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Institut pour une triarticulation sociale
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Stephan Eisenhut sur le site du D.N. Dunlop Institut  (original allemand)

Vidéo  6 : Individualisme, liberté et buts de communauté

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traduction F. Germani v.00 - 07/11/2021
vidéo 6 (https://youtu.be/NmrWzI7yt7Y) Les sous-titres français seront disponibles lorsque l'auteur, actuellement malade, sera rétabli.

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diaporama 6 en français (pas encore disponible)  



La "vraie communion" des humains dans la vidéo 03:36    > dans le texte
La "vraie communion" et l'activité entrepreneuriale dans la vidéo 16:52   > dans le texte


Nous avons donc vu dans la vidéo précédente comment la doctrine sociale catholique se scinde actuellement en deux courants, ce en quoi l’un des courants met l'accent sur ce qu'on doit laisser l'être humain individuel libre dans son action extérieure. Il devrait là, dans une certaine mesure, faire ses preuves, devrait vivre son idéalisme/individualisme. Et il se montre quand même de plus en plus que cet individualisme, qui peut être plutôt un individualisme entrepreneurial, conduise à des rapports qui ne sont quand même pas ainsi que l'on puisse dire calmement que nous pouvons continuer ainsi. Et vis-à-vis de cela, se tient un autre courant qui dit que cela ne peut pas continuer comme ça, nous devons maintenant organiser de la solidarité d'en haut vers en bas, et cet organiser de haut en bas, cela atteint tout de suite une façon et manière particulièrement puissante sous le mot-clé "great reset" ou grande réinitialisation/grand bouleversement et j'ai montré comment là, avec cette offre actuelle du Forum économique mondial, qui est vraiment portée avec une grande force d’affirmation dans le monde, comment là derrière se place en paroles et en actes, le courant qui aussi, on doit dire, est représenté par le pape François, les deux courants ne peuvent pas montrer, convainquant, une voie vers l'avenir.


Les deux courants se tiennent dans une certaine mesure à des précipices différents, et la grande question est s'il y a un chemin entre ces deux abîmes. J'ai utilisé là l'image de Charybde et Scylla dans la dernière vidéo. Y a-t-il un chemin entre ces deux abîmes pour naviguer à travers sans sombrer ? Ou, en d'autres termes, y a-t-il une possibilité de vivre individualisme et liberté et d'avoir, malgré cela, des objectifs de communauté à réaliser. C'est aussi l'espoir du courant plus conservateur qui s’est toujours plus lié au néolibéralisme. Simplement parce qu'il laisserait la personnalité entrepreneuriale libre. Et l'espoir est que l’eucharistie qui est la célébration sacrificielle suprême du culte catholique élève les humains ainsi qu’à partir de raisons libres, ils peuvent s’efforcer à ces objectifs communautaires. Dans cette vidéo, j’aimerais contourer le chemin que Rudolf Steiner a démontré il y a plus de cent ans et de nouveau j'utilise des matériaux provenant d'un webinaire que j'ai préparé pour cette vidéo. Là sont, conformément à la nature, quelques erreurs que je vous prie d’excuser.


LA « VRAIE COMMUNION » DES HUMAINS.

Donc j’aimerais maintenant une fois représenter et défendre ici la thèse que tout de suite, nous, centre-européens, exprimons massivement par l'Église catholique dans les 1200 dernières années, c'est donc plus tard après l’arrivée du christianisme en Europe centrale que nous avons été imprégnés et que ce catholicisme a absolument quelque chose à faire avec nous et qu'aussi Rudolf Steiner était donc lui-même catholique de par le baptême. Et le livre « Des énigmes de l'âme » qu'il a écrit en 1917, où alors il conduit tout d'abord une discussion avec le philosophe médecin, psychologue et historien de l'art Max Dessoir qui, du reste, a d’ailleurs amené le concept de parapsychologie. Et qui en 1917, dans son livre « Au-delà de l'âme, les sciences secrètes en une considération critique » l’a critiqué fortement et consommer. Steiner montre maintenant la particularité de la pensée scientifique qui encore aujourd'hui, en de nombreux cas, l'emporte et qu'il n'est déjà pas prête à s’immerger dans ce qui repose dans les pensées de ces autres, mais critique, finalement à partir d'une antipathie, seulement, ce que l'on se représente soi-même et alors, de l'autre côté, est le catholique Franz Brentano qui a quitté l'Église en 1870 parce qu'à l'époque, l'infaillibilité du pape a été amenée dans l'Église. Donc quelqu'un qui était aristotélicien, qui était entièrement lié à toutes ces questions, remarque : non, ce qui là vient purement, alors je dois continuer autrement, mais il lutte avec une question intérieure d’âme. Et maintenant, Steiner va là-dessus dans cet essai, très affectueusement, très sympathiquement et tente de montrer cette voie, d’accompagner en fait en pensées. Il venait donc de mourir lorsque Rudolf Steiner a écrit ce livre donc serait accompagné après la mort et montre maintenant là une nouvelle perspective qui, avec un problème de fond, n'a pas tout de suite à faire avec le courant de droite du catholicisme qui, notamment parce qu’il ne trouve pas cette voie en une pureté spirituelle, de l'autre côté remarque la liberté accentuée. La liberté devient arbitraire et l'humain inférieur commence à tout maîtriser et j’aimerais maintenant encore une fois partir d’une polarité. Quant à l'humain supérieur et l'humain inférieur, on jette un coup d'œil, et on peut cela donc aussi jusque dans des hommes/messieurs médicaux, comment un humain lors de la conception apparaît, comme en premier en fait à partir du sang, le cœur se forme, comme donc aujourd’hui on dit toujours que le cœur serait une pompe, mais quand on lorgne dans l'embryologie, on remarque que toujours est primairement le mouvement et forme/façonne, du mouvement du sang, ce qui est cœur. Et quand le cœur est formé comme premier organe, les organes périphériques peuvent être fournis de manière autonome. Et ainsi de suite. Donc que là une force est effective qui façonne l'humain, donc a à faire avec les forces du sang quand alors on est mis bas/naît. En fait, aujourd'hui, on dit toujours plus avec le premier souffle, l'humain pénètre le monde, oui, mais c’est donc aussi ainsi qu’avec la respiration, avec le premier souffle/train de respiration, l'humain commence absolument à s'éveiller pour le monde. Et exactement cette polarité intervient qui maintenant, cette fois-ci chez l'enfant, de proche en proche jusqu'à l'adulte, doit se développer afin que l'être humain commence l'effort pour le monde, de comprendre le monde. Et le petit bébé dont le cordon a maintenant été coupé de la fourniture de la mère, il commence à désirer le lait maternel comme premier, vit le désir et cette polarité nous accompagne toute la vie. Qu'une telle chose veuille nous rendre éveillés, mais de l'autre côté, qu’avec nos impulsions de volonté, nous sommes d'abord un désir placé dans le monde et maintenant on peut, dans la langue allemande, faire ce jeu de langue que d'un saisir à un comprendre et d’un comprendre, on arrive dans la raison analytique tandis que, quand on développe le saisir dans une autre direction, donc que le comprendre est rentré dans la raison analytique pour ainsi dire, on saisit quelque chose de limité et choisi du particulier, mais quand je sélectionne purement quelque chose, alors j'ai les parties dans la main, manque malheureusement, seul le lien spirituel.


Et ce lien spirituel, je dois apprendre à le saisir. Et à partir de cela apparaît en allemand le mot la « Vernunft (raison synthétique) » qui maintenant effectue quelque chose. Elle perçoit quelque chose d’un pendant/lien spirituel. Elle peut apprendre à le contempler. Et d'après la direction corporelle du désirer, se transforme donc d'un côté dans les désirs et quand l'âme, pour ainsi dire, saisit quelque chose, et veut l'avoir pour elle-même, alors naît/apparaît une avidité toujours plus forte pour les choses. Donc vers l'autre côté, quand l'humain se transforme toujours, alors il ne peut pas seulement prendre ses propres besoins en vue, mais aussi les besoins de l'autre et c'est exactement ce que nous devons faire dans la vie économique. Nous devons justement toujours plus apprendre à comprendre les besoins de l'autre et en dériver la nécessité/le besoin, mais cela va seulement quand l'humain supérieur vient à l'humain inférieur dans un jeu d'interaction qui est une double polarité qui y est efficace là. Et nous vivons aujourd'hui dans le domaine de la tête. Nous nous sommes pour ainsi dire entièrement retirés, nous avons... cette capacité à percevoir un spirituel, elle nous est devenue extrêmement étrangère et cela est pendant à ce que nous avons développé une conscience de science de la nature. Et cela signifie que c'est maintenant une pensée qu'en fait, on peut trouver par tous les écrits épistémologiques jusqu'à « Des énigmes de l'âme », toujours de nouveau en différentes variantes chez Rudolf Steiner et dont finalement il dérive la triarticulation et cela je veux maintenant aussitôt montrer, donc nous nous tournons entièrement vers le monde extérieur. Il pénètre en nous à travers la perception sensorielle et à cette perception des sens, nous apportons des concepts en vis-à-vis, mais nous ne savons pas d’où nous prenons les concepts.


Donc dans la conscience de tous les jours, nous utilisons des concepts et nous ne nous efforçons pas, à cause de cela, de comprendre comment nous avons formé les concepts, donc d'une certaine manière par l'orientation au monde des sens, nous sommes encouragés/incités à former des concepts d'une certaine manière, mais nous ne nous faisons pas de véritables pensées sur comprendre si nous le sommes maintenant nous-mêmes qui formons les concepts ou si c’est encore d'autres choses qui œuvrent formant en nous. À partir de ces concepts, apparaissent là où la perception et le concept apparaissent liés, pour nous l'image de représentation.


J'aimerais maintenant faire un exemple : aussi quand quelqu'un qui n'a aucun concept de la doctrine sociale catholique, lit le livre de Klaus Schwab il ne remarquera pas comment massivement le livre est constitué à partir de ces concepts, il éprouve par cela quelque chose à percevoir des liens/pendants qui se tiennent là, mais pour lui, ne sont pas existants. Lorsqu'un biologiste va par-dessus une prairie, il reconnaîtra, entièrement différenciées, de nombreuses plantes tandis qu’un humain non exercé va là-dessus dire bellement coloré quand les bonnes sont dessus, donc dans notre concept et la façon dont nous avons aussi formé nos concepts, porte aussi ce que nous voyons dans le monde et regardons cependant de l'autre côté, nous réagissons à ces images de représentation avec notre sentiment/sentir et dans le sentiment l'être humain inférieur donne déjà dans le désir. Et la question est maintenant comment cela peut être transformé. Puis-je me développer une conscience sur ce que je fais quand je saisis le monde et est-ce que cela a éventuellement aussi quelque chose à faire avec la transformation d'un sentir ? Donc quand je rentre dans ce contre geste de voir/contempler : haha je ne peux pas seulement abstraire des concepts ce que le scientifique de la nature aujourd'hui fait combiner se tenant ensemble en un modèle, mais je peux facilement/bientôt/en même temps les amener dans un mouvement intérieur, je peux procéder plastifiant/modelant avec cela, donc je dois ouvrir encore un autre nouveau champ d'observation pour voir/lorgner ce que je fais là et cela est étranger aux scientifiques de la nature. Steiner nomme ça l’observation par l’âme, et il dit alors extra dans la philosophie de la liberté. Tout de suite pour l'édition de 1918, il a même ajouté encore : "la philosophie de la liberté, là il s’agit d'observation par l’âme d’après une méthode scientifique" donc que ce qu’on a appris à la science de la nature, de se placer les choses extérieurement en vis-à-vis et aussi les analyser réellement, cela on peut aussi le faire dans les observations par l’âme quand cependant on ne reste pas planté chez ce qui est abstrait, mais vraiment dans un mouvement intérieur qui va donc à ce qui justement est immergé dans le spirituel. On distingue maintenant ce mouvement intérieur.


Cela ne fait pas l'anthropologie, ce sont toutes des sciences qui sont, pour ainsi dire, basées sur ce purement analytiquement observé, observé penser extérieur. Aussi les sciences des âmes par exemple comme la psychanalyse et la voie/le chemin maintenant dans un autre penser, dans une pensée qui fait ce mouvement à l'intérieur du spirituel, développe des concepts mobiles en contraste aux concepts fixes de la science de la nature qui sont gelés/frigorifiés, cela introduit l'anthroposophie ainsi et maintenant c'est bien excitant quand, par exemple, on prend le premier écrit de Steiner, l'introduction aux écrits de science de la nature de Goethe, sont accompagnés/annotés aujourd'hui en même temps d’une fondation de la science de l’esprit « anthroposophie ». Et il y a déjà un endroit qui, à cette question, oui que les catholiques posent avec la célébration de l'Eucharistie, peut laisser devenir attentif, car dans le chapitre la sorte de connaissance de 1887 est cette belle description des objets de la pensée que sont cependant les idées, donc j'observe celles-ci, en ce que je maîtrise l’observation de l'idée, cela fusionne puissamment avec les fondements originels de l'être-là universel/des mondes, ce qui œuvre à l'extérieur, entre dans l'esprit de l'humain. Il devient un avec la réalité objective à sa puissance maximale et alors cette phrase merveilleuse : le devenir conscient de l'idée dans la réalité est la la véritable communion de l'humain. La pensée a, vis-à-vis des idées, la même signification que l'œil a à la lumière, l'oreille au son, elle est organe de la conception/saisie. Donc dans le moment où je commence à transformer ces idées en un organe, que par cette activité intérieure, j'apprends par exemple à vivre la véracité d'une déclaration, qu'est-ce qui œuvre là-dedans ? Dans le moment je m’ouvre justement de ce côté et peux développer d'autres sortes de concepts, mais quand je me les place alors en vis-à-vis, alors je peux les regarder/contempler exactement ainsi avec la logique qu’aussi le scientifique de la nature contemple/regarde et aussi loin qu’il dit alors que la logique est le champ où l'anthropologie et l'anthroposophie se rencontrent. Seulement, le problème est, c'est pourquoi je l'ai occulté maintenant, tout le côté de nuit qui nous est tout d’abord fermé. Et nous commençons à vouloir comprendre cela et nous endormons immédiatement lorsque nous essayons de nous rendre dans cette région, c'est-à-dire que ce n'est pas tout à fait facile dès le début de venir purement dans cette direction. Donc elle devrait être lentement éclairée par activité.