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La question sociale et la théosophie

Die soziale Frage und die Theosophie

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes Beiträge zur Rudolf Steiner-Gesamtausgabe Nr. 88 (Johanni 1985).

Original

Traducteur: FG Editeur: SITE

Conférence publique à la Maison des architectes, le 16/10/1905 à Berlin. Imprimé dans « Contributions aux éditions complètes de Rudolf Steiner N°88 (St Jean 1985)

 

 La question sociale qui doit nous occuper aujourd'hui, comme sera sans plus clair pour chacun, n'est pas apparue à partir d'une pure idée ou de l'incontestable besoin d'un seul de peu d'humains, mais elle est une question, que jusqu'à aujourd'hui les faits posent aussi fortement et clairement que seulement possible. Qui regarde seulement un peu autour de lui dans le monde, celui-là saura quelle langue claire parlent ces faits. Il pourrait volontiers être que celui qui ne veut pas entendre le langage des faits en un temps pas si éloigné ne pourrait pas réussir à trouver qu'il a fermé son oreille trop longtemps vis-à-vis de cela qui nécessairement est disponible.  L'humain du présent se tient dans la lutte qui se déroule en rapport à la question sociale de temps à autre encore sous la surface de note ordre social. Qui maintenant veut dire dans une certaine mesure comment le combat social a grossit en étendue et puissance, celui-là n'a pas besoin d'aller bien loin vers l'extérieur, celui-là a seulement besoin de rendre attentif sur le puissant mouvement des travailleurs à l'occasion de l'interruption du travail de Crimmitschau, sur les grèves de mineurs à cause de l'emprisonnement des travailleurs de l'électricité et comme résumé de cela sur ce qui se passe en Europe de l'est. Dans tout cela nous aurons à voir une manifestation de la question sociale.

On a souvent fait l'objection à la théosophie qu'elle a nombre de rêveurs sous ses adeptes, qu'elle n'essaye d'agir que là où on se retire des grandes questions communes du présent, où en oiseuse contemplation on veut s'arrêter à l'âme humaine, ainsi qu'on dise : les théosophes sont quelques personnes qui n'ont rien de particulier à faire, qui veulent se retirer de manière égoïste en eux-mêmes et veulent le soigner au sens de la théosophie. On lui fait facilement l'objection qu'elle veut se tenir à l'écart des grandes luttes du présent, de cela qui agite l'humanité dans le temps immédiat. Cela le théosophe devrait toujours et toujours de nouveau le rectifier. Il devrait toujours de nouveau rendre attentif là dessus que partout là où il y a à rechercher et à penser en rapport à des affaires justifiées des humains dans le présent, le théosophe doit être là qu'il doit avoir un cœur clair et une pensée claire, qu'il n'a pas le droit de se perdre en un nid de coucou de nuages, mais se tenir dans l'immédiat quotidien aidant et soignant.

 

Et l'autre objection pourrait aussi facilement nous être faite que pour tout mal et dommage du présent, la théosophie sera vantée comme une panacée. Cela aussi se comporte autrement. Il sera d'ailleurs prétendu que le théosophie, le mouvement théosophique, a quelque chose à faire avec tout cela qui dans le présent doit se préparer pour un avenir prospère, mais nous ne vantons pas la théosophie comme une maîtrise, pas comme une panacée, mais nous voulons seulement montrer qu'avec elle est donner quelque chose de si englobant qu'on ne peut aller de l'avant sans elle dans les choses les plus essentielles qui doivent nous occuper et que tout spéculer et réformer ne doit rester qu'une demi-chose quand l'humain va à la chose sans la façon de voir théosophique. Ce n'est pas pour cela que nous nous occupons dans les cercles intérieurs de notre mouvement théosophique des enseignements des penseurs sur les grands et englobants rapports du monde, sur la loi universelle du destin du monde et du devenir du monde, ainsi que de manière oiseuse nous pouvons contempler aux étendues stellaires, mais parce que nous savons que ces lois que nous étudions et celles qui sont active dans le grand univers sont aussi actives dans les cœurs humains, dans les âmes et à ces âmes donnent même la faculté de vraiment regarder dedans la vie immédiate. Nous sommes ainsi comme un ingénieur qui se retire des années durant dans son étude technique, mais pas pour procéder à des contemplations sur des secrets du calcul infinitésimal et pour admirer celui-ci, mais nous cherchons les lois qu'alors nous appliquons sur la vie humaine, comme l'ingénieur construit des ponts et applique ses lois dans la réalité.

Il y a quelque chose d'universel, qui est gagnant et qui ouvre un horizon plus large. Qui le risquerait de distribuer la pensée en tant que telle comme un médicament universel, bien que cette pensée soit nécessaire pour ce qui peut se passer dans l'univers ? La théosophie n'est pas une chose morte, pas une théorie morte. Non, elle est quelque chose d'éveillant la vie. Il ne s'agit pas des concepts, ni des idées que nous nous approprions. Ce qui sera raconté ici, n'a pas l'intention de développer des choses intéressantes sur des choses cachées, mais ce qui sera présenté ici devant l'âme humaine, a une certaine particularité. Qui n'est pas encore théosophe, celui-là aimerait croire ou non cela. Mai qui s'est occupé avec cela, celui-là sait que cela que je vais dire est correct pratiquement. Qui s'occupe avec de quelle manière dans la théosophie le monde et la vie seront regardés, celui-là remarquera que sa vie des sens et de l'âme devient autre, qu'ils n'étaient avant, celui-là apprend à penser d'une autre manière et observera les rapports humains de manière plus non prévenue qu'avant.

 Nous avons en vue un avenir plus éloigné quand nous parlons de ce que nous éveillons par développement intérieur de forces plus hautes. Mais pour l'avenir plus proche, nous avons aussi encore en vue la vie, que nous pouvons provoquer par le développement théosophique : c'est la possibilité de venir à un jugement englobant, clair et non prévenu des rapports d'humanité nous environnant immédiatement. Notre culture avec toute sa scientificité, comme elle s'est développée jusqu'à présent, a apporté à l’époque des théories qui sont impuissantes vis-à-vis de la vie. La façon de voir le monde théosophique n’apportera pas de telles théories impuissantes à l’époque. Elle apprendra à l'humanité une pensée, éveillera des forces pensantes dans l'humanité, lesquelles ne sont pas impuissantes vis-à-vis de la réalité, mais nous rendront capables, d'intervenir dans le développement de l'humanité elle-même dans l'immédiate pratique de vie.

 

Laissez-moi vous mentionner un petit symptôme qui expliquera encore plus ce que je veux dire. Il y a peu un exemple clair a été délivré sur champ politique par un conseiller de gouvernement prussien qui a été en vacances pour chercher du travail en Amérique, pour participer et apprendre à connaître les conditions là-bas. Un conseiller de gouvernement est donc appelé à cela de collaborer au développement de l'humanité. C'est – saisi au plus haut sens – sa contribution et son devoir que dans son cœur vive quelque chose, qui corresponde avec les conditions et pas purement les théories. Et quand il n'a pas quelque chose qui correspond avec les conditions, alors sa théorie est impuissante. Cet homme, qui des années durant avant était appelé à collaborer à la construction de l'humanité, il a appris une fois lui-même à connaître cette construction de l'humanité. Évidemment, ce que je dis n'inclut pas le moindre reproche contre l'homme particulier. En un haut degré, cet acte est respectable et audacieux et admirable. Mais pour cela, qui fait nécessité, ce qu'il a écrit est un symptôme. Cela montre l'inexactitude de sa mentalité vis-à-vis du monde et des travailleurs. Ici, seulement quelques mots de son livre « Comme travailleur en Amérique » [4e édition, Berlin 1905, p.31] : « Combien souvent autrefois quand je voyais un homme sain mendier, avais-je demandé avec indignation morale : pourquoi la crapule ne travaille pas ? Maintenant je le savais. En théorie ça se voit justement autrement que comme dans la pratique et même avec les plus fâcheuses catégories de l'économie nationale ça se bricole entièrement supportable à la table d'étude.

Il n'y a pas de plus grande preuve d'incapacité que celle-ci, quand un, qui était appelé à collaborer, dit, que la théorie qu'il avait ne correspondait pas avec les situations. Ici est le point, pour englober la chose. Comme la logique rend absolument les humains capables de penser, et comme personne ne peut devenir mathématicien sans maîtriser la logique, ainsi personne ne peut développer la force de la pensée pratique sans la théosophie. Regardez l'économie nationale, qui envahit notre marché de formation. Mettez-vous-y une fois avec saine et globalisante pensée, pensée théosophique, à étudier les choses, alors vous trouvez que les choses qui sont appelée être des indicateurs de chemin, qui peut-être proviennent  de professeurs d'université, dirigeants de parti, sont de grises théories, qui sont appropriées pour un plus confortable maniement des choses à la table d'étude, mais ne sont rien à même de faire quand on passe à la réalité. De telles choses se montrent par exemple des congrès. On doit seulement y regarder de plus près. Les congrès portent entièrement ce caractère. Quand ceux qui s'occupent avec cela voulaient descendre dans la vie pratique ainsi ils trouveraient déjà qu'ils ne valent pas grand-chose. La pure observation de la vie ne le fait pas. Ne peut juger ni sur la question des femmes ou sur la question sociale ou sur d'autres questions, celui qui juge du point de vue de la formation courante, ni peut juger là-dessus celui qui ne veut que regarder les choses, car avec cela n'est aussi rien fait.

 

Quand maintenant vous demanderiez à cet homme qui a écrit ces mots : qu'est-ce qui peut seulement conduire à amélioration ? - alors, vous établirez qu'il a appris seulement comment cela apparaît, mais comme cela devrait être fait, cela est encore une tout autre question. Mais cela n'est aussi pas une question, à laquelle pourra être répondu en une heure, aussi pas en un jour. Absolument rien ne se laisse résoudre par une discussion théorique. Aucun théosophe qui est digne de ce nom ne vous dira : j'ai ce programme, dans la question sociale, dans la question des femmes, dans la question de la vivisection ou dans le soin des animaux et ainsi de suite, mais il dira : amène des humains qui sont théosophes dans toutes les institutions concernées par ces questions. Place de tels humains sur des chaires d'économie nationale/politique, alors ils auront la capacité de développer la pensée qui conduira les branches particulières à faire leur activité en indicateur de chemin sur le domaine de la vie publique. Aussi longtemps que ce n'est pas le cas, aussi longtemps les humains seront charlatans sur ce domaine et devront voir comme le monde s'écroule autour d'eux et comme l'oiseux parler autour en congrès se montre dans son absence d'utilité.

 

Je ne dis pas cela à partir d'un fanatisme ; mais de cela qui est en chaque théosophe véritable mentalité théosophique, véritable penser théosophique. Penser théosophique développe une clarté sur les différents domaines de vie, une claire, factuelle façon de voir les forces et puissances agissant dans le monde. Regarder correctement les choses, à cela on devient capable par la vie théosophique. C'est pourquoi la théosophie n'est pas dans le sens habituel une panacée, mais elle est la base de la vie présente.

 Après ces mots d'introduction, laissez nous donner quelques indications ce sur quoi notre question sociale, comme nous la voyons émerger maintenant par les faits, a donné le cachet. Celui-là qui veut voir ce qui devrait devenir celui-là doit connaître les lois du devenir, il n'a pas le droit d'avoir des théories grises, celui-là doit connaître les lois du devenir de l'humanité. Ces lois nous ne pouvons les trouver par science abstraite. La théosophie n'avance pas abstraitement. Elle part d'un penser clair, parlant.

Et ainsi laissez nous indiquer au moins avec une paire de mots comment cette vie s'est formée aujourd'hui, comment cette vie est devenue aujourd'hui. Qui regarde plus exactement la vie, celui-là reconnaîtra que pour voir clair un peu de connaissance de soi appartient aussi à ce domaine. Pour l'instant je décris les faits extérieurs, alors je dis quelque chose sur ce dont il s'agit en fait.

Chacun de nous sait ce dont l'humain a besoin pour vivre. Chacun a une représentation de ce qu'il a besoin pour manger et se vêtir. Quelques chiffres nous disent combien la majorité des humains ont pour tout cela. Nous n'avons donc seulement une fois à interroger le système fiscal en ce rapport. Il a été souvent et souvent dit, mais on peut se le conduire de nouveau et toujours de nouveau devant les yeux. En Prusse celui qui a un revenu au-dessous de 900 marks, ne paye pas d'impôt. On peut très facilement contrôler combien d'humains ont moins de 800 ou 900 marks de revenu en Prusse. 95 pour cent de la population a moins de 3000 marks de revenu. Prenez l'Angleterre. Là ne sera imposé que qui a plus de 150 livres de revenu […] Vous voyez, nous avons des chiffres tout à fait extraordinaires, qui parlent de ce que combien d'humains ont ce qu'on devrait avoir comme inévitablement nécessaire.

Regardez la statistique. Celle-ci parle un langage clair. Mais qu'est ce que cela à a faire avec notre connaissance de soi ? Beaucoup. Car il s'agit de cela de gagner le correct point de vue de notre moi à ces faits. Et dans ce rapport l'humain manque beaucoup à ce qui est correct. Que font les humains tout autour de nous ? Par quoi reçoivent-ils ces bas revenus ? C'est cela que nous leur donnons pour cela qu'ils font pour nous. Nous ne faisons maintenant pas du tout de différence entre travailleur et non-travailleur, entre prolétaire et non-prolétaire. Car quand on fait cette différence, alors la chose déjà entièrement fausse. Et cela est la faute de toutes les considérations d'économie nationale qu'on parte non de la connaissance de soi (NDT à partir de la connaissance de soi), mais de la théorie.

[Les phrases suivantes de la transcription laissent apparaître quelques inexactitudes ainsi que les termes originels ne se laissent plus reconstruire. Selon le sens Rudolf Steiner à bien expliquer que chaque humain vit des produits, par ex. vêtements, qu'un autre a fabriqués. Aussi pour un sans-travail, dont les moyens sont insuffisants pour l'entretien de la vie, seront fabriqués des produits. Aussi la couturière qui travaille pour un salaire de faim porte les habits, qui à nouveau pour un salaire de faim ont été fabriqué. - On comparera là dessus les paragraphes sur le problème de l'exploitation dans l'article de Rudolf Steiner écrit dans la même année « Science de l'esprit et question sociale », dans « Lucifer-Gnosis, extraits collectionnés 1903-1908 », GA bibl-n°34, p. 204 ss]

 Et quand dans nos sensations et sentiments nous sommes à même de ressentir une certaine douleur sur ce que les habits que nous portons sont fabriqués pour un salaire de faim alors nous voyons la question profondément dans le cœur. Quand à tout ce que dans la vie vous portez de vêtements et conduisez à la bouche comme nourriture vous vous réfléchissez d'où cela vient alors vous saisirez pour la première fois la question sociale dans sa profondeur. Pas par spéculation, mais par contemplation vivante on vient à cela de reconnaître de quoi il s'agit.

 Ce n'est pas correct quand sera dit que la misère, bien que nous puissions le décrire dans les plus graves couleurs, serait plus grande que ce qu'elle fut dans les siècles passés. Ce n'est pas le cas. Nous commettrions une incontestable falsification de la réalité objective. Essayez une fois d'étudier objectivement les conditions dans la ville de Cologne d'aujourd'hui et il y a 120 ans. Vous verrez que beaucoup est quand même devenu meilleur. Et cependant, nous avons la question sociale. Nous l'avons parce que les humains ont encore traversé une autre évolution, et d'ailleurs parce qu'ils sont en grande mesure venus intérieurement à la pensée, à la conscience de soi et parce que leurs besoins sont devenus tout autres. Et là, quand nous étudions la question ainsi,  nous devrons toutefois indiquer sur les grands rapports qui alors pour nous apparaissent dans l'histoire du monde, quand nous ne sommes pas de trop courte vue comme les chercheurs modernes. Pour juger de ces choses, il est nécessaire d'apprendre à connaître les grandes lois de la vie. Qu'est-ce qui fait maintenant que le social a absolument pris cette forme ? C'est l'art et la manière que l'esprit humain a adoptés. Regardez en arrière sur le temps de la Révolution française. On a exigé autre chose cette fois-là. C'était une question visant davantage le juridique qui a produit l'idéal « Liberté – Egalité - Fraternité ».Après Liberté appelèrent les héros révolutionnaires français dans l'ouest de l'Europe. Ceux qui combattent à l'est de l'Europe appellent aujourd'hui après du pain. Ce sont seulement deux différentes formes d'une seule et même chose, deux différentes exigences de l'humain, qui a appris à poser de telles questions parce que son âme s'est transformée.

Cette transformation de l'âme nous devons quelque peu l’étudier de plus près et comprendre pourquoi les âmes des grandes masses d'humains aujourd'hui – et celle-ci se déploie par dessus des siècles – sont venues à ces exigences. Ici se présente tout d'abord en application pratique, soutenant notre compréhension, la vision du monde théosophique. Seulement celui-là qui comprend les choses est à même de les juger. Seulement est à même de regarder dans l'âme qui voit en grands rapports du monde, ce qui dans cette âme se passe. Et seulement est à même de faire quelque chose et guider dans l'avenir, celui qui comprend quelque chose des lois de l'âme.

 Une petite remarque intermédiaire : les sciences du présent, la biologie, le darwinisme, l'heackelianisme, elles nous ont apporté de grandes idées. Ainsi aussi l'idée que toute entité vivante sur la première marche de son existence, dans le contexte germinatif reproduit encore les formes de vie qui auparavant ont été traversées dehors dans la nature. Cette courte répétition des différents stades de vie il y a aussi dans l'être qui les rassemble tous, et grimpe plus haut que tous les autres sur l'échelle des marches de l'évolution, dans l'humain. Supposez qu’un esprit aurait eu une conscience dans le temps où il n'y aurait pas encore eu d'humain, alors il aurait eu à se faire – en opposition à cela – une image de la future évolution. Il aurait dû se faire une image pour l'avenir à partir du contexte animal de jadis. Seulement l'humain, qui dans ses dispositions héréditaires reproduit les précédentes formations, peut nous montrer ce qui est à faire.
Le faire c'est ce qui doit aller par-dessus tout savoir. Aucun savoir ne s'occupe avec quelque chose d'autre qu'avec cela qui fut là. Cela nous montre les grandes lois qui devraient être réalisées à l'avenir. D'une certaine manière tout a déjà été là ce qui apparaîtra dans le futur, à savoir par l'intuition. Un esprit qui jadis serait intervenu aurait du avoir de l'intuition, pour pouvoir découvrir les lois cachées de l'être là qui valent pour le passé et l'avenir. C'est pourquoi la théosophie soigne l'intuition. C'est cela qui s'étend vers le dehors sur la pure expérience physique du monde. La théosophie cherche les lois qui sont à distinguer par intuition et qui nous introduisent dans l'avenir du genre humain.

 

 

Une de ces grandes lois du monde, qui peut nous être guide, est la loi de la réincarnation. D'abord, elle nous rend compréhensible que sur les domaines spirituels plus élevés rien d'autre ne vaut que cela que la loi a évoqué dans le sens de Darwin et Haeckel. Cela nous rend compréhensible pourquoi telle ou telle chose sera éprouvée comme besoin dans une époque déterminée. Qui s’approfondit là dedans, celui-là sait quand cela a été disponible la dernière fois par libération générale de vie assoiffée, quand et quoi les humains ont pris en eux comme impulsion, après quoi ils devraient appeler aujourd'hui. Ceux, qui aujourd'hui appellent après liberté et égalité – je dis cela avec la même sûreté objective, avec laquelle le scientifique de la nature a parlé sur le physique – toutes ces âmes, qui appellent aujourd'hui après liberté et égalité, ont appris cela sur une autre marche de leur être-là, dans une incarnation antérieure. Les grands besoins des humains actuels ont été incarnés dans les premiers temps du christianisme, dans le temps des premiers siècles chrétiens. Les humains ont tous assimilé la poussée après égalité, devant laquelle se tient l'humain actuel dans la vie spirituelle. Le christianisme a apporté l'annonce de l'égalité devant dieu. Dans des siècles plus anciens, il n'y avait pas une telle égalité.

 Ce que je dis maintenant, je ne le dis pas de manière préjudiciable, je dis cela avec la même objectivité sobre avec laquelle je parlerais d'un quelque problème de science de la nature. La même âme, qui autrefois a pris en elle comme une impulsion (elles sont égales devant Dieu et devant l'humanité) quand on regarde sa propre âme, et tout ce qui conditionne inégalité extérieure, n'a pas de signification devant la vie spirituelle. Quand la fosse se ferme sur nous, nous serons tous égaux et deviendrons égaux. Que cela l'âme l'a assimilé, survit dans l'âme et sort en une nouvelle forme. La contemplation du grand monde a de puissantes grandes perspectives d'éducation en ses progrès de culture. Déjà une fois j'ai rendu attentif là dessus, comme cette éducation s'aperçoit dans les temps pré-chrétiens. Regardons en arrière dans les temps de l'Égypte. Là étaient un grand nombre d'humains qui étaient occupés avec des travaux, des difficultés desquels aucun humain aujourd'hui ne peut plus se faire une représentation. Ils travaillaient de bonne volonté. Et pourquoi ? Parce qu'ils savaient que cette vie était une parmi des nombreuses. Chacun se disait ; celui-là qui m'ordonna le travail est comme celui que je serai aussi une fois. Cette vie doit être pondérée en de différentes incarnations, car cela se règle de ces connaissances.

 À cela s'attache la loi du karma. Ce que j'ai vécu dans une vie est mérité ou ce sera récompensé dans des temps ultérieurs. Mais cela se serait-il perfectionné alors, l'humain n'aurait plus vu, l'empire de la terre. À celui-ci n’aurait pas été importante une vie entre naissance et mort. À cela le christianisme a alors donné la mesure d'éducation pour prendre au sérieux cette vie entre naissance et mort. Ce n'est qu'apparemment que le christianisme bifurque de cela, car il a aussi fortement indiqué l'au-delà. Il a même placé sur l'une vie éternelle punition et éternelle récompense. Qui croit qu’une vie est d'importance sans fin, celui-là apprend à prendre cette vie au sérieux. Cela tourne autour des vérités qui rendent l'humain pieux et cela rend l'humain pieux d'être éduqué dans l'idée de cette vie terrestre unique. Ce furent les deux taches : éducation au prendre au sérieux de la vie sur terre entre naissance et mort, et sur l'autre côté de cela qu'en dehors de cette vie terrestre tous sont égaux devant Dieu. Cette vie terrestre a seulement été supportée par là qu'elle a été conçue ainsi que devant Dieu tous sont égaux. Qui regarde cela ainsi, celui-là observera dans l'évolution de l'humanité, depuis l'origine du christianisme, un descendre dans le monde physique. De plus et plus l'humain se sent obligé à l'être-là physique. Par cela il transporta plus et plus l'importance du principe de l'égalité devant Dieu sur l'égalité dans l'être-là matériel lui-même.

 

 L'image n'est pas à mécomprendre. L'âme, qui il y a environ 1880 années était habituée à demander l'égalité pour l'au-delà, elle apporte l'impulsion de l'égalité avec elle, mais en rapport à cela qui est aujourd'hui important : « égalité devant le Mammon ». Ne voyez s'il vous plaît pas de critique, pas de dédain là-dedans, mais l'identification d'une loi du monde de l'âme se développant. Ainsi on doit étudier la course des temps. Alors, on comprendra qu'il n'y a qu'une chose qui dans cette âme donne de nouveau une autre direction, peut amener une ascension, quand nous obtenons l'âme, qui appelle après égalité, de nouveau dans l'au-delà. Après que d’un côté nous avions regardé en haut vers l'Au-delà, de cela de ce côté nous avions regardé dehors. Aujourd'hui l'âme est refoulée sur elle-même par cette impulsion. Aujourd'hui elle cherche la même chose dans le de-ce-côté. Devrait-elle de nouveau trouver une ascension, ainsi elle doit dans le de-ce-côté trouver l'esprit, l'intérieur, dans l'animique lui-même. C'est à cela qu'aspire le mouvement théosophique mondial ; préparer l'âme pour les trois stades, parce ce qu'elle devient intérieurement pleine du Dieu, pleine de la sagesse divine et pour cela de nouveau sait se placer dans le monde ainsi qu'elle pourra de nouveau trouver l'harmonie entre elle et l'environnement.

 De telles pensées ont une valeur donnant direction. Nous  ne pouvons pas effectuer cela d'aujourd'hui à demain. Mais nous pouvons aussi ne pas regarder seuls nos actes particuliers. Chaque acte doit se tenir sous une influence. Alors, il devient pratique, alors il est quelque chose, alors il n'est pas grise théorie, mais vie immédiate parce que nous regardons à l’intérieur de ce qui anime l'âme.

Notre économie nationale et nos théoriciens sociaux disent si souvent aujourd'hui : l'humain est seulement le produit des conditions extérieures. L'humain est devenu ainsi parce qu'il vit dans telle ou telle condition extérieure. Ainsi, la social-démocratie parle par exemple en tout sérieux de ce que l'humain devient comme son environnement le fait, que d’après l'âme, il est aussi ainsi, parce ce que par toute l'évolution industrielle il est devenu travailleur prolétaire, comme justement il est devenu par les conditions. Nous pouvons entendre cela souvent. Si nous étudions les conditions elles-mêmes desquelles nous sommes le plus dépendants, nous regardons ce qui est autour de nous. Sommes-nous dépendants de la pure nature ? Non ! Nous remarquons premièrement de quoi nous sommes dépendants quand nous nous tenons comme affamé devant la boutique du boulanger et n'avons rien dans la poche pour nous acheter quelque chose.

Toutes ces conditions sont de nouveau faites et provoquées par l'humain. L'esprit se développant par l'histoire a provoqué ces conditions. Ce qui est aujourd'hui, les humains l'ont parfois il y a peu de temps pensé d'abord par souci de leur bonheur, ils y ont d'abord mis cela. Ainsi, celui qui pense que les humains sont dépendants des conditions se meut en un cercle fermé, car les conditions sont provoquées par les humains. Quand nous réalisons cela ainsi nous devons nous dire : il ne s'agit pas des conditions, mais nous devons regarder sur cela comment les conditions sont devenues. Il est oiseux de constater et de dire l'humain est dépendant de ses conditions. L'humain sera aussi dépendant dans cinquante ans des conditions qui l'entourent. Vous pouvez le concéder à chaque social-démocrate que l'humain est dépendant des conditions, mais de celles que nous faisons aujourd'hui, de celles qui proviennent de nos intériorités (NDT Gemüt), de nos âmes. Les conditions sociales c'est nous qui les faisons !. Et cela qui alors vivra ce sont les sensations et sentiment cristallisés que nous plaçons aujourd'hui dans le monde.

 Cela nous montre de quoi il s'agit : qu'on doit connaître les lois sous lesquelles se développe le monde. Ce ne peut être science ce dont il s'agit là, mais ce ne peut qu'être intuition, la connaissance de ce que nous devons introduire comme loi. Cela vient tout de suite d'une observation, mais qui semble à la plupart entièrement fantastique, mais qui est plus claire et objective que beaucoup des fantastiques fantaisies de nos scientifiques. Qui peut dire, ce qui vit dans l'âme et ce qui sort de l'âme et alors se cristallise dehors, celui-là peut aussi, de la sagesse du divin dans l'âme dire cela ce que l'un peut répandre dans le monde et ce qui rend l'humanité pieuse.

 

 Voulez-vous dans l'avenir avoir de telles conditions autour de vous, voulez vous avoir cela comme organisation, comme institution qui satisfait les humains, de quoi les humains pourront dire, c'est cela, sous de tels rapports nous voulons vivre, alors vous devez tout d'abord verser de l'humanité dans ces rapports afin que de l'humanité en coule de nouveau. La plus profonde humanité, la plus profonde intériorité de l'âme doit premièrement couler de nos âmes dans le monde. Alors, le monde sera une représentation de l'âme, et dans cette âme sera une représentation du monde.  Celle-ci pourra de nouveau satisfaire l'humain. C'est pourquoi l'humain ne peut rien se promettre de tous ces charlatanismes sur le domaine social qui seront fait de l'observation des conditions extérieures. Ces conditions extérieures seront faites par l'humain, elles ne sont rien d'autre que les âmes humaines coulées vers dehors. Ce qui tout d'abord est à travailler, ce que tout d'abord nous avons à saisir comme question sociale, ce sont les âmes d'aujourd'hui qui créent l'environnement de demain. Vous pouvez le voir comment des âmes de meilleures conditions fluent dans l'environnement quand vous voulez seulement l'étudier.
J'ai toujours de nouveau dû l'entendre de politiciens-sociaux : faites les conditions meilleures et les humains deviendront meilleurs. Aimeraient ceux-là donc seulement étudier ce que des sectes particulières qui se déploient séparées de l'évolution du monde, pratiquent comme culture de l'âme, aimeraient-ils étudier ce que celle-ci contribuent  au façonnement des conditions extérieures. Quand l'humain reconnaîtra que l'amélioration des conditions dépend de lui, quand il aura obtenu des connaissances théosophiques et quand il aura reconnu le premier principe de base : former le noyau d'une fraternité universelle et le former en nous vers dehors comme sentiment social pour l'environnement, alors le social est possible et on est préparé pour cela qui doit se passer dans le temps prochain.

 Toute notre économie nationale vit aujourd'hui sous de fausses hypothèses. Nos théories sont à cause de cela fausses la plupart du temps, parce qu'on part de toutes autres hypothèses que sont celles qui se montrent des humains et de l'humanité ; partout on part de la production, ou on croit pouvoir atteindre quelque chose avec le développement de la rémunération. Toute pensée se remue dans cette direction. Par la transformation de la pensée n’interviendra pas aussitôt aussi une amélioration. Mais elle survient quand la direction sera changée. Aussi notre prolétariat n'a aucun pressentiment de ce qui est disponible ici. Ce qui est promu est plus de salaire et temps de travail plus court. Regardez les travailleurs d'une quelque branche, disons la branche électrique, qui s'est organisée syndicalement, pour créer par ce rassemblement de meilleurs salaires et conditions de travail. Que veut-il donc avec les meilleures conditions de travail ? Il veut qu'entre lui et le donneur de travail une autre relation ait lieu dans la rémunération.
C'est tout ce qu'il veut. Les rapports de production ne se modifient pas. Tout ce qui se passe est que le travailleur reçoit un plus haut salaire […] C'est tout ce qui se passe. C'est un ré-arrangement du capital.

 

 Mais avec cela rien de particulier ne sera changé. Pour cela qu'on obtient aujourd'hui plus de salaire, les moyens de vie deviendront plus chers. Il n'est pas du tout possible d'aboutir à une amélioration pour l'avenir sur ce chemin. Qu'on ait cependant cette aspiration, cela repose sur pensée fausse. Ce dont il s'agit là, ce sont production et consommation. Ici règne une grande loi du mode englobant le travail. On doit connaître celle-là. Peut-être certaines gens qui sont habituées à penser dans les actuelles catégories d'économie nationale diront que je pose une chimère devant vous. Qui s'est développé à la théosophie, celui-là est dans la règle passée par la pensée actuelle. Elle devrait être active en nous comme impulsion de vie. Mais comme chaque pensée en nous nous tire dedans et chaque action particulière devient incitation, ainsi cela devrait aussi nous inciter. Nous n'avons pas besoin de penser à cela que nous pouvons déjà le réaliser maintenant. Ainsi peut aussi le conseiller de gouvernement, qui ne vit pas en de grises théories, regarder la vie tout autrement. Il n'a pas besoin de voyager d'abord en Amérique pour obtenir la connaissance que celui qui ne reçoit pas de travail n'a pas besoin d'être une crapule. Le travailler a beaucoup changé ses formes au cours du temps.

 

 Regardez en arrière dans l'ancienne Grèce. Qu'était le travail cette fois-là ? Le travailleur se tenait dans de tout autres rapports à son maître. Jadis le travail était esclavage. Le travailleur pouvait être contraint au travail par la force. Ce qu'il recevait de son maître cela était l'entretient de sa vie. Mais son maître recevait le bénéfice du travail, il n'avait rien du tout à faire avec le rapport du travailleur à son maître. Il avait à travailler, était aussi entretenu sous des conditions fâcheuses ; mais en particulier il n'était pas rétribué. Là nous avons justement travail sous contrainte sans rétribution.

 La marchandise est le résultat de quelque chose d'autre que de l'immédiat travail rétribué. Sa valeur n’a à cause de cela aussi rien à faire avec ce qui est à payer comme salaire. Regardez aujourd'hui les conditions. Aujourd'hui nous avons des travaux qui seront en partie rétribués au travailleur, en partie. Cela qu'ils rapportent coule comme profit dans la poche de l'entrepreneur. Le travail est donc rétribué en partie. Qu'est devenu le travailleur lui-même par cela ? Sa force de travail il la fourre dedans le travail. Quand en Grèce on avait devant soi un bout de travail, alors il était un produit de l'esclavage. Dans la marchandise d'aujourd'hui est fourrée toute autre chose dedans. Aujourd'hui dans le moyen de consommation (NDT ou de délice) que je reçois est du travail cristallisé qui sera rétribué au travailleur. Quand nous considérons cela ainsi, alors nous trouverons qu'une demi-liberté a pénétré à la place de l'ancien esclavage. Un rapport de contrat a pénétré à sa place. De cela le travail est aujourd'hui demi-contrainte, demi liberté. Par cela le travail est devenu marchandise dans la forme du travailleur. Ainsi, nous avons pour moitié du travail contraint, pour moitié du libre. Et le cours de l'évolution est dans la direction du plein travail libre. Personne ne rejette et change ce chemin. Comme le travailleur grec accomplissait son travail sous la contrainte de son maître, comme le travailleur actuel travaille de la contrainte pour salaire, sera à l'avenir seulement liberté du travail. Travail et salaire seront dans le futur complètement séparés.

C'est la santé des rapports sociaux dans l'avenir, vous pouvez déjà le voir aujourd'hui. Le travail sera un accomplissement libre de la connaissance de la nécessité, de la connaissance, qu'il doit avoir lieu. Les humains l’accomplissent parce qu'ils regardent l’humain et voient qu'il a besoin du travail. Qu'était le travail dans l'antiquité, Il fut un tribut ; il était fait parce qu'il devait être fait. Et qu'est le travail dans le présent ? Il repose sur l’intérêt personnel, sur la contrainte que l'égoïsme exerce sur nous. Parce que nous voulons être là, nous voulons avoir le travail payé. Nous travaillons pour nous faire plaisir, pour notre volonté de salaire. Nous travaillerons dans le futur pour notre volonté de semblables, parce qu'ils ont besoin de ce que nous pouvons travailler. C'est pourquoi nous travaillerons.

Nous munirons notre semblable avec ce dont il a besoin _ en activité complètement libre. Le salaire doit complètement être séparé de cela. Le travail était tribut dans le passé, il sera sacrifice dans le futur. Il n'a rien à faire avec l'intérêt personnel, rien avec la rétribution. Si je me laisse dicter le travail par la consommation, en regard de ce dont l'humanité a besoin, alors je me tiens dans rapport de travail libre, et mon travail est un sacrifice pour l'humanité. Alors, je travaille d'après mes forces, parce que j'aime l'humanité et lui met mes forces à disposition.

 

Cela doit être possible, et cela est seulement possible quand l'existence de vie sera séparée du travail. Et cela se présentera dans le futur. Personne ne sera propriétaire du produit du travail. L'humanité devra être éduquée au travail libre, un pour tous, et tous pour un. Chacun a à agir d’après cela. Quand aujourd'hui vous fondez une petite commune, dans laquelle chacun jette dans la caisse communautaire ce qu'il encaisse et chacun travaille ce qu'il peut travailler, alors son existence de vie n'est pas dépendante de cela qu'il peut travailler, mais son existence de vie sera obtenue de la consommation communautaire. Cela provoque une plus grande liberté que le règlement du salaire d'après la production. Quand cela se passe, nous recevrons une orientation qui correspond aux besoins. Cela peut déjà couler dedans aujourd'hui dans chaque loi, dans chaque prescription. Naturellement pas absolument, mais déjà s'approchant. On peut déjà aujourd'hui former les fabriques de la manière correcte.
Mais cela exige pensée claire, sobre au sens de la théosophie. Quand de telles choses rentrent dans l'âme humaine, alors pourra vivre aussi de nouveau à l'intérieur de cette âme humaine. Et ainsi, comme l'un conditionne l'autre, ainsi conditionnera aussi cette vie de l'âme humaine que les organisations extérieures deviendront un reflet de cela, ainsi que notre travail sera une offrande – et plus intérêt personnel, ainsi que pas la rétribution ne règle les rapports au monde extérieur, mais cela qui est en nous. Ce que nous pouvons et sommes en mesure de faire, nous l'offrons à l'humanité. Somme-nous en mesure de peu, alors nous apportons peu, avons-nous beaucoup alors nous apportons beaucoup.

 

Nous devons savoir que chaque faire est une origine d'infinis effets et que nous n'avons pas le droit de laisser inutilisé ce qui est dans notre âme. Nous apporterons chaque offrande à partir de notre âme, quand nous renonçons pleinement sur salaire qui peut nous être attribué par les conditions extérieures. Pas autour de notre propre volonté, pas à cause de notre bien-être, mais vouloir autour de la nécessité. Nous voulons affermir l'âme par la loi de l'être intérieur propre, afin qu'elle apprenne à mettre sa force à disposition du tout, sous d'autres points de vue que de la loi du salaire et de l'intérêt personnel. Il y a déjà eu en certains rapport des penseurs lesquels ont pensé ainsi. Dans la première moitié du 19e siècle, il y a eu de tels penseurs, qui ont introduit ce train d'une grande contemplation d'âme des lois du monde. Ce train n'est-il pas une guérison du travail ? N'est-il pas ainsi que nous pouvons le déposer sur l'autel de l'humanité ? Ainsi, le travail devient quelque chose de tout autre qu'une charge. Il devient quelque chose, en quoi nous déposons notre plus saint, notre compassion pour l'humanité et nous pouvons alors parler : saint est le travail, parce qu'il est offrande pour l'humanité.

 Maintenant il y a eu des humains qui ont parlé de la « sainte industrie » dans la première moitié du dix-neuvième siècle. Un de ceux-là, parce qu'il avait un pressentiment des grandes idées d'avenir, était Saint-Simon. Qui a étudié ses écrits gagnera infiniment beaucoup pour notre temps, quand il les approfondit au sens théosophique. Saint Simon a parlé de manière rudimentaire, mais d'une telle manière et façon de la vie en commun, comme d'une coopérative. Il a projeté des coopératives dans lesquelles les individus déposaient le tribut et dont l'existence devient par là indépendante. Il a eu de grandes idées sur l'évolution de l'humanité et découvert maintes choses. Il a dit : les races humaines expriment une évolution planifiée, et les âmes viennent les unes après les autres à manifestation et se développent vers en haut. Ainsi, on doit regarder le développement de l'humanité, alors on vient à de correctes visions. Il parle aussi d'un esprit des planètes, qui se transforme en d'autres planètes, sur lesquelles l'humain vivra. Bref – il y a un économiste national, dont vous pouvez lire les œuvres et celui-là vécu dans la première moitié du dix-neuvième siècle. Vous lisez son œuvre comme un livre théosophique.

 

 La palingenèse de l'être-là de l'âme peut aujourd'hui être prouvée. Qui .admet Haeckel, celui-là pourra devra aussi admettre la réincarnation, quand il expose plus loin les idées d'Haeckel. Fourier a aussi pensé de cette manière. Vous pouvez trouver de la théosophie primitive chez lui. C'est pourquoi pour celui qui regarde les choses comme elles sont, la théosophie est pour notre vie sociale avec son premier principe fondamental, le noyau d'une fraternité universelle à fonder, cela qui seul dans cet environnement peut répandre de saines conditions. Cette façon de voir des théosophes n'est pas non pratique,mais elle est plus pratique que les façons de voir de tous les théoriciens -sociaux et seulement celui – vous devrez reconnaître cela quand vous appliquerez les théories sur la vie – dira la même chose que le bon Kolb a dite : avec les théories de l'économie nationale cela s'étudie encore comme tout à fait supportable. Quand la théosophie sera entendue lors de discussions sur la question sociale, alors premièrement peut rentrer dans celle-ci une saine manière de voir, une saine pensée. C'est ainsi nécessaire pour ceux lesquels sur ce domaine veulent voir et entendre, de se pencher sur la théosophie.

 

 Pour les théosophes deux choses sont claires, pas du fanatisme, mais d'une connaissance, qui se présente de l'observation de la vie : il est possible de rester à de grises théories et de confier la chose à des gens, qui doivent après avouer qu'elle se comporte autrement à la table d'étude que dehors dans la vie. Alors, on aura longtemps à attendre et cela qui doit venir, viendra donc. Finalement donc la théorie pleine de vie aura à intervenir dans la vie ou – on peut déjà l'entendre aujourd'hui – on peut aujourd'hui déjà se pencher sur ce que la théosophie a à dire sur la question sociale. Alors, on ne doit pas seulement entendre une conférence, mais on doit se pencher sur toute la théosophie. On se cherchera d'elle le don, la capacité de regarder la vie d'une manière saine dans ses forces les plus intimes et secrètes de haut jusqu'en bas. Alors peuvent bientôt rentrer bonheur et bénédiction dans notre ordre social.

 

 Accomplissons-nous ce qui doit arriver, en nous même, autant que nous pouvons. Transformation du travail, ne pas travailler pour salaire est une offrande. Alors, nous aurons fait notre devoir alors nous aurons sainement regardé la vie. Ou nous continuons à regarder la vie avec les grises théories étrangères à la vie. Alors pourrait s'avérer que la future humanité puisse dire : des questions ont été soulevées. Aussi longtemps que les questions étaient à étudier, aussi longtemps que le bonheur était possible sur de bons chemins, aussi longtemps ils n'ont pas voulu étudier. Goethe a une fois dit : les révolutions sont entièrement impossibles, si les gouvernants faisaient leur devoir – Il savait qui porte la faute quand aux révolutions. Essayons de réfléchir ce que la future histoire peut dire sur notre présent.  Vous avez vu, comme le temps a œuvré, jusque-là terre a été abreuvée de sang et comme le temps a encore soulevé de plus terrible manière des questions brûlantes.

2.  (Öffentlicher) Architektenhaus-Vortrag „Die soziale Frage und die Theosophie“ vom 26.10.1905 in Berlin, abgedruckt in „Beiträge zur Rudolf Steiner-Gesamtausgabe Nr. 88 (Johanni 1985). Darin ist der Inhalt des Sozialen Hauptgesetzes in den Absätzen 28-33 beschrieben. Das Stichwort „Soziales Hauptgesetz“ taucht zwar nicht auf, aber in Absatz 28 heißt es : „ein großes, umfassendes Weltgesetz der Arbeit“. (Siehe AU 6849a, Absätze 5-9 + 27-37 sowie 265-057).

Die soziale Frage, die uns heute beschäftigen soll, ist, wie ohne weiteres für jeden klar sein wird, nicht aus einer bloßen Idee oder aus dem zweifellosen Bedürfnis einzelner weniger Menschen heraus entstanden, sondern sie ist eine Frage, die uns heute so stark und klar wie nur irgend möglich die Tatsachen stellen. Wer sich nur ein wenig umsieht in der Welt, der wird wissen, welch deutliche Sprache diese Tatsachen sprechen. Es könnte wohl sein, daß derjenige, der diese Sprache der Tatsachen nicht hören will, in nicht zu ferner Zeit herausbekommen könnte, daß er zu lange gegenüber dem, was notwendigerweise vorliegt, sein Ohr verschlossen hat. In dem Kampfe, der sich zuweilen noch unter der Oberfläche unserer gesellschaftlichen Ordnung abspielt, steht der Mensch der Gegenwart in bezug auf die soziale Frage darinnen. Wer nun einigermaßen genau sagen will, wie der soziale Kampf an Ausdehnung und Gewalt zugenommen hat, der braucht nicht weiter auf das Äußere einzugehen, der braucht nur aufmerksam zu machen auf die gewaltige Arbeiterbewegung anläßlich der Crimmitschauer Arbeitseinstellungen, auf den Bergarbeiterstreik anläßlich der Elektrizitäts-Arbeiter-Aussperrungen und als Zusammenfassung dessen auf das, was sich im Osten Europas zuträgt. In all dem werden wir ein Ausleben der sozialen Frage zu sehen haben.
Oft hat man der Theosophie zum Vorwurf gemacht, daß sie eine Anzahl von Träumem unter ihren Anhängern hat, daß sie nur dort versucht zu wirken, wo man sich zurückzieht von den großen gemeinsamen Fragen der Gegenwart, wo man in müßiger Betrachtung der menschlichen Seele verharren will, so daß man sagt: Theosophen sind einige Leute, die nichts Besonderes zu tun haben, die sich in egoistischer Weise in ihr Selbst zurückziehen und es pflegen wollen im Sinne der Theosophie. Man macht ihr leicht den Vorwurf, daß sie abseits stehen will von den großen Kämpfen der Gegenwart, von dem, was die Menschheit in der unmittelbaren Jetztzeit berührt. Dies sollte der Theosoph immer und immer wieder berichtigen. Er sollte immer wieder darauf aufmerksam machen, daß überall da, wo es etwas zu erforschen und zu denken gibt, in bezug auf berechtigte Angelegenheiten der Menschen in der Gegenwart, der Theosoph da sein muß, daß er ein klares Herz und ein klares Denken haben muß, daß er sich nicht verlieren darf in ein Wolkenkuckuksheim, sondern in dem unmittelbaren Alltag helfend und sorgend darinnen stehen muß.
Und der andere Vorwurf könnte auch leicht gemacht werden, daß für alle Übel und Schäden der Gegenwart von uns die Theosophie wie ein Allheilmittel angepriesen wird. Auch das verhält sich anders. Es wird zwar behauptet, daß die Theosophie, die theosophische Bewegung, etwas zu tun hat mit alledem, was in der Gegenwart sich vorbereiten muß für eine gedeihliche Zukunft, aber nicht wie eine Meisterung, nicht wie ein Allheilmittel preisen wir die Theosophie an, sondern wir wollen nur zeigen, daß mit ihr etwas so Umfassendes gegeben ist, daß man ohne sie heute in den allerwesentlichsten Dingen, die uns beschäftigen müssen, nicht vorwärts kommen kann, und daß alles Spekulieren und Reformieren nur eine Halbheit bleiben muß, wenn der Mensch nicht mit der theosophischen Anschauung an die Sache herantritt. Nicht darum beschäftigen uns in den inneren Kreisen unserer theosophischen Bewegung die Lehren der Denker über die großen umfassenden Weltenzusammenhänge, über das universelle Gesetz vom Weltenschicksal und vom Weltgeschehen, damit wir in müßiger Weise aufschauen können zu Sternenweiten, sondern weil wir wissen, daß diese Gesetze, die wir studieren, und die im großen Weltall tätig sind, auch tätig sind im Menschenherzen, in der Seele und dieser Seele sogar die Fähigkeit geben, wirklich in das unmittelbare Leben hineinzuschauen. Wir sind so wie ein Ingenieur, der sich jahrelang zurückzieht in sein technisches Studium, aber nicht um Betrachtungen anzustellen über die Geheimnisse der Infinitesimalrechnung und um diese zu bewundern, sondern wir suchen die Gesetze, die wir dann auf das Menschenleben anwenden, wie der Ingenieur Brücken baut und seine Gesetze in der Wirklichkeit anwendet.
Es gibt etwas Allgemeines, was übergreifend ist und was uns einen weiteren Horizont eröffnet. Wer würde es wagen, das Denken als solches als ein universelles Heilmittel auszugeben, obwohl dieses Denken notwendig ist für das, was im Weltall geschehen kann? Die Theosophie ist keine tote Sache, keine tote Theorie. Nein, sie ist etwas Leben-Weckendes. Nicht um die Begriffe, nicht um die Ideen, die wir uns aneignen, handelt es sich. Was hier erzählt wird, hat nicht die Absicht, durch die Ideen als solche zu wirken, nicht die Absicht, interessante Dinge über verborgene Tatsachen zu entwickeln, sondern was hier der menschlichen Seele vorgeführt wird, hat eine ganz besondere Eigenschaft. Wer noch nicht Theosoph ist, der mag dies glauben oder nicht glauben. Wer sich aber damit beschäftigt hat, der weiß, daß das, was ich sagen werde, praktisch richtig ist. Wer sich beschäftigt damit, in welcher Weise in der Theosophie die Welt und das Leben betrachtet wird, der wird bemerken, daß sein Sinnes- und sein Seelenleben anders werden, als sie vorher waren; der lernt in einer anderen Weise denken und wird in unbefangenerer Weise als vorher die menschlichen Verhältnisse beobachten.
(5) „Eine entferntere Zukunft haben wir im Auge, wenn wir davon sprechen, daß wir durch die innere Entwicklung höhere Kräfte erwecken. Aber für die nähere Zukunft haben wir auch noch im Auge das Leben, das wir durch die theosophische Entwicklung herbeiführen können : Das ist die Möglichkeit, zu einer umfassenden, klaren und unbefangenen Beurteilung der uns unmittelbar umgebenden Menschheitsverhältnisse zu kommen. Unsere Kultur mit all ihrer Wissenschaftlichkeit, wie sie sich bisher entwickelt hat, hat Theorien gezeitigt, die dem Leben gegenüber ohnmächtig sind. Die theosophische Weltanschauung wird nicht solche ohnmächtigen Theorien zeitigen. Sie wird die Menschheit ein Denken lehren, denkende Kräfte in der Menschheit erwecken, welche nicht ohnmächtig der Wirklichkeit gegenüber sind, sondern uns befähigen werden, in die Menschheitsentwicklung selbst einzugreifen, einzugreifen in die unmittelbare Lebenspraxis.“ (Seite 12 unten bis 13 oben)

(6) „Lassen Sie mich ein kleines Symptom anführen, das noch mehr verdeutlichen wird, was ich sagen will. Vor kurzem ist ein klares Beispiel auf politischem Feld von einem preußischen Regierungsrat geliefert worden, der auf Urlaub gegangen war, um in Amerika Arbeit zu suchen, um da mitzumachen und die Verhältnisse kennenzulernen. Ein Regierungsrat ist doch dazu berufen, in der Menschheitsentwicklung mitzuwirken. Es ist - in höherem Sinne aufgefaßt - seine Pflicht und Schuldigkeit, daß in seinem Herzen etwas lebt, was den Verhältnissen und nicht bloß den Theorien entspricht. Und wenn er nicht etwas hat, das stimmt mit den Verhältnissen, dann ist seine Theorie ohnmächtig. Jener Mann, der jahrelang vorher berufen war, am Menschheitsbau mitzuwirken, er hat den Menschheitsbau selbst einmal kennengelernt. Selbstverständlich schließt das, was ich sage, nicht den geringsten Vorwurf gegen den einzelnen Mann ein. Im höchsten Grade ehrenwert und kühn ist diese Tat und bewunderungswürdig. Aber für das, was Not tut, ist das, was er geschrieben hat, ein Symptom. Es zeigt die Unstimmigkeit seiner Gesinnung gegenüber der Welt und den Arbeitern. Hier nur ein paar Worte aus seinem Buch ‚Als Arbeiter in Amerika’ [4. Auflage, Berlin 1905, S. 31] : ‚Wie oft hatte ich früher, wenn ich einen gesunden Mann betteln sah, mit moralischer Entrüstung gefragt : Warum arbeitet der Lump nicht ? Jetzt wußte ich‘s. In der Theorie sieht sich‘s eben anders an als in der Praxis und selbst mit den unerfreulichsten KaTegorien der Nationalökonomie hantiert sich‘s am Studiertisch ganz erträglich.’“ (Seite 13 oben bis unten)

(7) „Es gibt kein größeres Armutszeugnis als dieses, wenn einer, der berufen war mitzuwirken, sagt, daß die Theorie, die er hatte, nicht mit den Verhältnissen übereinstimmte. Hier ist der Punkt, um die Sache anzufassen. Wie die Logik die Menschen befähigt, überhaupt zu denken, und wie niemand Mathematiker werden kann, ohne die Logik zu handhaben, so kann niemand ohne die Theosophie die Kraft des praktischen Denkens entwickeln. Sehen Sie die Nationalökonomie an, die unseren Bildungsmarkt überwuchert. Machen Sie sich einmal daran, mit gesundem und umfassendem Denken, theosophischem Denken, die Dinge zu erforschen, dann finden Sie, daß die Dinge, die berufen sind, Wegweiser zu sein, die vielleicht herrühren von Universitätsprofessoren, Parteiführern, graue Theorien sind, die geeignet sind zur bequemeren Handhabung der Dinge am Studiertisch, aber nichts vermögen, wenn man der Wirklichkeit gegenübertritt. Solche Dinge zeigen sich zum Beispiel bei den Kongressen. Man muß nur näher hinsehen. Die Kongresse tragen ganz diesen Charakter. Wenn diejenigen, die sich damit beschäftigen, hinuntersteigen wollten in das praktische Leben, so würden sie schon finden, daß sie nichts taugen. Das bloße Anschauen des Lebens macht es nicht. Weder kann einer über die Frauenfrage oder über die soziale Frage oder über andere Fragen urteilen, der vom Standpunkte der in der Gegenwart gebräuchlichen Bildung urteilt, noch kann derjenige darüber urteilen, der die Dinge nur anschauen will, denn damit ist es auch nicht getan.“ (Seite 13 unten bis 14 oben)

(8) „Wenn Sie jetzt diesen Herrn, der diese Worte geschrieben hat, fragen würden : Was kann nun zur Besserung führen ? - dann werden Sie feststellen, daß er nur gelernt hat wie es aussieht, aber wie es gemacht werden soll, daß ist noch eine ganz andere Frage. Das ist aber auch keine Frage, die in einer Stunde, auch nicht in einem Tag beantwortet werden kann. Überhaupt läßt sie sich nicht durch theoretische Erörterungen beantworten. Kein Theosoph, der dieses Namens würdig ist, wird Ihnen sagen : ich habe dieses Programm, in der sozialen Frage, in der Frauenfrage, in der Vivisektionsfrage oder in der Pflege der Tiere und so weiter, sondern er wird sagen : bringe Menschen, die Theosophen sind, in alle diese Fragen betreffenden Institutionen hinein. Setze solche Menschen auf Lehrstühle der Nationalökonomie, dann werden sie die Fähigkeit haben, das Denken zu entwickeln, welches dazu führen wird, die einzelnen Zweige ihrer Tätigkeit zu Wegweisern auf dem Gebiete des öffentlichen Lebens zu machen. Solange das nicht der Fall ist, so lange werden die Menschen Kurpfuscher auf diesem Gebiete sein und werden sehen müssen, wie die Welt um sie herum zusammenbricht, und wie sich das müßige Herumreden auf Kongressen in seiner Nutzlosigkeit zeigt.“ (Seite 14 oben bis Mitte)

(9) „Dieses sage ich nicht aus einem Fanatismus heraus, sondern aus demjenigen, was in jedem Theosophen wirkliche theosophische Gesinnung, wirkliches theosophisches Denken ist. Theosophisches Denken entwickelt eine Klarheit über die verschiedenen Lebensgebiete, eine klare, sachliche Anschauung der in der Welt wirkenden Kräfte und Mächte. Die Sache richtig anzuschauen, dazu wird man fähig durch das theosophische Leben. Deshalb ist die Theosophie nicht im gewöhnlichen Sinne ein Allheilmittel, sondern sie ist die Grundlage des gegenwärtigen Lebens.“ (Seite 14 unten)
Nach diesen einleitenden Worten lassen Sie uns einige Hinweise geben auf das, was unserer sozialen Frage, wie wir sie jetzt durch die Tatsachen auftauchen sehen, das Gepräge gegeben hat. Derjenige, der sehen will, was werden soll, der muß die Gesetze des Werdens kennen, der darf nicht graue Theorien haben, der muß die Gesetze des Werdens der Menschheit kennen. Diese Gesetze können wir nicht durch irgendeine abstrakte Wissenschaft finden. Die Theosophie geht nicht abstrakt vor. Sie geht aus von einem klaren, anschaulichen Denken.
Und so lassen Sie uns wenigstens mit ein paar Worten hinweisen darauf, wie sich dieses Leben heute gestaltet hat, wie dieses Leben heute geworden ist. Wer genauer auf das Leben sieht, der wird erkennen, daß etwas Selbsterkenntnis auch auf diesen Gebieten dazu gehört, um klar zu sehen. Zunächst schildere ich die äußeren Tatsachen, dann sage ich einiges über dasjenige, um was es sich eigentlich handelt.
Jeder von uns weiß, was der Mensch zum Leben braucht. Jeder hat eine Vorstellung davon, was er zum Essen und an Kleidung braucht. Einige Zahlen sagen uns, wieviel die Mehrzahl der Menschen zu alledem haben. Wir brauchen ja nur die Steuersysteme in dieser Beziehung einmal zu befragen. Es ist oft und oft gesagt worden, aber man kann es sich wieder und immer wieder vor die Augen führen. In Preußen bezahlt derjenige, der ein Einkommen unter 900 Mark hat, keine Steuern. Man kann sehr leicht kontrollieren, wieviel Menschen in Preußen weniger als 800 oder 900 Mark an Einkommen haben. Es sind 21 Milionen Menschen. 95 Prozent der gesamten Bevölkerung haben weniger als 3000 Mark Einkommen. Nehmen Sie England. Es wird da nur besteuert, wer mehr als 150 Pfund an Einkommen hat. [ ... ] Sie sehen, wir haben ganz außerordentliche Zahlen, die davon sprechen, wie viele Menschen das haben, was man als unumgänglich nötig haben müßte.
Sehen Sie die Statistik an. Diese spricht eine deutliche Sprache. Was aber hat das mit unserer Selbsterkenntnis zu tun? Sehr viel. Denn es handelt sich darum, den richtigen Standpunkt unseres Selbst zu diesen Tatsachen zu gewinnen. Und in dieser Beziehung läßt es der Mensch sehr an dem Richtigen fehlen. Was machen die Menschen rings um uns her? Wodurch bekommen sie dieses niedrige Einkommen? Das ist dasjenige, was wir ihnen geben für das, was sie für uns schaffen. Wir machen jetzt gar keinen Unterschied zwischen Arbeiter und Nichtarbeiter, zwischen Proletarier und Nichtproletarier. Denn, wenn man diesen Unterschied macht, dann ist die Sache schon ganz falsch. Und das ist der Fehler aller nationalökonomischen Betrachtungen, daß man nicht von der Selbsterkenntnis, sondern von der Theorie ausgeht.

[Die nachfolgenden Sätze der Nachschrift weisen einige Unstimmigkeiten auf, so daß sich der ursprüngliche Wortlaut nicht mehr rekonstruieren läßt. Dem Sinne nach hat Rudolf Steiner wohl ausgeführt, daß jeder Mensch von den Produkten, z. B. Kleidern, die ein anderer hergestellt hat, lebt. Auch für einen Arbeitslosen, dessen Mittel zum Lebensunterhalt unzureichend sind, werden Produkte hergestellt. Auch die Näherin, die für einen Hungerlohn arbeitet, trägt die Kleider, die wiederum für einen Hungerlohn hergestellt worden sind. — Man vergleiche hierzu die Abschnitte über das Problem der Ausbeutung in Rudolf Steiners im selben Jahr geschriebenen Aufsatz «Geisteswissenschaft und soziale Frage», in «Luzifer-Gnosis. Gesammelte Aufsätze 1903-1908», GA Bibl.-Nr. 34, S. 204 ff. ]

Und wenn wir in unseren Gefühlen und Empfindungen einen gewissen Schmerz zu empfinden vermögen darüber, daß die Kleider, die wir anhaben, für einen Hungerlohn hergestellt sind, dann sehen wir der Frage tief ins Herz hinein. Wenn Sie bei alledem, was Sie im Leben an Kleidung tragen und als Nahrung zum Munde führen, sich überlegen, woher das kommt, dann erst werden Sie die soziale Frage in ihrer Tiefe erfassen. Nicht durch Spekulation, sondern durch lebendige Betrachtung kommt man dazu einzusehen, um was es sich handelt.
Es ist nicht richtig wenn gesagt wird, daß das Elend, obwohl wir es in den schlimmsten Farben schildern können, heute größer wäre als es in früheren Jahrhunderten war. Das ist nicht der Fall. Wir würden entschieden eine Verfälschung der objektiven Wirklichkeit begehen. Versuchen Sie einmal, objektiv die Verhältnisse in der Stadt Köln von heute und vor 120 Jahren zu studieren. Sie werden sehen, daß vieles doch besser geworden ist. Und dennoch haben wir die soziale Frage. Wir haben sie, weil die Menschen noch eine andere Entwicklung durchgemacht haben, und zwar deshalb, weil sie innerlich in großem Maße zum Denken, zum Selbstbewußtsein gekommen sind und weil ihre Bedürfnisse ganz andere geworden sind. Und da werden wir, wenn wir die Frage so studieren, allerdings notwendig hingewiesen auf die großen Zusammenhänge, die dann für uns in der Weltgeschichte entstehen, wenn wir nicht, wie der moderne Forscher, zu kurzsichtig sind. Um diese Dinge zu beurteilen, ist es nötig, die großen Gesetze des Lebens kennenzulernen. Was bewirkt nun, daß das Soziale überhaupt diese Gestalt angenommen hat? Das ist die Art und Weise, die der menschliche Geist angenommen hat. Blicken Sie zurück auf die Zeit der Französischen Revolution. Anderes hat man dazumal gefordert. Eine mehr nach dem Juristischen hinzielende Frage war es, die das Ideal von «Freiheit — Gleichheit — Brüderlichkeit» hervorgebracht hat. Nach Freiheit riefen die französischen Revolutionshelden im Westen Europas. Nach Brot rufen die im Osten Europas heute Kämpfenden. Es sind nur zwei verschiedene Gestalten einer und derselben Sache, zwei verschiedene Forderungen des Menschen, der gelernt hat, solche Fragen zu stellen, weil sich seine Seele gewandelt hat.
Diese Wandlung der Seele müssen wir etwas näher studieren. Wir müssen studieren und verstehen, warum die Seelen der großen Menschenmassen heute — und dieses dehnt sich über Jahrhunderte aus — zu diesen Forderungen gekommen sind. Hier tritt zuerst in praktischer Anwendung, unser Verständnis unterstützend, die theosophische Weltanschauung ein. Nur derjenige, der die Dinge versteht, vermag sie zu beurteilen. Nur der vermag in die Seele hineinzuschauen, der im großem Weltzusammenhange sieht, was in dieser Seele vorgeht. Und nur der vermag in den Seelen etwas zu bewirken und zu leiten in die Zukunft, der von den Gesetzen der Seele etwas versteht.
Eine kleine Zwischenbemerkung: Die Wissenschaften der Gegenwart, die Biologie, der Darwinismus, der Haeckelianismus, sie haben uns große Ideen gebracht. So auch die Idee, daß jegliches Lebewesen auf den ersten Stufen seines Daseins, im Keimzustande noch, die Lebensformen wiederholt, die vorher draußen in der Natur durchgemacht worden sind. Diese kurze Wiederholung der verschiedenen Lebensstadien gibt es auch in dem Wesen, das sie alle zusammenfaßt, und auf der Stufenleiter der Entwicklung höher steigt als alle anderen: im Menschen. Nehmen Sie an, ein Geist hätte ein Bewußtsein gehabt in der Zeit, als es noch keine Menschen gab, dann hätte er nicht nur wissen müssen, was schon geschehen war, sondern er hätte sich auch — im Gegensatz dazu — ein Bild machen müssen von der zukünftigen Entwicklung. Er hätte sich aus dem damaligen Tierzustande ein Bild für die Zukunft machen müssen. Nur der Mensch, der in seiner Keimanlage die vorhergehenden Gestaltungen wiederholt, kann uns zeigen, was zu tun ist. Das Tun ist es, was über alles Wissen hinausgehen muß. Kein Wissen beschäftigt sich mit etwas anderem, als mit dem, was da war. Wollen wir aber in die Zukunft hinein wirken, so müssen wir das tun, was noch nicht da war. Das zeigen uns die großen Gesetze, die in der Zukunft verwirklicht werden sollen. In einer gewissen Weise ist alles schon dagewesen, was in der Zukunft entstehen wird, nämlich durch die Intuition. Ein Geist, der damals eingegriffen hätte, hätte Intuition haben müssen, um die verborgenen Gesetze des Daseins, die für die Vergangenheit und die Zukunft gelten, herausfinden zu können. Deshalb pflegt die Theosophie die Intuition. Das ist das, was hinausreicht über die bloße physische Erfahrung der Welt. Die Theosophie sucht die Gesetze, die durch Intuition zu erkennen sind, und die uns hinleiten in die Zukunft des Menschengeschlechtes.
Eines dieser großen Weltgesetze, das uns Führer sein kann, ist das Gesetz der Reinkarnation. Zunächst macht es uns verständlich, daß auf höheren geistigen Gebieten nichts anderes gilt als das, was das Gesetz im Sinne Darwins und Haeckels angedeutet hat. Es macht uns begreiflich, warum dieses oder jenes in einem bestimmten Zeitalter als Bedürfnis empfunden wird. Wer sich da hinein vertieft, der weiß, wann das letzte Mal das nach allgemeiner Befreiung dürstende Leben vorhanden war, wann und was die Menschen in sich aufgenommen haben als Impulse, wonach sie heute rufen sollen. Die, welche heute nach Freiheit und Gleichheit rufen — ich sage das mit derselben objektiven Sicherheit, mit der der Naturwissenschaftler über das Physische gesprochen hat —, alle diejenigen Seelen, die heute nach Freiheit und Gleichheit rufen, haben das gelernt auf einer anderen Stufe ihres Daseins, in einer früheren Verkörperung. Die großen Bedürfnisse der heutigen Menschen waren in der ersten Zeit des Christentums, in der Zeit der ersten christlichen Jahrhunderte, verkörpert. Die Menschen haben alle den Drang nach Gleichheit, vor dem heute der Mensch im geistigen Leben steht, aufgenommen. Das Christentum hat die Botschaft der Gleichheit vor Gott gebracht. In früheren Jahrhunderten gab es eine solche Gleichheit nicht.
Was ich jetzt sage, das sage ich nicht in abträglicher Art, das sage ich mit derselben nüchternen Objektivität, mit der ich über irgendein naturwissenschaftliches Problem sprechen würde. Dieselbe Seele, die einstmals in sich aufgenommen hat als einen Impuls (gleich sind sie vor Gott und vor der Menschheit», wenn man ihre eigentliche Seele betrachtet, und alles, was äußerliche Ungleichheit bedingt, hat keine Bedeutung vor dem geistigen Leben. Wenn die Grube sich über uns schließt, werden wir alle gleich sein und gleich werden. Daß das die Seele aufgenommen hat, lebt in der Seele fort und kommt heraus in einer neuen Form. Die Betrachtung der großen Welt hat gewaltig große Erziehungsperspektiven in ihren Kulturfortschritten. Schon einmal habe ich darauf aufmerksam gemacht, wie sich diese Erziehung auf der Erde ausnimmt in den vorchristlichen Zeiten. Sehen wir zurück in die Zeiten des Ägyptertums. Da war eine großen Anzahl von Menschen, die mit Arbeiten beschäftigt war, von deren Schwierigkeit sich heute ein Mensch keine Vorstellung mehr machen kann. Willig arbeiteten sie. Und warum? Weil sie wußten, daß dieses Leben eines unter vielen ist. Jeder sagte sich: Derjenige, der mir die Arbeit befiehlt, ist ein solcher wie derjenige, der ich auch einstmals sein werde. Dieses Leben muß in verschiedenen Verkörperungen ausgeglichen werden, denn es regelt sich aus diesen Erkenntnissen.
Daran schließt sich das Gesetz vom Karma an. Was ich in einem Leben erlebt habe, ist verdient, oder es wird mir in späteren Zeiten vergolten. Hätte sich das aber so fortentwickelt, dann hätte der Mensch das Erdenreich übersehen. Es wäre ihm dieses eine Leben zwischen Geburt und Tod nicht wichtig gewesen. Dazu hat dann das Christentum die Erziehungsmaßnahmen gegeben, um dieses Leben zwischen Geburt und Tod wichtig zu nehmen. Es ist nur scheinbar, wenn das Christentum davon abzweigt, denn es hat auch stark auf das Jenseits hingewiesen. Es hat sogar auf das eine Leben ewige Strafe und ewige Belohnung gesetzt. Wer glaubt, daß das eine Leben von unendlicher Wichtigkeit ist, der lernt es in diesem Leben wichtig zu nehmen. Es dreht sich um die Wahrheiten, die dem Menschen frommen, und es frommt dem Menschen, in der Idee dieses einen Erdenlebens erzogen zu werden. Das waren die zwei Aufgaben: Erziehung zum Wichtignehmen des Erdenlebens zwischen Geburt und Tod, und auf der anderen Seite dazu, daß außerhalb dieses Erdenlebens vor Gott alle gleich sind. Nur dadurch ist dieses Erdenleben ertragen worden, daß es so aufgefaßt wurde, daß vor Gott alle gleich sind. Wer das so betrachtet, der wird in der Entwicklung der Menschheit, seit der Entstehung des Christentums, ein Herabsteigen in die physische Welt beobachten. Mehr und mehr fühlt sich der Mensch dem physischen Dasein verpflichtet. Dadurch übertrug er mehr und mehr die Wichtigkeit des Satzes von der Gleichheit vor Gott auf die Gleichheit im materiellen Dasein selbst.
Das Bild ist nicht mißzuverstehen. Die Seele, die vor 1800 Jahren etwa gewohnt war, die Gleichheit für das Jenseits zu beanspruchen, die bringt den Impuls der Gleichheit mit sich, aber in bezug auf das, was heute wichtig ist: „Gleichheit vor dem Mammon“. Keine Kritik, nichts Abfälliges sehen Sie bitte darin, sondern die objektive Feststellung eines Weltgesetzes der sich entwickelnden Seele. So muß man den Gang der Zeiten studieren. Dann wird man verstehen, daß es nur eines gibt, was in dieser Seele wieder eine andere Richtung, ein Aufsteigen veranlassen kann, wenn wir die Seele, die nach Gleichheit ruft, wieder hineinbekommen in das Jenseits. Nach dem Jenseits hatten wir hinauf geblickt, von dem Diesseits hatten wir hinausgeblickt. Heute ist die Seele durch diesen Impuls auf sich selbst zurückgewiesen. Heute sucht sie dasselbe in dem Diesseits. Soll sie wieder einen Aufstieg finden, so muß sie in dem Diesseits den Geist, das Innere finden, im Seelischen selbst. Das ist dasjenige, was die theosophische Weltbewegung erstrebt: die Seele vorzubereiten für die drei Stadien, weil sie innerlich voll des Gottes wird, voll der göttlichen Weisheit und sich deshalb wieder hineinzustellen weiß in die Welt, so daß sie wieder die Harmonie zwischen sich und der Umwelt finden wird.
Solche Gedanken haben einen richtunggebenden Wert. Nicht von heute auf morgen können wir das bewirken. Aber wir können auch nicht unsere einzelnen Taten allein betrachten. Jede Tat muß unter einem Einfluß stehen. Dann wird sie praktisch, dann ist sie etwas, dann ist sie keine graue Theorie, sondern unmittelbares Leben, weil wir hineinschauen in das Getriebe der Seele.


Unsere Nationalökonomen und unsere Sozialtheoretiker sagen so oft heute: Der Mensch ist nur das Produkt der äußeren Verhältnisse. Der Mensch ist so geworden, weil er in diesen oder jenen äußeren Verhältnissen lebt. So spricht zum Beispiel die Sozialdemokratie im Ernst davon, daß der Mensch so wird, wie seine Umgebung ihn macht, daß er, weil er durch die ganze industrielle Entwicklung zum proletarischen Arbeiter geworden ist, auch der Seele nach so ist, wie er eben durch diese Verhältnisse geworden ist. Der Mensch ist ein Produkt der Verhältnisse. Das können wir oftmals hören. Studieren wir die Verhältnisse selbst, betrachten wir, was um uns herum ist, wovon wir am meisten abhängig sind. Sind wir abhängig von der bloßen Natur? Nein! Wir merken erst, wovon wir abhängig sind, wenn wir als Hungernde vor dem Bäckerladen stehen und nichts in der Tasche haben, um uns etwas zu kaufen.

Alle diese Verhältnisse sind wieder von Menschen gemacht und bewirkt. Der durch die Geschichte sich entwickelnde Geist hat diese Verhältnisse herbeigeführt. Was heute ist, haben die Menschen manchmal vor kurzer Zeit erst aus Sorge um ihr Heil erdacht; das haben sie erst hineingelegt. So bewegt sich derjenige, der meint, daß die Menschen von den Verhältnissen abhängig sind, in einem Kreisschluß, denn die Verhältnisse sind von den Menschen herbeigeführt. Wenn wir uns das vergegenwärtigen, so müssen wir uns sagen: Es kommt nicht auf die Verhältnisse an, sondern wir müssen darauf sehen, wie die Verhältnisse geworden sind. Es ist müßig zu konstatieren und zu sagen, der Mensch ist von seinen Verhältnissen abhängig. Der Mensch wird auch in fünfzig Jahren abhängig sein von den Verhältnissen, die ihn umgeben. Sie können es jedem Sozialdemokraten zugeben, daß der Mensch abhängig ist von den Verhältnissen, aber von denen, die wir heute machen, die aus unserem Gemüt, aus unserer Seele hervorgehen. Die sozialen Verhältnisse machen wir! Und das, was dann leben wird, das sind die kristallisierten Empfindungen und Gefühle, die wir heute in die Welt hinaussetzen.
Das zeigt uns, um was es sich handelt: daß man die Gesetze kennenlernen muß, unter denen sich die Welt entwickelt. Nicht Wissenschaft kann es sein, um was es sich da handelt, sondern es kann nur sein Intuition, die Erkenntnis dessen, was wir hineinlegen müssen als Gesetz. Dies kommt gerade aus einer Betrachtung, die aber den meisten ganz phantastisch erscheint, die aber viel klarer und objektiver ist, als vieles von der phantastischen Phantasie unserer Wissenschaftler. Wer sagen kann, was in der Seele lebt und was heraustritt aus der Seele und dann draußen sich kristallisiert, der kann auch, aus der Weisheit des Göttlichen in der Seele, dasjenige sagen, was einer in der Welt ausstreuen kann, und was der Menschheit frommt.
Wollen Sie in der Zukunft solche Verhältnisse um sich herum haben, wollen Sie das als Einrichtung, als Institution haben, was die Menschen befriedigt, von dem die Menschen werden sagen können, das ist es, unter solchen Verhältnissen wollen wir leben, dann müssen Sie zuerst Menschlichkeit hineingießen in diese Verhältnisse, damit Menschlichkeit aus ihnen wieder herausströmt. Die tiefste Menschlichkeit, das tiefste Seelen-Innere muß erst von unserem eigenen Herzen hinausströmen in die Welt. Dann wird die Welt ein Abbild der Seele sein, und in dieser Seele wird ein Abbild der Welt sein. Die wird die Menschen wieder befriedigen können. Deshalb kann sich der Mensch nichts versprechen von all den Kurpfuschereien auf dem sozialen Gebiet, die gemacht werden aus der Betrachtung der äußeren Verhältnisse. Diese äußeren Verhältnisse werden von Menschen gemacht; sie sind nichts anderes als die herausgeströmten menschlichen Seelen. Was zunächst zu bearbeiten ist, was wir zunächst als soziale Frage anzufassen haben, das sind die Seelen von heute, die die Umgebung von morgen schaffen. Sie können es sehen, wie von der Seele bessere Verhältnisse in die Umgebung strömen, wenn Sie es nur studieren wollen. Ich habe es immer wieder hören müssen von Sozial-Politikern: Macht die Verhältnisse besser, und die Menschen werden besser werden. Möchten diese doch nur studieren, was einzelne Sekten, die abgeschieden von der Weltentwicklung sich entfalten, als Seelenkultur treiben, möchten sie studieren, was die zur Gestaltung der äußeren Verhältnisse beitragen. Wenn der Mensch einsehen wird, daß die Verbesserung der Verhältnisse von ihm abhängt, wenn er theosophische Erkenntnisse erlangt haben wird, und wenn er erkannt haben wird den ersten Grundsatz: den Kern einer allgemeinen Bruderschaft zu bilden und ihn in uns selbst herauszubilden als soziale Empfindung für die Umwelt, dann ist das Soziale möglich und man ist vorbereitet für das, was in der nächsten Zeit geschehen soll.


(27) „Unsere ganze Nationalökonomie lebt heute unter falschen Voraussetzungen. Unsere Theorien sind deshalb zumeist falsch, weil man von ganz anderen Voraussetzungen ausgeht als diejenigen sind, die sich ergeben aus den Menschen und aus der Menschheit. Überall geht man von der Produktion aus, oder man glaubt, mit der Entwicklung der Entlohnung etwas erreichen zu können. Alles Denken bewegt sich in dieser Richtung. Nicht gleich wird bei der Veränderung des Denkens auch eine Besserung eintreten. Aber sie tritt ein, wenn die Richtung geändert sein wird. Auch unser Proletariat hat keine Ahnung von dem, was hier vorliegt. Was gefordert ist, ist mehr Lohn und kürzere Arbeitszeit. Betrachten Sie sich den Arbeiter irgendeiner Branche, sagen wir der Elektrizitätsbranche, der sich gewerkschaftlich organisiert hat, um durch diesen Zusammenschluß bessere Löhne und Arbeitsverhältnisse zu schaffen. Was will er denn mit den besseren Arbeitsverhältnissen ? Er will, das zwischen ihm und dem Arbeitgeber ein anderes Verhältnis in der Entlohnung stattfindet. Das ist alles, was er will. Die Produktionsverhältnisse ändern sich nicht. Alles, was geschieht, ist, das der Arbeiter höheren Lohn bekommt [...] Das ist alles, was geschieht. Eine Umlagerung des Kapitals ist es.“ (Seite 20 unten bis 21 Mitte)

(28) „Damit wird aber gar nichts Besonderes geändert. Dafür, daß man heute mehr Lohn erhält, werden morgen die Lebensmittel teurer. Es ist gar nicht möglich, auf diesem Wege irgendeine Besserung für die Zukunft herbeizuführen. Daß man dieses Bestreben dennoch hat, das beruht auf falschem Denken. Um was es sich da handelt, das sind Produktion und Konsumtion. Hier herrscht ein großes, umfassendes Weltgesetz der Arbeit. Dieses muß man kennen. Vielleicht werden gewisse Leute sagen, die gewohnt sind, in den heutigen nationalökonomischen Theorien zu denken, ich stelle ein Hirngespinst vor sie hin. Wer sich zur Theosophie durchentwickelt hat, der ist in der Regel hindurchgegangen durch das heutige Denken. Sie soll als Lebensimpuls in uns tätig sein. Aber wie ein jeder Gedanke in uns hineinzieht, und jede einzelne Handlung in uns anregen wird, so soll uns das auch anregen. Wir brauchen nicht daran zu denken, daß wir es jetzt schon realisieren können. So kann auch der Regierungsrat, der nicht in grauen Theorien lebt, das Leben ganz anders ansehen. Er braucht nicht erst nach Amerika zu reisen, um die Erkenntnis zu erhalten, daß der, welcher keine Arbeit bekommt, nicht ein Lump zu sein braucht. Das Arbeiten hat seine Formen im Laufe der Zeit sehr geändert.“ (Seite 21 Mitte)

(29) „Sehen Sie zurück ins alte Griechenland. Was war die Arbeit dazumal ? Der Arbeiter stand in einem ganz anderen Verhältnis zu seinem Herrn. Damals war die Arbeit Sklaverei. Der Arbeiter konnte durch Gewalt zur Arbeit gezwungen werden. Was er von seinem Herrn bekam, das war sein Lebensunterhalt. Das Erträgnis der Arbeit aber bekam sein Herr, es hatte gar nichts mit dem Verhältnis des Arbeiters zu seinem Herrn zu tun. Er hatte zu arbeiten, er wurde zwar auch unter mißlichen Verhältnissen unterhalten ; im einzelnen aber wurde er nicht entlohnt. Da haben wir eben Arbeit unter Zwang, ohne Lohn.“ (Seite 21 unten)

(30) „Ware ist das Resultat von etwas anderem als von unmittelbar entlohnter Arbeit. Ihr Wert hat daher auch nichts zu tun mit dem, was als Lohn zu bezahlen ist. Sehen Sie heute die Verhältnisse an. Heute haben wir Arbeiten, die teilweise dem Arbeiter entlohnt werden, teilweise. Dasjenige, was sie erbringt, fließt als Profit in die Tasche des Unternehmers. Teilweise wird also die Arbeit entlohnt. Was ist der Arbeiter dadurch selbst geworden ? Seine Arbeitskraft steckt er in die Arbeit hinein. Wenn man in Griechenland ein Stück Arbeit vor sich hatte, dann war sie ein Produkt der Sklaverei. In der Ware von heute steckt ganz etwas anderes darin. Heute ist das Genußmittel, das ich bekomme, kristallisierte Arbeit, die dem Arbeiter entlohnt wird. Wenn wir das so bedenken, dann werden wir finden, daß eine halbe Freiheit an die Stelle der alten Sklaverei getreten ist. Ein Vertragsverhältnis ist an seine Stelle getreten. Daher ist die Arbeit heute halb Zwang, halb Freiheit. Dadurch ist die Arbeit zur Ware geworden in der Gestalt des Arbeiters. So haben wir zur Hälfte erzwungene und zur Hälfte freie Arbeit. Und der Gang der Entwicklung ist in der Richtung zur völlig freien Arbeit hin. Diesen Weg lehnt und ändert niemand ab. Wie der griechische Arbeiter unter dem Zwang seines Herrn seine Arbeit verrichtete, wie der jetzige Arbeiter aus Zwang für Lohn arbeitet, wird in der Zukunft nur Freiheit der Arbeit sein. Arbeit und Lohn werden in der Zukunft vollständig getrennt.“ (Seite 21 unten bis 22 Mitte)

(31) „Das ist die Gesundheit der sozialen Verhältnisse in der Zukunft. Sie können es heute schon sehen. Die Arbeit wird eine freie Verrichtung sein aus der Erkenntnis der Notwendigkeit, aus der Erkenntnis, daß sie geschehen muß. Die Menschen verrichten sie, weil sie sich den Menschen anschauen und sehen, daß er die Arbeit braucht. Was war die Arbeit im Altertum? Sie war ein Tribut; sie wurde verrichtet, weil sie verrichtet werden mußte. Und was ist die Arbeit der Gegenwart? Sie beruht auf Eigennutz, auf Zwang, den der Egoismus auf uns ausübt. Weil wir da sein wollen, wollen wir die Arbeit bezahlt haben. Wir arbeiten um unseretwillen, um unseres Lohnes willen. Wir werden in der Zukunft um unserer Mitmenschen willen arbeiten, weil sie das brauchen, was wir arbeiten können. Deshalb werden wir arbeiten. Wir werden unseren Mitmenschen kleiden, wir werden ihn versehen mit dem, was ihm nottut - in vollständig freier Betätigung. Der Lohn muß vollständig davon getrennt werden. Tribut war die Arbeit in der Vergangenheit, Opfer wird sie in der Zukunft sein. Nichts hat sie zu tun mit Eigennutz, nichts mit Entlohnung. Lasse ich mir die Arbeit von dem Konsum diktieren, im Hinblick auf das, was die Menschheit braucht, dann stehe ich in einem freien Arbeitsverhältnis, und meine Arbeit ist ein Opfer für die Menschheit. Dann arbeite ich nach meinen Kräften, weil ich die Menschheit liebe und meine Kräfte ihr zur Verfügung stelle.“ (Seite 22 Mitte bis unten)

(32) „Das muß möglich sein, und das ist nur möglich, wenn die Lebensexistenz getrennt wird von der Arbeit. Und dies wird in der Zukunft eintreten. Niemand wird Besitzer des Arbeitsproduktes sein. Erzogen muß die Menschheit werden zu freier Arbeit, einer für alle, und alle für einen. Jeder hat danach zu handeln. Wenn Sie heute eine kleine Gemeinde gründen, in der jeder, was er einnimmt, in die gemeinschaftliche Kasse wirft, und jeder arbeitet, was er arbeiten kann, dann ist nicht seine Lebensexistenz abhängig von dem, was er arbeiten kann, sondern diese Lebensexistenz wird von dem gemeinschaftlichen Konsum aus bewirkt. Das bewirkt eine größere Freiheit als die Regelung des Lohnes nach der Produktion. Wenn das geschieht, werden wir eine Richtung bekommen, die den Bedürfnissen entspricht. Das kann heute schon in jedes Gesetz, in jede Verordnung hin-einfließen. Natürlich nicht absolut, aber schon annähernd. Man kann heute schon die Fabriken in der richtigen Weise gestalten. Das erfordert aber gesundes, klares, nüchternes Denken im Sinne der Theosophie. Wenn solche Dinge in die menschliche Seele hineinkommen, dann wird auch innerhalb dieser menschlichen Seele selbst wieder etwas leben können. Und so, wie das eine das andere bedingt, so wird auch dieses Leben der menschlichen Seele bedingen, daß die äußeren Einrichtungen ein Spiegelbild davon sein werden, so daß unsere Arbeit ein Opfer - und nicht mehr Eigennutz - sein wird, so das nicht die Entlohnung die Verhältnisse zur Außenwelt regelt, sondern das, was in uns ist. Was wir können und vermögen, bringen wir der Menschheit dar. Vermögen wir wenig, dann bringen wir wenig, haben wir viel, dann bringen wir viel.“ (Seite 22 unten bis 23 Mitte)

(33) „Wir müssen wissen, das jedes Tun eine Ursache ist von unendlicher Wirkung, und daß wir nichts ungenützt lassen dürfen, was in unserer Seele ist. Wir werden aus unserer Seele heraus jedes Opfer bringen, wenn wir auf Lohn, der uns durch die äußeren Verhältnisse zuteil werden kann, völlig verzichten. Nicht um unserer selbst willen, nicht unseres Wohlseins wegen, sondern um der Notwendigkeit willen. Wir wollen die Seele durch das Gesetz des eigenen inneren Wesens festigen, damit sie lernt, unter anderen Gesichtspunkten ihre Kraft dem Ganzen zur Verfügung zu stellen, als unter dem Gesetze des Lohnes und des Eigennutzes. Es hat schon in gewisser Beziehung Denker gegeben, welche so gedacht haben. In der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts hat es solche Denker gegeben, die diesen Zug einer großen, seelischen Betrachtung der Weltgesetze hereingebracht haben. Ist dieser Zug nicht eine Heiligung der Arbeit ? Ist es nicht so, daß wir sie hinlegen können auf den Altar der Menschheit ? So wird die Arbeit etwas ganz anderes als eine Last. Sie wird etwas, in das wir unser Heiligstes, unser Mitgefühl für die Menschheit hineinlegen, und wir können dann sprechen : Heilig ist die Arbeit, weil sie ein Opfer ist für die Menschheit.“ (Seite 23 Mitte bis unten)

(34) „Nun hat es Menschen gegeben, die von der ‚heiligen Industrie’ in der ersten Hälfte des neunzehnten Jahrhunderts redeten. Einer derselben, weil er eine Ahnung hatte von den großen Zukunftsideen, war Saint Simon. Wer die Schriften von ihm studiert, wird unendlich viel gewinnen für unsere Zeit, wenn er sie im theosophischen Sinne vertieft. Saint Simon hat in rudimentärer Weise gesprochen, aber in einer solchen Art und Weise des Zusammenlebens, wie von einer Genossenschaft. Er hat Genossenschaften projektiert, in die die einzelnen den Tribut niederlegten, und die Existenz dadurch unabhängig wird. Er hat große Ideen über die Menschheitsentwicklung gehabt und manches entdeckt. Er hat gesagt : Die Menschenrassen entsprechen einer planvollen Entwicklung, und die Seelen kommen nacheinander zum Vorschein und entwickeln sich hinauf. So muß man die Menschheitsentwicklung anschauen, dann kommt man zur richtigen Anschauung. Er spricht auch von einem Planetengeist, der verwandelt sich in andere Planeten, auf denen der Mensch leben wird. Kurz - es gibt einen Nationalökonomen, dessen Werke Sie lesen können, und der in der ersten Hälfte des neunzehnten Jahrhunderts lebte. Sie lesen das Werk von ihm wie ein theosophisches Buch.“ (Seite 23 unten bis 24 oben)

(35) „Die Palingenese des Seelendaseins kann heute bewiesen werden. Wer Haeckel zugibt, der wird auch die Wiederverkörperung zugeben müssen, wenn er die Ideen von Haeckel weiter ausführt. Fourier hat auch in dieser Weise gedacht. Sie können bei ihm primitive Theosophie finden. Deshalb ist für denjenigen, der die Dinge betrachtet wie sie sind, Theosophie für unser soziales Leben mit ihrem ersten großen Grundsatz, den Kern einer allgemeinen Bruderschaft zu gründen, dasjenige, was allein in dieser Umwelt gesunde Zustände verbreiten kann. Diese Anschauung des Theosophen ist keine unpraktische, sondern sie ist praktischer als die Anschauung aller Sozial-Theoretiker und nur der - das werden Sie erkennen müssen, wenn Sie die Theorien auf das Leben anwenden - wird dasselbe sagen, was der gute Kolb gesagt hat : Mit den Theorien der Nationalökonomie studiert es sich noch ganz erträglich. - Wenn die Theosophie gehört werden wird bei Besprechungen über die soziale Frage, dann erst kann in dieselben eine gesunde Betrachtungsweise, ein gesundes Denken hineinkommen. So ist es für die, welche auf diesem Gebiete sehen und hören wollen, notwendig, sich mit der Theosophie auseinanderzusetzen.“ (Seite 24 oben bis Mitte)

(36) „Für den Theosophen ist zweierlei klar, nicht aus Fanatismus, sondern aus einer Erkenntnis, die sich ergibt aus der Betrachtung des Lebens : Es ist möglich, bei grauen Theorien zu bleiben und Leuten die Sache anzuvertrauen, die nachher gestehen müssen, daß sie sich am Studiertisch anders ausnimmt als im Leben draußen. Dann wird man lange zu warten haben und das, was kommen muß, wird doch kommen. Zuletzt wird doch die lebensvolle Theorie einzugreifen haben in das Leben, oder - man kann es heute schon hören - man kann heute schon sich auseinandersetzen mit dem, was die Theosophie zu sagen hat über die soziale Frage. Dann muß man nicht nur einen Vortrag hören, sondern man muß sich mit der ganzen Theosophie auseinandersetzen. Man wird sich die Gabe, die Fähigkeit aus ihr holen, um in gesunder Weise das Leben in seinen geheimsten und intimsten Kräften von oben bis unten zu betrachten. Dann kann bald Heil und Segen in unsere soziale Ordnung hineinkommen.“ (Seite 24 unten)

(37) „Vollziehen wir dasjenige, was geschehen soll, in uns selbst, soviel wir können. Umgestaltung der Arbeit, arbeiten nicht für Lohn, ist ein Opfer. Dann werden wir unsere Pflicht getan haben, dann werden wir das Leben gesund betrachtet haben. Oder wir betrachten weiterhin die Welt mit den grauen, lebensfremden Theorien. Dann könnte es sich herausstellen, das die zukünftige Menschheit sagen könnte : Fragen sind aufgeworfen worden. Solange diese Fragen zu studieren waren, solange das Heil auf gutem Wege möglich war, so lange haben sie sie nicht studieren wollen. Goethe hat einmal gesagt : Revolutionen sind ganz unmöglich, wenn die Regierenden ihre Pflicht tun würden. - Er wußte, wer an den Revolutionen Schuld trägt. Versuchen wir zu bedenken, was die zukünftige Geschichte über unsere Gegenwart sagen kann. Sie haben gesehen, wie die Zeit gewirkt hat, bis die Erde blutgetränkt war und wie die Zeit in noch furchtbarerer Weise brennendste Fragen aufgeworfen hat.“ (Seite 24 unten bis 25 oben)