1909 - L'année de Rudolf Steiner

Institut pour une triarticulation sociale
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1908 < ....... 1909 ........ > 1910

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1909-1916
En 1909, commença la deuxième septaine de vie du mouvement inauguré par Rudolf Steiner. Elle a été remplie par de profondes transformations se donnant à la mesure du destin, et de nouvelles impulsions induites par lui formant destin et des actions décisives. L’organisme-temps d’un tel cours de vie ne se déroule pas seulement en métamorphose uniforme, continue, il conduit aussi en des phases de développement rythmiquement articulées à des stades qui ouvrent de nouveaux domaines de vie et tâches, exigent des décisions soudaines, lesquelles à nouveau convoquent de nouvelles sphères d’action et aussi les pouvoirs spirituels aidants sous-jacents.

Le passage de la première à la deuxième septaine de vie d’un mouvement spirituel, dirigé par une personnalité exceptionnelle, n’est donc, d’après les lois spirituelles de l'organique, pas seulement à comprendre de la poursuite progressive du passé, mais pas aussi sans ces stades préliminaires. Une nouvelle septaine ne dissout pas la précédente d’un coup brusque, comme quelque peu le deuxième tableau sur une scène tournante dans la présentation d’un drame aux contours nets remplace le tableau précédent. Elle est plus comparable à la rotation des cultures dans la planification d’un sage agriculteur, qui au rythme de l’année cultive à nouveau son champ, distribue correctement récolte et jachère conformément aux lois organiques, confie de nouvelles semences à la terre dans une alternance rythmique saine.
La deuxième septaine de vie a avant tout apporté trois étapes d'un tel développement : dans le domaine scientifique, la nouvelle époque sera introduite par l’œuvre écrite en 1909 « La science secrète en esquisse » ga013, dans lequel il a transmi au public la représentation fondamentale d’une cosmogonie, du développement du monde et de l’humanité. Dans le champ artistique, à la place jusqu'à présent de la présentation d’œuvres du monde des mystères antiques, ont à cette époque été maintenant écrits et amené  à la représentation dans les années à venir, les nouveaux quatre Drames-Mystères de Rudolf Steiner. Leur terrain originel spirituel-religieux dans la substance de l’initiation chrétienne a été élevée dans la conscience des auditeurs dans les cycles sur les Évangiles des années 1909 à 1912. Sur le champ social, a été fondée la société anthroposophique sur le sol propre originel de l’anthroposophie, qui est devenu le précurseur de la Société anthroposophique universelle qui a été créée à la fin de la troisième septaine de vie, a laquelle ensuite, Rudolf Steiner lui-même se lia après des années de tests et de maturation de cet organisme en 1923.

Comme dans la vie de l’enfant grandissant le cadre de la famille donné jusqu’à présent par héritage et destin passe dans la deuxième septaine de vie dans une nouvelle phase, dans laquelle la formation scientifique, et les connaissances acquises devraient d’abord être amenées à maturité dans l’humain principalement par des moyens artistiques, ainsi les créations artistiques de Rudolf Steiner ont brillé sur l’ensemble du travail de cette époque dans la deuxième phase de ce mouvement spirituel. Comme il l'a dit une fois plus tard, toute l'« anthroposophie » est contenue en forme artistique dans les quatre Drames-Mystères et qui laisse ce germe se dérouler dans l’âme peut arriver au même fruit qui est né par la force de la connaissance sur un autre terrain de la vie. Ainsi à nouveau par Rudolf Steiner science, art et religion se trouvèrent dans cette unité plus élevée, comme les avaient soignés les mystères des antiques, mais maintenant reçus, vécus et appliqués au nouveau niveau de conscience de notre temps.

1909
Le travail en 1909 a commencé le 1er janvier, avec un thème particulier : « Méphistophélès et le tremblement de terre ». Les formes de l’esprit de la terre, les forces du bien et du mal dans le “Faust” de Goethe, Rudolf Steiner les pris ainsi que l’avait fait Goethe lui-même,  absolument pas seulement comme imaginations d’une puissante façon de voir poétique, mais comme une représentation de réalités spirituelles qui se donnent non seulement de l’expérience artistique, mais aussi de la connaissance en science de l'esprit. Par la recherche et les conférences depuis le début du siècle, le sol correct à la compréhension de ces sphères suprasensibles avait donc été créé. Il a fallu en ce temps sans aucun doute encore un grand courage de la connaissance pour parler ainsi concrètement des contextes et forces des puissances cosmiques-spirituelles avec les évolutions et les révolutions des événements physiques du monde. Qui expérimente quelque peu maintenant en l'année enceinte de destin 1940, la coïncidence apparemment déroutante de catastrophes cosmiques établies scientifiquement, des périodes de taches solaires inhabituelles, depuis plus d’un siècle pour la première fois à nouveau des tremblements de terre survenant avec une intensité particulière, des vagues de froid anormales sur plusieurs continents, etc, avec simultanément les événements guerriers sur cette terre, peut établir qu’aujourd’hui aussi de larges cercles de personnes cherchant scientifiquement acceptent l’harmonie de processus cosmiques avec de tels phénomènes terrestres psycho-spirituels et physiques. Mais on oubliera probablement trop facilement  qu’exprimer de telles vérités il y a 30 ans était encore largement mal vu dans cette époque de séquelles du matérialisme. Il appartenait à la conséquence de connaissance inébranlable de Rudolf Steiner de dire déjà alors ce qui est, même si la majorité des contemporains qui pataugeaient encore dans la complaisance peu profonde du 19e siècle matérialiste, ne voulaient pas avoir pour vrai l’abandon par Dieu de cette pensée devenue émoussée et le lapidait parce qu’il osait exprimer les choses avec leur nom spirituel et dans leur signature  suprasensible. C’est un phénomène caractéristique du rapport de l’environnement au travail de pionnier de Rudolf Steiner, qu’au fil des décennies, toujours de nouveau dans l’environnement, on trouve l’oubli commode quand on s’était résolu après des oppositions virulentes à un avis qu’il avait depuis longtemps annoncé précédemment, se présenter alors soudainement, comme si on l’avait toujours su aussi – mais en cela ignoraient ces travaux pionniers.
Nous reviendrons à ce phénomène de nombreux autres exemples à la main. Donc, si aujourd’hui le fait des liens organiques spatio-temporels, des évolutions cosmiques et des forces de rayonnement avec les processus de la vie terrestre, mais aussi leurs changements rythmiques ou soudains, comme les taches solaires et leur influence sur la sphère des forces  de la terre est scientifiquement étudié et sera en cela établit que conformément à l’expérience, pas seulement sur baromètre, thermomètre et enregistreur de tremblement de terre, pas seulement sur le plan physique- corporel, mais encore plus intensément sur la structure suprasensible psycho-spirituelle de l’être humain, ainsi est aujourd’hui entré quelque chose avec cela dans le domaine de recherche de l’être humain, ce que Rudolf Steiner a tenté déjà de soulever comme un fait, déjà autrefois  dans la conscience des humains.
Mais pas seulement l’évolution physique, mais aussi spirituelle dans le cosmos, effectuent de grands tournants dans la vie de l’être humain sur terre. Pour celui qui a été appelé à reconnaître dans la recherche et vision spirituelle cette évolution des facultés et forces spirituelles, cosmiques déterminantes de l’année 1909 a montré un événement décisif encore d’une signification non mesurable aujourd’hui. Rudolf Steiner, qui laisse d’abord toujours mûrir en soi de telles expériences et connaissances en toujours, avant qu’il les exprime alors en des moments d'une nécessité spirituelle, n’a exprimé en premier que plus tard dans les souffrances spirituelles-psychiques et physiques des humains causées par la guerre mondiale en 1917 ce qui s'était  alors amorcé en 1909 comme une action réconfortante/consolatrice pour ces souffrances de l’humanité. Il a dit cela dans le cycle : « Métamorphoses cosmiques et humaines »par les paroles :
« Aussi l’humanité semble-t-elle être éloignée dans ses actions actuelles de l’être-abreuvé-de-part-en-part par l'esprit-Christ sur ​​le plan physique, si proche est aux âmes, si seulement elles voulaient s’ouvrir au Christ qui vient là. Et le connaissant spirituellement peut effectivement indiquer qu’à peu près depuis 1909, de manière clairement perceptible se prépare ce qui devrait venir là ; que nous vivons intérieurement dans un temps très particulier depuis 1909. Et aujourd’hui, il est possible, quand ce sera seulement cherché, d’être tout près du Christ, de trouver le Christ d’une manière très différente que des temps anciens l’ont trouvé de toute autre façon »ga175 030.
Nous ne pouvons qu'évoquer ici ce que Rudolf Steiner a appelé plus tard la nouvelle action du Christ dans l'éthérique de la terre. Il a donc reconnu que les allégations formulées par certains milieux d’un retour physique du Christ contredisait l’esprit et l’essence du Christ et de l’acte unique sur le Golgotha. Christ était apparu qu’une seule fois dans un corps sur Terre, mais son être spirituel et sa force continue d’agir dans le suprasensible, et une nouvelle ère a maintenant commencé, où les humains peuvent rencontrer son action actuel dans l'ascension consciente dans le monde suprasensible.
30 ans après les événements spirituels décisifs de 1879, que Rudolf Steiner exposa en détail dans des conférences ultérieures, avait maintenant mûrit ) partir de1909 le temps et l’occasion, pas seulement par la tradition et la foi aveugle, mais par l’expérience spirituelle consciente de reconnaître l’intervention de l’Être du Christ dans le destin de la Terre. Avec une grande peur devant ce qui est sacré, mais avec une conscience inébranlable de responsabilité, Rudolf Steiner a introduit les êtres humains dans la compréhension de ces vérités dans les années à venir. Comme une telle préparation pour la reconnaissance de l’articulation hiérarchique des puissances spirituelles, des bonnes forces et de leurs adversaires, nous trouvons à cause de cela pour la première fois en 1909 dans l’œuvre de Rudolf Steiner « La Science de l’occulte » une représentation de la grande trinité du Christ entre Lucifer et Ahriman, qu’il a ensuite condensée jusque dans le terrestre dans sa statue du Christ à Dornach. Cette trinité a été présentée dans son œuvre depuis 1909 de tant d’aspects dans son efficacité dans le cosmos, la terre et l’homme que nous avons seulement besoin ici de rappeler à ce fait d’histoire de l'esprit.

Quand Rudolf Steiner a parlé sur ces forces bonnes et mauvaises, comme Goethe les laisse intervenir contre Faut en l’Esprit de la Terre et en Méphistophélès, il a souligné que Goethe, comme un des humains ouvert aux mondes suprasensibles, avait reconnu de vrais êtres spirituels dans leur action, mais dans la pénétration dans la sphère des forces adverses les avaient vus en référence à des traditions déterminées, cependant encore trop peu vues et présentées dans leur différenciation dans la figure de Méphistophélès. Mais dans le domaine de ces puissances et forces règne aussi le principe originel de polarité de toute évolution reconnu par Goethe. L’être humain a, comme Rudolf Steiner l'a montré, la tâche de reconnaître la voie du milieu et d’aller entre la polarité spirituelle des puissances lucifériennes qui le fourvoient dans le domaine de la belle apparence, des visionnaires, du retranchement du monde et le rendent étranger de ses tâches terrestres, et les forces ahrimaniennes qui au contraire de cela veulent lui fermer la perception du suprasensible, le durcir, l’emprisonner dans son enveloppe corporelle-terrestre, et le compresser dans un état de conscience où il se comprend seulement encore lui-même comme être terrestre-matériel dans une existence purement matérielle.

Pour lutter en même temps avec ces deux puissances adverses comme en un combat sur deux fronts, la tâche à laquelle Rudolf Steiner se voyait confronté très concrètement tout de suite en cette année 1909 était d’un côté la pensée matérialiste ancrée dans l’intellectualisme mort de la science de la nature du 19e siècle, de l’autre le danger opposé qui jaillissait du versant de cercles supplémentaire, de se retirer des tâches du 20e siècle avec les enseignements mécompris de l’orient, étrangers au monde, niant tout terrestre, en particulier du bouddhisme. Comme cela se passa par exemple par ces théosophes autour de Mme Besant et d’autres cercles qui avaient planté leur quartier général en Inde et croyaient de là pouvoir délivrer l'Europe. Quand nous embrassons du regard les conférences et les affrontements décisifs et les luttes de Rudolf Steiner en 1909 et de l’époque qui a suivi, ainsi nous voyons comment cette polarité des puissances spirituelles adverses et leur effet très concret a été clairement reconnu par lui dans les pensées, les actes et les égarements de l’humain et qu’il reprit méthodiquement et délibérément le combat, pour reconduire les êtres humains sur le chemin du milieu. Ce milieu, dans lequel se rencontrent et pénètrent sphères spirituelle et terrestre et dont le champ de bataille est la pensée humaine. Une formation méthodique de la pensée qui saisit réalité spirituelle et terrestre et conduit à une nouvelle unité a été à cause de cela le point de départ de l’ensemble de son œuvre. Après avoir posé avant le tournant du siècle, et élargies de manière cohérente depuis, les fondations dans ses œuvres philosophiques, il a tenu maintenant, tout de suite au début de 1909, le 18 janvier, une conférence, qui est un exemple caractéristique de cette direction de travail : « La formation pratique de la pensée »ga108. Un des nombreux germes dans la graine, qui a été placé à l’époque dans la conscience de l’être humain; mais il a néanmoins noté que le petit écrit, dans lequel cette conférence a ensuite été remis à l'impression, a déjà exercé son effet dans la sphère de la conscience des humains par plus de 30 000 exemplaire et de nombreuses traductions dans d’autres langues.
En rattachement à cette conférence tenue sur ce voyage dans le sud de l'Allemagne, il a introduit maintenant dans une conférence supplémentaire tenue dans plusieurs villes dans la structure des forces psycho-physique de l'humain, en ce qu’il parla à plusieurs reprises : « Sur le secret des tempéraments humains »ga057. L'anthropos devrait devenir conscient de la structure sensible-suprasensible de ses organes et ses tâches. Pendant qu’ au cours de ces mois a été poursuivi également la série de conférences aux membres sur la « science de l'humain », les conférences publiques à la maison des architectes portaient sur « Les énigmes dans le Faust de Goethe », mais valaient en particulier aussi l’introduction de cercles supplémentaires dans l'enseignement sur l’humain selon la science de l'esprit par des thèmes tels que « Les questions de santé à la lumière de la science de l’esprit », « Maladies et Karma "," Les membres invisibles de la nature de l'humain et la vie pratique » etc. Cela a alors été complété pour les membres, à nouveau par des conférences sur les « Questions plus intimes de la réincarnation ».
Au début de février, il entreprit le premier de ses nombreux voyages à l’étranger en 1909, qui tout d'abord a conduit en Suisse, où du 2 au 6 février, à Bâle, il parla sur «La signification du christianisme pour le présent », à Berne sur « La signification de Goethe pour le présent ». La deuxième voyage conduisit fin Mars en Italie, où il donnait en sept conférences un cours d’introduction dans sa conception du monde à Rome. Ce fut un prélude aux grandes tournées et conférences en Italie dans les années 1910 et 1911.

L’activité de 1909 se concentra maintenant à partir de toute la situation spirituelle décrite ci-dessus, à opposer en particulier aux tendances orientalisantes, une connaissance du monde des hiérarchies spirituelles occidental, conçus dans l’esprit du christianisme et de la de la tradition ésotérique européenne. Ainsi nous trouvons déjà le 22 mars dans une conférence une première description, mentionnées ci-dessus, des influences lucifériennes et ahrimaniennes sur les humains ; mais une introduction récapitulative dans ce domaine de la connaissance, il l’a donné pour la première fois dans le cycle de conférences VII à Düsseldorf du 12 au 18 avril 1909, qui portait le titre : « Hiérarchies spirituelles et de leurs reflets dans le monde physique »ga110.
Introduisant, il a accentué: « Tout de suite une telle série de conférences vous montrera que, fondamentalement, toute connaissance et toute sagesse visent à résoudre le grand, le plus grand mystère de l’énigme humaine ». Ainsi, une anthroposophie devait être donnée, qui placerait l'humain dans l'articulation pleine de sagesse des êtres cosmiques et terrestres et leur plan d’évolution du monde. Cet étagement hiérarchique, articulé en neuf des êtres, des sphères et des forces qui avait déjà été vu dans les anciens mystères européens et introduits par Denys l’Aréopagite * dans la vision chrétienne du monde, a été utilisé ici dans sa terminologie occidentale, mais illustre maintenant aussi l’action de ces êtres spirituels dans les règnes de la nature, dans le cosmos, dans les sphères planétaires et terrestres, et dans l'humain. À la fin de cette série de conférences, qui présenta la plénitude de sens et la détermination de l’ordre du monde, il a également montré quelle  tâche est attribuée à l’être humain dans ce monde hiérarchique et sa métamorphose durant éternellement :

« Et qu'est-ce qui sera à dire de l'humain, si nous le classons dans les hiérarchies ? Après les Archanges et des Anges, les Erzboten et messagers sera à ajouter a la chaîne les hiérarchies l'« esprit de la liberté » ou l' « esprit de l’amour » et c'est, en partant du haut, la dixième des hiérarchies, qui, cependant, est comprise en évolution, mais appartient aux hiérarchies spirituelles.

Il ne s’agit pas de répétition dans l’univers ; mais à chaque fois qu’est fait une rotation, sera inséré du nouveau dans l’évolution du monde. Et ce nouvel insert est toujours la mission de la hiérarchie correspondante, qui se tient sur ​​la marche de son ‘humanité’ ».

Aussi les conférences suivantes montrent clairement dans leur thématique, la direction avant les derniers combats décisifs avec  ceux qui voulaient imposer la pensée empruntée de l’anachronique sagesse de Orient, d'opposer une conception du monde né des mystères et de l’ésotérique de l’Europe, et confirmée par la conception du monde confirmée par connaissance de l’Esprit des temps modernes, quand maintenant il parla dans le temps entre le cycle de Düsseldorf et le prochain congrès de Budapest encore plusieurs fois (19/24 avril, 6 mai) dans des conférences publiques sur « L’entrée du Christ en Occident », sur  « Isis et Madonna »,  « Ancienne clairvoyance européenne », « Les mystères européens et leurs initiés ». Déjà dans le cycle de Düsseldorf sur les « hiérarchies spirituelles », il avait dit dans la première conférence :

« Rien, rien de ce qu’on peut savoir de la sagesse de l’Orient, ne manque dans la sagesse de l’Occident. La différence est seulement – si on veut parler d’une telle différence – que la sagesse de l’Occident doit ainsi prendre toute la doctrine de l’Est, toute la sagesse orientale, l’ensemble de la recherche de l’Est, sans laisser rien perdre d’elle et qu’elle a à éclairer avec la lumière qui a été allumé dans l’humanité par l’impulsion Christ ».

Et maintenant, il a toujours de nouveau montré à partir de nouveaux aspects et de sources historiques, comme l’acte rédempteur du Christ visualisé et aussi
* voir sur les oeuvres de Rudolf Steiner mentionnées dans le texte aussi :. Dr. Guenther Wachsmuth : « Le monde éthérique dans la science, l’art et la religion » et « Images et contributions à l'histoire des Mystères et spirituelle de l’humanité ».

été préparé dans leur force d’action spécifique pour l'ensemble de l'humanité dans les mystères européens, leurs centres d’initiation et leur rayonnement spirituel dans l’histoire de l’Occident. C’est pourquoi il y a aussi eu dans la période du 9 au 21 mai 1909 en Scandinavie, à Christiania, encore une fois un cours d’introduction de douze conférences dans le monde des pensées de l’Apocalypse, de l’Évangile de Jean, du christianisme johannique. La décision sur le rejet définitif de la direction orientalisante de la Théosophie et cercles« contre chrétienne» influencé un bouddhisme mécompris en elle, tomba maintenant sur le Congrès de Budapest à la fin du mois de mai de 1909. Ce fut le dernier congrès de ce genre, où Rudolf Steiner pris part avant la séparation complète et extérieure pour aussi rappeler également à ces êtres humains encore une fois à la conscience à partir du début la vision du monde pleinement différente de l’anthroposophie représentée devant eux et leur permettre la liberté d’une décision personnelle. On peut peut-être se demander pourquoi il n’a pas laissé tombé plus tôt une relation qui n'était ni nécessaire ni propice pour la représentation de son enseignement et contre laquelle, comme nous l’avons montré, il a accentué et appliqué depuis les premiers jours son autonomie. Mais nous avions donc aussi exposé, comment il avait reconnu dans les premières années après la fin du siècle dans ces cercles au moins une recherche sérieuse et sincère après des façons de voir et des valeurs spirituelles, et à cause de cela voulut donner à ces nombreuses individualités aspirant à de telles connaissances, la possibilité de former elles-mêmes leur propre jugement et de prendre des résolutions. Cela reposait donc dans la situation du temps, et d’un autre côté dans l’ensemble de la méthode éducative de Rudolf Steiner, de laisser à ces êtres humains sept ans de façon de voir concrète, de maturation du jugement de et la liberté de choix, jusqu’à ce qu’ils soient en mesure de saisir eux-mêmes l’essence et les différences de méthode spirituelle et maintenant comme des êtres humains libres à la croisée des chemins atteindre le choix d'un avis libre. Un autre se le serait rendu plus facile ; il a choisi la voie plus difficile et plus longue. Mais cela a fait ses preuves par le fait que de grands groupes d’humains ont eu la possibilité de trouver ce qu’ils cherchaient et de se rendre compte que cela était correct. Cette décision était intérieurement déjà mûrie chez la plupart de ses élèves au congrès de Budapest et le cours extérieur de ces manifestations, qui n'avaient pas été préparé à Munich comme les années précédentes par Rudolf Steiner et ses amis, mais par d’autres cercles, put démontrer ad oculos encore une fois ces différences. Encore une fois – ce fut la dernière des très rares rencontres personnelles – Rudolf Steiner et Mme Besant se tinrent avec leurs différents contenus de conférence devant les auditeurs. Depuis lors, les deux ne se sont plus jamais rencontré. Le Congrès de Gênes prévu deux ans plus tard n’a plus eu lieu. Mais déjà toute la nature de la manifestation était étrangère à celle inaugurée à Munich dans les années précédentes par Rudolf Steiner, L’atmosphère artistique, qu’il avait créée à Munich comme le soubassement approprié pour un tel travail manquait ici, où son influence ne pouvait être déterminante. Il a fait allusion à cela en une forme très subtile lorsqu’il le dit à l’Assemblée générale de sa section qui s’est tenue en Octobre sur ce Congrès :

« Ça a été à Budapest à part de ce qui a été ambitionné à Munich et ce qui est à nommer sous un certain rapport, harmonisation du milieu extérieur et de ce qui se passe dans les cœurs. Nous avions cette fois-là fait le début par la mise à l'expression de ce qui bouge nos cœurs de l’espace environnant. Car ce n’est pas indifférent ce qui est suggéré comme pensées de l’extérieur, de l’espace en effet, où les pensées devraient être vécue et remuée de dedans vers dehors ». Cette harmonisation, la coordination de l’espace extérieur et du contenu entretenu par des conférences et soigné dedans par des conférences et de l'art est bien ce qui manquait à Budapest, Rudolf Steiner, l'a toujours de nouveau introduite plus avant dans son propre domaine dans les branches de travail, jusqu’à ce qu’il put la réaliser pleinement plus tard dans la création du “Goetheanum” à Dornach.
A ce dernier congrès à Budapest, A. Besant  qui donc avait son siège en Inde, a parlé le 30 mai 1909, sur les objectifs du travail, comme ils planaient devant elle. Des participants supplémentaires apportèrent les leurs dans les cinq langues officielles du Congrès, hongrois, allemand, français, anglais, Italien. Mais il y avait encore des amis de nombreux autres pays présents, la Scandinavie, la Russie, la Finlande, etc. Le deuxième jour, le 31 mai Rudolf Steiner a tenu sa conférence au Congrès, et il est maintenant très caractéristique sous l’aspect global mentionné ci-dessus qu’il a choisi pour le thème « De Bouddha au Christ ». Il plaça donc de nouveau au centre ce que les orientéle unilatéralement à l'est parmi les personnes présentes ne voulait pas placer au centre, l’événement du Christ. Il approuvait absolument qu’il y ait de grands initiés et personnalités dirigeantes spirituelles dans l’histoire de toutes les parties du monde, ainsi il a mis en avant les figures de Scythianos, du Bouddha, de Zarathoustra, Mânes, mais il a montré en même temps la différence décisive qui existe entre la doctrine historique significative de ces initiés et l’acte unique du Christ dans l’histoire du monde. Ceux-ci avaient appris la sagesse et l'action de l’être divin, ils l'avaient vécu et laisser devenir acte de rédemption pour l’humanité toute entière. Christus n'est donc, à cause de cela, pas simplement comparable aux autres guides de l’humanité comme maints voulaient le prétendre ; ceux-ci étaient les émissaires et les pionniers, il a été l’accomplissement. Avec cette représentation, Rudolf Steiner a montré ce dont il s’agit à ceux qui voulaient entendre, et il leur laissa maintenant de reconnaître et choisir.

Les autres manifestations du Congrès ont été de faible importance. Il a aussi été fait le nécessaire pour une représentation au Théâtre de la ville de Budapest, ce pourquoi les hôtes hongrois ont choisi l'oeuvre du poète hongrois Emerich Madác « La Tragédie de l’humain», qui avec sa problématique intéressante en soi, comme Rudolf Steiner l’a dit plus tard, éveilla certes une « force-
une impression  pleine de force, mais insatisfaisante », pas satisfaisante, parce qu’elle soulevait les problèmes, mais n’y répondait pas, ce qui aurait tout de suite pu être la tache de la science de l'esprit. Le Congrès apporta encore de nombreuses discussions générales sur toutes sortes de plans, si des magazines ou des écoles etc. seraient à fonder ou non, mais ce à quoi Rudolf Steiner, à l’Assemblée générale de sa section en Octobre a dit, « n’avoir pas participé, parce que vous savez tous que je ne me promets pas beaucoup de discussions ». Il était d’avis que le discours théorique sur de telles choses à un congrès n’aurait pas de sens, mais qu’on devait les pouvoir et les faire, et il les a donc alors fait, dans la plus large mesure, tandis que chez les autres elles sont restées loin derrière dans la théorie. Mais les décisions essentielles de ce congrès ne tombèrent aussi pas non plus dans ces discussions générales, mais dans les cœurs des participants et sans bruit dans les dernières conversations entre Rudolf Steiner et Mlle Besant. Madame Marie Steiner, qui a participé à ces discussions internes, a résumé le résultat dans la préface du cycle de Rudolf Steine« L'impulsion du Christ et le développement de la conscience du Je » ga116 par les mots : « Annie Besant est devenu l’outil d’un contre courant anti-chrétien. À l’été 1909 à Budapest Rudolf Steiner dût lui dire que leurs chemins s’étaient intérieurement séparés. La conversation a été le point de départ de la séparation extérieure survenue plus tard. Un combat pour et contre le Christ a eu lieu ici. Une Théosophie, qui n’a pas les moyens de comprendre le christianisme, est pour la culture contemporaine complètement sans valeur. En 1910, Rudolf Steiner a prononcé cette parole »ga116 157. Comme madame Marie Steiner me l'a également confirmé oralement, le Congrès de Budapest était la conclusion de cette première, provisoire phase transitoire du mouvement. Les routes étaient déjà intérieurement séparées. Cela a été exprimé très ouvert et clair, peu de temps après, elles se sont séparés aussi extérieurement. À la fin du Congrès Rudolf Steiner tint encore une conférence déjà décrite dans le titre « La voie occidentale de l’initiation ».

Après que les participants non-reliés avec son travail particulier soient partis, il a maintenant donné pour les nombreux hôtes encore restés une série de conférences de dix-journée à Budapest «Sur la théosophie et l’occultisme des Rose-Croix »ga109. Comme cela était pensé, nous l’avons déjà présenté dans ce qui précède. Le mouvement a pris maintenant son cours de son propre destin et sphère de travail à partir de Rudolf Steiner. Le 14 juin, il a parlé à Vienne à nouveau sur le thème « De Bouddha au Christ », et a  suivi du 24 juin au 7 juillet à Kassel l’importante série de conférences sur « L’évangile de Jean en rapport aux trois autres Evangiles – en particulier à l’évangile de Luc »ga112.

Août, qui maintenant était déjà déterminé traditionnellement pour le travail artistique et de science de l'esprit à Munich, amena le 22 août une représentation festive du drame de Schuré « Les Enfants de Lucifer », une œuvre qui comme le drame sur les mysthères d'Eleusis en 1907 était aussi né de l’esprit de l’histoire des mystères grecs et chrétiens. Rudolf Steiner a dit sur ​​le choix de cette oeuvre dans le cycle XVIII :
«Alors que je me suis permis de considérer le temps venu d’apporter ma quête spirituelle en rapport avec ce qui à la permission d'être appelé la science de l'esprit ou l’anthroposophie, là était la porte par laquelle j’ai essayé de guider dans l’anthroposophie, un entretien qui se reliait à ce drame « Les Enfants de Lucifer ». Et alors nous avons laissé courir une période de développement de sept ans de travail anthroposophique pensé par nous ; mais le germe qui a été placé cette fois-là dans nos âmes avec ces mots, qui ont été prononcés sur les « enfants de Lucifer » se développèrent entièrement en silence entretemps dans nos cœurs en une période légitime de sept ans. Et après sept ans, nous étions aussi loin pour pouvoir présenter le drame « Les Enfants de Lucifer »comme une introduction à nos entreprises munichoises »ga129 012.

Se rattachant à cette représentation festive, il y eu maintenant du 23 au 31août un cycle de neuf conférences : « L’Orient à la lumière de l’Occident »ga113, avec le sous-titre indiquant sur l’œuvre précédente « Les enfants de Lucifer et les frères du Christ ». Tout de suite dans ces conférences se montre maintenant en pleine clarté, que Rudolf Steiner ne rejetait absolument en aucun cas d'attirer des œuvres significatives, qui ont été données dans l’ancienne sagesse orientale de l’humanité ; oui, celle-ci et beaucoup de futures séries de conférences prouvent qu’il savait en dire sur la substance spirituelle de la sagesse de l’Orient plus profondément fouillé et éclairant l’histoire humaine, que ceux qui voulaient se prescrire complètement à elle. Dans les dernières décennies en Europe, par des personnalités comme W. v. Humboldt, Schopenhauer, le professeur Max Müller, Deussen, et maint autres a été promue intensivement la découverte, la traduction et la valorisation des anciens textes indiens, quand aussi du-reste la communication philologique des textes avait d’abord seulement stimulé une nostalgie après un approfondissement de ces connaissances. On sentait qu’ici pendant une longue période des sources inconnues de l’histoire spirituelle de l’humanité ont commencées à s’ouvrir, et pendant que le philologue promouvait la considération intellectuelle de ces sources, certains cercles des théosophes voulaient justement les placer à la base comme dictant aussi la vie actuelle des Européens. Mais Rudolf Steiner les examina et les étudia du point de vue de la loi de la métamorphose spirituelle. Ils lui étaient des documents des plus précieux et prouvaient un stade passé de la conscience humaine, qui nous montrait quelles hauteurs avait atteint la sagesse déjà des millénaires avant l’intellectualisme hautain du 19e siècle, et comment intime avait été l’ancien contact humain, perdu depuis, avec le monde divin-spirituel. Mais une reprise non transformée de cette sagesse antique, il la déclinait dans l’esprit du principe de la métamorphose et de l'amélioration de Goethe. Il a promu et a donné la plus large et la plus profonde exploration de cette ancienne sagesse de l'être humain, mais a exigé en même temps de notre temps, qu’il rétablisse de lui-même une connaissance propre du suprasensible ce contact avec les mondes spirituels et sa direction sur un nouveau niveau de conscience.

Il était clair soi-même là-dessus et l’exprimait devant les auditeurs qu’une telle aspiration n'amènerait que très lentement ses fruits à maturité, c’est pourquoi il est question dans la première conférence du cycle :
« Tout travail humain ne peut rien faire sans que simultanément la patience et la capacité d’attendre à côté de lui fassent de grands pas, sans que la parole mûrisse, la maturation, joue un certain rôle… Ainsi que nous avons pu attendre sept ans sur cet idéal, ainsi nous serons en mesure d’attendre sur quelque chose d’autre, sur beaucoup qui doit se passer par notre mouvement, jusqu’à ce qu’il ait maturé au sein du temps…
Regarde sur tes échecs, ils sont la mort apparente de ta création ; regarde de tes échecs sur la croix et souvient toi : que sur la croix était la source infinie, la vie éternelle, qui a vaincue la mort des temps, non pas pour soi, mais pour tous les humains…
Nous devons avoir la possibilité quand nous avons reconnu une idée comme correcte, de nous laisser égarer quant à l’exactitude de cette idée »ga113 013.

Et il a indiqué sur les courants spirituels occidentaux qui conservent, promeuvent et enrichissent la sagesse antique :
« Une merveilleuse, magnifique saga de l’humanité parle de ce que Lucifer quand il est tombé du ciel sur la terre, un joyau est tombé de sa couronne. De ce joyau – ainsi nous dit la légende – fut ce récipient, dans lequel le Christ- Jésus a pris la Cène avec ses disciples ; ce récipient dans lequel est recueilli le sang du Christ qui coulait de la Croix ; ce récipient, qui a été porté par les anges dans le monde occidental et a été reçu dans le monde occidental de ceux qui souhaitent pénétrer à la vraie compréhension du principe-Christ. Il fut de la pierre qui tomba de la couronne de Lucifer, ce fut le Saint Graal »ga113 021.

De la tâche du temps actuel vis-à-vis de cette substance spirituelle du passé, il a dit :
« Nous reconnaîtrons qu’il y a une lumière de l’Occident, qui semble faire de ce qui vient de l’Orient encore plus empli de lumière, que c’est par sa propre force. Une chose sera emplie de lumière par la source de lumière quand elle l’éclairera. Par cela, personne dirait qu’une quelque falsification de la sagesse orientale se produit lorsque la lumière de l’Occident brille sur cette sagesse orientale ».
Il s’agira particulièrement dans ce cycle de conférences de regarder la sagesse du monde oriental, à savoir absolument l’ancien règne de la sagesse de humanité originelle, que sur elle tombe cette lumière qui peut être allumée à la connaissance de l’impulsion du Christ et à la connaissance de tout ce qui a évolué de proche en proche au fil des siècles dans le monde occidental de la sagesse de cette impulsion du Christ.

Avec cela, l’objectif a été clairement précisé ; pour le contenu doit être indiquée l’étude de cette conférence et écrits suivants. Qui à cause de cela, reproche à Rudolf Steiner, comme ça a été fait par certains de ses adversaires, une quelque propagation de la sagesse indienne, en tant que telle, celui-là soit ne sait rien de la nature et du contenu de ses œuvres, ou n'a absolument pas saisis de quoi il s'agit. Il voulait voir la sagesse de l’Orient « à la lumière de l’Occident », pas l’inverse.
Le 15 septembre, a commencé à Bâle, le deuxième cycle sur les évangiles sur l' « Évangile de Luc ». Introduisant Rudolf Steinera rappela celui tenu aussi à Bâle sur l’Évangile de Jean. Il a souligné maintenant que l’auteur de l’Évangile de Luc donne le rapport de ceux qui « furent témoins oculaires et serviteurs de la Parole ». Les synoptiques nous informent donc de quelque chose qu’ils ont vu de leurs yeux, non seulement les yeux du corps, mais les yeux de l’esprit, car à ces humains était à l’époque encore en propre le don de clairvoyance. Mais l'auteur de l’Évangile de Jean a parlé de la capacité de l’inspiration et de l’intuition, comme un initié. Mais c’est tout de suite pourquoi, ces quatre documents d’humanité se complètent en un tableau complet des vrais événements terrestres et spirituels, quand l’humain contemple et investigue ce qui a été dit là non intellectuellement, mais par l’application des mêmes moyens de connaissances. Et de telles considérations, ces représentations donnent leur valeur d’éternité aussi pour tous les niveaux de conscience de l’avenir.

Dans ce cycle sur l ' « Évangile de Luc » à Bâle, il y eu maintenant aussi la première fois la solution d’un des plus grands mystères de la recherche sur les Évangiles, qui donc a lutté avec les différences apparemment irréconciliables de l’histoire de l’enfance de Jésus dans les évangiles de Matthieu et de Luc depuis des centaines d’années *. Rudolf Steiner a dévoilé ici pour la première fois le secret de la nature des deux enfants Jésus, dont l’un sera décrit par arbre généalogique, préhistoire et parcours de vie dans l'évangile de Matthieu, l’autre dans l’évangile de Luc. Par cela était soulevée l’une des contradictions apparemment les plus importantes qui s’étaient précédemment rencontrée dans la recherche sur les Évangiles sur la connaissance de l’essence de Jésus-Christ et l'histoire originelle du christianisme, et la vraie histoire originelle de ces événements rendus accessibles à la conscience des êtres humains. – D’après ce que nous disions dans ce qui précède au sujet de la signification spirituelle de l’année 1909, sur le début de l'action du Christ-Jésus dans l’éthérique, s'éclaire à la fois que ce n’était pas par hasard que ce cadeau de l’esprit aux êtres humains, étaient devenus possible à ce moment, en cette année.
On pourrait ajouter ici également une référence à la géographie spirituelle de ces événements. Car heure et lieu sont essentiellement dans la signature de tels événements. Comme 1909, rendait temporellement possible l'expression de certaines vérités, oui promouvait, ainsi c'est aussi, considéré ésotériquement, certainement pas par hasard que comme villes pour le dévoilement de beaucoup des secrets les plus profonds du christianisme soit choisie précisément donc tout de suite l’atmosphère spirituelle, l’histoire du monde qui est tissée et continue à respirer dans et autour de la zone de Bâle. Car ici, Rudolf Steiner a donné trois de ses cycles sur les Évangiles ; ici il parla en Juin 1914, sur « Les quatre sacrifices du Christ. Les trois précurseurs
* Voir aussi :. E. Bock. « L’enfance et la jeunesse de Jésus,« le christianisme primitif, Vol II.
du Mystère du Golgotha »ga152 151 en ce qu’il décrivit les actions du Christ avant sa naissance terrestre, dont nous rendrons compte plus tard ; ici tant d'impulsions essentielles ont trouvé maints point de départ, extension ou accomplissements. Et comme quatre ans après 1909 le 20 septembre 1913,il a enfoui dans la terre dans le voisinage immédiat, sur la colline de Dornach le fondement de l'édifice du Goetheanum, là il l’a exprimé : « Nous sommes guidés par le karma, dans ce moment à cet endroit par lequel sont passés des courants spirituels importants »ga245 423 & ga268 246.
Après le cycle sur l’Évangile de Luc de 1909, il y eu alors les deux prochains cycles sur les évangiles de 1910 à Berne et à nouveau Bâle en 1912. En Septembre 1909 suivirent à Bâle sur ces 10 conférences internes encore deux publiques sur « Les énigmes dans le Faust de Goethe ».
Le semestre d’hiver apporta une série de conférences par la reprise des conférences à la maison berlinoise des architectes, qui ont ensuite été publiés imprimées sous le titre « Metamorphoses de la vie de l'âme »ga058  : La mission de la colère. La mission de la vérité. La mission de la dévotion. Le charactère humain. La conscience humaine. La mission de l’art. Une série supplémentaire de conférences de cet hiver parues sous le titre « Les chemins de l’expérience de l’âme »ga058. Ici, il a parlé par ex. sur l'être de « L’ascèse et de la maladie », ce en quoi il rappela que l’ascétisme dans le mot grec d’origine signifie « auto-exercer» et en ce sens devrait servir à cela «  de mettre en action des forces qui sommeillent là », tout de suite pour établir une bonne relation entre l’esprit, l’âme et la corporéité, pendant que dans les siècles suivants ce rapport était perturbé par un faux type d’ascétisme. Il a ensuite décrit comment une correcte ou fausse “ascèse” peut agir sur la santé et la maladie, sur la restauration ou la perturbation de l’équilibre correct de la vie de l’âme et de la corporéité. Dans cette série de conférences d’introduction, il a aussi parlé sur « La nature de la prière », sur « La nature de l’égoïsme », « L'humain positif et négatif ». Par cela fut donné et expliqué systématiquement aux auditeurs une image de la vie de l’âme humaine sur la base de science de l'esprit, comme celle-ci peut être connue pas seulement comme un phénomène, mais par l’entraînement spirituel méthodique à de nouveaux niveaux d’expérience.

Il est très caractéristique que l’Assemblée générale de 1909, qui a été tenue le 24 octobre, a été encadrée par quatre conférences de Rudolf Steiner avec le titre « Anthroposophie ». Exactement comme il y a sept ans, lors de la fondation de la section en 1902, cet événement a été accompagné par une conférence sur « Anthroposophie », ainsi ce contenu de base de son travail a été conséquemment aussi à nouveau mis au point de départ de la deuxième période de développement du mouvement fondé par lui.
Rudolf Steiner, il a ouvert l’Assemblée générale avec les paroles :
« A cette occasion pourra volontiers être supposé dès le départ à cette occasion que vous avez un sentiment pour ce qu’on appelle un développement cyclique des événements. D’après cela notre présence ensemble signifie, après que le premier cycle de sept ans soit écoulé, une sorte spéciale de fête et de consécration ».
Il a alors rappelé aux sept dernières années, aux événements particuliers de l'année 1909, aux conférences et efforts artistiques aussi qu'aux difficultés et côtés d’ombre de chacun de tels travaux, oui il a souligné les différences qui toujours et en particulier au Congrès de Budapest entre lui et Mme Besant consistaient principalement dans la position cruciale de l’action du Christ : « En ce qui concerne la façon et le moment mes connaissances me montrent autre chose que Mrs Besant ». Et il a dit :
« Les enseignements orientaux, tout l’esprit de l’Orient est analytique. Remonter des différentes incarnations de l'humain à l’ensemble, à l’unité, c’est la façon des pays du levant. La tache des pays du soir est de développer l’esprit synthétique…
Quand on compare ce Congrès avec les précédents, on remarque qu’un changement massif a eu lieu dans la manière de penser et la conception de la relation à la science. En particulier, ce changement est devenu remarquable à travers nos sept ans de travail allemand et l’aide de nos collaborateurs scientifiques qui ont contribué essentiellement à cette transformation de la relation à la science ».

Il a de nouveau mis en garde contre une « croyance à pure autorité » :
« Par rien ne sera plus nuit que quand sera amenée vis-à-vis d’un enseignant une admiration sans fondement. Par cela, en effet le croyant aveugle s’inflige des dégâts à lui-même en ce qu’il ne se développe pas ; mais plus encore il endommage celui auquel il croit aveuglément, qu’il admire en aveugle. En effet tout ce qui comme admiration aveugle sera amené en vis-à-vis du chercheur spirituel, fait l’effet pour ce même comme un sabot d’arrêt, contre quoi l’enseignant a à se battre de la manière la plus terrible. Il a à se battre contre rien de plus terrible que justement contre une telle admiration aveugle, par laquelle lui sont jeté formellement (NDT ou bien « cérémonieusement ») des pierres dans le chemin. Cela devait vous être confié après expiration du cycle de sept années. Ceux qui veulent vérifier (NDT ou éprouver/examiner), ils se tiennent comme figures de bonne volonté (NDT ou volontaires) devant vous, avec celles-là on peut aller plus loin. Mais les autres vous jettent continuellement des nuages ​​d’obstacles contre lesquels on a à se défendre ».
Par conséquent, il a exhorté à plusieurs reprises les membres dans cette réunion à leur propre travail de connaissance et à la formation du jugement. La période venant devait donc placer la société et chaque membre sur soi avec une importance particulière. Des choix difficiles étaient devant. -. Melle von Sivers informa de nouveau sur l’augmentation réjouissante du nombre de membres de 1150 à 1500 depuis l'année antérieure. Avec un appel à accorder en permanence une attention accrue au développement artistique du mouvement, Rudolf Steiner a clos l’Assemblée générale et poursuivit maintenant dans les jours suivant ses conférences sur « Anthroposophie ».
Dans le même temps a commencé le lendemain (25 octobre) le cycle XVII : « L'impulsion du Christ et le développement de la conscience-je ». Cela fut donc tout de suite le nouveau, qui a été produit par le développement de l'occident et qui a encore manqué à la sagesse orientale du passé  : L'impulsion du « Je-suis », qui a été offert par le Christ à l’humanité, et le principe de métamorphose et d'augmentation, que Goethe avait reconnu comme l’élément primordial de développement du monde. La conscience centrale de l’être Je et sa métamorphose et augmentation en action à partir de raison et force propre est devenue la base du développement futur, comme devrait l'amener l’actuelle science de l’esprit.

Le 28 octobre, Rudolf Steiner a donné comme un cadeau particulier au travail artistique cette conférence sur « L'essence de l’art », dans laquelle il a porté à l’expérience comment se manifeste l'essentiel à partir du monde créateur/créatif de l’imagination à l'humain visionnaire dans l’art et les grandes œuvres d’art.
Novembre a été rempli par une grande tournée de conférences en Allemagne et en Suisse, où il a parlé sur « Le secret de la mort comme clé de l’énigme de la vie », sur les textes des évangiles, sur « L’essence de la loi du Karma », et « La réincarnation de l’homme et le destin » comme contenu de la recherche en esprit d’aujourd’hui. En Décembre, la série de conférences ci-dessus : « L’impulsion du Christ et le développement de la conscience-je » était achevée et close par un discours de Noël sur l'« Arbre de Noël, un symbole ».

Mais l’événement principal de décembre 1909 fut l’achèvement de la rédaction de son ouvrage « La Science de l’occulte en esquisse ». Il a transmis avec cela au public l'ouvrage fondamental de sa cosmogonie en science de l'esprit. Ce livre est maintenant sorti dans le monde en plus de 30.000 exemplaires et de nombreuses traductions. À cette époque, c’était le résultat d’une lutte interne depuis des décennies. Et cette lutte devait conduire à un accomplissement à deux égards : il y est parvenu à soulever à la connaissance exacte par une nouvelle méthode de recherche des processus de l’évolution cosmique auparavant inconnus. Mais il avait dû en cela aussi maîtriser l’égale grandes difficulté, de décrire ceux des phénomènes si différents de nos événements naturels actuels de telle sorte qu’ils soient accessibles à la pensée d’aujourd’hui. Il l’a décrit comme sa tâche de saisir ces processus en pensées, « qui pour la description du spirituel sont poursuite continue appropriée des pensées utilisées dans la science de la nature ».

Rudolf Steiner dans la préface à la première édition, qui a été écrite en décembre 1909, indique lui-même en retour à ce point de départ en 1879, donc un espace de temps de 30 ans, au cours duquel a mûri en lui la possibilité de mettre une certaine conclusion à ces résultats. En 1879, il avait, comme nous l’avons déjà mentionné précédemment, commencé ses études à Vienne à l’Université technique et, partant, sa formation scientifique - académique. Maintenant, il pouvait ajouter à l’image du monde scientifique matérielle qui est absolument nécessaire pour l'expérience humaine du monde la présentation de l’évolution spirituelle. Que maintenant aussi encore toutes les connaissances ne pouvait pas être transmises au public avant que le lectorat soit formé au pas plus éloigné supplémentaire et qu'ait murît au progrès spirituel un certain temps, ressort des derniers mots de cette introduction :
« Quiconque est familier avec la recherche suprasensible, remarquera volontiers lors de la lecture du livre, qu'a été tenté, de maintenir strictement les frontières entre ce qui peut et devrait être communiqué actuellement du domaine des connaissances suprasensibles et ce qui devrait être décrit à une date ultérieure ou du moins sous une autre forme ».

Car le donneur et le receveur ont chacun leur heure des mondes, à laquelle chaque nouvelle impulsion pourra naître.
Rudolf Steiner, comme il en informa lui-même, avait d’abord eu l’intention d’annexer ces thèmes de recherche liées à la cosmogonie comme dernier chapitre au livre “Théosophie” paru en1904, mais :
« Cela n’allait pas. Ce contenu prenait forme à l’époque en moi, alors que la “théosophie” était exposée, non de la façon de celui de la “théosophie”. J'avais dans mes imaginations l’essence spirituelle de l’individu humain se tenant en face de mon âme et je pouvais le décrire, mais ne se tenaient pas justement ainsi en face de moi déjà à cette époque les rapports cosmiques qui étaient à présenter dans la « science secrète ». Ils étaient là en détails, mais pas dans l’image globale ».
Seulement après de nouvelles années de travail toutes les conditions préalables ont été atteintes, ainsi qu'il en alla maintenant de la transcription :
« En 1909 je sentais alors que je pouvais faire naître un livre avec ces conditions, que premièrement je portais le contenu de ma vision spirituelle à un certain degré mais d’abord suffisant pour le verser dans la forme de pensées ; et que deuxièmement, il pouvait être compris par tout humain pensant qui ne se met aucun obstacle devant la compréhension.
Je dis cela aujourd’hui, en ce que j’exprime en même temps que la publication du livre semblait une entreprise risquée à l’époque (1909). Car je savais donc que l’indépendance d’esprit exigée ne pouvaient justement pas réunir ceux qui pratiquent professionnellement la science de la nature, justement aussi peu toutes les nombreuses personnalités qui sont dépendantes dans leurs jugements de ces derniers.
Mais se tenait tout de suite le fait devant mon âme, que dans le temps où la conscience de l’humanité s’était le plus largement retiré du monde de l’esprit, les communications à partir de ce monde de l’esprit correspondaient à une nécessité des plus urgentes ».

Rudolf Steiner m’a raconté plus tard qu’il n’avait pas d’abord vécu cette représentation de l’évolution du monde qui a conduit depuis les premiers débuts d’origine cosmique dans l’ordre dans lequel, après achèvement de la recherche, ils ont pu alors être écrit, comme une succession temporelle fermée, mais qu’il devait d’abord suivre de leur point de terminaison temporelle présente pas pour pas dans le passé jusqu’au début comme à reculons ces processus évolutifs avant de pouvoir alors les écrire dans leur évolution dans le temps du début à la fin. – Dans une autre discussion détaillée sur les origines de la « science secrète » il m’a fait également remarquer que oui on pouvait aussi explorer à partir d’aspects très différents un tel développement du monde, en ce qu'on place soit les processus dynamiques, le développement des forces de formatrices, ou comme il l'a également appelé les « forces formatrices éthériques », au premier plan, mais aussi en ce qu’on met plus en avant le développement de processus animiques à l’intérieur de la cosmogonie, ce qu’il nommait l'« Astral ». Son livre, la « science secrète », disait-il, serait plus écrit de l’aspect de la dynamique, des forces formatrices, si le destin lui laissait du temps, il voulait encore écrire une cosmogonie du point de vue de l’animique, de l’astral. Alors, en effet viendraient peut-être ses adversaires et prétendraient que les deux représentations se contrediraient ; mais ce serait faux, car il s’agirait alors juste seulement d'une représentation des mêmes événements à partir de deux aspects différents. Il avait maintenant tout d’abord effectué une présentation cohérente et on pouvait construire plus loin dessus.

Le livre « Science de l’occulte » est divisé pour l’essentiel en deux parties. Après une introduction qui précise l’essence qui vit dans ces processus cosmiques et les humains connaissant, sera décrite systématiquement dans la première partie majeure le développement du monde des débuts primordiaux jusqu’au début des phases dites de développement historique. Dans la deuxième partie principale suis alors une description des époques historiques culturelles humaines du point de vue de la science de l’esprit, qui se termine par une explication de la méthode pour atteindre des niveaux plus élevés de conscience. Avec cela a été maintenant donné quelque chose sur quoi pourront construire les générations futures de naturalistes, d’historiens, oui, tous les chercheurs de connaissances, qui contient une richesse inépuisable de faits et de suggestions, comme on établit dans des études toujours reprises, mais aussi une oeuvre qui rend possible à chaque humain de travailler lui-même a soi-même et à la clarification de son rapport à l’environnement cosmique. Ce n’est pas un hasard, mais un événement du destin amené à travers le regard d'une heure de décision du développement spirituel du monde, que cette œuvre nous a été donnée en 1909.

 

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