Rente foncière : triarticulation et agriculture

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La rente foncière

Par Peter Blaser (1980)


Un essai pour montrer ses conséquences sous les actuelles relations de droit.


La rente foncière - cela pourrait étonner - n'est pas apparue historiquement comme une redevance pour l'utilisation du foncier, mais comme une taxe de protection. Ordres de chevaliers et de prêtres devaient veiller à ce que leurs agriculteurs puissent faire leur travail et rentrer leurs récoltes dans la paix, pour cela ils ont exigé leur « dîme ». Décrire les abus de cet ordre n'est pas le lieu ici.

Ce qui compte, c'est le fait qu’avec la « libération » des paysans la taxe de protection se transforma en frais d'utilisation sous la forme d'intérêts, qui n’étaient plus justifiés par aucune contreprestation concrète.

L'intérêt est justifié pour la mise à disposition sur la confiance - donc avec risque - de droits inutilisés sur la production de biens, tant que ces droits seront maintenus sur la personnalité à laquelle ils se réfèrent ; ce que devient caduc avec la mort.
Alors que les héros fédéraux (NDT le plus célèbre est Guillaume Tell) avaient leurs oppresseurs encore en personne devant les yeux et pouvait compter avec eux, à l'époque de la Guerre des Paysans, l'aristocratie décadente était déjà beaucoup plus impersonnelle et insaisissable, pendant la domination actuelle du capital – aussi là où elle a été transformée dans une mesure prédéfinie en gouvernement par le peuple – dans son essence anonyme, opaque n'est plus saisissable par l'individu ; déjà pas à cause de cela parce qu’il est lui-même empêtré dans ses tentacules innombrables dans ses moindres faits et gestes.
Il doit nous devenir clair que l'intérêt sur le capital pour des valeurs qui appartiennent à parts égales à chaque humain né équivaut à un vol, parce que c'est le tout premier et le plus essentiel droit de chaque humain né d’avoir sa part à la terre et évidemment ses trésors. À une justification philosophique peut-être renoncé.

Seulement la chose n'est pas si simple, car même l'être humain le plus intelligent, même avec de si grandioses ressources techniques et électroniques n’a pu calculer et déterminer combien de mètres carrés de sol doivent revenir à chaque humain, parce que chaque petite unité de surface se comporte par rapport à chaque autre, dans une inconcevable variabilité en rapport à la fécondité, aux ressources naturelles, à la richesse du poisson et de la faune, de la beauté et majesté. Mais bien plus encore, parce que l'intérêt et les compétences des humains en rapport à la fréquentation de leur part de la Terre ne sont pas saisissables dans leur diversité, originalité et imprévisibilité.
L’un est content s'il peut s’amuser avec quelques tubes de couleur, l'autre a besoin d'un site de lancement avec des fusées interplanétaires, l’un a assez d'un pot de fleur, l'autre a besoin d'un
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« Ranch », duquel il ne parvient pas à faire le tour en une journée. Mis à part cela, de tels calculs seraient seulement « murs pour la pratique » quand les humains concernés séjourneraient depuis longtemps parmi les esprits.
Qu’aux États-Unis, comme Heinz Grotzke le rapporta, en l’espace de 20 ans, des sols entièrement ordinaires utilisés de manière agricole, où de surcroit rien ne pousse, s’ils ne sont arrosés, sont devenus 25 fois plus chers et le mètre carré à la Bahnhofstrasse à Zurich (NDT Une des principales rues de la ville), où se tient le monument Pestalozzi, il y a déjà 30 ans - si je me souviens bien - a été négocié à 3000 francs, peut montrer comment instabilisable est elle-même la première et plus simple condition de vie de l’humain parmi ses semblables.

Ainsi, nous sommes renvoyés à rechercher un régulateur, afin que les variations inimaginables des intérêts et des capacités personnels rapportés aux lieux terrestres donnent approximativement des chances égales sans mépris et atteinte de ce premier droit fondamental de la libre personnalité dans leur déploiement. Et d'ailleurs, ce doit être en être un qui se laisse tester dans les plus petits contextes et en même temps un qui parvient à prouver son exactitude et sa fonctionnalité dans le monde entier.
Nous devons d’abord encore essayer de nous libérer de la conception dialectique de l'égalité, selon laquelle chaque être humain devrait être aidé pour les mêmes conditions physiques de vie et de travail, car qu'il n'y a guère une autre conception des principes politiques qui de telle manière sera du plus grand danger et restriction du développement individuel la personnalité particulière, là-dessus tout un chacun peut employer ses propres pensées.

Une aide peut nous être en cela, de reconnaître l’essence du droit, qui comme une balance précise au cheveu près et sans se tromper a à peser droit et contre droit à l’action d’une des nombreuses lois de la nature. Et s’offre à la compréhension de ce rapport tout de suite la règle du levier : « charge x bras de charge = force x  bras de force » comme justement la base immatérielle de la fonction de la balance. Une petite poutre sur un pivot, cela signifie point pivot pauvre en friction suffit pour atteindre pour l'expérience sensorielle un régulateur suprasensible efficace.

Les deux extrémités de la poutre peuvent être chargé, accroché, pressé et levé dans toutes les positions et les situations pensables avec tout ce qui a du poids dans le monde. La loi du levier règle et montre fidèlement et sans
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tromper le rapport d’une force à la contre force sans se permettre aussi elle-même seulement la moindre trace d'une influence directe ou dépense matérielle. Si nous nous prenions cela comme modèle pour nos lois humaines dans la vie sociale, combien de papier, d'espace de bureau, d'énergie, et de travail humain pourraient être économisés là.

Pour petite illustration : Je viens de rentrer de l'assemblée générale annuelle de notre Caisse d'assurance du bétail, que j'avais à présider, où je me suis permis le plaisir de rendre mes collègues attentifs qu’environ de nos primes versées sont dévorée par des coûts administratifs des plus modestes rapportés au taux horaire.

Mais justement, alors le « chômage » grimperait terriblement !
Mais maintenant, nous voulons essayer de découvrir ce régulateur, il est naturellement déjà depuis longtemps là, mentionné par de nombreux réformateurs sociaux et fonciers et - malheureusement souvent dans un effort de réforme unilatéral - proposé comme outil. Mais pour venir soi-même dessus, nous devons nous efforcer, justement d’éviter l'unilatéralité des programmes de réformes, et continuer à nous demander comment c’est dans la réalité, à quoi cela sert-il à l’humain, s’il peut librement se déployer sur sa part de terre ? À quoi ça sert à l'enfant jusqu'à l'âge où il gagne en force et peut développer ses propres compétences aux compétences de ses parents, enseignants et  maîtres ? À quoi ça sert aux malades, aux personnes âgées? À quoi aussi même à ceux en bonne santé, en pleine force, humains unilatéralement gavés de pensées d’autosuffisance, si chacun doit cultiver ses 200 kg de pommes de terre soi-même et traire et affourager son sixième de vache soi-même ?

Nous en venons sur le sens prévu de la division du travail et nous en venons avant tout là-dessus, que l’humain sain, vigoureux doit se charger du travail pour ses semblables jeunes, malades et vieux au bout de terre leur revenant, non pas en résolution de la loi : à chacun autant, mais dans cet accomplissement librement voulu, en ce qu’il « pose dans le plateau de la balance » les forces de dévotion et de soins, de l’amour et disposition au sacrifice qui l’habite. Si des lois devait apparaitre, lui prescrivant dans le détail dans quelle proportion l’acquit par lui-même est à assigner aux  non-capable de travailler nous en venons par jeu direct sur l’impôt sur le revenu, l’AVS, l’AI et la loi sur le chômage devenus évident aujourd'hui, où je ne suis malheureusement pas en mesure de calculer les coûts administratifs dans le sens le plus large en pourcentage des prestations effectives. Il m’est seulement clair qu’avec ces frais administratifs doivent encore être comptées les conséquences de ce type de législation sur le moral au travail et autres pour définir seulement approximativement ses dégâts sociaux.

Mais l'esprit humain est en mesure de saisir et anticiper non seulement ses relations causales-schématiques, mais aussi
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de regarder en image des processus vivants et pénétrés d’esprit. Amenons ainsi en rapport l’un à l’autre les fondements de la vie sociale indiqués par moi jusque-là aussi brièvement et aussi clairement que possible : le droit au sol et le droit au sacrifice (NDT Grundanspruch und Opferanspruch), que le capable de travailler sur son propre droit au sol et celui de ses semblables non capables de travailler peut accomplir librement sous la condition qu’il entretien avec lui le non-capable de travailler, alors nous arrivons à un régulateur, que pas comme le système actuel punis toujours plus le travailleur, mais lui donne plus d'espace libre pour préparer toujours plus de joie d’être-là par la libre activité de ses capacités autour de lui et ses semblables.

Nous pouvons tout de suite encore aller un pas plus loin et trouver qu'il n'y a pas seulement la distinction entre les personnes capables de travailler et incapables de travailler, mais aussi, et d’ailleurs à partir de prédispositions naturelles ou de destin, ceux qui veulent tout remanier de manière indépendante dans le monde et éventuellement se cherchent encore d’autres comme collaborateurs, pendant qu'il y en a qui ne veulent pas s'embêter avec planification et organisation et dont la force réside dans leur insouciante et pour cela une exécution soigneuse du travail. Ainsi, le droit au sol du capable organisé en entreprise sera éventuellement multiplié par beaucoup de supplémentaires, et il aura à se faire valoir comme propriétaire par les droits au sol d'autres justement de cette situation de fait. Une forme d’indemnisation ou redevance est à chercher, qui fonctionne indépendante du revenu de l'entrepreneur et la part de gain comme une condition préalable donnée par la nature de la production.
Cette redevance « sans laquelle le monde ne peut pas vivre » comme Rudolf Steiner s’exprime sera appelée rente par lui, comme par beaucoup d'anciens connaisseurs des contextes sociaux, et en rapport aux droits au sol vu comme rente foncière. Qu’aujourd’hui `personne n'utilise ce concept réside dans ce que nous vivons la croissance toujours plus intolérable de sa caricature - le taux d'intérêt hypothécaire - plutôt que celle-ci.

Nous voulons retourner des raisonnements enserrant le monde aux endroits de la relative liberté d'action et de pensée, à savoir dans nos fermes. Pour dessiner une image la plus claire que possible de la fonction de la rente foncière comme régulateur neutre, partons de ce que 10 exploitations existantes, ou devant être acquises, doivent être conduites dans le cadre des principes de la « ferme libre ». Chacune de ces fermes est fondamentalement différente en termes de sa capacité de rendement (NDT Ertragsfähigkeit = rentabilité, cependant Ertrag = rendement Fähigkeit = capacité, et ici il s’agit avant tout d’économie réelle) ce en quoi nous devons ici inclure le problème de l’endettement seulement tout de suite dans son impact comme charge d'intérêt, là le problème de crédit est à résoudre dans l’administration de la vie de l’esprit. Efforçons-nous d’apprécier la rentabilité de ces 10 fermes individuellement aussi bien que possible, ou de l’établir sur la base de l'expérience. Nous arrivons ainsi à un rendement total de toutes les exploitations agricoles de par exemple 300 000 francs avant déduction des créances privées des propriétaires et collaborateurs.
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Regardons plus loin combien d'enfants et leurs familles vivent sur ces 10 exploitations, respectivement, pour leur subsistance et à d'autres droits supplémentaires par-dessus les rentes publiques sur rentes qui sont dépendantes du sol des 10 fermes. Que nous devons donc continuer à payer nos impôts,  contribution AVS, AI et chômage, nous ne voulons pas renoncer par là aux droits (NDT Ansprüche), cela signifie la rente « interne » est à établir comme un équilibre nécessaire à la rente publique, ce qui avant tout tombe dans  la balance pour la formation soigneuse des enfants. Supposons que nous venons à une droit à rente supplémentaire totale de 30 000 francs par an, il est donc clair (sans entrer déjà dans les détails) que cette somme devrait être distribuée aux 10 fermes par rapport à leur rentabilité. Et d’ailleurs, la rente foncière est a voir pour le fonctionnement économique d'une ferme au début d'une période de gestion par un propriétaire de sorte que la ferme a à compter avec elle comme une grandeur donnée pendant toute la durée d'une période de gestion, comme avec n'importe quelle autre condition naturelle de production. Elle ne change pas par l’augmentation de la rentabilité jusqu'au prochain transfert de propriété. Un changement de sa grandeur effective exprimée en argent ne doit se montrer qu’aussi loin que les droits à pension des humains qui vivent là comparés à l'état initial croissent ou décroissent. Mais ce changement doit être fait en pourcentage de la rente fixée la première fois et n’a pas le droit de se baser sur l'augmentation du rendement grâce à une meilleure gestion au sein d'une période de gestion.
(Toutes conditions exprimées en argent se comprennent comme mesure de valeur réelle).


Pendant que les argents de donation seront distribués individuellement par ceux qui les ont produits, les argents de rente doivent être administrés ensemble d’une manière ouverte et facilement appréciable par tous les participants, cela signifie démocratiquement. Il est concevable que toutes les pensions publiques coulent dans la caisse commune, et à partir de là, à partir de points de vue internes propres transmis avec la rente foncière.
Il est concevable plus loin que l’évaluation de la rente foncière pourrait entraîner par delà une estimation minimale dans des limites raisonnables une sorte de concurrence entre les nouveaux candidats à la propriété par une offre supérieure des meilleurs. En tout cas, la rente foncière devra contribuer à tenir les dilettantes à l’écart de la reprise comme une base naturelle de la ferme, comme un facteur de rentabilité économique à considérer absolument.

Lors de la mise en œuvre dans des cadres plus larges la formation des prix se jouera donc aussi différemment, mais ici ne peut pas être entrée plus en détail sur cela. Est seulement à dire là-dessus, que pendant que l'actuel système fiscal où les impôts frapperont effectivement continuellement sur les prix mettent la spirale-prix-salaires-prix en mouvement, le système de rente foncière rendrait globalement
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les prix meilleurs marché. Par le système actuel d'imposition, de cotisation, et  hypothécaire, la tâche de la rente se situe fortement dans le domaine économique et est difficile à détecter dans sa fonction fondamentale de droit.
L'étude de l’idée de triarticulation conduit initialement inévitablement à la tendance à voir l'organisme social dans une tri-partition, quand aussi on n'aime pas l'admettre, parce que cette idée n’est donc en aucune manière voulue ainsi, encore moins établie pour cela. La tri-articulation est établie pour une interaction harmonieuse entre les trois fonctions vitales pertinentes délimitées en elles-mêmes de l'organisme social.
Ainsi, nous avons vu que le système de crédit doit reposer sur la prise en compte des capacités spirituelles, sur des observations, estimations et connaissances de la nature humaine dans le meilleur sens, mais où le cœur a son mot à dire dans la manifestation de confiance et la volonté de renoncement fraternel à la consommation pour mettre à disposition le superflu, pendant que nous partons dans l’ économie de la fraternelle collaboration de propriétaires et de collaborateurs comme elle se montre sur une certaine base de travail (par exemple, une ferme) des capacités au travail dans la coopération avec l'esprit d'entreprise et dont le résultat économique est divisé d'une part d’après la perspective d'égalité (fixation des demandes individuelles), d’autre part d’après des considérations de l'importance d'une vie spirituelle indépendante.

Le système de rente est clairement à manier à partir du domaine du droit ou démocratique, ce en quoi à déjà été exposé, que l’égalité ne doit pas être comprise comme un absolutisme. Ainsi, ni du côté des bases (rentabilité de la ferme), ni du côté des capacités humaines et des besoins ne doivent être cloutés par pourcentage ou francs et centimes. Les valeurs seront toujours des valeurs approximatives, on devra peut-être ici et là même corriger. Mais avec le temps, des humains seront là pour avoir une bonne pertinence pour de telles estimations, et on percevra alors aussi volontiers celles-ci.

Pour déterminer le rendement, des résultats comptables existants peuvent être utilisés, ou doivent être faites des estimations par des experts neutres, bénéficiant de la confiance des parties. Il n'est toutefois pas exclu que les estimations se réalisent, où la rentabilité au début de la gestion n'est même pas suffisante pour couvrir les exigences des exploitants - qui comme les rentes sont donc aussi des exigences de droit.

Pensons à une ferme fortement délabrée, ou une telle dans une situation extrême que relativement beaucoup des mains doivent l’empoigner ensemble afin qu’absolument une rentabilité se constitue. Cela signifie que les propriétaires et les collaborateurs sur place doivent devenir des bénéficiaires partiels de la rente, pour réaliser le déficit de leurs revendications légitimes. Cela signifie qu’une telle ferme va même devoir avoir une rente foncière négative, si
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on est venu à la conclusion qu'une telle surface doit continuer à être exploitée. (Il a en effet changé quelque chose à cet égard dans la vie publique au cours des 20 dernières années ; quand aujourd'hui on discute même de l’ainsi nommée contributions à la surface, seulement la solution à ces tâches d'équilibrage par l'instrument de la rente foncière est juste essentiellement moins chère, plus claire et avant tout plus individuelle et pour cela plus juste que les divisions en zone forfaitaires, avec lesquelles on pave la voie à la totale économie d'État.)
Certes, nous avons quelque peine, dans l'habitude, dans laquelle nous sommes tous coincés à ressentir, de considérer comme extrêmement agaçante chaque obligation fiscale qui prendra de toutes autres formes et une direction très différente dans ces rapports d’ensembles de régulations se jouant par l’émulation naturelle d’humains valides, sains. On doit justement l’essayer. Certes, la rente foncière devra aussi être fondée sur des normes établies démocratiquement, mais sa manipulation individuelle est assurée dans chaque cas particulier. L'essence de la liberté parlant d’elle-même comporte des erreurs de jugement et des faux pas, totale justice signifierait totale servitude.
Les droits à pension des non-capables de travailler (qui pourrait aussi remplacer tout le secteur de l'assurance des malades, si sous égalité n'était pas comprise mise au pas) doivent aussi en raison de certaines normes universelles - selon le principe : égalité dans les mêmes conditions - prendre les besoins personnels en compte, ce qui peut-être ici et là occasionnera du mauvais sang, mais c'est probablement beaucoup plus propice au développement humain que du sang indifférent.

Du côté de la rente devra être offerte la plus grande attention à l'éducation des enfants. Mais grâce à l’institution de l'argent de don, se constitueront par la vie de l’esprit libérée,  des écoles, centres de formation et universités libres, raisonnables avec des coûts supportables pour une éducation et une formation appropriée aux capacités.

Les personnes qui avaient à se retirer à un moment tout à fait individuel de la véritable vie économique avaient donc la possibilité pendant leurs meilleures années, de se placer un certain capital d'épargne (qui a aussi le droit de porter intérêt, et toutefois devrait s’appuyer sur un autre maniement de la monnaie pour ne pas perdre constamment en valeur réelle), ce qui leur permet toutefois un façonnement individuel de vie. (Là la formation du capital privé par la formation de revenu décrite dans le dernier essai (NDT à retrouver auprès des« Beiträge ») se meut dans une forme acceptable, les excès afférents seraient supprimés.)
Évidemment les services publics ne devraient ici aussi pas rester inutilisés aussi loin qu'ils n'apportent avec eux aucune intervention dans la liberté personnelle.
Il est maintenant important au système de rente - à la différence du maniement de revenus - que cette mise en place dans le cadre de plusieurs fermes
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rassemblées, se montre, naturellement là où cela à aussi un sens pour d'autres « entreprises libres ». Mais alors pourraient être créés sens et compensations pleines de valeur ! Avec peu d'investissement administratif et activité bénévole, le système de rente pourrait être géré dans le cercle des agriculteurs et entrepreneurs libres avec leurs collaborateurs.

La rente foncière n’est bien sûr pas une taxe qui dans un organisme social devrait être fournie par la seule agriculture, car elle s’étend toujours sur la rentabilité d'une entreprise économique rapportée à son tour, à la surface du sol sous-jacente. (Aussi un pêcheur a besoin d'un emplacement pour son cotre et l’horloger une certaine, quoique minimale, surface de travail.) La surface de sol d'une entreprise industrielle ou d'un commerce devrait être classé en tout cas d’après les conditions de prix d'aujourd'hui tout à fait différentes que, par exemple, une maison d’habitation ou un jardin. Cependant, ces différenciations ne seraient en aucun cas plus couteuses et plus difficiles qu’aujourd’hui l’évidente détermination des valeurs officielles. Et des économies saisissantes seraient possibles à l’appareil administratif public restant, en particulier au système fiscal.

Il est tout à fait concevable que la production de marchandises par division du travail et capital - comme « esprit coagulé » - pourrait être si peu chère si on se limitait en cela à la satisfaction des besoins réels, pour mettre à disposition de chaque humain vivant une somme mensuelle à la hauteur d’un minimum d’existence encore humainement digne à partir de la rente foncière, bien égal qu’il soit maintenant tout de suite volontairement ou involontairement au chômage. Peut-être que par notre déformation nous vient un peu difficilement la représentation que dans ces conditions les fainéants s’ennuient très rapidement, ou que ça tourmenterait la conscience. N’importe quand, nous devrions donc finalement regagner le paradis et les exercices nécessaires à cela pourraient même produire une énorme richesse de l'imagination.

Il convient d’indiquer dans ce contexte un retournement conceptuel de Rudolf Steiner, en ce qu’il parle « d'économie de travail » par activité spirituelle. Ces personnes qui se tiennent en dehors du processus de production des marchandises et qui veulent combler leurs semblables à travers le travail spirituel, que ce soit en tant que professeur, pasteur, musicien, artiste peintre, ou comme j’essaye ici en ce moment, ne viennent pas autour d'eux à exercer ainsi leur activité pour que leurs semblables travaillant « vraiment » soient volontiers prêts par reconnaissance de la performance spirituelle et artistique – qui se tient aussi au premier plan de l’activité d’entrepreneur – a produire en même temps les biens nécessaires à la vie pour les premiers. En ce sens, oeuvrent même les enfants, les malades et les vieux, qui par leur être là seul créent des valeurs sociales qui ne sont pas sous-estimées par leurs connaisseurs. C'est justement le revers du droit à la rente comme un droit évident.
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Bien que l'essence de la rente est à penser comme s’étendant autour du monde, elle est renvoyée dans son maniement à la sphère facilement appréciable des rapports sociaux. Cela a à nouveau l'avantage qu’ensemble avec la structure sociale « ferme libre » décrite précédemment peut être introduit en petits cercles comme le complément nécessaire où l’individualité humaine et l'individualité ferme prenne en charge de manière conforme au temps de promouvoir les relations amicales et le soutien mutuel.

Ainsi n'est pas exclu que « l’impulsion de triarticulation sociale » - unifiée avec « l’impulsion agricole » - de Rudolf Steiner soit comprise comme elle a été conçue - que chacun peut commencer à contrecarrer là où il est ou est susceptible de se placer – d’opposer à partir de petits commencements à la tendance générale au déclin, la dimension d'une certaine justice sociale, l’élan économique et d'épanouissement de la culture, dont les effets ne sont pas encore à saisir aujourd'hui.

Die Grundrente

Peter Blaser (1980)


Ein Versuch, ihre Konsequenz unter heutigen Rechtsverhältnissen aufzuzeigen


Die Grundrente — das mag verwundern — ist geschichtlich nicht als eine Benützungsgebühr für Grund und Boden, sondern als eine Schutzgebühr entstanden. Ritter- und Priesterorden hatten dafür zu sorgen, dass ihre Bauern in Ruhe ihre Arbeit besorgen und ihre Ernten einbringen konnten, dafür verlangten sie ihren «Zehnten». Missbräuche dieser Ordnung zu beschreiben, ist hier nicht der Platz.
Entscheidend ist der Tatbestand, dass sich mit der «Befreiung» der Bauern die Schutzgebühr in eine Benutzungsgebühr in Form von Zinsen abwandelte, die durch keine konkrete Gegenleistung mehr gerechtfertigt war.
Zins ist gerechtfertigt für das Zurverfügungstellen auf Vertrauen hin — also mit Risiko — von unverbrauchten Anrechten auf die Güterproduktion, solange diese Rechte durch die Persönlichkeit auf die sie sich beziehen, aufrechterhalten werden, was mit dem Tode dahinfällt.
Während die eidgenössischen Helden ihre Unterdrücker noch in Person vor Augen hatten und mit ihnen abrechnen konnten, war zur Zeit der Bauernkriege die dekadente Adelsherrschaft schon weit unpersönlicher und unfassbarer, während die heutige Kapitalherrschaft — auch da, wo sie vorgegebenermassen in Volksherrschaft umfunktioniert wurde — in ihrem anonymen, undurchsichtigen Wesen vom einzelnen nicht mehr greifbar ist; schon deshalb nicht, weil er auf Schritt und Tritt selber in ihren unzähligen Fangarmen verstrickt ist.
Klar muss uns werden, dass Kapitalzins für Werte, die jedem geborenen Menschen zu gleichen Teilen gehören, einem Diebstahl gleichkommt, weil es der allererste und allergrundlegendste Anspruch eines jeden zur Freiheit geborenen Menschen ist, seinen Anteil an der Erde und ihren Schätzen selbstverständlich zu haben. Auf eine philosophische Begründung kann verzichtet werden.


Nur ist ja die Sache nicht ganz so einfach, denn kein noch so intelligenter Mensch wird je mit noch so grandiosen technisch-elektronischen Hilfsmitteln aus rechnen und bestimmen können, wieviele qm Boden auf jeden Menschen entfallen sollen, weil jede noch so kleine Flächeneinheit sich gegenüber jeder anderen in einer ganz unfassbaren Variabilität im Bezug auf Fruchtbarkeit, Bodenschätze, Wild- und Fischreichtum, Schönheit und Erhabenheit usw. usw. ausnimmt. Aber noch viel mehr, weil das Interesse und die Fähigkeiten der Menschen im Bezug auf den Umgang mit ihrem Teil Erde von nicht zu fassender Verschiedenheit, Unberechenbarkeit und Einmaligkeit sind.
Der eine ist zufrieden, wenn er mit ein paar Tübchen Farbe sich vergnügen kann, der andere braucht eine Startanlage mit interplanetarischen Raketen; dem einen genügt ein Blumentopf, der andere braucht eine
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«Ranch», um die er in einem Tag nicht herumkommt. Ganz abgesehen davon wären solche Berechnungen erst «praxisreif», wenn die entsprechenden Menschen längst unter den Geistern weilen.
Dass in den USA, wie Heinz Grotzke berichtete, innerhalb von 20 Jahren ganz gewöhnlicher, landwirtschaftlich genutzter Boden, wo zudem nichts wächst, wenn nicht bewässert wird, um das 25fache teurer geworden ist und der qm Boden an der Zürcher Bahnhofstrasse, wo das Pestalozzi-Denkmal steht, schon vor 30 Jahren — wenn ich mich recht besinne — zu 3000 Franken gehandelt wurde, mag zeigen, wie unstabilisierbar selbst diese erste und einfachste Lebensbedingung des Menschen unter seinen Mitmenschen ist.
So werden wir darauf verwiesen, ein Regulativ zu suchen, das den unvorstellbaren Variationen persönlicher Interessen und Fähigkeiten bezogen auf die Erdenorte ihrer Entfaltung ohne Missachtung und Verletzung dieses ersten Grundrechts der freien Persönlichkeit annähernd gleiche Chancen gibt. Und zwar muss es ein solches sein, das sich in kleinsten Zusammenhängen erproben lässt und zugleich ein solches, das seine Richtigkeit und Funktionstüchtigkeit weltweit unter Beweis zu stellen vermag.
Wir müssen uns zuvor noch zu befreien versuchen von der dialektischen Auffassung der Gleichheit, wonach jedem Menschen zu gleichen materiellen Lebens- und Arbeitsbedingungen verholfen werden soll, denn es gibt kaum eine andere Auffassung politischer Grundsätze, die dermassen zur allergrössten Gefahr und Beengung der individuellen Entfaltung der Einzelpersönlichkeit wird; darüber möge ein jeder seine eigenen Gedanken anstellen.

Eine Hilfe kann uns hierbei sein, das Wesen des Rechts, das wie eine Waage haarscharf und untäuschbar Recht und Gegenrecht abzuwägen hat am Wirken eines der vielen Naturgesetze zu erkennen. Und es bietet sich zum Verständnis dieses Zusammenhanges gerade das Hebelgesetz: «Last x Lastarm = Kraft x Kraftarm» als eben die immaterielle Grundlage der Funktion der Waage an. Ein kleiner Balken auf einem spitzen, das heisst reibungsarmen Drehpunkt genügt, um zum sinnlichen Erleben eines übersinnlich wirksamen Regulativs zu gelangen.

Die beiden Balkenenden können mit allem in der Welt, was Gewicht hat, belastet, behängt, gedrückt und gehoben werden in allen nur denkbaren Stellungen und Situationen. Das Hebelgesetz regelt und zeigt treu und
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untäuschbar das Verhältnis der einen Kraft zur Gegenkraft ohne sich selbst auch nur die Spur einer direkten Beeinflussung oder materiellen Aufwandes zu erlauben. Wenn wir uns dies zum Vorbild nähmen für unsere menschlichen Gesetze im sozialen Leben, wieviel Papier, Büroräume, Energie und menschliche Arbeit könnte da gespart werden.

Zur kleinen Illustration: ich komme gerade zurück von der Hauptversammlung unserer Viehversicherungskasse, die ich zu präsidieren hatte, wobei ich mir den Spass erlaubte, meine Kollegen darauf aufmerksam zu machen, dass rund 1/4 unserer einbezahlten Prämien durch unsere, auf den Stundenansatz bezogen, allerbescheidenste Verwaltungskosten aufgefressen werden.

Aber eben, dann würde die «Arbeitslosigkeit» schrecklich ansteigen!
Nun wollen wir aber versuchen, dieses Regulativ zu entdecken, es ist natürlich schon lange da, von vielen Sozial- und Bodenreformern erwähnt und — leider meist innerhalb einer einseitigen Reformbestrebung — als Werkzeug vorgeschlagen. Um aber selber darauf zu kommen, müssen wir uns bemühen, gerade die Einseitigkeit von Reformprogrammen zu vermeiden und uns weiter fragen: wie ist es in der Wirklichkeit, was nützt es dem Menschen, wenn er frei auf seinem Teil Erde sich entfalten kann? Was nützt es dem Kinde bis zu dem Alter, wo es erstarkt ist und an den Fähigkeiten seiner Eltern, Lehrer und Meister seine eigenen entwickeln konnte? Was nützt es dem Kranken, dem alten Menschen? Was nützt es auch sogar dem gesunden, vollkräftigen, vom Selbstversorger-Gedanken einseitig angefressenen Menschen, wenn jeder seine 200 kg Kartoffeln selber anbauen und seine 1/6 Kuh selber melken und füttern muss?

Wir kommen auf den vornehmen Sinn der Arbeitsteilung und wir kommen vor allem darauf, dass der gesunde, vollkräftige Mensch die Arbeit für den jungen, kranken und alten Mitmenschen an dem diesen zukommenden Stück Erde mit übernehmen muss, nicht in Auflösung des Gesetzes: Jedem gleichviel, sondern in dessen freiwilliger Erfüllung, indem er seine innewohnenden Kräfte der Anhänglichkeit und Fürsorge, der Liebe und Opferbereitschaft mit «in die Waagschale legt». Sollen Gesetze entstehen, die im einzelnen vorschreiben zu welchem Anteil das Selbsterarbeitete an die nicht Arbeitsfähigen abzutreten ist, kommen wir bolzgerade auf das heute selbstverständlich gewordene Einkommenssteuer-, AHV-, IV- und Arbeitslosengesetz, wo ich leider nicht in der Lage bin, die Verwaltungskosten im weitesten Sinn auszurechnen in Prozent zu den effektiven Leistungen. Es ist mir nur klar, dass zu diesen Verwaltungskosten noch die Folgen dieser Art Gesetze auf die Arbeits- und sonstige Moral mit dazugerechnet werden müssen, um seine sozialen Schäden nur aproximativ auszumachen.
Das menschliche Denken ist aber in der Lage, nicht nur schematisch-kausale Zusammenhänge zu fassen und vorauszusehen, sondern auch
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lebendige und geistdurchwirkte Vorgänge im Bilde zu schauen. Bringen wir die bis dahin so kurz und so anschaulich wie mir möglich aufgezeigten Grundlagen des sozialen Lebens, den Grundanspruch und den Opferanspruch so in Beziehung zueinander, dass der Arbeitsfähige auf seinem eigenen Grundanspruch und dem seiner nicht arbeitsfähigen Mitmenschen frei schaffen kann unter der Bedingung, dass er den Nichtarbeitsfähigen mitversorgt, dann kommen wir auf ein Regulativ, das nicht wie das heutige System den Arbeitsamen immer mehr bestraft, sondern ihm freien Raum gibt, um sich und seinen Mitmenschen durch die freie Betätigung seiner Fähigkeiten immer grössere Daseinsfreude zu bereiten.


Wir können gerade noch einen Schritt weitergehen und finden, dass es nicht nur die Unterscheidung in Arbeitsfähige und Nichtarbeitsfähige gibt, sondern auch, und zwar aus natürlicher oder schicksalsmässiger Veranlagung gesunde Menschen, die um alles in der Welt selbständig arbeiten wollen und sich dabei eventuell noch andere als Mitarbeiter herbeiholen, während es solche gibt, die sich mit Planen und Organisieren nicht plagen wollen und deren Stärke gerade in der unbesorgten und darum sorgfältigen Arbeitsverrichtung liegt. So wird der Grundanspruch der unternehmerisch Veranlagten eventuell durch viele weitere vermehrt, und er wird als Eigentümer über die Grundansprüche anderer diesen Tatbestand gerecht abzugelten haben. Eine Form der Abgeltung oder Abgabe ist zu suchen, die unabhängig vom Unternehmer-Einkommen und Gewinnanteil wie eine naturgegebene Voraussetzung der Produktion funktioniert.

Diese Abgabe, «ohne die die Welt nicht leben kann», wie sich Rudolf Steiner ausdrückt, wird von ihm, wie von vielen früheren Kennern sozialer Zusammenhänge Rente genannt und in Beziehung zu den Grundansprüchen als Grundrente gesehen. Dass heute niemand diesen Begriff benützt, liegt daran, dass wir statt ihrer die immer unerträglicheren Auswüchse ihrer Karrikatur — des Grundpfandzinses — erleben.

Wir wollen von den weltumspannenden Gedankengängen zurückkehren zu den Orten relativer Handlungs- und Gedankenfreiheit, nämlich zu unseren Bauernhöfen. Gehen wir, um ein möglichst klares Bild von der Funktion der Grundrente als neutrales Regulativ zu zeichnen, davon aus, dass 10 bestehende oder zu erwerbende Höfe nach den Grundsätzen des «Freien Hofes» geführt werden sollen. Jeder dieser Höfe ist grundverschieden in bezug auf seine Ertragsfähigkeit, wobei wir hier das Problem der Verschuldung nur gerade in ihrer Auswirkung als Zinslast mit einbeziehen müssen, da das Kreditproblem im Bereich der Verwaltung des Geisteslebens zu lösen ist. Bemühen wir uns, die Ertragsfähigkeit dieser 10 Höfe einzeln so gut wie möglich zu schätzen, oder auf Grund der Erfahrung festzustellen. Wir kommen so auf einen Gesamtertrag aller Höfe von beispielsweise jährlich 300 000 Franken vor Abzug der Privatansprüche der Eigentümer und Mitarbeiter.


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Schauen wir weiter, wieviele Kinder und Angehörige auf diesen 10 Höfen leben, respektive für ihren Lebensunterhalt und sonstigen Ansprüche über die öffentlichen Renten hinaus auf Renten aus dem Boden der 10 Höfe angewiesen sind. Da wir ja weiter unsere Steuern, AHV-, IV-und Arbeitslosenbeiträge bezahlen müssen, wollen wir auf die Ansprüche daraus nicht verzichten, das heisst die «interne» Rente ist als notwendiger Ausgleich zur öffentlichen Rente festzustellen, was vor allem für die sorgfältige Ausbildung der Kinder ins Gewicht fällt. Angenommen, wir kommen auf einen gesamten zusätzlichen Rentenanspruch von jährlich 30 000 Franken, so steht fest (ohne auf Einzelheiten schon einzugehen), dass diese Summe auf die 10 Höfe im Verhältnis zu ihrer Ertragsfähigkeit verteilt werden muss. Und zwar ist die Grundrente für die Wirtschaftlichkeit eines Hofes im Beginne einer Bewirtschaftungsperiode durch einen Eigentümer so zu sehen, dass der Hof mit ihr als einer für die ganze Dauer einer Bewirtschaftungsperiode als einer gegebenen Grösse zu rechnen hat, wie mit irgend einer anderen natürlichen Produktionsbedingung. Sie ändert sich nicht durch Steigerung der Wirtschaftlichkeit bis zur nächstfolgenden Eigentumsübertragung. Eine Veränderung ihrer effektiven Grösse in Geld ausgedrückt, muss sich nur insofern ergeben, als die Rentenansprüche der dort lebenden Menschen verglichen mit dem Anfangszustand zu- oder abnehmen. Diese Aenderung muss aber in Prozent der erstmalig festgesetzten Rente vorgenommen werden und darf sich nicht nach der Ertragssteigerung durch bessere Bewirtschaftung innerhalb einer Bewirtschaftungsperiode richten. (Alle in Geld ausgedrückten Verhältnisse verstehen sich realwertmässig.)
Während die Schenkungsgelder individuell von ihren Erzeugern verteilt werden, sollen die Rentengelder in einer von allen Beteiligten leicht überschaubaren und offenen Art gemeinsam, das heisst demokratisch verwaltet werden. Es ist denkbar, dass alle öffentlichen Renten ebenfalls zuerst in die gemeinsame Kasse fliessen und von da aus nach eigenen internen Gesichtspunkten zusammen mit der Grundrente ausgerichtet werden.
Es ist weiter denkbar, dass der Grundrentenansatz über eine Minimalschätzung hinaus innerhalb vernünftiger Grenzen eine Art Konkurrenz zwischen den neuen Eigentumsanwärtern bewirken könnte, durch ein höheres Angebot des Tüchtigeren. Auf jeden Fall wird die Grundrente, wie eine Naturgrundlage des Hofes, als ein absolut zu beachtender Wirtschaftlichkeitsfaktor dazu beitragen, den Dilettanten von der Eigentumsübernahme fernzuhalten.

Bei Durchführung im grösseren Rahmen wird sich ja auch die Preisgestaltung anders einspielen, auf die hier allerdings nicht näher eingetreten werden kann. Zu sagen ist dazu nur, dass während das heutige Steuersystem, wo die Steuern ja effektiv dauernd wieder auf die Preise geschlagen werden, die Preis-Lohn-Preis-Spirale in Schwung bringt, das Grundrentenwesen
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die Preise gesamthaft verbilligen würde. Durch das heutige Steuer-, Beitrags-und Grundpfandsystem steckt die Rentenaufgabe stark im Wirtschaftsbereich drinnen und ist in ihrer grundsätzlichen Rechtsfunktion schwer zu erkennen.

Das Studium der Dreigliederungsidee führt anfänglich unweigerlich zur Tendenz den sozialen Organismus in einer Dreiteilung zu sehen, wenn man dies auch nicht gerne zugibt, weil diese Idee ja in keiner Weise so gewollt, noch weniger dazu veranlagt ist. Veranlagt ist die Dreigliederung zu einem harmonischen Ineinanderwirken der drei in sich abgegrenzten einschlägigen Lebensfunktionen des sozialen Organismus.
So sahen wir, dass das Kreditwesen auf Inanspruchnahme geistiger Fähigkeiten, auf Beobachtungen, Schätzungen und Menschenkenntnis im besten Sinne beruhen muss, wo aber das Herz mitredet im Entgegenbringen von Vertrauen und der Wille im brüderlichen Verzicht auf Verbrauch um das Erübrigte zur Verfügung zu stellen, während wir im Wirtschaften von der brüderlichen Zusammenarbeit von Eigentümer und Mitarbeiter ausgehen, wie sie sich auf einer bestimmten Arbeitsgrundlage (zum Beispiel ein Hof) aus den Fähigkeiten zur Arbeit im Zusammenwirken mit dem Unternehmergeist ergibt und deren wirtschaftliches Ergebnis einesteils nach Gleichheitsgesichtspunkten (Feststellung der Einzelansprüche), andernteils nach Einsichten in die Bedeutung eines unabhängigen Geisteslebens aufgeteilt wird.
Das Rentenwesen ist eindeutig aus dem Rechts- oder demokratischen Bereich heraus zu handhaben, wobei schon ausgeführt wurde, dass Gleichheit nicht als Absolutismus zu verstehen ist. So sind weder die Grundlagenseite (Ertragsfähigkeit des Hofes) noch die Seite der menschlichen Fähigkeiten und der Bedürfnisse auf Prozente oder Franken und Rappen festzunageln. Die Werte werden immer Annäherungswerte sein, man wird vielleicht hier und dort sogar korrigieren müssen. Aber mit der Zeit werden auch Menschen da sein, die für solche Schätzungen eine gute Treffsicherheit haben, und die wird man dann auch gerne beiziehen.
Zur Ertragsermittlung können vorhandene Buchhaltungsergebnisse benutzt werden, oder es müssen Ertragsschätzungen von neutralen Sachverständigen, welche das Vertrauen der Beteiligten geniessen, gemacht werden. Dabei ist allerdings nicht ausgeschlossen, dass Schätzungen zustandekommen, wo die Ertragsfähigkeit im Beginne der Bewirtschaftung nicht einmal ausreichend ist, um die Ansprüche der Bewirtschafter — die wie die Renten ja auch Rechtsansprüche sind — zu decken. Denken wir an einen stark heruntergewirtschafteten Hof, oder einen solchen in extremer Lage, wo gerade verhältnismässig viele Hände mitanpacken müssen, damit eine Ertragsfähigkeit überhaupt zustandekommt. Das bedeutet, dass die dortigen Eigentümer und Mitarbeiter Teilrentenbezüger werden müssen, um den Fehlbetrag zu ihren gerechtfertigten Ansprüchen zu realisieren, Das heisst ein solcher Hof wird sogar eine negative Bodenrente haben müssen, wenn
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man zur Einsicht gekommen ist, dass eine solche Fläche überhaupt weiterbewirtschaftet werden soll. (Es hat sich ja in dieser Beziehung auch im öffentlich-rechtlichen Leben in den letzten 20 Jahren einiges geändert, wenn man heute sogar sogenannte Flächenbeiträge diskutiert, nur ist eben die Lösung solcher Ausgleichs-Aufgaben über das Instrument der Grundrente wesentlich billiger, übersichtlicher und vor allem individueller und deshalb gerechter als die pauschalen Zoneneinteilungen, mit denen man den Weg zur totalen Staatswirtschaft pflastert.)
Sicher haben wir einige Mühe, in der Gewohnheit, in der wir alle stecken, nämlich jede Abgabepflicht als äusserst lästig zu empfinden, einzusehen, dass in diesen überschaubaren Zusammenhängen sich abspielende Regelungen der natürliche Wetteifer gesunder, arbeitsfähiger Menschen ganz andere Formen und eine ganz andere Richtung einschlagen wird. Man muss es eben ausprobieren. Gewiss wird auch die Grundrente sich auf demokratisch festgelegte Normen stützen müssen, ihre individuelle Handhabung ist aber in jedem einzelnen Fall gewährleistet. Das Wesen der Freiheit beinhaltet selbstsagend Fehlurteile und Fehlschritte; totale Gerechtigkeit würde totale Unfreiheit bedeuten.
Die Rentenbezugsrechte der Nichtarbeitsfähigen (die auch das ganze Krankenversicherungswesen ersetzen könnten, wenn unter Gleichheit nicht Gleichschaltung verstanden wird), müssen ebenfalls auf Grund gewisser allgemeingültiger Normen — nach dem Prinzip: gleich unter gleichen Voraussetzungen — den persönlichen Bedürfnissen Rechnung tragen, was vielleicht hier und dort böses Blut verursachen wird; das ist aber wohl der menschlichen Entwicklung weit förderlicher als gleichgültiges Blut.
Von der Rentenseite wird der Ausbildung der Kinder die grösste Aufmerksamkeit geschenkt werden müssen. Durch die Einrichtung des Schenkungsgeldes werden aber vom befreiten Geistesleben aus vernünftige freie Schulen, Ausbildungsstätten und Hochschulen entstehen mit tragbaren Kosten für eine, den Fähigkeiten entsprechende Bildung und Ausbildung.

Die zu einem ganz individuell erfolgenden Zeitpunkt aus dem eigentlichen Wirtschaftsleben sich zurückziehenden Personen hatten ja während ihrer besten Jahre die Möglichkeit, sich ein gewisses Sparkapital anzulegen (das auch Zins tragen darf und sich allerdings auf eine andere Währungshandhabung stützen müsste, um nicht ständig an Realwert einzubüssen), das ihnen ebenfalls eine individuelle Lebensgestaltung ermöglicht. (Da die Privatkapitalbildung durch die im letzten Aufsatz beschriebene Einkommensbildung in einem, von allen akzeptierbaren Rahmen sich bewegt, würden diesbezügliche Auswüchse gehörig abgebaut.) Selbstverständlich sollen auch hier die öffentlichen Leistungen, soweit sie keine Eingriffe in die persönliche Freiheit mit sich bringen, nicht unbenützt bleiben.
Wichtig ist nun beim Rentenwesen — im Unterschied zur Einkommenshandhabung — dass dessen Einführung nur im Rahmen mehrerer zusam‑
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mengeschlossener Höfe und natürlich, wo es sich ergibt, auch anderer «freien Unternehmungen», einen Sinn hat. Dann aber könnten sinn- und wertvolle Ausgleiche geschaffen werden! Mit wenig administrativem Aufwand und in ehrenamtlicher Tätigkeit könnte das Rentenwesen innerhalb des Kreises freier Bauern und Unternehmer mit ihren Mitarbeitern verwaltet werden.

Die Grundrente ist natürlich in einem sozialen Organismus nicht eine Abgabe, die von der Landwirtschaft allein geleistet werden müsste, denn sie bezieht sich ja immer auf die Ertragsfähigkeit einer wirtschaftlichen Unternehmung bezogen ihrerseits auf die ihr zugrundeliegende Bodenfläche. (Auch ein Fischer braucht einen Standort für seinen Kutter und der Uhrmacher eine bestimmte, wenn auch minimale Arbeitsfläche.) Die Grundfläche eines Industriebetriebs oder eines Geschäftes müsste auf jeden Fall nach heutigen Preisverhältnissen ganz anders bewertet werden als zum Beispiel die eines Wohnhauses oder eines Gartens. Diese Differenzierungen wären jedoch keinesfalls aufwendiger und schwieriger als die heute selbstverständliche Festlegung der amtlichen Werte. Und es wären frappante Einsparungen am übrigen öffentlichen Verwaltungsapparat, insbesondere auch beim Steuerwesen möglich.
Es ist durchaus denkbar, da die Warenproduktion durch Arbeitsteilung und Kapital — als «geronnenem Geist» — so billig sein könnte, wenn man sich zudem auf die Befriedigung echter Bedürfnisse beschränken würde, monatlich eine Summe in der Höhe eines noch menschenwürdigen Existenzminimums aus der Grundrente jedem lebenden Menschen zur Verfügung zu stellen, gleichgültig, ob er nun gerade willentlich oder unwillentlich arbeitslos ist. Vielleicht fällt uns nur durch unsere Verbildung die Vorstellung etwas schwer, dass es unter solchen Voraussetzungen den Faulenzern sehr schnell langweilig, oder sie das Gewissen plagen würde. Irgendwann sollten wir ja schliesslich das Paradies zurückgewinnen, und die dazu nötigen Uebungen könnten sogar einen ungeheuren Phantasiereichtum hervorbringen.


Es ist in diesem Zusammenhang auf eine Begriffswendung Rudolf Steiners hinzuweisen, indem er vom «Arbeitsparen» durch geistige Tätigkeit spricht. Diejenigen Personen, die sich aus dem Warenproduktionsprozess heraushalten und ihre Mitmenschen durch Geistesarbeit beglücken wollen, sei es als Lehrer, Pfarrer, Musiker, Kunstmaler, oder so wie ich es hier im Moment versuche, kommen nicht darum herum, ihre Tätigkeit so auszuüben, dass ihre «echt» arbeitenden Mitmenschen gerne bereit sind aus Anerkennung der geistig-künstlerischen Leistung — die ja auch für die Unternehmertätigkeit im vordergrund steht — die lebensnotwendigen Güter für erstere mitzuproduzieren. In diesem Sinne wirken sogar Kinder, kranke und alte Menschen, die allein durch ihr Dabeisein gesellschaftliche Werte bewirken, die von ihren Kennern nicht unterschätzt werden. Das ist eben die Kehrseite des Rentenanspruchs als einem selbstverständlichen Recht.
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Wiewohl das Rentenwesen weltumspannend zu denken ist, wird es in seiner Handhabung in die Sphäre leicht überschaubarer sozialer Zusammenhänge verwiesen. Das hat wiederum den Vorteil, dass es zusammen mit der zuvor beschriebenen Sozialstruktur «freier Höfe» als deren notwendige Ergänzung im kleinen Kreise eingeführt werden kann, wo es der Individualität Mensch und der Individualität Hof in zeitgemässer Art Rechnung tragend, die freundschaftliche Beziehung und gegenseitige Unterstützung fördern wird.

So ist nicht auszuschliessen, dass der «Soziale Dreigliederungs-Impuls» — vereint mit dem «Landwirtschaftlichen Impuls» — Rudolf Steiners so verstanden wie er gemeint war — dass jeder da anfangen kann, wo er steht oder sich zu stellen vermag — der allgemeinen Niedergangstendenz aus kleinen Anfängen heraus ein Ausmass an sozialer Gerechtigkeit, wirtschaftlichem Aufschwung und Aufblühen der Kultur entgegenstellen kann, dessen Auswirkungen heute noch nicht zu fassen sind.