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Collection: 05 -LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Etat comme fondement de la structure des rapports sociaux.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA182 030-034 (1986) 29/11/1917
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Vous aurez déjà dû entendre quelque chose sur le démon socratique, sur le démon de Socrate : comment Socrate, le sage grec, a parlé de cela que tout, ce qu’il fait, se tient sous l’influence d’un démon. J’ai parlé sur ce démon socratique dans mon petit écrit « La conduite spirituelle de l’humain et de l’humanité ».

Dans mon écrit « Des énigmes de l’âme », où le deuxième chapitre traite de l’individu érudit Dessoir, on peut voir, comment Dessoir traite aussi de telles choses ;  j’ai attiré l’attention sur ce dämonium de Socrate. Il n’est venu à la conscience de Socrate ce qui a agi chez tous les humains. Jusqu’au mystère du Golgotha, ce furent certaines entités qui étaient donnant la direction pour ce que les défunts exerçaient comme influence dans la vie humaine. Ces entités ont perdu leur force dans le temps du mystère du Golgotha, et à leur place s’est avancée l’impulsion du Christ. Et maintenant vous avez l’impulsion du Christ liée spirituellement scientifiquement avec ce qui relève du destin (NDT « Schicksalsmäßigen ».

Dans nos sphères de sensation et de volonté oeuvrent vers le dedans comme je l’ai décrit, les forces, les impulsions des défunts. Les défunts oeuvrent ; mais ils vivent aussi renforcements volontaires et affaiblissements volontaires. Et tout cet empire est un empire terrestre, c’est tout comme l’empire naturel, un empire terrestre. Mais cette impulsion, qui vit depuis le mystère du Golgotha, c’est depuis le mystère du Golgotha l’impulsion du Christ. Christ est la puissance dirigeante dans ces empires, que je vous ai décrits. On ne fondera donc pas seulement une science du mystère du Golgotha, mais on devra savoir à l’avenir : notre monde pénètre tout comme le monde des faits naturels, un empire de ce qui a mesure de destin comme autre pôle.


Ce pôle de ce qui a mesure de destin sera encore peu considéré aujourd’hui. On devra y faire tout autant attention que l’empire du naturel. Mais on devra alors savoir en même temps, que dans cet empire de ce qui a mesure de destin que nous avons en commun avec les défunts, est contenu en même temps l’empire du Christ, que Christ par le mystère du Golgotha est descendu sur la Terre pour son efficacité, pour avec nous humains sur Terre avoir à nouveau en commun, ce que nous avons en commun avec les défunts, dans la mesure où les défunts oeuvrent dans le domaine terrestre – je ne pense pas maintenant l’exception, mais le cas normal -.

 

Si cela ne devient pas une vérité purement abstraite, pas seulement une vérité conceptuelle, une sorte de vérité du dimanche, à laquelle on se rappelle le plus souvent une fois, par ce qu’il nous vient que justement quelque chose de tel est vrai, mais quand l’humain dans cet empire du destin déambulera consciemment, comme il déambule dans l’empire des perceptions sensorielles, quand dans une certaine mesure, comme il va de par le monde et le fait avec ses yeux, aussi dans cet empire du destin il se sent tissé dedans, et dans cet empire du destin sent toujours ensemble les forces du Christ avec les forces des défunts, alors mes chers amis, l’humanité se développera déjà une vie véritable, concrète, conforme au sentiment avec les défunts. On vivra, quand on sentira soi-même ceci ou cela, quand on réalise soi-même ceci ou cela, comment on est ensemble avec les chers qui ont été là-bas. La vie sera indéfiniment enrichie.

 

Maintenant nous n’oublions peut-être pas nos défunts dans le sens où nous le nommons ainsi ; nous retenons leur souvenir. Mais une vie intensive – et ce sera en premier la vraie vie, parce que justement sinon la vie sera endormie, pour autant qu’elle est mesure de destin -, une vie intensive saisira l’humanité, et cela conduira déjà qu’on ne retiendra pas seulement le souvenir des défunts, mais qu’on saura : quand tu fais cela, quant tu fais cette démarche, quand tu entreprends cela, quand cela te réussi : tel ou tel défunt œuvre avec. – Les liens avec ne seront pas rompus, ils subsisteront.

Cet enrichissement de la vie se tient en perspective à l’humanité pour l’avenir de la Terre. Et quand nous avons maintenant la cinquième période post-atlantéenne, ainsi cette cinquième période post-atlantéenne œuvre pour l’essentiel à l’éducation de l’humanité vers justement la direction annoncée, et à la sixième époque post-atlantéenne l’humanité ne pourra pas du tout survivre, si elle ne s’apprête pas, à sentir ces choses de manière correcte : accueillir dans la conscience la réalité de ce qui a mesure de destin, comme maintenant l’humanité accueille seulement la réalité de ce qui a mesure naturelle.

 

 Reconnaître concrètement le rapport du mystère du Golgotha avec le problème de la mort, c’est cela sur quoi je voulais aujourd’hui rendre attentif. C’est aussi quelque chose, qui dépend intimement de ce qui doit maintenant venir à la conscience de l’humain.
Car sous le maint qui manque à l’humanité, est justement que les humains ont perdu la possibilité, de vivre les vraies réalités dans leurs impulsions volontaires et de sensations. Les humains se bercent progressivement dans de grandes illusions : qu’ils peuvent former la vie terrestre d’après des lois terrestres, la plus grande illusion à laquelle les humains peuvent s’adonner. Une grande illusion, qui trouve son extrême, son radical extrême par exemple dans le socialisme purement matérialiste, qui naturellement ne tolérera, que quand humains nous faisons le moindre entre nous, les défunts oeuvrent avec, mais il ordonne tout d’après des lois économiques, cela signifie purement physiques. C’est l’un de l’extrême. De l’autre côté de l’extrême, duquel tous les ainsi nommés idéalistes possible rêvent : sur le monde entier, avant tout vu du spirituel, purement programmatique, de créer des organisations internes ou inter étatiques, par lesquelles les guerres devraient être soi-disant supprimées.
Les humains se persuaderont de cela, s’ils s’acclimatent à une telle illusion, que tout de suite avec ce qu’ils veulent supprimer, ne suppriment pas, mais bien plus provoquent ce qu’ils veulent supprimer. Il y a une bonne volonté dans ces choses. C’est ce qui, à partir de la conscience d’époque matérialiste, aimerais-je dire, doit ressortir comme un sommet politique de tout le système mondial, mais qui va exactement conduire au contraire, qu’on veut en fait rechercher.


Ce dont il s’agit c’est que doit se répandre sur la Terre la compréhension de ce qui a mesure de destin, que cette compréhension de ce qui a figure de destin doit saisir aussi le législatif, les organisations politiques, car elles forment donc la base pour la structure des rapports sociaux.

 

Ce qui ne veut pas aller avec ce développement spirituel de l’humanité, cela entrera simplement en dissolution, cela déconstruira seulement, s’usera seulement. De cela il dépend intimement avec ce que les signes du temps signifient aujourd’hui. Nous avons besoin ici non de quelconque, pour le dire grossièrement, choses politiques à faire ; cela nous ne le ferons naturellement pas. Mais les exigences du temps, elles doivent tout de suite être vues de ceux qui veulent orienter leur regard sur le développement de l’humanité. Et compris doit être : sur le chemin, sur lequel aujourd’hui presque partout est changé le Christ est seulement à perdre ; gagner il ne peut l’être comme véritable roi et seigneur justifié de la Terre seulement par le soulèvement (NDT le lexique propose aussi « insurrection ») de l’humanité à la spiritualité. De cela vous pouvez être sûr : quand le Christ n’est pas cherché ainsi, comme le cherchent les confessions particulières aujourd’hui – qui se sont trouvées donc maintenant dans les derniers temps vraiment de manière étrange partout dans toutes possibles compromissions, qui savent aussi fêter ici et là  le Christ comme Dieu des batailles (NDT « Schlachtengott »), mais quand le Christ est cherché là où il est à trouver dans sa réalité, en ce que les humains comprennent l’empire de ce qui a mesure de destin comme une réalité, trouvent ainsi le Christ, comme nous l’avons aujourd'hui évoqué, alors sera créée cette organisation interétatique, qui là signifie la propagation du véritable christianisme sur le tour de la Terre.

Qu’on ne soit pas très près de ce but, vous pouvez  donc le reconnaître quand vous procédez à une petite réflexion. Pensez une fois, à tous les gens qui maintenant parlent d’instaurer la paix de par le monde, qui tous présentent ce programme – qui n’en parle pas ! – vous opposeriez le programme de rendre le Christ accessible à l’humanité ; alors viendrait la paix, la paix durable, aussi loin que c’est absolument possible sur la Terre.


Représentez-vous, ce que diraient les différentes associations (NDT : ici au sens « français », pas les « Assoziation » de la sphère économique chez RS), qui partent de toute « bonne volonté », si on leur présentait cela ! Nous l’avons même vécu, que par le suppléant du Christ sur Terre un programme de paix est sorti. Mais vous n’aurez pas lu beaucoup du Christ là dedans !

 

Ces choses, je le sais, on ne les prend pas du tout assez au sérieux dans le présent. Mais si elles ne deviennent pas prises au sérieux, l’humanité ne pourra aussi pas entamer de chemin guérissant. Tout comme c’est une nécessité que le mystère du Golgotha soit compris de manière spirituelle, ainsi est une nécessité, que les humains comprennent les signes du temps ainsi qu’ils voient vraiment quelque chose dans la science de l’esprit sans quoi aussi le façonnement social extérieur de l’avenir ne peut plus en sortir.