’il s’agit.