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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 02-L’organisme social



Sujet: L'organisme social se tient sur la tête (humaine)

 

Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes ga 188 172-177 (1967) 25/01/1919





Traducteur: FG v. 02 - 08/06/2021 Editeur: SITE
 Je vous ai dit hier : on a à différencier trois membres dans la nature humaine. Comment on les nomme, est une chose en soi. Nous le nommons aujourd’hui l’humain des nerfs et sens, l’humain du rythme, l’humain du métabolisme. Nous en avons trois choses à différencier en rapport à une structure sociale vraiment ordonnée organiquement : le spirituel, le pur étatique régulant, le gestionnaire-économique. L’humain se touche à cette vie sociale, l’humain se tient dedans. Mais il se tient dans une certaine mesure déjà inversement dans sa triarticulation que la triarticulation sociale est.
Faites attention à cela : il est toujours nécessaire d’indiquer que l’on ne construirait, ne cherche donc pas d’analogie, n'indique pas de telles choses en concepts abstraits, mais pratique une véritable recherche spirituelle. Ainsi n’arrive aussi à rien, celui qui compare l’hiver de la Terre à la nuit ou avec le sommeil, et l’été avec la veille, pendant que pour la Terre l’été représente justement le sommeil, et l’hiver la veille. Rien n’obtient celui qui pense l’évolution de l’humanité en analogie avec l’évolution de l’humain individuel. Pendant que l’humain individuel avance de l’enfance jusqu'à la vieillesse, l’humanité avance à reculons de la vieillesse dans l’enfance. Une véritable recherche montre justement quelque chose de tout à fait autre que ce que les humains songent de manière fantasque. Seulement donc, ne pas filer des analogies, mais envisager les choses comme elles sont ! Lorsque nous prenons en considération l’humain triarticulé, alors nous avons tout d’abord le spirituel de l’humain dans la sphère neuro-sensorielle. Alors, nous avons le médian dans la sphère rythmique, l’inférieur dans le métabolisme. Vous pouvez lire cela plus précisément dans mon livre « Des énigmes de l’âme ». Mais j’ai rendu attentif là-dessus : dans le métabolisme est en fait l’empreinte du plus haut, le spirituel. Le métabolisme exprime en cela, si nous voyons le spirituel, l’intuition, le rythmique exprime l’inspiration et la vie neuro-sensorielle l’imagination. L’humain est un être triarticulé. Mais aussi l’organisme social correct, vers lequel l’humanité actuelle conflue dans la cinquième période post-atlantéenne, est triarticulé. Seulement, nous avons là, en ce que nous observons cette triarticulation, à ne pas laisser la chose suivante hors d'attention.



Où réside en fait chez l’humain, ce sur quoi il est lorgné dans l’organisme humain – pas dans l’humain entier, mais dans l’organisme humain entier ? Oui, là-dessus le monde a maintenant une fois un avis inextricable, et le véritable avis, le vrai avis, il paraît inextricable aux humains. Le physiologue contemporain bon teint se pense, comme je le disais déjà hier : les humains mangent, enfournent ainsi les aliments en soi ; alors l’organisme se choisit de ces aliments, ce dont il a besoin, les autres il les pousse dehors. Il transforme cela en soi-même, et cela va ainsi, n'est-ce pas, jour après jour. Maintenant, je vous ai dit hier que ce métabolisme signifie ainsi absolument seulement le métabolisme quotidien, et que de ce métabolisme ne dépend pas du tout immédiatement l'autre métabolisme, qui conduit l’humain par-dessus des premières dents aux dents définitives, alors de nouveau sur la maturité sexuelle et ainsi de suite. Ce métabolisme, qui se déploie sur les grands espaces de temps entre naissance et mort, il ne dépend pas aussitôt de lui, de l’enfourner et transformer d’aliments et ainsi de suite, mais d’autres lois et d’autres élaborations de substances en sont la base.
J’ai donc déjà indiqué là-dessus hier. Mais que signifie donc absolument cette nourriture quotidienne, que nous nous incorporons ? Là, nous arrivons sur un chapitre, où l’on doit maintenant revenir dans une vive opposition avec la science ordinaire actuelle.
S’il vous plaît, je ne veux pas maintenant vous entraîner au « ne pas manger », s’il vous plaît, ne tirez pas de conclusions controversées, insensées, des choses qui sont dites pour la volonté/l'amour de connaître, pas pour que quelqu’un en tire toutes sortes de folies comme conséquences !



Mais pourquoi mangeons-nous donc en fait ? Mangeons-nous pour que nous ayons en nous ce qui est hors de nous ? Non, mais nous mangeons afin que les différentes substances, qui parviennent en nous, produisent des expressions particulières de forces, et notre organisme se défend contre ces expressions de forces, et pour cette défense nous devons avoir l’impulsion par le manger. Vous pouvez vous le représenter en image : en ce que vous prenez l’aliment en vous, vous causez en vous de petites explosions, vous avez besoin de ces explosions, par ce qu’elles doivent vous détruire à nouveau, vous déparalyser, vous anéantir, et dans cet anéantissement se développe en fait votre force intérieure. L’humain a besoin d’impulsion, d’excitation, et ce que nous est l’alimentation, est essentiellement excitation. Car ce que nous sommes comme humain, cela nous le recevons dans le fait, de manière pleine de mystère d'entièrement ailleurs.

Vous vous rappelez, je disais déjà souvent : la tête est en fait creuse. En cela elle peut absorber du monde entier ce qui est productif dans l’humain. Et cette production, elle est dans une certaine mesure soutirée de la tête. Ainsi, la tête vient de nouveau à ses droits. La tête est donc en fait dans beaucoup de rapport la partie la moins importante : elle est le dernier reliquat de la précédente incarnation. Elle est ce qui, par exemple sans l’activité rythmique, ne pourrait pas penser. On croit toujours, la tête penserait. En réalité, elle ne pense pas, mais elle reflète seulement les pensées. Mais par cela, elle vient de nouveau à son honneur qu’en fait elle est le productif. Et pour déployer cette production, l’humain est dépendant de ce qu'en dehors du rythme en lui, règne encore aussi le métabolisme, qui est le continuel inspirateur. Le métabolisme est donc le continuel inspirateur, par lui, l’humain entre en relation avec le monde extérieur.


Mais comment est-ce maintenant avec l’organisme social ? En vérité, c’est en effet l’inverse. Ce qui est interne chez l’humain, ce que l’humain porte intérieurement en lui, parce ce qu’il a sa tête creuse, qui là a besoin de la stimulation du dehors par le métabolisme, c'est ainsi la base pour l’organisme social comme pour nous les aliments. Ce qui est pour nous ce que nous mangeons, c’est pour l’organisme social ce que les humains produisent par leur vie des nerfs et des sens.

Donc l’État, ou mieux dit : l’organisme social, est un être organique, lequel, si j’ai la permission d’utiliser l’expression, mange ce que les humains imaginent, ce que les humains inventent, ce qui vient de la spiritualité humaine.

Retirez la force fondamentale originelle, la particularité fondamentale originelle de la spiritualité humaine, à savoir la liberté, la liberté individuelle, ainsi c’est exactement comme si vous vouliez laisser grandir les humains sans leur donner à manger. Les humains individuels libres, qui se placent dans une structure oppressive et font leur libre spiritualité stérile, laissent justement dépérir la structure sociale, ainsi qu'un humain doit dépérir à qui vous ne donnez pas d’aliments. Ce que les têtes humaines introduisent dans le monde, ce sont les aliments pour l’organisme social.

Ainsi que l’on peut dire : le productif à partir de la sphère neuro-sensorielle est l’aliment pour l’organisme social. – Ce qui chez l’humain est le système rythmique, cela exprime dans l’organisme social tout ce qui en fait doit être attribué à l’État, comme je le disais déjà hier : tout ce qui se rapporte à la régulation, à la légalité extérieure, donc à la légalité étatique. Et qu'est-ce qui est maintenant le productif dans l’État ? Ce qui provient dans un sens large des fondements naturels, la vie de l'économie. C’est dans une certaine mesure la tête de l’État. La vie de l'économie, les fondements naturels, tout ce qui est produit, c’est dans une certaine mesure la tête. C’est le contraire de chez l’humain individuel. Si bien que nous pouvons justement aussi bien dire : comment l’humain est productif par ses nerfs et sens, ainsi l’organisme social est productif par ses fondements naturels. Et comme l’humain reçoit son métabolisme de la nature, ainsi l’organisme social reçoit sa nourriture à partir de la tête humaine.
Vous comprenez l’organisme social en rapport avec l’humain seulement correctement lorsque vous posez l’humain sur la tête. Là dans la tête humaine est en fait le bien-fonds/le foncier de l’humain. L’humain pousse de haut en bas, l’organisme étatique pousse de bas en haut. Il a sa tête en bas, si l’on veut déjà bien le comparer à l’humain, et se tient sur la tête et a ses jambes en haut. Il reçoit sa nourriture des humains individuels isolés. Ainsi doit-on comprendre intérieurement ce qu’est l’organisme social. Le jeu d’analogie ne convient pas ; mais le coup d'œil sur la réalité vraie, sur la vraie réalité, c'est de cela qu’il s’agit.




N'est-ce pas, nous avons à enregistrer dans le cours du 19e siècle, tout de suite en ce que se fit valoir cette importante coupure au milieu du 19e siècle, à vrai dire le penchant au matérialisme, la désaffection au spirituel. Ce fut les hautes eaux du matérialisme. Que s’est-il en fait passé là en rapport à la conception du monde humaine ? Oui, en rapport avec la conception humaine du monde s’est passé que les humains ont perdu l’esprit du suprasensible. Ils ont perdu justement ce qui aurait dû être fourni comme production par leur tête creuse ; ce qui doit entrer dans la tête creuse, les humains ont perdu cela.
Ils veulent seulement s’abandonner au hasard des expérimentations en rapport avec toutes les découvertes. Si fier, si orgueilleux que l’on soit sur les acquis de la deuxième moitié du 19e siècle, étudiez l’histoire : vous verrez, comment eux-mêmes, les grands acquis, ne reposent pas sur des initiatives directes de la tête, mais sur des constellations qui sont intervenues dans le déroulement de l’expérimentation. On a perdu le Dieu, on a perdu l’esprit, en ce que l’on ne tend pas à la rencontre de l’esprit avec la tête.



Qu'est-ce qu'en serait donc la contre-image dans l’organisme social ? Là, on perdrait les fondements naturels, là on se chamaillerait justement, sans faire attention aux fondements naturels. C’est en fait le caractère du débat social dans la deuxième moitié du 19e siècle et jusqu'à aujourd’hui, aujourd’hui le plus âprement. Car aujourd’hui, les gens parlent d’institutions sociales, de socialisation de l’économie humaine et semblable : tout de suite ainsi ils laissent de côté les fondements naturels particuliers à ce débat, l’art et la manière dont doit être produit, dont les matérialistes laissent de côté, ce que la tête devrait faire dans l’humain. Si le temps matérialiste perd l’esprit de la conception du monde, ainsi l’organisme social correspondant perd la matière particulière de l’économie, de la cohérence sociale. Et dans le devenir social existe le grand danger qui traduit la perte de l’esprit dans la vision du monde matérialiste : la perte d’une production satisfaisant autant que possible l’humanité, un possible discernement dans le productif.




Maintenant, à la compréhension de la structure sociale on ne peut pas venir si on ne s’entraine pas à la triarticulation de l’humain et apprend en cela, comment on doit façonner le rapport de la science des humains à la science sociale. Sinon on évalue en effet tout faux.
 Ich habe Ihnen gestern gesagt: Drei Glieder hat man zu unterscheiden in der menschlichen Natur. Wie man sie benennt, ist eine Sache für sich. Wir nennen sie heute den Nerven- und Sinnesmenschen, den Menschen des Rhythmus, den Menschen des Stoffwechsels. Dreierlei haben wir zu unterscheiden in bezug auf eine wirklich organisch geordnete, soziale Struktur: das Geistige, das rein regulierende Staatliche, das Wirtschaftlich-Ökonomische. Der Mensch berührt sich mit diesem sozialen Leben, der Mensch steht drinnen. Aber er steht gewissermaßen schon in seiner Dreigliederung umgekehrt da, als die Dreigliederung des sozialen Organismus ist. Beachten Sie das: Es ist immer notwendig, darauf hinzuweisen, daß man ja nicht konstruiere, nicht Analogien sucht, nicht in abstrakten Begriffen solche Dinge ausdeutet, sondern wirkliche geistige Forschung treibt. So kommt auch derjenige zu nichts, der den Winter der Erde etwa vergleicht mit der Nacht oder mit dem Schlaf, und den Sommer mit dem Wachen, während für die Erde der Sommer gerade das Schlafen darstellt, und der Winter das Wachen. Nichts erreicht derjenige, der sich die Entwickelung der Menschheit in Analogie denkt mit der Entwickelung des Einzelmenschen. Während der Einzelmensch von der Kindheit bis zum Greisenalter vorschreitet, schreitet die Menschheit zurück vom Greisenalter in die Kindheit. Wirkliche Forschung zeigt eben etwas ganz anderes als das, was die Menschen phantastisch aussinnen. Nur ja keine Analogien spinnen, sondern die Dinge ansehen, wie sie sind! Wenn wir den dreigliedrigen Menschen ins Auge fassen, so haben wir zunächst das Geistige des Menschen in der Sinnes-Nervensphäre. Dann haben wir das Mittlere in der rhythmischen Sphäre, das Untere in dem Stoffwechsel. Sie können das Genauere nachlesen in meinem Buche « Von Seelenrätseln ». Aber ich habe aufmerksam darauf gemacht: Im Stoffwechsel ist eigentlich der Abdruck des Höchsten, des Geistigen. Der Stoffwechsel entspricht daher, wenn wir das Geistige sehen, der Intuition, das Rhythmische entspricht der Inspiration, und das Nerven-Sinnesleben entspricht der Imagination. Der Mensch ist ein dreigliedriges Wesen. Aber auch der richtige soziale Organismus, dem die gegenwärtige Menschheit im fünften nachatlantischen Zeitraum zustrebt, ist dreigliedrig. Nur haben wir da, indem wir diese Dreigliederung beobachten, das Folgende nicht außer acht zu lassen.

Wo liegt eigentlich dasjenige beim Menschen, worauf es im menschlichen Organismus abgesehen ist - nicht im ganzen Menschen, sondern im menschlichen Organismus? Ja, hierüber hat die Welt nun einmal eine ganz vertrackte Ansicht, und die wirkliche Ansicht, die wahre Ansicht, die kommt den Menschen vertrackt vor. Der heutige waschechte Physiologe, der denkt sich, wie ich schon gestern sagte: Die Menschen essen, stopfen so die Nahrungsmittel in sich hinein; dann wählt sich der Organismus aus diesen Nahrungsmitteln das aus, was er braucht, das andere stößt er aus. Das verwandelt er in sich selber, und so geht es, nicht wahr, Tag für Tag. Nun, ich habe Ihnen gestern gesagt, daß dieser Stoffwechsel so überhaupt nur den tagtäglichen Stoffwechsel bedeutet, und daß von diesem Stoffwechsel gar nicht unmittelbar der andere Stoffwechsel abhängt, der den Menschen hinüberführt von den ersten Zähnen zu den bleibenden Zähnen, dann wieder über die Geschlechtsreife und so weiter. Dieser Stoffwechsel, der sich ausdehnt über die großen Zeiträume zwischen Geburt und Tod, der hängt nicht mit dem zugleich zusammen, mit dem Hineinstopfen und Umwandeln von Nahrungsmitteln und so weiter, sondern dem liegen andere Gesetze und andere Substanzverarbeitungen zugrunde. Darauf habe ich ja schon gestern hingewiesen. Was bedeutet denn aber überhaupt diese tägliche Nahrung, die wir in uns aufnehmen? Da kommen wir auf ein Kapitel, wo man nun wiederum in den heftigsten Widerstreit kommen muß mit der gewöhnlichen heutigen Wissenschaft.

Bitte, ich will Sie jetzt nicht zum Nichtessen veranlassen, bitte nur ja keine vertrackten, unsinnigen Schlüsse aus den Dingen zu ziehen, die um des Wissens, um der Erkenntnis Willen gesagt werden, nicht daß jemand allerlei Tollheiten daraus als Konsequenzen zieht!

Aber warum essen wir denn eigentlich? Essen wir, damit wir das, was außer uns ist, in uns haben? Nein, sondern wir essen, damit die verschiedenen Stoffe, die in uns gelangen, besondere Kraftäußerungen vollziehen, und gegen diese Kraftäußerungen wehrt sich unser Organismus, und zu diesem Wehren müssen wir den Anstoß haben durch das Essen. Sie können sich bildlich vorstellen: Indem Sie die Nahrungsmittel in sich aufnehmen, verursachen diese Nahrungsmittel in Ihnen kleine Explosionen; diese Explosionen brauchen Sie, weil Sie sie wiederum zerstören müssen, wiederum ablähmen, vernichten müssen, und in diesem Vernichten entwickelt sich eigentlich Ihre innere Kraft. Der Mensch braucht Anstoß, Anregung, und im wesentlichen ist das, was uns die Nahrung ist, Anregung. Denn dasjenige, was wir als Mensch sind, das bekommen wir in der Tat auf geheimnisvolle Weise ganz woanders her.

Sie erinnern sich, ich sagte schon öfter: Der Kopf ist eigentlich hohl. Dadurch kann er aus dem Weltenall dasjenige aufnehmen, was im Menschen produktiv ist. Und diese Produktion, die wird gewissermaßen aus dem Kopf nur herausgelockt. So kommt der Kopf wiederum zu seinem Rechte. Der Kopf ist ja eigentlich in vieler Beziehung der unwichtigste Teil; er ist das letzte Überbleibsel aus der vorhergehenden Inkarnation. Er ist dasjenige, was zum Beispiel ohne die rhythmische Tätigkeit nicht denken könnte. Man glaubt immer, der Kopf denke. Er denkt in Wirklichkeit nicht, sondern er reflektiert nur die Gedanken. Aber dadurch kommt er wieder zu seinen Ehren, daß er das eigentlich Produktive ist. Und der Mensch ist darauf angewiesen, um diese Produktion zu entfalten, daß außer dem Rhythmus in ihm auch noch der Stoffwechsel herrscht, der der fortwährende Anreger ist. Der Stoffwechsel ist also der fortwährende Anreger, durch den kommt der Mensch mit der Außenwelt in Beziehung.

Wie ist es nun beim sozialen Organismus? Da ist es nämlich in Wahrheit umgekehrt. Was beim Menschen innerlich ist, was der Mensch innerlich in sich trägt, durch das er seinen Hohlkopf hat, was da der Anregung von außen bedarf durch den Stoffwechsel, das ist für den sozialen Organismus so die Grundlage, wie für uns die Nahrungsmittel. Was für uns das ist, was wir essen, das ist für den sozialen Organismus das, was die Menschen aus ihrem Nerven- und Sinnesleben hervorbringen.

Also der Staat, oder besser gesagt, der soziale Organismus, ist ein organisches Wesen, welches, wenn ich den Ausdruck gebrauchen darf, dasjenige ißt, was die Menschen ausdenken, was die Menschen erfinden, was aus der menschlichen Geistigkeit kommt.

Nehmen Sie die eigentliche Grundkraft, die eigentliche Grundeigenschaft aus der menschlichen Geistigkeit hinweg, nämlich die Freiheit, die individuelle Freiheit, so ist das genau so, wie wenn Sie den Menschen heranwachsen lassen wollten, ohne ihm zu essen zu geben. Die freien, individuellen Menschen, die sich in eine soziale Zwangsstruktur hineinstellen und ihre freie Geistigkeit steril machen, lassen ebenso die soziale Struktur absterben, wie ein Mensch absterben muß, dem Sie keine Nahrungsmittel geben. Das, was die menschlichen Köpfe in die Welt hereinbringen, das sind die Nahrungsmittel für den sozialen Organismus.

So daß man sagen kann: Das Produktive aus Nerven- und Sinnessphäre ist die Nahrung für den sozialen Organismus. - Das, was beim Menschen das rhythmische System ist, dem entspricht allerdings im sozialen Organismus alles dasjenige, was eigentlich dem Staate übertragen werden soll, wie ich schon gestern sagte: alles, was sich auf Regulierung, auf die äußere Gesetzlichkeit, also staatliche Gesetzmäßigkeit bezieht. Und was ist nun im Staat das Produktive? Dasjenige, was aus der Naturgrundlage im weiteren Sinne herauskommt, das Wirtschaftsleben. Das ist gewissermaßen der Kopf des Staates. Das Wirtschaftsleben, die Naturgrundlage, alles das, was produziert wird, das ist gewissermaßen der Kopf. Es ist umgekehrt wie beim individuellen Menschen. So daß wir ebensogut sagen können: Wie der Mensch produktiv ist durch seine Nerven und Sinne, so ist der soziale Organismus durch seine Naturgrundlage produktiv. Und wie der Mensch seinen Stoffwechsel von der Natur erhält, so erhält der soziale Organismus seine Nahrung aus dem Menschenkopf heraus.

Den sozialen Organismus verstehen Sie im Verhältnis zum Menschen nur richtig, wenn Sie den Menschen auf den Kopf stellen. Hier im Menschenkopf ist eigentlich der Grund und Boden des Menschen. Der Mensch wächst von oben nach unten, der staatliche Organismus wächst von unten nach oben. Er hat seinen Kopf, wenn man ihn schon mit dem Menschen vergleichen will, unten und steht auf dem Kopf und hat seine Beine oben. Seine Nahrung bekommt er aus dem einzelnen individuellen Menschen. So muß man innerlich das, was sozialer Organismus ist, verstehen. Analogiespiel macht nichts aus; aber der Hinblick auf die wahre Wirklichkeit, auf die echte Realität, das ist es, worauf es ankommt.

Nicht wahr, wir haben im Laufe des 19. Jahrhunderts, gerade indem dieser wichtige Einschnitt in der Mitte des 19. Jahrhunderts sich geltend machte, die eigentliche Neigung zum Materialismus, die Abkehr vom Geistigen zu verzeichnen. Es war die Hochflut des Materialismus. Was ist da eigentlich geschehen mit Bezug auf die menschliche Weltauffassung? Ja, mit Bezug auf die menschliche Weltauffassung ist das geschehen, daß die Menschen den Geist des Übersinnlichen verloren haben. Sie haben das verloren, was gerade durch ihren Hohlkopf an Produktion geleistet werden sollte; was in den Hohlkopf hineinkommen soll, das haben die Menschen verloren. Sie wollen sich nur überlassen mit Bezug auf alle Erfindungen und Entdeckungen auf den Zufall des Experimentierens. So stolz, so hochmütig man auf die Errungenschaften aus der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts ist, studieren Sie die Geistesgeschichte: Sie werden sehen, wie selbst die größten dieser Errungenschaften nicht auf der unmittelbaren Initiative des Kopfes, sondern auf Konstellationen beruhen, die eingetreten sind im Verlaufe des Experimentierens. Man hat den Gott, man hat den Geist verloren, indem man mit dem Kopf nicht mehr entgegenstrebte dem Geist.

Was wäre denn im sozialen Organismus das Gegenbild? Da würde man die Naturgrundlagen verlieren, da würde man gerade herumstreiten, ohne auf die Naturgrundlage Rücksicht zu nehmen. Das ist in der Tat der Charakter des sozialen Debattierens in der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts und bis heute, heute am heftigsten. Denn heute reden die Leute über soziale Einrichtungen, über Sozialisierung der menschlichen Wirtschaft und dergleichen: Gerade so lassen sie weg bei diesem Debattieren die eigentliche Naturgrundlage, die Art und Weise, wie produziert werden soll, wie die Materialisten weglassen dasjenige, was der Kopf in dem Menschen machen soll. Verliert die materialistische Zeit den Geist aus der Weltanschauung, so verliert der entsprechende soziale Organismus die eigentliche Materie aus der Wirtschaft, aus dem sozialen Zusammenhang heraus. Und im sozialen Werden besteht die große Gefahr, die dem Verlust des Geistes in der materialistischen Weltanschauung entspricht: der Verlust einer die Menschheit möglichst befriedigenden Produktion, einer möglichsten Einsicht in das Produktive.

Nun, zu dem Verständnis der sozialen Struktur kann man nicht kommen, wenn man nicht sich schult an der Dreigliederung des Menschen und dadurch lernt, wie man das Verhältnis der Menschenwissenschaft zur Sozialwissenschaft gestalten muß. Sonst bewertet man nämlich alles falsch.