triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
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traduction B.P. 11/10/2020

I. L'idée de la triarticulation de l'organisme social
et l'année 1917


Rudolf Steiner s’est occupé 33 ans de l’idée de triarticulation sociale avant de la présenter au public. À l’âge de 23 ans, en 1884, il avait déjà publié dans un magazine transylvain un article dans lequel il traitait du germanisme et décrivait en termes enthousiastes les tâches futures du peuple allemand. Il attirait également l’attention sur deux sortes d’intérêts en Europe centrale : la quête scientifique d’un côté et l’aspiration socio-économique de l’autre. Il définissait ainsi la tâche de l’État : l’État ne peut pas rendre les hommes libres ; seule le peut l’éducation, mais l’État doit veiller à ce que chacun trouve le terrain sur lequel sa liberté peut s’épanouir. À partir de ces idées encore à un stade germinal naquit au fil des ans la formulation exacte de l’idée d’une société triarticulée ( 3 ).
Après s’être consacré près de sept ans, aux Archives de Goethe à Weimar, à l’édition des écrits scientifiques de Goethe, Rudolf Steiner se rendit à Berlin, où il devint rédacteur en chef du Magazine pour la littérature (Magazin für Literatur) et enseignant sous contrat, responsable principalement de l’histoire, à l’école de formation des travailleurs. En 1905, il publia une observation sociale fondamentale, qu’il dénomma « loi sociale principale » ( 4 ), qui donna l’orientation d’un important développement futur.
À 41 ans (1902), Rudolf Steiner apparut étonnamment avec ses expériences de science de l’esprit, pour lesquelles il trouva d’abord un auditoire dans les milieux théosophiques. Comme de plus en plus de gens intéressés par ses révélations spirituelles se rassemblèrent autour de lui, commença un vaste activité de conférences qui le conduisit dans de nombreux pays d’Europe. ( 5 )
Le 16 novembre 1912, j’entendis à Hambourg pour la première fois une conférence publique sur le thème : le Christ au 20e siècle. D’autres conférences suivirent : Sur la vie après la mort le 27 février 1913 à Heidelberg, L’ impulsion de Michael et le mystère du Golgotha en mai 1913 à Stuttgart ; puis des conférences à Kassel, où j’ai pu avoir une conversation importante avec Rudolf Steiner. En été, je suivis le cycle de conférence sur Les mystères du seuil et les deux drames-mystères Le gardien du seuil et L’éveil des âmes, qui furent présentés à Munich ( 6 ). La façon d’aborder l’évolution de l’âme, qui faisait apparaitre une toute nouvelle dramatique, me laissa des impressions indélébiles.
Mais la guerre mondiale qui éclata pendant l’été 1914 m’arracha de ce cadre. Je fus envoyé comme lieutenant d’artillerie dans la Ve armée sur le front occidental, fis le siège de Longwy et participai à la marche sur Reims. Après la retraite stratégique de la Marne commença l’exténuante guerre des tranchées près de la forteresse de Verdun. Après avoir vu la mort de près sur le champ de bataille en raison d’une maladie, je fis un séjour à l’hôpital militaire en Forêt Noire puis je fus rappelé par mon employeur, les Affineries d’Allemagne du nord (Norddeutsche Affinerie) à Hambourg, dont le directeur avait été tué. Mais je fus bientôt rappelé comme officier d’instruction à Ludwigsburg. Au printemps 1916, je réussi à obtenir un congé en Suisse. Je profitai de l’occasion pour montrer le Goetheanum à ma fiancée.
Ce fut une expérience inoubliable d’admirer la construction, que j’avais vue en avril 1914 dans sa structure brute et qui en était maintenant à un stade avancé. Elle n’était plus seulement sous toit : les vingt-six colonnes étaient debout, et les chapiteaux et les architraves avait été sculptés. À l’intérieur se dressaient les hauts échafaudage depuis lesquels on peignait les coupoles. Rudolf Steiner avait indiqué pour cela un fond de peinture particulier, qui était traité de manière souple et donnait un effet scintillant. On distinguait déjà les premiers motifs de la petite coupole, mais on ne se doutait pas que Rudolf Steiner allait laver presque tout et le repeindre, en demandant toujours l’accord de l’artiste concerné. Comme je l’ai entendu dire plus tard, il peignait sans croquis avec un énorme pinceau semblable à un balai et une éponge, en n’effaçant généralement que la surface nécessaire pour progresser dans son travail. C’était la saison froide, si bien que l’on dut installer sur les hauts échafaudages un chauffage électrique pour permettre le travail laborieux, souvent au-dessus de la tête. On s’émerveillait de la sûreté et de l’infatigabilité avec laquelle cette peinture avançait. L’initié égyptien que la russe Margarita Volochine avait peint fut le seul motif qui ne fut pas effacé, parce qu’on ne pouvait pas l’atteindre du fait de son séjour en Russie.
C’était impressionnant de voir travailler les artistes de différentes nationalités qui restaient, sculpteurs et peintres, avec application et sérieux, alors qu’on entendait au-delà de la frontière le canon résonner depuis les Vosges. Dans la grande salle de la menuiserie, les travailleurs se regroupaient dans la soirée, entre les machines et les réserves de bois, quand Rudolf Steiner tenait ses conférences. Le bâtiment n’avait pas encore les habillage de toit de des avant-corps avec leurs vigoureuses gouttières. Celles-ci se sont avéré nécessaires plus tard pour protéger les surfaces bombées des intempéries.
De Ludwigsburg je renouai avec les amis anthroposophiques à Stuttgart et passais occasionnellement le soir dans la maison de la Branche, au Landhausstrasse 70, lorsque Rudolf Steiner y donnait une conférence. À ces occasions, il s’adressait toujours aux membres venus en uniforme. Il se renseignait au sujet de la situation sur le front. Il commençait ses conférences en invoquant les esprits protecteurs qui aidaient ceux qui étaient au combat et ceux qui étaient tombés. La salle de conférence de la Landhausstrasse était solennelle, en bois bleu mat, et décorée avec les sceaux des planètes. Il y avait au-dessous, pour les événements plus intimes, une deuxième salle dont la voûte était peinte de symboles des saisons, comme ceux du calendrier 1912-1913 ( 7 ), et soutenue par quatorze colonnes de pierre disposées en cercle. Elles étaient munies des chapiteaux que Rudolf Steiner avait déjà conçus en 1907 (elles se dressent maintenant dans le jardin du sanatorium Wiesneck à Fribourg).
L’été 1917, je fus nommé à une fonction publique dans ma ville natale de Stuttgart, ce qui me donna une plus grande liberté de mouvement. Elle relevait de la police militaire : je devais surveiller les conditions de vie des prisonniers de guerre dans l’industrie du Wurtemberg. Cela me permit de voir de nombreuses entreprises, de me faire une idée de leurs méthodes de production et des conditions sociales. Ma femme et moi avions déménagé à Stuttgart dans la maison de la famille Maier-Smits. Lory Maier-Smits avait reçu de Rudolf Steiner les premiers indications concernant le nouvel art du mouvement, l’eurythmie. Nous y participâmes des nuits durant aux discussions animées sur toutes les nouvelles conférences anthroposophiques, dont les comptes rendus arrivaient toujours rapidement de Dornach. À cette époque-là, on écrivait encore beaucoup à la main. On y rencontrait souvent des amis tels qu’Adolf Arenson avec sa femme, Carl Unger et sa femme, Emil Molt, originaire de Schwäbisch Gmünd, et sa femme. J’étais moi aussi né à Schwäbisch Gmünd (en 1889). Après la mort prématurée de mon père, qui dirigeait une usine d’argenterie, nous avions déménagé, ma mère, mon frère aîné et moi, à Stuttgart. J’avais 6 ans.
À l’été 1917, nous reçûmes la nouvelle surprenante que Rudolf Steiner avait travaillé, à la demande du comte Otto von Lerchenfeld, sur de toutes nouvelles idées sociales. Elles avaient été résumées dans un mémorandum qui devait être présenté à de hautes positions gouvernementales (cf. annexe). Le secrétaire d’État allemand Kuhlmann entra en possession de ce texte, qu’il étudia en profondeur. Il s’agissait de montrer au gouvernement allemand une voie possible pour mettre fin à la guerre. En juillet 1917, on était plus ou moins favorable à la paix. Le pape avait lancé sa démarche pour la fin des hostilités, et l’Amérique n’était pas encore entrée en guerre. Mais le haut commandement allemand n’était disposé qu’à accorder de petites concessions, on voulait au mieux renoncer à la partie francophone de la Lorraine.
Il aurait impérativement fallu mettre fin à la guerre en cette année 1917, parce qu’une victoire n’était plus envisageable. Rudolf Steiner, conscient qu’aucune paix ne serait possible sans une réorganisation fondamentale dans la structure de l’État allemand, développa l’idée d’une triarticulation de la société qui devait remplacer l’État unitaire national. Kuhlmann s’intéressa à ces propositions, mais pensa qu’alors Sa Majesté devrait se retirer. Il ne se doutait pas que l’empereur devait de toute façon abdiquer un an plus tard... Malgré tout, Rudolf Steiner fut reconnu comme champion de la culture allemande. On lui proposa de se charger d’un bureau de presse pour la défense des intérêts culturels allemands depuis Zurich, mais le plan se heurta à l’esprit étroit du Ministère de l’extérieur, car il n’était pas ressortissant de l’État allemand, mais Autrichien.

Le premier Goetheanum 1919

Pendant ce temps, en Russie, la révolution de Kerensky avait éclaté et suscité de nouveaux espoirs au quartier général allemand. Celui-ci ordonna une guerre sous-marine totale, ce qui incita les États-Unis à entrer en guerre.
L’année 1917 est devenue un tournant tragique dans l’histoire allemande. Elle était dans un certain rapport spirituel avec l’année 1879, dans laquelle, d’après les connaissances de Rudolf Steiner, avait commencé une nouvelle époque de Michael. Dans cette situation, il n’y avait de la place que pour de grandes pensées.
En juillet 1917, Rudolf Steiner transmit un second mémorandum, adapté à la situation autrichienne, au comte Ludwig von Poltzer-Hoditz, pour tenter aussi de lancer un nouvel ordre social avec le gouvernement autrichien. En fait, le mémorandum arriva, par le frère du comte, qui était chef de cabinet à la cour de Vienne, entre les mains de l’empereur Charles. Celui-ci dut lire le mémorandum avec intérêt, mais il le fit déposer aux archives de l’État. Quand la révolution autrichienne prit une allure menaçante, Charles réclama le mémorandum pour l’étudier à nouveau, mais il était trop tard : le lendemain , l’empereur d’Autriche était déposé. Il lui avait manqué le courage de décider quelque chose au bon moment.
Avec le rejet ou du moins la non-prise en compte des mémorandums, le destin des puissances du centre suivit le cours tragique qui conduisit un an plus tard à la défaite complète des nations allemande et autrichienne et à la révolution. Ainsi arriva ce que Rudolf Steiner voulait empêcher : l’humiliation de l’âme du peuple allemand qui ne peut que désespérer d’elle-même et n’a pu se retrouver à ce jour.
Pour le mélange des peuples de l’Autriche-Hongrie avec les États autrichiens des Balkans, une articulation de la société en trois corps indépendants aurait été la seule solution possible pour une coopération politique. Au lieu de cela arriva le programme des quatorze points proclamé par Woodrow Wilson en janvier 1918, qui postulait le droit à l’auto-détermination des peuple et qui entraîna tant de malheurs sur toute la Terre ( 8 ). Rudolf Steiner voyait en Wilson un maître d’école étranger au monde et le caricatura même, lui et sa femme, sous la forme de centaures dans la peinture de la petite couple du Goetheanum.
Rudolf Steiner fit une première annonce publique de l’idée de triarticulation le 14 novembre 1917 à Zurich, dans la série de conférences Anthroposophie et sciences académiques ( 9 ).
Un petit groupe d’amis, auquel participait notamment Carl Unger, donnait à l’époque des informations sur la situation militaire et politique du moment. Comme une réunion eut lieu vers la fin décembre 1917 avec Rudolf Steiner, celui-ci se dit profondément préoccupé par la situation des puissances du centre et évoqua déjà le risque de révolution. Il ajouta que, maintenant que les politiciens dirigeants étaient tous arrivés au point zéro, une personnalité aux idées démocratiques comme le prince Max de Bade pouvait encore apporter le salut, car il avait une chance d’être nommé chancelier dans la crise actuelle. Le prince avait des rapports tendus avec l’empereur Guillaume. Il avait fait le 14 décembre, devant la première Chambre badoise, un discours politique généreux, dans lequel sa volonté de conciliation était visible.

A Stuttgart Cercle 1918
De gauche à droite, debout: Rudolf Maier, Carl Unger, Lory Maier-Smits, Alfred Maier-Smits, Hans Arenson, Albert Dibbern, Hans Kuhn, Adolf Arenson, Erwin Maier
Assis: Augusta Unger, Deborah Arenson, Ada Kühn, Inconnu, Gretel Kreuzhage

Pourquoi Rudolf Steiner mentionnait-il ces choses ? N’était-ce pas pour tenter de se mettre en relation avec ladite personnalité ? Je ne me souviens pas lui avoir demandé s’il avait un intérêt à une discussion avec le prince ; quoi qu’il en soit, la conversation enflammé en moi l’idée d’établir une telle relation. Sans en parler à personne et sans donner d’explication, je fis demander au prince, par l’intermédiaire de son secrétaire particulier, s’il voulait bien me recevoir. Il répondit positivement. Je me rendis donc le 7 janvier 1918 à Karlsruhe et me présentai au Palais dans un uniforme d’ordonnance correct. Je n’avais pas encore 29 ans, mais la responsabilité dont j’étais chargé me donnait du courage. C’était une tentative – dans le but de sauver l’Allemagne – pour attirer l’attention sur les personnes qui pouvaient montrer un moyen d’échapper au danger. Certes mon entreprise était un peu risquée, parce que les officiers ne sont pas autorisés à s’occuper de politique. Je fus donc heureux et encouragé de voir que le prince comprenait très bien ma démarche et s’avéra être un homme d’envergure très instruit, ayant ses sympathies libérales.
Il exprima le désir de rencontrer Rudolf Steiner. Fin janvier 1918, M. et Mme Steiner rendirent visite au prince à Karlsruhe, à leur retour de Berlin. Ils lui donnèrent le mémorandum, puis le cycle sur la Mission des âmes des peuples ( 5 ), que Rudolf Steiner avait, à son intention, corrigé de sa main et muni d’un avant-propos. Malheureusement, on n’en sait pas plus sur le contenu de la conversation. Mais elle dut laisser quelque impression, car le prince rendit visite encore une fois à Rudolf Steiner à la Motzstrasse 17 à Berlin avant sa nomination à la Chancellerie. En quittant l’appartement, il serra la main de la gouvernante qui l’accompagnait, Anna Samweber, et la félicita de pouvoir être utile à un homme si important.
Lorsque le prince, le 3 octobre, prit le poste de chancelier d’Empire, le haut-commandement de l’armée avait déjà, le 28 septembre, demandé un cessez-le-feu au gouvernement, parce qu’il avait beaucoup de mal à tenir le front. L’image que donnent aujourd’hui les événements turbulents de ce mois d’octobre 1918 est très confuse, avec un va-et-vient perpétuel entre les généraux, le gouvernement et l’empereur, ainsi que l’opposition socialiste. Pour prévenir les troubles déjà naissants dans le pays, il fallait satisfaire l’exigence du peuple quant à l’abdication de l’empereur et au renoncement du prince héritier. Mais l’empereur s’y refusa et annonça son intention de se mettre à la tête d’un nouveau groupe de l’armée pour mettre de l’ordre dans le pays. Ludendorff, de son côté, se livra à de telles intrigues que le chancelier dut le congédier.

Prince Max von Baden

Le président américain Woodrow Wilson exigea comme prix de l’armistice la reconnaissance de son programme en quatorze points. Il avait constamment dirigé ses attaques contre le système autocratique qui régnait alors en Allemagne et ses dirigeants militaires. Un futur gouvernement populaire parlementaire devait fournir la preuve que l’ancien système serait définitivement aboli. Seule la triarticulation de l’organisme social aurait amené un véritable tournant : le membre du droit devait être fondé sur une base démocratique, tandis que la vie culturelle et la vie économique devaient se déployer de manière totalement apolitique. D’après les déclarations de Rudolf Steiner, il fallait désormais que le nouveau chancelier, avant le début de cette révolution qui s’annonçait, trouve le mot correct dès son discours inaugural, autrement dit qu’il ait le courage de proclamer immédiatement au peuple allemand l’idée de la triarticulation pour donner la preuve d’une réorientation profonde et montrer qu’il était disposé à faire la paix.
Rudolf Steiner, lorsqu’il prit le journal en main, était très curieux de connaître le contenu du discours inaugural. Mais il n’y trouva rien qui aurait pu même faire allusion à une telle direction ! Je ne vis jamais Rudolf Steiner aussi secoué que par cette déception, qui préfigurait pour lui le déclin et la souffrance du peuple allemand. Une fois de plus son aide avait été rejetée, pas par mauvaise volonté, mais par méconnaissance de la situation réelle. On apprit par la suite que le chancelier avait préparé un autre discours – pas plus révolutionnaire – que celui que le Cabinet lui avait refusé et qu’il avait remplacé par celui qui avait été fait. Le prince s’en était encore beaucoup trop tenu aux usages parlementaires et n’avait pas compris qu’il en serait arrivé à l’acte du moment, qu’il avait maintenant raté ( 10 ). Le destin suivit alors son cours. La révolution éclata. Le prince Max obtint encore l’abdication de l’empereur Guillaume et sa fuite en exil vers la Hollande. Puis il transmit sa chancellerie au dirigeant socialiste Ebert, mais Scheidemann précéda les événements et proclama la République de sa propre autorité, en tant porte-parole du peuple, depuis le balcon du palais de Berlin. C’était le 9 novembre 1918. ( 11 ) 


( 3 ) - CF. Rudolf Steiner, Methodische Grundlagen der Anthroposophie 1884-1901. GA 30, Dornach 1961.
( 4 ) - Rudolf Steiner, Science spirituelle et question sociale ; in : Lucifer-Gnosis. GA 34, Dornach 1960, et édition séparée, Dornach 1968.
( 5 ) - Parmi les nombreux sujets traités dans différentes villes, citons :
1906 Stuttgart Vor den Toren der Theosophie. GA 95, Dornach 1964
1907 Munich La théosophie du Rose-croix. GA 99, Dornach 1962
1908 Hambourg L’Evangile selon Jean. GA 103, Dornach 1975
1908 Nuremberg L’Apocalypse de Jean. GA 104, Dornach 1962
1908 Stuttgart L’univers, la Terre et l’homme. GA 105, Dornach 1974
1908 Leipzig Mythes et Mystères égyptiens. GA 106, 1960
1909 Düsseldorf Les Hiérarchies spirituelles et leur reflet dans le monde physique. GA 110, Dornach 1972
1909 Cassel L’Evangile de Jean dans ses rapports avec les trois autres Evangiles. GA 112, Dornach 1975
1909 Munich L’Orient à la lumière de l’Occident. GA 113, Dornach 1960
1909 Bâle L’Evangile selon Luc. GA 114, Dornach 1968
1910 Vienne Macrocosme et microcosme. GA 119, Dornach 1962
1910 Kristiania (Oslo) La mission des âmes de quelques peuples dans ses rapports avec la mythologie germano-nordique. GA 121, Dornach 1962
1911 Munich Merveilles du monde, épreuves pour l’âme et manifestations de l’esprit. GA 129, Dornach 1960
1911 Karlsruhe De Jésus au Christ. GA 131, 1974
1912 Helsingfors Les entités spirituelles dans les corps célestes et dans les règnes de la nature. GA 136, Dornach 1974
1912 Kristiania (Oslo) L’être humain à la lumière de l’occultisme, de la théosophie et de la philosophie. GA 137, 1973
1912 Cologne La Bhagavad Gita et les épitres de Paul. GA 142, Dornach 1960
1913 La Haye Du développement occulte de l’homme. GA 145, Dornach 1976
1913 Kristiania Le cinquième Evangile, in : Extraits de la recherche dans l’akasha. GA 148, Dornach 1975
1913 Leipzig Le Christ et le monde spirituel. La nouvelle quête du Graal. GA 149, Dornach 1976
1914 Vienne L’être intérieur de l’homme et la vie entre la mort et une nouvelle naissance. GA 153, Dornach 1959
1914 Norrköping. Le Christ et l’âme humaine. Le sens de la vie. Morale théosophique. Anthroposophie und Christentum. GA 155, Dornach 1960.
( 6 ) - Conférence du 16 novembre 1912, Hambourg (non publiée). – Conférence du 27 février 1913, Heidelberg (non publiée). – Conférence : Der Michael-Impuls und das Mysterium von Golgatha, in : Préfiguration du Mystère du Golgotha. GA 152, Dornach 1964. – Les mystères du seuil. GA 147, Dornach 1969. Quatre Drames-Mystères : La porte de l’initiation, L’épreuve de l’âme, Le gardien du seuil, L’éveil des âmes. GA 14, Dornach 1962.
( 7 ) - Le calendrier 1912/1913, Berlin 1912.
( 8 ) - Cf. le drame d’Albert Steffens, Friedenstragödie. Dornach 1936.
( 9 ) - Rudolf Steiner, Anthroposophie und akademische Wissenschaften, in: Die Ergänzung heutiger Wissenschaft durch Anthroposophie. GA 73, Dornach 1973.
( 10 ) - Par la suite, le prince Max fut actif dans le domaine pédagogique, fonda l’institut pédagogique du Schloss Salem. Son directeur, Kurt Hahn, en fit un établissement renommé. Parallèle intéressant si l’on pense aux créations d’écoles lancées par Rudolf Steiner. Mais celles-ci étaient considérées comme des « écoles unitaires » (Einheitsschulen), tandis que l’institut de Salem resta une Standesschule (FG : école d'état social au sens des ancien états d'avant la révolution française - clergé, noblesse, tiers-état - ou de classe dans la terminologie marxiste).
( 11 ) - E. Eick, Geschichte der Weimarer Republik. Erlenbach-Zürich 1959.