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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 02-L’organisme social
Sujet: Triarticulation sociale comme répercussion sur corps physique, éthérique et astral
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 199 - 04/09/1920
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Si nous regardons l’humain tel qu’il est aujourd’hui, dans une certaine mesure à l’envers, par rapport à la nature, alors nous trouvons : il est fondé avec son corps éthérique dans le monde animal, avec son corps astral dans le monde des plantes, avec son moi dans le monde minéral. Mais il transforme déjà ceux-ci en ses membres existants, il transforme son corps éthérique, et par cela apparaît autour de lui dans la vie en commun humaine, ce dans quoi il est de nouveau fondé avec son corps éthérique dans la vie extérieure, dans l’organisme social : la vie économique. Il est fondé avec son corps astral dans le domaine du droit dans l’organisme social, et il est avec son Je dans le domaine spirituel de l’organisme social. Nous nous tenons donc comme humains d’un côté “articulés ensemble” dans les trois règnes de la nature, et nous tenons de l’autre côté comme humains “articulés ensemble” dans la vie sociale d’après ses trois différents membres, le membre spirituel, le membre juridique et le membre économique.

Corps physique
Corps éthérique : monde animal - domaine économique
Corps astral : monde végétal – domaine juridique
Je : monde minéral – domaine spirituel

Nous devons maintenant nous situer sur un sol complètement plus clair de notre mode de représentations, pour approfondir encore plus la compréhension que nous gagnons en cela. Saisissons le bien-être qui est obtenu par la vie sociale dans son articulation par la transformation, que nous accomplissons dans les vies terrestres successives, par la transformation du corps éthérique, du corps astral, du Je. Donc, quand nous orientons ainsi le regard, alors nous trouvons dans une certaine mesure ce que l’humain apporte de lui-même par son articulation afin qu’apparaisse la vie sociale.
Mais seulement, la vie sociale agit en revanche en retour sur lui, sur les humains. Je voudrai dire, nous avons contemplé jusqu’à présent le côté volontaire de la vie humaine, nous avons contemplé, comment elle apparaît, la vie sociale, comment elle s’écoule de l’articulation de la nature humaine. Mais elle est donc alors là, quand elle s’est écoulée ! Donc, il coule le domaine économique du corps éthérique ou de la transformation du corps éthérique, il coule le domaine juridique du corps éthérique, il coule le domaine spirituel de la transformation du Je, mais en ce que se soit alors écoulé, ce domaine spirituel, ce domaine juridique, ce domaine économique, ces trois domaines sont donc des réalités, et alors ils agissent à nouveau en retour sur les humains. Donc, l’humain les sort tout d’abord de lui, et ils agissent à nouveau sur lui en retour.
Cette deuxième sorte de synergie des humains, nous devons aussi la considérer. C’est ainsi que nous pouvons dire, c’est plus à partir du côté des perceptions. Que ce que nous avons regardé ici fût plus du côté de la volonté, comment l’humain produit la triarticulation . Maintenant nous voulons allez davantage du côté de la perception, quelles impressions apparaissent là, en ce que l’environnement de l’humain agit à nouveau en retour sur l’humain.
Et là se montre à l’observation, que le domaine spirituel réagit sur le corps physique de l’humain (voir prochain schéma), de toute manière seulement dans un degré très limité, sur le corps physique dans la présente vie terrestre. Nous pouvons certes constater à un certain degré, que l’humain, en ce qu’il développe une affinité à son environnement, prend quelque chose de cet environnement aussi loin que c’est le domaine spirituel. Que l’humain grandisse dans une certaine atmosphère artistique, on peut le voir, lorsqu’on a une sensation, à la physiognomie, on peut le voir, quand il grandit dans une atmosphère philistreuse, à la physiognomie. Mais c’est, aimerai-je dire, quand même quelque chose qui est une toute fine nuance de vie. En gros nous pouvons dire : ce n’est pas ainsi que le corps physique de l’humain montre une grande influence par l’environnement du domaine spirituel en rapport avec sa formation. D’autant plus importante est cette influence pour les prochaines vies terrestres.
C’est de toute manière ainsi que nous porterons fortement cette physiognomie dans les prochaines vies terrestres, qui proviendra de l’environnement spirituel dans cette vie terrestre. Et ainsi, comme nous regardons attentivement, comment nous avons maintenant notre physiognomie, c’est essentiellement le résultat de l’influence du domaine spirituel, dans lequel nous fumes en de précédentes vies terrestres. On peut déjà, lorsque l’on a une sensation pour cela, lire du visage d’un humain, dans quel environnement il fut en de précédentes vies terrestres, quand seulement cela aussi, aimerai-je dire, est possible dans un certain sens général. De ces choses proviennent aussi des discrépences, qui s’opposent parfois à nous assez fortement.

Considérez une fois, disons maintenant, un humain descend en rapport à sa vie terrestre précédente d’une famille finement accordée et grandit maintenant dans une famille rude, alors il porte une fine nuance de vie, de laquelle j’ai parlé précédemment, quand aussi, voudrai-je dire, de manière insignifiante, dans son visage.
Peut être porte t’il fortement tout de suite dans son visage, ce qu’il a apporté avec lui de sa vie terrestre précédente. On comprend là souvent seulement à partir de ce contexte, comment cela arrive, qu’un rude gars puisse parfois avoir un visage tout fin. Les choses sont parfois justement en un rapport absolument compliqué dans la vie humaine.

Vous direz maintenant : oui, mais l’humain ne prend pas son corps physique avec lui pour la prochaine vie terrestre, il le dépose donc. – C’est le cas en rapport avec la matière, mais je voudrais donc reprendre encore une fois, ce que j’ai dit voici quelque temps. Ce que vous voyez en fait comme le corps physique dans sa forme, ce n’est donc pas l’organisme physique de l’humain, c’est justement la forme (voir dessin). Et dans cette forme est seulement « en-articuler » la matière. Elle est englobée de la forme, et la forme est quelque chose d’absolument spirituel, et je pense à cette forme, si maintenant je parle de l’influence du domaine spirituel sur le corps physique. Ce qui sera déposé, ce ne sont donc que les petites parties matérielles, qui sont « en-articulées ». Mais la forme que l’humain a, ne sera pas déposée, mais agit dans la prochaine vie – notamment ce que l’humain développe par l’agilité et la mobilité de ses membres, ses mains et bras, ses pieds et jambes -, cela émerge dans la formation de la tête de la prochaine vie.

Donc l’organisme physique porte absolument ses traces dans la prochaine vie terrestre, et il les porte dedans dans la mesure du domaine spirituel l’environnant dans cette vie terrestre.

Par contre, le domaine juridique agit en retour sur le corps éthérique (voir le prochain schéma). Chez lui est toutefois ainsi, qu’après la mort, pendant que le corps physique, donc ce qui est matériel au corps physique – pas la forme – passera à la terre, passera au cosmos, se dissoudra dedans ; mais ce qui agit en lui comme forces, cela se porte par dessus dans la prochaine vie terrestre, agit au moins par dessus. Mais cela n’agit pas seulement sur la prochaine vie terrestre; là ça agit même, comme on peut le savoir empiriquement de la science de l’esprit, à un très faible degré.

Pendant que la forme du corps physique agit fortement dans la prochaine vie terrestre et avec cela tout ce que le corps physique s’est conquis du domaine spirituel, qui l’entoure, ce qui dans le corps éthérique provient maintenant du domaine juridique, agit avant tout sur le cosmos. Et cela est une très importante découverte, que fait la science de l’initiation.

Nous vivons dans le monde. Nous avons par l’art et la manière comment nous sommes places dans le monde, une certaine constitution d’âme. Nous nous tenons donc vis-à-vis des humains, avec lesquels nous entrons en contact dans la vie, d’après des concepts juridiques ou des concepts et sensations, qui sont semblables aux sensations de droit. Cela donne à notre âme une certaine configuration. Parlé grossièrement, je me tiens pour moi dans la vie dans un certain rapport à dix humains, qu’un humain je l’aime, l’autre je le hais, le troisième m’est indifférent, du quatrième je suis cependant, le cinquième est dépendant de moi et ainsi de suite. Ainsi de différentes manières sont configurés mes droits et obligations vis-à-vis de ces dix humains.
Mais cela se décharge comme une constitution d’âme en moi, non pas de manière superficielle, mais le contenu de sensation de mon âme dépend de cela. Cela du point de vue du domaine juridique dans la vie sociale. Se tenir là dedans, cela donne à mon corps éthérique une certaine configuration, qui seulement, lorsque je meurs, se transporte dans le cosmos.
Ce qui là oscille dans mon corps éthérique, cela pulse plus loin dans le cosmos, quand le corps éthérique est séparé de moi, et cela fait courir ses vagues plus loin.

De telles choses ne sont malheureusement pas observées de ce que l’on nomme aujourd’hui science. De ce fait, cette science n’a pas de conscience des relations intimes de la vie humaine avec la vie cosmique. L’art et la manière, dont aujourd’hui sur la Terre vent et temps se déroulent, comment donc le rythme de notre climat extérieur se produit, sont le balancement de rythmes qui ont été essentiellement entrainés par la vie juridique dans l’organisme social de temps anciens. L’humain se tient une fois avec la réalité extérieur, aussi la réalité naturelle, dans un certain rapport.

Et il est nécessaire, de comprendre, que ce qui se développe autour de nous comme domaine du droit, n’est pas quelque chose de purement abstrait, que les humains fondent, qui apparaît et disparaît de nouveau, mais ce qui, qui est pour le moment idéel, ce qui vit dans le domaine de la vie juridique, vit dans un futur temps de l’être de la Terre dans l’atmosphère, dans les pulsations, dans toute la configuration, dans les mouvements de l’atmosphère.

Compris correctement, cela donne à l’humain une sensation de son rapport avec toute la vie terrestre. Cela lui laisse d’abord apparaître, combien est important, qu’il développe telle ou telle vie du droit, une bonne, une mauvaise vie juridique. Tout ce qui est physique vient originellement de quelque chose d’ordonné spirituellement ou de non ordonné spirituellement. La science de l’esprit doit justement tendre à ce que l’humain ai un rapport de développement conscient, vivant, plein avec le cosmos.

Qu’est-ce donc aujourd'hui ? Nous sommes arrivés dans notre temps présents à une décadence, en ce que nous englobons la nature avec des concepts abstraits, fondons une science de la nature, qui ne contient rien de ce qui vit dans l’humain, qui donne un contenu, qui au fond n’est pas le contenu de la vie humaine. Et ce que l’humain éprouve à l’intérieur se tient sans rapport avec ce qui se passe dehors. Cela se tient d’un côté.

De l’autre côté l’humain doit, voudrai-je dire, tout à fait séparé de ce savoir de la nature, qu’il développe, une sorte de conscience de Dieu ou une conscience de sa relation à Dieu.
Les deux choses ne veulent pas du tout avoir à faire ensemble, ne peuvent d’ailleurs rien avoir à faire ensemble de la manière dont elles se sont développées jusque dans le présent. Par contre, la science de l’esprit nous montre, comment dans le détail très concrètement l’humain ne dépend pas seulement du monde entier, mais comment lui-même collabore. On pense de cela, ce qui apparaît, comment il vivait en des vies terrestres précédentes. Nous fondâmes en des vies terrestres précédentes, des systèmes juridiques. Maintenant nous avons une météo particulière, vent et semblable, des décennies avec telle ou telle configuration : nous éprouvons maintenant dehors dans l’atmosphère, ce que nous avons fondé tout d’abord comme système juridique. Là grandit l’humain dans sa conscience ensemble avec ce qui est dans son environnement. Là on ne parle pas seulement en général abstraitement autour, que l’humain a en son intériorité une conscience de Dieu et qu’il forme une unité avec la vie extérieure, mais là on apprend à reconnaître dans le détail, comment cette unité est formée, comment l’humain conflue avec qui est dans l’ensemble du monde dans son entièreté.

Considérez donc seulement une fois, ce que l’on saurait de l’humain, si l’on n’avait pas le pressentiment de ce que c’est le sang de sa tête qui coule par ses jambes, si donc on ne contemplait pas toute la circulation, aussi loin qu’elle est enfermée dans la peau.
Mais de la même manière, comme l’on n’ose pas, disons, observer la tête pour elle-même et ne pas prendre en considération le rapport avec le reste de l’organisme, de la même manière on n’a pas le droit de regarder l’humain pour lui même dans une vie terrestre, mais observer la circulation de la métamorphose. Ce qui est une fois un ordre juridique socio-spirituel, cela devient une autre fois, bien sûr en des temps placés loin de cela, un ordre naturel, et l’on peut voir à l’aide de la science de l’esprit, comment l’ordre juridique spirituel-idéel d’une fois est en rapport avec l’ordre atmosphérique, naturel de l’autre fois.

Lorsque les choses se développent ainsi, que par l’humain le ressentir de son « se tenir dans le monde » s’approfondira, l’humain se sent comme une unité avec le monde, alors interviendra de fait cette nécessaire, indispensable réconciliation de science et religion, qui pour la construction de notre vie sociale est absolument nécessaire.

Comme le domaine du droit agit sur le corps éthérique, le domaine de l’esprit agit sur le corps physique, ainsi agit le domaine de l’économie sur le corps astral, et nous pouvons dire, justement sur le plus intérieur de la nature humaine agit le domaine économique ! Vous devez différencier : apparaître, le domaine de l’économie le fait du corps éthérique, mais lorsqu’il agit en retour sur l’humain, alors il agit en retour sur le corps astral. La rétroaction est une autre que celle qui part de l’humain. On ne peut pas se construire ces choses simplement schématiquement, mais on doit les sortir de l’observation empirique. Et justement en ce que le domaine de l’économie agit sur le corps astral, justement par cela cette fraternité qui doit donc être portée dans le domaine économique par la porte de la mort, car le corps astral sera emporté par l’humain durant un temps.
Et ce qui est fondé là par la fraternité dans l’âme humaine, cela est introduit par la mort dans le monde spirituel et agit en tant que tel plus loin. Si bien que ce qui a déjà été abordé par moi par d’autres points de vue apparaît justement de nouveau au premier plan par ce point de vue.

Le domaine économique, donc l’art et la manière, comment l’humain avec les autres se forme en associations les bases pour des jugements économiques et des faits économiques, cela agit en retour sur le corps astral de l’humain, et cela façonne le corps astral de l’humain, et en fait l’humain porte cette formation du corps astral qu’il conquiert de la fraternité de la vie économique par delà la mort. On n’a pas le droit comme idéaliste ou du tout comme mystique de faire particulièrement attention étroitement à la vie économique, car on peut justement développer la fraternité dans la vie économique comme nous l’avons souvent développé. Et ce qui là est amené dans l’apparente vie matérielle comme spirituelle est ce que justement l’humain se conquiert pour son règne le plus haut. Ce qu’il fonde dans le domaine de l’esprit, cela, il le tire du règne minéral, c’est quelque chose, qui a au fond dans ses talents, qu’il apporte par sa naissance. Mais ce qu’il amène dans le domaine économique, c’est ce qui se couple si fort avec son âme, qu’il l’emporte par sa mort.

C’est déjà ainsi aujourd’hui, que nous devons dire : oui, là les gens croient être idéalistes ou mystiques et devoir dédaigner la matière, mais on n’est pas idéaliste en ce que l’on dédaigne la matière, mais on est idéaliste en ce que l’on sait spiritualiser la matière.
Et se tenir en face à la vie économique en fausse esthétique, la dédaigner, la considérer étroitement, ce n’est pas ce dont il s’agit, mais il s’agit de façonner cette vie économique ainsi que l’esprit lui appose partout son tampon, ainsi que justement ce domaine économique de l’organisme social soit un domaine empreint de la spiritualité de l’humain.

C’est aussi de cela qu’il s’agit essentiellement pour l’avenir. Et en petit, n'est-ce pas, cela se fait déjà valoir en ce que – je l’ai déjà une fois évoqué -, que les humains croient être idéalistes, croient être spirituel, lorsqu’ils s’interdisent le tribut du matériel à l’esprit et pensent : ce n’est pas nécessaire d’apporter pour le spirituel ceci ou cela vraiment en sacrifice ! Le spirituel est donc justement le spirituel – disent-ils -, on doit le chéri hautement, on ne doit pas le tirer dans la poussière en ce que l’on apporte en sacrifice quelque chose pour l’argent de l’esprit ! À cause de cela on est un vrai idéaliste quand on se dit : oui je vénère l’esprit, mais je tiens ma poche fermée et ne fait rien pour le soin de la vie spirituelle. –

On dédaigne la matière, on dédaigne avant toute chose le pire de la matière, l’ahrimanien de la matière, on ferme si fortement la poche, afin que rien ne puisse en sortir pour le soin de la vie de l’esprit. Ce sont des choses, qui quand même sont aussi un peu en rapport avec la mentalité, qui chez les idéalistes et mystiques surgit si facilement. La matière est dédaignée, au lieu qu’elle soit spiritualisée. Oui, dédaigner la matière, d’où cela vient-il ? Parce que les idéalistes et mystiques sont souvent les plus forts matérialistes, parce qu’ils ont si domptés par la matière, qu’ils n’arrivent vis-à-vis d’elle à rien d’autre qu’à seulement se rêver dans un dédain.
Ils se rêvent donc seulement dans un dédain. Et ils dédaignent la matière, parce qu’ils n’arriveraient eux-mêmes à rien vis-à-vis d’elle, parce qu’elle réside si profondément en eux.

On doit bien se rendre clair sur comment dans notre temps, certaines sensations, impressions existent, qui sont en fait des masques. Et maint, qui aujourd’hui se pavane comme mystique est en fait seulement matérialiste, comme je cherchais justement à l’expliquer aussi en ces semaines à partir d’autres points de vue. Mais vous voyez avant toutes choses à nouveau de ce que j’ai essayé de vous apporter à proximité, comment par la science de l’esprit le sentiment de connexité de l’humain avec le monde peut s’éveiller et devenir toujours et toujours plus intense. C’est nécessaire dans le présent !
En fait, l’humain l’a amener jusqu’a un certain point de son développement, parce qu’il n’avait rien à faire pour cela ; nous sommes sortis nous-mêmes dans l’évolution de la Terre des origines de l’existence terrestre. Là des êtres divins-spirituels ont pris soin de nous au début de l’évolution de la Terre, là ils ont déja « en-articulé » à l’organisation terrestre le sol, le climat et finalement même de la vie spirituelle ; car ils savaient, que de grands maîtres étaient là dans les mystères, lesquels maîtres de nouveau étaient les dieux .
Si bien que rien d’humain n’ait été gardé, mais du divin ait été adopté. Là fut veillé par les dieux tout ce qui avait été ordonné disponible pour l’humanité. Cela est – je vous l’ai montré sous les plus différents rapports – tout cela est pour l’essentiel poursuivi en notre temps ; et le catastrophique en notre temps se tient avec ce que le vieux contenu divin est évaporé, que les humains se créent à partir d’eux un nouveau contenu. Ils créent alors ce nouveau contenu pas seulement pour la vie humaine dans le domaine de l’esprit, dans le domaine du droit, dans le domaine économique, mais ils le créent pour ce qui sort de ces domaines jusque dans la vie de la nature. Et l’avenir de la Terre doit être le propre façonnement par l’humain, le souci propre de l’humain.

En cela, un humain tel que Spengler a entièrement raison en rapport à l’actuelle vision de l’humanité, si l’humain ne stimule pas en lui, la source qui peut être créatrice non pas pour la vie du droit ou de l’économie ou de l’esprit, mais doit être créateur à partir de ces domaines pour toute la vie terrestre, aussi pour la vie terrestre naturelle. Car alors ne va pas à la barbarie la seule civilisation, comme déjà aujourd’hui Spengler démontre scientifiquement, mais son déclin vient au-devant de toute la Terre, elle n’atteint pas son but. Puissent donc les humains s’imprégner avec cette conscience, que ce que qui se passe dans l’avenir de l’évolution terrestre, dépend de l’humain lui-même. Alors de cette sensation pourrait surgit la forte impulsion, qu’aujourd’hui serait nécessaire, pour faire passer l’absolument déclinante ordonnance de la Terre de nouveau en une ordonnance terrestre ascendante, pour interpeler les âmes sommeillantes, qui ne veulent pas voir, ce qui en fait va de soi, pour transformer ces âmes sommeillantes en des âmes éveillées.
Car nous avons aujourd’hui besoin d’une humanité éveillée, et une humanité veillante est unique et seule celle, qui mesure l’ampleur, de ce qui se passe autour d’elle, et qui aussi connait les tâches qui résident dans le cours de l’évolution humaine et en rapport desquelles l’humanité est dans le présent justement placée en de fortes épreuves.