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Questions de santé à la lumière de la science de l'esprit
Munich, 6 mars 1909, conférence publique
 Gesundheitsfragen im Licht der Geisteswissenschaft
München, 6. März 1909, öffentlicher Vortrag

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes : non encore publiée
(Avertissement : cette conférence fait partie des conférences non encore publiées par la gestion des œuvres complètes de R. Steiner. Elle n’offre donc peut-être pas les mêmes garanties d’authenticité. En tout cas, une conférence de Steiner ce jour-là à Munich figure bien parmi la liste de ses conférences. Il en existe à ma connaissance une transcription manuscrite [signée du 18 mars 1909], et une à la machine ensuite polycopiée, les deux sont aujourd’hui disponibles en pdf. Elle a récemment été reprise par la feuille numérique crée par des membres de la société anthroposophique après la suppression de l’encart « Qu’est-ce qui se passe dans la société anthroposophique ? longtemps joint à l’hebdomadaire « Das Goetheanum ». C’est à partir de cette dernière forme que nous vous la fournissons. Nous restons attentifs aux informations supplémentaires la concernant – notamment ses circonstances et son public qui sont une de nos préoccupations constantes faute de travaux suffisant sur cet aspect de l’œuvre pour l’instant.)


pdf des archives disponibles :

manuscript

ronéoté



Original


Français seulement


Traducteur: FG v. 01 - 09/04/2021 Éditeur: SITE

Gesundheit ist ein großer, herrlicher Schatz, der auch von allen Menschen als hohes Gut anerkannt wird. Und obgleich es egoistisch erscheinen könnte, es fühlt doch jeder mit Recht, dass die Gesundheit mit dem zusammenhängt, was unserem tiefsten, innersten Wesen entspricht. Gesundheit ist das Mittel zur Lebensbetätigung, zur Erfüllung unserer Aufgaben und Lebensziele. Daher muss auch die Gesundheit als etwas unendlich Wertvolles in den Mittelpunkt der Lebensauffassung und Lebensführung gerückt werden.

01

La santé est un grand et magnifique/délicieux trésor, qui est aussi reconnu par tous les humains comme un bien élevé. Et bien que cela pourrait paraître égoïste, chacun sent quand même avec droit que la santé est liée à ce qui correspond à notre être le plus profond, le plus intime. La santé est le moyen pour l'activité de la vie, pour l'accomplissement de nos tâches et des objectifs de vie. Par conséquent, la santé, en tant que chose infiniment précieuse, doit également être poussée au centre de la conception et de la conduite de la vie.

Der denkende, gesunde Mensch kann zu trüben Erfahrungen kommen, wenn er sieht, wie über Gesundheit und Krankheit Berufene und Unberufene verschieden urteilen, wie das Wissen von Gesundheit und Krankheit in allerlei Parteischattierungen hineingezogen wird, wie gestritten wird über das Wesen von Heilprozessen und über die Methoden, nach denen man die Gesundheit am besten schützt. So scheint dem Parteihader überliefert zu sein, was eins der größten Güter des menschlichen Lebens ist.

02

L'humain sain, pensant peut en arriver à des expériences troubles lorsqu'il voit comment ceux qui sont appelés et ceux qui ne le sont pas jugent différemment sur la santé et la maladie, comment la connaissance de la santé et de la maladie est tirée dans toutes sortes de nuances/tendances partisanes, comment on discute de la nature des processus de guérison et des méthodes permettant de protéger au mieux la santé. C'est ainsi que semble être livré à la discorde des partis ce qui est l'un des plus grands biens de la vie humaine.

Um in den Geisteswissenschaften oder der Theosophie [Anthroposophie] das zu sagen, was diese über das Wesen von Gesundheit und Krankheit, ihrem innersten Wesen nach, vorzubringen hat, müssen wir uns darüber klar sein, dass die Geisteswissenschaft durchaus nie die Aufgabe haben kann, sich in eine Parteirichtung einzureihen. Es ist ihr vielmehr der Standpunkt zu eigen, ohne Sympathie und Antipathie, also ohne Vorurteil, auf die Sache selbst einzugehen, ein Standpunkt, der von allen Angehörigen der verschiedenen Parteirichtungen besonders beachtet werden müsste. Aber in diesen ist es meistens so, dass nicht mit absolut Wahrem und Falschem, sondern nur mit Einseitigkeiten im Behaupten und Bekämpfen gearbeitet wird. Wer nach den grundlegenden Ursachen schauen will, muss weit über den Parteischattierungen stehen, um nicht mit «entweder oder», sondern mit «sowohl als auch» kommen zu können.

03

Pour dire dans la Science de l'esprit ou dans la Théosophie [Anthroposophie] ce qu'elle a à dire sur la nature de la santé et de la maladie, selon son essence la plus intime, il faut bien comprendre que la Science de l'esprit ne peut absolument jamais avoir pour tâche de s'aligner sur une orientation de parti. Au contraire, son propre point de vue consiste à aborder la question elle-même sans sympathie ni antipathie, donc sans préjugés, un point de vue qui devrait être particulièrement observé par tous les membres des diverses tendances de parti. Mais dans ces cas, il est le plus souvent ainsi qu’il est travaillé avec du vrai et du faux absolu, mais seulement avec de l'unilatéralité dans l'affirmation et la lutte/le prétendre et le lutter. Celui qui veut chercher après les causes fondamentales doit se tenir bien au-dessus de l’ombrage des partis, afin de pouvoir venir non pas avec "l'un ou l'autre", mais avec "aussi bien qu’aussi".

Insbesondere was unsere heutige Frage anbetrifft, sehen wir, dass häufig mit Fanatismus der eine des anderen Parole und Meinungen bekämpft. Es gibt weitgehende Behauptungen, die wenig Günstiges vorbringen über die Heilwissenschaft, als solche wird sie vielfach angefochten.

04

En ce qui concerne plus particulièrement notre question actuelle, nous voyons que c'est souvent avec fanatisme que l’un combat les paroles et les opinions des autres. La science de la guérison fait l'objet de nombreuses affirmations peu favorables et, à ce titre, elle est souvent contestée.

Die Geisteswissenschaft ist jedoch nicht dazu da, um sich auf einen Laienstandpunkt zu stellen und die offizielle Wissenschaft zu bekämpfen. Sie ist jederzeit geneigt, voll anzuerkennen, wie die offizielle Heilwissenschaft durch ihre Kenntnis geeigneter Methoden die Mittel zu einem sachgemäßen Urteil herbeischaffen kann. Die Geisteswissenschaft möchte im Allgemeinen gern mit der offiziellen Wissenschaft gehen. Diese ist aber in einem ungeheuren Dogmatismus, dem materialistischen Dogmatismus, so eingeschnürt, dass der größte Teil derer, die urteilen können, kaum anders kann, als das, was die Geisteswissenschaft heute zu sagen hat, als töricht und dilettantisch zu bezeichnen. Aber gerade von der Geisteswissenschaft ist über diese Fragen zu sprechen. Vorher aber müssen wir uns vor Augen führen, wie die Parteien ihr Urteil über diesen Gegenstand abgeben. Da ist zunächst die landläufige Anschauung, aber ganz durchdrungen von materialistischem Wesen – das ist ihre Stärke und Schwäche zugleich. Doch hat sich darin während der letzten Jahrzehnte schon viel geändert.

05

La science de l’esprit n'est cependant pas là pour adopter un point de vue de profane et combattre la science officielle. Elle est à tout moment encline à reconnaître pleinement comment la science officielle de la guérison, par sa connaissance des méthodes appropriées, peut apporter les moyens d'un jugement approprié. La science de l’esprit aimerait généralement aller de pair avec la science officielle. Mais celle-ci est tellement enfermée dans un dogmatisme énorme, le dogmatisme matérialiste, que la plus grande partie de ceux qui peuvent juger ne peut s'empêcher de qualifier d'insensé et d'amateur ce que la science de l’esprit a à dire aujourd'hui. Mais c'est précisément à partir de la science de l’esprit que ces questions doivent être abordées. Mais avant de le faire, nous devons garder à l'esprit la manière dont les partis se prononcent sur ce sujet. Tout d'abord, il y a la vision commune, mais entièrement imprégnée d'essence matérialiste - c'est sa force et sa faiblesse en même temps. Mais beaucoup de choses ont déjà changé dans ce domaine au cours des dernières décennies.

Wir werden sehen, was in der materialistischen Gesundheitslehre versäumt wird, indem wir hinweisen auf die verschiedenen Glieder der menschlichen Wesenheit, die an dem Eingreifen im ganzen Getriebe des menschlichen Lebens beteiligt ist.

06

Nous verrons ce qui manque dans la doctrine matérialiste de la santé en mettant en évidence les différents membres de l'entité humaine qui est impliquée dans l'intervention dans tout l'engrenage de la vie humaine.

Um anzudeuten, wie um verhältnismäßig kurze Zeit früher sich Heilwissenschaft und Gesundheitslehre bewegt haben, möchte ich erinnern an den Anatomen Josef Hyrtl, einen der größten akademischen Lehrer der letzten Jahrzehnte. Er trug deskriptive und topografische Anatomie vor. Er sagte, dass er seine Lehrbücher zum Studium vor dem Hören der Vorträge in der Anatomie geschrieben habe, um das Vorgetragene dann besser aufnehmen und beherrschen zu können. Wenn er den Aufbau des menschlichen Körpers darlegte, hatten seine Hörer die Empfindung, ein Wirken der schaffenden Kräfte wahrzunehmen, als wenn ein unsichtbarer Baumeister Glied um Glied gebildet, entwickelt und zusammengefügt habe. Und doch sagte er nie etwas von einem Äther- oder Lebensleib. Den Geist seiner Darstellungsweise aber durchwehten die Kräfte dieses Lebensleibes, zwischen den Worten seiner Rede war er wirkend zu finden. Ein Ausspruch von ihm möge der Ausgangspunkt für heute sein: «Eine Krankheit erkennen kann nur der Arzt, eine Krankheit heilen kann nur der, welcher weiß, was hilft.» Dieser Geist ist heute teilweise gewichen, denn man fasst gemeiniglich den Leib nur als physischen Stoff auf und die in ihm wirkenden Kräfte als Vorgänge von physikalischen und chemischen Prozessen.

07

Pour évoquer comment, pendant une période relativement courte, la science de la guérison et l'enseignement de la santé se sont mus dans le passé, j’aimerai rappeler à l'anatomiste Josef Hyrtl, l'un des plus grands enseignants universitaires des dernières décennies. Il a donné des cours d'anatomie descriptive et topographique. Il disait qu'il avait écrit ses manuels pour l’étude avant l'écoute des conférences d'anatomie afin de mieux pouvoir absorber et maîtriser ce qui était présenté. Lorsqu'il exposait la structure du corps humain, ses auditeurs avaient la sensation de percevoir une action des forces créatrices, comme si un maître d'œuvre invisible avait formé, développé et assemblé membre après membre. Et pourtant, il n'a jamais parlé d'un corps éthérique ou d'un corps de vie. Mais l'esprit de sa manière de représenter était imprégné des forces de ce corps de vie ; entre les mots de son discours, on le trouvait à l'œuvre. Une de ses phrases peut être le point de départ pour aujourd'hui : "Seul le médecin peut reconnaître une maladie, seul celui qui sait ce qui aide peut guérir une maladie." Aujourd'hui, cet esprit est partiellement balayé, car le corps est communément considéré uniquement comme une substance physique et les forces qui y agissent comme des processus physiques et chimiques.

Eine solche Betrachtungsweise hat, weil sie die herrlichsten Mittel der Untersuchung entwickelte, sehr gute Erfolge gezeitigt, aber nur in gewissen Grenzen.

08

Une telle manière de voir, parce qu'elle a développé les moyens d'investigation les plus splendides, a donné de très bons résultats, mais seulement dans certaines limites.

Es gibt bekanntlich für Krankheiten gewisse Gegenmittel, die im Körper die beabsichtigten Prozesse hervorrufen und [[11]] dadurch die Krankheiten verschwinden lassen, sogenannte spezifische Heilmittel. Der menschliche Körper hat gegen die Krankheitskeime gewisse Schutzwehren, oder er kann solche hervorrufen. Aus der Statistik kann man die Fortschritte derjenigen wissenschaftlichen Anwendungen nachweisen, welche die Sterblichkeitsziffern zum Beispiel in den großen Städten außerordentlich herabgemindert haben. Vieles ist zu dem guten Schatz der Heilmittel hinzugekommen.

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Comme on le sait, il existe certains antidotes pour les maladies qui provoquent les processus voulus dans le corps et [[11]] font ainsi disparaître les maladies, ce que l'on appelle les remèdes spécifiques. Le corps humain dispose de certaines défenses contre les germes de la maladie, ou il peut produire de telles défenses. Les statistiques montrent les progrès des applications scientifiques qui ont permis de réduire considérablement le taux de mortalité, par exemple, dans les grandes villes. Beaucoup de choses ont été ajoutées au bon trésor des remèdes.

Diesen offensichtlichen Fortschritten stehen aber starke Schattenseiten gegenüber. Was würde zum Beispiel der Menschheit bevorstehen, wenn man die Bazillenfurcht ausnutzen und Bestimmungen gesetzlicher Art gegen die Bekämpfung der Bazillen schaffen wollte? Zum Beispiel entsteht die Genickstarre durch Aufnahme des Bazillus aus der Umgebung, durch Berührung mit einem Erkrankten oder auch mit einem sogenannten Bazillenträger, einem Menschen, der lebensfähige, übertragbare Krankheitskeime mit sich trägt, ohne es zu wissen und ohne selbst krank zu sein. Kontrollieren kann man das alles nicht, es würde das zu unmöglichen Zuständen, zu einer unerträglichen Tyrannei führen.

-

Aber diesem Fortschritte steht eine Schattenseite gegenüber. Denken Sie ,was der Menschheit bevorstehen würde,wenn sie nach dem Willen derjenigen leben müsste, die die Bazillenfurcht ausnützen würden, um soziale Einrichtungen zu machen ! Nehmen wir z.B. die Genickstarre. Sie wird angeregt durch einen Krankheitskeim der nicht zu seinem Träger den Kranken selber braucht, nur den, der mit dem Kranken in Berührung kommt. Denken wir uns nun einmal, dass jeder kontrolliert wird, der mit einem an der Genickstarre Erkrankten in Berührung gekommen ist. Denken Sie das aus, zu was für einer Tyrannei das kommen würde! Gewiss, alle diese Dinge sind richtig , aber es ist unmöglich, darauf irgend etwas im socialen Leben zu gründen.


10

- Variante 1
Mais à ces avancées évidentes se tiennent en vis-à-vis de forts côtés d’ombres. Qu’est-ce qui attendrait, par exemple, l’humanité si l'on utilisait la peur des bacilles et voulait créer des dispositions de sorte légale contre leur contrôle ? Par exemple, la  raideur de la nuque causée par l'ingestion du bacille dans l'environnement, par le contact avec une personne malade ou même avec une personne dite porteuse de bacilles, c'est-à-dire une personne qui transporte des germes de maladie viables et transmissibles sans le savoir et sans être elle-même malade. Tout cela ne peut être contrôlé ; cela conduirait à des conditions impossibles, à une tyrannie intolérable.

-Variante 2
Mais il y a un côté sombre à ce progrès. Pensez à ce qu'il adviendrait de l'humanité si elle devait vivre selon la volonté de ceux qui utiliseraient la peur des microbes/bacilles pour créer des institutions sociales ! Prenez, par exemple, la raideur de la nuque. Il est causée par un germe de maladie qui n'a pas besoin pour son porteur du malade lui-même, mais seulement de celui qui entre en contact avec lui. Imaginons maintenant que l'on contrôle tous ceux qui sont entrés en contact avec une personne souffrant de la raideur de nuque. Pensez-y, quelle tyrannie cela entraînerait ! Certes, toutes ces choses sont vraies, mais il est impossible de fonder quoi que ce soit dans la vie sociale sur elles.

Die Geisteswissenschaft will die guten Wirkungen spezifischer Heilmittel unter gewissen Umständen nicht in Abrede stellen. Die starke Betonung derartiger Mittel ist oft nur eine Parteiflagge, [so] wie das Wort «Gift» zur Erzeugung einer Suggestion gebraucht wird, zur Stimmung gegen die Arzneimittel der offiziellen Medizin. Wer mit dem Wort Gift in dieser Art hausieren geht, kann oft nicht einmal sagen, was denn eigentlich darunter zu verstehen ist, und es ist das auch schwer zu sagen. Kaninchen zum Beispiel fressen Belladonna, Ziegen fressen Schierling, ohne Schaden zu nehmen. Für andere Geschöpfe, auch für den Menschen, enthalten beide Pflanzen starke Gifte: Sokrates Tod durch den Schierlingsbecher! Gift ist ein relativer Begriff, es kommt bei der Anwendung der damit bezeichneten Stoffe hauptsächlich darauf an, dass sie als Arznei genommen in dem beabsichtigten heilenden Sinne helfen.

11

La science de l’esprit ne veut pas nier les bons effets de remèdes spécifiques sous certaines circonstances. L'accentuation accordée à des moyens de cette sorte est souvent seulement un drapeau de parti [tout comme] le mot "poison" est seulement utilisé pour produire une suggestion, pour créer une ambiance contre les médicaments de la médecine officielle. Celui qui colporte le mot "poison" de cette façon ne peut souvent même pas dire ce qui est à comprendre là-dessous, et c’est aussi difficile à dire. Les lapins, par exemple, mangent de la belladone, les chèvres mangent de la ciguë sans dommage. Pour les autres créatures, y compris les humains, les deux plantes contiennent des poisons puissants : Socrate est mort par la ciguë ! Poison est un concept relatif ; dans l'application des substances qu'il désigne, il dépend principalement de leur utilité, prises comme médicament, dans le sens curatif voulu.

Gegen diese allopathische Richtung wollen wir zum Beispiel die homöopathische Heilweise anführen; beide unterscheiden sich durch ihre Denkweise über die Krankheiten.

12

Contre cette orientation allopathique, nous voulons citer, par exemple, le mode de guérison homéopathique ; tous deux se distinguent par leur manière de penser les maladies.

Die heutige Medizin sieht die Krankheit als etwas an, was im Körper nicht da sein sollte und was daher zu bekämpfen ist. Dagegen sagt die Homöopathie: Dasjenige, was uns als Krankheitserscheinung entgegentritt, ist der Versuch des Organismus, gegen die Schädigungen, welchen der Körper ausgesetzt war, anzukämpfen. Also ist zu versuchen, diese Prozesse in richtige Bahnen zu leiten, den Körper darin zu unterstützen. Nicht also die Symptome zu bekämpfen, sondern ihnen Gelegenheit zu geben, sich auszuwirken, damit die tiefer liegenden Schädigungen des Organismus verschwinden. Die Homöopathie wendet das als Heilmittel an, was beim gesunden Menschen die Krankheit hervorruft, damit bekämpft sie die Krankheit. Mit ihren Anschauungen und Heilverfahren streift sie nahe heran an das, was die Geisteswissenschaft vertreten muss.

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La médecine actuelle voit la maladie comme quelque chose qui ne devrait pas être là dans le corps, et qui doit donc être combattue. L'homéopathie, en revanche, dit : "Ce qui nous apparaît comme un symptôme de maladie est la tentative de l'organisme de lutter contre les dommages auxquels le corps a été exposé. Nous devons donc essayer de guider ces processus dans les bons canaux, pour soutenir le corps dans cette démarche. Non pas pour combattre les symptômes, mais pour leur donner la possibilité de faire leur effet, afin que les dommages plus profonds de l'organisme disparaissent. L'homéopathie utilise comme remède ce qui cause la maladie chez la personne saine, combattant ainsi la maladie. Par ses vues et ses méthodes de guérison, elle se rapproche de ce que doit représenter la science de l’esprit.

Jenseits des physischen Körpers liegt der Auferbauer, der Architekt des menschlichen Leibes, der Äther- oder Lebensleib. Für die materialistische Heilwissenschaft erscheint es nahezu als Schande zuzugestehen, dass es einen Ätherleib gibt. Die Geisteswissenschaft will mit dem Dasein des Ätherleibes zunächst erklären, was hinter dem physischen Leib als Kraftsystem liegt und den sichtbaren physischen Leib durchkraftet. Die Ursachen zu Erkrankungen können daher nur im Ätherleib liegen. Während des irdischen Lebens wirkt der Lebensleib im physischen Leib, erst im Tod trennt er sich von diesem, und der physische Leib zerfällt. Es gibt aber nicht nur Schädigungen im Ätherleib, sondern auch im Astralleib und Ich, welche dann hierdurch im ungünstigen Sinne auf den Ätherleib zurückwirken.

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Au-delà du corps physique se trouve le bâtisseur, l'architecte du corps humain, le corps éthérique ou corps de vie. Pour la science de la guérison matérialiste, il semble presque honteux d'admettre qu’il y a un corps éthérique. La Science de l'esprit veut utiliser l'existence du corps éthérique avant tout pour expliquer ce qui se cache derrière le corps physique en tant que système de forces, et ce qui alimente/traverse de forces le corps physique visible. Les causes de la maladie peuvent donc seulement reposer dans le corps éthérique. Pendant la vie terrestre, le corps de vie travaille dans le corps physique, seulement à la mort il s'en sépare, et le corps physique se décompose. Mais il n’y a pas seulement des dommages dans le corps éthérique, mais aussi dans le corps astral et Je, lesquels ont alors un effet en retour défavorable sur le corps éthérique.

Mit dem theoretischen Zugeben eines Trägers von unbewussten und unbekannten Kräften ist es nicht getan, wenn nicht in richtiger Folgerung dieser Erkenntnis gewirkt wird, denn sonst ist der Geist nichts als eine leere, leblose Theorie. Es muss vielmehr alles in den Dienst des tätigen Lebens gestellt werden.

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Avec l'admission théorique de l'existence d'un porteur de forces inconscientes et inconnues n’est rien fait si cette connaissance n'est pas correctement suivie d'effet, car sinon l'esprit n'est qu'une théorie vide et dépourvue de vie. Tout doit beaucoup plus être mis au service de la vie active.

Es ist nunmehr zu zeigen, inwiefern die höheren Glieder der menschlichen Natur für unser heutiges Thema in Betracht kommen. Wir haben dabei besonders auf Erkrankungen zu achten, die sich von innen heraus, und solche, die sich auf nervöser Grundlage entwickeln, nicht auf solche, die aus äußerlichen oder innerlichen groben Verletzungen herrühren. Im ersteren Falle sind unzählige Ursachen der Krankheiten im Geistigen zu suchen, und es müssen sodann auch die Heilmittel im Geistigen gefunden werden, in den unsichtbaren Gliedern des Menschen. Anknüpfend an den öffentlichen, allgemein gehaltenen Vortrag über Ernährungsfragen im Licht der Geisteswissenschaft sei daran erinnert, wie die aufgenommene Nahrung für die Stärke oder die Schwäche des Organismus bedeutsam ist. Heute sei darauf hingewiesen, wie der Mensch durch die Nahrungsaufnahme zu den Kräften und Lebensvorgängen, den Prozessen aller Art in der Umwelt in Beziehung tritt. Er lässt diese Prozesse nicht nur in sich vorgehen, sondern er ist dadurch abhängig von den Prozessen, die die Nahrungsmittel in uns einleiten. Der Mensch gibt seine eigene Individualität auf, und er muss nun in der Lage sein, um diese wiederzugewinnen, das Aufgenommene zu verarbeiten.

16

Il est désormais à montrer jusqu’où les membres supérieurs de la nature humaine entrent en ligne de compte pour notre sujet actuel. Nous avons en cela à accorder une attention particulière aux maladies qui se développent de l'intérieur vers dehors, et à celles qui se développent sur une base nerveuse, et non à de telles qui résultent de lésions externes ou internes grossières. Dans le premier cas, les innombrables causes de la maladie sont à trouver dans le spirituel, et les remèdes doivent alors aussi être trouvés dans le spirituel, dans les membres invisibles de l'humain. Pour faire suite à la conférence publique et générale sur les questions de nutrition à la lumière de la science de l'esprit, rappelons comment la nourriture absorbée serait significative de la force ou de la faiblesse de l'organisme. Il conviendrait aujourd'hui d’indiquer sur comment l'humain, par l'ingestion de nourriture, entre en relation avec les forces et les processus de vie, les processus de toutes sortes dans l'environnement. Non seulement il permet à ces processus de se dérouler en lui, mais il est par là même dépendant des processus que la nourriture initie en nous. L'humain abandonne sa propre individualité, et il doit maintenant être capable, pour la retrouver, de traiter ce qu'il a absorbé.

Wenn der Mensch durch die Nahrungsmittel sozusagen mit der Außenwelt zusammenhängt, so steht er mit der [[12]] geistigen Welt in ähnlicher Verbindung durch die Organe, mit denen er die Nahrungsmittel verdaut. Das ist von ungeheurer Tragweite. Zwischen dem Physischen und Geistigen schwingt der Mensch hin und her wie ein Uhrpendel. Neigt er sich zur sinnlichen Natur durch Nahrungsaufnahme aus deren Stoffen, so zieht er sich zurück in sich selbst. Das geistige Wesen der Natur kommt zur Geltung, indem er die unsichtbaren Geister durch Vermittlung der äußerlichen, sinnlichen Nahrungsmittel in sich aufnimmt. Bei richtiger Hingabe werden die Organe zu richtigen Werkzeugen, um das Aufgenommene zu verarbeiten. Im umgekehrten Fall wird der Vorgang der Verdauung ungünstig verlaufen. Der Mensch kann dann seinen Stoffwechsel nicht richtig leiten, er wird krank werden. Das Leben in einem gesunden Astralleib ist ein guter Beurteiler in seinem Verhältnis zur Außenwelt. Ein Kind, das in dieser Beziehung unverdorben ist, weist manches Nahrungsmittel zurück, das sollte man beachten und es nicht zur Aufnahme zwingen wollen. Was ihm schmeckt, das ist es, was seinen Organismus aufbaut, das andere ist dafür ungeeignet. Man soll dabei Sympathie und Antipathie des Kindes prüfen. Zunächst müssen wir dem Kind zu einer ihm dienlichen Nahrung Lust machen. Und indem wir so auf den astralen Leib wirken, kommen wir durch diesen Umweg zu dem, was nun von uns in der geeigneten Weise aufgenommen werden kann.

17

Si l'humain est, pour ainsi dire, relié au monde extérieur par la nourriture, il est de même relié au monde spirituel [[12]] par les organes avec lesquels il digère la nourriture. C'est d'une portée immense. Entre le physique et le spirituel, l'humain oscille d'avant en arrière comme le pendule d'une horloge. S'il se penche vers la nature sensorielle en ingérant des aliments issus de ses substances, ainsi il se replie sur/se retire en lui-même. L'essence spirituelle de la nature prend tout son sens/vient à validité en ce qu'il absorbe les esprits invisibles par la médiation des aliments externes et sensoriels. Avec une ardeur correcte, les organes deviennent des outils adéquats pour traiter ce qui est absorbé. Dans le cas contraire, le processus de digestion se déroulera défavorablement. L'humain ne sera alors pas en mesure de gérer/guider correctement son métabolisme, il tombera/deviendra malade. La vie dans un corps astral sain est un bon juge dans son rapport avec le monde extérieur. Un enfant non gâté en cette relation refuse certains aliments ; il faut en tenir compte et ne pas vouloir le forcer à les prendre. Ce qu’il trouve bon est ce qui construit son organisme ; l'autre n’est pas approprié à cela. On devrait tester la sympathie et l'antipathie de l'enfant en cela. Tout d'abord, nous devons faire plaisir à l'enfant d’une nourriture qui le sert. Et en agissant ainsi sur le corps astral, nous arrivons par ce détour à ce qui peut maintenant être absorbé par nous de manière appropriée.

Sehen Sie, wer heute unser soziales Leben betrachtet, der weiß, dass unzählige krankhafte Zustände damit zusammenhängen. Nehmen wir an, der Mensch hat eine Arbeit zu verrichten, die ihm gewohnheitsmäßig wird. Was geschieht da? Beteiligt ist an einer solchen Arbeit der physische Leib und der Ätherleib. Wenn dem Menschen etwas Gewohnheit wird, wenn er es sozusagen macht, weil er es machen muss, dann ist der Astralleib nicht an der Sache beteiligt. Sehen Sie die zahllosen Menschen da oder dort sitzen und arbeiten, die kaum den Astralleib – höchstens durch Ärger und Unlust – beteiligt haben. Unter dem Einfluss solcher Verrichtung geht ein Prozess vor sich, den wir einen Erstarrungsprozess des Astralleibes nennen können. Der Astralleib ist dann in einem gesunden Zustand, wenn er lebendig in den physischen und Ätherleib eingreifen kann. Wenn Sie den Astralleib starr und verhärtet gemacht haben, so ist das, als wenn Sie eine Maschine vor sich haben, die Sie nicht lenken können.

18

Vous voyez, quiconque observe notre vie sociale aujourd'hui sait que d'innombrables conditions morbides y sont liées. Supposons que l'humain ait un travail à faire qui lui devienne habituel. Que se passe-t-il là ? Le corps physique et le corps éthérique sont participant à un tel travail. Quand quelque chose devient habitude à un humain, quand il le fait, pour ainsi dire, parce qu'il doit le faire, alors le corps astral n'est pas participant à la chose. Voyez les innombrables humains assis et travaillant ici ou là, et dont le corps astral est à peine impliqué - tout au plus par la contrariété et le mécontentement. Sous l'influence de telles tâches, un processus se produit que nous pouvons appeler un processus de solidification du corps astral. Le corps astral est alors en bonne santé lorsqu'il peut intervenir de manière vivante dans le corps physique et éthérique. Si vous avez rendu le corps astral rigide et durci, c'est comme si vous aviez devant vous une machine que vous ne pouvez pas diriger.

Wenn der Ätherleib und der physische Leib den Astralleib ausschalten, ist er bei Verrichtungen nicht dabei. Dadurch, dass er einen Widerstand findet, ist die Folge, dass ein solcher Mensch den Widerstand nicht nur als Krankheit empfindet, sondern als diese oder jene Krankheit hat. So ist einfach die Nichtberücksichtigung, das Nichtbeteiligen des Astralleibes die Ursache bei unzähligen Krankheitsprozessen der Gegenwart. Diesem wird nicht in der richtigen Weise entgegengearbeitet.

19

Lorsque le corps éthérique et le corps physique déconnectent le corps astral, il n'est pas présent lors des exécutions. Parce qu’il trouve une résistance, la conséquence est qu’un tel humain ne ressent pas seulement la résistance comme une maladie, mais qu’il a telle ou telle maladie. Ainsi, c'est simplement la non-considération, la non-implication du corps astral qui est la cause des innombrables processus pathologiques actuels. Contre cela n'est pas travaillé de la manière correcte.

Gewiss wird auf allerlei recht Nützliches Wert gelegt, wie das Turnen zum Beispiel. So aber, wie es in unserer Zeit betrieben wird, fördert es nicht die intensive Gesundheitspflege. Man hat zu sehr den physischen Leib im Auge, man hat im Auge: So und so muss sich ein Glied bewegen, in der Weise muss der Mensch diese Turnübung verrichten, weil dies den physischen Leib fördert. Man wird begreifen, dass wenn man ins Auge fasst, dass es dahin kommen muss, dass mit jeder Übung ein ganz spezifisches Gefühl der Lust verknüpft ist, man im Astralleib sozusagen turnt. Dann wird der Einklang mit dem Astralleib hergestellt. Ich kannte einen Turnlehrer, der war ein Beispiel dafür, wie nicht geturnt werden sollte. Er war ein Mensch, der stolz war, dass er Anatomie verstand. Der Mann selber konnte nicht turnen, er konnte nur angeben, wie die Dinge gemacht werden sollen. Seine Angaben gingen darauf hin, dass er die Menschen nur von außen betrachtete, nur als eine Zusammensetzung von Knochen und Muskeln.

20

Certes une valeur est attachée à toutes sortes de choses bien utiles, comme la gymnastique, par exemple. Mais telle qu'elle est pratiquée à notre époque, elle ne favorise pas les soins de santé intensifs. On accorde trop d'attention au corps physique, et on dit qu'un membre doit bouger de telle manière, qu'un humain doit faire tel exercice de gymnastique de telle manière, parce que cela favorise le corps physique. On comprendra que quand on saisit de l’œil qu'on doit en arriver là, qu'avec chaque exercice est liée une sensation de plaisir bien spécifique, on fait de la gymnastique, pour ainsi dire, dans le corps astral. L'harmonie est alors établie avec le corps astral. J'ai connu un professeur de gymnastique qui était un exemple de la manière dont la gymnastique ne devrait pas être pratiquée. C'était un homme qui était fier de comprendre l'anatomie. L'homme lui-même ne pouvait pas faire de la gymnastique, il pouvait seulement indiquer comment les choses devaient être faites. D'après ses indications, il ne voyait les humains que de l'extérieur, uniquement comme une composition d'os et de muscles.

Es soll sozusagen das Turnen vergeistigt werden. Es wird einmal dazu kommen, dass eine jede Turnübung einen ganz bestimmten Namen hat, dass man meint etwas ganz Bestimmtes nachzubilden. Man macht eine Übung, zum Beispiel ein Schiffchen, und man fühlt, dass man etwas nachahmt. Das ist ein durchgeistigtes Turnen. Das hat noch die Nebenwirkung, wenn es in der Jugend so betrieben wird, dass der Mensch niemals im Alter zu einem schwachen Gedächtnis kommt.

21

La gymnastique doit être spiritualisée, pour ainsi dire. Un jour, on arrivera à ce que chaque exercice de gymnastique ait un nom très précis, qu'on pense reproduire quelque chose de très spécifique. On fait un exercice, par exemple, un petit bateau, et on a l'impression d'imiter quelque chose. C'est de la gymnastique spirituelle. Cela a pour effet supplémentaire, si elle est pratiquée de telle manière dans la jeunesse, que la personne n'aura jamais une mémoire faible dans sa vieillesse.

All das Angeführte zeigt, wie die Geisteswissenschaft in die Geschäfts- und Lebenspraxis eingreifen kann. Aber man kann auch sagen: Weil außer dem physischen Körper noch andere, unsichtbare Glieder des Menschen an seinem Tun und Treiben beteiligt sind, so können sie auch bei Krankheitsprozessen beteiligt sein.

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Tout ceci montre comment la science de l’esprit peut intervenir dans la pratique des affaires et de la vie. Mais on peut aussi dire que, puisque, outre le corps physique, d'autres membres invisibles de l'homme sont impliqués dans ses actions et ses activités, ils peuvent également être impliqués dans les processus pathologiques.

Die Menschen führen gewissermaßen zweierlei Leben, ein äußeres und ein inneres, beide müssen tunlichst miteinander in Harmonie stehen. Wenn der Ichträger gesundend oder gesunderhaltend wirken soll – der Astralkörper, der in erster Linie Lust und Leid und so weiter empfindet –, so muss dieses unser Innenleben richtig gelenkt werden, es muss sich in Übereinstimmung befinden mit der Gesetzlichkeit des allgemeinen Weltdaseins, dann erst wird auch der Äther- und der physische Leib gesund bleiben können. Wenn aber der Astralkörper nur Schmerz, steten Kummer empfindet, aus einer sorgenvollen Stimmung nicht herauskommt, dann leiden auch die eben genannten beiden unteren Glieder, weil sie nicht genügend mit Kräften versorgt werden.

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Les humains mènent, en quelque sorte, deux types de vie, une vie extérieure et une vie intérieure, et les deux doivent, si possible, se tenir en harmonie l'une avec l'autre. Si le porteur du Je - le corps astral, qui ressent en premier lieu le plaisir et la souffrance et ainsi de suite – devait œuvrer assainissant ou préservant la santé, ainsi cette vie intérieure doit être pilotée correctement, elle doit se trouver en consensus avec la légité de l'existence générale du monde, et alors seulement le corps éthérique et physique pourra aussi rester en bonne santé. Mais si le corps astral ne ressent que de la douleur, un chagrin constant ne peut se libérer d'une humeur inquiète, alors les deux membres inférieurs que nous venons de mentionner souffriront également, car ils ne sont pas suffisamment alimentés en forces.

[[13]] Ein reiches und mannigfaltiges Gefühlsleben, den Tatsachen des Lebens entsprechend, ruft Gesundheit des Ätherleibes hervor. Die Notwendigkeit einer solchen Angemessenheit an die äußere Welt, die Art und Begründung derselben ist dem Geisteswissenschaftler völlig klar, nicht aber dem Materialisten.

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[[13]] Une vie émotionnelle/de sensations riche et variée, correspondant aux faits de la vie, appelle la santé du corps éthérique. La nécessité d'une telle adéquation au monde extérieur, la façon et la justification de cela est parfaitement claire pour le scientifique de l’esprit, mais pas pour le matérialiste.

Alle Kultur soll dahin wirken, dass sie in ihren Mitteln zur Gesundung hinwirkt. Aristoteles sagt zum Beispiel: «Das Drama soll Furcht und Mitleid erregen.» Aber das soll so angeordnet werden, dass in der menschlichen Seele eine Katharsis dieser Leidenschaften eintritt, eine Art Reinigungs- und Heilungsprozess, dann wird der astralische Leib stark, sodass er gesundend auf den Äther- und physischen Leib wirken kann. Wir werden im Leben vielfach gesundend wirken können durch ein Abwechseln von Freude und Schmerz, durch Sturm in den Gefühlen und dann wieder durch Beruhigung. Aber es muss das alles in richtigem Maß angewendet und geleitet werden. Der Astralleib bedarf der Regelung seiner inneren Tätigkeit.

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Toute culture devrait s'efforcer d'apporter la santé par ses moyens. Aristote, par exemple, dit : "Le drame doit exciter la peur et la pitié." Mais cela doit être organisé de telle sorte qu'il se produise dans l'âme humaine une catharsis de ces passions, une sorte de processus de purification et de guérison, et que le corps astral devienne fort de sorte qu'il puisse avoir un effet curatif sur le corps éthérique et physique. Nous pourrons travailler diversement en guérissant dans la vie par une alternance de joie et de douleur, par tempête dans les sentiments et alors de nouveau par apaisement. Mais tout cela doit être appliqué et orienté dans la mesure correcte. Le corps astral a besoin de la régulation de son activité interne/intérieure.

Eins der einfachsten und volkstümlichsten Mittel war und ist vielfach noch in den Zirkusspielen das Auftreten des Clowns. Für viele Menschen hatte die Freude und das Lachen über dessen drolliges Treiben, das Durchschauen seiner Tätigkeit etwas außerordentlich Befreiendes und Gesundendes. Diese Lustempfindung des Astralleibes wirkte also im besten Sinne zurück auf den Äther- und physischen Leib. Alle derartigen Dinge sind unbewusst in das menschliche Kulturgeschehen hineingebracht, aber man förderte sie, weil man darin wichtige Gesundungs- und Ausgleichsprozesse für die menschliche Natur sah.

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L'un des moyens les plus simples et les plus populaires était et très souvent encore l'apparition du clown dans les jeux de cirque. Pour beaucoup d’humains, la joie et les rires suscités par les agitations drolatiques du clown, ainsi que la compréhension de son activité, avaient quelque chose d'extraordinairement libérateur et salutaire. Cette sensation agréable du corps astral a donc eu un effet sur le corps éthérique et physique dans le meilleur sens du terme. Toutes ces choses ont été introduites inconsciemment dans la culture humaine, mais elles ont été encouragées parce qu'elles étaient considérées comme des processus importants de santé et d'équilibre pour la nature humaine.

Der Ichträger, der astralische Leib ist sehr beteiligt daran, wie der Mensch die Wirkungen der Außenwelt verträgt. Viele Menschen leiden unter stetiger schlechter Verdauung. Man weiß im Allgemeinen wenig davon, dass das Menscheninteresse, seine Sympathie und Antipathie an gewissen Sachen und Vorgängen, mit dem Verdauungs- und Ernährungssystem in engem Zusammenhang steht. Nicht eher wird man klar werden und entsprechend abhelfen, und zwar gründlich helfen können, als bis man überzeugend beobachtet hat, wie der Astralleib einen ausschlaggebenden Einfluss auf das Ernährungs- und Blutsystem ausübt.

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Le porteur du Je, le corps astral, est très impliqué dans la façon dont l'humain supporte/tolère les effets du monde extérieur. De nombreux humains souffrent d'une mauvaise digestion constante. On sait en général peu sur ce que l'intérêt de l'humain, sa sympathie et son antipathie pour certaines choses et certains processus, se tient étroitement en rapport au système digestif et nutritif. Il faut d'abord avoir observé de manière convaincante comment le corps astral exerce une influence décisive sur le système alimentaire et le système sanguin pour être en mesure d'y remédier et d'aider en profondeur.

Beim Lachen und Weinen zieht sich der ganze astralische Organismus förmlich auseinander und zusammen. Beim Lachen ist das Empfinden eines Überlegenheitsgefühls über die Außenwelt da, etwas außerordentlich Wohltuen- des für den Ichträger. Das Weinen ist ein linderndes Gegenmittel gegen das Schmerzliche oder auch wohl Freudi-ge, was der Mensch in seinem Astralleib erlebt hat. Tränen bilden erleichternde Aussonderungen aus dem Blut, dem physischen Ausdruck des Ich, das in letzter Linie alle Empfindungen in sich vereinigt. Alle diese Beziehungen sind ins Auge zu fassen, wenn man über Gesundheits- und Krankheitsfragen reden will.

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En riant et en pleurant, tout l'organisme astral se sépare et se rassemble littéralement. En riant, on éprouve un sentiment de supériorité sur le monde extérieur, ce qui est extrêmement bénéfique pour le porteur du Je. Les pleurs sont un antidote apaisant aux choses douloureuses ou joyeuses que l'humain a vécues dans son corps astral. Les larmes constituent des excrétions de soulagement du sang, l'expression physique du Je, qui en ligne finale réunit toutes les sensations en lui-même. Toutes ces relations sont à prendre en considération lorsque l'on veut parler des questions de santé et de maladie.

Ferner sehen wir zum Beispiel, wie das menschliche Ich einen Rhythmus von 24 Stunden durchmacht, morgens beim Aufwachen erlebt man also jeweils mit eintägigem Zwischenraum dasselbe. Einen ähnlichen Rhythmus wie das Ich erlebt der Astralleib, und zwar in einem [Zwischenraum / Zeitraum] von sieben Tagen, dann kommt er an seinen Ausgangspunkt zurück. Der Ätherleib aber erst in achtundzwanzig Tagen, ein Vorgang der sich besonders im Leben der Frau zeigt. Vergleichsweise könnte man etwa für das Ich den Sekundenzeiger, für den Astralleib den Minutenzeiger und für den Ätherleib den Stundenzeiger anführen. Wie diese, so überdecken sich die Rhythmen der Glieder in der menschlichen Wesenheit verschieden. Vom Ätherleib und seinem Zusammentreffen im Rhythmus mit dem Astralleib hängt es ab, wie der Mensch gewisse Erlebnisse verträgt, zum Beispiel entsteht so bei bestimmten Stellungen dieses Rhythmus eine starke Fiebererregung, nach sieben weiteren Tagen kann der Ätherleib das Fieber bekämpfen.

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En outre, nous voyons, par exemple, comment le Je humain traverse un rythme de 24 heures, le matin au réveil on vit donc chaque fois la même chose avec un intervalle d'un jour. Le corps astral connaît un rythme similaire à celui du Je, à savoir dans un [intervale / période] de sept jours, alors il revient à son point de départ. Mais le corps éthérique seulement en vingt-huit jours, un processus qui se montre particulièrement dans la vie des femmes. Par comparaison, on pourrait citer l'aiguille des secondes pour le Je, l'aiguille des minutes pour le corps astral et l'aiguille des heures pour le corps éthérique. Comme ceux-ci, les rythmes des membres se chevauchent différemment chez l'être humain. La façon dont l'humain tolère certaines expériences dépend du corps éthérique et de sa rencontre en rythme avec le corps astral ; par exemple, dans certaines positions de ce rythme, une forte excitation de fièvre survient ; après sept jours supplémentaires, le corps éthérique peut combattre la fièvre.

Wie hierbei, so ist auch die Wirkung der höheren Glieder des Menschen auf einzelne Teile seines physischen Körpers, es bestehen derartige starke Einflüsse für Lunge, Magen, Nieren, Gehirn und Nervensystem und so weiter. Ist dieses erst richtig und in allen seinen Einzelheiten erkannt, so gewinnt der Mensch auf sich und der so richtig erkennende Arzt einen ungeheuren Einfluss auf Krankheit und Gesundheit, wenn er in seinem Handeln sich immer lebendig bewusst ist, dass er auf das Geistige und von diesem aus sicher auf das Physische wirken kann.

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Il en va de même pour l'effet des membres supérieurs de l'humain sur les différentes parties de son corps physique ; les poumons, l'estomac, les reins, le cerveau et le système nerveux, etc. sont soumis à de fortes influences. Une fois que cela a été correctement reconnu dans tous ses détails, l'humain gagne sur lui-même, et le médecin qui le reconnaît ainsi correctement, une influence énorme sur la maladie et la santé, si dans ses actions il est toujours vivement conscient qu'il peut agir sur le spirituel et, à partir de là, en toute sécurité/sûrement sur le physique.

Man spricht viel vom Einfluss des Lichtes, aber leider nur von dem Einfluss auf den physischen Leib. Das ist so unmittelbar aber nicht richtig, dieser Einfluss beruht auf tiefer liegenden Vorgängen in der Menschennatur von einer für den Erkennenden unzweifelhaften Wirklichkeit. So wirkt zum Beispiel bei einem Erwachsenen nur durch Erregung der Vorstellung und Empfindung das blaue Licht beruhigend, das rote anregend. Bei entsprechendem Verhalten in Meditation und Konzentration sieht der Mensch unter diesem Einfluss in ganz andere Gebiete geistiger Art hinein als unter gewöhnlichen Umständen.

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On parle beaucoup de l'influence de la lumière, mais malheureusement uniquement de l'influence sur le corps physique. C’est ainsi immédiatement, mais pas correctement ; cette influence repose sur des processus plus profonds dans la nature humaine d'une réalité qui ne fait aucun doute pour celui qui la connaît. Chez un adulte, par exemple, c'est seulement par l’excitation de la représentation et la sensation que la lumière bleue a un effet calmant et la lumière rouge un effet stimulant. Avec une conduite appropriée dans la méditation et la concentration, l'humain voit sous cette influence dans de tout autres domaines de sorte spirituelle que dans des circonstances ordinaires.

Die Chromotherapie, welche derartige Mittel benutzt – in München Dr. Peipers, Königinstraße 69 –, kann nicht mit der materialistisch arbeitenden Therapie verglichen werden, weil bei der vorhin angedeuteten Anwendungsart der Astralleib und das Ich als mitwirksam hereingezogen werden und durch deren mittelbaren Einfluss heilende Prozesse ausgelöst werden.

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La chromothérapie, qui utilise de tels moyens - à Munich le Dr. Peipers, Königinstrasse 69 - ne peut être comparée à la thérapie travaillant de manière matérialiste, car dans la sorte d'application indiquée ci-dessus le corps astral et le Je sont entraînés comme co-actifs et les processus de guérison sont déclenchés par leur influence indirecte.

Das Neue daran ist also, dass damit gerechnet wird: Es gibt eine geistige Welt, in der Kräfte für das menschliche [[14]] Leben, gesundende Kräfte unter Mitarbeit des Menschen selbst flüssig gemacht werden, indem Töne, Farben, Gedanken und daraus gebildete Geisteskomplexe verwendet werden in bestimmter heilend wirkender Beziehung zu den in Behandlung genommenen Leiden von meistens nervöser Art.

33

Ce qui est nouveau donc, c'est que doit être compté avec ce qu’il existe un monde spirituel dans lequel les forces pour [[14]] la vie humaine, des forces saines sont rendues fluides sous la collaboration de l'humain lui-même, en ce que des sons, des couleurs, des pensées et des complexes spirituels formés à partir d'eux, sont utilisées dans une certaine relation guérissante des affections de sorte principalement nerveuse prises en traitement.

Wenn der Mensch sich Vorstellungen wie einer Fotografie hingibt, so ist das nur Reproduktion einer Wahrnehmung in grobklotziger Form. Diese Vorstellungen sind die ungesundesten für den menschlichen Organismus, da sie nicht belebend wirken, ja sogar das menschliche Innere ertöten. Astral- und Lebensleib können ihre Kräfte nicht in den physischen Leib ergießen. Dieser kann von ihnen nicht durchkraftet werden, und es folgt Missbehagen und in weiterer Folge auch Krankheit.

34

Lorsque l'humain s’adonne à des représentations comme une photographie, c’est seulement la reproduction d'une perception sous une forme grossièrement mastoc. Ces représentations sont les plus malsaines pour l'organisme humain, parce qu’elles n’œuvrent pas de façons vivifiantes, et tuent même l'intérieur de l'humain. Les corps astral et vital ne peuvent pas déverser leurs forces dans le corps physique. Celui-ci ne peut pas être traversé de forces par eux, et il s’en suit des malaises et en conséquence supplémentaire aussi de la maladie.

Anders wirken aber Vorstellungen, die vom Menschen durch seine Fantasie, durch eigenes freies Vorstellen, selbstschöpferisch, nicht nachempfindend produziert werden. Diese wirken bei richtiger Lenkung der Interessen und Aufmerksamkeiten gesundend auf den Menschen ein, und niemand leidet an gestörter Verdauung, wenn er an allen Plänen und Vorkommnissen sich interessiert, welche ihrer ganzen Eigenart nach harmonisch im Weltgeschehen stehen, so wie es die Geisteswissenschaft tut, wenn sie uns das Geistige vorführt, was hinter allem Physischen als Urgrund, Veranlassung und Förderndes steht. So soll Lebensfrieden, Wärme und Sympathie in unsere Seelen gegossen werden. Und die Geisteswissenschaft kann auf diesem Weg ein Urheilmittel für alle Krankheiten werden.

35

Mais les représentations ont un effet différent, qui sont produites par l'humain par son propre représenter libre, autocréateur, non ré-éprouvé. Celles-ci ont un effet salutaire sur l'humain lorsque les intérêts et les attentions sont correctement dirigés, et personne ne souffre d'une digestion perturbée s'il s'intéresse à tous les plans et événements qui, selon leur caractère entier, se tiennent harmonieusement dans le devenir du monde, comme le fait la science de l’esprit lorsqu'elle nous présente le spirituel, qui se tient derrière toutes les choses physiques comme la cause originelle, l'incitation et le facteur de promotion. Ainsi, de la paix de vie, de la chaleur et de la sympathie doivent être déversées dans nos âmes. Et la science de l’esprit peut ainsi devenir un remède originel pour toutes les maladies.

Man soll nicht abwechselnd, unstet von Interesse zu Interesse eilen, das wirkt sehr ungesund. Das richtig geleitete Interesse des Lebens soll auf das Zentrum, den Kernpunkt des Lebens gehen, dann wendet sich der Mensch dahin, wohin ihm die Geisteswissenschaft die Richtung gibt. Unter den heutigen Bildungsverhältnissen findet der Mensch auch an dem Kleinsten etwas Interessantes.

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Il ne devrait pas se précipiter alternativement, de manière instable, d'un intérêt à l'autre ; cela a un effet très malsain. L'intérêt de la vie correctement dirigé doit aller vers le centre, le point central de la vie, alors l'humain se tourne vers l'endroit où la science de l’esprit lui donne la direction. Sous les conditions actuelles d'éducation, l'humain trouve quelque chose d'intéressant aussi dans les plus petites choses.

Er braucht also nicht die Außenwelt um Neues anzubetteln – unfähig, selbst etwas zu finden –, sondern er soll sich dazu entwickeln, durch sich selbst und in sich selbst den Quell des Interesses zu finden, welcher die Seele stark, kräftig und gesund machen kann.

37

Il n'a donc pas besoin d'implorer le monde extérieur pour trouver quelque chose de nouveau - incapable de trouver quoi que ce soit lui-même - mais il doit se développer pour trouver à travers lui-même et en lui-même la source d'intérêt qui peut rendre l'âme forte, vigoureuse et saine.

Die Geisteswissenschaft ist und gibt kein Lebenselixier, das nur passiv genommen zu werden braucht. Das Leben ist sehr mannigfaltig, und ebenso wirkt die Geisteswissenschaft auf jeden verschieden, sie macht seine individuellen Kräfte frei, führt ihn aber dadurch zum Mittelpunkt der Welten und ist ein Quell der Gesundheit, der sich in alle unsere Glieder ausgießt.

38

La science de l’esprit n'est pas et ne donne pas un élixir de vie qu'il suffirait de prendre passivement. La vie est très multiple, et la science de l’esprit agit justement ainsi sur chacun différemment ; elle libère ses forces individuelles, mais le conduit ainsi au point central des mondes, et est une source de santé qui se répand dans tous nos membres.

Sagen was hilft, kann nur derjenige, der den ganzen Menschen in seiner Vielseitigkeit erkennt, und nur die Geisteswissenschaft kann uns Gesundheitsempfehlungen geben, die den Menschen zum Herren macht über sein Instrument, den physischen Körper und die anderen Glieder, sodass er immer stärker wird und stärker sich erhält. Der Mensch kann sich gesund erhalten, wenn er gesund ist. Ist er erkrankt, so muss er sich wohl in seine Krankheit von dem richtigen Arzt hineinwerken lassen, daher ist stets die Hauptfrage zu beantworten: Wie erhalte ich mich gesund? Der Mensch, der imstande ist, Störungen richtig und rechtzeitig auszugleichen, um einer ausgesprochenen Krankheit zu entgehen, der weiß auch, dass seine eigenen inneren Kräfte fähig sind, Krankheiten zu heilen. Daher ist die Geisteswissenschaft, richtig angewendet, ein sicheres Mittel zur Lebenshoffnung und Sicherheit, ein Mittel zur Erfüllung unserer Aufgaben und Pflichten im Leben.

39

Seul celui qui reconnaît l'humain entier dans sa polyvalence peut dire ce qui aide, et seule la science de l’esprit peut nous donner des recommandations de santé qui rendent l'homme maître de son instrument, le corps physique et les autres membres, afin qu'il devienne de plus en plus fort et se maintienne plus fort. L'homme peut se maintenir en bonne santé lorsqu'il est en bonne santé. S'il est malade, il doit probablement faire soigner sa maladie par le bon médecin, de sorte qu'il faut toujours répondre à la question principale : comment puis-je rester en bonne santé ? L'homme qui est capable de compenser correctement les perturbations et d'échapper à temps à une maladie prononcée sait aussi que ses propres forces intérieures sont capables de guérir la maladie. Par conséquent, la science spirituelle, correctement appliquée, est un moyen sûr d'espoir et de sécurité dans la vie, un moyen d'accomplir nos tâches et nos devoirs dans la vie.




Der Vortrag ist laut Steinerdatenbank.de bisher nicht in der Rudolf Steiner Gesamtausgabe erschienen. Erstpublikation bei Steinerquellen.de, am: 19. November 2008 (heute: Steinerdatenbank.de) –


Selon la base de données Steinerdatenbank.de, cette conférence n'est pas encore parue dans le Rudolf Steiner Gesamtausgabe. Première publication à Steinerquellen.de, le : 19 novembre 2008 (aujourd'hui : Steinerdatenbank.de) -.

Streichungen , bzw. Hinzufügungen in Klammern [ ].


Suppressions, ou ajouts entre parenthèses [].

Anmerkungen


Remarques

In der Teilnehmernachschrift ist hier Folgendes in Klammern eingefügt: «Wir haben, wenn wir den menschlichen Organismus vor uns haben, den physischen Leib, den Ätherleib, den Astralleib und das Ich.»


Dans la transcription du participant, ce qui suit est inséré ici entre parenthèses : "Nous avons, lorsque nous avons l'organisme humain devant nous, le corps physique, le corps éthérique, le corps astral et le Je."

 Français seulement


Questions de santé à la lumière de la science de l'esprit


Munich, 6 mars 1909, conférence publique


(Avertissement : cette conférence fait partie des conférences non encore publiées par la gestion des œuvres complètes de R. Steiner. Elle n’offre donc peut être pas les mêmes garanties d’authenticité. En tout cas, une conférence de Steiner ce jour là à Munich figure bien parmi la liste de ses conférences. Il en existe à ma connaissance une transcription manuscrite (signée du 18 mars 1909), et une à la machine ensuite polycopiée aujourd’hui disponibles en pdf. Elle a récemment été reprise par la feuille numérique crée par des membres de la société anthroposophique après la suppression de l’encart « Qu’est-ce qui se passe dans la société anthroposophique ?, longtemps joint à l’hebdomadaire « Das Goetheanum ». C’est à partir de cette dernière forme que nous vous la fournissons. Nous restons attentif aux informations supplémentaires la concernant – notamment ses circonstances et son public qui sont une de nos préoccupations constantes faute de travaux suffisant sur cet aspect de l’œuvre pour l’instant.)

01

La santé est un grand et magnifique/délicieux trésor, qui est aussi reconnu par tous les humains comme un bien élevé. Et bien que cela pourrait paraître égoïste, chacun sent quand même avec droit que la santé est liée à ce qui correspond à notre être le plus profond, le plus intime. La santé est le moyen pour l'activité de la vie, pour l'accomplissement de nos tâches et des objectifs de vie. Par conséquent, la santé, en tant que chose infiniment précieuse, doit également être poussée au centre de la conception et de la conduite de la vie.

02

L'humain sain, pensant peut en arriver à des expériences troubles lorsqu'il voit comment ceux qui sont appelés et ceux qui ne le sont pas jugent différemment sur la santé et la maladie, comment la connaissance de la santé et de la maladie est tirée dans toutes sortes de nuances/tendances partisanes, comment on discute de la nature des processus de guérison et des méthodes permettant de protéger au mieux la santé. C'est ainsi que semble être livré à la discorde des partis ce qui est l'un des plus grands biens de la vie humaine.

03

Pour dire dans la Science de l'esprit ou dans la Théosophie [Anthroposophie] ce qu'elle a à dire sur la nature de la santé et de la maladie, selon son essence la plus intime, il faut bien comprendre que la Science de l'esprit ne peut absolument jamais avoir pour tâche de s'aligner sur une orientation de parti. Au contraire, son propre point de vue consiste à aborder la question elle-même sans sympathie ni antipathie, donc sans préjugés, un point de vue qui devrait être particulièrement observé par tous les membres des diverses tendances de parti. Mais dans ces cas, il est le plus souvent ainsi qu’il soit travaillé avec du vrai et du faux absolus, mais seulement avec de unilatéralités dans l'affirmation et la lutte/le prétendre et le luter. Celui qui veut chercher après les causes fondamentales doit se tenir bien au-dessus de l’ombrage des partis, afin de pouvoir venir non pas avec "l'un ou l'autre", mais avec "aussi bien qu’aussi".

04

En ce qui concerne plus particulièrement notre question actuelle, nous voyons que c'est souvent avec fanatisme que l’un combat les paroles et les opinions des autres. La science de la guérison fait l'objet de nombreuses affirmations peu favorables et, à ce titre, elle est souvent contestée.

05

La science de l’esprit n'est cependant pas là pour adopter un point de vue de profane et combattre la science officielle. Elle est à tout moment encline à reconnaître pleinement comment la science officielle de la guérison, par sa connaissance des méthodes appropriées, peut apporter les moyens d'un jugement approprié. La science de l’esprit aimerait généralement aller de pair avec la science officielle. Mais celle-ci est tellement enfermée dans un dogmatisme énorme, le dogmatisme matérialiste, que la plus grande partie de ceux qui peuvent juger ne peut s'empêcher de qualifier d'insensé et d'amateur ce que la science de l’esprit a à dire aujourd'hui. Mais c'est précisément à partir de la science de l’esprit que ces questions doivent être abordées. Mais avant de le faire, nous devons garder à l'esprit la manière dont les partis se prononcent sur ce sujet. Tout d'abord, il y a la vision commune, mais entièrement imprégnée d'essence matérialiste - c'est sa force et sa faiblesse en même temps. Mais beaucoup de choses ont déjà changé dans ce domaine au cours des dernières décennies.

06

Nous verrons ce qui manque dans la doctrine matérialiste de la santé en mettant en évidence les différents membres de l'entité humaine qui est impliquée dans l'intervention dans tout l'engrenage de la vie humaine.

07

Pour évoquer comment, pendant une période relativement courte, la science de la guérison et l'enseignement de la santé se sont mues dans le passé, j’aimerai rappeler à l'anatomiste Josef Hyrtl, l'un des plus grands enseignants universitaires des dernières décennies. Il a donné des cours d'anatomie descriptive et topographique. Il disait qu'il avait écrit ses manuels pour l’étude avant l'écoute des conférences d'anatomie afin de mieux pouvoir absorber et maîtriser ce qui était présenté. Lorsqu'il exposait la structure du corps humain, ses auditeurs avaient la sensation de percevoir une action des forces créatrices, comme si un maître d'œuvre invisible avait formé, développé et assemblé membre après membre. Et pourtant, il n'a jamais parlé d'un corps éthérique ou d'un corps de vie. Mais l'esprit de sa manière de représenter était imprégné des forces de ce corps de vie ; entre les mots de son discours, on le trouvait à l'œuvre. Une de ses phrases peut être le point de départ pour aujourd'hui : "Seul le médecin peut reconnaître une maladie, seul celui qui sait ce qui aide peut guérir une maladie." Aujourd'hui, cet esprit est partiellement balayé, car le corps est communément considéré uniquement comme une substance physique et les forces qui y agissent comme des processus physiques et chimiques.

08

Une telle manière de voir, parce qu'elle a développé les moyens d'investigation les plus splendides, a donné de très bons résultats, mais seulement dans certaines limites.

09

Comme on le sait, il existe certains antidotes pour les maladies qui provoquent les processus voulus dans le corps et [[11]] font ainsi disparaître les maladies, ce que l'on appelle les remèdes spécifiques. Le corps humain dispose de certaines défenses contre les germes de la maladie, ou il peut produire de telles défenses. Les statistiques montrent les progrès des applications scientifiques qui ont permis de réduire considérablement le taux de mortalité, par exemple, dans les grandes villes. Beaucoup de choses ont été ajoutées au bon trésor des remèdes.

10

- Variante 1
Mais à ces avancées évidentes se tiennent en vis-à-vis de forts côtés d’ombres. Qu’est-ce qui attendrait, par exemple, l’humanité si l'on utilisait la peur des bacilles et voulait créer des dispositions de sorte légale contre leur contrôle ? Par exemple, la raideur de la nuque causée par l'ingestion du bacille dans l'environnement, par le contact avec une personne malade ou même avec une personne dite porteuse de bacilles, c'est-à-dire une personne qui transporte des germes de maladie viables et transmissibles sans le savoir et sans être elle-même malade. Tout cela ne peut être contrôlé ; cela conduirait à des conditions impossibles, à une tyrannie intolérable.

-Variante 2
Mais il y a un côté sombre à ce progrès. Pensez à ce qu'il adviendrait de l'humanité si elle devait vivre selon la volonté de ceux qui utiliseraient la peur des microbes/bacilles pour créer des institutions sociales ! Prenez, par exemple, la raideur de la nuque. Il est causée par un germede maladie qui n'a pas besoin pour son porteur du malade lui-même, mais seulement de celui qui entre en contact avec lui. Imaginons maintenant que l'on contrôle tous ceux qui sont entrés en contact avec une personne souffrant de la raideur de nuque. Pensez-y, quelle tyrannie cela entraînerait ! Certes, toutes ces choses sont vraies, mais il est impossible de fonder quoi que ce soit dans la vie sociale sur elles.

11

La science de l’esprit ne veut pas nier les bons effets de remèdes spécifiques sous certaines circonstances. L'accentuation accordée à des moyens de cette sorte est souvent seulement un drapeau de parti, [tout comme] le mot "poison" est seulement utilisé pour produire une suggestion, pour créer une ambiance contre les médicaments de la médecine officielle. Celui qui colporte le mot "poison" de cette façon ne peut souvent même pas dire ce qui est à comprendre là-dessous, et c’est aussi difficile à dire. Les lapins, par exemple, mangent de la belladone, les chèvres mangent de la ciguë sans dommage. Pour les autres créatures, y compris les humains, les deux plantes contiennent des poisons puissants : Socrate est mort par la ciguë ! Poison est un concept relatif ; dans l'application des substances qu'il désigne, il dépend principalement de leur utilité, prises comme médicament, dans le sens curatif voulu.

12

Contre cette orientation allopathique, nous voulons citer, par exemple, le mode de guérison homéopathique ; tous deux se distinguent par leur manière de penser les maladies.

13

La médecine actuelle voit la maladie comme quelque chose qui ne devrait pas être là dans le corps, et qui doit donc être combattue. L'homéopathie, en revanche, dit : "Ce qui nous apparaît comme un symptôme de maladie est la tentative de l'organisme de lutter contre les dommages auxquels le corps a été exposé. Nous devons donc essayer de guider ces processus dans les bons canaux, pour soutenir le corps dans cette démarche. Non pas pour combattre les symptômes, mais pour leur donner la possibilité de faire leur effet, afin que les dommages plus profonds de l'organisme disparaissent. L'homéopathie utilise comme remède ce qui cause la maladie chez la personne saine, combattant ainsi la maladie. Par ses vues et ses méthodes de guérison, elle se rapproche de ce que doit représenter la science de l’esprit.

14

Au-delà du corps physique se trouve le bâtisseur, l'architecte du corps humain, le corps éthérique ou corps de vie. Pour la science de la guérison matérialiste, il semble presque honteux d'admettre qu’il y a un corps éthérique. La Science de l'esprit veut utiliser l'existence du corps éthérique avant tout pour expliquer ce qui se cache derrière le corps physique en tant que système de forces, et ce qui alimente/traverse de forces le corps physique visible. Les causes de la maladie peuvent donc seulement reposer dans le corps éthérique. Pendant la vie terrestre, le corps de vie travaille dans le corps physique, seulement à la mort il s'en sépare, et le corps physique se décompose. Mais il n’y a pas seulement des dommages dans le corps éthérique, mais aussi dans le corps astral et Je, lesquels ont alors un effet en retour défavorable sur le corps éthérique.

15

Avec l'admission théorique de l'existence d'un porteur de forces inconscientes et inconnues n’est rien fait si cette connaissance n'est pas correctement suivie d'effet, car sinon l'esprit n'est qu'une théorie vide et dépourvue de vie. Tout doit beaucoup plus être mis au service de la vie active.

16

Il est désormais à montrer jusqu’où les membres supérieurs de la nature humaine entrent en ligne de compte pour notre sujet actuel. Nous avons en cela à accorder une attention particulière aux maladies qui se développent de l'intérieur vers dehors, et à celles qui se développent sur une base nerveuse, et non à de telles qui résultent de lésions externes ou internes grossières. Dans le premier cas, les innombrables causes de la maladie sont à trouver dans le spirituel, et les remèdes doivent alors aussi être trouvés dans le spirituel, dans les membres invisibles de l'humain. Pour faire suite à la conférence publique et générale sur les questions de nutrition à la lumière de la science de l'esprit, rappelons comment la nourriture absorbée serait significative de la force ou de la faiblesse de l'organisme. Il conviendrait aujourd'hui d’indiquer sur comment l'humain, par l'ingestion de nourriture, entre en relation avec les forces et les processus de vie, les processus de toutes sortes dans l'environnement. Non seulement il permet à ces processus de se dérouler en lui, mais il est par là même dépendant des processus que la nourriture initie en nous. L'humain abandonne sa propre individualité, et il doit maintenant être capable, pour la retrouver, de traiter ce qu'il a absorbé.

17

Si l'humain est, pour ainsi dire, relié au monde extérieur par la nourriture, il est de même relié au monde spirituel [[12]] par les organes avec lesquels il digère la nourriture. C'est d'une portée immense. Entre le physique et le spirituel, l'humain oscille d'avant en arrière comme le pendule d'une horloge. S'il se penche vers la nature sensorielle en ingérant des aliments issus de ses substances, ainsi il se replie sur/se retire en lui-même. L'essence spirituelle de la nature prend tout son sens/vient à validité en ce qu'il absorbe les esprits invisibles par la médiation des aliments externes et sensoriels. Avec une ardeur correcte, les organes deviennent des outils adéquats pour traiter ce qui est absorbé. Dans le cas contraire, le processus de digestion se déroulera défavorablement. L'humain ne sera alors pas en mesure de gérer/guider correctement son métabolisme, il tombera/deviendra malade. La vie dans un corps astral sain est un bon juge dans son rapport avec le monde extérieur. Un enfant non gâté en cette relation refuse certains aliments ; il faut en tenir compte et ne pas vouloir le forcer à les prendre. Ce qu’il trouve bon est ce qui construit son organisme ; l'autre n’est pas approprié à cela. On devrait tester la sympathie et l'antipathie de l'enfant en cela. Tout d'abord, nous devons faire plaisir à l'enfant d’une nourriture qui le sert. Et en agissant ainsi sur le corps astral, nous arrivons par ce détour à ce qui peut maintenant être absorbé par nous de manière appropriée.

18

Vous voyez, quiconque observe notre vie sociale aujourd'hui sait que d'innombrables conditions morbides y sont liées. Supposons que l'humain ait un travail à faire qui lui devienne habituel. Que se passe-t-il là ? Le corps physique et le corps éthérique sont participant à un tel travail. Quand quelque chose devient habitude à un humain, quand il le fait, pour ainsi dire, parce qu'il doit le faire, alors le corps astral n'est pas participant à la chose. Voyez les innombrables humains assis et travaillant ici ou là, et dont le corps astral est à peine impliqué - tout au plus par la contrariété et le mécontentement. Sous l'influence de telles tâches, un processus se produit que nous pouvons appeler un processus de solidification du corps astral. Le corps astral est alors en bonne santé lorsqu'il peut intervenir de manière vivante dans le corps physique et éthérique. Si vous avez rendu le corps astral rigide et durci, c'est comme si vous aviez devant vous une machine que vous ne pouvez pas diriger.

19

Lorsque le corps éthérique et le corps physique déconnectent le corps astral, il n'est pas présent lors des exécutions. Parce qu’il trouve une résistance, la conséquence est qu’un tel humain ne ressent pas seulement la résistance comme une maladie, mais qu’il a telle ou telle maladie. Ainsi, c'est simplement la non-considération, la non-implication du corps astral qui est la cause des innombrables processus pathologiques actuels. Contre cela n'est pas travaillé de la manière correcte.

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Certes une valeur est attachée à toutes sortes de choses bien utiles, comme la gymnastique, par exemple. Mais telle qu'elle est pratiquée à notre époque, elle ne favorise pas les soins de santé intensifs. On accorde trop d'attention au corps physique, et on dit qu'un membre doit bouger de telle manière, qu'un humain doit faire tel exercice de gymnastique de telle manière, parce que cela favorise le corps physique. On comprendra que quand on saisit de l’œil qu'on doit en arriver là, qu'avec chaque exercice est liée une sensation de plaisir bien spécifique, on fait de la gymnastique, pour ainsi dire, dans le corps astral. L'harmonie est alors établie avec le corps astral. J'ai connu un professeur de gymnastique qui était un exemple de la manière dont la gymnastique ne devrait pas être pratiquée. C'était un homme qui était fier de comprendre l'anatomie. L'homme lui-même ne pouvait pas faire de la gymnastique, il pouvait seulement indiquer comment les choses devaient être faites. D'après ses indications, il ne voyait les humains que de l'extérieur, uniquement comme une composition d'os et de muscles.

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La gymnastique doit être spiritualisée, pour ainsi dire. Un jour, on arrivera à ce que chaque exercice de gymnastique ait un nom très précis, qu'on pense reproduire quelque chose de très spécifique. On fait un exercice, par exemple, un petit bateau, et on a l'impression d'imiter quelque chose. C'est de la gymnastique spirituelle. Cela a pour effet supplémentaire, si elle est pratiquée de telle manière dans la jeunesse, que la personne n'aura jamais une mémoire faible dans sa vieillesse.

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Tout ceci montre comment la science de l’esprit peut intervenir dans la pratique des affaires et de la vie. Mais on peut aussi dire que, puisque, outre le corps physique, d'autres membres invisibles de l'homme sont impliqués dans ses actions et ses activités, ils peuvent également être impliqués dans les processus pathologiques.

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Les humains mènent, en quelque sorte, deux types de vie, une vie extérieure et une vie intérieure, et les deux doivent, si possible, se tenir en harmonie l'une avec l'autre. Si le porteur du Je - le corps astral, qui ressent en premier lieu le plaisir et la souffrance et ainsi de suite – devait œuvrer assainissant ou préservant la santé, ainsi cette vie intérieure doit être pilotée correctement, elle doit se trouver en consensus avec la légité de l'existence générale du monde, et alors seulement le corps éthérique et physique pourra aussi rester en bonne santé. Mais si le corps astral ne ressent que de la douleur, un chagrin constant, ne peut se libérer d'une humeur inquiète, alors les deux membres inférieurs que nous venons de mentionner souffriront également, car ils ne sont pas suffisamment alimentés en forces.

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[[13]] Une vie émotionnelle/de sensations riche et variée, correspondant aux faits de la vie, appelle la santé du corps éthérique. La nécessité d'une telle adéquation au monde extérieur, la façon et la justification de cela est parfaitement claire pour le scientifique de l’esprit, mais pas pour le matérialiste.

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Toute culture devrait s'efforcer d'apporter la santé par ses moyens. Aristote, par exemple, dit : "Le drame doit exciter la peur et la pitié." Mais cela doit être organisé de telle sorte qu'il se produise dans l'âme humaine une catharsis de ces passions, une sorte de processus de purification et de guérison, et que le corps astral devienne fort de sorte qu'il puisse avoir un effet curatif sur le corps éthérique et physique. Nous pourrons travailler diversement en guérissant dans la vie par une alternance de joie et de douleur, par tempête dans les sentiments et alors de nouveau par apaisement. Mais tout cela doit être appliqué et orienté dans la mesure correcte. Le corps astral a besoin de la régulation de son activité interne/intérieure.

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L'un des moyens les plus simples et les plus populaires était et très souvent encore l'apparition du clown dans les jeux de cirque. Pour beaucoup d’humains, la joie et les rires suscités par les agitations drolatiques du clown, ainsi que la compréhension de son activité, avaient quelque chose d'extraordinairement libérateur et salutaire. Cette sensation agréable du corps astral a donc eu un effet sur le corps éthérique et physique dans le meilleur sens du terme. Toutes ces choses ont été introduites inconsciemment dans la culture humaine, mais elles ont été encouragées parce qu'elles étaient considérées comme des processus importants de santé et d'équilibre pour la nature humaine.

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Le porteur du Je, le corps astral, est très impliqué dans la façon dont l'humain supporte/tolère les effets du monde extérieur. De nombreuses humains souffrent d'une mauvaise digestion constante. On sait en général peu sur ce que l'intérêt de l'humain, sa sympathie et son antipathie pour certaines choses et certains processus, se tient étroitement en rapport au système digestif et nutritif. Il faut d'abord avoir observé de manière convaincante comment le corps astral exerce une influence décisive sur le système alimentaire et le système sanguin pour être en mesure d'y remédier et d'aider en profondeur.

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En riant et en pleurant, tout l'organisme astral se sépare et se rassemble littéralement. En riant, on éprouve un sentiment de supériorité sur le monde extérieur, ce qui est extrêmement bénéfique pour le porteur du Je. Les pleurs sont un antidote apaisant aux choses douloureuses ou joyeuses que l'humain a vécues dans son corps astral. Les larmes constituent des excrétions de soulagement du sang, l'expression physique du Je, qui en ligne finale réunit toutes les sensations en lui-même. Toutes ces relations sont à prendre en considération lorsque l'on veut parler des questions de santé et de maladie.

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En outre, nous voyons, par exemple, comment le Je humain traverse un rythme de 24 heures, le matin au réveil on vit donc chaque fois la même chose avec un intervalle d'un jour. Le corps astral connaît un rythme similaire à celui du Je, à savoir dans un [intervale / période] de sept jours, alors il revient à son point de départ. Mais le corps éthérique seulement en vingt-huit jours, un processus qui se montre particulièrement dans la vie des femmes. Par comparaison, on pourrait citer l'aiguille des secondes pour le Je, l'aiguille des minutes pour le corps astral et l'aiguille des heures pour le corps éthérique. Comme ceux-ci, les rythmes des membres se chevauchent différemment chez l'être humain. La façon dont l'humain tolère certaines expériences dépend du corps éthérique et de sa rencontre en rythme avec le corps astral ; par exemple, dans certaines positions de ce rythme, une forte excitation de fièvre survient ; après sept jours supplémentaires, le corps éthérique peut combattre la fièvre.

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Il en va de même pour l'effet des membres supérieurs de l'humain sur les différentes parties de son corps physique ; les poumons, l'estomac, les reins, le cerveau et le système nerveux, etc. sont soumis à de fortes influences. Une fois que cela a été correctement reconnu dans tous ses détails, l'humain gagne sur lui-même, et le médecin qui le reconnaît ainsi correctement, une influence énorme sur la maladie et la santé, si dans ses actions il est toujours vivement conscient qu'il peut agir sur le spirituel et, à partir de là, en toute sécurité/sûrement sur le physique.

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On parle beaucoup de l'influence de la lumière, mais malheureusement uniquement de l'influence sur le corps physique. C’est ainsi immédiatement, mais pas correctement ; cette influence repose sur des processus plus profonds dans la nature humaine d'une réalité qui ne fait aucun doute pour celui qui la connaît. Chez un adulte, par exemple, c'est seulement par l’excitation de la représentation et la sensation que la lumière bleue a un effet calmant et la lumière rouge un effet stimulant. Avec une conduite appropriée dans la méditation et la concentration, l'humain voit sous cette influence dans de tout autres domaines de sorte spirituelle que dans des circonstances ordinaires.

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La chromothérapie, qui utilise de tels moyens - à Munich le Dr. Peipers, Königinstrasse 69 - ne peut être comparée à la thérapie travaillant de manière matérialiste, car dans la sorte d'application indiqué ci-dessus le corps astral et le Je sont entraînés comme co-actifs et les processus de guérison sont déclenchés par leur influence indirecte.

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Ce qui est nouveau donc, c'est que doit être compter avec ce qu’il existe un monde spirituel dans lequel les forces pour [[14]] la vie humaine, des forces saines sont rendues fluides sous la collaboration de l'humain lui-même, en ce que des sons, des couleurs, des pensées et des complexes spirituels formés à partir d'eux, sont utilisée dans une certaine relation guérissante des affections de sorte principalement nerveuse prises en traitement.

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Lorsque l'humain s’adonne à des représentations comme une photographie, c’est seulement la reproduction d'une perception sous une forme grossièrement mastoc. Ces représentations sont les plus malsaines pour l'organisme humain, parce qu’elles n’œuvrent pas de façon vivifiantes, et tuent même l'intérieur de l'humain. Les corps astral et vital ne peuvent pas déverser leurs forces dans le corps physique. Celui-ci ne peut pas être traverser de forces par eux, et il s’en suit des malaises et en conséquence supplémentaire aussi de la maladie.

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Mais les représentations ont un effet différent, qui sont produites par l'humain par son propre représenter libre, auto-créateur, non ré-éprouvé. Celles-ci ont un effet salutaire sur l'humain lorsque les intérêts et les attentions sont correctement dirigés, et personne ne souffre d'une digestion perturbée s'il s'intéresse à tous les plans et événements qui, selon leur caractère entier, se tiennent harmonieusement dans le devenir du monde, comme le fait la science de l’esprit lorsqu'elle nous présente le spirituel, qui se tient derrière toutes les choses physiques comme la cause originelle, l'incitation et le facteur de promotion. Ainsi, de la paix de vie, de la chaleur et de la sympathie doivent être déversées dans nos âmes. Et la science de l’esprit peut ainsi devenir un remède originel pour toutes les maladies.

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Il ne devrait pas se précipiter alternativement, de manière instable, d'un intérêt à l'autre ; cela a un effet très malsain. L'intérêt de la vie correctement dirigé doit aller vers le centre, le point central de la vie, alors l'humain se tourne vers l'endroit où la science de l’esprit lui donne la direction. Sous les conditions actuelles d'éducation, l'humain trouve quelque chose d'intéressant aussi dans les plus petites choses.

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Il n'a donc pas besoin d'implorer le monde extérieur pour trouver quelque chose de nouveau - incapable de trouver quoi que ce soit lui-même - mais il doit se développer pour trouver à travers lui-même et en lui-même la source d'intérêt qui peut rendre l'âme forte, vigoureuse et saine.

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La science de l’esprit n'est pas et ne donne pas un élixir de vie qu'il suffirait de prendre passivement. La vie est très multiple, et la science de l’esprit agit justement ainsi sur chacun différemment ; elle libère ses forces individuelles, mais le conduit ainsi au point central des mondes, et est une source de santé qui se répand dans tous nos membres.

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Seul celui qui reconnaît l'humain entier dans sa polyvalence peut dire ce qui aide, et seule la science de l’esprit peut nous donner des recommandations de santé qui rendent l'homme maître de son instrument, le corps physique et les autres membres, afin qu'il devienne de plus en plus fort et se maintienne plus fort. L'homme peut se maintenir en bonne santé lorsqu'il est en bonne santé. S'il est malade, il doit probablement faire soigner sa maladie par le bon médecin, de sorte qu'il faut toujours répondre à la question principale : Comment puis-je rester en bonne santé ? L'homme qui est capable de compenser correctement les perturbations et d'échapper à temps à une maladie prononcée, sait aussi que ses propres forces intérieures sont capables de guérir la maladie. Par conséquent, la science spirituelle, correctement appliquée, est un moyen sûr d'espoir et de sécurité dans la vie, un moyen d'accomplir nos tâches et nos devoirs dans la vie.




Selon la base de données Steinerdatenbank.de, cette conférence n'est pas encore parue dans le Rudolf Steiner Gesamtausgabe. Première publication à Steinerquellen.de, le : 19 novembre 2008 (aujourd'hui : Steinerdatenbank.de) -.


Suppressions, ou ajouts entre parenthèses [ ].


Remarques


Dans la transcription du participant, ce qui suit est inséré ici entre parenthèses : "Nous avons, lorsque nous avons l'organisme humain devant nous, le corps physique, le corps éthérique, le corps astral et le Je."