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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 04 - LA VIE ECONOMIQUE ASSOCIATIVE
Sujet: Sans triarticulation sociale il n'y a pas de solution à la question de la monnaie.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA024 121-123 (1982) 00/12/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

À un contexte d’idées comme celui de la triarticulation de l’organisme social sera souvent objecté : il ne peut pas apparaître avec des « propositions pratiques » pour telle ou telle particularité. On dit du genre : là est l’altération de la devise. Qu’est ce que le partisan de la triarticulation a comme moyen pour son amélioration ? Celui-ci doit répliquer : le cours des conditions économiques a été tel dans les temps récents, qu’il a conduit en particulier l’argent à la dévaluation par la lutte de concurrence des États. Une amélioration peut seulement survenir quand non des mesures particulières pour ceci ou cela sont envisagées, mais quand ce cours de la vie économique est fait tout à fait autre chose par la triarticulation. Des mesures particulières peuvent donc améliorer passagèrement maintes choses ; mais quand l’essence de l’économie reste la même, alors une amélioration particulière ne peut pas aider ; elle doit même avoir comme conséquence une aggravation dans un autre domaine. (*)

 

 

 

 

 

Le moyen vraiment pratique pour une réorganisation de ce qui est détruit est justement la triarticulation elle-même. Voudrait-on par exemple dans un domaine où la vie économique soupire par la dévaluation, créer des institutions de grande envergure dans le sens de la triarticulation, ainsi devrait s’améliorer le mal par le cours des évènements. L’objection signalée vient de ce que ce que celui qui le fait, de quelconques raisons, recule devant un travail pratique dans le sens de la triarticulation et réclame que les porteurs de cette idée de triarticulation devraient lui indiquer des moyens pour un assainissement de telle ou telle situation, sans façonner cette situation elle-même dans le sens de leur idée.

 

 

 

Dans ce point réside justement une contradiction essentielle entre le porteur de l’idée de triarticulation et tous ceux, qui là croient qu’on pourrait garder la vieille vie sociale d’état unitaire et, à l’intérieur de la même, arriver à une réorganisation. L’idée de la triarticulation repose justement tout de suite sur la conclusion que cette orientation d’état unitaire a conduit à la catastrophique situation mondiale ; et qu’on doit se décider de ce fait à la réorganiser, nouvelle, à partir des conditions qui se montrent de la triarticulation.

 

 

 

Avant que ce courage ne s’éveille pour une prise de mesures énergiques chez un suffisamment grand nombre d’humains, une guérison de la vie sociale malade ne peut pas venir. (*) La seule chose qui est possible sans cette prise de mesures énergiques peut seulement être le tirer-à-soi du pouvoir économique et politique par les États vainqueurs et l’oppression des vaincus. Les vainqueurs peuvent provisoirement maintenir l’ancien système, car les dommages qui se présentent à eux de celui-ci, peuvent être équilibrés par les avantages qu’ils tirent de la domination des vaincus. Mais les vaincus sont présentement dans une situation qui rend nécessaire le traitement instantané dans le sens de la prise de mesure énergique pensée ici. Pour les vainqueurs aussi une conclusion conforme à la nature serait le mieux. Car le contexte qu’ils se suscitent doit conduire dans le cours du temps à la perception de la situation intenable chez les vaincus et par là à de nouvelles catastrophes. Mais les vaincus ne peuvent pas attendre, car chaque omission agrandit l’impossible de leurs conditions de vie.

 

(*) NDT Une fois n’est pas coutume : souligné par le traducteur comme expression de ses propres motivations à traduire.