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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 02-L’organisme social
Sujet: Organisme social à la place d'homonculus social
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 189 - 02/03/1919.
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Lorsque l’on regarde aujourd’hui, ce qui s’est déjà réalisé dans telle ou telle structure d’État, sur cette réalisation à laquelle aspirent aussi des têtes pensantes socialistes et intentionnées, ainsi a-t-on la sensation, que ce que les humains éprouvent comme une superstition moyenâgeuse, s’est de l’autre côté profondément niché dans leurs âmes. C’est, comme si les âmes humaines avaient une certaine envie de superstition, et si la superstition vous était une fois débarrassée d’un côté, il se tourne vers elle de l’autre côté.

C’est pourquoi on est si volontiers vis-à-vis de maint existant dans la vie sociale, comme aussi vis-à-vis ce que veulent justement des têtes socialistes intentionnées, rappelé à la scène dans la deuxième partie du « Faust » de Goethe, où Wagner créé l’homoncule. L’homoncule doit justement être assemblé mécaniquement d’ingrédients d’après de principes d’intelligence. Les alchimistes, que l’on considère comme des gens superstitieux, se représentaient, que l’on ne pouvait cela sans plus, et posaient cette fabrication artificielle d’un petit humain, l’homoncule, en opposition de l’éclosion d’un véritable organisme humain.

On ne peut pas assembler un véritable organisme humain à partir d’ingrédients ; on doit amener les conditions, sous lesquelles il puisse dans une certaine mesure se constituer de lui-même.
Les superstitions alchimiques dans le domaine des sciences de la nature niaient être venues à bout de l’humain.
Mais la superstition dans le domaine social fleurit. Elle essaye, à partir de toutes sortes d’ingrédients de la volonté humaine de fabriquer un ordre social artificiel.

À ce mode de pensée est ici diamétralement opposé à partir des documentations (résultats, fondements) de science spirituelle. Le mode de pensé représenté ici aspire ensuite à barrer toutes les superstitions sociales et partir répondre pratiquement en cela à la question : quelles conditions doivent être créées, pas en ce que l’un ou l’autre puisse à partir de son intelligence particulière réaliser un quelconque idéal social (NDT : ou socialiste ?), mais en ce que les humains entre eux dans la vie sociale, dans la coopération mutuelle, amènent la nécessaire organisation sociale ?
Mais là, on trouve qu’en fait cet organisme social doit être constitué de trois membres se tenant relativement autonomes tout comme l’organisme naturel. Justement comme la tête humaine, principal porteur des organes des sens, se tient par les organes des sens dans un rapport particulier à la vie extérieure, comme il est centralisé pour soi, comme également le rythmique, le système poumon et respiration tout comme le métabolisme sont centralisés pour eux même, et comme ces trois coopèrent dans une relative autonomie, ainsi il est une nécessité fondamentale, que l’organisme social soit triarticulé, et que ces trois membres soient relativement indépendants les uns des autres.

À côté les uns des autres doivent pouvoir agir l’organisme spirituel autonome placé en lui-même, l’organisme de l’État politique autonome placé en lui-même dans un sens strict et la vie économique autonome placée en elle-même.
Chacun de ces corps est nanti de sa propre législation et administration, qui doit découler de ses propres conditions et forces.

Cela semble être abstrait, mais cette triarticulation est justement l’élément, qui articule ainsi la masse globale de l’humanité, qu’un organisme social sain puisse se donner de la coopération de tous les membres. Il ne peut donc s’agir, d’inventer, comment doit se façonner l’organisme social.
Dans le domaine social, notre pensée ne va pas en fait si loin, que nous puissions sans plus indiquer une structure à l’organisme social.

Un humain individuel ne peut réaliser une structure de l’organisme social aussi peu à partir de lui-même, comme l’humain individuel, qui sans rapport avec la société ne pourrait grandir sur une ile déserte, ne pourrait apprendre à partir de lui la langue.
Tout le social apparaît dans la coopération, mais en règle générale, construite sur cette triarticulation,   coopération vraiment harmonique des humains.