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Institut pour une triarticulation sociale
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ga 023 -Les points germinatifs de la question sociale



 PRÉFACE ET INTRODUCTION AUX 41 À 80ème MILLE DE CET ECRIT

VORREDE UND EINLEITUNG ZUM 41. BIS 80.TAUSEND DIESER SCHRIFT



 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes : 023 007-022 (1961) 28/04/1919
(Notes ajoutées, mises en évidence et paragraphes numérotés selon l'édition des 41.-80.000 de 1920)

Original




Traducteur:  FG  v.01 02/06/2019 Editeur: SITE

Les tâches que la vie sociale du présent pose doivent être méconnues par ceux qui les abordent avec l'idée d'une utopie. A partir de certains points de vue et de certains sentiments, on peut avoir la conviction que telle ou telle de ces institutions que l'on s’est préparer dans ses idées devraient rendre les gens heureux ; cette conviction peut adopter une force de persuasion écrasante ; ce que signifie actuellement la « question sociale » peut être complètement galvaudée si l'on veut affirmer une telle conviction.
Aujourd'hui, on peut pousser cette affirmation en apparence de la façon suivante dans l'absurde, et pourtant on fera le bon choix. On peut supposer que quelqu'un serait en possession d’ une « solution » théorique parfaite à la question sociale, et pourtant il pourrait croire quelque chose d’impraticable s'il voulait offrir à l'humanité cette « solution » conçue par lui. Car nous ne vivons plus dans le temps où il faut croire que nous pouvons œuvrer de cette façon dans la vie publique. La constitution d'âme des humains n'est pas telle qu'ils pourraient dire une fois pour la vie publique : là se tient quelqu’un qui comprend quelles institutions sociales sont nécessaires ; nous voulons faire comme il le pense.



De cette façon, les humains ne veulent pas laisser venir à eux des idées sur la vie sociale. Cet écrit, qui a maintenant déjà trouvé une distribution assez large compte avec ce fait. Ceux qui lui ont attribué un caractère utopique ont complètement mal jugé ses intentions sous-jacentes. Ceux qui l'ont le plus fait sont ceux qui veulent seulement penser eux-mêmes utopiquement. Ils voient chez l'autre ce qui est la caractéristique la plus essentielle de leurs propres habitudes de pensée.

 

Pour celui qui pense pratiquement, il appartient déjà aujourd’hui aux expériences de la vie publique qu'on ne peut rien faire avec une idée utopique, aussi convaincante qu'elle puisse paraître. Néanmoins, beaucoup ont le sentiment qu'ils devraient par exemple, approcher leurs semblables avec une telle idée dans le domaine économique. Ils doivent se convaincre qu'avec cela ils ne font que parler inutilement. Leurs semblables ne peuvent rien commencer avec ce qu'ils avancent.

On devrait traiter cela comme expérience. Car cela renvoie à un fait important de la vie publique contemporaine. C'est le fait de l’étrangeté à la vie de ce qu'on pense par rapport à ce qu’exige, par exemple, la réalité économique. Peut-on alors espérer venir à bout des états embrouillés de la vie publique quand on les aborde avec une pensée étrangère à la vie ?

Cette question ne peut pas être aimée tout de suite. Car elle amène à l’aveu que l'on pense de manière étrangère à la vie. Et pourtant, sans cet aveu, on restera aussi éloigné de la « question sociale ». Car c'est seulement quand cette question est traitée comme une question sérieuse pour l'ensemble de la civilisation actuelle que l'on comprendra mieux ce qui est nécessaire à la vie sociale.



Cette question renvoie à la formation de la vie contemporaine de l’esprit. L'humanité nouvelle a développé une vie de l’esprit qui est fortement dépendante d’institutions étatiques et de forces économiques. L'humain sera encore accueilli comme enfant dans l'éducation et l'enseignement de l'État. Il pourra seulement être éduqué ainsi que les conditions économiques de l'environnement permettent, desquelles il grandit.


On peut facilement croire maintenant que par là l'humain devrait être bien adapté aux conditions de vie du présent. Car l'État aurait la possibilité d'organiser les institutions du système d'éducation et d'enseignement, et avec cela la partie essentielle de la vie publique de l’esprit, de sorte à ce que la communauté humaine soit servie au mieux. Et cela aussi, on peut facilement croire que l'humain deviendrait par là le meilleur membre possible de la communauté humaine quand il est éduqué dans le sens des possibilités économiques à partir desquelles il grandit vers dehors, et quand, par cette éducation, il sera placé à cet endroit que ces possibilités économiques lui indiquent.


Cet écrit doit assumer la tâche, peu aimée aujourd'hui, de montrer que la confusion/l’embrouillamini de notre vie publique provient de la dépendance de la vie de l’esprit à l'État et à l'économie. Et il doit montrer que la libération de la vie de l’esprit hors de cette dépendance forme l’une des parties de la question sociale si brûlante.

Avec cela, cet écrit se tourne contre des erreurs répandues. Dans la prise de contrôle du système éducatif par l'État on voit depuis longtemps quelque chose de salutaire pour le progrès de l'humanité. Et les penseurs socialistes peuvent à peine se représenter autre chose que la société éduque l’individu à/pour son service d’après ses mesures. On ne veut pas facilement s’accommoder à une vue qui est absolument nécessaire sur ce domaine aujourd'hui. C'est celle que dans l’évolution historique de l'humanité dans un temps ultérieur, ce qui est correct dans un temps antérieur peut devenir une erreur. Il était nécessaire pour l'émergence des conditions/rapports modernes de l'humanité que le système éducatif, et donc la vie publique de l’esprit, soit retiré des cercles qui le détenaient/l’avait en mains au Moyen Âge et remise/confiée à l'État. Mais le maintien de cet état est une grave/lourde erreur sociale.


C'est ce que cet écrit veut montrer dans ses premières parties. A l’intérieur de la structure de l'État, la vie de l’esprit a grandit à la liberté ; elle ne peut vivre correctement dans cette liberté si ne lui sera pas donnée la pleine autonomie d’administration. La vie de l’esprit promeut/exige par l’essence qu'elle a adoptée, qu'elle forme un membre pleinement indépendant de l'organisme social. Le système d’éducation et d’enseignement, d'où grandit/croit quand même vers dehors toute vie spirituelle, devra être placé dans l’administration de ceux qui éduquent et enseignent. Rien de ce qui est actif dans l'État ou dans l'économie ne devrait parler ou gouverner dans cette administration. Chaque enseignant n’a à utiliser à l'enseignement qu’autant de temps qu’il peut encore être aussi un administrateur dans son domaine. Par cela, il soignera l'administration ainsi qu'il soigne l'éducation et l'enseignement lui-même. Personne ne donne de prescriptions qui ne soit en même temps impliqué lui-même dans l'enseigner et l'éduquer vivants. Aucun parlement, aucune personnalité qui a peut-être enseigné une fois, mais qui ne le fait plus, ne parlent avec. Ce que l'on vivra directement en salle de classe s’écoule aussi dans l'administration. Il est conforme à la nature qu'à l’intérieur d'une telle institution, l'objectivité et le professionnalisme œuvrent au plus haut degré possible.

On peut naturellement objecter que même dans une telle auto-administration de la vie de l’esprit, tout ne serai pas parfait. Cela ne sera quand même pas du tout à promouvoir dans la vraie vie. On peut seulement promouvoir que vienne en l’état le meilleurs possible. Les facultés qui grandissent à nous en l'enfant humain seront réellement transmises à la communauté lorsque seuls ceux qui peuvent porter un jugement décisif à à partir de raisons spirituelles de détermination auront à s'occuper de leur éducation. Jusqu’où un enfant est à amené dans l'une ou l'autre direction peut seulement apparaître dans une libre communauté de l’esprit. Et ce qui est à faire pour aider un tel jugement à son droit, cela pourra seulement être déterminé à partir d'une telle communauté. D’elle les vies de l'Etat et de l’économie peuvent recevoir les forces qu'elles ne peuvent pas se donner quand elles façonnent la vie de l’esprit de leurs points de vue.

 

Il repose dans la direction de ce qui est exposé dans cet écrit qu’aussi les institutions et le contenu d'enseignement de ces institutions qui servent l'État ou la vie de l’économie seront fournis par les administrateurs de la vie libre de l’esprit. Les écoles de juristes, les écoles de commerce, les établissements d'enseignement agricole et industriel recevront leur forme de la vie libre de l’esprit. Cet écrit doit nécessairement éveiller de nombreux préjugés contre lui, quand on tire cette conclusion - correcte - de ses explications. De quoi découlent à eux seuls ces préjugés ? On reconnaîtra leur esprit antisocial quand on se rendra compte qu'ils proviennent essentiellement de la croyance inconsciente que les éducateurs doivent être des humains étrangers à la vie, peu/non pratiques. On ne pourrait présumer d’eux qu'ils atteignent/trouvent d’eux-mêmes des institutions qui servent correctement les domaines pratiques de la vie. De telles institutions doivent être conçues par ceux qui sont dans la vie pratique, et les éduquants devraient œuvrer conformément aux directives qui leur seront données.

Qui pense ainsi, ne voit pas que les éduquants qui ne peuvent se donner eux-mêmes les directives jusque dans les plus petits détails et jusqu’aux plus grands deviennent non pratiques et étrangers à la vie de cette façon. A eux pourra alors être donner des principes qui viennent d’humain apparemment encore pratiques ; ils n’éduqueront pas de praticiens correct dans la vie. Les conditions antisociales sont provoquées parce que dans la vie sociale ne seront pas dedans des humains qui éprouvent socialement par leur éducation. Des humains éprouvant socialement peuvent seulement provenir d'une sorte d’éducation qui sera guidée et administrée par des éprouvants socialement. On n'arrivera jamais à la question sociale si l'on ne traite pas la question de l’éducation et de l’esprit comme une de ses parties essentielles. On créé de l’antisocial non purement par des institutions économiques, mais aussi parce que les humains se comportent antisocialement dans ces institutions. Et il est antisocial de laisser éduquer et instruire la jeunesse par des humains que l’on laisse devenir étranger à la vie en leur dictant de l'extérieur la direction et le contenu de leurs actions.

L'État institue des établissements scolaires juridiques. Il réclame d’eux que soit enseigné le contenu de la jurisprudence que lui, d’après ses point de vue, a couché par écrit dans sa constitution et son administration. Les institutions qui sont provenues entièrement d'une vie libre de l’esprit puiseront le contenu de la jurisprudence de cette vie de l’esprit elle-même. L'État aura à attendre ce qui lui est confié/remis de cette vie libre de l’esprit. Il sera fécondé des idées vivantes qui peuvent seulement naître/apparaitre d'une telle vie de l’esprit.


Mais à l’intérieur de cette vie de l’esprit elle-même, seront ces humains qui grandiront dans la pratique de la vie de leur point de vue. Ne pourra devenir pratique de la vie ce qui vient d'institutions d’éducation conçues par de purs " praticiens " et dans lesquelles sera enseigné par des humains étrangers à la vie, mais seulement ce qui vient d'éducateurs qui comprennent la vie et la pratique selon leur point de vue. Comment en détail l'administration d'une vie libre de l’esprit doit se façonner, ceci sera au moins exposé au moins à la manière d’indications dans cet écrit.


Les intentionnés utopistes aborderont l’écrit avec toutes sortes de questions. Les artistes et autres travailleurs de l’esprit soucieux diront : Oui, le talent s'épanouira-t-il alors mieux dans une vie libre de l’esprit que dans l’actuelle soignée par l'État et les pouvoirs de l’économie ? De tels questionneurs devraient réfléchir à ce que cet écrit ne sera pensé utopistiquement en aucune relation. A cause de cela rien n’y sera absolument fixé/établi théoriquement : Cela devrait être ainsi ou ainsi. Mais il sera encouragé/incité à des communautés humaines qui peuvent tirer de leur coexistence/vie en commun ce qui est socialement souhaitable. Qui juge la vie non pas d’après des préjugés théoriques mais d’après des expériences se dira : Celui qui créera à partir de son talent libre aura la perspective d'une évaluation correcte de ses prestations s'il y a une communauté libre de l’esprit qui peut intervenir dans la vie entièrement de ses points de vue.

La « question sociale » n'est pas quelque chose qui a monté dans la vie humaine en ce temps, qui peut maintenant être résolu par quelques humains ou par des parlements et qui sera alors résolu. Elle est une partie constituante de la toute nouvelle vie de la civilisation et le restera parce qu'elle est une fois apparue. Elle devra être résolue de nouveau pour chaque moment de l’évolution historique du monde. Car la vie humaine est récemment entrée dans un état qui laisse l'antisocial provenir toujours de nouveau de l'établi social. Cela devra constamment être maîtrisé à nouveau/à neuf. Comme un organisme entre dans l'état de faim toujours de nouveau quelque temps après la satiété, de même l'organisme social passe d'un ordre des rapports dans le désordre. Il y a aussi peu de remède universel pour l'ordre des rapports sociaux qu'il y a un aliment qui rassasie pour toujours. Mais les humains peuvent entrer dans des communautés telles que, par leur coopération vivante, une direction au social sera toujours donnée à l’existence/à l’être là. Une telle communauté est le membre spirituel, s’administrant lui-même, de l'organisme social.


De même que l'autogestion libre comme exigence sociale se donne des expériences du présent pour la vie de l’esprit, de même le travail associatif se donne pour la vie de l’économie. Dans la vie humaine plus récente, l'économie se compose de production de marchandises, circulation des marchandises et consommation de marchandises. Les besoins humains seront satisfaits par elle; c'est à l’intérieur d’elle que les humains se tiennent avec leurs activités. Chacun a ses intérêts partiels à l’intérieur d’elle ; chacun doit y intervenir avec la part d'activité qui lui est possible. Lui seul peut savoir et sentir/éprouver ce dont une personne a réellement besoin ; il veut juger de ce qu'il doit accomplir à partir de sa compréhension des conditions/rapports de vie de l'ensemble. Cela n'a pas toujours été ainsi, et ce n'est pas encore ainsi partout sur la terre ; à l’intérieur de la partie civilisée actuelle de la population de la terre, il en est essentiellement ainsi.

Les cercles de l’économie se sont élargis au cours de l’évolution de l’humanité. De l'économie domestique fermée /l’économie fermée de la maison s'est développée l'économie de la ville, de celle-là l'économie de l'État. Aujourd'hui, on se tient devant l'économie du monde. Bien qu'une partie considérable de l'ancien reste encore dans le nouveau, une grande partie du nouveau a déjà vécu dans l'ancien sur un mode de suggestion. Mais les destins de l'humanité sont dépendant de ce que la série de développements ci-dessus est devenue efficace de manière proéminente dans certaines conditions/certains rapports de vie.

Il est illusoire/c’est une non-pensée de vouloir organiser les forces de l’économie dans une communauté mondiale abstraite. Au cours de l’évolution, les économies particulières se sont largement intégrées dans les économies d’Etat. Les communautés étatiques sont quand-même nées de forces autres que de pures forces économiques. Qu'on voulait les transformer en communautés économiques a provoqué le chaos social des temps les plus récents. La vie de l’économie aspire à se former à partir de ses propres forces, indépendante des institutions de l’État, mais aussi de la manière étatique de penser. Elle ne pourra le faire que si, selon des points de vue purement économiques, se forment des associations qui se mettent ensemble de cercles de consommateurs, de commerçants et de producteurs. A travers les rapports de la vie, la portée de telles associations se régulera d'elle-même. De trop petites associations seraient trop coûteuses, de trop grandes économiquement travailleraient sans visibilité. Chaque association trouvera vers l'autre, à partir des besoins de la vie, le chemin à l’échange/la circulation régulée. On n’a pas besoin d’être soucieux que celui qui doit passer sa vie dans de fréquents changements de lieu soit restreint par de telles associations. Il trouvera facilement la transition de l'une à l'autre si ce n'est pas l'organisation étatique mais des intérêts économiques qui provoqueront la transition. Des institutions sont pensables au sein d'un tel être/système associatif qui œuvrent avec la facilité de la circulation de l’argent.


A l’intérieur d'une association, une harmonie étendue des intérêts peut régner de l'expertise et de l'objectivité. Ce ne sont pas des lois qui règlent la production, la circulation et la consommation des biens, mais les humains à partir de leur perspicacité immédiate et leur intérêt. Par leur se-tenir dans la vie associative, les humains peuvent avoir cette perspicacité nécessaire ; par ce que l'intérêt doit s’équilibrer/se compenser avec l'intérêt à la mesure de contrats, les biens circuleront dans leurs valeurs correspondantes. Un tel rassemblement d’après des points de vue économiques est quelque chose d’autre que par exemple, celui dans les syndicats modernes. Ceux-ci ont des répercussions dans la vie économique, mais ils ne viennent pas en l’état d’après des points de vue économiques. Ils sont fondés d’après des principes qui se sont formés dans les temps récents à partir de la mainmise des points de vue étatiques, politiques. On y parlementarise ; ils n’y convient pas d’après des points de vue économiques sur ce que l'un a à fournir à l'autre. Il ne siégera pas de « travailleurs salariés » dans les associations qui, par leur pouvoir, exigent le salaire le plus élevé possible d'un entrepreneur-travail/entrepreneur de travail ; mais des travailleurs manuels œuvreront ensemble avec les dirigeants spirituels de la production et avec les intéressés consommant de ce qui est produit afin de façonner les prestations conformément aux contreprestations par la régulation des prix. Cela ne peut pas se passer par parlementer dans des assemblées. On devrait en être soucieux. Car qui devrait travailler si d'innombrables humains devaient passer leur temps avec des négociations sur le travail ? Dans des accords d’humain à humain, d'association à association, tout se déroule à côté du travail. Pour cela, il est seulement nécessaire que le regroupement corresponde aux vues de ceux qui travaillent et aux intérêts de ceux qui consomment.


Avec cela n’est pas dessinée une utopie. Car il ne sera pas dit du tout : ceci devrait être établi ainsi ou ainsi. Il sera seulement indiqué sur comment les humains s’organiseront/s’établiront eux-mêmes les choses s'ils veulent œuvrer dans des communautés qui correspondent à leurs vues et à leurs intérêts.

D'un côté, la nature humaine veille à ce qu'ils se rassemblent pour former de telles communautés quand elle n'est pas gènée/empêchée par l'entremise de l'État, car la nature génère les besoins. De l'autre côté, la vie libre de l’esprit peut y veiller, car celle-ci amène les vues en l’état qui doivent œuvrer dans la communauté. Qui pense à partir de l’expérience doit admettre que de telles communautés associatives peuvent apparaitre à chaque instant, qu'elles n’enferme en rien d’une utopique. Rien d'autre ne se tient dans le chemin de leur apparission, que l'humain du présent voulant « organiser » la vie économique de l'extérieur dans le sens où la pensée d'« organisation » est devenue pour lui une suggestion. A cet organiser, qui veut unir les humains de l'extérieur à/pour la production, se tient en vis-à-vis cet organisation économique, qui est repose sur le libre associer, comme sa contre image. Par l'associer, l'humain se relie à un autre ; et ce qui a mesure de plan de l'ensemble surgit/apparait par la raison synthétique de l'individu. - On peut donc dire : A quoi cela sert, quand celui qui est dépourvu de possession s'associe avec le possédant ? On peut le trouver mieux lorsque toute la production et la consommation seront « justement/équitablement » réglés de dehors. Mais cette régulation organisationnelle coupe court à la libre force créatrice de l'individu, et elle prive la vie de l’économie de l'approvisionnement de ce qui peut prendre sa source seulement de ce libre pouvoir de créer. Et qu’on l'essaie/le tente seulement une seule fois, malgré tous les préjugés, même avec l'association de l’actuel dépourvu de possession avec le possesseur. Si d'autres forces n'interviennent pas que des forces économiques, alors le possesseur devra nécessairement compenser le dépourvu de possession avec la contreprestation. Aujourd'hui, on ne parle pas sur de telles choses à partir des instincts de vie qui proviennent de l'expérience, mais à partir des humeurs qui se sont développées non à partir d'intérêts économiques mais d’intérêts de classe et autres. Elles peuvent se développer parce que, dans les derniers temps, dans lesquels tout de suite la vie économique est devenue toujours plus compliquée, on ne pouvait par suivre cela avec des idées purement économiques. La vie non-libre de l’esprit a empêché cela. Les humains qui font l’économie se tiennent dedans la routine de vie ; les forces de façonnement œuvrant dans l'économie ne leur sont pas transparentes. Ils travaillent sans avoir une vue dans l'ensemble de la vie humaine. Dans les associations, l'un expérimentera par l'autre ce qu'il doit nécessairement savoir. Il se formera une expérience économique sur le possible, parce que les humains, desquels chacun a une vue et une expérience dans son domaine partiel, jugeront ensemble.



Comme dans la vie libre de l’esprit, seules les forces qui reposent en lui-même sont efficaces, ainsi dans le système économique formé associativement, seules sont efficaces les valeurs économiques qui s’en forment par les associations. Ce que l'individu a à faire dans la vie de l’économie, cela se donne de la vie en commun avec ceux avec qui il est économiquement associé. Par cela, il exactement autant d'influence sur l'économie générale sa que sa prestation satisfait. Comment de non-capables de prestation s’articulent à la vie de l’économie, cela sera expliqué dans le présent écrit. Protéger le faible vis-à-vis du  fort, peut une vie de l’économie qui est seulement façonnée à partir de ses propres forces.

Ainsi, l'organisme social peut se désintégrer/se diviser en deux membres indépendants qui tout de suite se soutiennent l'un l'autre/portent mutuellement par cela que chacun a son administration de sorte particulière qui provient de ses forces particulières. Mais un troisième doit se vivre entre les deux. C'est le membre réellement étatique de l'organisme social. En lui se fait valoir/s’affirme tout ce qui doit être dépendant du jugement et du sentiment de chaque humain qui a atteint l'âge de la majorité/devenu majeur. Dans la vie libre de l’esprit, chacun s’active selon ses facultés particulières ; dans la vie de l’économie, chacun rempli sa place ainsi que cela se donne de son contexte/pendant associatif. Dans la vie politico-juridique de l'Etat, il vient à sa validité purement humaine, aussi loin que celle-ci est indépendante des facultés par lesquelles il peut œuvrer dans la vie libre de l’esprit et indépendamment de quelle valeur les biens produits par lui obtiennent par la vie associative de l’économie. Dans ce livre sera montré comment le travail d’après le temps et la façon est une affaire de cette vie politico-juridique de l'État. Dans celui-ci, chacun se tient vis-à-vis de l'autre comme un égal, parce qu'en lui sera seulement négocié et administré sur les domaines sur lesquels chaque humain est également capable de jugement. Les droits et devoirs des humains trouvent leur régulation/réglementation dans ce membre de l'organisme social.

L'unité de tout l'organisme social naîtra/apparaitra du déploiement indépendant de ses trois membres. Le livre montrera comment l'efficacité du capital mobile, des moyens de production, l'utilisation des fonds et sols/du foncier peut se façonner par l'interaction/la concomitance des trois membres. Celui qui veut « résoudre » la question sociale par une manière d'économie inventée ou développée autrement ne trouvera pas cet écrit pratique ; celui qui veut inspirer les humains à partir des expériences de la vie à de telles sortes de regroupements dans lesquelles ils peuvent le mieux reconnaître les tâches sociales et s'y consacrer ne contestera peut-être quand-même pas à l'auteur du livre l’aspiration à une vraie pratique de la vie.

Le livre a en premier été publié en avril 1919. J'ai donné des compléments à ce qui a été dit à l'époque dans les contributions qui étaient contenues dans la revue « Dreigliederung des sozialen Organismus" (« Tri-articulation de l’organisme social) et sont parues ainsi justement collectionnés comme l’écrit « In Ausführung der Dreigliederung des sozialen Organismus » (« En application de la tri-articulation de l’organisme social »).

On pourra trouver que dans les deux écrits sera moins parler des « buts » du mouvement social que beaucoup plus des chemins qui devraient être parcouru dans la vie sociale. Qui pense à partir de la pratique de la vie, il sait que notamment des buts particuliers peuvent apparaître sous différentes formes. Seulement à qui vit dans des pensées abstraites, tout apparaît en des esquisses explicites. Un tel réprimande souvent le pratique de la vie parce qu'il ne la trouve pas déterminée, pas assez « clairement » représentée. Beaucoup qui se pensaient praticiens son tout de suite de tels abstraits. Ils ne considèrent pas que la vie puisse accepter les organisations les plus diverses. C'est un élément fluide. Et qui veut aller avec elle doit aussi adapter ses pensées et ses sentiments à ce train de base fluide. Les tâches sociales pourront seulement être saisies avec une telle pensée.


Les idées de cet écrit sont conquises à partir de l'observation de la vie, elles aimeraient aussi être comprises de celle-ci.

 Die Aufgaben, welche das soziale Leben der Gegenwart stellt, muß derjenige verkennen, der an sie mit dem Gedanken an irgendeine Utopie herantritt. Man kann aus gewissen Anschauungen und Empfindungen den Glauben haben, diese oder jene Einrichtungen, die man sich in seinen Ideen zurechtgelegt hat, müsse die Menschen beglücken; dieser Glaube kann überwältigende Überzeugungskraft annehmen; an dem, was gegenwärtig die «soziale Frage» bedeutet, kann man doch völlig vorbeireden, wenn man einen solchen Glauben geltend machen will. Man kann heute diese Behauptung in der folgenden Art bis in das scheinbar Unsinnige treiben, und man wird doch das Richtige treffen. Man kann annehmen, irgend jemand wäre im Besitze einer vollkommenen theoretischen «Lösung» der sozialen Frage, und er könnte dennoch etwas ganz Unpraktisches glauben, wenn er der Menschheit diese von ihm ausgedachte «Lösung» anbieten wollte. Denn wir leben nicht mehr in der Zeit, in welcher man glauben soll, auf diese Art im öffentlichen Leben wirken zu können. Die Seelenverfassung der Menschen ist nicht so, daß sie für das öffentliche Leben etwa einmal sagen könnten: Da seht einen, der versteht, welche sozialen Einrichtungen nötig sind; wie er es meint, so wollen wir es machen.

In dieser Art wollen die Menschen Ideen über das soziale Leben gar nicht an sich herankommen lassen. Diese Schrift, die nun doch schon eine ziemlich weite Verbreitung gefunden hat, rechnet mit dieser Tatsache. Diejenigen haben die ihr zugrunde liegenden Absichten ganz verkannt, die ihr einen utopistischen Charakter beigelegt haben. Am stärksten haben dies diejenigen getan, die selbst nur utopistisch denken wollen. Sie sehen bei dem andern, was der wesentlichste Zug ihrer eigenen Denkgewohnheiten ist.

 Für den praktisch Denkenden gehört es heute schon zu den Erfahrungen des öffentlichen Lebens, daß man mit einer noch so überzeugend erscheinenden utopistischen Idee nichts anfangen kann. Dennoch haben viele die Empfindung, daß sie zum Beispiele auf wirtschaftlichem Gebiete mit einer solchen an ihre Mitmenschen herantreten sollen. Sie müssen sich davon überzeugen, daß sie nur unnötig reden. Ihre Mitmenschen können nichts anfangen mit dem, was sie vorbringen.

Man sollte dies als Erfahrung behandeln. Denn es weist auf eine wichtige Tatsache des gegenwärtigen öffentlichen Lebens hin. Es ist die Tatsache der Lebensfremdheit dessen, was man denkt gegenüber dem, was zum Beispiel die wirtschaftliche Wirklichkeit fordert. Kann man denn hoffen, die verworrenen Zustände des öffentlichen Lebens zu bewältigen, wenn man an sie mit einem lebensfremden Denken herantritt?

Diese Frage kann nicht gerade beliebt sein. Denn sie veranlaßt das Geständnis, daß man lebensfremd denkt. Und doch wird man ohne dieses Geständnis der «sozialen Frage» auch fern bleiben. Denn nur, wenn man diese Frage als eine ernste Angelegenheit der ganzen gegenwärtigen Zivilisation behandelt, wird man Klarheit darüber erlangen, was dem sozialen Leben nötig ist.

Auf die Gestaltung des gegenwärtigen Geisteslebens weist diese Frage hin. Die neuere Menschheit hat ein Geistesleben entwickelt, das von staatlichen Einrichtungen und von wirtschaftlichen Kräften in einem hohen Grade abhängig ist. Der Mensch wird noch als Kind in die Erziehung und den Unterricht des Staates aufgenommen. Er kann nur so erzogen werden, wie die wirtschaftlichen Zustände der Umgebung es gestatten, aus denen er herauswächst.

Man kann nun leicht glauben, dadurch müsse der Mensch gut an die Lebensverhältnisse der Gegenwart angepaßt sein. Denn der Staat habe die Möglichkeit, die Einrichtungen des Erziehungs- und Unterrichtswesens und damit des wesentlichen Teiles des öffentlichen Geisteslebens so zu gestalten, daß dadurch der Menschengemeinschaft am besten gedient werde. Und auch das kann man leicht glauben, daß der Mensch dadurch das bestmögliche Mitglied der menschlichen Gemeinschaft werde, wenn er im Sinne der wirtschaftlichen Möglichkeiten erzogen wird, aus denen er herauswächst, und wenn er durch diese Erziehung an denjenigen Platz gestellt wird, den ihm diese wirtschaftlichen Möglichkeiten anweisen.

Diese Schrift muß die heute wenig beliebte Aufgabe übernehmen, zu zeigen, daß die Verworrenheit unseres öffentlichen Lebens von der Abhängigkeit des Geisteslebens vom Staate und der Wirtschaft herrührt. Und sie muß zeigen, daß die Befreiung des Geisteslebens aus dieser Abhängigkeit den einen Teil der so brennenden sozialen Frage bildet.
Damit wendet sich diese Schrift gegen weitverbreitete Irrtümer. In der Übernahme des Erziehungswesens durch den Staat sieht man seit lange etwas dem Fortschritt der Menschheit Heilsames. Und sozialistisch Denkende können sich kaum etwas anderes vorstellen, als daß die Gesellschaft den einzelnen zu ihrem Dienste nach ihren Maßnahmen erziehe. Man will sich nicht leicht zu einer Einsicht bequemen, die auf diesem Gebiete heute unbedingt notwendig ist. Es ist die, daß in der geschichtlichen Entwickelung der Menschheit in einer späteren Zeit zum Irrtum werden kann, was in einer früheren richtig ist. Es war für das Heraufkommen der neuzeitlichen Menschheitsverhältnisse notwendig, daß das Erziehungswesen und damit das öffentliche Geistesleben den Kreisen, die es im Mittelalter innehatten, abgenommen und dem Staate überantwortet wurde. Die weitere Beibehaltung dieses Zustandes ist aber ein schwerer sozialer Irrtum.

Das will diese Schrift in ihrem ersten Teile zeigen. Innerhalb des Staatsgefüges ist das Geistesleben zur Freiheit herangewachsen; es kann in dieser Freiheit nicht richtig leben, wenn ihm nicht die volle Selbstverwaltung gegeben wird. Das Geistesleben fordert durch das Wesen, das es angenommen hat, daß es ein völlig selbständiges Glied des sozialen Organismus bilde. Das Erziehungs- und Unterrichtswesen, aus dem ja doch alles geistige Leben herauswächst, muß in die Verwaltung derer gestellt werden, die erziehen und unterrichten. In diese Verwaltung soll nichts hineinreden oder hineinregieren, was im Staate oder in der Wirtschaft tätig ist. Jeder Unterrichtende hat für das Unterrichten nur so viel Zeit aufzuwenden, daß er auch noch ein Verwaltender auf seinem Gebiete sein kann. Er wird dadurch die Verwaltung so besorgen, wie er die Erziehung und den Unterricht selbst besorgt. Niemand gibt Vorschriften, der nicht gleichzeitig selbst im lebendigen Unterrichten und Erziehen drinnen steht. Kein Parlament, keine Persönlichkeit, die vielleicht einmal unterrichtet hat, aber dies nicht mehr selbst tut, sprechen mit. Was im Unterricht ganz unmittelbar erfahren wird, das fließt auch in die Verwaltung ein. Es ist naturgemäß, daß innerhalb einer solchen Einrichtung Sachlichkeit und Fachtüchtigkeit in dem höchstmöglichen Maße wirken.

 

Man kann natürlich einwenden, daß auch in einer solchen Selbstverwaltung des Geisteslebens nicht alles vollkommen sein werde. Doch das wird im wirklichen Leben auch gar nicht zu fordern sein. Daß das Bestmögliche zustande komme, das allein kann angestrebt werden. Die Fähigkeiten, die in dem Menschenkinde heranwachsen, werden der Gemeinschaft wirklich übermittelt werden, wenn über ihre Ausbildung nur zu sorgen hat, wer aus geistigen Bestimmungsgründen heraus sein maßgebendes Urteil fällen kann. Wie weit ein Kind nach der einen oder der andern Richtung zu bringen ist, darüber wird ein Urteil nur in einer freien Geistgemeinschaft entstehen können. Und was zu tun ist, um einem solchen Urteil zu seinem Recht zu verhelfen, das kann nur aus einer solchen Gemeinschaft heraus bestimmt werden. Aus ihr können das Staats- und das Wirtschaftsleben die Kräfte empfangen, die sie sich nicht geben können, wenn sie von ihren Gesichtspunkten aus das Geistesleben gestalten.

Es liegt in der Richtung des in dieser Schrift Dargestellten, daß auch die Einrichtungen und der Unterrichtsinhalt derjenigen Anstalten, die dem Staate oder dem Wirtschaftsleben dienen, von den Verwaltern des freien Geisteslebens besorgt werden. Juristenschulen, Handelsschulen, landwirtschaftliche und industrielle Unterrichtsanstalten werden ihre Gestaltung aus dem freien Geistesleben heraus erhalten. Diese Schrift muß notwendig viele Vorurteile gegen sich erwecken, wenn man diese — richtige — Folgerung aus ihren Darlegungen zieht. Allein woraus fließen diese Vorurteile? Man wird ihren antisozialen Geist erkennen, wenn man durchschaut, daß sie im Grunde aus dem unbewußten Glauben hervorgehen, die Erziehenden müssen lebensfremde, unpraktische Menschen sein. Man könne ihnen gar nicht zumuten, daß sie Einrichtungen von sich aus treffen, welche den praktischen Gebieten des Lebens richtig dienen. Solche Einrichtungen müssen von denjenigen gestaltet werden, die im praktischen Leben drinnen stehen, und die Erziehenden müssen gemäß den Richtlinien wirken, die ihnen gegeben werden.

Wer so denkt, der sieht nicht, daß Erziehende, die sich nicht bis ins Kleinste hinein und bis zum Größten hinauf die Richtlinien selber geben können, erst dadurch lebensfremd und unpraktisch werden. Ihnen können dann Grundsätze gegeben werden, die von scheinbar noch so praktischen Menschen herrühren; sie werden keine rechten Praktiker in das Leben hineinerziehen. Die antisozialen Zustände sind dadurch herbeigeführt, daß in das soziale Leben nicht Menschen hineingestellt werden, die von ihrer Erziehung her sozial empfinden. Sozial empfindende Menschen können nur aus einer Erziehungsart hervorgehen, die von sozial Empfindenden geleitet und verwaltet wird. Man wird der sozialen Frage niemals beikommen, wenn man nicht die Erziehungs- und Geistesfrage als einen ihrer wesentlichen Teile behandelt. Man schafft Antisoziales nicht bloß durch wirtschaftliche Einrichtungen, sondern auch dadurch, daß sich die Menschen in diesen Einrichtungen antisozial verhalten. Und es ist antisozial, wenn man die Jugend von Menschen erziehen und unterrichten läßt, die man dadurch lebensfremd werden läßt, daß man ihnen von außen her Richtung und Inhalt ihres Tuns vorschreibt.

 Der Staat richtet juristische Lehranstalten ein. Er verlangt von ihnen, daß derjenige Inhalt einer Jurisprudenz gelehrt werde, den er, nach seinen Gesichtspunkten, in seiner Verfassung und Verwaltung niedergelegt hat. Anstalten, die ganz aus einem freien Geistesleben hervorgegangen sind, werden den Inhalt der Jurisprudenz aus diesem Geistesleben selbst schöpfen. Der Staat wird zu warten haben auf dasjenige, was ihm von diesem freien Geistesleben aus überantwortet wird. Er wird befruchtet werden von den lebendigen Ideen, die nur aus einem solchen Geistesleben erstehen können.

Innerhalb dieses Geisteslebens selbst aber werden diejenigen Menschen sein, die von ihren Gesichtspunkten aus in die Lebenspraxis hineinwachsen. Nicht das kann Lebenspraxis werden, was aus Erziehungseinrichtungen stammt, die von bloßen «Praktikern» gestaltet und in denen von lebensfremden Menschen gelehrt wird, sondern allein das, was von Erziehern kommt, die von ihren Gesichtspunkten aus das Leben und die Praxis verstehen. Wie im einzelnen die Verwaltung eines freien Geisteslebens sich gestalten muß, das wird in dieser Schrift wenigstens andeutungsweise dargestellt.

 Utopistisch Gesinnte werden an die Schrift mit allerlei Fragen heranrücken. Besorgte Künstler und andere Geistesarbeiter werden sagen: Ja, wird denn die Begabung in einem freien Geistesleben besser gedeihen als in dem gegenwärtigen vom Staat und den Wirtschaftsmächten besorgten? Solche Frager sollten bedenken, daß diese Schrift eben in keiner Beziehung utopistisch gemeint wird. In ihr wird deshalb durchaus nichttheoretisch festgesetzt: Dies soll so oder so sein. Sondern es wird zu Menschengemeinschaften angeregt, die aus ihrem Zusammenleben das sozial Wünschenswerte herbeiführen können. Wer das Leben nicht nach theoretischen Vorurteilen, sondern nach Erfahrungen beurteilt, der wird sich sagen: Der aus seiner freien Begabung heraus Schaffende wird Aussicht auf eine rechte Beurteilung seiner Leistungen haben, wenn es eine freie Geistesgemeinschaft gibt, die ganz aus ihren Gesichtspunkten heraus in das Leben eingreifen kann.
Die «soziale Frage» ist nicht etwas, was in dieser Zeit in das Menschenleben heraufgestiegen ist, was jetzt durch ein paar Menschen oder durch Parlamente gelöst werden kann und dann gelöst sein wird. Sie ist ein Bestandteil des ganzen neueren Zivilisationslebens, und wird es, da sie einmal entstanden ist, bleiben. Sie wird für jeden Augenblick der weltgeschichtlichen Entwickelung neu gelöst werden müssen. Denn das Menschenleben ist mit der neuesten Zeit in einen Zustand eingetreten, der aus dem sozial Eingerichteten immer wieder das Antisoziale hervorgehen läßt. Dieses muß stets neu bewältigt werden. Wie ein Organismus einige Zeit nach der Sättigung immer wieder in den Zustand des Hungers eintritt, so der soziale Organismus aus einer Ordnung der Verhältnisse in die Unordnung. Eine Universalarznei zur Ordnung der sozialen Verhältnisse gibt es so wenig wie ein Nahrungsmittel, das für alle Zeiten sättigt. Aber die Menschen können in solche Gemeinschaften eintreten, daß durch ihr lebendiges Zusammenwirken dem Dasein immer wieder die Richtung zum Sozialen gegeben wird. Eine solche Gemeinschaft ist das sich selbst verwaltende geistige Glied des sozialen Organismus.

 Wie sich für das Geistesleben aus den Erfahrungen der Gegenwart die freie Selbstverwaltung als soziale Forderung ergibt, so für das Wirtschaftsleben die assoziative Arbeit. Die Wirtschaft setzt sich im neueren Menschenleben zusammen aus Warenproduktion, Warenzirkulation und Warenkonsum. Durch sie werden die menschlichen Bedürfnisse befriedigt; innerhalb ihrer stehen die Menschen mit ihrer Tätigkeit. Jeder hat innerhalb ihrer seine Teilinteressen; jeder muß mit dem ihm möglichen Anteil von Tätigkeit in sie eingreifen. Was einer wirklich braucht, kann nur er wissen und empfinden; was er leisten soll, will er aus seiner Einsicht in die Lebensverhältnisse des Ganzen beurteilen. Es ist nicht immer so gewesen, und ist heute noch nicht überall so auf der Erde; innerhalb des gegenwärtig zivilisierten Teiles der Erdbevölkerung ist es im wesentlichen so.

 Die Wirtschaftskreise haben sich im Laufe der Menschheitsentwickelung erweitert. Aus der geschlossenen Hauswirtschaft hat sich die Stadtwirtschaft, aus dieser die Staatswirtschaft entwickelt. Heute steht man vor der Weltwirtschaft. Es bleibt zwar von dem alten noch ein erheblicher Teil im Neuen bestehen; es lebte in dem alten andeutungsweise schon vieles von dem Neuen. Aber die Schicksale der Menschheit sind davon abhängig, daß die obige Entwickelungsreihe innerhalb gewisser Lebensverhältnisse vorherrschend wirksam geworden ist.

 

Es ist ein Ungedanke, die Wirtschaftskräfte in einer abstrakten Weltgemeinschaft organisieren zu wollen. Die Einzelwirtschaften sind im Laufe der Entwickelung in die Staatswirtschaften in weitem Umfange eingelaufen. Doch die Staatsgemeinschaften sind aus anderen als bloß wirtschaftlichen Kräften entsprungen. Daß man sie zu Wirtschaftsgemeinschaften umwandeln wollte, bewirkte das soziale Chaos der neuesten Zeit. Das Wirtschaftsleben strebt darnach, sich aus seinen eigenen Kräften heraus unabhängig von Staatseinrichtungen, aber auch von staatlicher Denkweise zu gestalten. Es wird dies nur können, wenn sich, nach rein wirtschaftlichen Gesichtspunkten, Assoziationen bilden, die aus Kreisen von Konsumenten, von Handeltreibenden und Produzenten sich zusammenschließen. Durch die Verhältnisse des Lebens wird der Umfang solcher Assoziationen sich von selbst regeln. Zu kleine Assoziationen würden zu kostspielig, zu große wirtschaftlich zu unübersichtlich arbeiten. Jede Assoziation wird zu der andern aus den Lebensbedürfnissen heraus den Weg zum geregelten Verkehr finden. Man braucht nicht besorgt zu sein, daß derjenige, der sein Leben in reger Ortsveränderung zuzubringen hat, durch solche Assoziationen eingeengt sein werde. Er wird den Übergang von der einen in die andere leicht finden, wenn nicht staatliche Organisation, sondern wirtschaftliche Interessen den Übergang bewirken werden. Es sind Einrichtungen innerhalb eines solchen assoziativen Wesens denkbar, die mit der Leichtigkeit des Geldverkehrs wirken.

 Innerhalb einer Assoziation kann aus Fachkenntnis und Sachlichkeit eine weitgehende Harmonie der Interessen herrschen. Nicht Gesetze regeln die Erzeugung, die Zirkulation und den Verbrauch der Güter, sondern die Menschen aus ihrer unmittelbaren Einsicht und ihrem Interesse heraus. Durch ihr Drinnenstehen im assoziativen Leben können die Menschen diese notwendige Einsicht haben; dadurch, daß Interesse mit Interesse sich vertragsmäßig ausgleichen muß, werden die Güter in ihren entsprechenden Werten zirkulieren. Ein solches Zusammenschließen nach wirtschaftlichen Gesichtspunkten ist etwas anderes als zum Beispiele das in den modernen Gewerkschaften. Diese wirken sich im wirtschaftlichen Leben aus; aber sie kommen nicht nach wirtschaftlichen Gesichtspunkten zustande. Sie sind den Grundsätzen nachgebildet, die sich in der neueren Zeit aus der Handhabung der staatlichen, der politischen Gesichtspunkte heraus gestaltet haben. Man parlamentarisiert in ihnen; man kommt nicht nach wirtschaftlichen Gesichtspunkten überein, was der eine dem andern zu leisten hat. In den Assoziationen werden nicht «Lohnarbeiter» sitzen, die durch ihre Macht von einem Arbeit-Unternehmer möglichst hohen Lohn fordern, sondern es werden Handarbeiter mit den geistigen Leitern der Produktion und mit den konsumierenden Interessenten des Produzierten zusammenwirken, um durch Preisregulierungen Leistungen entsprechend den Gegenleistungen zu gestalten. Das kann nicht durch Parlamentieren in Versammlungen geschehen. Vor solchen müßte man besorgt sein. Denn, wer sollte arbeiten, wenn unzählige Menschen ihre Zeit mit Verhandlungen über die Arbeit verbringen müßten? In Abmachungen von Mensch zu Mensch, von Assoziation zu Assoziation vollzieht sich alles neben der Arbeit. Dazu ist nur notwendig, daß der Zusammenschluß den Einsichten der Arbeitenden und den Interessen der Konsumierenden entspricht.

Damit wird nicht eine Utopie gezeichnet. Denn es wird gar nicht gesagt: Dies soll so oder so eingerichtet werden. Es wird nur darauf hingedeutet, wie die Menschen sich selbst die Dinge einrichten werden, wenn sie in Gemeinschaften wirken wollen, die ihren Einsichten und ihren Interessen entsprechen. 
Daß sie sich zu solchen Gemeinschaften zusammenschließen, dafür sorgt einerseits die menschliche Natur, wenn sie durch staatliche Dazwischenkunft nicht gehindert wird; denn die Natur erzeugt die Bedürfnisse. Andrerseits kann dafür das freie Geistesleben sorgen, denn dieses bringt die Einsichten zustande, die in der Gemeinschaft wirken sollen. Wer aus der Erfahrung heraus denkt, muß zugeben, das solche assoziative Gemeinschaften in jedem Augenblick entstehen können, daß sie nichts von Utopie in sich schließen. Ihrer Entstehung steht nichts anderes im Wege, als daß der Mensch der Gegenwart das wirtschaftliche Leben von außen «organisieren» will in dem Sinne, wie für ihn der Gedanke der «Organisation» zu einer Suggestion geworden ist. Diesem Organisieren, das die Menschen zur Produktion von außen zusammenschließen will, steht diejenige wirtschaftliche Organisation, die auf dem freien Assoziieren beruht, als sein Gegenbild gegenüber. Durch das Assoziieren verbindet sich der Mensch mit einem andern; und das Planmäßige des Ganzen entsteht durch die Vernunft des einzelnen. — Man kann ja sagen: Was nützt es, wenn der Besitzlose mit dem Besitzenden sich assoziiert? Man kann es besser finden, wenn alle Produktion und Konsumtion von außen her «gerecht» geregelt wird. Aber diese organisatorische Regelung unterbindet die freie Schaffenskraft des einzelnen, und sie bringt das Wirtschaftsleben um die Zufuhr dessen, was nur aus dieser freien Schaffenskraft entspringen kann. Und man versuche es nur einmal, trotz aller Vorurteile, sogar mit der Assoziation des heute Besitzlosen mit dem Besitzenden. Greifen nicht andere als wirtschaftliche Kräfte ein, dann wird der Besitzende dem Besitzlosen die Leistung notwendig mit der Gegenleistung ausgleichen müssen.
Heute spricht man über solche Dinge nicht aus den Lebensinstinkten heraus, die aus der Erfahrung stammen; sondern aus den Stimmungen, die sich nicht aus wirtschaftlichen, sondern aus Klassen- und anderen Interessen heraus entwickelt haben. Sie konnten sich entwickeln, weil man in der neueren Zeit, in welcher gerade das wirtschaftliche Leben immer komplizierter geworden ist, diesem nicht mit rein wirtschaftlichen Ideen nachkommen konnte. Das unfreie Geistesleben hat dies verhindert. Die wirtschaftenden Menschen stehen in der Lebensroutine drinnen; die in der Wirtschaft wirkenden Gestaltungskräfte sind ihnen nicht durchsichtig. Sie arbeiten ohne Einsicht in das Ganze des Menschenlebens. In den Assoziationen wird der eine durch den andern erfahren, was er notwendig wissen muß. Es wird eine wirtschaftliche Erfahrung über das Mögliche sich bilden, weil die Menschen, von denen jeder auf seinem Teilgebiete Einsicht und Erfahrung hat, zusammen-urteilen werden.

Wie in dem freien Geistesleben nur die Kräfte wirksam sind, die in ihm selbst liegen, so im assoziativ gestalteten Wirtschaftssystem nur die wirtschaftlichen Werte, die sich durch die Assoziationen herausbilden. Was in dem Wirtschaftsleben der einzelne zu tun hat, das ergibt sich ihm aus dem Zusammenleben mit denen, mit denen er wirtschaftlich assoziiert ist. Dadurch wird er genau so viel Einfluß auf die allgemeine Wirtschaft haben, als seiner Leistung entspricht. Wie Nicht-Leistungsfähige sich dem Wirtschaftsleben eingliedern, das wird in dieser Schrift auseinandergesetzt. Den Schwachen gegenüber dem Starken schützen, kann ein Wirtschaftsleben, das nur aus seinen eigenen Kräften heraus gestaltet ist.

 So kann der soziale Organismus in zwei selbständige Glieder zerfallen, die sich gerade dadurch gegenseitig tragen, daß jeder seine eigenartige Verwaltung hat, die aus seinen besonderen Kräften hervorgeht. Zwischen beiden aber muß sich ein Drittes ausleben. Es ist das eigentliche staatliche Glied des sozialen Organismus. In ihm macht sich alles das geltend, was von dem Urteil und der Empfindung eines jeden mündig gewordenen Menschen abhängig sein muß. In dem freien Geistesleben betätigt sich jeder nach seinen besonderen Fähigkeiten; im Wirtschaftsleben füllt jeder seinen Platz so aus, wie sich das aus seinem assoziativen Zusammenhang ergibt. Im politisch-rechtlichen Staatsleben kommt er zu seiner rein menschlichen Geltung, insoferne diese unabhängig ist von den Fähigkeiten, durch die er im freien Geistesleben wirken kann, und unabhängig davon, welchen Wert die von ihm erzeugten Güter durch das assoziative Wirtschaftsleben erhalten. In diesem Buche wird gezeigt, wie Arbeit nach Zeit und Art eine Angelegenheit ist dieses politisch-rechtlichen Staatslebens. In diesem steht jeder dem andern als ein gleicher gegenüber, weil in ihm nur verhandelt und verwaltet wird auf den Gebieten, auf denen jeder Mensch gleich urteilsfähig ist. Rechte und Pflichten der Menschen finden in diesem Gliede des sozialen Organismus ihre Regelung.

 Die Einheit des ganzen sozialen Organismus wird entstehen aus der selbständigen Entfaltung seiner drei Glieder. Das Buch wird zeigen, wie die Wirksamkeit des beweglichen Kapitales, der Produktionsmittel, die Nutzung des Grundes und Bodens sich durch das Zusammenwirken der drei Glieder gestalten kann. Wer die soziale Frage «lösen» will durch eine ausgedachte oder sonstwie entstandene Wirtschaftsweise, der wird diese Schrift nicht praktisch finden; wer aus den Erfahrungen des Lebens heraus die Menschen zu solchen Arten des Zusammenschlusses anregen will, in denen sie die sozialen Aufgaben am besten erkennen und sich ihnen widmen können, der wird dem Verfasser des Buches das Streben nach wahrer Lebenspraxis vielleicht doch nicht absprechen.

Das Buch ist im April 1919 zuerst veröffentlicht worden. Ergänzungen zu dem damals Ausgesprochenen habe ich in den Beiträgen gegeben, die in der Zeitschrift «Dreigliederung des sozialen Organismus» enthalten waren und die soeben gesammelt als die Schrift «In Ausführung der Dreigliederung des sozialen Organismus» erschienen sind.

Man wird finden können, daß in den beiden Schriften weniger von den «Zielen» der sozialen Bewegung als vielmehr von den Wegen gesprochen wird, die im sozialen Leben beschritten werden sollten. Wer aus der Lebenspraxis heraus denkt, der weiß, daß namentlich einzelne Ziele in verschiedener Gestalt auftreten können. Nur wer in abstrakten Gedanken lebt, dem erscheint alles in eindeutigen Umrissen. Ein solcher tadelt das Lebenspraktische oft, weil er es nicht bestimmt, nicht «klar» genug dargestellt findet. Viele, die sich Praktiker dünken, sind gerade solche Abstraktlinge. Sie bedenken nicht, daß das Leben die mannigfaltigsten Gestaltungen annehmen kann. Es ist ein fließendes Element. Und wer mit ihm gehen will, der muß sich auch in seinen Gedanken und Empfindungen diesem fließenden Grundzug anpassen. Die sozialen Aufgaben werden nur mit einem solchen Denken ergriffen werden können.

Aus der Beobachtung des Lebens heraus sind die Ideen dieser Schrift erkämpft; aus dieser heraus möchten sie auch verstanden sein.

 

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